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Sur les résidus de Baum-Bott

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(1)

ANNALES

DE LA FACULTÉ DES SCIENCES

Mathématiques

ELHADJIMALICK DIA

Sur les résidus de Baum-Bott

Tome XIX, no2 (2010), p. 363-403.

<http://afst.cedram.org/item?id=AFST_2010_6_19_2_363_0>

© Université Paul Sabatier, Toulouse, 2010, tous droits réservés.

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cedram

Article mis en ligne dans le cadre du

Centre de diffusion des revues académiques de mathématiques

(2)

Annales de la Facult´e des Sciences de Toulouse Vol. XIX, n2, 2010 pp. 363–403

Sur les r´ esidus de Baum-Bott

El Hadji Malick Dia(1)

R´ESUM´E.— 0n se donne une vari´et´e complexeV, compacte, de dimen- sion complexen, un champ de vecteurs v holomorphe surV, un fibr´e vecorielE de rang rau dessus de V et une C-action θv sur E. Il est bien connu que siv n’a pas de singularit´e, tous les nombres de Chern cI(E)[V] sont nuls (|I|=n). Siva des singularit´es, Bott a d´emontr´e que ces nombres de Chern se localisent pr`es de ces singularit´es donnant lieu `a des r´esidus. Ces r´esidus ont ´et´e calcul´es d’abord par Bott dans le cas d’une singularit´e isol´ee non d´eg´en´er´ee, ensuite par Bott dans le cas d’une sous-vari´et´e non d´eg´en´er´ee et enfin, par Baum et Bott dans le cas d’une singularit´e isol´ee ´eventuellement d´eg´en´er´ee. Ce travail fournit une g´en´eralisation des r´esultats pr´ec´edents en ´etudiant, sous r´eserve de quelques hypoth`eses simplificatrices, le cas d’une sous-vari´et´e holomor- pheW, composante non-singuli`ere du lieu singulier dev, ´eventuellement eg´en´er´ee. Quelques exemples sont donn´es.

ABSTRACT.— Given a compact complex manifoldV of complex dimen- sionn, a holomorphic vector-fieldsvonV, a vector bundleEof rankron V, and aC-actionθvonE. It is well known that ifvhas not singularity, all the Chern numberscI(E)[V] are zero (|I|=n). Ifv has singu- larities, and if there exists aC-actionθvonE, Bott has proved that the Chern numbers ”localize” near these singularities, giving residues. These residues are computed first, by Bott, in the case of a non degenerate iso- lated point, then, by Bott, in the case of a non degenerate holomorphic submanifold, at last, by Baum-Bott, in the case of a degenerate isolated point. This work gives a generalization of these results by studying the case of a degenerate holomorphic submanifold. Examples are given.

() Re¸cu le 31/12/2008, accept´e le 26/06/2009

(1) Facult´e des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation BP 5036, Dakar-Fann, S´en´egal.

el.dia@ucad.edu.sn

(3)

Introduction On se donne :

– une vari´et´e holomorpheV, compacte, de dimension complexen, – un champ de vecteursv holomorphe surV

– un fibr´e vecorielE de rangrau dessus deV,

– uneC-actionθvsurE, c’est-`a-dire un endomorphismeC-lin´eaire de l’espace Γ(E) des sectionsCdeE, qui pr´eserve les sections holomorphes de E et v´erifie la formule suivante :

θv(u σ) = (v. u)σ+u θv(σ), ∀σ∈Γ(E), u∈C(V).

[Par exemple, v d´efinit toujours uneC-action θ0v sur le fibr´e tangent com- plexeT V en posant :θ0v (X) = [v, X].]

Sivn’a pas de singularit´e, les nombres de CherncI(E)[V] sont tous nuls (|I|=n), et en particulier les nombres de CherncI(V)[V] deT V : c’est leth´eor`eme d’annulationde Bott [4].

Siva maintenant des singularit´es, Bott a alors d´emontr´e que les nombres de Chern deEse localisent pr`es de ces singularit´es au sens suivant. Notons S =

αΛSα l’ensemble singulier de v, r´eunion de ses composantes con- nexesSα. Il existe alors, pour toutα, des nombres complexes R´es(cI, θv, Sα), appel´es«r´esidus»decI(E) enSα, relativement `a θv, ne d´ependant que du comportement local de v et de l’actionθv sur un voisinage arbitrairement petit deSα dansV, tels que la formule suivante soit v´erifi´ee :

cI(E)[V] =

α∈Λ

R´es(cI, θv, Sα).

C’est leth´eor`eme d’existence des r´esidus.

Avant de r´esumer les r´esultats connus concernant le calcul des r´esidus, rappelons les faits suivants : soit W une composante connexe deS, sous- vari´et´e compacte lisse deV.

– Pour toute connexion0surE,θv−∇0vest un endomorphisme lin´eaire deE dont la restriction Θ `a W ne d´epend pas de0.

– La compacit´e de la vari´et´e holomorphe W implique que les valeurs propresρ1,· · ·, ρrde l’endomorphisme Θmde la fibreEmen un pointmde W, compt´ees avec leur ordre de multiplicit´e, ne d´ependent pas dem.

– L’actionθv0devsurT V induit un endomorphismeθNv du fibr´e normal NW deW dansV (dont la donn´ee ´equivaut `a celle de la partie lin´eairevα

(4)

dev en mαlorsque W est un point isol´emα). Pour les mˆemes raisons que ci-dessus (compacit´e et holomorphie de W), les valeurs propresh1,· · ·, hq de l’endomorphisme (θvN) de l’espace normalNm`aW en un pointm, ainsi que leur ordre de multiplicit´e, ne d´ependent pas dem. On dit alors quev est non d´eg´en´er´e le long deW si toutes ces valeurs propres sont non nulles, c’est-`a-dire si (θNv) est un automorphisme.

Le r´esidu R´es(cI, θv, Sα) a d’abord ´et´e calcul´e pourE=T V, dans le cas o`uSα est une singularit´e isol´ee non d´eg´en´er´ee mα dev (toutes les valeurs propresh1,· · ·, hn de (θv)| sont non nulles (Bott[4]) :

R´es(cI, θv, mα) =cI

v)| /cn

v)| .

Cette formule a ensuite ´et´e g´en´eralis´ee dans deux directions :

1) Pour un fibr´e E arbitraire dans le cas o`u Sα est une sous-vari´et´e holomorphe W deV le long de laquellev est non d´eg´en´er´e (Bott [3]) :

R´es(cI, θv, W) =

cI(Θ|W +E|W)

.

cqNv +NW) −1

[W].

Dans cette formule E|W et NW d´esignent respectivement les matrices diagonales (x1,· · ·, xr) et (y1,· · ·, yq) `a coefficients dansH2(W), telles que cj(E|W) (resp. cj(NW) soit la j-i`eme fonction sym´etrique ´el´ementaire des xa (resp. desyb). Ces classesxa et yb ne sont pas en g´en´eral bien d´efinies (`a moins que E|W ou NW ne puissent se d´ecomposer en somme de fibr´es en droites complexes), mais elles n’interviennent dans la formule des r´esidus qu’`a travers les fonctions sym´etriques σj(x1,· · ·, xr) etσj(y1,· · ·, yq). Par exemple, si toutes les valeurs propresρ1,· · ·, ρrdeθv d’une part,h1,· · ·, hq deθvN d’autre part sont distinctes,

cI(Θ|W +E|W)

.

cqNv +NW) 1

=

σI1+x1,· · ·, ρr+xr)

.

σq(h1+y1,· · ·, hq+yq) −1

.

2) Dans le cas o`uSαest une singularit´e isol´eemα´eventuellement d´eg´en´er´ee (Baum-Bott [1]) :

R´es

cI, θv, mα

=

cIv)dz1∧ · · · ∧dzn

A1· · ·An

mα

o`u v = n

i=1Ai

∂zi au voisinage de mα, relativement `a des coordonn´ees locales holomorphes (z1,· · ·, zn), le terme de droite d´esignant le symbole

(5)

r´esidu de Grothendieck. [Ce dernier cas, a ´et´e encore g´en´eralis´e par Baum- Bott dans [2], en rempla¸cant champ de vecteursvpar feuilletage holomorphe de dimension un]. Dans [1], n’est consid´er´e que le casE=T V, mais le cas d’un fibr´eE arbitraire ´etait certainement connu de Baum et Bott (cf. par exemple [7] pour une r´edaction dans le cas o`uE est quelconque).

Le probl`eme se pose de g´en´eraliser ces r´esultats au cas o`uvest ´eventuel- lement d´eg´en´er´e le long d’une sous-vari´et´e holomorphe W de dimension positive. Ce travail fournit des r´esultats partiels dans cette direction. Nous avons en effet fait deux types d’hypoth`eses simplificatrices :

– d’une part, nous avons suppos´e qu’il existait un bi-holomorphisme d’un voisinageU deW sur un voisinage de la section nulle du fibr´e normalNW deW dansV appliquantW `a la section nulle deNW (il existe toujours au moins un diff´eomorphismeC),

– d’autre part, dans la mesure o`u ce sont en g´en´eral les polynˆomes ca- ract´eristiques de Θ|W et de θNv , et non les polynˆomes minimaux qui sont constants le long deW, nous avons parfois suppos´e que ces endomorphismes avaient des valeurs propres distinctes. R´esumons les r´esultats obtenus :

Apr`es un premier r´esultat (Th´eor`eme A) o`u l’on calcule les r´esidus en utilisant le recouvrement UH

λUλ de U \W, on s’int´eressera au cas o`u l’on peut se passer de l’ouvert UH pour recouvrir U \W, on obtient le th´eor`eme B. Le th´eor`eme C est obtenu lorsque l’on peut se passer de l’un des ouverts Uλ. Ces r´esidus ont ´et´e aussi calcul´es dans le cas d’une vari´et´e produit ; c’est le th´eor`eme D. Enfin des exemples d’application de ces r´esultats seront fournis.

La suite de ce travail est organis´ee de la mani`ere suivante :

– `a la section 1, apr`es avoir pr´ecis´e quelques notations et rappel´e quelques outils fondamentaux, on red´emontrera le th´eor`eme d’existence des r´esidus,

– la section 2 est consacr´ee aux r´esultats nouveaux, – des exemples sont fournis `a la section 3.

(6)

1. Rappels et notations

1.1. Th´eorie de Chern-Weil pour les classes caract´eristiques

On fera r´ef´erence essentiellement `a ([5] et [10])

Attention : Dans cette partie, nous suivons la convention de signe de Bott qui est diff´erente de celle utilis´ee dans [10].

SoitEnd F l’alg`ebre de Lie des endomorphismes d’unC-espace vectoriel F de dimension r. Notons σi :End F C lai-i`eme fonction sym´etrique

´

el´ementaire des valeurs propres d’un tel endomorphisme, et posons cj = 1

2iπ

j

σj. L’alg`ebre gradu´ee I(F) = C[c1, c2,· · ·, cr] des polynˆomes sur End F, invariants par la repr´esentation adjointe de GL(F), est engendr´ee par les monˆomescj, lesquels sont en outre alg´ebriquement ind´ependants.

Pour tout multi-indiceI = (i1,· · ·, ir), on d´efinit plus g´en´eralement le monˆomecI = (c1)i1...(cr)ir.

cI est un polyn ˆme de degr´eI=i1+ 2i2+· · ·+rir surEnd F.

Pour touteC-alg`ebre commutativeA, on notera encorecjetcIl’extension End(F⊗A)→Ades monˆomes pr´ec´edents aux endomorphismes deF⊗A.

Remarque 1.1. — On autorise l’alg`ebre A `a ˆetre gradu´ee, et les coeffi- cients de l’´el´ement dansEnd (F⊗A) `a ˆetre h´et´erog`enes. Par exemple, A peut ˆetre l’alg`ebre Ωpair(V) des formes diff´erentielles de degr´e pair sur une vari´et´eV, ou l’alg`ebre de cohomologieHpair(V).

On noteracI la forme multilin´eaire, sym´etrique associ´ee au polynˆomecI

(c’est une g´en´eralisation de la forme polaire associ´ee `a une forme quadra- tique).

D´efinition 1.2. — Etant donn´ee une connexion∇ sur E, l’homomor- phisme d’alg`ebres C[c1, c2,· · ·, cr] (V) `a valeurs dans l’alg`ebre de de Rham, qui associe la 2|I|-forme cI(∇) au monˆome cI, est appel´e homo- morphisme de Chern-Weil.

Plus g´en´eralement, ´etant donn´ees k+ 1 connexions 0,∇1,· · ·,∇k sur E, Bott a d´efini un op´erateur, qui, `a un monˆomecI, associe la (2d−k)-forme cI(∇0, ...,∇k sur V. Cet op´erateur est appel´e diff´erence it´er´ee de Bott et coincide avec l’homomorphisme de Chern-Weil pourk= 0

(7)

Il a la propri´et´e suivante : dcI(∇0, ...,∇k) =

k i=0

(−1)icI(∇0, ...,∇i, ...,∇k).

1.2. Complexe de Cech-de Rham – Int´˘ egration – Dualit´es 1.2.1. D´efinition et propri´et´es

SoitV une vari´et´eC de dimension complexen,I un multi-indice et U ={Uα}α∈I un recouvrement fini deV. Posons :Ip=0,· · ·αp ; α0 <

· · · < αp, αν ∈I}.

Rappelons que l’ensemble des p-cochaines de q-formes sur U not´e Cp(U,Ωq) est d´efini par

Cp(U,q) =

0,···αp)Ip+1

q(Uα0···αp) NotonsCDRr(U) le complexe :CDRr(U) =

p+q=rCp(U,q).

SoitD:CDRr(U)−→CDRr+1(U) l’op´erateur de diff´erentiation d´efini par (Dσ)α0···αp=

p ν=0

(−1)νσα

0···αν···αp + (−1)pα0,···αp

et le produit ext´erieur : CDRr(U)×CDRs(U)−→ CDRr+s(U) d´efini par : (σ ( τ)α0···αp=

p ν=0

(−1)(r−ν)(p−ν)σα0,···αν∧ταν···αp.

D´efinition 1.3. — Le complexeCDR(U)muni de l’op´erateur de diff´e- rentiationDet du produit ext´erieur ( est appel´e complexe total deCech-de˘ Rham associ´e au recouvrementU.

Remarque 1.4. — Le complexe total de ˘Cech-de Rham associ´e `a un re- couvrement `a deux ouverts est appel´e le complexe de Mayer-Vietoris associ´e

`

a ce recouvrement.

On a la propri´et´e suivante :

Propri´et´e 1.5. — L’op´erateur de diff´erentiationDet le produit ext´erieur (v´erifient :

D(σ ( τ) =Dσ ( τ+ (−1)|σ|σ ( Dτ.

(8)

Remarque 1.6. — Soit ι : Ω(V) −→ CDR(U) l’application naturelle d´efinie par

ι(α)

i =α|Ui et ι(α)

i1···ik= 0 pour k2

C’est un homomorphisme injectif qui induit un isomorphisme en cohomolo- gie. Il permet d’identifier l’alg`ebre de cohomologieH

CDR(U)

du com- plexe de ˘Cech-de Rham avec la cohomologie de de Rham HDR (V;C).

1.2.2. Int´egration et dualit´es

Soit V une vari´et´e de dimension r´eelle 2n, orient´ee, U = {Uα}α∈I un recouvrement ouvert deV et{Rα}α∈I un syst`eme d’alv´eoles (voir [7] ou [8]

pour cette notion) subordonn´e `a ce recouvrement. On d´efinit l’int´egration

V

:CDR2n(U)−→C

par la formule :

V

σ= 2n p=0

0···αp)∈Ip

Rα0···αp

σα0···αp

∀σ∈CDR2n(U).

Cette int´egration a les propri´et´es suivantes :

(i) Elle prolonge l’int´egration usuelle des formes diff´erentielles.

(ii) Si= 0 alors l’int´egrale

Vσne d´epend pas du choix de{Rα}.

(iii) Si σ est un cobord, c’est-`a-dire σ ∈D

CDR2n1(U)

, alors

V σ est nulle.

Cas particulier : int´egration sur le complexe de Mayer-Vietoris C’est le cas o`u le recouvrementU est constitu´e de deux ouverts.

SoitSune partie ferm´ee deV etU1 un voisinage r´egulier deS. On pose U0=V \S et U ={U0, U1}.

L’inclusion

ι: Ω(V) −→ M V(U) α (α|U0, α|U1,0)

est un morphisme d’alg`ebres diff´erentielles gradu´ees qui induit un isomor- phisme en cohomologie, not´e ι. Elle permet d’identifier l’alg`ebre de co- homologie H

M V(U)

du complexe de Mayer-Vietoris avec celle de de RhamHDR (V;C).

(9)

Les projections naturelles M V(U) (U0) et M V(U) (U1)

´

etant surjectives, leurs noyaux respectifs M V(U, U0) et CDR(U, S) ont pour cohomologieH(V;V \S;C) etH(V;S;C).

Supposons maintenant que V soit compacte, connexe et orient´ee.

SoitT une sous vari´et´e `a bord deU1, de mˆeme dimension r´eelle 2nque V, dont on notera∂T le bord, telle queS⊂ T et∂T ∩S=∅.

Siσ= (ξ0, ξ1, ξ01) est un ´el´ement deM V2n(U), alors :

V σ=

VTξ0+

T ξ1

T ξ01. L’application :

ξ0, ξ1, ξ01

ξ0, ξ0, ξ01

VT

ξ0∧ξ0 +

T ξ1∧ξ1

∂T ξ01∧ξ1+ (−1)0|ξ0∧ξ01

,

deM Vk(U) dansHom

CDR2n−k(U,C)

induit ladualit´e de Poincar´e: PV :Hk(V,C)= H2n−k(V,C)

Siξ= (0, ξ0, ξ01)∈CDR2n(U, U0), l’int´egrale

Vξ=

Tξ1

∂T ξ01est bien d´efinie.

D’autre part, pourσ= (0, σ0, σ01)∈CDRk(U, U0) etτ = (τ0, τ1, τ01) M V2nk(U, U0), le cup-produit : (0, σ1, σ01)(0, τ1, τ01) = (0, σ1∧τ1, σ01 τ1) ne d´epend ni deτ0 ni deτ01.

L’application : (0, σ1, σ01) 1

T σ01∧τ1

∂T σ01∧τ1] de M Vk(U, U0) dans Hom

2n−k(U1),C

induit la dualit´e d’Alexander- Lefschetz: [6] [9]

AL:Hk(V, U0,C)= H2n−k(S;C) 1.3. Connexions sp´eciales et existence des r´esidus 1.3.1. Connexions sp´eciales

D´efinition 1.7 ([3]). — Soientvun champ de vecteurs holomorphe sur une vari´et´e holomorpheV etθv une action dev sur un fibr´e vectoriel holo- morphe E de baseV.Une connexion ∇sur E est dite θv-sp´eciale si :

(10)

– elle est de type(1,0).

–∀σ∈Γ(E|V\S),v (σ) =θv(σ).

Proposition 1.8 [3]. — Sivest un champ de vecteurs sans singularit´e sur V et θv une action de v sur un fibr´e vectoriel holomorphe E, alors il existe une connexion θv-sp´eciale sur E.

Th´eor`eme 1.9 (d’annulation). — Soit une connexion θv-sp´eciale sur un fibr´e vectoriel holomorpheE. Alors, pour tout multi-indice I tel que

|I|=n, la 2n-forme cI(∇)est nulle.

Corollaire 1.10. — S’il existe un champ de vecteursvsans singularit´e surV et une actionθv surE, alors, pour|I|=n, tous les nombres de Chern cI(E) V sont nuls.

D´emonstration du th´eor`eme 1.9. — Notons F un suppl´ementaire (C) du fibr´e vectoriel{v}engendr´e parvdansT V (par exemple le suppl´ementaire orthogonal pour une structure hermitienne surT V) :TCV ={v}⊕F⊕T V . Soient

e2, ..., en

une trivialisation locale C de F, et et

Z1, ..., Zn une trivialisation locale deT V : (v, e2, ..., en, Z1, ..., Zn) est alors une trivialisa- tion locale deTCV, dont on notera (η, ξ2, ..., ξn, ζ1, ..., ζn) le dual.

Notantkla courbure de∇, on a :∀i∈ {1, ..., n}, K(v, Zi) = 0 et ∀i, j∈ {1, ..., n}, K(Zi, Zj) = 0.

Les coefficients Kλµ de la matrice de courbure relative `a une trivialisa- tion locale par des sections holomorphes sont du type :Kλµ =A(η∧ξα) + B(ξα∧ξβ) +C(ξα∧ζβ) o`u A, B et C sont des fonctions d´efinies surV. Par cons´equent, les termes Kλµ11∧Kλµ22∧...∧Kλµnn sont nuls car chacun d’eux contient un terme du type ξµ∧ξν et que lesξλ sont au nombre de n−1.

Plus g´en´eralement :

Proposition 1.11. — Soit(∇0,· · ·,∇k)une famille dek+1connexions θv-sp´eciales. Pour tout multi-indice I tel que |I| = n, la (2n−k)-forme cI(0,· · ·,∇k) est nulle.

1.3.2. Existence des r´esidus

Soient v un champ de vecteurs holomorphe sur une vari´et´e holomorphe V de dimension complexen,E un fibr´e vectoriel holomorphe de baseV de rangr etI un mult-indice de hauteur ´egale `an. Le th´eor`eme d’annulation

(11)

de Bott signifie que sivn’a pas de singularit´es et s’il existe une actionθvde v surE, alors le monˆome de Chern cI(E) est nulle. Lorsqu’une telle action n’est d´efinie qu’en dehors d’un ferm´eS =

α∈Λ Sα de V, on va montrer que les classes de Chern cI(E) se«localisent»au voisinage des singularit´es dev.

SoitS=

α∈ASαle lieu singulier dev, c’est-`a-dire l’ensemble des points deV sur lesquelsvs’annule.

Soientθv une action holomorphe surE|V\S,U ={V \S, U}un recou- vrement ouvert de V o`u U est un voisinage ouvert deS, une connexion θv-sp´eciale surE|V\S et0 une connexion sur E|U.

On pose :ρIv) =

0, cI(∇0), cI(∇,0)

Lemme 1.12. — L’´el´ementρIv)deM V2n(U, V\S)est un cocycle dont la classe de cohomologie,

ρIv)

, dansH2n(U, V \S) =H2n(U, U\S), ne d´epend ni de∇, ni de∇0; elle ne d´epend que decI et du comportement de θv au voisinage deS.

D´efinition 1.13. — La classee de cohomologie

ρIv)

deρIv)dans H2n(U, V \S,C) = H2n(U, U \S,C) est appel´ee classe caract´eristique esiduelle de Bottrelative `acI et `aθv.

Th´eor`eme de localisation. —L’image de la classe caract´eristique r´esiduelle de Bott

ρIv)

par l’homomorphisme canonique j:H(U, V\ S,C)−→H(V,C) est le monˆome de Chern cI(E).

Ce th´eor`eme signifie que le monˆome de Chern cI(E) ne d´epend que de cI et du comportement deθv au voisinage deS. Si on supposeS compact, (ce qui est le cas si V est compacte), on d´efinit le r´esidu `a partir de la classe caract´eristique r´esiduelle.

D´efinition 1.14. — Si l’ensemble singulier S de v est compacte, le r´esidu R´es(cI, θv, S) de θv, relativement `a cI et S est l’image de la classe caract´eristique r´esiduelle de Bott

ρIv)

par l’isomorphisme d’Alexander- Lefschetz ALS :H(V, V \S)−→H2n−∗(S).

On voit alors que R´es(cI, θv, S) est un ´el´ement de H0(S). D’autre part, siS =

α∈ΛSα o`uSα est une composante connexe de S, alors, H0(S) est isomorphe `a

α∈ΛH0(Sλ).

(12)

On notera R´es(cI, θv, Sα) la contribution de la composante connexeSα au r´esidu. Cet ´el´ement du groupe d’homologieH0(Sα) est obtenu de la fa¸con suivante :

siUαun voisinage ouvert r´egulier deSα etTαune vari´et´e `a bord compacte de dimension r´eelle 2nv´erifiant : S ⊂ Tα ⊂Uαet ∂Tα∩Sα=∅, alors, on a :

R´es(cI, θv, Sα) =

Tα

cI(∇0α) +

∂Tα

cI(∇0α,∇),

o`u0αest une connexion surE|etune connexionθv-sp´eciale surE|V\Sα, et ∂Tα´etant orient´e par la normale sortante deTα.

Th´eor`eme d’existence des r´esidus. —Il existe, pour tout α, des nombres complexesR´es(cI, θv, Sα)ne d´ependant que du comportement local devet de l’actionθvsur la restriction du fibr´e `a un voisinage arbitrairement petit de Sαdans V, tels que la formule suivante soit v´erifi´ee, lorsque V est

compacte :

αA

R´es(cI, θv, Sα) =cI(E)[V].

1.3.3. Cas o`uSα est une sous-vari´et´e holomorpheW de V

On peut choisir pourUαun voisinage tubulaire deW dansV admettant une r´etraction par d´eformations diff´erentiableπ surW : il existe donc un isomorphisme diff´erentiable Φ :π−1(T V|W)= T U. Si l’on choisit pour∇0 la connexion Φ

π1(0)

correspondant par Φ `a l’image r´eciproque d’une connexion0surE|W, alors, pour des raisons de dimension,

TαcI(0) = 0.

D’o`u :

Proposition 1.15. — Avec les choix de U et 0 faits ci-dessus, et d´esignant toujours une connexion θv-sp´eciale sur E|V\Sα, on a :

R´es(cI, θv, W) =

∂Tα

cI(∇0,∇).

2. R´esultats nouveaux

Dans toute cette section, on supposera (hypoth`ese dite du «biholo- morphisme») :

– queW d´esigne une composante connexe du lieu singulier de vqui est une sous-vari´et´e lisse deV,

(13)

– qu’il existe un biholomorphisme d’un voisinage r´egulierU deW dans V sur un voisinage de la section nulle dans l’espace total du fibr´e normal NW, appliquantW sur la section nulle deNW.

Cette hypoth`ese est en particulier satisfaite dans les cas suivants : – la sous-vari´et´eW est un sous espace projectif d’un espace projectif, – la sous-vari´et´eW est une sous-vari´et´e de Hopf d’une vari´et´e de Hopf, – la sous-vari´et´e W est le produit cart´esien de sous-vari´et´es des types pr´ec´edents,

– la sous-vari´et´eW est un point isol´e.

On identifie d´esormais U `a un voisinage de la section nulle dans NW. SoitN une connexion surNW. Notantπla projection deNW surW, on a alors :T U =V ⊕H,o`uHd´esigne le fibr´e des vecteurs tangents `aU qui sont horizontaux pour N, et V le fibr´e des vecteurs «verticaux», c’est-`a-dire tangents aux fibres deπ.

De plusH est canoniquement isomorphe (on dira d´esormais«´egal») `a π1(T W) etV `aπ1(NW) :

T U =H ⊕ V o`u H=π−1(T W) etV =π−1(NW).

2.1. Construction de rep`eres adapt´es de TU

Soitθv0l’action devsurT V d´efinie parθv0(Y) = [v, Y] pour toute section Y deT U. Cette action induit un endomorphismeθvN du fibr´e normalNW de W. Comme W est compacte et que, pour tout ´el´ement m de W, le polynˆome caract´eristique associ´e `a (θvN)m est `a coefficients holomorphes, il est constant. Par cons´equent, les valeurs propres de (θNv)m, ainsi que leur ordre de multiplicit´e, ne d´ependent pas de m. Notant Λ l’ensemble des valeurs propres de θvN, NW est alors ´egal `a

λΛNλ, Nλ d´esignant le sous-fibr´e de NW dont la fibre au dessus d’un ´el´ement m de W est le sous-espace caract´eristique associ´e `a la valeur propreλ. On a alors :T U= π1(T W)

λΛπ1(Nλ).

Pour tout pointm deU, notonsm=π(m) son projet´ e surW.

Dans toute la suite, nous supposerons queθvN admetq valeurs propres distinctes.

(14)

NW se d´ecompose alors sous la forme suivante : NW =q

λ=1Nλ (Nλ d´esigne le sous-fibr´e deNW dont la fibre au dessus d’un ´el´ementmdeW est le sous-espace propre associ´e `a la valeur propreλ). Par cons´equent, T U = π−1(T W)q

λ=1π−1(Nλ). Consid´erons un point fix´e m0 de W. Soient x1, ..., xn−q

un syst`eme de coordonn´ees locales holomorphes d´efinies sur un voisinageT dem0dansW, et (σ1, ..., σq) une trivialisation holomorphe de NW|T adapt´ee `a la d´ecomposition deNW|T en sous-fibr´es caract´eristiques ; pour toutm ∈π−1(T),on note

y1, ..., yq

les coordonn´ees dem par rapport

`

a la base

σ1(m),· · ·, σq(m)

de (NW)m, c’est-`a-dire :m =q

λ=1yλσλ(m).

Posantxi=xi◦π,

x1, ...,xnq, y1, ..., yq

est alors un syst`eme de coor- donn´ees holomorphes surπ−1(T) par rapport auxquelles la sous-vari´et´eW est d´efinie par les ´equations :yλ= 0, λ∈ {1,2, ..., q}.

SoitN une connexion adapt´ee `a la d´ecomposition de NW; on a :

Nσλ=aλσλ ∀λ∈ {1,2, ..., q} o`uaλ est une 1-forme locale surW. Notations. — ∂x

i sera not´ei, ∂y

λ sera not´eλ et

xi

sera not´ei. S’il n’y a pas de confusion possible, on ´ecrirai `a la place de i. Notonsile relev´e horizontal deirelativement `aN dans l’ouvertπ−1(T).

Plus g´en´eralement, notonshle relev´e horizontal d’un champ de vecteur htangent `a W.

Lemme 2.1. — La famille

i, ∂λ

1in−q,1λqest une base de sections locales de T U, et on a :

i =i q λ=1

yλ πaλ(∂i)

λ.

La base duale

dxi, ξλ

de

i, ∂λ

1in−q,1λq, v´erifie :

(dxi)=dxi, (1in−q) et ξλ=dyλ + yλ π (aλ), (1λq).

D´emonstration. — 1) Montrons d’abord la formule suivante :

i =iq λ=1

yλ aλ

i

λ (*).

Soit γi la courbe sur W passant par m d´efinie par : xi(t) = xi(m) + t, xj(t) = xj(m) pourj = i qui admet i comme champ de vecteurs

(15)

tangents. Soitγi le relev´e horizontal deγi relativement `aN. Dans les co- ordonn´ees ci-dessus, on a :γi= (x(t), y(t)), avecx(t) =

x1(t), ...,xnq(t) et xi(t) =xi(m) +t, xj(t) =xj(m) pourj=i.

Ecrivant quei est tangent `aγi, on obtient :

i=nq j=1

dxj(t)

dt j + q λ=1

dyλ

dt λ, soit i=i+q

λ=1 dyλ

dt λ.

Ecrivant que γi est une courbe horizontale, la section si γ(t) q =

λ=1yλ(t)σλ

γ(t)

deNW a une d´eriv´ee covariante nulle, soit : q

λ=1

dyλ

dt

+yλaλ

i

σλ= 0,c’est-`a-dire : dydtλ+yλaλ

i

= 0, ∀λ∈ {1,2, ..., q}. ce qui ach`eve la preuve de la formule.

On dispose maintenant de deux trivialisations locales deT U : – la premi`ere estB1=

(∂i)i=1···n−q, (∂λ)λ=1···q

de trivialisation duale B1=

(dxi)i=1···nq, (dyλ)λ=1···q

. Le champ de vecteurv s’´ecrit :

v=

n−q

i=1

Aii+ q λ=1

Bλλ

– la deuxi`eme estB2=

(i)i=1···n−q, (∂λ)λ=1···q

de trivialisation duale B2=

(dxi)i=1···nq,λ)λ=1···q

.Le champ de vecteurv s’´ecrit :

v=

nq i=1

Aii+ q λ=1

Bλλ

2) Il reste `a d´emontrer la deuxi`eme partie du lemme.

D’une part, il est facile de v´erifier que dxi et dxi v´erifient les mˆemes propri´et´es par rapportB2

Donc : dxi =dxi ∀i∈ {1,2, ..., n−q}

D’autre part pour toute formeξλ, on peut ´ecrire : ξλ=q

µ=1Aµγdyµ+ n−q

j=1 Bγjdxj.

(16)

Or, ξλ doit v´erifier les conditions suivantes : ξλ

λ

= 1, ξλ

µ

= 0 (pour λ=µ) et ξλ

i

= 0 (pour touti).

On en d´eduit :Aµλ= 0 (pour µ=λ), Aλλ= 1, , Bλi =yλ πaλ

i

.

Donc,ξλ=dyλ + n−q

j=1 yλπaλj

dxj.Maisn−q

j=1πaλj

dxj = πaλ.

Finalement ξλ = dyλ + yλπaλ. Lemme 2.2. — Les formes diff´erentielles ξyλ

λ, (λ= 1· · ·q)ne d´ependent pas de la trivialisation choisie.

D´emonstration. — Soient (σ1,· · ·σq) et (σ1,· · ·σq) deux trivialisations holomorphes deNW au dessus d’un ouvert deW, adapt´ees `a la d´ecomposition deNW. Il existe des 1-forme localesaλ (resp.aλ) surW telle que :

Nσλ=aλ σλ, (resp.Nσλ=aλ σλ).

Il existe alors, pour tout λ, une fonction fλ, holomorphe, partout non nulle sur l’intersection des deux ouverts, telle que : σλ=fλ σλ.

On en d´eduit : yλ =fλ yλ et aλ = aλ+ dffλ

λ. Or, ξλ =dyλ+ yλπ aλ et ξλ =dyλ+yλπ aλ.

On v´erifie alors : ξyλ

λ =yξλ λ.

Le lemme 2.2 implique que les formes diff´erentielles localesξyλ

λ se recollent en une 1-forme diff´erentielle globale sur tout l’ouvertU\W, que l’on notera encore ξyλ

λ.

2.2. Lemme fondamental

Rappelons queθNv admetqvaleurs propres distinctes (dont une ´eventuel- lement nulle).

T U=π−1(T W) q λ=1

π−1(Nλ)

o`uNλest le sous fibr´e deNW dont la fibre au dessus d’un ´el´ementxdeW est le sous espace vectoriel de la fibre deNW au dessus de x correspondant

(17)

`

a l’espace propre associ´ee `a la valeur propre αλ. Le champ de vecteurs v peut donc s’´ecrire sous la forme suivante :

v=vH+ q λ=1

vλ o`u vH ∈ H=π1(T W) et vλ∈ V =π1(Nλ).

Posons :UH=

m∈U\W; vH(m)= 0

etUλ=

m∈U\W; vλ(m)= 0 . Ainsi :U\W =UH

λ∈ΛUλ.

On va maintenant chercher `a calculer le r´esidu R´es

cI, θv, W

=

T cI(∇0,∇)

en construisant des connexions adapt´ees en un certain sens au recouvrement ci-dessus, et en utilisant l’int´egration sur le complexe de ˘Cech-de Rham correspondant.

2.2.1. Connexionsµ-adapt´ees

D´efinition 2.3. — Soitµ∈ {1,· · ·, q}

On dira qu’une connexion∇ surE estµ-adapt´ee si :

• ∇ est de type(1,0)

• ∇X

σ

= 0 pour toutX dans π−1Nµet pour toute sectionπ-invarianteσ.

(c’est-`a-dire telle que σ=π−1(σ)o`u σest une section de E|W).

Proposition 2.4. — De telles connexions existent toujours.

Th´eor`eme 2.5. — Si 0,· · ·,∇k sont k + 1 connexions µ-adapt´ees (k0),cI(∇0,· · · ∇k) = 0 pour|I|=n.

D´emonstration. — On a : TCU =T U⊕T U , o`u T(1,0)U =T U et T(0,1)U =T U .

Mais, T U =H ⊕ V o`u H π1(T W) etV q

λ=1π1(Nλ).

Soit B=

h1,· · ·, hn−q, ∂1,· · ·∂µ,· · ·∂λ,· · ·∂q, Z1,· · ·Zn

une trivia- lisation locale de TCU adapt´ee `a la d´ecomposition pr´ec´edente. La triviali- sation duale sera not´ee

B =

ε1,· · ·, εnq, ξ1,· · ·ξµ,· · ·ξλ,· · ·, ζ1,· · ·ζn

o`u (εi) est le dual de (hi), (ξλ) celui de (∂λ) et (ζk) celui de (Zk).

Si k= 0 :Soit0 une connexionµ-adapt´ee ; on note Ksa courbure.

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