C AHIERS DE
TOPOLOGIE ET GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE CATÉGORIQUES
R ENÉ G UITART Tenseurs et machines
Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, tome 21, n
o1 (1980), p. 5-62
<http://www.numdam.org/item?id=CTGDC_1980__21_1_5_0>
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TENSEURS ET MACHINES
parRené GUIT ART
CAHIERS DE TOPOLOGIE ET GEOMETRIE DIFFERENTIELLE
Vol XXI-1
(1980)
&n hommage reconnaissant
etrespectueux
àCharles Ehresmann
INTRODUCTION.
Le but de ce travail est de munir certaines
catégories d’algèbres KP
au-dessus d’unecatégorie
monoi’dale(K , ® , ... )
d’une structure mo-noidale,
i.e. d’un bonproduit
tensoriel ®. Uneapplication
au non-déter-minisme est donnée.
a)
Tout d’abord au n° 1 duChapitre
1 on montre que leslois distri- butives D: @ =>
P d’un tenseur @: K X K -> K sur une monadeP :
K => Ksont aussi bien des extensions ® de
® à Kl P (catégorie
de Kleisli deP )
que desrelèvements P de
P àKlo ( catégorie
des«algèbres
» de0
).
Avec troiséquations
deplus (5 , 6 , 7,
n°11 )
on aboutit exactementaux
monades monoidales ,
i. e. aux monades dans la2-catégorie
Mon descatégories
monoidales(voir [l0]
et[20] ).
b)
On prouve ensuite au n°1.2
le :THEOREME A. 10
Pour
toute monademonoidale (P, D)
et tout9-monoi*de
M on a une loidistributive (au
sensd’Applegate - Beck ) (-)@M
=>P .
20 P serelève
aux9-monoides,
et si deplus
K est à sommesdé- nombrables,
on a uneloi distributive (conjecturée
parKock dans [20]) (-)*=> P,
avec(- * la
monade dontles algèbres
sontles 0-monoides.
Arbib -Manes [1]
et E.Burroni [8]
ont montré la nécessité dans l’étude du non-déterm inisme d’avoir une structure de monade P sur le pro-cessus P «donnant du
flou »,
et une loi distributive(-)*=> P.
En vuede fonder la théorie
catégorique
des automates non-déterministes ils ontdonné dans des cas
particuliers
les lois distributives du Théorème A. On les obtient ici engénéral
et surtout on voitqu’elles
découlent de la don-née
plus
fondamentaleD: @ => P .
c)
Commeexemples
de monadesmonoïdales,
on cite en1.3
les mona-des (-) @M
avec M un0-monoide commutatif,
et lesmonades fortes
commutatives sur les
catégories (K , ® , ... )
mono’idalessymétriques
fer-mées
(suivant Kock [20]).
Enparticulier
on a sur Ens la monadePLI
des
parties
L-floues(avec PL (X)
=LX,
...),
où L est un monoïde abé- liencomplet.
d)
En 1.4 onrappelle
les constructions connues desproduits
tenso-riels utiles à
l’intelligence
de lasuite,
notamment en termes debimorphis-
mes
(Banachewski-Nelson [2],
Foltz[12], Kelly ) ( voir
n°1.5.2,3),
entermes de costructures
doubles (Foltz - Lair [ 13, 21] ) ( voir
n°1.5.4).
Onrappelle
aussi les résultats dePorst-Wischnewsky [23] ,
de A . et C.Fh-resmann [3] ,
deDay [9], Grève [14],
Linton(cité
dans Manes[22] ).
e)
En1.5
on montre(Proposition 16)
comment la formule duproduit
tensoriel
d’espaces
vectoriels s’étend auproduit
tensorield’algèbres
d’une monade arbitraire. C’est le
point
dedépart
duTHEOREME B.
Soit (P, D)
une monademonoidale
sur unecatégorie
mo-noidale
(K, 18, ... ).
10 Si
K 1’ ( catégorie
desalgèbres de P )
est à conoyaux( par
exem-ple
si K est à conoyaux etK P ->
K àquasi-quotients ),
alors il existe@
surKP classifiant
lesD-bimorphismes,
donné par un conoyausimple
dans K P :
On a
alors (K@)P = (Kp) @.
20 Si de
plus (P , D)
estcoh érente ( i.
e. sid
X EKo , (-) ® L
Xpré-
serve
les
conoyaux de(La ®L B, sA ®L B)
et(1(A,a)®LB, 1(A,a)@sB)
pour tout
(A, a ), (B, B)
de(KP)0,
et si LX®(-) préserve les
co-noyaux
analogues)
alors(KP @, ... )
estmonoidale,
et même lefonc..
teur
UP: (Kp, @) -> (K, 0)
est unefactorisation monoidalé finale
de(PD).
30 En
particulier
si(K , ®, ... )
estmonoidale symétrique fermée
ànoyaux, si (P, D)
est unemonade monoïdale symétrique (ce qui..
suivantKock [20] équivaut
àdire
que(P, D)
est unemonade forte commutative)
et si
KP est à conoyaux, alors @ étant adjoint à Hom, (P, D) est co- hérente,
si bienque, KP
étantfermée
suivantKock [20 ],
on a:( K P , ,0, ... )
estmonoidale symétrique fennée.
On améliore ainsi des résultats de Kock
[20],
Porst - W’ischnew-sky [23], Day [9],
A. et C. Ehresmann[3],
Foltz-Lair[13, 211,
et deKeigher [18].
Ce dernier enparticulier
obtenait 3 mais sousl’hypothèse supplémentaire
que P soit«adjointe »,
i.e. de la forme(- )@M
avec Mun monorde abélien.
En Février
1979 j’ai exposé
ce Théorème B àKock;
il m’aappris
que
Day
lui avaitindiqué
dans une lettre un résultat assez semblable à3,
résultat queDay
ne semble pas avoirpublié.
f)
Si(K 0 ...)
est unecatégorie
monoi’dale et P : K -> K un fonc- teur, une machine(resp.
une machineP-floue) d’entrée X
et sortieY,
où X
et Y sont desobjets de K ,
est uncouple
demorphismes
de K :Comme l’ont montré de nombreux auteurs
(voir
dansEhrig
& al[11]
etMânes
[22]
demultiples références)
un outilalgébrique indispensable
àla simulation en Sciences
expérimentales
est la notion demachine
non-déterministe,
ou machineP-floue (e.g.
machinepartielle, relationnelle,.
floue, stochastique, etc... )
avec entrée et sortie desensembles,
des mono-i’des,
des monoïdes flous.Au n° 2.1 on
indique
comment lesconcepts
lesplus généraux
demachines
non-déterministes( avec, même,
entrées et sorties descatégo-
ries
P -floues
et desbicatégories P-graduées )
sont enréalité juste des
enrichissements (au
sens deEilenberg-Kelly [10])
dans(KP, @) de
la notion
ordinaire (déterministe) de machine.
g)
Au n° 2.2 on montre que la mise en série des machinesP-floues
dans(K, X)
donne unebicatégorie
demachines,
comme dans le cas dé-terministe, plus précisément
parceque, (P, D)
étantm ono 1°da le , ( Kl P , X )
est
monoi’dale,
de sorte que lesP-relations
ternaires forment une bicaté-gorie (KlP , x )-graduée .
h)
Dans le n°2.3
on résume des résultats deFhrig
& al[11]
sur l’é- tude du comportement des machines non-déterministes(voir
aussi le der- nierchapitre
de Manes[22] )
et sur la minimisation de ces machines.Ensuite on montre que, pour
les machines Po-floues dans
untopos de Grothendieck, la
minimisation estpossible ( Proposition 40).
i) De
notrepoint
de vue, l’idée descatégories pseudo-fermées
de[11]
consistait à se
placer
dans(KlP, x ) ,
cequi -
littéralement - était in-complet ( e . g.
sans calculd’images,
delim ite s ).
L’observation fonda- mentale que nous voulons faire est la suivante : Tousles exemples de P-flous envisagés
sont décrits pardes monades monoidales cohérentes,
de sorte
qu’en appliquant
le Théorème B ondispose
de lacatégorie
mo-noidale
(KP , ê ) .
Enconséquence,
on peutespérer
obtenir les divers thé- orèmes d’observabilité et minimisations des machinesP-floues de [11]
pars imple
lecture dans( KP , ® , ... )
des théorèmes déterm inistes de[ 11 ]
valables dans
(K, ® , ... ) ( les
machinesP-floues
dans(K , ® )
étantdes machines déterministes
particulières
dans(KP , ® ) ).
Nous montronsque ceci est
possible (Propositions 42, 43 ), grâce
auTHEOREME C.
Soit (K, @)
monoidaleferrrcée symétrique
à sommes dé-nombrables,
àimages régulières,
à conoyaux et noyaux. Soit P une mo-nade
forte
commutativerégulière
sur Ktelle
queKP
soit à conoyaux.Alors (Kp , ®)
estmonoidale fermée symétrique
à sommesdénom- brables,
àimages régulières,
à conoyaux et noyaux. Par suite les résul-tats de
Ehrig & al [77] s’appliquent dans (KP , ®).
En conclusion notre
position
est la suivante : s’il ne fait pas de doute que le concept deP-flou
soit utile pour permettre auxexpérimenta-
teurs une
analyse plus
naturelle etplus
fine des situations àsimuler,
ilapparait
que lapartie mathématique
est en fait trèssimple puisque,
dèsque l’on se
place
dans le cadre«complet »
naturel(KP , ® ) ,
ceci se ré-duit à un calcul déterministe
classique.
Les autres
problèmes qui
ne se laissent pas réduire par le Théo- rèmeC,
et sont donceffectivement non-déterministes,
constituent lapartie
fine de la théorie desP-machines, qui
se trouve ainsi mieux cer-née.
j)
Pour terminer nous voudrionsindiquer
que Mon est de la formeD-Cat ( catégorie
desD-pseudo-algèbres )
pour un clubconvenable D
surCat ,
que la donnée d’une monade monoidale( P , D )
revient à la donnée d’un 2-foncteurP : A -> Mon ,
et que le 2 du Théorème B( = Proposition
28 du
Paragraphe 1.6)
montre que, suivant D.Bourn [7], (KP , ®) est
un
objet d’Eilenberg-Moore
de( P,D ) ( =
2-catalimite de( P,D ) ).
Onrésoud donc par le Théorème B un cas
spécial
duproblème général
sui-vant :
Pour
unclub D,
détermin er les2-foncteurs
F : A -D-Cat ayant
une2-lim prés erv ée
parD-Cat -> Cat .
-
Ce type de
problème
relèvedue [191.
Sa résolutiongénérale
se-rait imitation du cas
spécial
vuici,
en traduisant toutprécisément
entermes de lax-limites et de
2-esquisses.
Eneffet,
A. Ehresmann nousa fait remarquer à
juste
titre que lesPropositions 1, 2,3,5, 8
se prouventplus «conceptuellement»
en termes delax-limites,
de commutation delax-limites, puis que :
Kl P
=colax-colim P, KP
=lax-lim P , K®
=lax-lim 0
Néanmoins comme le calcul des
0
peut intéresser des lecteurs non aufait des
techniques
des laxlimites,
nous en restons ici aux preuves «à la main ».N .B . Les
principaux
résultats ont été annoncés dans trois conférencesen
1979:
- à Paris
7,
enMars,
au Séminaire deCatégories
Guitart - Lair-Coppey- Foltz
=Exposé n° 15,
- à
Oberwolfach,
enJuillet,
aumeeting «Kategorien»,
- à
Arnsberg,
enOctobre,
au NordwestdeutschesKategorienseminar.
SOMMAIRE.
Introduction Sommaire
1.
Tenseurs :1.1. Lois distributives
D : ® =>
P et monades monoi’dales.1.2.
Lois distributives usuelles associées.1.3.
Cas d’une base mono’idale ferméesymétrique,
et autresexemples.
1.4. Rappels
de constructions àesproduits
tensoriels.1.5.
Bimorphismes
et formule duproduit
tensoriel ® .1.6.
Structure monoidale de(KP , ®)
pour D: ® => P monade mono-i’dale cohérente.
2. Machines :
2.1. P-machines
etbicatégories P-graduées.
2.2.
P -machines
en série et relations ternaires.2.3.
P-machines
enparallèle
et comportement.Références.
1. TENSEURS.
1.1. Lois distributives
D: ® => P etmonades monoidales.
Les lois distributives
d’ Applegate - B eck (cf. [4])
sont utiliséesdans
[1,8]
pour l’étude des automates. Dans lemême
but nous intro- duisons ici un type différent de loi distributive(déjà
noté en[16] ).
DEFINITION 1. Soit
(K , ® )
unecatégorie K
munie d’un bifoncteur0 : K XK - K et soit P =
(P,
a,S)
une monade surK.
Onappelle
loidistributive
de 0 sur P ladonnée,
pour toutX,
Y eK0 ( = classe
desobjets de K )
d’unmorphisme
tel que
1. Pour tout
f :
X -Y, f’: X’ -> Y’
deK,
2. Pour tout
X, X’ E Ko ,
3.
Pour toutX , X’ f Ko ,
P ROPOSITION 1.
L a donnée d’une loi distributive
D: @ => Péquivaut
àla
donnée d’un foncteur 0:
Kl P XKI
P ,Kl
Ptel
quePREUVE.
Kl P
étant donc lacatégorie
de Kleisli de la monade P etL P
le foncteurqui
àf :
X - Y associeaY . f : X -> Y
dansKl P (en
notant
r : X Y
lemorphisme
deKl P
défini par r:X -
PY E K ),
lavérification des axiomes est omise et repose sur l’écriture de tout mor-
phisme r: X -> Y
deKl P
sous la formeoù « o »
désigne
la loi decomposition
dans lacatégorie Kl
P .- Si D est
donné,
on obtient0
par :- Si 0 est
donné,
D se définit parSoit @
lacatégorie
des«algèbres
de0 ,
dont lesobjets
sontles
(A, B, C; h)
avech: A ®B -> C ,
et où unmorphisme
de(A, B, C; h) vers ( A’, B’, C’; h’)
est untriplet ( a, b, c )
avecdans K
tels queh’. (a® b
= c ,h .
On noteU®: K® -> K3
le foncteurqui
oublieh .
PROPOSITION 2. La donnée
d’une loi distributive
D: ® => Péquivaut
à la
donnée d’une monade p
=(P, Ci, S)
surK® telle
quec’est-à-dire telle
que:Si D est
donné,
on obtient P parLes éléments de
(K@)P
ouP-algèbres
s’identifient aux qua-druplets ((A, a), (B, b), (C, c); h) ,
où(A, a), (B, b)
et(C, c)
sontdes
P-algèbres
et où h :A @ B ->
C est unmorphisme
de K tel quePROPOSITION 3.
Si Kp
est à conoyaux,alors
on a unbifoncteur @
surK P tel que (K@ )P = ( K P ) @
PREUVE. Voir
paragraphe 1.5.7, après
laProposition 16.
Fn vue de
décomposer
la loi distributiveD : @ =>
P on poseOn a alors les formules
l’, 2’, 3’
suivantes( et
des formules duales1", 2" , 3"
pour1 ) :
l’. P our tout
2’. Pour tout
3’.
P our toutFn
effet,
l’ et 2’ résultent immédiatement de 1 et2,
et pour3’
on a:Une famille
rX,X’
vérifiantl’,
2’ et3’
est diteloi distributive droite de 0
sur P . Une famillelX ,X’
vérifiant1",
2" et3"
est diteloi
distri butive gauche de 0
sur P .r
et 1
étant définis àpartir
de D commeci-dessus,
on vérifie :Si r et 1 sont deux lois distributives droite et
gauche
arbitraires de 0sur
P ,
on dit que r et 1 sont commutantes si on a la formule 4.PROPOSITION 4. Etant donné une monade P sur une
catégorie
K et unfoncteur
0: K X K -K,
il y aéquivalence
entre la donnéed’une
loi dis-tributive D: 0 => P et la
donnée d’un couple (r, 1 )
constitué d’une loidistributive
droite r etd’une loi
distributivegauche
l avec r et 1 com-mutantes.
P R EUV E. On observe si l’on part de D que dans la formule 4 les deux membres valent
DX,X’ ;
doncréciproquement,
partant de ret 1
commu-tantes, on définit D
grâce
à4,
et on montre queEnsuite,
vu cequi
a été montréci-dessus,
il reste surtout à vérifier les formules1,
2 et 3. Pour 1 c’estévident,
et pour 2 on a:Et pour trouver
3,
il faut calculerDA,B . ( SA ® SB) ,
cequi
vaut suc-cessivement :
Si de
plus 0
estunitaire,
associative ousymétrique,
les isomor-phismes
naturelsd’unitarité,
d’associativité et desymétrie
seront notésPROPOSITION 5.
Supposons donn é pour
toutX, X’, X"f K0
unmorphisme
tel que
. Pour tout
Pour tout ,
Alors
dansKI P
on a, pour toutEn
particulier,
si(K, ®, a )
est associative et si Dvérifie 1, 2,
3 etA
2,
alors(Kl P , o , Lp (a ))
est associative.PROPOSITION 6. Pour que 0 soit unitaire
( resp. associative,
resp.symétrique)
avec commeisomorphismes naturels LPk, Lpp (resp.
L
Pa ,
resp.Lp K), if faut
etil suffit
quel’on ait,
enplus
de1, 2,
3(ou 1’, 2, 3’, 1 ", 2’, 3", 4),
5 et 6(resp. 7,
resp.8),
avec:5. Pour tout A E
Ko , rA I . p PA = P (PA).
6. Pour tout A E
K0, ll A ’ kP A =
P(kA).
7.
Pour
toutA,
B eKo ,
S.
Pour
toutCOROLL AIRE 7. Si
(K, ® ,p, h, a , k)
= K est unecatégorie monoïdale symétrique
et si P est une monade surK,
il existe une structure mono-i’dale symétrique 0
surKl P prolongeant celle
de K ssi il existeune
famille
rA,B: PA® B -> P(A®B)
de morphismes
de Kindexée
parKo X Ko , vérifiant
lesformules 1’, 2’il 3’ , 4 (avec
1défini
par8),
5 et 7( avec
Ddéfini
comme lavaleur
com-mune des
deux membres
de4).
Suivant
Filenberg-Kelly [10]
page475,
Théorème 1.3 ondésigne
par Mon la
2-catégorie
descatégories
monoïdales.DEFINITION 2. Soit
(K, ® ,p , k , a ) =
K unecatégorie
monoïdale. Onappelle
monademonoidale
sur K la donnée d’une monade dans Mon surl’objet
K . On définit demême
lesmonades monordales symétriques.
PROPOSITION 8. La donnée
d’une monade monoidale
sur Kéquivaut
àla donnée d’un couple ( P D), où
P est une monade sur K et D : 0 => Pune
loi distributive
de 0 sur P( conditions 1, 2, 3) vérifiant les
con-ditions 5, 6,
7 de laProposition
6.Si
deplus
K estsymétrique, ( P , D )
est
symétrique
ssi la condition 8 de laProposition
6 estvérifiée.
Sui-on a
est un
foncteur
monoidal au sensd’Eilenberg-Kelly [
1,2.
Loisdistributives usuelles associées.
Une loi distributive D: ® => P permet donc d’étendre
canonique-
m ent tout
h : A ® B -> C
enAinsi,
pour P= P
dansEns ,
toute loi de monoidek:
A x A -> A « s’é- tend auxparties »
en une loi de monoidek : P A x P A -> P A ,
déterminantun
9-monoi°de,
casspécial
deJ-catégorie ( cf. paragraphe 2.1).
Nousallons voir ici que cela permet de retrouver les
exemples
de lois distri- butives au sensd’Appelgate -Beck
utiles en théorie des automates, i.e.les
exemples
citésen [8] .
On
rappelle qu’une
loi distributiveentre deux monades T et P sur K consiste en une transformation na-
turelle
d : TP -
P T telle que:On sait
(voir [4] )
que ceci revient à la donnée d’unrelèvement P
deP
sur KT ,
ou encore(voir [8] )
à la donnée d’unprolongement
T de Tà
KL
P .(On
comparera ici auxPropositions
1 et2. )
H YPOTHESES. Soit
(K, @ a, p, k ) = K
unecatégorie monoïdale,
etD : ® =>
P une loi distributive de 0 sur une monade P =(P ,
a,S) ( don-
née sur
K )
faisant de( P ,D )
une monade monoïdale. On suppose aussique K
est à sommes dénombrables etque (D
commute avec ces sommes( ce qui
est bien sûr le cas si(K, 0)
estfermée).
Sous ces
hypothèses,
on note I l’unité de0 ,
pour toutobjet
A de K on pose
avec
1 1 : An- A* 1’«injection
»canonique.
On pose, enparticulier,
Avec
on définit par récurrence
ypA+1,q
comme étant lecomposé
et on définit
pour tout
puis par:
et par
récurrence,
Il est bien connu que
« -)*, u, m )
est une monade dont lesalgèbres
sont
justement
les®-monoïdes, A *
étant le 0-monoîde libreengendré
par A .
On pose alors:et par récurrence
Enfin on introduit
dA : (P A)*-> P(A*)
par:PROPOSITION 9. Sous les
hypothèses ci-dessus,
on a uneloi ’distribu-
tive :d: ((-)*, u, m) =>
P .P R EU V E. On vérifie d’abord avec
1,
2 et 3 que, pour T =(-)n et d
= aon a
D1
etD2 (par récurrence),
etpuis
à nouveau par récurrence - en calculant lescomposés
avec les on vérifieD1 et D2
pourL’axiome
D3
n’est autre que la définition ded. it A .
Pour vérifier l’a- xiomeD4
on compose les deux membres aveci’ +1
et descendant par récurrence on réduitD4
à la condition :composant ensuite les deux membres avec les
quantités ( qui
sont col-lectivement
épimorphes) i pP A ®iqP A , on
doit vérifier :On prouve ceci par récurrence sur p
( pour q
fixéarbitrairement):
pour p =D,
c’est la condition 6 surD ,
et ensuite la récurrence marchegrâce
à la naturalité des a-...,o , à la naturalité de D et à la condition 7 sur
D
( =
A2 dansProposition 5 ).
On peut remarquer que,
puisqu’une
loi distributived:
T » P estaussi définie par un relèvement P de P aux
T-algèbres,
avecpuisque
et
puisqu’ici
les(-)*-algèbres
sont les0-monoïdes (un
®-monoïde(M,e,k)
est de la formepour une
unique ( - )*-algèbre 8 ),
on a nécessairement le COROLLAIRE 10. Lafonction
est un
relèvement
de P aux@-monoïdes.
REMARQUE. Ce Corollaire 10
pourrait
s’obtenir directement sans suppo-ser l’existence de sommes dénombrables dans K et en
particulier
sanssupposer que U : ®-Monoïdes -> K admet un
adjoint.
De
même
une démonstration directe que nous ne détaillerons pas donne :PROPOSITION 11. Avec
les hypothèses
dela Proposition 9,
soit M =( M , e , k )
un0-monoide
dans K et(-)0 M
la monade sur Kasso ci ée.
Alors
rM: (-)®M
=> P est uneloi distributive,
de sorte queest un
relèvement
de P auxM-objets.
1.3. Cas d’une base monoidale fermée symétrique,
et autresexemples.
Rappelons,
cequi
nous seraindispensable
par lasuite,
que sui-vant A. Kock
(cf. [20] )
siK==(K,0,H,...)
est monoïdale ferméesymétrique,
unemonade forte
sur K est uncouple ((P,
a,S), st)
d’unemonade
( P ,
a,S)
= P et de ladonnée,
pour toutA , B
fKo ,
d’un mor-phisme
faisant de
P
unK-foncteur,
a et S K-naturelles(voir [20],
pages466, 444-445 ).
Enfait,
comme observédans [20,4],
page406, st
est alorsnaturelle, d’après
laProposition 111-7-6,
page546
de[10].
On définitt"A,B : A ® P B -> P ( A ® B )
commetransposée,
dansl’adjonction
de 0et H
(d’unité
ev etcounité il )
deet on pose
On définit alors :
et on dit - avec Kock - que
(P , st )
est commutative siDt’,t" = Dt",t’ .
D = D t’ t" t" t’...
En prenant D =
D ’ - D ’ il vient,
avec les notations duParagraphe 1.1, t" - l, t’ = r ,
La commutativité de( P , st ) équivaut
à ce que S soit
D ’ -monoidale,
ou encore à ce que S soitD ’ -mo-
n oidale. Alors
( K ock [20] )
on observeque s t
fait de P un K-foncteuréquivaut sur t"
= 1 aux conditions :1",
6 et 7"(induite
de 7pour 1 ).
Ceci lui perm et d’établir:
THEOREME
(Kock [20]).
Soit P =(P,
a,S)
unemonade
surK,
caté-gorie sous-jacente
à unecatégorie monoidale fermée symétrique. Alors
il y a une
bijection
entreles familles
stfaisant de (P, st)
une monadeforte commutative,
etles familles
Dfaisant
de( P, D)
unemonade
mo-noidale symétrique.
Ceci va nous fournir la
plupart
desexemples
de monades mo-noidales.
EXEMPLE 1. Si K = Ens et 0
= X ,
toute monade sur Ens étantforte,
pour toute monade
P = ( P , a , S )
on peut introduireet on peut introduire de
même 1A B -
On obtiendra alors une structureD ssi r
et 1
sont commutantes, i. e. la monade commutative au sens ci- avant, cequi signifie
que touteopération
de la théorie P «commute»avec toute
opération
de la théorie P .Exemple 1,a.
Si P A =R(A)
est la monade donnant lesR-espaces vectoriels,
on a une loi distributiveoù l’écriture
àl g signifie
«somme formelle finie sur l’indice i ». Alors( P , D )
est mono’idaleprécisément
parce que R est commutatif.Exemple 1, b.
SoitL = (L, , @)
un monoïde abéliencomplet, par exemple
(voir
notre article «Calcul des relations inverses » dansCahiers Topo.
et t Géorra.
Diff. XVIII - 1 (1977),
pages 20-21 etpuis
page30).
PrenonsP =
Pj - (PL, Y , Sup)
avecAinsi
P 2 = P ,
monade desparties
surEns .
On a :qui
fait de( P , D )
une monade monoîdale. NotreProposition
8 permet d’étendre x en x , structure m onoïdale surKl PL = L-rel.
EXEMPLE 2. En fait pour
P2 = P
dansl’Exemple 1 .b, D
peuts’obtenir
comme
adjoint
à droite dumorphisme canonique :
Ceci se
généralise
parexemple
à un topos élémentaire de Lawvere-T ierney.
On obtientDX,Y : Q X x Q Y -> !1 X x Y par la formule
ainsi la monade
Po
«dessous-objets »
devient monoïdale.E X EMP L E 3. Soit
K = Top
et 0 défini en prenant pourX 6 Y
l’ensem-ble X
X Y avec latopologie
finale pour les fonctions(notations
del’Exemple 1 ).
Alors K est monoïdale fermée(convergence simple).
On a le relèvement suivant deP2 (Exemple l.b)
àTop :
Pourtout
X ,
soitP X
l’ensemble desparties
deX ,
avec latopologie
en-gendrée
par lesavec
O
ouvertde X .
Nous obtenonsDX Y : P X ® P Y -> P ( X ® Y)
com-me relèvement de
en montrant sa continuité. Pour
cela, puisque
P est une monade surTop ,
ilsuffit,
avec laProposition 4,
de montrer queest
continu;
ceci vient deEXEMPLE 4. Soit
et K =
Ensil
lacatégorie
desgraphes
orientés. Pourfinit
Ainsi *
est une structure monoidale sur K( sous-structure
monoïdale dex
).
Alors si Ch est la monade des chemins sur K( Ch X =catégorie
libre des chemins
de X ),
on a unfaisant de
( Ch , D )
une monade m onoidale.(Par
contre, comme dansl’Exemple 2,
on n’a pas de D:ChX
XCh Y - Ch(X x Y) . )
On aPour donner des
exemples
ne relevant pas du théorème ci-avant il suffit de seplacer
dans le cas où(K, ® )
n’est pas fermée(ou
passymétrique ).
EXEMPLE 5. On peut dans les résultats de
[20, 3] supprimer l’hypo-
thèse «cartésienne fermée» et énoncer: Si
(K, x, ... )
est cartésienneet si
est inversible - où P est une monade - alors un
unique
D fait de P unemonade
m onoïdale,
à savoirX-1.
EXEMPLE 6. Si
(K, @, p, k, a, k) =K
est monoïdalesymétrique
et siM =
(M , e , k)
est un®-monoïde,
pour toutX ,
Y fKo
on introduitA lors D est une loi distributive de 0 sur
( )0M (la
monade sur K as- sociéeà M )
ssi M estcommutatif.
EXEMPLE 7. Soit
(Ii, +,
o,... )
unecatégorie
àobjet
initial o et som-mes finies +. Toute
monade
P =(P,
a,S)
sur K estmonoidale
vis àvis de
+,
avecD:()+( )=>
Pdonnée par
Pour se lit :
pour A : X -
L ,
B :Y, L .
Notons aussil’exemple de ( ) +( ) => ( ) + 1 (à
ne pas confondre avec( ) X ( ) => ( ) + 1 ,
sous-loide ( ) X ( ) => P ).
La
Proposition
9 et son Corollaire 10 sont encore vrais siA*
estremplacé
par A - ®An qui
est la «monade non unitaire » des monoi-n>1
des non unitaires ou
semi-groupes.
Ici on obtiendra :si ( )+
est la «mo-loi
distributive ( )+
=>P ,
pour toute monadeP ,
et donc unrelèvement de
P auxco-semigroupes de K .
Dualement pour toute co-monade Gsur K
cartésienne,
ona ( ) x ( ) => G ,
de sorte que G se relève auxsemigroupes
de K.1.4. Rappels de
constructionsde produits tensoriels.
a)
Avec les notations del’Exemple 1.a, Paragraphe 1.3,
si E etF sont des
R-espaces vectoriels, EOF, classifiant
desapplications
bilinéaires
sur E xF ,
est lequotient
deR(EXF)
par leséquivalences :
Fn dimension finie on a
et dans tous les cas on a
l’adjonction
b)
SuivantBanaschewski-Nelson [2], |-| :
A -> Ens est muni d’unhorrL-interne fonctionnel H : A x A* ->
A si|H(, ) =A(,)
et s i( voir
aussi
Pumplün [24] )
alors
B ® B’
se calcule par( 2 )
pourvuque ( )* = H(-, R)
et que lemorphisme eX R:
X -H(H(X, RJ, R )
soit unisomorphisme
pour toutX .
Un tel 1 R estappelé dualiseur.
c) Si H
estfonctionnel, alors [2]
il existe un 0(adjoint
àH )
ssiil existe des
bimorphismes
universels(voir d),
cequi
a lieusi A
ades
coproduits
et des factorisationsépi-monosource préservées
par1-1 .
d)
SuivantHoffmann, Tholen, Wischnewsky -
voir références dans|23| -
un foncteur V : 4 r estsemi-topologique
ou encore semi-final 1 ssi pour toutecatégorie G
et tout /t’: (5 +A,
le foncteur induit- foncteur constant sur
z )
admet unadjoint
àgauche. En
considérantet où (K, 0,1,...) = K
estmonoïdale,
et
(1) :
V Il’ 1 V n 0 Vn"
défini parP orst- Wischnewsky r 231
observent ( voir aussi Greve|14|
etplus
an-ciennement Foltz
|121|)
que, si V estsemi-topologique,
alors;1 admetdes
V-bimorphismes universels,
unV-bimorphisme
étant unLe
produit
tensoriel «semi-final»
obtenu est noté®sf.
c)
Pour que A soit monoi*dale fermée vis à vis de®s f
pour le fonc-tcur V : A >
Ens,
il suffitque V
soit «fonctionnelM-initial» -voir [23].
Fn
particulier EnsP
> Ens étant fonctionnel ssi P est commutative au sens deKock,
dans ce casEnsP
estmonoïdale ferrriée
avec0, f*
Cecise voit aussi en notant que
1,,n.,;p
esttoujours cocomplète (Corollaire 19)
donc @(voir plus loin, Proposition 16 ) existe;
comme( Proposi-
tion
14) ® - ®sf
dans ce cas, la preuve est achevée.f)
Si K est mono ïdale et( K , E, M ) régulière,
si 1’préserve
li etsi i K est à
petits coproduits,
on sait(Mânes [221 )
queK P
a des pe-tites
colimites,
et donc ® existe.g)
Suivant Foltz[12]
si A est àcoproduits
etV : À ->
lins à qua-si-quotients,
alors /1 admet desV -produits tensoriels @i E I Bi,
classifiantde(Bi)iE I vers B E A ,
i. e. oùavec la condition
qu’ il
existef : E -> V( B )
tel que pour tout 1et tout
i E l,
Si V est fidèle et 1
* ( 0 , 1},
on obtient lesV-bimorphismes
de d dansle cas K = Fns .
h) Day
dans[9]
montre que, si K est monoïdale fermée avec des2-fins,
alorsKZ
est monoïdalefermée,
le Hom se calculant parfins,
et le tenseur étant calculé
point
parpoint ( cf. j ).
i)
Dans[3] ( voir
aussi dansDay),
A. et C. Ehresmann montrentque, si V est mono7dale fermée
symétrique,
si V’ est unesous-catégo-
rie
pleine
de V telle que V( - , - ) :
V x Vop -> h serestreigne
à V’ etque
inc: v’ -> V
admette unadjoint
àgauche à ,
alors V’ est mono-ïdale fermée avec A ®’B
= à( A @ B).
Sio- = (Z, J, J)
est uneesquisse ( mixte ),
ilsappliquent
alors hpuis
l’existence du faisceau associé à F pour ohtenir une structure monoîdale fermée X surK a
de la formeFXG = à( F®C)
avec(F 0 G)(x) = F(x)®G( x) VXf2.
Ceci est vrai
si,
enplus
de l’existence deà,
on suppose que u est«cartésienne», i.e. j = 0 (
uprojective )
et, pour tout u EZo,
lefoncteur
(-) x YonZ (u )
commute avec les1-limites
inductives.j)
Foltz - Lair[13] puis
Lair[21]
observent que, pour uprojective ( K, 6t ) bifermée, si K 0’
a un tenseur X bifermé(
donccocontinu ),
est une réalisation -
appelée
costructuredouble - qui
vérifie deplus
desconditions
d’unitarité, d’associativité,
cohérences(voir [21]Théorème
1 )
induiteset ils montrent
qu’inversement
tout X s’obtient àpartir
d’ une telle co- structure double « cohérente » par un calculanalogue
à h etj,
pourvu queKo- >-> K"i.
admette unadjoint à :
PourF, G E Ka,
on pose :puis
1 .5.
Bimorphismes
etformule du produit tensoriel ®.
1 o
Commençons
en nousplaçant
dansl’hypothèse
de Kock d’ une monadeforte
commutative(
cf.Paragraphe 1.3 ,
avantExemple
1).Dans
ce cas, si K est à noyaux,
KP
estfermée [20] :
Pourcela, soit k A,B =
Alors
si
2° Si
(A, a)
est uneP-algèbre,
la donnéed’un cp : ( A , a) -> (N, n )
revient à celle d’un
f:
A ->H ( B , C )
tel queTensorisant
( ii ) par B ,
cecidevient,
avech = ev.(f@B) ;
et
comme ( voir [ 2 0] ) ev . (k ® B ) = P ( ev) . t’ ,
ilvient,
avec enplus
la condition sur
h : A ® B ->
Céquivalente
à( ii ) ( avec t’
= rDe même avec
( i )
en tensorisant avecP B ,
pour le second membre il vientPour le
premier membre,
il devient :Or la naturalité de st donne
( adjonction ) ;
comme, par dé finition deH ( PB, P ev )
on ail vient
Mais alors le
premier
membre de( i )
s’ é crit(
avec t" =l ) :
de sorte que
( i ) équivaut
àP ROPOSITION 1 2.
Si ( A, a), ( B, b)
et( C, c )
sont desP-algèbres
oùP est commutative
forte
sur( K, @, H, ... ),
alors on a unebijection
na-turelle cp |-> h :
Hom
( (A, a), H((B, b ), (C,
c))) = BIM( (A, a), (B, b ); (C, c )),
en
appelant bimorphisme
de((A , a), (B , b))
vers( C , c)
unh :
A ® B -> Cvê ri fiant BIM1
etBIM2
ci-dessus.PROPOSITION 13.
Pour
K monoidale etD :
0 => P loidistributive,
on aPREUVE. La
propriété
BIM( Paragraphe 1 .1 )
entraîneBIM1 et BIM2
parcomposition
avecP A ® aB
etaA @ P B .
Inversement si l’on aBIM1
etBIM2
on calculeNOT E.
Après
avoir étudié l’ article de Kock sur la fermeture deKP
nous avons établi lesPropositions
1 2 et1 3.
Enfait,
laProposition
12 et laProposition 13
dans le cassymé trique
doivent être attribuées à Kock[20]
et la définition de la « biliné arité »( bimorphisme ici )
adéjà
été- suivant
[2 0] -
formulé e par Linton.3° Partons de
BIM1 :
pour y : I -> B où 1 est l’unité de® ,
on dé- duit deBIM 1
queet en posant
pour tout y : I ->
B .
De même à
partir
deBIM2 ,
en prenant x : I -> A et en posantComme
ÛP : KP ->
K estfidèle, (BIM’1
etBIM’2 ) équivaut
à la définitiondes
UP-bimorphismes,
au sens deParagraphe
1.4 d(
etb,
etg) .
PROPOSITION 14. Les
bimorphismes ( Propositions 12, 13)
sont de sUP-bimorphismes. Si 0 -
X, I - 1 et 1générateur,
laréciproque
estvrai e.
En
général
si0r (
classifiant lesUp-bimorphismes ) et 0 (qui
classifie les
bimorphismes ) existent,
on déduit de laProposition
14 unmorphisme canonique
qui
est donc unisomorphisme dans,
parexemple,
le cas de K =Ens .
40 Si la
catégorie KP
admet une structurefermée H = [[ , ]] ,
telleque, pour tout