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avancée en pratiqueL’infirmier

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Academic year: 2021

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en pratique

L’infirmier

avancée

#exercice

#compétences

Diversifier l’exercice

et développer

les compétences

Renforcer l’analyse,

la méthodologie,

l’autonomie, la pratique,

les choix

Le conseil international des infirmiers (CII) indique que « l’infirmier-ère diplômé-e qui exerce en pratique avancée a acquis des connaissances théoriques, le savoir-faire aux prises de décisions complexes, de même que les compétences cliniques indispensables à la pratique avancée de sa profession.

Les caractéristiques de cette pratique avancée sont déterminées par le contexte dans lequel l’infirmier-ère sera autorisé-e à exercer ».

Concrètement, le décret précise que la pratique avancée recouvre :

► des activités d’orientation, d’éducation, de prévention ou de dépistage

► des actes d’évaluation et de conclusion clinique, des actes techniques et des actes de surveillance clinique et paraclinique ► des prescriptions de produits de santé non

soumis à prescription médicale, des prescriptions d’examens complémentaires, des renouvellements ou adaptations de prescriptions médicales.

De quoi parle-t-on ?

La loi de modernisation de notre système de santé pose le cadre juridique de ce que l’on peut appeler « la pratique avancée » pour les auxiliaires médicaux. Cet exercice en santé existe déjà dans de nombreux pays : en France, le choix a été fait de le déployer au sein d’une équipe, en commençant par la profession d’infirmier.

La pratique avancée vise un double objectif : améliorer l’accès aux soins ainsi que la qualité des parcours des patients en réduisant la charge de travail des médecins sur des pathologies ciblées.

En outre, la pratique avancée favorise la diversification de l’exercice des professionnels paramédicaux et débouche sur le développement des compétences vers un haut niveau de maîtrise. Le travail de l’infirmier en pratique avancée (IPA) sera donc pleinement reconnu.

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MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

DIRECTION

GÉNÉRALE

DE L’OFFRE

DE SOINS

L’IPA exercera dans une forme innovante de travail interprofessionnel. En acquérant des compétences relevant du champ médical, il suivra des patients qui lui auront été confiés par un médecin, avec son accord et celui de ces patients. Il verra régulièrement ceux-ci pour le suivi de leurs pathologies, en fonction des conditions prévues par l’équipe.

L’IPA discutera du cas des patients lors des temps d’échange, de coordination et de concertation réguliers organisés avec l’équipe. Il reviendra vers le médecin lorsque les limites de son champ de compétences seront atteintes ou lorsqu’il repèrera une dégradation de l’état de santé d’un patient.

3 domaines d’intervention sont définis dans un 1er temps : ► les pathologies chroniques stabilisées et les

polypathologies courantes en soins primaires ► l’oncologie et l’hémato-oncologie

► la maladie rénale chronique, la dialyse, la transplantation rénale.

Grâce à la pratique avancée, l’IPA renforcera : ► son analyse, plus fine et plus précise ► sa méthodologie, plus rigoureuse ► son autonomie

► sa pratique, qui mobilisera plus d’outils

► ses choix, davantage argumentés vis-à-vis du médecin.

Qui contacter ?

► sur la politique nationale : la direction générale de l’offre de soins (DGOS) DGOS-RH2@sante.gouv.fr

Crédits photos : Getty Images | Rédaction et maquettage

DGOS | mai 2018

concrètement ?

quelle formation ?

Un IPA sera un infirmier expérimenté ayant obtenu son diplôme d’Etat précisant la mention choisie et reconnu au grade universitaire de master.

La formation sera organisée autour d’une 1ère année de tronc commun permettant de poser les bases de l’exercice infirmier en pratique avancée et d’une 2ème année centrée sur les enseignements en lien avec la mention choisie.

Demain, les IPA pourront exercer : ► en ambulatoire :

■ au sein d’une équipe de soins primaires coordonnée par le médecin (par exemple en maison ou centre de santé) ou de l’équipe de soins d’un centre médical du service de santé des armées coordonnée par un médecin des armées ■ en assistance d’un médecin spécialiste, hors soins primaires

► en établissement de santé, en établissement médico-social ou dans un hôpital des armées, au sein d’une équipe de soins coordonnée par un médecin.

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