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SERVICE LIVRAISON DE JOURNAUX À L ONEP

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Academic year: 2022

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OFFICE NATIONAL D’EDITION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87 Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey Niger

33ème ANNÉE

N°1997 Sahel Dimanche du 10 Juin 2022 Prix : 250 francs

l DR

Visite de travail du Président de la République à Téra et à Gotheye (région de Tillabéri)

Na tio n

Message fort de solidarité et de soutien du Chef de l’Etat aux populations victimes de l’insécurité

Après les localités de Torodi et de Makalondi, le 3 juin dernier, ce fut au tour des départements de Téra et de Gothèye, toujours dans la région de Tillabéri, d’accueillir, hier jeudi 9 juin 2022, le Président de la République, SE M. Mohamed Bazoum, pour une visite de travail.

SERVICE LIVRAISON DE JOURNAUX À L’ONEP

Pour souscrire, rendez-vous à la Direction Commerciale ou appelez le 20 73 22 43

« Le Président de la République a manifesté une forte volonté politique, a tracé le cap et fixé les indicateurs »

Dr Kamayé Maazou, Secrétaire Exécutif du Conseil National pour l’Environnement et le Développement Durable(CNEDD)

Inv ité

Violence, vandalisme, atteinte aux bonnes mœurs en milieu scolaire

Les dérives de trop de l’école

nigérienne

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(2)

Après les localités de Torodi et de Makalondi, le 3 juin dernier, ce fut au tour des départements de Téra et de Gothèye, toujours dans la ré- gion de Tillabéri, d’accueillir, hier jeudi 9 juin 2022, le Président de la République, SE M. Mohamed Ba- zoum, pour une visite de travail.

Il s’est agi pour le Chef de l’Etat d’aller à la rencontre des populations de ces deux entités qui subissent une insé- curité résiduelle entretenue par des groupes Armés non Étatiques (GANE), pour leur porter les mes- sages de solidarité de la Nation et d’espoir pour la résorption du péril in- sécuritaire. En effet ce sont d’impor- tants moyens militaires et logistiques qui sont déployés dans ces zones dans le cadre bilatéral avec le Burkina avec l’Opération Taanli notamment ou de la coalition internationale, en vue d’éradiquer les actions terroristes.

A Téra et Gothèye, zones frontalières avec le Burkina, le Président Moha- med Bazoum sera à l’écoute de la po-

pulation à laquelle il réaffirmera l’action militaire en cours mais déli- vrera aussi sa stratégie pour le retour des déplacés internes (PDI) dans leur terroir d’attache sociale avec la pro- messe d’une sécurité garantie.

Dans le département de Gothèye, le Chef de l’Etat a rencontré la popula- tion de la Sirba massivement mobili- sée pour lui réserver un accueil enthousiaste au niveau du village de Garbaye Kourou, localité qui regroupe 1136 personnes déplacées pour 204 ménages ayant fui les actions des groupes terroristes qui opèrent le long de la zone des trois frontières Niger- Burkina Faso-Mali.

Au cours de cette rencontre, le Maire de la commune de Gothèye, M. Sou- ley Halidou, a rappelé, dans son mot de bienvenue, que la zone subit de plein fouet les conséquences du ter- rorisme avec plusieurs centaines de déplacés s’étant installés tout au long

de la Sirba. C’est ainsi que, le maire de Gothèye a sollicité le soutien et l’accompagnement du Chef de l'État pour rendre possible un retour paisi- ble de ces déplacés dans leurs vil- lages.

Auparavant, le représentant des chefs traditionnels de la Sirba, M. Chaibou

Harouna, a pris la parole pour expo- ser au Président de la République un certain nombre de doléances pouvant permettre d’améliorer leurs conditions de vie impactées par l'afflux des dé- placés. Il a ainsi demandé la répara- tion des 4 forages d’eau du village tombés en panne ; la dotation en per- sonnel et en médicaments du Centre de Soins construit sur fonds propres du village, mais aussi la construction de classes en matériaux définitifs pour le collège et l'école primaire du village.

Quant aux représentants des dépla- cés, M. Amirou Mandao et Binta Ya- couba, ils ont témoigné leur reconnaissance et leurs remercie- ments à l’endroit du Président de la République pour cette marque de so- lidarité dont ils ont fait objet. Ils ont saisi l’opportunité de cette visite pré- sidentielle pour réitérer leurs vifs re-

merciements à la population du vil- lage de Garbaye Kourou pour leur hospitalité.

En réponse à ces intervenants, le Président de la République a an- noncé des réponses urgentes et adé- quates qui permettront d’améliorer le bien-être de la population de cette lo- calité, voire de toute la zone. «Vous êtes dans une situation qui com- mande que je vienne vous voir, que je vienne vous exprimer ma solidarité et mon soutien, vous dire que j’ai conscience de la détresse que vous vivez, des conditions très difficiles dans lesquelles vous êtes. Je suis venu témoigner de tout cela, mais en même temps me faire encore une opi- nion plus précise de ces difficultés, et de pouvoir envisager, au nom de mes responsabilités, les solutions que nous nous devons d’apporter à cette situation bien exceptionnelle que vous vivez », a précisé le Président Moha- med Bazoum.

En effet, a-t-il déploré, depuis deux années, voire plus, cet espace est de- venu assez trouble et la quiétude des populations s’est réduite progressive- ment. « Mais ces dernières semaines,

vous avez été victimes d’actes d’agressions délibérées et de vio- lences que rien ne peut expliquer. Et

cela vous a poussés à envisager la chose la plus difficile : quitter chez soi sans rien emporter pour vivre dans la précarité », a souligné le Chef de l’Etat.

Le Président de la République a en- suite assuré que des dispositions sont prises pour combattre sans répit ce phénomène d’insécurité sur toute l’étendue de la zone des trois fron- tières. Fustigeant les attaques perpé- trées contre les populations civiles, il a assuré qu’une réponse sera élabo- rée en adéquation avec la situation.

Affirmant qu’il ne sera pas question de faire le jeu des terroristes, il a an- noncé qu’il a conçu un plan de soutien aux populations, assorti d’un autre plan de leur sécurisation lorsqu’elles vont retourner dans leur terroir d’at- tache. «Notre armée et les autres forces de défense et de sécurité vont occuper l’espace, de façon métho- dique et adéquate par rapport aux exi- gences de la situation. C’est cela que je suis venu vous dire ! », a lancé le Chef de l’Etat.

La délégation présidentielle a ensuite mis le cap sur Dargol puis à Téra, où elle a rencontré d’autres populations déplacées. Tout comme il l’a fait à Garbey Kourou, le Chef de l’Etat a adressé un vibrant message de soli- darité et de compassion aux popula- tions déplacées et à l’ensemble des habitants de la zone impactés par la crise d’insécurité. « Nous allons nous battre pour que chacun de vous re- tourne chez lui, et les militaires, les gendarmes, les gardes, les policiers,

les services publics de l’Etat seront à votre disposition pour vous garantir la sécurité et tous les services dont vous auriez besoin », a assuré le Président Mohamed Bazoum.

2 Nation

Visite de travail du Président de la République à Téra et à Gotheye (région de Tillabéri)

Message fort de solidarité et de soutien du Chef de l’Etat aux populations victimes de l’insécurité

Par Assane Soumana

Le Président de la République s’adressant ...

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... des zones visitées

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... aux populations ...

l Seyni Moussa / ONEP

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U

ne rencontre de consultations in- tergouvernementales entre la Ré- publique du Niger et la République Fédérale d’Allemagne sur la coopération au développement s’est tenue , hier matin, dans la salle de ban- quet de la primature. C’était l’occasion pour les membres des deux délégations d'échanger sur les priorités gouverne- mentales du Niger et de repérer les voies et moyens pour optimiser davantage la mise en œuvre de l'engagement nigéro- allemand dans l’objectif de préparer les négociations intergouvernementales de l'année 2023.

Ces consultations coïncident avec la célé- bration, cette année, du soixantième anni- versaire de la coopération bilatérale au développement entre le Niger et l'Alle- magne, ce qui leur confère un caractère et une importance toutes particulières. Elle marque et symbolise également la solidité des liens historiques qui unissent nos deux pays.

À l’ouverture des travaux, le Secrétaire gé- néral du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadj Abou a indiqué que, désormais, les priorités de la coopération allemande au Niger porteront sur les thèmes suivants : « Paix et cohésion sociétale », qui prend en compte l'ancien pôle prioritaire sur la « Bonne gouvernance et la décentralisation » auquel vient s'ajouter

« la construction de la paix et la préven- tion des crises » ;

«un seul monde sans faim », qui prend en compte l'ancien pôle priori- taire sur la « sécurité alimentaire et l'Agri- culture productive », auquel est adjoint la protection des sols.

En plus de ces pôles prioritaires, a ajouté M. Ado Elhadj Abou, la République Fédé-

rale d'Allemagne finance à travers la KFW et la GIZ certains programmes hors pôles prioritaires dans le secteur de la santé re- productive, l'éducation primaire, la migra- tion, l'emploi et le développement.

M. Ado Elhadj Abou a en outre annoncé qu’au titre du programme de coopération 2022-2026, le Gouvernement allemand a approuvé une nouvelle tranche qui s'élève à environ 69,79 millions d'euros dont 49,6 millions d'euros au titre de la coopération fi- nancière et 20,19 millions au titre de la coo- pération technique. Il a par ailleurs souligné que la coopération entre les deux pays a connu un nouvel dynamisme à partir de 2012 comme en atteste la tenue régulière des dialogues politiques et les visites offi-

cielles au sommet de l'État entre le Niger et l'Allemagne.

Pour sa part, Dr Evita Schmieg, chef de dé- légation de la coopération allemande, elle a relevé que l'objectif du Gouvernement fédé- ral allemand consiste à soutenir le Niger dans la mise en œuvre de son Plan de Dé- veloppement Économique et Social (PDES), sur la base des principes de la Déclaration de Paris et du Programme d'action d'Accra.

De ce fait, a-t-elle soutenu, ces consulta- tions intergouvernementales vont permettre de prendre en considération les grandes orientations politiques que se fixe le gouver- nement nigérien dans le cadre de ce plan de développement pour que l'Allemagne ap- porte sa contribution à la mise en œuvre de ce dernier.

«Nous avons suivi avec un grand intérêt les propos tenus par le Président de la Répu- blique Mohamed Bazoum lors de sa ren- contre avec le Chancelier allemand, M. Olaf Scholz, dans lesquels il réaffirme très clai- rement l’éducation de la jeune fille comme un des objectifs primordiaux de son gouver- nement », a dit la Chef de délégation de la coopération allemande. Elle a ainsi déclaré : « Nous partageons cette priorité du gou- vernent nigérien, nous avons d'ores et déjà pris en considération en amont par l’ouver- ture prochaine d'un nouveau programme axé sur la promotion de l’éducation de la jeune fille».

Au terme des discussions, le Secrétaire gé- néral du ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadj Abou a déclaré que les échanges ont été fructueux et ouverts. En effet, a-t-il fait savoir, les échanges ont permis d’apprécier les pro- grès de même que les obstacles de la coo- pération entre les deux pays.

La rencontre a aussi permis d’avoir un bref aperçu des priorités et les changements ini- tiés par le nouveau gouvernement alle- mand. Elle a aussi permis d’avoir un bref aperçu sur les reformes et les priorités fon- damentales dégagées par le gouvernement du Niger, a-t-il poursuivi. M. Ado Elhadj Abou s’est enfin réjoui des résultats issus de la rencontre et a exprimé la satisfaction du gouvernement nigérien.

Nation 3

L'

ambassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite au Niger, Doc- teur Zaid Kouklid Alharbi, a pre- sidé, hier jeudi 9 juin 2022, la cérémonie de clôture de la campagne gratuite de soins oculaires et de chirurgie de la ca- taracte au Centre hospitalier régional de Tahoua. Cette opération est financée par le centre d'aide humanitaire et de se- cours du Roi Salman d’Arabie Saoudite, en collaboration avec la fondation inter- nationale Al-Basar.

Dans son allocution de clôture, l'ambassa- deur du Royaume d'Arabie Saoudite a af- firmé que les relations de coopération d'amitié et de fraternité entre le Royaume d'Arabie Saoudite et le Niger connaissent un grand dynamisme dans tous les do- maines sous l'égide de sa Majesté le servi- teur des deux saintes mosquées le Roi Salman Bin Abdou Aziz Al-Saoud et le Pré- sident de la République Mohamed Bazoum.

Les réalisations de cette coopération sont continues, a-t-il fait savoir, notant qu'au- jourd'hui dans le prolongement du rôle du Royaume d'Arabie Saoudite et de sa mis- sion mondiale j'ai le plaisir de clôturer ces actions humanitaires des opérations chirur- gicales et ophtalmologues qui sont exécu- tées à travers le centre du Roi Salman pour les secours et les actions humanitaires sous l'égide du serviteur des deux saintes mos- quées.

Au cours de cette assistance dans le cadre de la lutte contre la cécité et les maladies causales, quelque 5000 personnes ont bé- néficié de consultations et d'opérations dans la ville de Tahoua. Au total, 400 pa- tients ont subi d'intervention chirurgicale.

Le diplomate saoudien a saisis l'occasion pour exprimer ses remerciements et sa gra- titude au Ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales pour sa bonne collaboration avec l'ambassade du Royaume d'Arabie Saoudite et pour toutes les facilités qu'il accorde aux équipes médicales saoudiennes. ''Je prie Allah pour qu'il préserve nos deux pays de tout mal et qu'il nous accorde la paix et la santé.'', a-t- il souhaité.

Pour sa part le Secrétaire général du gou- vernorat de Tahoua, M.Harouna Assakalé a exprimé la chaleureuse et cordiale bienve- nue à l'ambassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite et à la délégation qui l'accom- pagne dans la capitale de l'Ader et à tous ceux qui ont par leur présence rehaussé l'éclat de cette cérémonie.

Il a ensuite indiqué que la cataracte consti- tue la première cause de la cécité et consti- tue également un véritable problème de santé publique. Il a rappelé qu’après Konni, c'est le tour de la ville de Tahoua d'accueillir cette campagne qui, hormis les opérations chirurgicales, a distribué des médicaments et autres produits,une action que le Secré-

taire général du gou- vernorat de Tahoua a vivement salué avant de demander à l'am- bassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite de trans- mettre aux autorités de son pays toute la gratitude des popula- tions de Tahoua.

Quant au Directeur régional de l'Afrique de l'Ouest de la fon- dation Al-Basar, Dr

Mouhidine Abdellah,il a tenu à remercier et salué le Roi Salman qui l'a aidé à opérer 400 cas de cataracte et 5000 consultations dans la ville de Tahoua. Il a rappelé qu'ils étaient à Tahoua le mois de décembre passé pour la même opération et a promis de poursuivre toujours les mêmes interven- tions en ouvrant d'autres centres. Il a enfin remercié les autorités régionales,les popu- lations de Tahoua et l'ambassadeur.

Pour sa part, le vice président du conseil de ville de Tahoua, M.Aboubacar Ada a notifié que la cataracte est une maladie comme toutes les autres , elle constitue un handi- cap sérieux car,quand elle est mal soignée ou négligée peut conduire à la cécité com- plète ou partielle.Il a tenu à féliciter le centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Sal-

man et la fondation Al-Basar à travers son équipe technique qui ,une semaine durant a travaillé sans relâche pour rendre la vue à 400 de nos concitoyens et effectuer 5000 consultations avec des moyens techniques modernes notamment Laser.

La mission a en outre procédé à la distri- bution des produits et des verres aux né- cessiteux pour l'amélioration de la qualité de leur vue a-t-il souligné. Le responsable local a enfin exprimé toute sa gratitude et ses remerciements à l'ambassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite pour avoir pris part à cette cérémonie. Il faut noter que peu après la cérémonie de clôture, l'ambassa- deur saoudien a rendu visite aux malades pour s'enquérir de leur état de santé et me- surer la réussite de l'opération.

Campagne gratuite de soins oculaires et de chirurgie de la cataracte, financée par le centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salman d'Arabie Saoudite, à Tahoua

5.000 bénéficiaires touchés, dont 400 cas d’intervention chirurgicale

Par Abdoua Tsahirou, ANP-Tahoua

l DR

Les malades opérés de la cataracte

Coopération bilatérale

Consultations nigéro-allemandes sur la coopération au développement

Par Oumar Issoufou

l Idrissa Hamadou / ONEP

Lors des consultations

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4 Invité

La COP 15 vient de se tenir à Abidjan en Côte d’ivoire. Quels sont les thèmes phares qui ont été débattus au cours de cette rencontre ?

Permettez-moi de prime abord, de vous remercier de l’occasion que vous m’offrez pour entretenir le grand public sur la COP15 de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre Désertification (CNULCD). Je voudrais en profiter pour relever cette redondance pour dire que « COP » est une abréviation de l’expres- sion anglaise « Conference Of Parties » en français « Conférence des Parties » en abrégé « CdP ». Le mot partie dé- signe tout pays ayant signé et ratifié la Convention. Le chiffre 15 indique le nom- bre de fois que la COP/CdP s’est tenue depuis la mise en œuvre de la Conven- tion. Cela vaut la même chose pour les Conventions sur les Changements Cli- matiques, la Diversité Biologique et au- tres Accords Environnementaux Multilatéraux.

Ceci dit, pour vous répondre, l’une des premières questions à traiter lors d’une COP est le bilan de la mise en œuvre de la COP précédente, ensuite viennent d’autres sujets d’intérêts majeurs. Pour le cas présent, il s’agit entre autres des pro- chaines étapes pour faire progresser la neutralité en matière de dégradation des terres (NTD) en tant que solution impor- tante pour le développement durable pour tous et dans le contexte de la Dé- cennie des Nations Unies pour la restau- ration des écosystèmes ; des sécheresses : l’évolution du programme de lutte contre la sécheresse de la CNULCD ; les outils de soutien technique et financier, cadres politiques/juridiques, collaboration interinstitutionnelle et orien- tations scientifiques et politiques ; du ren- forcement du lien entre la mise en œuvre de la Convention et les mesures visant à lutter contre les changements clima- tiques, la perte de biodiversité, la sécurité alimentaire, les liens entre zones ur- baines et rurales, la création d’emplois et la consommation et la production dura- bles ; des ressources notamment finan- cières pour la préparation et la mise en œuvre de la Convention notamment les cadres stratégiques efficaces et efficients de lutte contre la désertification et les sé- cheresses ; du genre, particulièrement la feuille de route pour la mise en œuvre du plan d’action sur le genre de la Conven- tion et la poursuite de l'intégration de la dimension de genre dans les activités de la désertification, la dégradation des terres et les sécheresses (DDTS) ; du ré- gime foncier notamment les engage- ments volontaires à intégrer les considérations relatives au régime fon- cier dans les projets et plans de la DDTS en plus de la sensibilisation et l’orienta- tion pour l'intégration des considérations foncières dans les activités de la DDTS ; des tempêtes de sable et de poussières tellement importants pour la santé, la sé- curité alimentaire et nutritionnelle, etc., la mise au point d'outils et la collaboration pour lutter contre ces phénomènes à l'échelle nationale et régionale ; des voies pouvant faciliter davantage la participa- tion des Organisation de la Société Civile (OSC) et le développement d'une straté- gie jeunesse pour la mise en œuvre effi- cace de la Convention ; de la participation du secteur privé dans la mise en œuvre de la Convention : mise en œuvre continue de la stratégie du sec-

teur privé ; de la promotion d'emplois décents liés à la terre; de la promotion de l'utili- sation durable des terres et des chaînes de valeur.

Le Niger a marqué sa pré- sence de manière significa- tive à cette rencontre, avec notamment une allocution du Chef de l’Etat. Quelle impor- tance revêt ce rendez-vous pour notre pays?

Ce rendez-vous revêt une telle importance pour notre pays qu’il a suscité le déplacement de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Prési- dent de la République, Chef de l’Etat. Plus que nous, le Prési- dent de la république a décrit les enjeux pour notre pays dans son discours prononcé à Abid- jan le 9 mai 2022 lors de la COP15. En effet, le Président de la république disait à l’occa- sion : « Le thème central de la

COP15 à savoir « Terre. Vie. Héritage : de la rareté à la prospérité », appelle donc de notre part à plus d’engagement et de prise de conscience, pour adopter des modes de production et de consom- mation solidaires et durables afin de lé- guer aux générations futures des terres fécondes, productives et porteuses de vie. Mon vœu le plus ardent est de voir le présent Sommet proposer des solutions outillées en vue de donner plus de sens et de contenus opérationnels à la « Dé- cennie de la Restauration des Ecosys- tèmes 2021-2030 » adoptée par les Nations Unies. L’Initiative de la Grande Muraille Verte, à cet égard est une oppor- tunité pour contribuer efficacement à la réalisation des ambitions de la « Décen- nie de la Restauration des Ecosystèmes 2021-2030 » et de la Table Ronde de Paris de janvier 2021. A cet effet, j’encou- rage fortement la mutualisation des ef- forts de l’Agence de la Grande Muraille Verte et de la Commission Climat pour la Région du Sahel, que le Niger a l’hon- neur de présider, dans le cadre de la lutte contre la désertification, le changement climatique et de préservation de la biodi- versité. »

La dégradation des terres est une préoccupation planétaire. Quel est l’ampleur de ce phénomène au Niger?

Effectivement la désertification, la dégra- dation des terres et les sécheresses de- meurent une préoccupation planétaire.

Ce sont des problèmes d’envergure mon- diale aux dimensions naturelles et hu- maines qui menacent un tiers de la superficie des terres émergées du globe soit plus de 4 milliards d’hectares, et pourraient affecter les moyens de subsis- tance d’environ 1.2 milliard de personnes (soit 20% de la population mondiale) qui dépendent de la terre pour la plupart de leurs besoins et qui appartiennent aux classes sociales les plus pauvres et les plus vulnérables au monde.

On observe actuellement une tendance haussière de l’ampleur de la désertifica- tion avec presque 12 millions d’hectares qui sont perdus annuellement à travers le monde (ce qui correspond à 23 hectares chaque minute). Ce qui génère d’énormes pertes financières qui s’esti- ment à une valeur égale à 42 milliards de dollars américains par an. Aussi, on pré- voit dans les décennies à venir la migra-

tion forcée de près de 200 millions de personnes sous les effets combinés de la dégradation des terres et les change- ments climatiques avec pour corollaire le déclenchement des rivalités et conflits ainsi que l’aggravation de l’insécurité.

C’est dans ce sillage que les débats se sont déroulés durant la COP 15 et se sont articulés autour du thème « Terres, vie et patrimoine : de la rareté à la pros- périté », avec une attention particulière sur la lutte contre les sécheresses et la réhabilitation des terres dégradées.

Selon certaines données scientifiques, notre pays perd chaque année environ 100 000 hectares de terres cultivables.

Cette perte est principalement causée par l’ampleur de la croissance démogra- phique qui nécessite une augmentation sans cesse de la surface d’occupation du territoire conjuguée à d’autres phéno- mènes pernicieux comme la désertifica- tion, les sécheresses et les changements climatiques.

Quelles sont les solutions que la COP15 envisage pour remédier à ce problème de dégradation des terres?

En résumé la COP15 de la CNULD a adopté 38 décisions pour améliorer la ré- silience aux sécheresses, réduire la dé- gradation des terres et investir dans les efforts de restauration des terres. Plus spécifiquement, les parties se sont accor- dées à accélérer la restauration d'un mil- liard d'hectares de terres dégradées d'ici 2030 grâce à l'amélioration de la collecte, de la surveillance et de la communication des données ; à renforcer la résilience à la sécheresse en améliorant un nouveau modèle de partenariat pour les pro- grammes d'investissement intégrés à grande échelle dans le paysage ; à amé- liorer les politiques nationales et l'alerte précoce, le suivi et l'évaluation, en parti- culier en ce qui concerne les tempêtes de sable et de poussière et la sécheresse ; à améliorer les efforts autour du renfor- cement des capacités, du partage des connaissances et des leçons, et de la coordination de ces efforts au niveau ré- gional ; à établir un groupe de travail in- tergouvernemental sur la sécheresse pour 2022-2024 afin de soutenir le pas- sage d'une gestion réactive à une gestion proactive de la sécheresse ; à améliorer la participation des femmes à la gestion des terres en garantissant un régime fon- cier sûr et en collectant des données ven-

tilées par sexe sur les impacts de la dé- sertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse ; à élaborer des po- litiques visant à réduire l'impact et l'oc- currence des tempêtes de sable et de poussières grâce à l'alerte précoce, à l'évaluation des risques et à la réduction des causes d'origine humaine ; à assurer de plus grandes synergies entre les trois Conventions de Rio, y compris des com- plémentarités dans la mise en œuvre de ces traités grâce à des solutions fondées sur la nature et à la définition d'objectifs au niveau national et à renforcer la par- ticipation des organisations de la société civile et des jeunes aux travaux et aux réunions de la CNULCD.

D’autre part, une Déclaration dite Initia- tive d’Abidjan a été adoptée lors du Som- met des Chefs d’Etat et de Gouvernements tenu le 9 mai. Cette Dé- claration qui s’articule autour de quatre axes, vise à mobiliser 1,5 milliard de dol- lars américains sur cinq ans afin de lutter contre la déforestation, restaurer les fo- rêts dégradées et promouvoir l’agrofores- terie ; d’assurer la sécurité alimentaire par une intensification durable de la pro- duction alimentaire ; de rendre les chaînes de valeur existantes plus dura- bles sans désertification et d’identifier de nouvelles chaînes de valeur résilientes au changement climatique.

Qu’est-ce qu’il faut faire au niveau local pour endiguer ce phénomène ? Au plan national, le Niger a élaboré plu- sieurs documents de politique, stratégies, plans et programmes conformément aux Accords Multilatéraux sur l’Environne- ment (AME). Au niveau local, ces initia- tives se traduisent par la mise en œuvre des programmes, projets et actions de développement, de la résilience socio en- vironnementale à travers l’amélioration de la production agrosylvopastorale et halieutique et de restauration, de conser- vation et de sécurisation foncière des terres.

Pour être plus concret, le Président de la République, Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM a manifesté une forte volonté politique, a tracé le cap et fixé les indicateurs : planter 500 millions d’arbres chaque année et de restaurer 1 million d’hectares de terres dégradées, en vue de séquestrer 2,5 millions de Tonnes Equivalent Carbone.

Aussi, notre pays a signé la lettre poli- tique en matière de Neutralité de la Dé- gradation des Terres (NDT) dans laquelle il s’engage à atteindre d’ici à 2030, la NDT, à réduire les superficies dégradées de 9% à 5% et augmenter de 17% à 19%

la couverture végétale en vue d’améliorer de façon durable les conditions de vie des populations. De manière spécifique, il s’engage à restaurer 44% (4 440 000 ha) sur environ 10 760 000 ha de terres dégradées ; à réduire à 2% (252 000 ha) la superficie des terres cultivées présen- tant une tendance négative de producti- vité primaire nette ; à réduire de 1% (100 000 ha) à 0% le taux annuel de conver- sion des forêts/savanes/zones humides en d’autres types d’occupation ; à mettre un terme à l’ensablement et l’érosion hy- drique (ravinement) le long du fleuve Niger ; à séquestrer 292 000 tonnes de carbone dans le sol et/ou la biomasse par les bonnes pratiques agro-forestières (brise vent, haies vives, régénération na- turelle assistée, banque fourragère, banque alimentaire, etc.).

Dr Kamayé Maazou, Secrétaire Exécutif du Conseil National pour l’Environnement et le Développement Durable(CNEDD)

« Le Président de la République a manifesté une forte volonté politique, a tracé le cap et fixé les indicateurs »

Par Oumarou Moussa

l DR

Dr Kamayé Maazou, SE CNEDD

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Société 5

L’

installation de la saison pluvieuse vient relancer le débat sur la question de l’assainissement de nos villes. Il se trouve que, ces dernières années, il suffit d’une petite pluie pour plonger la ville de Niamey et bien d’autres villes du Niger dans un profond désarroi avec des mares et des flaques partout, des routes impraticables et des quartiers isolés. Nous-en avons déjà eu un avant- goût, mercredi dernier, avec la première pluie qui a arrosé la capitale.

Cette pluie a sans doute réveillé dans l’esprit des Niaméens quelques sombres souvenirs de la saison précédente, notamment ceux de cette pluie déferlante de 144 mm qui s’est abattue sur la ville de Niamey, dans la nuit fatidique du 10 au 11 août 2021. Les images étaient celles d’un vrai chaos : des rues et des routes submergées d’eau, des ouvrages d’assainissement saccagés, n’épargnant même pas le grand collecteur de Gountou Yéna, des maisons et des murs effondrés, des voitures piégées, etc. Pire, il a même été déploré cinq (5) morts !

Pour les habitants des quartiers situés dans les zones à risque d’inondations, la situation est encore plus difficile, et la saison des pluies rime avec le calvaire. Malheureusement, depuis des décennies, la croissance galopante de nos villes n’a pas été suivie d’actions de mise en place d’infrastructures d’assainissement des nouveaux quartiers qui germent à un rythme effréné. Devant une telle réalité, il est apparu une impérieuse nécessité pour nos hautes autorités et nos responsables municipaux de retrousser leurs manches pour agir avant qu’il ne soit trop tard.

La solution, on la connait tous ! La seule et la plus durable, (et ça urge !) passe par d’élaboration et la mise en œuvre d’un programme audacieux (vraiment grandeur nature !) de réalisation d’infrastructures d’assainissement des eaux, aussi bien à Niamey que dans les autres villes du Niger. Parce qu’en matière d’assainissement, trop de retard a été déjà accumulé par rapport au niveau d’expansion de nos villes.

Aujourd’hui, on n’a pas besoin d’être un ingénieur en la matière pour savoir que Niamey a cruellement besoin de réseaux de grands collecteurs d’évacuation des eaux, et de relais de caniveaux de drainage bien conçus et entretenus.

Pour ce faire, il faudra une volonté politique farouche pour mobiliser des moyens financiers colossaux. Le jeu en vaut la chandelle, car, désormais, avec le déchainement de la nature inhérent aux effets du changement climatique, les infrastructures d’assainissement s’imposent comme des instruments de sécurité. En effet, comme l’expérience l’a déjà prouvé, avec toutes les catastrophes récurrentes occasionnées par les intempéries, leur inexistence (ou même insuffisance) peut se traduire en pertes en vies humaines et en dégâts matériels énormes. Les effets du changement climatique sont déjà dans nos murs, et il faudra nous préparer en conséquence !

Assane Soumana

L’air du temps

Agir avant qu’il ne soit trop tard…

Initiative

Vu pour vous

M ariée, mère de 3 enfants, Madame Adamou Hadjara Ibrahim Issa est une infir- mière de formation, option techni- cienne supérieure en soins infirmiers. Pour avoir une 2

ème

corde à son arc, elle a créé sa petite af- faire de fabrication de jus alimen- taire dénommée ‘’Jus Fifi’’. C’est une PME agroalimentaire qui fait la promotion des jus naturels avec des variétés telles que le pain de singe, bissap, tamarin citron, gingembre.

Comme beaucoup de jeunes for- més de sa génération, mais sans emploi, Hajara, pour expliquer son choix, raisonne en ces termes :

« j’encourage les jeunes à entre- prendre car on ne peut pas tous

rester et tout attendre de l’Etat. Par exemple moi je suis infirmière de forma- tion mais j’ai préféré me lancer dans l’entreprena- riat de transformation agro-alimentaire totale- ment diffèrent de ce que j’ai étudié donc c’est bien de travailler pour soi et ça aide à mieux vivre. Malgré tout, les problèmes ne manquent pas surtout le manque de moyens parce qu’il faut beaucoup de moyens pour développer l’entreprise » a ajouté Had-

jara. Pour le moment l’infirmière et sa PME ‘’Fifi Jus’’ continuent leur

bonhomme de chemin en cédant à la clientèle les bidons de 33 cl à

200 FCFA, ceux de 1 litre à 750f voir 1000 FCFA. Mieux, la promo- trice a réussi à embaucher, à temps partiel, deux employés. Aux jeunes formés et encore sans emploi elle prodigue les traditionnels conseils en ces mots « nous devons croire en nous, osons entreprendre, si d’ailleurs l’Etat peut faire des pro- jets pour appuyer les petites initia- tives d’entreprise ça serait vraiment une bonne chose. Moi mon objectif c’est de faire grandir ‘’Fifi Jus’’ et pourquoi pas être connue à l’inter- national» conclut-elle.

Faiza Maazou (stagiaire)

Hadjara Ibrahim Issa,

Promotrice de “Jus Fifi’’

Mme Hadjara Ibrahim Issa

l Salamatou Nestor / ONEP l DR

Recyclage artistique des tapettes

plastiques ... en hippopotame

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6 Annonces

N° DU PROJET : P-NE-AA0-020 N°. DU DON : 2100155039628

A.La République du Niger a obtenu un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), pour financer les coûts de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Programme KANDADJI de Régénération des Écosystèmes et Mise en Œuvre de la Vallée du NIGER (PKRESMIN) et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce financement pour procéder au recrutement d’une Organisation Non-Gouvernementale (ONG) pour la mise en œuvre du plan de renforcement économique des femmes et lutte contre les changements climatiques.

B.L’objectif global de la mission est d’assurer la mise en œuvre du projet genre Femme et développement (PGFD) afin d’assurer le renforcement économique des femmes dans le cadre du P-KRESMIN ;

Le projet de renforcement économiques des femmes et lutte contre le changement climatique vise la théorie de changement comme suit : Si (1) les capacités productives des femmes sont renforcées (accès sécurisé aux ressources productives – terre et intrants- sécurisées) et adaptées aux aléas climatiques ; si (2) les femmes ont accès à des infrastructures et équipements de stockage, conservation et transformation agro-alimentaire adaptés et fonctionnels ; si (3) les compétences entrepreneuriales sont renforcées et que l’accès aux marchés sont facilités, alors (4), les femmes productrices agricoles de la zone du Barrage de Kandadji et leurs coopératives sont économiquement autonomes, résilientes aux aléas climatiques.

Ainsi les services prévus au titre de ce contrat sont spécifiquement les suivants :

- Réaliser la planification opérationnelle annuelle du projet avec un budget détaillé, - Elaborer le plan de travail et le budget annuel dans les délais définis

- Assurer la mobilisation des services techniques et autres prestataires pour apporter l’appui technique et les renforcements des capacités nécessaires aux différents acteurs et actrices ;

- Assurer la redevabilité du projet aux différentes parties prenantes ;

-Assurer la communication et la visibilité sur le projet ;

- Produire les rapports périodiques des activités

du projet

- Produire les données de suivi évaluation et de capitalisation ;

- Produire les termes de référence pour chaque activité spécifique ;

- Animer les réunions et les missions du comité de suivi du plan d’action genre ;

- Assurer la coordination et la gestion du PGFD.

- Veiller à ce que les femmes tirent le maximum de bénéfices de toutes les composantes du Projet du barrage de Kandadji en rendant effectif la complémentarité entre diverses interventions.

A ce titre, il est attendu du prestataire : - la planification opérationnelle annuelle du projet avec un budget détaillé est régulièrement élaborée,

- le plan de travail et le budget annuel sont disponibles dans les délais définis les différents acteurs et actrices bénéficient adéquatement de l’appui technique et des renforcements des capacités nécessaires de la part des services techniques et autres prestataires de services;

- la redevabilité du projet auprès des différentes parties prenantes est effective ;

- la communication et la visibilité sur le projet sont faites de façon efficace;

les rapports périodiques des activités du projet sont disponibles dans les délais impartis -les données de suivi évaluation et de capitalisation sont produites à la satisfaction du système de suivi-évaluation ;

-les termes de référence pour chaque activité spécifique sont régulièrement élaborées ; les réunions et les missions du comité de suivi du plan d’action genre sont effectives ;

-la coordination et la gestion du PGFD sont efficaces.

- les femmes tirent le maximum de bénéfices de toutes les composantes du Projet du barrage de Kandadji à travers la complémentarité entre diverses interventions.

C.DURÉE D’EXECUTION DES PRESTATIONS La durée de base du mandat de l’ONG prestataire du renforcement économique des femmes sera de 4 ans. Le contrat pourrait être prolongé sur la base du niveau de l’avancement de la mise en œuvre du PAR dans la zone du Programme afin de poursuivre certaines activités pendant toute la durée de mise en œuvre du Programme.

D.L’Agence de Barrage de Kandadji invite les

ONGs à présenter leur candidature en vue de fournir les services décrits ci-dessus. Les ONG intéressées doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’elles sont qualifiées pour les prestations. Les critères d’évaluation pour la liste restreinte seront basés les critères suivants : (i) domaine d’activité principal et nombre d’années d’expérience dans le domaine; (ii) expériences pertinentes; (iii) capacités techniques et de gestion du Consultant.

E.Les critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes en accord avec le Cadre de passation des marchés de la Banque (oct.

2015) disponible sur http://www.afdb.org.

Les ONGs intéressées peuvent obtenir des informations supplémentaires y compris les TDR à l'adresse mentionnée ci-dessous aux heures d’ouverture de bureaux suivantes : 08h30 min à 17h00.

F.Les expressions d’intérêt doivent être déposées à l’adresse ci-dessous, en personne ou par courrier électronique au plus tard le mercredi 22 juin 2022 à 09 heures (heure locale GMT+1) avec la mention « Recrutement d’une ONG chargée de la mise en œuvre du Plan de renforcement des capacités économiques des femmes et lutte contre les changements climatiques, Plan d’action Genre de l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK) ».

Les ONGs peuvent se mettre en Consortium pour augmenter leurs chances de qualification ; un document d’accord qui formalise le regroupement et la désignation du responsable doit être fourni.

Les expressions d'intérêt doivent être déposées à l'adresse mentionnée ci-dessous :

Bureau d’ordre de l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK)

Quartier RYAD, Avenue BAWA Jangorzo, BP 206,

Niamey - Niger Tel (227) 20 73 23 13 Fax:

(227) 20 73 21 85, E-mail:

kandadji@intnet.ne; upm@kandadji.com Le Directeur Général

Amadou HAROUNA

REPUBLIQUE DU NIGER PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE AGENCE DU BARRAGE DE KANDADJI

PROJET D’APPUI AU PROGRAMME « KANDADJI » DE REGENERATION DES ECOSYSTEMES ET DE MISE EN VALEUR DE

LA VALLEE DU NIGER

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET

N° 13/2022/ABK/PKRESMIN

POUR LE RECRUTEMENT D’UN PRESTATAIRE (ONG) DE MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE

RENFORCEMENT ECONOMIQUE DES FEMMES ET LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

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Nation 7

L

e président du Conseil Supé- rieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani, a pré- sidé, hier jeudi à Zinder, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de sensibili- sation des médias sur les méca- nismes facilitant l’accès à l’information, Cette session de for- mation est organisée par le Conseil Supérieur de la Communication, avec le soutien de l’ONG Financial Ser- vices Volunteer Corps (FSVC) à tra- vers le Programme SHIGA (Sahel Human Voice In Gouvernance Acti- vity).

Cette rencontre, qui a duré une journée, regroupait des hommes des médias et certains responsables administratifs des Ministères et Institutions, a pour objectif principal de rendre effectif l’accès des médias à une information fiable et de qualité ainsi qu’aux documents adminis- tratifs conformément aux dispositions de l’ordonnance N° 2011-22 du 23 Février 2011, portant Charte d’accès à l’informa- tion publique et aux documents adminis- tratifs. Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des journa-

listes pour un traitement professionnel de l’information conforme aux règles d’éthique et de déontologie du métier.

Pour le président du CSC, le Niger a

‘’adopté l’ordonnance 2011-22 du 23 Fé- vrier 2011, portant Charte d’accès à l’in- formation publique et aux documents administratifs’’. L’adoption de ce texte, a-t-il dit, ‘’ favorable au libre accès à l’in- formation et aux documents détenus par l’administration publique dans les condi- tions définies par la loi devait permettre aux journalistes, aux chercheurs et au- tres usagers de disposer des données ou documents directement auprès des sources primaires.’’

Malgré l’existence de cet important ins- trument depuis 2011,la ‘’jouissance de ce droit n’est pas effective du fait d’une part de la méconnaissance des procé- dures d’accès à l’information par les ci- toyens, et d’autre part par des réticences observées au niveau de cer- taines administrations à respecter et à garantir ce droit ,mais aussi et surtout l’absence d’un décret d’application de cette ordonnance’’, a expliqué le prési- dent du CSC.

Notre attente à l’is- sue de cette ren- contre a insisté Dr Kabir Sani est que les ‘’responsables en charge de la Communication des Ministères et Institu- tions de la Répu- blique soient suffisamment sensi- bilisés sur les mo- dalités d’accès des médias à l’informa- tion et aux docu- ments administratifs

et les médias plus aptes à produire, pu- blier et diffuser des articles et émissions sur la question au sein de leurs médias’’.

Le CSC, pour sa part, a-t-il fait remar- quer, ‘’poursuivra le plaidoyer néces- saire pour l’adoption et la publication au Journal officiel du décret d’application de l’ordonnance 2011-22, portant charte d’accès à l’information et aux docu- ments publics’’. Il a assuré que le CSC poursuivra le plaidoyer nécessaire pour l’adoption et la publication au journal of-

ficiel du décret d’application de l’ordon- nance 2011-22, portant charte d’accès à l’information et aux documents publics.

Dans son intervention, le Secrétaire Gé- néral de la Région de Zinder, M.

Maman Harou a déclaré que Les ‘’fake news’’ ou infox sont véhiculés sur les ré- seaux sociaux, malheureusement au détriment de l’information officielle et les propos des responsables politiques et administratifs sont souvent déformés ou manipulés’’.

L

e Volet formation est une série de sessions de renforcement des capacités des fonction- naires de l’Equipe Conjointe d’Investi- gation (ECI-Niger). Le projet « Equipe Conjointe d’Investigation (ECI-Niger)», rappelle-t-ton, est financé par le Fonds Fiduciaire d’urgence de l’Union euro- péenne en collaboration avec la Divi- sion des Investigations Spéciales de la Direction de la Surveillance du Ter- ritoire (DST).

Depuis bientôt cinq (5) ans de mise en œuvre, les formations du Projet ECI- Niger se poursuivent tant au niveau cen- tral qu’à l’intérieur du pays afin d’outiller les participants en connaissances théo- riques et pratiques pour améliorer leurs méthodes de travail notamment la col- lecte et le traitement des données fiables d’enquêtes. L’agenda programmatique des formations a débuté par le niveau ba- sique pour évoluer à un niveau plus ap- profondi de la maitrise de l’outil informatique des fonctionnaires de police plus précisément ceux en service au sein de la Direction de la Surveillance du Ter- ritoire (DST) au niveau central et décon- centré.

Avec l’appui financier de l’Union Euro- péenne (UE), le Projet ECI reçoit des dons de matériels informatiques comme en Août dernier le cas du don d’une va- leur de 156 000 euros, soit 102 000 000 de FCFA en matériels de fichier d’identi-

fication et de traçage biométriques des personnes liées aux réseaux criminels d’immigration irrégulière et de traite des personnes. A l’évidence, ces matériels de dernière génération requièrent des for- mations pour leur utilisation d’où l’impor- tance du Volet formation du Projet. C’est dans ce sens que quinze (15) fonction- naires en service au sein de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) au niveau central et déconcentré ont parti- cipé à une formation de renforcement des capacités du 18 au 22 avril 2022 à Dosso. Quatre (4) jours durant, la session avait regroupé des participants venus de Niamey, Maradi, Tahoua, Agadez et Zin- der avec pour objectif de promouvoir des

enquêtes de qualité, à collecter des don- nées fiables permettant de renforcer les capacités opérationnelles de la division des investigations spéciales (DIS) de la surveillance du territoire et ses démem- brements territoriaux.

De l’avis du formateur : « Dans l’ensem- ble le niveau de participation des appre- nants est très intéressant car ce n’est pas la toute première formation à laquelle ils participent. Nous avons commencé par des formations préparatoires (niveau ba- sique) telles que l’initiation à l’outil infor- matique et cela a beaucoup facilité l’assimilation et l’appropriation des mo- dules de formation théorique et pratique de niveau plus approfondi. Tout s’est bien

passé comme souhaité ! ».

En théorie, la session a planché sur l’uti- lisation des bases de données RLP et la base de données biométriques dont le projet ECI-Niger avait équipé la DST.

L’aspect pratique de la formation de Dosso a porté sur la manipulation et l’utilisation des moyens technologiques à savoir les drones, les balises GPS et bien d’autres gadgets du genre.

Le projet ECI-Niger est financé par l’Union Européenne et vise à renforcer la lutte contre les réseaux criminels liés à l’immigration irrégulière et au trafic des personnes. Des officiers de la Po- lice nationale du Niger, de l’Espagne et de la France participent à ce projet qui est coordonné par la Fondation interna- tionale et ibéro américaine pour l’admi- nistration et les politiques publiques (FIIAPP) basée à Madrid (Espagne). Le Projet ECI-Niger soutient les antennes de la DIS de Niamey, d’Agadez, de Tahoua, Maradi et Zinder, ainsi qu’à Birni Konni et Arlit. La Division des Investigation Spé- ciales (DIS), unité spécialisée dans les enquêtes sur les faits de traite des per- sonnes, de trafic illicite de migrants et de fraude documentaires a été créée en 2016 au sein de la Direction de la Surveil- lance du territoire et constitue l’ancrage opérationnel du projet ECI-Niger est ap- puyée par six (6) experts (03 policiers es- pagnols et 03 policiers français) qui travaillent avec 36 policiers nigériens.

Session de formation du Conseil Supérieur de la Communication(CSC) à Zinder

Sensibilisation des médias sur les mécanismes facilitant l’accès à l’information

Par Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder

l DR

Une vue de la salle lors de la formation des agents de la police

ECI-Niger

15 fonctionnaires de police formés à l’utilisation des matériels technologiques de surveillance et de traçage biométrique

Par Mahamane Amadou

l DR

Dr Kabirou Sani, président du CSC

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8 Annonces

Le cabinet COSEF recherche pour le compte d’un établissement public de la place, le personnel ci-dessous pour servir au niveau de son siège à Niamey :

1.1. Responsabilités et tâches

Sous la responsabilité de l’Agent Chef Comptable, le/la Comptable sera chargé(e) d’assurer la gestion des dossiers quant à leurs aspects comptables, financiers et fiscaux.

Plus spécifiquement, le/la titulaire du poste assurera les tâches et responsabilités suivantes :

Imputer et saisir les pièces comptables;

Mettre à jour les registres des immobilisations;

Enregistrer les pièces justificatives des dépenses et des recettes;

Tenir à jour les livres comptable;

Participer au traitement comptable du personnel de directions (vérification et mise à jour des prêts et avance sur salaire);

Vérifier les états des salaires avant transmission à la hiérarchie;

Exécuter toute autre mission ou activité connexe confiée par le supérieur hiérarchique;

Préparer mensuellement les conciliations de banque ;

Exécuter toute autre mission ou activité connexe confiée par le supérieur hiérarchique.

1.2. Profil

•Etre titulaire d’un diplôme de niveau BTS d’Etat (BAC+ 2 ans) en comptabilité, gestion, finance ou de tout autre diplôme reconnu équivalent;

•Justifier d’une expérience professionnelle minimum de cinq (5) années stages y compris dans un cabinet d’expertise comptable ou un service financier ou une entreprise;

•Maîtriser le Système Comptable Ouest Africain (SYSCOA);

•Avoir une bonne connaissance de l’outil informatique et la maitrise d’au moins d’un logiciel de comptabilité;

•Avoir une bonne connaissance de la gestion financière et comptable;

•Etre de nationalité nigérienne et jouir de bonne moralité;

•Avoir 35 ans au plus au 31 Décembre 2022 ;

•Etre immédiatement disponible.

2.1. Responsabilités et tâches

Sous la supervision du Directeur des Opérations, le/la Conseiller(e)- emploi et insertion professionnelle aura pour mission, d’assurer les responsabilités et tâches suivantes :

Accueillir, renseigner, conseiller, orienter et accompagner les demandeurs d’emploi et les employeurs;

Identifier les besoins et attentes des employeurs et les appuyer a les satisfaire;

Concevoir et animer des actions d’information, de formation collective, d’orientation et de d’accompagnement adaptées au profil des groupes cibles (technique de recherche d’emploi, information et sensibilisation, formation entrepeunariale, orientation scolaire, …) ;

Prospecter les entreprises afin d’identifier les besoins en stagiaires;

Assurer le placement et le suivi des stagiaires en entreprises ;

Accompagner et parrainer les demandeurs d’emploi et les stagiaires en entreprise ;

Produire des statistiques fiables sur la situation des stagiaires en entreprise;

Mettre à jour ses connaissances;

Exécuter toutes autres tâches liées au poste que la hiérarchie pourrait lui confier.

2.2. Profil

•Etre titulaire d’un diplôme équivalent au BAC+3 ans ou BAC+4 ans en Droit, Travail et Sécurité Sociale (TSS), Gestion des Ressources Humaines (GRH), Sociologie ou Communication;

•Avoir une expérience professionnelle avérée de trois (3) ans au minimum, période de stages y compris ;

•Avoir une bonne connaissance en informatique (Word, Excel, PowerPoint etc.);

•Avoir une bonne capacité de gestion et d’organisation de travail ;

•Etre rigoureux, de bonne moralité et avoir la capacité de travailler sous pression ;

•Etre discret et avoir la capacité à tenir des informations confidentielles ;

•Etre courtois, méthodique et avoir un sens des relations publiques ;

•Avoir un esprit d’équipe et d’initiative et disposer d’excellentes capacités relationnelles ;

•Avoir une grande capacité d’écoute et d’adaptation face à tous types de situations ;

•Etre de nationalité nigérienne et jouir d’une bonne moralité ;

•Etre âgé(e) de trente-cinq (35) ans au maximum à la date du 31 décembre 2022 ;

•Etre disponible immédiatement

3.1. Responsabilités et taches

Sous l’autorité du Directeur Général, le / la Contrôleur (se) de Gestion aura pour mission, d’élaborer et mettre en œuvre un système informatique et de contrôle efficace pour améliorer les performances opérationnelles de la structure. Il s’agit de : (i) aider au pilotage stratégique et opérationnel et à la prise de décision ; (ii) assurer la mesure des activités, des produits, des coûts et des résultats ; et enfin (iii) Réaliser des études conjoncturelles d’aide à la décision stratégique et d’analyse des hypothèses.

Plus spécifiquement, le / la titulaire du poste assurera les tâches et responsabilités suivantes :

•Aider au dialogue de gestion autour de la recherche de la performance (moyens, objectifs, résultats) et apporter une contribution au processus budgétaire ;

•Veiller au respect des objectifs fixés par la Direction Générale ;

•Préparer le tableau de bord de gestion qui constitue un référentiel interne ;

•Produire les rapports de gestion et les tableaux de bord, pour aider à la prise de décision et contribuer à l’efficacité et l’efficience des processus de management ;

•Participer à l’élaboration budgétaire ;

•Etablir des scénarios de gestion prévisionnelle d’activités ;

•Contrôler l’exécution budgétaire en rapport avec les différentes directions et en suivre l’exécution ;

•Justifier les éventuels écarts ainsi que leur origine et proposer à la Direction les mesures correctives ;

•Produire des rapports de contrôle trimestriels et annuels ;

•S’assurer de la bonne application des procédures dans le fonctionnement quotidien de la structure ;

•Contrôler les dépenses de fonctionnements (consommation de carburant, utilisation efficience des véhicules, fournitures et dépenses de caisse…) ;

•Exécuter toutes autres tâches liées au poste que la hiérarchie pourrait lui confier.

3.2. Profil

•Avoir un diplôme du niveau BAC+4 ans (Maitrise) ou BAC+5 ans (Master 2) en comptabilité, finance, contrôle de gestion, audit - contrôle ou équivalent;

•Avoir une expérience professionnelle de sept (7) ans y compris les stages à un poste similaire dans le domaine;

•Avoir la capacité d’analyse des données comptables et financières;

•Avoir des connaissances de l’environnement professionnel;

•Avoir des connaissances approfondies des principes du contrôle de gestion et de la comptabilité analytique;

•Avoir une bonne maitrise de l’environnement informatique et bureautique;

•Avoir la maitrise des outils de communication électronique et d’internet;

•Avoir le sens du rationnel et du travail en équipe;

•Avoir une capacité d’adaptation d’écoute et d’anticipation;

•Avoir une certaine rigueur, de fiabilité et de réactivité;

•Avoir une capacité à animer une équipe de flexibilité, et d’intégrité;

•Etre de nationalité nigérienne et jouir d’une bonne moralité ;

•Avoir au plus 35 ans au 31 Décembre 2022 ;

•Etre disponible immédiatement.

4.1. Responsabilités et taches

Sous la responsabilité du Chef Service des Ressources Humaines, l’Infirmier(e) Diplômé(e) d’Etat aura pour missions d'organiser, de gérer, et de prodiguer des soins aux patients, sous prescription médicale. Ainsi que d'assurer la continuité des soins et la surveillance des personnes en soin dans son service, dans le but de prévenir les risques de détérioration de l'état de santé du patient.

Plus spécifiquement, le/la titulaire du poste assurera les tâches et responsabilités suivantes :

•Recueillir les données cliniques, les besoins et les attentes du personnel et de leur entourage ;

•Établir le projet de soins, planifier les activités infirmières pour le patient;

•Réaliser et contrôler les soins infirmiers ;

•Accompagner la personne et son entourage (situation de fin de vie);

•Etablir une communication adaptée avec le patient et ses proches (aide et soutien psychologique) ;

•Surveiller l’évolution de l’état de santé des patients ;

•Réaliser les soins techniques prescrits et sur rôle propre ;

•Réaliser l’éducation thérapeutique de la personne et de son entourage;

•Compléter et mettre à jour le Dossier Patient Informatisé ;

•Transmettre ses observations par écrit et par oral pour maintenir la continuité des soins ;

•Accueillir et encadrer les élèves en formation, le nouveau personnel et les personnels placés sous sa responsabilité ;

•Coordonner et organiser les activités et les soins concernant un patient de l’entrée à la sortie ;

•Gérer et contrôler les produits, les matériels et les dispositifs médicaux;

•Contribuer à la prévention des infections nosocomiales ;

•Évaluer l’état de santé et le degré d’autonomie de la personne ;

•Effectuer et formaliser le diagnostic infirmier et décider de la réalisation des soins relevant de son initiative ;

•Réaliser les soins infirmiers et les activités thérapeutiques adaptés aux situations en respectant les protocoles d’hygiène et les règles de bonnes pratiques ;

•Identifier les situations d’urgence ou de crise et y faire face par des actions adaptées ;

•Évaluer les pratiques professionnelles en soins infirmiers ;

•Élaborer et utiliser des protocoles de soins concernant le rôle infirmier ;

•Analyser, synthétiser des informations permettant la prise en charge de la personne soignée et la continuité des soins ;

•Éduquer, conseiller le patient et l’entourage en vue d’une démarche d’autonomisation ;

•Exécuter toutes autres tâches liées au poste que la hiérarchie pourrait lui confier.

4.2. Profil

•Avoir un diplôme d’infirmier d’Etat ou tout autre diplôme équivalent;

•Justifier d’au moins trois (3) années d’expérience à un poste similaire;

•Savoir créer une relation de confiance avec le patient et son entourage;

•Savoir planifier et organiser son temps et celui de ses collaborateurs dans le cadre du travail d’équipe ;

•Être motivé(e) pour travailler en gériatrie ;

•Savoir travailler en équipe interprofessionnelle ;

•Avoir le sens du respect du secret professionnel ;

•Savoir utiliser les techniques de manutention et les règles de sécurité pour l’installation et la mobilisation des patients/résidents ;

•Être ponctuel et jouir d’une bonne moralité et être de nationalité nigérienne ;

•Avoir le sens du travail en équipe ;

•Avoir une communication adaptée à la personne accueillie et à son entourage ;

•Etre immédiatement disponible.

COMPOSITION ET LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURES

Les dossiers de candidature comprenant une demande manuscrite datée, signée, et timbrée adressée à « Monsieur l’Administrateur du cabinet COSEF», un curriculum vitae détaillé, une copie légalisée du diplôme, les copies légalisées des attestations de travail et/ou de stages, une copie légalisée du certificat de nationalité, une copie légalisée de l’extrait d’acte de naissance ou du jugement supplétif en tenant lieu, un casier judiciaire datant de trois (03) mois, un certificat de visite et contre visite médicales datant de moins de trois (03) mois, une copie d’inscription de la carte ANPE en cours de validité doivent être déposés ou envoyés au cabinet COSEF sis au Quartier Plateau - 468 rue des Dallols - Niamey (anciens locaux de la société COTECNA, non loin de la garde présidentielle) – Tel : 20 73 64 80 – Email: recrutement@cosef.ne au plus tard , le Jeudi 16 Juin à 17 Heures 30 minutes.

NB: cette offre peut être consultée aussi sur le site web:

www.cosef.ne

Tout dossier de candidature déposé ne peut être retiré.

Cabinet de Conseil, d’Etudes et de Formation en Gestion des Ressources Humaines et en Management

AVIS DE RECRUTEMENT

1. Un(e) Comptable

2. Un (e) Conseiller(e)-Emploi et Insertion Professionnelle

4. Un(e) Infirmier(e) Diplômé(e) d’Etat 3. Un(e) Contrôleur (se) de Gestion

Références

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