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Semaine du 16 au 22 janvier 2021

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Semaine du 16 au 22 janvier 2021

RESUME : En RDC, le président Tshisekedi a reçu l’informateur qui lui a présenté son rapport intérimaire lequel indique qu’une large majorité de parlementaires souscrivent à la constitution de la nouvelle coalition d’ « union sacrée » et que de nombreux parlementaires du FCC l’ont rejoint (RDC_10) (RDC_10_1), tandis qu’à l’Assemblée nationale, les députés congolais vont devoir déclarer leur appartenance à la majorité ou à l'opposition parlementaire, une décision cruciale alors que le paysage politique est en pleine mutation (RDC_10_2). Le chef de l’Etat a aussi assisté à une messe d’action de grâce en hommage à l’ancien premier ministre Lumumba assassiné en janvier 1961 (RDC_9), un assassinat dont la Belgique porte une part de responsabilité comme l’ont rappelé une dizaine de manifestants à Bruxelles (RDC_16). Alors que l’archevêque de Kinshasa a plaidé pour le pardon et la réconciliation nationale à l’occasion du 20

ème

anniversaire de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, le président a aussi rendu hommage à ce dernier qui fût assassiné en janvier 2001 dans des circonstances non complètement élucidées et dont les présumés meurtriers ont été libérés par grâce présidentielle (RDC_8).

Sur le plan diplomatique, le président Tshisekedi a également reçu une diplomate belge de haut niveau pour faire le point sur la coopération entre les deux pays qui a été renouée en 2019 après une longue période de crise (RDC_17).

Sur le plan de la justice et des droits humains, plusieurs affaires sont au- devant de l’actualité. Une association pour le respect des droits fondamentaux a dénoncé les arrestations arbitraires d’une cinquantaine de personnes au Nord et au Sud Kivu, arrestations en liaison avec l’assassinat de l’homme d’affaires Simba Ngezayo abattu à Goma en novembre 2020 (RDC_11). Par ailleurs, un membre de la société civile et un homme politique accusent l’ancien chef du renseignement de l’ANR d’enlèvements, de tortures et de tentatives d’assassinats opérés sous le précédent régime (RDC_12). Une troisième affaire concerne les troubles survenus à Lubumbashi dans la foulée de l’arrestation contestée de l’ancien président de la Commission électorale en 2011 favorable à l’ancien président Kabila et qui aurait publiquement signifié que des conditions devraient être mises au maintien du Katanga dans l’unité nationale (RDC_13). Enfin, Amnesty International appelle les autorités congolaises concernées à libérer une dizaine de militants de l’association citoyenne LUCHA qui avaient participé à une manifestation exigeant le protection des populations civiles dans la territoire de Beni ravagé par les bandes armées (RDC_14).

En matière de sécurité, la cheffe de la MONUSCO dont le mandat a pris fin

a affirmé que la RDC était sur le bon chemin en dépit de la persistante

présence des groupes armés (RDC_1).

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Sur le terrain, des accrochages meurtriers ont eu lieu entre le groupe armé APCLS et les FARDC dans le territoire de Masisi au Nord Kivu (RDC_2), tandis qu’une embuscade d’homme armés non identifiés a fait plusieurs victimes dans le territoire de Rutshuru (RDC_4). Par ailleurs, dans ces deux territoires, les chefs de cinq groupes armés, qui se sont déjà rendus aux FARDC depuis plus d’une année, plaident pour le lancement urgent du processus de DDR (Démobilisation Désarmement et Réinsertion) qui a pris du retard (RDC_3).

Dans la province de l’Ituri, une dizaine de miliciens appartenant au mouvement rebelle rassemblant le FRPI, la CODECO et le FPIC ont été neutralisés par l’armée dans le territoire d’Irumu (RDC_5).

Au Kasaï Occidental, cinq policiers ont été tués au cours d’affrontements avec une milice Twa dans le territoire de Mweka (RDC_6).

Enfin, au Katanga, des femmes affirment avoir été violées lors de cambriolages à main armée à Lubumbashi, où les habitants dénoncent une hausse de l'insécurité chronique avec le couvre-feu décrété en décembre dernier (RDC_7).

Dans le domaine économique, la Cour constitutionnelle s’est prononcée en faveur de l’actuel dirigeant de la FEC, Albert Yuma, qui est aussi président de la Gécamines et un proche de Joseph Kabila : réélu en fin novembre 2020, son élection avait été contestée devant le Conseil d’Etat par Dieudonné Kasembo, qui lui avait aussi été déclaré nouveau patron des patrons à l’issue d’une deuxième élection tout aussi contestée (RDC_15).

Au Burundi, la principale plate-forme de la société civile dénonce la criminalité galopante, l’insécurité, la pauvreté, la gestion calamiteuse des entreprises publiques et les « discours de la haine » qui sévissent dans le pays (BUR_1).

En Ouganda, l’actuel président a été déclaré vainqueur dans l’élection présidentielle avec plus de 60% des suffrages : l’opposant député et chanteur, Bobi Wine, qui serait crédité de 23% des voix, affirme de son côté avoir remporté la victoire et porte plainte contre détention arbitraire (OUG_1).

En ce qui concerne le Rwanda, la cour d'appel de Paris a confirmé le renvoi

aux assises de l'ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, accusé d'être

impliqué dans le génocide des Tutsi commis en 1994 et qui a décidé de se

pourvoir en cassation (RWA_1).

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BURUNDI Vie politique…

(BUR_1) AFP – 19/1

Le Forsc, principale plateforme de la société civile au Burundi, lance l’alerte dans son rapport daté de décembre 2020: la criminalité est « galopante », l’insécurité est aggravée par les « discours de la haine », la pauvreté « s’installe » dans les ménages, tandis que les entreprises publiques sont en faillite en raison d’une gestion « calamiteuse et frauduleuse ».

Le rapport dénonce le trafic d’êtres humains – principalement l’envoi de femmes dans les pays du Golfe comme domestiques – qui « enrichit des personnalités influentes du parti au pouvoir

», le CNDD-FDD. Il dénonce aussi les patrouilles nocturnes de la milice du CNDD-FDD, les Imbonerakure: ceux-ci en profitent pour commettre des crimes, tandis que la population doit « s’incliner face aux pulsions des patrouilleurs ». Il dénonce également les « messages de haine

» contre les Tutsis et contre les opposants politiques. Ainsi, en province de Bujumbura, des réunions ont été organisées par des responsables administratifs et/ou des dirigeants locaux du CNDD-FDD les 11, 18, 23 et 29 décembre 2020, à Mutimbuzi, Nyabiraba, Mubimbi et Kabezi.

Dans la province de Kirundo, un agent de renseignement de la province et le député Rémy Bigerumusase ont accusé d’ex-réfugiés burundais au Rwanda, rapatriés, d’être « des militaires formés au Rwanda » qui veulent « détruire » le pays.

Ces ferments de violence sont semés dans un pays où la pauvreté, déjà importante, s’accroît encore. Le rapport dénonce ainsi des autorités locales qui exigent de la population des contributions financières non prévues pour construire officiellement « un stade » et « un campus

» à Cankuzo, ou des bâtiments administratifs en province de Rumonge. Dans les deux cas, rien ne se construit et aucun compte n’est rendu de l’utilisation de l’argent. Les travailleurs du transport privé – qui sont obligés, pour travailler, d’adhérer au Collectif des associations de motards et taximen, proche du CNDD-FDD et créé en 2020 – doivent payer à cette organisation une série de frais et cotisations (sous peine de saisie de leur outil de travail), supposés servir à venir en aide aux accidentés, mais ne reçoivent « aucun appui » en cas d’accident.

Ailleurs, c’est l’Etat qui ne paie pas ce qu’il doit: des agents recenseurs de chômeurs, recrutés pour 6 jours de travail en septembre n’étaient toujours pas payés fin décembre. Au ministère de la Santé s’évaporent, depuis un an, les primes – financées par l’Onu – destinées au personnel de surveillance des épidémies, en l’occurrence le Covid-19.

Plus grave: deux entreprises publiques, la Regideso (eau) et Onatel (télécommunications), sont en faillite. Le 30 décembre, le président Évariste Ndayishimiye en a rendu responsables les travailleurs et les syndicats. Le personnel y voit plutôt la responsabilité du gouvernement, qui préfère nommer des chefs proches du CNDD-FDD plutôt que compétents; qui ne paie pas les dettes de l’Etat envers ces compagnies publiques; qui signe des contrats léonins en défaveur des entreprises publiques et au bénéfice de sociétés privées; qui laisse des employés autoriser des raccordements frauduleux au détriment des abonnés. Aujourd’hui, il n’y a plus d’eau potable depuis 5 mois à Nyanza-Lac et on en manque à Gisozi. Chez Onatel, les salaires ne sont plus payés depuis octobre.

En conclusion, le Forsc plaide pour « l’assainissement du contexte politique » et la répression des crimes et délits, l’impunité « empêchant le développement ». La société civile recommande au gouvernement de mettre fin aux patrouilles des Imbonerakure, de combattre les discours de la haine; de mettre fin aux rackets et contributions forcées.

OUGANDA

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Vie politique…

(OUG_1) AFP – 15/1

Le candidat de l'opposition ougandaise Bobi Wine a assuré vendredi avoir "largement gagné"

l'élection présidentielle organisée la veille. Les premiers résultats donnent toutefois l'avantage au président sortant Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 35 ans.

Alors que les résultats de la présidentielle en Ouganda se font encore attendre, Bobi Wine revendique la victoire. L'ancien chanteur de reggae devenu député, Robert Kyagulanyi de son vrai nom, a tenu vendredi 15 janvier une conférence de presse lors de laquelle il a assuré avoir

"largement gagné". "Je suis très confiant, nous avons largement vaincu le dictateur. (...) Nous avons certainement remporté l'élection et nous l'avons largement remportée", a-t-il affirmé.

Les résultats officiels du scrutin n'étaient pas encore annoncés au moment de cette déclaration.

Des décomptes partiels donnent l'avantage au président sortant, Yoweri Museveni. Interviewé par France 24, le président de la commission électorale a défendu la légitimité du scrutin.

Le leader autoritaire de 76 ans, qui brigue un sixième mandat, est en tête avec 62,74 % des voix, contre 29,34 % pour Bobi Wine, selon un décompte donné en fin d'après-midi, basé sur la moitié des 34 600 bureaux de vote du pays.

Dans l'après-midi, des soldats ont encerclé le domicile du candidat de l'opposition, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le député de 38 ans a assuré se "sentir menacé", a expliqué le correspondant de France 24 sur place.

"Yoweri Museveni essaie de faire croire qu'il est en tête. Quelle blague", a ironisé Bobi Wine, lors de sa conférence de presse. Le député affirme que le scrutin est entaché d'"illégalités venues d'en haut, que Museveni et son régime sanguinaire ont commises pour préparer le pire trucage jamais connu par le pays". "Même avec toutes les irrégularités du scrutin, que nous partagerons avec le reste du monde dans les prochains jours lorsque l'Internet sera restauré, nous avons acquis une avance confortable", a ajouté l'ancien chanteur, populaire auprès de la jeunesse urbaine ougandaise.

La commission électorale a elle rejeté ces accusations de fraude, et demander à Bobi Wine de

"démontrer au pays de quelle manière (...) les résultats sont truqués".

Ce scrutin présidentiel et législatif, placé sous haute surveillance, s'est déroulé jeudi sans accès ou presque à Internet, largement perturbé, pas plus qu'aux réseaux sociaux et services de messagerie, suspendus depuis mardi.

Lire aussi sous :

https://www.bbc.com/news/world-africa-55689665

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210118-ouganda-r%C3%A9tablissement-partiel-d-internet- bobi-wine-toujours-assign%C3%A9-%C3%A0-r%C3%A9sidence

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/18/ouganda-reelu-president-pour-la-sixieme- fois-museveni-veut-eviter-toute-contestation_6066645_3212.html

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210121-ouganda-bobi-wine-porte-plainte-contre-l-

%C3%A9tat-pour-d%C3%A9tention-arbitraire RDC

Sécurité, Armée…

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(RDC_1) AFP – Belga – 20/1

La République démocratique du Congo (RDC) "est en train d'avancer" malgré la persistance des groupes armés dans l'Est, a déclaré mercredi l'émissaire de l'ONU dans le pays, la diplomate algérienne Leïla Zerrougui, au terme de son mandat de trois ans. "Aujourd'hui, même si le conflit persiste, il est quand même contenu dans trois provinces de l'est", a déclaré la cheffe de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) lors de sa dernière conférence de presse à Kinshasa.

Présente en RDC depuis 1999 - sous des formes différentes -, la Mission de l'ONU compte environ 15.000 Casques bleus et policiers, avec un budget annuel avoisinant un milliard de dollars. Son travail est souvent critiqué et l'inefficacité d'une Brigade d'intervention rapide (FIB) de la Mission dans la région de Beni est régulièrement dénoncée.

On "travaille sur l'instabilité, sur la souffrance" et de ce point de vue, "ce n'est pas facile d'obtenir des résultats", a reconnu la diplomate algérienne. "Mais avec du recul, même si beaucoup de gens ne sont pas d'accord avec moi, je pense que ce pays est en train d'avancer malgré toutes les difficultés qui sont encore là", "le Congo n'est pas en train de brûler", a estimé Mme Zerrougui.

Le pays est réunifié, les élections ont été organisées, et malgré les conflits politiques, "il n'y a personne qui se revendique d'un groupe armé pour dire: « Je prends le pouvoir »", s'est-elle félicitée, en reconnaissant que "le risque de revenir en arrière n'est pas exclu".

L'émissaire onusienne a salué l'évolution dans la lutte contre les violences sexuelles et contre le recrutement d'enfants-soldats, mais également le travail de la justice militaire que "nous avons aidée à avoir une chaîne pénale mobile, fonctionnelle". Elle a réitéré son opposition à une intégration des combattants des groupes armés dans l'armée régulière. Elle a souligné les avancées en ce qui concerne la représentativité de la femme dans les instances de prisse des décisions. "Le Congo est un grand pays, il ne peut pas se permettre de rester à la traîne", a-t- elle conclu.

- Kivu

(RDC_2) Radio Okapi – 16/1

Un enfant de quatre ans a été tué par balle et sa grande sœur, qui le portait au dos, blessée grièvement à Nyabiondo dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Ces enfants sont tombés en plein milieu des tirs croisés lors d’un accrochage, jeudi dans la soirée entre les éléments des FARDC et les combattants de APCLS, ont rapporté vendredi 15 janvier des sources locales.

Cet accrochage s’est produit dans le quartier Birere à Nyabiondo vers 18 heures 30 locales.

Pour certaines sources locales, les combattants de l’APCLS ont attaqué les éléments des FARDC à un point de contrôle que ces derniers avaient érigé à Lukoko qui se situe à l’entrée de Nyabiondo sur l’axe Luibo - Lukweti - Kilambo.

Des tirs qui ont duré presque une heure, selon les mêmes sources. Deux personnes ont été victimes collatérales des tirs, dont un enfant de quatre ans atteint d’une balle à la tête et qui est mort sur le champ. Sa grande sœur, qui le portait au dos, a été grièvement blessée par balle, selon ces sources. Elle a été vite acheminée dans une structure sanitaire de la place. Cette situation a encore plongé les habitants de Nyabiondo dans la peur, surtout ceux du quartier Birere.

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Contacté par Radio Okapi, le chef du secteur Osso Banyungu a confirmé l’information. Il a par ailleurs demandé aux autorités militaires de prendre d’autres stratégies militaires pouvant ramener la paix durable dans son entité et, au gouvernement congolais, de mettre en œuvre le programme DDR/Communautaire ; comme annoncé par le chef de l’Etat lors de son dernier passage à Goma.

Depuis six jours, des combats sont signalés dans plusieurs localités du groupement Bapfuna dans le secteur Osso Banyunmgu. Cette situation occasionne le déplacement massif des habitants et des morts surtout des civils dans la zone.

(RDC_3) Radio Okapi – 18/1

Les dirigeants de cinq groupes armés, qui se sont déjà rendus aux FARDC depuis plus d’une année, plaident pour le lancement urgent du processus Démobilisation désarmement et réinsertion (DDR) communautaire. Ils l’ont affirmé dans une déclaration conjointe qu’ils ont signée samedi 16 janvier à Goma (Nord-Kivu). Pour ces chefs miliciens, le retard que prend le lancement de ce processus affecte de plus en plus la sécurité dans les territoires de Masisi et Rutshuru notamment.

Matata Mpumuje Souleman du Groupe armé des volontaires (GAV), Bilikoliko Mingenya de l’Union des patriotes pour la défense du Congo (UPDC), Dusabe Gashamari Delta des Forces de défense des droits humains (FDDH)/Nyatura, Kavumbi Sibomana du Groupe de sécurité ( GS) et Kakule Masivi Je t’aime de l’Alliance des forces résistantes congolaises (AFRC) regrettent de constater que, sur les 2 358 combattants qu’ils avaient déjà sortis de la brousse et cantonnés à Mubambiro, à peine 400 restent dans ce centre. Ils estiment que cette situation affecte non seulement la sécurité en province, mais aussi la poursuite de la sensibilisation d’autres combattants à la reddition volontaire.

Dusabe Delta indique que beaucoup de miliciens sont retournés en brousse : « Nous avions convenus que nous devrions retourner aux villages pour sensibiliser les autres. Mais, jusqu’à présent, nous sommes bloqués ici à Goma en attendant le processus. Il y a 1600 jeunes combattants qui sont déjà rentrés en brousse à la suite de mauvaises conditions de prise en charge. Les autres, au nombre de 400, on ne sait même pas s’ils sont toujours à Mubambiro. »

Depuis octobre de l’année dernière, lors que son passage à Goma, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, avait déjà promis 50 millions USD pour concrétiser le processus DDR communautaire. Jusque-là, ce projet est toujours attendu. Ces jeunes qui se sont rendus sont maintenant éparpillés, notent d’autres acteurs locaux, craignant que ces jeunes ne soient utilisés par des réseaux des bandits armés.

(RDC_4) Radio Okapi – 19/1

Quatre personnes ont été kidnappées depuis le weekend dont l’une a déjà été décapitée dans la soirée du lundi 18 janvier par des hommes armés non identifiés dans la chefferie de Bwito. Le Fonctionnaire délégué du Gouverneur à Kibirizi, qui confirme l’information dit avoir convoqué une réunion de sécurité d’urgence.

D’après les sources locales, ces 4 hommes sont tombés dans une embuscade d’hommes armés, aux environs de 16 h locales, sur la route dans la forêt de Kitarara non loin de Kabanda alors qu’ils revenaient de leurs champs. Leurs ravisseurs exigeraient déjà un montant de 3 000 USD avant leur libération, renseigne le fonctionnaire délégué du gouverneur à Kibirizi, Deogratias Kitabuhiré. Ce dernier ajoute que ce mardi matin, les FARDC ainsi que les jeunes de Kibirizi en patrouille mixte ont retrouvé un de ces otages déjà décapité dans la brousse. Il s’agit d’un homme, père de 5 enfants.

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Une réunion de conseil de sécurité a été urgemment convoquée ce mardi matin à Kibizi pour statuer sur ces cas qui refont surface.

Selon les sources, trois autres personnes ont été blessées par des bandits armés, dimanche vers 17 h locales, par des coupeurs de route entre Kishishe et Kirima, dans la même chefferie. Et le même jour, un autre motocycliste a été kidnappé sur le même axe.

- Ituri

(RDC_5) Radio Okapi – 20/1

Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo a annoncé mardi 19 janvier que l’armée a réussi à neutraliser 13 miliciens, lors des opérations militaires lancées pour traquer les miliciens de la coalition FRPI, CODECO et FPIC vers les localités de Djunde, Androzo et Malo au sud d’Irumu. Il ajoute que cinq armes ont été récupérées pendant ces opérations militaires et que du côté des FARDC, il y a un blessé.

Selon le porte-parole de l’armée en Ituri, les forces loyalistes poursuivent ces assaillants pour les contraindre à déposer les armes. Ces opérations militaires se déroulent depuis vendredi dernier pour déloger la coalition FRPI, FPIC et CODECO dont la présence était signalée aux villages de Kotoni et Nyakeru à une dizaine de kilomètres au sud de Bunia.

Selon le porte-parole de l’armée, ces miliciens ont été repoussés à Anu et puis à Djunde en chefferie des Andisoma. Depuis lundi soir, les affrontements se déroulent vers Androzo, Malo et Songolo en chefferie de Walendu Bindi où ces assaillants se sont retranchés, affirme le président de la société civile de Bavi, Jean Claude Katanga. Il signale qu’une personne âgée a fait une crise cardiaque à la suite des détonations d’armes et il est mort sur place. Trois autres civils sont blessés par des balles perdues venues du champ de bataille.

La société civile de Bavi déplore le déplacement de population dans plusieurs localités. Ces déplacés s’ajoutent à des milliers d’autres qui ont fui les derniers affrontements à Lengabo.

- Kasaï Occidental (RDC_6) Belga – 18/1

Cinq policiers congolais ont été tués samedi lors d'affrontements avec une milice de Twa (Pygmées) au Kasaï (centre de la République démocratique du Congo), a rapporté lundi le média en ligne Actualité.cd, citant des sources locales.

Selon l'administrateur du territoire de Mweka, Franck Pongo, des jeunes armés de fusils de chasse, de flèches, de lances et de machettes sont entrés mercredi dans la localité de Batwa Kadimba, située à 195 Km au nord de la ville de Mweka. "Nous avons dépêché le samedi des policiers pour rétablir l'ordre public. Malheureusement, à leur arrivée, ils ont été attaqués par les miliciens qui ont tué les cinq policiers car ils étaient moins nombreux que les miliciens", a expliqué M. Pongo.

Selon l'administrateur du territoire, le chef de cette milice, un certain Katende, a chassé tous les services publics de Batwa Kadimba et a installé sa propre administration. Il a déclaré appartenir désormais à la province voisine du Kasaï central.

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M. Pongo a précisé à Actualité.cd avoir réquisitionné des militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) afin de rétablir l'ordre public.

En août dernier, près d'une cinquantaine des Twa arrivés à Kananga avaient organisé une manifestation et remis un mémorandum à la Monusco (la Mission de l'ONU en RDC). Ils se disaient être marginalisés dans la province du Kasaï et revendiquaient leur propre territoire, attaché au Kasaï Central.

- Haut Katanga (RDC_7) AFP – 20/1

"Ils sont passés à l'acte": des femmes affirment être violées lors de cambriolages à main armée la nuit à Lubumbashi, capitale économique de la République démocratique du Congo (RDC) où les habitants dénoncent une hausse de l'insécurité chronique avec le couvre-feu décrété le 18 décembre face au coronavirus.

Deux étudiantes, deux sœurs, une dame de 51 ans... Sept femmes confient ce 13 janvier à l'AFP avoir subi des violences sexuelles chez elles lors de braquages entre 21h00 et 05h00, commis pour la plupart par des hommes en uniforme. La police ne nie pas la présence de "brebis galeuses" dans ses rangs. "C'était à 23h05, j'ai entendu des coups devant ma porte", témoigne Dominique (prénom changé), sous le choc des événements de la nuit du 10 au 11 janvier, quand des hommes ont cassé la vitre et forcé le cadenas de sa maison d'un quartier périphérique, Kalubwe.

Les agresseurs portaient des uniformes de la police, ajoute cette mère de famille de 26 ans - des uniformes de l'armée, corrigent ses voisins, également attaqués. "Je leur ai donné 300 dollars".

Les braqueurs lui ordonnent de se déshabiller. L'institutrice affirme en pleurs avoir été violée par trois individus à qui elle a tenté de résister. "Ils ont cru que j'étais morte. Ils sont partis dans l'autre parcelle". "J'étais au salon", poursuit sa voisine, Patricia (prénom changé), 22 ans, qui montre une vitre brisée à l'entrée du domicile familial. "Les bandits ont demandé de l'argent.

Maman leur a donné 60 dollars. Après, ils ont demandé : vous avez combien de femmes à la maison ? " "Ils ont déchiré ma robe, ils m'ont frappée", ajoute l'étudiante.

Cambriolés fin décembre dans un autre quartier, Marie et Emmanuel (prénoms modifiés) rapportent que les cambrioleurs s'en sont pris à leur petite fille de sept mois, qu'ils ont menacé de "jeter à terre". "Quand on les a suivis, ils m'ont tabassée. Ils sont passés à l'acte", raconte Marie. Sa soeur qui vit avec le couple a également été abusée violemment. "Depuis plus de trois ans, la province du Haut-Katanga (dont Lubumbashi est le chef-lieu) connaît une montée sans précédent de la criminalité urbaine suivie de cas de vols, de viols et de meurtres", avance la société civile dans un rapport datant de juillet.

L'insécurité chronique frappe les classes moyennes ou les pauvres des quartiers périphériques, plus que les nantis (expatriés, notables) qui vivent dans des villas sécurisées.

L'année 2021 ne s'annonce guère meilleure. Ce mardi 12 janvier, vers 8h00 du matin, cinq hommes armés ont braqué et blessé en plein centre-ville un "cambiste" (un agent de change).

Son père avait été tué dans un braquage l'année dernière. Sur place, ses collègues et des passants dénoncent l'inertie des forces de sécurité. Trois des cinq braqueurs présumés ont été présentés mardi au gouverneur de province.

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"Porter plainte ne sert à rien", soupire un homme d'une cinquantaine d'années, attaqué lui aussi dans la nuit du 10 au 11 janvier au quartier Kalubwe. "Il faut payer 20 dollars pour porter plainte", accuse un agent de l'Etat au ministère des Affaires foncières.

Le commissaire de police Louis Segond Karawa reconnaît "des actes de délinquances" pendant cette période de couvre-feu. "Il y a toujours des brebis galeuses, nous ne pouvons pas le nier", ajoute-t-il au sujet de l'implication des hommes en uniforme. Les fautifs font l'objet de

"sanctions sévères" - quand ils sont attrapés. Le général reconnaît "quelques cas isolés de viols", qu'il met sur le compte du "chantage" des braqueurs.

Vie politique…

(RDC_8) AFP – Belga – 16/1

L'archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a appelé samedi "à la réconciliation et au pardon" en République démocratique du Congo (RDC), à l'occasion du 20e anniversaire de l'assassinat du président Laurent-Désiré Kabila, quelques jours après la libération de ses assassins, graciés par l'actuel chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

A Kinshasa, des centaines de personnes se sont réunies à la cathédrale catholique afin de "prier pour le repos de l'âme de Laurent-Désiré Kabila, pour sa famille, pour la nation congolaise toute entière qu'il a aimé et servi jusqu'à sa mort", a déclaré le prélat.

L'assassinat de Laurent-Désiré Kabila "a été une source de déchirement pour sa famille (...) et pour la nation congolaise toute entière (...) ça été un moment de déchirement et d'incertitude", a rappelé l'archevêque de Kinshasa dans son homélie. Dans ce contexte, il était "normal d'établir les responsabilités et d'appliquer la justice vis-à-vis des coupables", a-t-il ajouté en présence d'Olive Lembe, épouse de l'ex-président Joseph Kabila Kabange, fils du président assassiné auquel il avait succédé.

Chef rebelle tombeur du maréchal Mobutu Sese Seko en mai 1997, Laurent-Désiré Kabila a été assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau par l'un de ses gardes du corps, Rashidi Muzele, tué sur le champ par un aide de camp du chef de l'Etat, le colonel Eddy Kapend Irung.

En janvier 2003, 39 personnes ont été condamnées à mort pour l'assassinat du "Mzee" (le

"vieux" en swahili, surnom de Kabila père), dont le colonel Kapend. A la clôture du procès, le tribunal militaire avait conclu qu'il fallait "continuer les enquêtes" sur cette affaire. Cette même année un moratoire sur la peine de mort a été décrété.

Le 31 décembre, M. Tshisekedi a gracié les 23 condamnés emprisonnés et encore en vie, lesquels ont été libérés quelques jours plus tard. Interrogés à leur sortie de prison, certains ont plaidé pour la réouverture du procès, afin d'être innocentés et réhabilités.

Mgr Ambongo a "remercié" le président Tshisekedi "pour la mesure de grâce qu'il vient de leur accorder", assurant qu'il l'avait "fait en accord avec la famille de l'illustre disparu". "Ce geste hautement significatif ouvre la possibilité d'envisager autrement l'avenir", a-t-il ajouté.

L'archevêque de Kinshasa a exhorté les proches du feu président et ceux qui étaient condamnés dans cette affaire "à la réconciliation et au pardon" pour "un nouveau départ".

Lire aussi sous :

https://www.levif.be/actualite/international/il-y-a-vingt-ans-laurent-desire-kabila-etait- assassine-dans-son-palais-de-marbre/article-normal-1380877.html

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https://www.radiookapi.net/2021/01/16/actualite/politique/rdc-20e-anniversaire-de- lassassinat-de-laurent-desire-kabila

https://www.radiookapi.net/2021/01/16/actualite/politique/felix-tshisekedi-rend-hommage- laurent-desire-kabila

(RDC_9) Radio Okapi – 17/1

La RDC célèbre ce dimanche 17 janvier le 60e anniversaire de l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba. Le premier chef de l’exécutif congolais avait été assassiné dans les circonstances encore obscures à ce jour.

Né dans le Sankuru le 2 juillet 1925, en octobre 1958, Patrice-Emery Lumumba crée avec Joseph Iléo et Cyrille Adoula, le Mouvement national Congolais, un parti politique proche du courant catholique et social-démocrate belge. Aux élections législatives, son parti obtient le plus grand nombre de sièges. Il est désigné Premier ministre par les parlementaires. Il constitue en juin 1960, le premier gouvernement congolais.

Lors de la cérémonie de l’indépendance le 30 juin 1960, le Roi des Belges Beaudouin 1er, prononce un discours dans lequel, il relève le rôle colonisateur de son pays et de son oncle le Roi Léopold II. Patrice Emery Lumumba prend la parole alors que le protocole ne l’avait pas prévu. Dans son discours, il va montrer non seulement le rôle destructeur de la colonie mais surtout dénoncer l’exploitation du Congo. Cette attitude constituait aux yeux du monarque belge un crime de lèse-majesté.

Deux semaines après l’indépendance, des troubles apparaissent au sein de l’armée du nouvel Etat et, profitant de cette situation, le pouvoir colonial belge, favorise la sécession du Katanga.

C’est la confusion qui va s’installer. Patrice Emery Lumumba est révoqué par le chef de l’Etat.

Après s’être évadé le 27 novembre 1960, pour se rendre à Kisangani en vue de réinstaller son gouvernement au pouvoir, il est arrêté en décembre 1960. Le 17 janvier il sera assassiné au Katanga dans les circonstances encore obscures à ce jour.

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(RDC_10) Radio Okapi – 18/1

Le Chef de l'Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu lundi 18 janvier l'informateur Modeste Bahati Lukwebo, venu lui présenter son rapport préliminaire de leurs activités visant à dégager la nouvelle majorité parlementaire. Ce dernier pense qu'il réussira la mission lui confiée par le Chef de l'Etat dans le temps lui imparti, malgré des difficultés liées à la délicatesse d'une telle mission.

A deux semaines de la fin de sa mission, Modeste Bahati a rendu compte au Chef de l'Etat des résultats de ses échanges préliminaires avec différents responsables des regroupements et partis politiques. « Nous sommes en plein révolution démocratique et le changement n'est pas facile et aisé. Il y a de la résistance, mais nous allons surmonter les difficultés », a conclu Modeste Bahati. Il entame, dès ce mardi, la série d'audiences publiques avec les chefs des partis et regroupements pour confirmer leur ralliement à la nouvelle majorité de l'Union sacrée.

Le calendrier de ses audiences sera rendu public ce mardi au cours d'un point de presse qu'il va animer, selon le service de communication de la présidence.

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https://www.radiookapi.net/2021/01/21/actualite/politique/linformateur-bahati-tshisekedi-il- se-dessine-une-ecrasante-majorite

(RDC_10_1) Radio Okapi – 21/1

Des partis et regroupements issus du Front commun pour le Congo (FCC) adhèrent officiellement à l’Union sacrée de la nation initiée par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’est ce qui se dégage des audiences publiques que l’informateur, Modeste Bahati Lukwebo, a poursuivies jeudi 21 janvier à Kinshasa.

Premier regroupement politique reçu par l’informateur, c’est l’Alliance pour l’avenir (AA), dont Pius Mwabilu est l’autorité morale. Sous la présidence de Marie Nyangé Ndambo, ce regroupement se dit le premier à avoir quitté la barge du FCC avec ses vingt députés nationaux pour rejoindre l’Union sacrée.

Autre regroupement qui a signé son adhésion à la vision du président de la République, c’est l’Alliance des démocrates pour le renouveau et le progrès, parti également du FCC. François Rubota, son président, avec ses vingt-trois députés nationaux, explique qu’il s’agit d’une adhésion sans équivoque.

Ces audiences, qui ont débuté mercredi, pourront prendre fin dans une semaine, selon des sources proches du cabinet de l’informateur.

(RDC_10_2) Belga – 16/1

Les députés congolais vont devoir déclarer vendredi leur appartenance à la majorité ou à l'opposition parlementaire, une décision cruciale alors que le paysage politique est en pleine recomposition en République démocratique du Congo (RDC), avec l'adhésion annoncée de partis anciennement affiliés au camp de l'ex-président Joseph Kabila à celui de son successeur, Félix Tshisekedi.

L'Assemblée nationale congolaise est dirigée par un "bureau d'âge" composé du doyen, le député Christophe Mboso NKodia Mpwanga, et des deux benjamins, Olivier Kabeya et Aminata Namasiya, depuis le renversement, le 10 décembre dernier, du ! bureau présidé par la pro-Kabila Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi.

Les députés sont convoqués pour une séance plénière fixée vendredi à 10h00 lors de laquelle ils devront se déclarer comme appartenant à la majorité ou à l'opposition parlementaire, en application d'un arrêt rendu la semaine dernière par la Cour constitutionnelle. Cette opération permettra au bureau d'âge d'identifier la configuration politique actuelle de l'Assemblée nationale, souligne jeudi la presse kinoise.

Le président Tshisekedi a annoncé le 6 décembre la fin de la coalition avec le camp de son prédécesseur Joseph Kabila, le Front commun pour le Congo (FCC), toujours majoritaire sur papier au Parlement, et s'est lancé dans la recherche d'une nouvelle majorité, en tentant de débaucher des kabilistes.

Avec un certain succès, apparemment, car l'informateur désigné le 1er janvier par le président pour identifier une nouvelle majorité, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo - lui-même un

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transfuge du FCC -, a annoncé jeudi le ralliement de deux partis à "l'union sacrée de la Nation"

voulue par M. Tshisekedi. Il s'agit, selon les médias congolais, du regroupement politique l'Alliance pour l'avenir (AA/a), qui compte vingt députés nationaux et une quarantaine de députés provinciaux, et l'Alliance des Démocrates pour le Renouveau et le Progrès (ADRP) présidée par François Rubota et forte de 23 députés nationaux et de 24 ! députés provinciaux.

Justice, Droits de l’homme…

(RDC_11) Radio Okapi – 15/1

L’ONG Alliance pour l’universalité des droits fondamentaux (AUDF) condamne des arrestations arbitraires de 50 personnes dans les provinces des Nord et Sud-Kivu au mois de novembre 2020. Dans une conférence de presse organisée jeudi 14 janvier à Kinshasa, cette ONG de la promotion et la protection des droits de l’homme indique que ces personnes, majoritairement des civils ont été transférées à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, où elles ont passé 48 jours être présentées devant leurs juges.

Selon le président de l’AUDF, Me Henri Wembolua, certains détenus affirment avoir été torturés par des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) pendant leurs arrestations. A en croire cette structure, les faits remontent au 3 novembre 2020, lorsque l’homme d’affaires, Simba Ngezayo est assassiné. A la suite de ce meurtre, l’Auditorat général a arrêté des présumés auteurs de cet assassinat, mais il a aussi arrêté 50 personnes à Goma et à Bukavu, et les environs.

Pour Me Henri Wembolua, toutes ces arrestations ne seraient pas liées au meurtre de Simba Ngezayo, mais plutôt aux conflits fonciers avec la famille Ngezayo à Goma, Masisi et Minova.

Il s’agirait d’un règlement de compte, estime-t-il. « C’est le cas de M. Eliab Munyemba Bazi, conservateur des titres immobiliers, arrêté pour avoir effectué le morcellement de la concession dite Ngezayo (…), M. Bienvenue Bahati, homme d’affaires ayant jadis loué son tracteur pour tracer les rues dans la concession », indique le président de l’AUDF. Il parle aussi de M.

Buregeya Senzoga qui représentait 370 autochtones ayant gagné plusieurs procès dans le conflit contre la famille Ngezayo, ainsi que Mme Esther Kanane, qui est prise en otage après l’évasion de son mari Sankara.

Dans sa lettre adressée au Chef de l’Etat, le même jeudi 14 janvier, l’AUDF sollicite l’implication personnelle du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, « pour recadrer l’instruction de cette l’affaire OMP et Ngezayo contre Abdoul Mutabazi et autres (50 personnes), en violation notamment des droits des détenus et de la poursuite des mineurs.

Me Wembolua plaide ainsi auprès du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour que ces personnes soient jugées devant les juridictions de Goma, que les mineurs soient transférés devant le tribunal d’enfants, que les juridictions de Goma se saisissent de cette affaire, et que la justice militaire se dessaisisse de ce dossier. L’AUDF dit espérer que Félix Tshisekedi répondra favorablement à ce plaidoyer, qui entre dans sa vision de l’instauration d’un Etat de droit.

Du côté de la famille Ngezayo, son avocat-conseil promet de se prononcer incessamment.

Cependant, Radio Okapi a fourni en vain, des efforts pour avoir la réaction de l’auditorat général.

(RDC_12) RFI – 16/1

En RDC, des personnalités passées par les geôles du régime Kabila entreprennent des actions en justice contre l'ancien chef des renseignements, Kalev Mutondo. À Kinshasa, le militant de la société civile Christopher Ngoyi et à Lubumbashi l'homme politique Jean Claude Muyambo,

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ont, chacun, déposé leur plainte. Ils disent avoir été victimes de l'arbitraire et de sévices de la part de l'ancien très puissant administrateur général de l'ANR.

Enlèvement, torture, tentative d'assassinat, Christopher Ngoyi est catégorique dans sa plainte.

Les faits se sont déroulés en 2015. Militant de la société civile, il est arrêté pour son rôle dans les manifestations contre le glissement des élections prévues à la fin du deuxième mandat de Joseph Kabila.

Christopher Ngoyi déclare avoir passé 21 jours dans les geôles de l'ANR, puis 18 mois à la prison centrale de Makala. Dans ce pénitencier, il rejoint Jean-Claude Muyambo, arrêté, lui, quelques jours plus tôt pour avoir été, dit-il, l'un des organisateurs de ces manifestations. Jean- Claude Muyambo restera en prison pendant près de quatre ans, période durant laquelle on l'accusera aussi de spoliation d'immeuble.

Le présumé propriétaire de ce bien, le citoyen grec Emmanuel Stoupis, fait d'ailleurs désormais l'objet d'un plainte de Jean-Claude Muyambo, et se trouve depuis plusieurs jours aux arrêts dans cette même prison de Makala. Contacté hier au téléphone, l'ancien administrateur de l'ANR, Kalev Mutondo, a refusé de commenter les plaintes déposées contre lui.

(RDC_13) AFP – 19/1

Des troubles ont éclaté mardi à Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo, après l'arrestation d'un pasteur favorable à l'ancien président Joseph Kabila, sur fond de tensions politiques avec son successeur, l'actuel président Félix Tshisekedi.

M. Kabila se trouve lui-même à Lubumbashi, capitale de son fief du Katanga où il s'est replié mi-décembre après que M. Tshisekedi a annoncé la rupture de leur coalition au sommet de l'Etat à Kinshasa.

Ancien président de la Commission électorale en 2011, à l'époque du régime Kabila (2001- 2019), le pasteur Ngoy Mulunda a été arrêté lundi par les services de sécurité, ont rapporté plusieurs sources.

L'Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj) s'est déclarée "vivement préoccupée par la violence" de son interpellation. Aucune raison officielle n'a été donnée.

D'après plusieurs sources, le pasteur est poursuivi pour avoir posé des conditions au maintien du Katanga dans le giron de l'unité nationale congolaise, samedi, lors d'un culte à la mémoire de "Kabila père", l'ancien président Laurent-Désiré Kabila assassiné il y a tout juste 20 ans, le 16 janvier 2001. Selon une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, le pasteur a mis en garde dans son homélie le pouvoir central de Kinshasa et ses dirigeants: "S'ils ne veulent pas que le Katanga se coupe (du reste de la RDC, ndr), ils doivent respecter nos dirigeants et plus particulièrement notre leader du Katanga, le président honoraire, le sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange". Dans un communiqué, l'ONG la Voix des Sans voix (VSV) a condamné les propos du pasteur "frisant des velléités sécessionnistes".

Des incidents ont éclaté mardi après-midi à proximité du palais de justice où le pasteur devait être présenté au Parquet, a constaté un correspondant de l'AFP. Des jeunes d'une association culturelle katangaise sont venus manifester leur soutien au pasteur. Des échauffourées ont éclaté avec des chauffeurs de motos-taxis, traditionnellement sympathisants du parti présidentiel UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) et originaires du Kasaï voisins, tout comme le président Félix Tshisekedi. Les chauffeurs de motos-taxis ont ensuite saccagé le siège de l'association culturelle katangaise.

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Des tensions anciennes existent entre "Katangais" et "Kasaïens", sur fond du souvenir des événements de 1992, quand des Baluba du Kasaï ont été tués par centaines et déplacés par dizaines de milliers au Katanga.

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https://www.radiookapi.net/2021/01/20/actualite/justice/rdc-lasadho-et-lacaj-condamnent-la- violence-dans-larrestation-de-ngoy

https://www.radiookapi.net/2021/01/20/actualite/politique/rdc-les-propos-de-ngoy-mulunda- nengagent-pas-le-katanga-affirme

(RDC_14) Belga – 19/1

Amnesty International appelle mardi les autorités congolaises à libérer "immédiatement" dix jeunes militants accusés d'avoir participé à une manifestation pacifique visant à exiger la protection des civils de la ville de Beni. Leur jugement par un tribunal militaire aura lieu jeudi.

Huit militants appartenant au mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) ont été arrêtés le 19 décembre à Beni (Nord-Kivu, est) après avoir dénoncé au cours d'une manifestation ce qu'ils considèrent comme l'échec des Casques bleus à protéger les civils dans la région. Les deux autres militants de Lucha ont été arrêtés dans la ville le 7 janvier, lors d'une manifestation pacifique contre une nouvelle taxe sur les taxis-motos.

Accusés de "destruction et sabotage malveillants", leur procès a débuté le 21 décembre devant le tribunal militaire de garnison de Beni-Butembo. "Lors de leur arrestation et de leur détention, les militants ont été battus par des policiers et d'autres détenus", déclare Amnesty dans son communiqué, soulignant que les efforts déployés par leurs avocats pour contester la compétence de la juridiction militaire sur leur cas ont été rejetés. L'accusation soutient en effet que les destructions dont les jeunes militants sont accusés se seraient produites à l'intérieur des locaux de la police, ce que les concernés et les témoins qualifient "d'invention pure".

"Les arrestations et les poursuites ultérieures de ces jeunes militants pour avoir simplement demandé la protection des civils à Beni sont une mascarade et équivalent à de la persécution", a dénoncé Sarah Jackson, directrice régionale adjointe d'Amnesty pour l'Afrique de l'Est et les Grands lacs. "Cette persécution va à l'encontre de la Constitution de la République démocratique du Congo. Les autorités congolaises, sous la direction du président Félix Tshisekedi, dont l'entrée en fonction en 2019 a été marquée par certains progrès en matière de droits de l'homme, doivent cesser de traiter avec mépris la dissidence pacifique. Le gouvernement ne doit pas revenir à l'époque du gouvernement Kabila, où les militants de Lucha et d'autres étaient régulièrement arrêtés et détenus arbitrairement", a-t-elle ajouté.

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https://www.radiookapi.net/2021/01/20/actualite/politique/beni-les-8-militants-de-la-lucha- acquittes

Économie, Finances…

(RDC_15) RFI – 16/1

Albert Yuma, proche de Joseph Kabila et président du conseil d’administration de la Gécamines, dirige depuis 2004 la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Il a été réélu fin novembre, mais cette élection avait été contestée devant le conseil d’Etat par Dieudonné Kasembo, qui lui a aussi été déclaré nouveau patron des patrons à l’issue d’une deuxième élection tout aussi contestée. Or la Cour constitutionnelle vient de se prononcer en faveur d’Albert Yuma. Qui restera président de la FEC ?

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Pour l’avocat d’Albert Yuma et du conseil d’administration de la Fédération des entreprises du Congo, la Cour constitutionnelle clôt le débat et son arrêt devrait consacrer l’élection de ce dernier. Selon cette décision, seul le Tribunal de grande instance de la Gombe est compétent pour trancher le litige qui oppose Albert Yuma à son rival Dieudonné Kasembo. Or le TGI de la Gombe avait déjà décidé, à titre conservatoires, de suspendre l’élection de Kasembo. Pour conforter Albert Yuma dans son fauteuil, il suffirait donc au TGI, selon son avocat, de fixer l’audience sur le fond et d’avaliser, une formalité, l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui n’est susceptible d’aucun recours.

« Ce qui s’est passé est lamentable », déplore a contrario l’un des avocats de Dieudonné Kasembo. La défense de l’autre président de la FEC conteste tout dans cet arrêt : le caractère prématuré de la décision quand d’autres juridictions comme la cour de cassation ne se sont pas prononcées, qu’il y ait toujours un conflit en cours avec le conseil d’Etat qu’il fallait arbitrer, mais par-dessus tout, le fond.

Selon l’avocat de Dieudonné Kasembo, la Cour constitutionnelle se serait basée sur une loi datant de 2001, (celle sur les ASBL), en oubliant la Constitution et toutes les lois adoptées depuis. Raison pour laquelle il promet de se battre devant d’autres juridictions.

Relations extérieures (RDC_16) Belga – 17/1

Une petite dizaine de personnes se sont rassemblées devant le Bozar à Bruxelles, dimanche vers 13h30, pour rappeler la part de responsabilité de la Belgique dans l'assassinat du Premier ministre congolais Patrice Lumumba, il y a 60 ans jour pour jour.

"Au-delà des responsabilités d'États comme la Belgique, et d'entreprises, il y a aussi des responsabilités individuelles. Voilà pourquoi nous nous réunissons devant le Bozar, qui a à sa tête Étienne Davignon", a affirmé le Collectif mémoire coloniale et le groupe Intal Congo, à l'initiative du rassemblement.

En 2011, la famille de Patrice Lumumba a porté plainte contre dix personnalités belges, dont Étienne Davignon, qui était attaché au Ministère des Affaires étrangères lors de l'assassinat de Lumumba, pour avoir joué un rôle dans la mort de leur proche.

Les manifestants ont dissous dans l'acide le livre d'Étienne Davignon intitulé 'Souvenirs de mes trois vies', tout comme les corps mutilés de Patrice Lumumba, Maurice Okito et Joseph Mpolo l'ont été.

Lire aussi sous :

https://www.rtbf.be/info/monde/afrique/detail_il-y-a-60-ans-l-assassinat-de-patrice-lumumba- un-crime-politique-avec-des-responsabilites-

belges?id=10674305&utm_source=rtbfinfo&utm_campaign=social_share&utm_medium=fb_

share&fbclid=IwAR0lABMlTCsdyWX7CM17nRImHbqsMns_eA2nPOrZpTQuwWN8crMg OYTRtdU

http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2021/01/15/lirresistible-ascension-de-patrice- lumumba/

(RDC_17) Belga – 20/1

Le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu mercredi une diplomate belge de haut rang pour faire le point sur la coopération entre les deux pays, renouée depuis

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2019 après une profonde crise diplomatique entre Kinshasa et Bruxelles, a rapporté la presse présidentielle congolaise.

La directrice générale pour les affaires bilatérales au ministère belge des Affaires étrangères, Annick Van Calster, s'est félicitée des avancées positives enregistrées dans plusieurs domaines depuis la visite du chef de l'Etat congolais à Bruxelles en septembre 2019, indique un compte- rendu publié par ce service de la présidence de la République démocratique du Congo (RDC).

"Je suis venue pour les consultations politiques qui font suite à un mémorandum d'entente signé lors de la dernière visite du président Tshisekedi en Belgique en septembre 2019", a déclaré la diplomate belge, selon la même source.

Elle a jugé très positif le bilan dans plusieurs domaines. Dans le domaine de la coopération par exemple, Mme Van Calster a annoncé la signature, vendredi à Kinshasa, par l'ambassadeur de Belgique en RDC, Jo Indekeu, d'un autre mémorandum de coopération avec la structure congolaise dénommée "Kin Emploi".

La responsable des Affaires étrangères a aussi annoncé l'arrivée d'ici deux semaines dans la capitale congolaise d'une délégation militaire pour parler de la collaboration dans ce domaine.

Depuis la signature des mémorandums d'entente en septembre 2019 à Bruxelles, plusieurs délégations belges ont fait le déplacement à Kinshasa pour continuer à intensifier ce genre de dialogue, a rappelé Mme Van Calster.

Elle a également présenté à ses interlocuteurs congolais le nouvel envoyé spécial de la diplomatie belge pour la région des Grands Lacs, l'ambassadeur Stéphane Doppagne.

L'organisation du 61e anniversaire de l'indépendance de la RDC en juin prochain - M. Thisekedi a promis le rapatriement de Belgique des reliques du premier Premier ministre du Congo indépendant, Patrice Emery Lumumba, assassiné le 17 janvier 1961 dans des circonstances restées obscures mais en présence d'officiels belges, et l'érection d'un mémorial en hommage au héros de l'indépendance du Congo - ainsi que la gestion de la pandémie du Covid-19 ont aussi fait l'objet des échanges entre le président et son hôte belge.

Mme Annick Van Calster a enfin annoncé, toujours selon la presse présidentielle, plusieurs projets en gestation entre l'Institut de médecine tropicale (IMT) d'Anvers et différents centres congolais dans le cadre de l'Union européenne.

Les relations entre Bruxelles et Kinshasa s'étaient dégradées voici trois ans en plusieurs phases, sur fond de report des élections générales initialement prévue fin 2016. D'abord avec la suspension du Programme de Partenariat militaire (PPM) bilatéral en avril 2017, puis début 2018 à la suite d'"une révision fondamentale" de la coopération décidée par le gouvernement belge jusqu'à "l'organisation d'élections crédibles" en RDC. En représailles, le gouvernement congolais avait ordonné à la Belgique de fermer son consulat général à Lubumbashi (sud-est), de mettre fin aux activités de son agence de développement (Enabel) et de fermer la Maison Schengen à Kinshasa. Les fréquences de la compagnie Brussels Airlines avaient également été réduites de sept vols hebdomadaires à quatre.

Ces mesures ont été annulées depuis l'entrée en fonction de M. Tshisekedi, le 24 janvier 2019, au terme d'élections contestées.

RWANDA

Justice, Droits de l’homme…

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(RWA_1) AFP – 21/1

La cour d'appel de Paris a confirmé jeudi le renvoi aux assises de l'ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, accusé d'être impliqué dans le génocide des Tutsi commis en 1994 au Rwanda, a appris l'AFP de source judiciaire.

M. Bucyibaruta "va se pourvoir en cassation", a indiqué à l'AFP son avocat, Me Ghislain Mabonga Monga, sans plus de commentaires.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel a confirmé la mise en accusation de l'ex-préfet, réfugié depuis 1997 en France, pour génocide, complicité de génocide et complicité de crime contre l'humanité, ordonnée en décembre 2018 par le juge d'instruction alors chargé de l'enquête. Elle a aussi confirmé le non-lieu partiel du chef d'association de malfaiteurs, selon la source judiciaire.

Placé sous contrôle judiciaire, cet homme né en 1944 est soupçonné, selon l'ordonnance rendue en 2018, de s'être "rendu complice d'une pratique massive et systématique d'exécutions sommaires" entre avril et juillet 1994, période pendant laquelle les tueries ont fait environ 800.000 morts au Rwanda, essentiellement parmi la minorité tutsi. Ce fonctionnaire de la province de Gikongoro (sud du Rwanda), une des régions où les massacres contre les Tutsi furent les plus terribles, avait ensuite quitté le pays pour l'ex-Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo), puis la Centrafrique avant de rejoindre la France.

Une plainte avait été déposée en 2000 par l'association française Survie, la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et des familles de victimes. Il avait été un temps réclamé par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) qui l'accusait d'avoir ordonné aux extrémistes hutu Interahamwe sous ses ordres de commettre plusieurs massacres contre les Tutsi. Le TPIR s'était finalement dessaisi au profit des juridictions françaises. Mais en 2013, ce tribunal s'était dit préoccupé par la lenteur de la justice française dans le traitement de cette affaire.

Deux procès liés au génocide au Rwanda ont déjà débouché en France sur trois condamnations définitives. Un troisième procès, celui d'un ancien chauffeur d'hôtel franco-rwandais accusé de

"complicité" de génocide pour avoir transporté des miliciens, qui était prévu en février, a été reporté sine die en raison des difficultés des témoins à venir avec la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

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