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Rapport de stage de fin d étude

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Stagiaire : Tuteur d’entreprise : Tuteur pédagogique :

M. Nordine BESSAD M. Aimé ANAGONOU M. Pierre BLAZEVIC

I.U.T. Vélizy Bouygues Telecom I.U.T. Vélizy

Dépt. : G.T.R. Dépt. : Quality of Service Dépt. : Recherche

Visa : Visa : Visa :

Stage effectué du 07 avril au 13 juin 2003

Rapport de stage de fin d’étude

Direction des Opérations Réseau

Centre d’Affaire La Boursidière

92355 Le Plessis Robinson

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REMERCIEMENTS

Je tiens d’abord à dire que ce stage s’est déroulé dans de parfaites conditions et dans une ambiance de travail exceptionnelle.

C’est pourquoi, je remercie les gens qui m’ont entouré durant toute la durée de mon stage :

Joël GYONNAUD pour m’avoir accueilli au département OCR,

Johan GUILLERME et toute son équipe pour m’avoir intégré au sein de la QoS, et plus particulièrement Aimé ANAGONOU, mon tuteur de stage, pour avoir placé en moi toute sa confiance pour la réalisation de ce projet.

Mes remerciements s’adressent en particulier à l’ensemble des collaborateurs que j’ai été amené à rencontrer durant ce stage : l’équipe support niveau 1 du domaine Réseau Informatique, les collaborateurs du département Opération Contrôle Réseau (OCR) et du département Opération Support Data (OSD). Je voudrais aussi témoigner toute ma reconnaissance à Chafik GHERBI pour sa participation active à la bonne marche de ce stage.

Ce rapport n’est pas seulement le compte rendu de dix semaines de stage, il est avant tout l’aboutissement de deux années d’études au sein du département GTR de l’IUT Vélizy. C’est pourquoi, je tiens sincèrement à remercier tout le corps enseignant pour leur patience, leur dévouement et pour m’avoir apporté le bagage nécessaire à l’entrée dans la vie active.

Enfin, je remercie toutes les personnes que j’ai pu rencontrer pendant ces dix semaines et qui ont rendu ce stage intéressant et agréable.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION 5 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE BOUYGUES TELECOM 6 1.1 BOUYGUES TELECOM : LA FILIALE DUN GRAND GROUPE INDUSTRIEL 6

1.1.1 LE GROUPE BOUYGUES 6

1.1.2 BOUYGUES TELECOM AU SEIN DU GROUPE BOUYGUES 7

1.2 BOUYGUES TELECOM : 3E OPÉRATEUR FRANÇAIS 8

1.3 ORGANISATION DE BOUYGUES TELECOM 10

2. LE CENTRE D’EXPLOITATION DU RESEAU 11

2.1 PRÉSENTATION DE LA DIRECTION DES OPÉRATIONS RÉSEAUX 11

2.1.1 SON RÔLE 11

2.1.2 SON ORGANISATION 11

2.1.3 SON FONCTIONNEMENT 12

2.2 LE DÉPARTEMENT OPÉRATIONS CONTRÔLE RÉSEAUX (OCR) 12

2.2.1 LES ÉQUIPES DE SUPERVISION 13

2.2.2 LA CELLULE DEXPLOITATION : SUPPORT 1ER NIVEAU 14

2.2.3 LE MÉTIER QUALITÉ DE SERVICE (QOS) 15

2.2.4 LES AUTRES MÉTIERS DU DÉPARTEMENT OCR 15

2.3 LA SUPERVISION DU RÉSEAU 16

2.3.1 DÉTECTION DES INCIDENTS 16

2.3.2 GESTION DES INCIDENTS 17

3. LE STAGE 20

3.1 LES ACTIVITÉS POUR L'OPTIMISATION 20

3.1.1 LA MISE À JOUR DES RÉFÉRENTIELS GIR ET HP-OV 19

3.1.2 LA MISE EN PLACE D'UNE PROCÉDURE DE TRAITEMENT 21

3.1.3 LA MISE EN PLACE D'UN INDICATEUR 27

3.2 L'OPTIMISATION DU LOGICIEL 27

3.2.1 L'OPTIMISATION DU CODE VB 27

3.2.2 L'IMPORTANCE DES RÉSULTATS 28

CONCLUSION 29

BIBLIOGRAPHIE 30

LEXIQUE 31

ANNEXES 32

RESUME – ABSTRACT 35

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INTRODUCTION

La radiotéléphonie mobile constitue sans nul doute l’une des révolutions technologiques majeures de ces dix dernières années bouleversant les habitudes de chacun en matière de communication. Discrète à ses débuts, elle s’est en effet développée de manière remarquable par la suite pour devenir un nouveau moyen de communication utilisé quotidiennement. Fin 2002, soit près de 8 ans après l’introduction des premiers téléphones mobiles, on compte en France plus de 38 millions de clients.

En France, trois opérateurs se partagent le marché de la radiotéléphonie mobile : Orange, SFR et Bouygues Telecom. Ces trois opérateurs exploitent un réseau de type GSM (Global System for Mobile) : il s’agit d’un ensemble de normes visant à standardiser le fonctionnement des réseaux de radiotéléphonie mobile, notamment concernant les questions de sécurité et de mobilité de l’abonné. Cela se manifeste concrètement pour l’utilisateur par la présence d’une carte SIM (Subscriber Identity Module) : cette carte contient toutes les informations personnelles de l’utilisateur et permet à celui-ci, par insertion de la carte SIM dans n'importe quel téléphone portable, de recevoir des appels, en donner et avoir accès à tous les services qu'il a souscrit.

Mon stage s’est effectué sur le site de la Direction des Opérations Réseaux de Bouygues Telecom : la DOR. Il s’agit d’un centre d’exploitation et de maintenance du réseau. La DOR est en effet chargée de superviser en temps réel l’ensemble du réseau Bouygues Telecom, à savoir le réseau GSM mais aussi le réseau informatique de l’entreprise. Ce stage ayant pour objectif premier de se familiariser avec le monde de l’entreprise et des télécommunications, la DOR constitue donc un endroit idéal permettant de se faire une idée concrète du fonctionnement et de l’exploitation d’un réseau de télécommunications.

La première partie de ce rapport de stage sera consacrée à la présentation de l’entreprise Bouygues Telecom. L’objet de ce stage étant directement lié à l’activité d’exploitation de la DOR, nous étudierons donc dans la deuxième partie son organisation et le rôle des différents services afin de mieux comprendre son fonctionnement et les enjeux de ce stage. Enfin, la troisième partie sera consacrée au stage : je présenterai donc dans un premier temps la situation existante au niveau des outils de supervision et des processus en cours. Dans un deuxième temps, j’exposerai les solutions retenues et les nouvelles fonctionnalités apportées pour améliorer l’outil d’audit. Pour finir, je passerai à l’aspect pratique de ce stage qui s’est traduit par une mise à jour et l’obtention de résultats qui permettent de mieux visualiser les différences entre les bases.

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1. PRESENTATION GENERALE DE BOUYGUES TELECOM

Bouygues Telecom est aujourd’hui le 3e opérateur français de radiotéléphonie mobile. Créée en 1994, cette jeune société appartient principalement au groupe Bouygues. Ce groupe a su diversifier avec succès ses activités pour devenir un grand groupe industriel présent dans le monde entier.

1.1 Bouygues Telecom : la filiale d’un grand groupe industriel

1.1.1 Le groupe Bouygues

Le groupe Bouygues a été créé en 1952 par Francis Bouygues. Tout d’abord spécialisé dans les travaux industriels et le secteur du bâtiment en Ile-de-France, le groupe Bouygues s’est rapidement imposé dans le domaine de la construction (BTP, Route) en France et dans le monde entier. On peut citer à titre d’exemple la réalisation de la Grande Arche de la Défense et du Stade de France mais aussi de la Grande Mosquée Hassan II au Maroc ou du Palais des Congrès de Hong-Kong.

Le groupe Bouygues se distingue par le succès de sa politique de diversification. En plus du secteur de la construction, le groupe est en effet présent dans le domaine de l’immobilier (Bouygues Immobilier), des services (Saur) et des télécoms-média. On retrouve dans ce dernier pôle TF1 (première chaîne généraliste en Europe) et la société Bouygues Télécom (3e opérateur français).

Aujourd’hui, le groupe Bouygues est implanté dans plus 80 pays et compte près de 125 000 collaborateurs. En 2002, son chiffre d'affaires s'établit à près de 22,2 milliards d'euros.

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Organigramme simplifié du groupe Bouygues

1.1.2 Bouygues Telecom au sein du groupe Bouygues

1.1.2.1 L’actionnariat de Bouygues Telecom

Bouygues Telecom est détenu directement à 27,6% par le groupe Bouygues et à 50% au travers de sa filiale BDT, ce qui en fait de loin l’actionnaire principal. On compte parmi ses autres actionnaires J.C. Decaux (mobilier urbain), e-on (groupe industriel allemand centré sur les métiers de l’énergie) ainsi que BNP-Paribas (groupe financier, 1ère banque européenne).

Bouygues Télécom Télécoms

TF1 TPS Télévision Télécoms - Média

Saur Services

Bouygues Construction

BTP

Colas Route

Bouygues Immobilier Immobilier Construction

Bouygues

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1.1.2.2 Les résultats de Bouygues Telecom

Avec un chiffre d’affaire de plus de 2,9 milliards d’euros réalisé en 2002, soit une hausse de 10%

par rapport à l’année précédente, Bouygues Telecom conforte sa situation privilégiée au sein de groupe Bouygues. Bouygues Telecom est en effet devenue en l’espace de quelques années la deuxième contribution bénéficiaire du groupe après le pôle construction.

1.2 Bouygues Telecom : 3

e

opérateur français

En 1994, la Direction Générale des Postes et Télécommunications (remplacée aujourd’hui par l’ART : Autorité de Régulations des Télécommunications) décida de lancer un appel à candidatures excluant les deux opérateurs GSM 900 français (à savoir France Télécom et SFR) pour attribuer une licence d’exploitation d’un réseau DCS 1800.

Cette licence fut attribuée à un consortium mené par le groupe Bouygues désireux de s’introduire sur le jeune marché de la radiotéléphonie mobile. La décision fut donc prise de créer la société Bouygues Telecom.

Troisième opérateur français, Bouygues Telecom a déployé son réseau sur l’ensemble du territoire en un temps record afin de combler son retard et couvrir aujourd’hui près de 99% de la population française. On compte fin 2002 plus de 6,5 millions de clients.

Chiffres d'Affaires par Métiers (2002)

Bouygues Télécom

13%

TF1 12%

Services (Saur) Construction 11%

25%

Routes (Colas) 34%

Immobilier 5%

Evolution de la couverture nationale

20,00%

57,00%

93,40%

97,10%

98,30%

98,50%

99,10%

0,00% 20,00% 40,00% 60,00% 80,00% 100,00% 120,00%

1996 1998 2000 2002

Evolution du nombre d'abonnés

0,1 0,5

1,4

3,2

5,2 6,2

6,5

0 1 2 3 4 5 6 7

1996 1998 2000 2002

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Face à ses concurrents (Orange et SFR) déjà bien implantés sur le territoire, Bouygues Telecom a dû faire preuve d’originalité pour se démarquer et attirer de nouveaux clients.

Il profita ainsi des dernières évolutions technologiques pour devenir l’un des premiers opérateurs à exploiter un réseau DCS 1800, adaptation du GSM aux bandes de fréquence des 1800 MHz. Le DCS 1800 dispose d'un spectre de fréquence deux fois plus large que le GSM 900 (fonctionnant pour des bandes de 900 MHz), ce qui offre la possibilité de réaliser un réseau cellulaire plus dense, particulièrement bien adapté aux zones urbaines.

Toujours dans cette optique, Bouygues Telecom se distingue de ses concurrents par ses innovations en terme de services. C’est en effet le premier opérateur qui proposa des forfaits, participant ainsi activement à la popularisation du portable en France. Il est aussi le seul en Europe à utiliser un nouveau système de codage de la voix (EFR) permettant d’offrir un son Digital Haute Qualité.

Dernièrement (novembre 2002), Bouygues Telecom s’est distingué avec le lancement de l’i- mode en France. Ce service permet à l’utilisateur de naviguer sur des sites spécialement conçus pour les mobiles et utilisant des standards Internet (format HTML). Cela permet aussi l’envoi et la réception de courrier électronique à partir des mobiles.

Evolution logique de la radiotéléphonie mobile, Bouygues Telecom tient donc à se positionner en force sur le marché prometteur du multimédia mobile avec le développement de son réseau GPRS et l’annonce de sa candidature pour une licence UMTS.

(10)

1.3 Organisation de Bouygues Telecom

Direction adjointe

Direction Finances, Gestion et juridique Direction des systèmes

d'information

Direction Marketing et Marque Direction de la Stratégie,

Innovation et Développement

Direction Licences et Régulation

Direction Technique Direction Support Réseaux

Direction Marché Entreprises et Roaming Direction Outre Mer et International Direction Achats

Direction QSE / Services généraux

Direction des Opérations Réseaux

Réseaux nationaux et Support Région Direction Régionale

Ile de France

Direction Régionale Centre Alpes Direction Régionale

Nord Ouest

Direction Régionale Nord Est Direction Régionale

Sud Ouest

Direction Générale Méditerranée Direction Exploitation Déploiement Direction Adjointe

Technique

Bouygues Telecom Direction Générale

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2. LE CENTRE D’EXPLOITATION DU RESEAU

Mon stage s’est déroulé sur le site de la Direction de Opérations Réseaux, au sein du département des Opérations Contrôle Réseau (OCR). Ce site est essentiellement consacré à la supervision de l’ensemble du réseau Bouygues Telecom : le réseau GSM, le réseau GPRS et le réseau informatique interne de l’entreprise.

2.1 Présentation de la Direction des Opérations Réseaux

2.1.1 Son rôle

La mission principale de la Direction des Opérations Réseaux est de gérer et d’exploiter l’infrastructure de l’ensemble du réseau de manière optimum en termes de qualité et de productivité. La DOR doit aussi maîtriser les changements nécessaires à son évolution (intégration de nouvelles technologies et de nouveaux services).

Les fonctions de la DOR sont :

- Supervision du réseau en temps réel, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 - Maintenance préventive et curative des sites et des équipements du réseau - Support technique spécialisé sur l’ensemble des systèmes

- Contrôle et analyse des performances du réseau - Contrôle globale des coûts d’exploitation du réseau

2.1.2 Son organisation

Méthodes Maintenance Régionales (ERM)

Opérations Contrôle Réseau (OCR)

Support Transmission (OPT)

Support Plate-Forme Service (SPS)

Support NSS (OPC)

Support Réseaux de Données (OSD)

Support BSS (OPR)

Support Technique (OPS)

Direction des Opérations Réseaux (DOR)

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2.1.3 Son fonctionnement

A la base de l’organisation de la DOR, on trouve le département des Opérations de Contrôle du Réseau (OCR) dont la mission principale est de superviser l’ensemble du réseau en temps réel. Nous verrons plus en détail les différentes fonctions du département OCR par la suite.

On retrouve ensuite un ensemble d’équipes chargées d’apporter un support technique pour l’exploitation et la supervision du réseau. Chacune des équipes est spécialisée dans un domaine bien précis :

- Le département OPR sert de support technique aux équipes de contrôle réseau et de maintenance terrain sur la gestion des incidents BSS (correspondant au sous-sytème radio, voir annexe). On parle de support BSS.

- Le département OPC est responsable de l’ensemble des données de configuration du réseau de commutation (support NSS).

- Le département OPT assure le support technique sur l’ensemble des systèmes du réseau de transmission (support TRANS).

- Le département OSD apporte un support technique spécialisé sur les différents systèmes et technologies composant le réseau de données GPRS et réseau informatique d’entreprise (support DATA).

- Le département SPS est responsable de l’ensemble des services opérant sur réseau GSM (la messagerie par exemple) et des services Multimédia (I-mode, 6e Sens…). On parle ici de support PFS (Plate-Forme Service).

- Le département ERM est chargé de coordonner les activités des structures d’exploitation régionales. Il est aussi chargé de répondre aux besoins pratiques de ces structures et de définir les procédures et les méthodes d’exploitation.

Les supports sont aussi chargés de réfléchir à la mise en place de nouveaux systèmes de production et d’exploitation de manière à intégrer les dernières évolutions technologiques au sein du réseau Bouygues Telecom. Ils supervisent la mise en service de nouveaux équipements en concertation avec les constructeurs afin d’assurer leur bon fonctionnement et sont chargés de rédiger des documents techniques nécessaires à leur exploitation.

Enfin, les supports sont chargés de négocier les contrats d’exploitation et de maintenance avec les constructeurs et les prestataires de service (TDF, France Telecom par exemple) afin d’optimiser la productivité du réseau.

2.2 Le département Opérations Contrôle Réseaux (OCR)

(13)

Le département OCR constitue l’entité principale de la DOR et regroupe à lui seul une centaine de collaborateurs sur les 250 que compte la DOR. Il a pour mission principale de superviser en temps réel l’ensemble du réseau Bouygues Telecom et d’optimiser sa disponibilité.

2.2.1 Les équipes de supervision

La salle de contrôle : le cockpit, constitue l’entité de base pour la supervision et l’exploitation du réseau. Elle centralise en effet toutes les remontées d’alarmes signalant un incident quelconque sur le réseau. Ces incidents sont alors traités en fonction de leur criticité (perte de service par exemple).

le « cockpit »

Afin de superviser de manière optimum l’ensemble du réseau, les contrôleurs se répartissent en plusieurs équipes s’attachant chacune à un domaine bien précis. On retrouve ainsi 2 contrôleurs

Organisation du département OCR

Supervision 3 * 8 Bruno LEVEQUE

Supervision 2 * 8 Laurent BONNET Support 1er niveau

Christophe ANCHELERGUES

Grands comptes et Partenaires Franck UYTTENDAELE MOA du SIR

Baptiste BRIBARD

Projet T-REAGIR Denis Genvresse Qualité de Service (QoS)

Johann GUILLERME

Département OCR Joël GUYONNAUD

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chargés de la supervision NSS (commutation), 4 de la supervision BSS (liaison radio), 2 de la transmission (Fibres optiques et liaisons hautes fréquences) et 4 affectés au domaine DATA (GPRS, Réseau Informatique). Enfin, un contrôleur est chargé de superviser la disponibilité de l’ensemble des services offerts par Bouygues Telecom (domaine PFS : Plate-Forme de Services).

On distingue 2 groupes de travail :

- le groupe 3 × 8 est composé de 6 équipes de 8 contrôleurs se relayant à tour de rôle afin d’assurer une supervision permanente de l’ensemble du réseau. Les jours sont découpés suivant les plages horaires des « 3 × 8 » : 6h-14h, 14h-22h et 22h-6h.

- le groupe 2 × 8 est composé de 2 équipes de 5 contrôleurs. Il est chargé de soutenir le groupe 3 × 8 en journée, en particulier au niveau du domaine BSS dont la supervision n’est pas assurée la nuit.

Les contrôleurs disposent d’un ensemble d’ « outils » et d’instructions permettant de résoudre certains problèmes à distance. Ils ont aussi la possibilité de contacter un technicien de maintenance afin qu’il effectue sur place les réparations nécessaires. Ces techniciens sont répartis sur l’ensemble du territoire et peuvent intervenir jour et nuit suivant la gravité de la situation.

2.2.2 La cellule d’exploitation : support 1e r niveau

Si pour des raisons de complexité ou de temps, les contrôleurs ne parviennent pas à résoudre rapidement le problème, ils doivent le transmettre à une autre entité : la cellule d’exploitation.

Celle-ci a pour rôle de traiter les incidents plus complexes et d’établir des procédures de résolution dans le cas de problèmes clairement identifiés. La cellule est donc chargée d’apporter un premier support technique aux contrôleurs : on parle de support 1er niveau.

De même que pour le cockpit, la cellule d’exploitation est répartie en plusieurs équipes, chacune étant spécialisée dans un des domaines du réseau : BSS, NSS, TRANS (Transmission), PFS (Plate- Forme Services) et DATA (réseaux de données).

Organisation du Service QoS

Reporting Sylvain CARRARD

Responsable PFS Didier TOUYAROU

Responsable Domaine NSS Angelo MORAIS

Responsable domaine BSS Christophe Anchelergues

Responsable Domaine GPRS et TRANS Hugues ROUSSEAU

Service QoS Johann GUILLERME

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2.2.3 Le métier Qualité de Service (QoS)

La principale mission du service QoS est d’optimiser l’exploitation du réseau. Les responsables domaine de la QoS assurent ainsi la formation des contrôleurs et jouent le rôle d’interface entre les services d’exploitation (salle de contrôle, cellule) et les supports spécialisés afin que le réseau soit exploité de manière optimum.

Dans cette optique, les responsables domaine de la QoS sont chargés de répondre aux besoins des équipes d’exploitation et de mettre en place avec l’aide des supports des procédures permettant de rendre les équipements exploitables. Il s’agit par exemple de configurer un équipement de manière à obtenir des remontées d’alarmes pertinentes ou de rédiger une Instruction Technique permettant de résoudre un certain type d’incident.

Les responsables domaines sont aussi chargés de faire remonter les plaintes des clients vers les services d’exploitation afin de répondre au plus vite à la perte de services. En retour, ils doivent diffuser en temps réel vers les conseillers clientèle les éventuels dysfonctionnements du réseau.

Enfin, ils participent à la mise en place de nouveaux projets et à la réalisation des changements sur le réseau en concertation avec les supports concernés. On peut citer à titre d’exemple le projet « Zones blanches » dont l’objectif vise à couvrir l’ensemble du territoire français sans exception.

Le service QoS assure aussi une mission de « Reporting ». Cela consiste à créer des indicateurs permettant de mesurer la performance et la disponibilité du réseau afin d’optimiser son exploitation.

2.2.4 Les autres métiers du département OCR

- Exploitation Grands Comptes et Partenaires : ce service est spécialement orienté vers les entreprises ayant recours aux services de Bouygues Telecom (réseau GPRS entreprise, numéros courts…) ainsi que celles entretenant un partenariat pour l’exploitation du réseau. Il joue le rôle de service client.

- Maîtrise d’ouvrage du Système d’Information Réseau (MOA du SIR) : ce service est chargé de la mise à jour et du bon fonctionnement des outils de supervision du réseau.

- Projet T-REAGIR : ce service est chargé de réfléchir aux solutions alternatives à adapter en cas d’incidents critiques sur le réseau ou dans le cas d’événements exceptionnels (ex : inondations) afin de rétablir au plus vite les services du réseau Bouygues Telecom.

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2.3 La supervision du Réseau

2.3.1 Détection des Incidents

La détection des incidents s’effectue au moyen d’un outil de supervision, appelé OSS_IP et plus connu sous le nom de HP-OV. Celui-ci envoie des requêtes à intervalles réguliers (de l’ordre de quelques minutes) vers les équipements du réseau pour s’assurer de leur bon fonctionnement. Si l’équipement ne répond toujours pas au bout de la troisième requête, le superviseur déclenche une alarme qui s’affiche sur les écrans de contrôle du cockpit.

Certains équipements peuvent aussi remonter de leur propre gré des informations de signalisation vers le superviseur et indiquer de cette manière tout dysfonctionnement.

Remarque :

Les équipements supervisés par HP-OV sont de type IP. En effet, pour pouvoir poller (envoie d’un ping ou d’une requête SNMP) un équipement distant, il faut que celui-ci possède une adresse IP.

Or, tous les équipements du parc n’en possèdent pas forcément une. C’est pourquoi, HPOV constitue une base de référence partielle, mais utile pour car fiable. Associé à GIR, on obtient un ensemble d’outil performant.

Outils de supervision du réseau

Polling (envoi de requêtes)

Equipements Réseau Informatique et GPRS Ex : serveurs, hubs, switchs…

Création d’une Alarme (type d’incident et criticité)

Cockpit Gestion de l’incident

HPOV OSS

Equipements GSM Ex : BSS, BSC, MSC En cas de non-réponse de

l’équipement ou de remontée signalant un dysfonctionnement de

l’équipement

Polling (envoi de requêtes)

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Exemple de remontées d’alarmes

Cette image est un extrait de l’interface permettant aux contrôleurs de visualiser les remontées d’alarmes. Ils ont ainsi connaissance du niveau de criticité de l’incident (“Severity”), de la date et de l’heure à laquelle il s’est produit (“Date/Time”), du nom de l’équipement impacté (“Source”) ainsi qu’un message désignant le type de problème remonté (“Message”).

2.3.2 Gestion des incidents

La gestion des incidents est une gestion dite “en escalade”. Il existe en effet plusieurs niveaux de compétence pour traîter l’incident suivant la complexité de celui-ci et le temps de résolution.

Les incidents sont traîtés en premier lieu au niveau du cockpit en fonction de leur impact sur le réseau. Il existe ainsi plusieurs niveaux de criticité caractérisant les alarmes et permettant aux contrôleurs de traiter en priorité les incidents les plus handicapants pour le réseau.

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Lorsqu’une alarme s’affiche sur l’écran de contrôle, le contrôleur tente en premier lieu de résoudre l’incident à son niveau. Il dispose pour cela d’un outil de gestion des incidents, appelé GIR (Gestion des Incidents Réseau). La première étape de gestion de l’incident consiste à créer un ticket

Envoi d’un technicien sur le site pour effectuer le

dépannage Suivant le type

d’incident à traiter :

Résolution du problème à distance par les

contrôleurs

SUPPORT NIVEAU 1 résolution de l’incident par les cellules d’exploitation suivant le domaine concerné

(BSS, NSS, DATA, PFS ou TRANS) NON

SUPPORT NIVEAU 2

Résolution de l’incident par les supports techniques : OPR (BSS), OPC (NSS), OSD (DATA), SPS (PFS), OPT (TRANS)

Résolution de l’incident ?

Résolution de l’incident ?

NON

Résolution de l’incident ?

NON INCIDENT

RESOLU

OUI

OUI

OUI

COCKPIT

Appel aux constructeurs pour réparer l’équipement

impacté

(19)

Lors de la création de ce ticket, le contrôleur a la possibilité d’envoyer un SMS à un technicien pour que ce dernier aille sur place résoudre l’incident. Il peut aussi assigner ce ticket à la cellule ou au support suivant la complexité et le temps de traitement de l’incident, ou bien appeler directement le constructeur. Tous les événements intervenant par la suite lors du traitement de l’incident seront retracés sur ce ticket.

L’outil GIR permet ainsi de notifier et d’historier tous les incidents rencontrés. Ces informations sont ensuite utilisées par la QoS (Qualité de Service) pour créer des indicateurs et optimiser l’exploitation du réseau.

Page d’accueil de l’outil GIR

L’outil GIR constitue également une base de données de l’ensemble des équipements du réseau GSM, GPRS, et informatique. De ce fait, il est ainsi possible de consulter les références d’un ou plusieurs équipements : on peut, en effet, connaître le type d’équipement, le site géographique, le nom DNS, le domaine…

Remarque : il existe une procédure d’urgence pour la gestion des incidents critiques impliquant une perte de service importante pour l’usager. Dans ce genre de situation de crise, l’ensemble des supports niveau 1 et 2 se réunissent dans la ‘War Room” jusqu’à la résolution du problème. Cette salle située en retrait du cockpit met à disposition un ou deux postes par domaine et un équipement de vidéo-conférence permettant de communiquer avec les techniciens sur site.

Ces situations de crise restent exceptionnelles et correspondent en général à la mise en production de nouveaux services dont le fonctionnement n’est pas encore optimisé. Typiquement, la mise en

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service de l’i-mode a donné lieu à quelques réunions d’urgence en War Room et a permis de vérifier l’efficacité de cette procédure

3. LE STAGE

La supervision des réseaux Télécoms est une fonction essentielle pour l’entreprise Bouygues Telecom. Cette fonctionnalité est réalisée pour le domaine Data avec deux outils : GIR (Gestion des Incidents Réseaux) et OSS_IP, appelé aussi HP-OV (Outil de Surveillance des Equipements de type IP). Ces outils sont renseignés et mis à jour au fur et à mesure des évolutions du parc. De la justesse de ces informations dépend l’efficacité de l’exploitation. C’est dans ce cadre que j’ai opéré durant ce stage.

Mes activités pour l’optimisation consistaient, dans une première partie, à :

• mettre à jour les référentiels GIR et HP-OV des équipements à auditer (dialogue avec les supports, modification des paramètres),

• mettre en place une procédure de traitement (identification des dysfonctionnements et présentation des résultats),

• mettre en place un indicateur permettant de tracer les évolutions du parc et la consistance des bases de l’outil GIR et HP-OV.

Pour garantir ces activités, un logiciel d’audit a été conçu, mais resté incomplet.

Dans un second temps, mon activité s’est orientée vers l’optimisation du logiciel.

Pour cela, il faut vérifier la cohérence des résultats auprès des supports et prendre en compte les différents changements pour mieux adapter le logiciel (en participant au groupe de travail : Working Group).

3.1 Les activités pour l’optimisation

Objectif :

Le projet a pour but d’optimiser et de finaliser l’outil d’audit existant, qui permet une meilleure gestion des incidents survenant sur le réseau informatique et sur le réseau GPRS (General Packet Radio Service) de BOUYGUES TELECOM. Pour cela, le fichier d’audit se basera sur les deux référentiels GIR et HP-OV.

3.1.1 La mise à jour des référentiels GIR et HP-OV

L’état des logiciels GIR et HP-OV

Au début du stage, le référentiel GIR comporte quelques différences avec les autres référentiels. En effet, on s’aperçoit qu’un certain nombres d’équipements sont à l’origine de quelques imperfections :

-ils possèdent un nom différent sous GIR (donc à modifier en suivant la règle de nommage),

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-ou ils existent encore dans la base GIR mais sont absents du réseau (donc à supprimer de GIR).

Tout ceci est dû à la maintenance et à l’évolution du réseau. En effet, le réseau est « vivant » et nécessite une supervision en temps réel.

Malgré tous les niveaux de contrôle, certains équipements qui ont un problème sont introuvables dans l’outil GIR. La création de Ticket Trouble s’effectue sans indiquer précisément le nom de l’équipement. Celui-ci figure sur le ticket sous la forme d’un nom générique. L’information est donc incomplète.

En ce qui concerne HP-OV, les dysfonctionnements sont du même ordre, il faut donc entreprendre les mêmes décisions.

Remarque : pour les deux référentiels, on observe la présence de doublons des noms d’équipement.

Ces doublons constituent aussi des problèmes à résoudre, puisqu’il s’agit de pollution d’information au sein des bases.

Le dialogue avec les supports

Pour pouvoir effectuer ces modifications ou ajouts dans la base GIR, il est primordial

de consulter les personnes qui s’en occupent, à savoir le personnel d’OSD. Il est évident que l’ajout ou le renommage d’un équipement fait l’objet d’une justification. Ainsi, on indique les problèmes liés au nom ou à l’existence pour un équipement donné.

D’autre part, les supports fournissent, à l’occasion de mises en production, la liste des nouveaux équipements intégrés. On peut ainsi vérifier les équipements pris en compte et installés.

La création d’actions

Lorsqu’un dysfonctionnement au niveau des noms est observé, le Groupe de Travail (Working Group) se réuni et décide de plusieurs actions :

-on recherche la cause,

-on établit une liste des personnes concernées,

-on associe à cette personne la ou les actions à réaliser, -et on crée le fichier d’actions du WG (Working Group).

Ces actions font l’objet d’un suivi régulier : le fichier d’actions est mis à jour et disponible dans un répertoire commun.

Dans le cas de l’altération du nom dans les référentiels, il faut corriger ces différences en suivant scrupuleusement la règle de nommage.

A noter également, le WG se réunit périodiquement pour prendre en compte l’avancement du travail. Ce qui permet, à chaque fois, de faire le point sur les difficultés majeure rencontrées.

L’utilisation de l’outil d’audit

Il s’agit en fait d’un fichier Excel contenant plusieurs macros Visual Basic (VB). Ces macros représentent le cœur du logiciel : il est à l’origine de toutes les réponses apportées. En revanche, on s’aperçoit clairement, à travers quelques résultats obtenus, que le script ne s’effectue pas correctement sur certains points.

L’outil d’audit permet de se rendre compte de l’état des déclarations des équipements sous GIR et sous HP-OV. C’est pourquoi, durant le WG, une des actions à mener était de revoir ce détail, pour permettre une mise à jour des bases GIR et HP-OV.

(22)

3.1.2 La mise en place d’une procédure de traitement

La présentation de l’outil d’audit

Comme il est indiqué précédemment, il s’agit d’un fichier de type Excel contenant des macros.

Le fichier contient plusieurs feuilles, chacune possédant un bouton permettant d’obtenir une ou plusieurs informations.

Les scripts VB permettent trois processus principaux :

-une importation des listes d’équipements sous GIR et HP-OV ; -une comparaison effective entre ces listes ;

-une visualisation des statistiques en temps réels.

Voici la page de démarrage du fichier d’audit :

Le menu contient plusieurs boutons : chacun ayant un rôle défini. Certains de ces boutons

(23)

Le logiciel présente au total 11 feuilles :

*le menu,

*les importations : GIR, HP-OV, Equipements.xls, EqtsansIP,

*les comparaisons : GIR et HP-OV, GIR et Equipt, HP-OV et Equipt (Equipt signifie Equipements.xls),

*DeclSupp,

*Stat,

*Fichier de référence.

La feuille EqtsansIP (signifiant équipements sans adresse IP) est une feuille qui extrait une liste d’équipements particuliers : ils n’ont pas d’adresse IP. Ce fichier à été créé uniquement pour réaliser un filtrage au cours de la comparaison entre HP-OV et Equipements.xls.

La feuille DeclSupp (Déclarer – Supprimer) constitue une base de référence pour les équipements à déclarer ou à supprimer sous GIR et sous HP-OV. Cette liste représente, en fait, un résultat important dans la gestion des équipements, car elle est issue de l’association des différentes comparaisons. Cette base permet également de vérifier le nommage d’un équipement.

La feuille Stat (Statistique) synthétise l’ensemble du travail réalisé, puisqu’il dénombre dans un tableau les équipements par type (routeur, serveur, firewall, hub…), par domaine (RI et GPRS) et par référence (GIR et HP-OV). Par ailleurs, cette feuille suggère un graphique montrant l’évolution du nombre d’équipements en temps réel.

Voici un extrait des différentes feuilles que l’on rencontre à travers l’outil d’audit : Importation de GIR :

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Importation de HP-OV :

Importation de Equipements.xls :

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Comparaison entre GIR et HP-OV :

Les comparaisons entre les autres référentiels sont du même type (il est donc inutile d’en montrer l’extrait).

Déclaration / Suppression dans GIR et HP-OV :

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Les Statistiques :

Remarque : *en vert, sont affichés les chiffres de OSD, c’est-à-dire les supports.

*il est évident que par mesure de confidentialité, tous les chiffres annoncés, dans ce rapport, sont tronqués ; et donc non représentatifs.

Le graphique associé :

Variation quotidienne du nb d'éqpts sous GIR et HPOV (mai)

1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800

J18 J19 J20 J21 J22 J23 J24 J25 J26 J27 J28 J29 J30 J31

GIR HPOV OSD

(27)

Les dysfonctionnements de l’audit :

En analysant les résultats du fichier d’audit, on visualise rapidement ses

dysfonctionnements. On constate, par exemple, un défaut apparaissant comme évident : on sait que GIR contient l’ensemble des équipements des réseaux informatiques et GPRS de Bouygues Telecom, tandis que HP-OV ne contient que les équipements de type IP. Il est donc évident de s’apercevoir que HP-OV « est inclus dans » GIR. Ainsi, à l’issue d’une comparaison entre GIR et HPOV, il est normal de trouver des équipements sous GIR et non sous HP-OV. Ceci doit donc être filtré par le script.

Les correctifs apportés au script

Les correctifs du script sont nombreux. En effet, ils concernent différentes parties, et dans chacun des cas il a fallu changer le code original :

• L’erreur de référence de ligne pour le remplissage du tableau « Equipements dans GIR et dans Equipements.xls »,

• la présentation du menu pour les nouveaux boutons,

• le marquage des doublons sous GIR et HP-OV,

• la remise en forme des colonnes des équipements sous HP-OV,

• la création des éléments informatifs concernant les équipements sous HP-OV.

Les modifications apportées à l’outil

Les modifications de l’outils sont en corrélations avec les correctifs du scripts, car certaines parties du code VB interagissent directement sur l’affichage des colonnes et la présentation des résultats. Voici ce qui a été modifié ou ajouté :

• la présentation de la feuille d’importation de HP-OV(: ajout des colonnes « type d’équipement », « domaine » et « registre »,

• ajout de la colonne « domaine » dans la feuille de comparaison « Equipements sous GIR et HP- OV »,

• création de la feuille « équipements sans IP » (pour filtrage),

• création de la feuille « Déclarer / Supprimer »,

• réorganisation de la feuille « Statistique ».

La présentation des résultats

Les résultats sont obtenus par la feuille de statistique. En effet, elle contient une macro qui réalise un recensement de tous les équipements sous GIR et sous HP-OV. Le graphique proposé dans la feuille révèle la variation du nombre d’équipements dans le parc à différents instants (en jours). Ces résultats font l’objet d’une publication hebdomadaire : un communiqué est envoyé aux personnes concernées pour leur informé de la disponibilité du nouveau bilan sur le répertoire commun.

En fonction des résultats, un certain nombre d’actions sont lancées pour corriger les éventuels défauts. Tout ceci dans le but d’obtenir une cohérence entre les différents supports.

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3.1.3 La mise en place d’un indicateur

La présence d’un indicateur est primordiale pour l’exploitation du réseau. En effet, il permet de se rendre compte de l’effectif des équipements sous les référentiels, ainsi que sur les domaines RI et GPRS. Il est nécessaire que cet indicateur soit le plus proche de la réalité, car il est utilisé par le cockpit. C’est pourquoi, il est développé grâce et renseigné sur les extractions des bases.

Les tableaux

Le fichier d’audit réalise plusieurs exécutions de macro successives. En conséquence, les feuilles du fichier en sont impactées. Les informations obtenues par ces différents scripts VB vont servir à la création d’un indicateur. En effet, le tableau de la feuille « Statistique » constitue l’indicateur. Tous les supports se basent sur ce tableau pour connaître l’état des équipements supervisés. Ils s’appuient, dans le même temps, sur la liste des équipements qu’ils ont déclarés.

Cet indicateur, sur simple exécution de toutes les macros, dévoile l’état de l’ensemble du réseau. Dans le compte rendu hebdomadaire, les résultats sont accompagnés d’explications. Ce qui constitue une source d’information supplémentaire. Ces explications reflètent les consultations des personnes concernées selon les référentiels et les domaines.

Les graphiques

Dans le compte rendu, on y insère également le graphe obtenu de la feuille « Stat ». Ceci permet de se rendre compte de l’historique des évolutions des équipements du parc. Ces graphes sont obtenus par un simple calcul : il s’agit de la somme des équipements en fonction de la base choisie à une date donnée. Ce chiffre est aussi enregistrée dans un grand tableau. On conserve ainsi une trace du nombre d’équipements dans le temps. On peut ainsi, analyser l’évolution à des dates antérieures.

3.2 L’optimisation du logiciel

Le logiciel d’audit, une fois terminé, est opérationnel et fiable. En outre, pour l’optimiser, il est nécessaire de revoir sa structure informatique.

3.2.1 L’optimisation du code VB

Après la réalisation des actions demandées, le script Visual Basic peut être

facilement « allégé ». En effet, le logiciel, étant devenu plus complet, il est facile de retravailler les scripts de façon à réduire le temps d’exécution de la macro. On peut choisir l’exemple suivant : initialement, le tableau des importations de HP-OV ne contenait pas la colonne « type

d’équipement ». Or, il s’agit d’un critère essentiel pour la feuille de statistique, d’autre part, il pourrait être utilisé pour établir des filtres lors des comparaisons. Donc, après sa création, le logiciel d’audit s’exécute plus rapidement !

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3.2.2 L’importance des résultats

Hormis l’aspect programmation de l’optimisation, il existe aussi un côté « feed- back » des résultats. En effet, les résultats obtenus déterminent l’efficacité du fichier d’audit. La cohérence des résultats est sa pertinence. De plus, ceux-ci sont repris par les équipes Supports. Ce qui permet de mieux prendre en compte les changements pour adapter le logiciel.

(30)

CONCLUSION

Effectuer un stage dans une entreprise renommée, comme BOUYGUES TELECOM, a été une véritable opportunité personnelle et professionnelle. J’ai reçu un très bon accueil de la part des collaborateurs BOUYGUES TELECOM. Ils m’ont permis de m’intégrer rapidement et ont contribué à mon enrichissement.

Il m’a été confié au sein de la DOR, dans le service QoS, de conduire un projet de développement dans le cadre de la gestion d’un réseau informatique et GPRS d’envergure nationale.

Me confier la finalisation et l’optimisation d’un outil d’audit permettant d’améliorer la qualité du service rendu aux clients et aux collaborateurs de BOUYGUE TELECOM était pour moi un enjeu important.

Pour mener à bien la mission confiée, j’ai dû, tout d’abord, découvrir le fonctionnement du réseau GSM, la manière de l’exploiter et la manière de le superviser. La compréhension de la supervision du réseau au « cockpit » m’a permis de cibler les difficultés rencontrées par les contrôleurs des domaines RI et GPRS et d’assimiler le processus de gestion des incidents.

Ensuite, j’ai du étudier le fonctionnement des deux outils de supervision GIR et HP-OV.

Cette étude m’a permis par la suite de comprendre le mode d’extraction des listes des équipements.

Je connaissais déjà le langage de programmation Visual Basic pour Application (VB), et je m’en suis servi afin d’optimiser le fichier d’audit pour les importations, les traitements et les comparaisons de ces listes.

Ces étapes ont permi d’obtenir une liste fiable et officielle des équipements présents sur le réseau BOUYGUE TELECOM et de créer un indicateur permettant de tracer le contenu et les variations des bases GIR et OSS_IP.

L’outil d’audit a d’une part l’avantage pour l’entreprise d’être simple, convivial et de ne pas nécessiter de maintenance et d’autre part le résultat de l’audit permettra aux contrôleurs de déclencher plus rapidement les interventions des techniciens pour la totalité des équipements du réseau.

Ce stage m’a permis de conduire un projet utile à la gestion du réseau, de mettre en pratique mes connaissances informatiques mais aussi d’avoir une vision fonctionnelle d’un réseau GSM et d’entreprise. De plus, j’ai pu approfondir mes connaissances de base du langage Visual Basic pour Application, étudier l’organisation du réseau BOUYGUES TELECOM et découvrir les différents équipements qui le composent ainsi que leurs spécificités.

Enfin, ce stage m’a permis d’avoir une vision pratique du fonctionnement et de l’exploitation d’un réseau de télécommunication. J’ai en effet pu côtoyer quotidiennement l’univers du centre d’exploitation et de maintenance du réseau Bouygues Telecom. J’ai ainsi été amené à travailler dans le cadre de ce stage avec les différents services de la DOR ( les équipes d’exploitation et les supports techniques). En outre, j’ai participé aux différentes réunions du Working Group, aux différentes déclarations, suppressions ou modifications des équipements dans tous les référentiels. Ce qui m’a permis de me faire une idée plus précise du travail de qualité de service et d’exploitant réseau. J’ai aussi eu l’occasion de me rendre à plusieurs reprises au Cockpit, permettant de voir concrètement le déroulement de la supervision du réseau GSM et GPRS. En cela, ce stage représente une expérience particulièrement enrichissante et m’a conforté dans l’idée de poursuivre ma formation dans le secteur des télécommunications.

(31)

Bibliographie

• Sites Internet:

http://www.visualbasic.net/

http://www.bouygues.fr/

http://www.art-telecom.fr/

• Sites Intranet:

http://wooby/

http://webdor/

• Cours personnels de Réseaux et de Transmission

• Cours personnels sur la programmation en Visual Basic

• Documentations extraites des livres sur la programmation en VBA de la bibliothèque universitaire de Vélizy

(32)

Lexique

Les départements :

DOR : Direction Opérations Réseaux OCR : Opération Contrôle Réseau QoS : Quality of Service

OSD : Opération Support Data

SPS : Support Services et Gestion des Changements ERM : Méthodes Maintenance Régionales

OPR : Support BSS (Radio)

OPC : Support NSS (Commutation) OPT : Support Transmission et SIR SIR : Système d’Information Réseau SN1 : Support Niveau 1

SN2 : Support Niveau 2 OPS : Opération Support

Les technologies :

GIR : Gestion des Incidents Réseaux HP-OV : Hewlett Packard – Open View GSM : Global System Mobile

GPRS : General Packet Radio Services RI : Réseau Informatique

TT : Trouble Ticket

GGSN : Gateway GPRS Support Node SGSN : Service GPRS Support Node IT : Instruction Technique

SMS : Short Message Services VB : Visual Basic

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ANNEXES:

Code Visual Basic du fichier d’audit:

Cf. manuel du code VB pour le fichier d’audit GIR/HP-OV

Architecture fonctionelle d’un réseau GSM

Infrastructure des réseaux GSM

Le GSM définit 3 sous-sytèmes au sein d’un réseau :

- Le sous-sytème radio (BSS), qui regroupe les fonctions spécifiques à l’environnement cellulaire du GSM ; il est en contact direct avec les stations mobiles.

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- Le sous-système réseau (NSS), qui regroupe les fonctions de communication du réseau ; il est en contact d’une part avec le BSS et d’autre part avec les autres réseaux de télécommunication.

- Le sous-sytème d’exploitation et de maintenance du réseau constitue le 3e sous-sytème.

I – Le Sous-Système radio (BSS : Base Station Sub System)

? assure les transmissions radioélectriques et g ère la ressource radio a) La station mobile (le téléphone portable)

La station mobile est constituée du téléphone portable à proprement parler mais aussi d'une carte appelée carte SIM (Subscriber Identity Module), qui est indispensable pour accéder au réseau. Cette carte contient, sur un microprocesseur, les informations personnelles de l'abonné. Ce dernier peut donc, par insertion de la carte SIM dans n'importe quel téléphone portable, recevoir des appels, en donner et avoir accès à tous les services qu'il a souscrit.

Le téléphone portable est identifié par le numéro IMEI (International Mobile Equipment Identity). La carte SIM, elle, contient le numéro IMSI (International Mobile Subscriber Identity), mais aussi une clé secrète pour la sécurité, ainsi que d'autres informations. Les numéros IMEI et IMSI sont indépendants, ce qui permet la séparation du téléphone portable et de l'utilisateur (le téléphone portable et l'utilisateur sont ainsi totalement indépendants).

De plus, la carte SIM protège l'abonné des connections frauduleuses par l’introduction d’un numéro d'identité personnel (code PIN) lors de l’accès au réseau.

b) La station de base (BTS : Base Transceiver Station)

- La BTS est un ensemble d'émetteurs-récepteurs (= relais radio-électriques). Elle a la charge de la transmission radio (modulation, démodulation, codage correcteur d'erreurs, multiplexage…).

- Elle réalise aussi les mesures de puissance d'émission des MS. Ces mesures servent à réguler la puissance d'émission des mobiles; elles sont transmises au BSC pour être exploitées.

- La BTS gère la couche liaison de données pour l'échange de signalisation entre les mobiles et l'infrastructure.

- Enfin, elle gère la liaison de données avec le BSC afin d'assurer la fiabilité du dialogue.

c) Le contrôleur de station de base (BSC : Base Station Controller) Il est l'organe intelligent du BSS:

- il gère les stations de bases: allocation et gestion des ressources radio, reconfiguration des BTS en cas de nécessité en mettant à jour les paramètres système.

- il exécute des procédures de maintien des communications: traitement des mesures effectuées par MS et BTS pour contrôler leurs puissances d'émission, décision de l'exécution des Hand Over ? gestion des transferts de communication intercellulaire (lorsque la qualité de la communication devient inférieure à un seuil critique, en particulier lorsque la station mobile s’éloigne de la BTS).

- Enfin, il réalise une concentration des circuits vers le centre de commutation (MSC).

d) Les transcodeurs :

Sur l'interface radio, la voix est codée sur 13 kbits/s. Or, le réseau fixe gère des circuits de parole de 64 kbits/s. Il faut donc réaliser dans le réseau un transcodage 13-64 kbits/s.

Afin d’économiser les circuits de parole, il est logique de transcoder le plus tard possible, c'est à dire le plus près possible du MSC. Aussi, les transcodeurs sont généralement placés physiquement à coté du MSC, mais font fonctionnellement partie du BSC.

II – Le Sous-Système réseau (NSS : Network Sub System)

? regroupe toutes les fonctions de routage et de communication

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? Il agit comme un commutateur classique de réseau numérique auquel on a ajouté les fonctionnalités nécessaires pour gérer la mobilité des abonnés.

C'est l'élément central du NSS:

- il gère l'établissement des communications entre un mobile et un autre MSC.

- il dialogue avec les autres entités du NSS pour répondre aux spécificités imposées par le caractère mobile des abonnés: authentification, localisation, hand over, routage.

- il sert de passerelle : pour accéder au réseau GSM à partir du RTCP, c'est le MSC le plus proche de l'appelant qui achemine l'appel.

b) L'enregistreur de localisation des visiteurs (VLR : Visitor Location Register)

Les fonctions du MSC et du VLR sont intimement liées. C'est pourquoi on associe souvent à chaque MSC son VLR.

Le VLR est une base de données regroupant les informations nécessaires à la gestion des mobiles présents dans sa zone notamment celles nécessaires à la numérotation, la localisation, et le type d'abonnement. Il gère plusieurs dizaines de milliers d'abonnés, ce qui correspond à une région.

c) L’enregistreur de localisation nominale (HLR : Home Location Register)

Il s’agit d’une base de données assurant la gestion de tous les abonnés. Elle contient toutes les caractéristiques d'abonnement de tous les utilisateurs du réseau GSM, leurs identités IMSI (identité internationale de l’abonné mobile) et MSISDN (numéro d’appel du portable) ainsi que les localisations des portables.

Le HLR travaille en étroite collaboration avec les différents VLR, en particulier pour les mises à jour de localisation.

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(37)

Résumé

Mon stage s’est effectué dans le centre d’exploitation et de maintenance du réseau Bouygues Telecom. La Direction des Opérations Réseaux est en effet chargée de superviser en temps réel l’ensemble du réseau GSM (et GP RS) ainsi que le Réseau Informatique de l’entreprise.

Pour ce faire, les équipes d’exploitation ont à leur disposition un ensemble de documents techniques utilisés pour la résolution des incidents pouvant survenir sur les équipements du réseau. Ces documents sont produits par des équipes chargées d’apporter un support technique aux équipes d’exploitation.

L’objectif de ce stage est d’optimiser l’outil d’exploitation pour la Supervision DATA. La supervision des réseaux Data est une fonction essentielle de l’entreprise Bouygues Telecom. Cette fonctionnalité est réalisée avec deux outils : GIR et OSS_IP (HP-OV). Ces outils sont renseignés et mis à jour au fur et à mesure des évolutions. De la justesse de ces informations dépend l’efficacité de l’exploitation. Le travail à donc consisté à :

-mettre à jour le référentiel GIR des équipements, par le biais de modification de certains paramètres gérés par les supports,

-mettre en place une procédure de traitement, en réalisant un tableau de comparaison et une présentation des résultats,

-créer un indicateur permettant de tracer les différences entre le référentiel GIR et l’OSS_IP.

L’aspect pratique de ce travail s’est soldé par un fichier d’audit opérationnel et fiable, prenant en compte l’évolution des équipements du parc.

Abstract

My training course (placement) has taken place in the working network centre of Bouygues Telecom, a French operator of mobile telecommunication. The teams in charge of the network supervision make use of technical documents in order to solve the incidents that can occur over the equipment. A staff charged to bring a technical support produces these documents.

The objective of this training is to optimise the software of exploitation for the DATA network Supervision. The supervision of Data networks is an essential function of the company Bouygues Telecom. This feature is possible thanks to tools: GIR and OSS_IP (HP-OV). These tools are informed and updated according to the evolutions of the network. On the accuracy of this information depends the efficiency of the exploitation. Thus, the work consisted in:

-updating repository equipment’s GIR, by means of modification of certain parameters managed by back up teams,

-setting up a treatment process, by creating a comparison array and a presentation of the results,

-creating an indicator allowing to trace the differences between repository GIR and the OSS_IP.

The practical aspect of this work ended in a file of operational and reliable audit, (which takes in consideration network’s evolutions).

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