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Cultures légumières. Sommaire

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Academic year: 2022

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(1)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 1 1

Cultures de plein champ 3

Salade 3

Carotte 4

Céleri 4

Chou 5

Epinard 6

Betterave 6

Blette 7

Courgette 7

Courge 8

Melon 8

Oignon en vert 9

Poireau 9

Pomme de terre 10

Radis et Navet 10

Cardon 11

Cultures sous abri 11

Concombre 11

Melon 12

Aubergine 13

Poivron 15

Tomate 15

Réseau

Du 4 avril au 25 octobre 2018 :

39 lieux d'observations visités cette semaine sur 75 lieux d'observations potentiels.

Le territoire est subdivisé en 4 parties.

Récapitulatif de présence ou symptômes des bioagresseurs

Présence ou symptôme des bio-agresseurs

Faible Moyen Fort

Faible à moyen Moyen à fort

Cultures légumières

Crédit photo : Chambre d’Agriculture de l’Ain

n° 9

Date de publication

01 août 2018

Edition Auvergne-Rhône-Alpes Territoire rhônalpin

Bulletin de Santé du Végétal

Sommaire

(2)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 2 2 Cultures de plein champ

Pressionobservée en S 29 Pressionobservée en S 31 Pvisionpour les prochains 15 jours

Salade

Mildiou 0 -7 -7

Rhizoctonia -7 -4 -3

Noctuelle -4 4 -7

Bactériose -7 -4 -4

Carotte 0 0 0

Alternaria -7 0 -3

Pucerons -7 -7 0

Céleri 0 0 0

Pucerons -7 0 0

Septoriose -7 -7 -4

Chou 0 0 0

Altises -3 -3 -4

Punaise ornée -3 -3 -3

Piérides 0

Noctuelles défoliatrices -4 -3

Aleurode -4 -4 -3

Epinard 0 0 0

Noctuelles -7 -3

Altise -3 -7

Blette 0 0 0

Pégomyie -7 -7 -7

Cercosporiose -7 -7 -4

Pyrale -7 -7 0

Betterave 0 0 0

Altise -7 -7 0

Cercosporiose -7 -7 0

Oignon en sec/bulbe, Oignon

en vert/printemps 0 0 0

Mildiou -4 -4 -7

Botrytis squamosa -7 -7 0

Thrips 4 4 4

Poireau 0 0 0

Graisse -4 -4

Thrips -3 4

Teigne -7 -4 -4

Pomme de terre 0 0 0

Doryphore -7 -7 -7

Mildiou

Alternaria -7 -7

Radis 0 0 0

Altises -3 -4 -3

Rhizoctonia 0 0 -4

Pressionobservée en S 29 Pressionobservée en S 31 Pvisionpour les prochains 15 jours

Cardon 0 0 0

Noctuelle -7 -7

Pucerons -7

Courgette 0 0 0

Pucerons -7 0 0

Oïdium -3 -7 -4

Punaise verte Nezara viridula -7 -7 -7

Thrips -7 0 0

Courge 0 0 0

Mildiou 0 -7 -7

Oïdium

Melon 0 0 0

Mildiou -7 -4

Cladosporiose -4 -7

Cultures sous abri 0 0 0

Concombre 0 0 0

Pucerons -3 -7 -7

Oïdium -4 -4 -3

Mildiou 4 -3 -7

Thrips -4 -4 -7

Acariens -4 -4 -7

Punaise Nezara Viridula -7 -4 -7

Melon 0 0 0

Pucerons -7 -7 0

Thrips -7 -7 0

Acariens -7 -7 0

Mildiou -7 -7 0

Oïdium -7 -7 0

Aubergine 0 0 0

Pucerons -4 -7 0

Thrips -4 -7 -7

Doryphore -7 -7 -4

Verticiliose -4 -7 -7

Acariens -3 -3 -3

Punaise Lygus et Nezara -4 -4 -7

Poivron 0 0 0

Pucerons -7

Acariens -7

Tomate 0 0 0

Pucerons -4 -7 -7

Tuta absoluta 7 7 -3

Thrips -7 -7 -4

Mildiou -4 -7 -4

Botrytis sur taille -4 -7

Cladosporiose 4 4 -3

Acariens -4 -7 -4

Alternaria -4 -4

(3)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 3 3

Cultures de plein champ Salade

Sclérotinia: Risque nul Mildiou :Risque faible

Noctuelle : Risque moyen à fort, avec beaucoup de pontes Puceron : Risque nul

Pythium : Risque nul, attention aux périodes orageuses Rhizoctonia : Risque faible à moyen

Bactériose : Risque faible à moyen

Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le sclérotinia, botrytis, mildiou

Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Plaine de l'Isère et vallée du

Rhône Noctuelle défoliatrice Présence moyenne

Val de Saône & Côtière Syrphes - Episyrphus

balteatus Présence

Bactériose Présence

Noctuelle défoliatrice 60 % de plantes atteintes avec une intensité faible à moyenne, sur 1/3 des parcelles

Rhizoctone brun Plantes atteintes : 15 % avec attaque faible, sur 1/3 des parcelles

Plantes atteintes : 30 % avec attaque moyenne, sur

1/3 des parcelles

Zone Alpine Chrysopes Présence

Coccinelle Présence

Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes : 10 % Plaine du Forez et mont du

lyonnais Bactériose Présence

Mildiou Présence

Rhizoctone brun Plantes atteintes : 3 %

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Sclérotinia : éviter les parcelles propices ou à historique à risques :

- les sols légers et riches en humus sont propices au développement de Sclerotinia sclerotiorum.

- on peut réduire la présence de Sclerotinia minor en ne faisant pas revenir trop souvent les salades dans la rotation. Bien qu’il s’attaque à au moins 90 espèces. Sclerotinia minor, pour ce qui concerne les plantes cultivées, s’attaque surtout aux salades, chicorées et asperges (attention aussi aux adventices favorables). Les rotations permettent donc au moins de réduire les infestations. Sclerotinia sclerotiorum est beaucoup plus polyphage (400 hôtes) : il se rencontre sur toutes les espèces cultivées exceptées les alliacées et les graminées.

Si les premières séries d’une parcelle sont touchées, effectuer un apport de Coniothyrium minitans, sur le reste de la parcelle à implanter à 4 kg/ha, apporter également sur les plants ou au binage (par pulvérisation avant le binage). Effectuer une application sur les mottes des nouvelles séries, à l’arrosoir (5 g et 5 l d’eau/10 m²) ou au pulvérisateur. L'utilisation est possible, avant culture, d'un paillage plastique et permettra d'isoler en partie les vieilles feuilles du sol et donc de réduire les contaminations des deux Sclerotinia spp. et du Rhizoctonia solani.

(4)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 4 4 Limaces : à surveiller particulièrement les parcelles riches en matière organique, présentant des engrais verts hivernaux, des résidus de cultures peu travaillées ou présentant une population récurrente.

Le risque limaces n’est pas à négliger malgré une météo plutôt sèche. Les conditions très humides de l’automne et de l’hiver doux ont été favorables au développement du ravageur et à sa conservation au sol.

Les adultes sont particulièrement actifs, en bordure de parcelles dans les zones herbacées (fossés).

Effectuer, sur les parcelles à risques, un apport préventif de granulés hélicides à base de phosphate ferrique avant la mise en place des salades.

- Renforcer la protection des abords et les maintenir propres.

- Laisser un espace de 5-6 m autour des parcelles.

Mildiou : élimination des débris végétaux et des espèces sauvages de laitues. Éviter les parcelles mal drainées et avec un fort taux de MO. Pratiquer une rotation > 3 ans. Réduction de l'humidité ambiante (aérer, chauffer, irrigation en cours de journée). Choix de variétés résistantes. Pas d'excès d'azote.

Pucerons : pas de méthode alternative connue.

Rhizoctonia : éviter les parcelles présentant une sensibilité à cette maladie ou se réchauffant vite.

En cas de succession de cultures sensibles au rhizoctone (maïs, haricot…), laisser se dessécher les résidus de récolte puis les enfouir profondément par un labour. Aérer le sol, éviter les compactages. Introduire des céréales à paille dans la rotation.

Le paillage plastique limite le contact des feuilles au sol et de ce fait le développement du Rhizoctonia Bactériose : pas d'intervention possible.

Carotte

Mouche : Risque nul Puceron : Risque nul Alternaria : Risque faible

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs.

Val de Saône & Côtière Alternariose de la carotte 1 à 5% de feuilles malades, sur ½ des parcelles

Enherbement

Levée hétérogène liée aux forts orages et difficulté de maîtrise des adventices, car le stade de la carotte va d’une feuille à 3 feuilles

Le conseil alternatif ou biocontrôle

Pucerons : les dégâts dommageables n’interviennent que sur les très jeunes carottes : stratégie selon stade carotte : - au stade cotylédons : une protection est nécessaire dès l’apparition des pucerons.

- de 1 à 3 feuilles vraies : une protection est nécessaire si crispation du feuillage.

- au-delà de 3 feuilles : les colonies sont maîtrisées par les auxiliaires, traitement inutile.

Alternaria : éviter les arrosages en fin de journée ou la nuit.

Céleri

Puceron : Risque nul

Mouche mineuse : Risque nul Septoriose : Risque faible

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

(5)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 5 5

Zone Alpine Pas d’observation

Plaine de l'Isère et vallée du

Rhône Septoriose du céleri Présence avec une intensité faible

Plaine du Forez et mont du

lyonnais Insectes et maladies Absence

Val de Saône & Côtière Septoriose du céleri 1 à 5% de feuilles malades, sur ½ des parcelles Céleri branche

Thrips Présence sur les dernières plantations de céleris branche.

Attaque faible à moyenne sur 40 % des plantes

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Mouche et puceron et Mouche mineuse : protection par film insect-proof de type Filbio, Filclimat ou un voile non tissé.

Septoriose : éviter les arrosages en fin de journée ou la nuit.

Chou

Altises : Risque moyen

Punaise ornée du chou : Risque moyen Mouche : Risque faible

Pucerons : Risque faible

Noctuelle défoliatrice et teigne: Risque moyen Aleurode : Risque faible à moyen

Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies Plaine du Forez et mont du

lyonnais Altise petite des

crucifères Attaque moyenne

Piéride Attaque faible

Teigne Attaque faible

Punaise ornée du chou Attaque moyenne

Zone Alpine Altise petite des

crucifères Plantes atteintes : 75 %

Piéride Présence faible

Val de Saône & Côtière Chrysopes Présence

Syrphes - Episyrphus

balteatus Présence

Aleurode du chou Plantes atteintes : 30 %

Altise petite des

crucifères Plantes atteintes : 5 à 20 %

Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence : 40 %

Teigne 70 % des plantes touchées avec une intensité faible à moyenne

Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 10 à 25 % avec pression faible

(6)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 6 6 Plaine de l'Isère et vallée du

Rhône Altise petite des

crucifères Plantes atteintes : 60 %

Piéride Présence faible

Punaise ornée du chou Plantes atteintes : 25 % avec pression faible Le conseil alternatif ou bio contrôle

Punaise ornée, Pucerons et Altises : protection par film insect-proof de type Filbio, Filclimat ou un voile non tissé.

L’arrosage limite le développement des altises, s’il est réalisé par temps chaud et sec quand les adultes sont actifs.

Piérides et noctuelles : appliquer sur stade jeune, le matin sur la rosée du Bacillus thuringiensis souche Kurstaki ou Aizawaï.

Aleurodes : l’huile essentielle d'orange douce peut être utilisée.

Mycosphaerella : aucune alternative connue

Epinard

Altise : Risque faible Noctuelles : Risque moyen Pégomyie : Risque nul Mildiou : Risque nul

Seuil de nuisibilité mildiou : dès détection

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Val de Saône & Côtière Noctuelle défoliatrice 20 % des plantes avec une intensité faible à moyenne Le conseil alternatif ou bio contrôle

Mildiou : utiliser des variétés résistantes (Pfs 1-15)

Destruction rapide des résidus de culture. Rotation de 3 à 4 ans avant retour. Drainer le sol. Broyer et enfouir rapidement les résidus de culture. Récolter jeune.

Pucerons, altise et pégomyie : pas de méthode alternative connue.

Betterave

Puceron : Risque nul Altise : Risque faible Pégomyie : Risque nul

Cercosporiose : Risque faible

Val de Saône & Côtière Cercosporiose Faible attaque

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Pucerons, altise et pégomyie : pas de méthode alternative connue.

Cercosporiose : limiter l'humidité sur le feuillage.

(7)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 7 7

Blette

Puceron : Risque nul Pégomyie : Risque faible Pyrale : Risque faible Altise : Risque faible

Cercosporiose : Risque faible

Val de Saône & Côtière Cercosporiose Attaque faible

Zone Alpine Altise Attaque faible

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Pucerons et pégomyie : pas de méthode alternative connue.

Pyrale : Pour limiter les populations, vérifier que les maïs environnants sont protégés par de lâchers de trichogrammes (le BSV grandes cultures donne des dates prévisionnelles de pose des trichogrammes en semaine S 22 et 23, pour la zone Val de Saône & Côtière).

Courgette

Pucerons : Risque nul Thrips : Risque nul Acariens : Risque nul

Punaise Nezara viridula : Risque faible Oïdium : Risque faible

Mildiou : Risque faible à moyen Virus : Risque faible

Seuil indicatif de risque pucerons : même si le seuil de nuisibilité est mal déterminé, la présence des pucerons peut favoriser la prolifération des viroses au sein des parcelles concernées. Des colonies importantes seront préjudiciables au développement de la plante.

Plaine du Forez et mont du lyonnais Oïdium Attaque faible

Val de Saône & Côtière

Oïdium Attaque faible

Mildiou des

cucurbitacées Plantes atteintes: 5 % Zone Alpine

Oïdium Attaque moyenne

Mildiou des

cucurbitacées Plantes atteintes: 25 %

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône

Punaise verte Nezara

viridula Attaque faible

Oïdium Attaque faible

(8)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 8 8 Le conseil alternatif ou biocontrôle

Pucerons : favoriser les insectes auxiliaires. Si vous êtes amenés à intervenir privilégier des produits à toxicité limitée tels que le SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) sur les foyers.

Observez vos cultures et renforcez l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires.

Virus ZYMV : choix des variétés, présentant la résistante ZYMV / WMV, actuellement ces variétés ne présentent pas de symptôme de virose.

Courge

Mildiou : Risque faible Oïdium : Risque faible Virus : Risque faible

Val de Saône & Côtière Mildiou Attaque faible

Zone Alpine Oïdium Attaque faible

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Oïdium Attaque faible

Plaine du Forez et mont du lyonnais Oïdium Attaque faible

Le conseil alternatif ou biocontrôle

Adventices : dès que les conditions climatiques seront plus chaudes et sèches, faire un binage.

Melon

Pucerons : Risque nul

Mildiou : Risque faible à moyen Cladosporiose : Risque faible

Val de Saône & Côtière

Mildiou Attaque faible à moyenne

Cladosporiose Attaque faible

Zone Alpine Mildiou Attaque faible à moyenne

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Mildiou Attaque faible

Le conseil alternatif ou biocontrôle

Pucerons : favoriser les insectes auxiliaires. Si vous êtes amenés à intervenir privilégier des produits à toxicité limitée tels que le SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) sur les foyers.

Observez vos cultures et renforcez l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires.

Cladosporiose : aucune solution réellement efficace mais il est possible de pulvériser un engrais foliaire contenant du Cuivre mais attention au dosage selon le stade des plants.

(9)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 9 9

Oignon en vert

Mildiou : Risque faible à moyen

Pourriture blanche des alliacées : Risque nul Botrytis : Risque faible

Thrips : Risque moyen à fort Mouche de l’oignon : Risque nul Bactériose : Risque faible

Seuil de nuisibilité thrips : préjudiciables sur oignon pour de grandes populations et par temps chaud et sec. Pour l’oignon blanc botte, il peut y avoir dépréciation du feuillage en cas de fortes populations.

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Val de Saône & Côtière Thrips du tabac et de l'oignon 80 à 100 % de plantes avec symptômes sur feuilles

Bactériose à pseudomonas Plantes atteintes : 20 %

Zone Alpine Thrips du tabac et de l'oignon 5 % de plantes avec symptômes sur feuilles Le conseil alternatif ou bio contrôle

Mildiou : rotations longues (>3 - 4 ans). Utilisation de semences certifiées. Thermothérapie conseillée pour les bulbilles.

Eviter les variétés sensibles. Éviter les irrigations répétées. Gestion des tas de déchets source des premières contaminations. Éviter l'excès de fumure azotée.

Thrips : pas de précédent direct et de parcelle voisine en allium, l’année précédente - rotation des cultures. Travaux du sol. Binage et buttage. Bassinage de 1,5 mm 3 fois par jour (11 h, 14 h 30, 18 h).

Mouche de l’oignon : utiliser des filets anti-insectes (maille 800 μm), rotation longue sans alliacée (5 ans au moins), favoriser les insectes auxiliaires (carabes) par le maintien des haies et l’utilisation raisonnée des produits phytosanitaires.

Pourriture blanche

Opération culturale : si vous devez intervenir dans les parcelles pour un binage. Commencez par les parcelles saines pour aller vers celles contaminées et nettoyez les outils en fin d’opération.

Laver toutes les machines qui ont été utilisées dans un champ infecté. Ramasser tous les oignons de rebut et les éliminer loin du champ.

Choix de la parcelle pour l’année prochaine : lorsque cela est possible, les parcelles n'ayant pas reçu d’Allium sont à préférer. Pratiquer de longue rotation de 10 ans pour éviter le développement du champignon sans culture du genre Allium (ail, échalote, ciboulette, poireau, oignon).

Poireau

Graisse : Risque faible à moyen Alternaria : Risque faible Rouille : Risque faible

Mouche de l’oignon : Risque nul Thrips : Risque moyen

Teigne : Risque faible à moyen

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Val de Saône & Côtière Thrips du tabac et de l'oignon 100 % des plantes atteintes Zone Alpine Thrips du tabac et de l'oignon 10 % des plantes atteintes

(10)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 10 10

Teigne du poireau 10 % des plantes atteintes

Plaine de l'Isère et vallée du

Rhône Thrips du tabac et de l'oignon Attaque faible

Teigne du poireau Attaque faible

Plaine du Forez et mont du

lyonnais Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 60 %

Teigne du poireau Plantes atteintes: 5 % sur ½ des parcelles

Psylle Plantes atteintes: 30 %

Rouille du poireau Présence très faible

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Thrips : protection par film insect-proof de type Filbio, Filclimat ou un voile non tissé. Le bassinage ou l’irrigation régulière réduisent la population.

Graisse : éliminer les variétés sensibles.

Pomme de terre

Mildiou : Risque faible à moyen Alternaria : Risque faible Doryphore : Risque faible Puceron : Risque nul

Seuil de nuisibilité alternaria : à partir de l’apparition des premières tâches.

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Zone Alpine

Doryphores Quelques adultes

Alternariose de la pomme de

terre solani Attaque faible

Plaine du Forez et mont du lyonnais Doryphores Présence très faible

Mildiou Attaque très forte

Val de Saône & Côtière Insectes et maladies Absence

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Mildiou, Alternaria : pas de méthode alternative connue.

Doryphore : surveiller les cultures, repérer les pontes et intervenir avec Bacillus thuringiensis souche ténébrionis au moment de l’éclosion. 2 à 3 applications à 8 – 10 jours d’intervalle doivent permettre de couvrir la période d’émergence. Le produit est plus efficace sur jeunes larves (stade grain de riz).

Radis et Navet

Mouche : Risque nul

Altise : Risque faible à moyen

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

(11)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 11 11

Val de Saône & Côtière Altise Présence faible à moyenne

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Altise et Mouche : protection par film insect-proof de type Filbio, Filclimat ou un voile non tissé.

Aphanomyces et Rhizoctonia : la rotation et/ou la mise en place d’engrais vert et la désinfection des sols (notamment la solarisation) sont des moyens de lutte efficaces.

Cardon

Puceron : Risque nul Noctuelle : risque faible

Val de Saône & Côtière Insectes et maladies Absence

Cultures sous abri

RAPPEL : bassinage et blanchiment des abris

L’arrivée des grosses chaleurs perturbe le fonctionnement des plantes et peut favoriser certains ravageurs (acariens, thrips). Afin d’en limiter les effets, on cherche à faire baisser la température et à relever l’hygrométrie dans l’abri. Pour cela 2 méthodes sont applicables indépendamment ou de façon combinée.

- Le bassinage réduit le développement des ravageurs : 5 mn soit 0,5 à 1 mm selon les installations à 11 h, 13 h et 16 h.

Respectez les temps et les heures de bassinage afin de ne pas maintenir de l’humidité sur le feuillage pendant la nuit (risque de maladies).

- Les tunnels blanchis présentant des conditions plus favorables aux auxiliaires (hydrométrie élevée) sont moins infestés de parasites (en particulier pour les acariens). Le blanchiment des abris permet la réduction de l’intensité lumineuse de 20 à 40 % avec, pour effet direct, une baisse des températures et une augmentation de l’hygrométrie. Ces deux facteurs climatiques assurent aux cultures des conditions de croissance plus favorables, limitent la consommation en eau, évitent les coups de soleil et les brûlures, et améliorent l’activité des bourdons.

Blanchir de façon régulière et homogène, éventuellement selon l’orientation des abris il est possible de ne blanchir que le côté ouest pour se protéger du soleil de l’après-midi.

Les cultures ciblées sont prioritairement aubergine, concombre et melon, et le poivron dans une moindre mesure. Quant à la tomate, avec un risque thrips et acariens souvent moins élevé que sur les précédentes, elle peut, elle aussi, profiter de ces aménagements mais une plus grande prudence est recommandée car ils sont potentiellement favorisant pour le mildiou en cas de période plus humide.

La lutte biologique pourra accompagner les mesures climatiques par lâchers d’acariens prédateurs (Phytoseiulus persimilis et Amblyseius californicus)

Concombre

Pucerons : Risque faible Thrips : Risque faible à moyen Acarien : Risque faible à moyen Mildiou : Risque moyen

Oïdium : Risque faible à moyen

(12)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 12 12 Punaise verte Nezara viridula : Risque faible à moyen

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Mildiou des cucurbitacées Attaque moyenne

Plaine du Forez et mont du lyonnais

Puceron Attaque faible

Acarien jaune tisserand T. urtica Attaque moyenne

Thrips Attaque faible

Mildiou des cucurbitacées Attaque moyenne

Oïdium Attaque faible

Val de Saône & Côtière

Puceron Plantes atteintes: 10 %

Thrips Plantes atteintes: 10 %

Oïdium Attaque faible

Punaise verte Nezara viridula Attaque faible

Mildiou des cucurbitacées Plantes atteintes: 10 %

Zone Alpine

Acarien jaune tisserand T. urticae Plantes avec présence: 25 %

Aleurode Plantes avec présence: 30 %

Punaise verte Nezara viridula Plantes atteintes: 10 % avec Attaque faible

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Pucerons : favoriser les insectes auxiliaires. Si vous êtes amenés à intervenir privilégier les produits à toxicité limitée tels que SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) sur des foyers limités.

Observez vos cultures et renforcez l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Aphidius ervi et A. colemani.

Thrips : renforcer l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Amblyseius cucumeris.

Melon

Pucerons : Risque faible Thrips : Risque faible Acarien : Risque faible Mildiou : Risque faible Oïdium : Risque faible

Val de Saône & Côtière Mildiou Attaque faible

Plaine du Forez et mont du

lyonnais Pucerons Attaque faible

Acarien jaune tisserand

T. urticae Attaque faible

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Pucerons : favoriser les insectes auxiliaires. Si vous êtes amenés à intervenir privilégier les produits à toxicité limitée tels que SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) sur des foyers limités.

Observez vos cultures et renforcez l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Aphidius ervi et A. colemani.

(13)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 13 13

Aubergine

Pucerons : Risque faible Doryphore : Risque faible Punaise : Risque faible à moyen Thrips : Risque faible

Acarien : Risque moyen Vercilliose : Risque faible Botrytis : Risque nul Zone Alpine

Pucerons Attaque faible

Acarien jaune tisserand T. urticae Attaque moyenne

Doryphore Attaque faible

Aleurode Attaque faible

Thrips Attaque faible

Val de Saône & Côtière Chrysopes Plantes avec présence: 5 %

Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 2 %

Acarien jaune tisserand T. urticae

Plante : 5 % avec <10 individus ou

Quelques individus avec quelques piqûres

Coccinelle Plantes avec présence: 5 %

Puceron Plantes : 2 % avec <10 individus isolés,

Thrips

Plantes : 5 % avec de 10 à 100 individus ou dégâts isolés

Autres Champignons telluriques

Plantes touchées: 2 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles, Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Chrysopes Plantes avec présence: 90 %

Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 5 %

Acarien jaune tisserand T. urticae

Plantes : 10 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres

Punaise Plantes : 5 % avec <10 individus isolés,

Thrips Plantes : 25 % avec < 10 individus

Plaine du Forez et mont du lyonnais Acarien jaune tisserand T. urticae Attaque faible à moyenne

Puceron Attaque faible

Punaise Attaque moyenne

Thrips Attaque faible

Doryphore Attaque faible

Attaque verticiliose Attaque faible Le coin diagnostic

(14)

BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 14 14 Dégâts de Lygus © Christel Robert CA38

Punaise larve Lygus © Christel Robert CA38

Punaise adulte Lygus © Christel Robert CA38

Lygus pratensis, environ 6 mm, forme type brun rouge avec scutellum jaune © Caroline BACONNIER du l’EPLEFPA Terre d'horizon

LES PUNAISES DU GENRE LYGUS

On trouve dans les cultures principalement deux espèces : Lygus rugulipennis et pratensis

Ces espèces au stade adulte mesurent 5 à 6 mm de longueur, leur couleur variable du beige à brun ou vert et l’écusson est de couleur jaune.

Lygus rugulipennis peut faire varier sa couleur selon la culture qu’elle occupe. En général, Les femelles sont plutôt claires dans des teintes vertes, les mâles plus sombres tirant sur le marron.

Elle est polyphage, elle s’attaque en particulier aux cultures de concombres, d’aubergines, de tomates, de poivrons et de fraises. Il semble que les larves occasionnent plus de dégâts sur les cultures que les adultes.

Les glandes salivaires de cette espèce secrètent une substance particulièrement toxique. Au point de piqûre la salive nécrose les cellules végétales voisines.

Deux générations se succèdent par an en extérieur. Mais sous serre, il peut y en avoir bien plus.

Les œufs, environ 100 par femelle, sont déposés dans les tiges et les boutons floraux de la plante hôte.

Les adultes sont très mobiles et peuvent parcourir de longue distance.

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BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 15 15 Le conseil alternatif ou bio contrôle

Pucerons : favoriser les insectes auxiliaires. Si vous êtes amenés à intervenir privilégier les produits à toxicité limitée tels que SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) sur des foyers limités.

Observez vos cultures et renforcez l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Aphidius ervi et A. colemani.

Thrips : renforcer l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Amblyseius cucumeris.

Acarien : effeuillage des plants attaqués. Renforcer l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Amblyseius californicus en préventif ou Phytoseiulus persimilis sur les foyers.

Doryphore : surveiller les cultures, repérer les pontes et intervenir avec Bacillus thuringiensis souche ténébrionis au moment de l’éclosion. 2 à 3 applications à 8 – 10 jours d’intervalle doivent permettre de couvrir la période d’émergence. Le produit est le plus efficace sur jeunes larves (stade grain de riz).

Verticilliose : utiliser des plants greffés ; cependant on peut trouver le pathogène même sur plants greffés. Le porte-greffe qui semble avoir la meilleure tolérance aux bio-agresseurs dont fait partie la verticilliose est Solanum torvum dénommé STT3. Ce porte-greffe est bien adapté à la zone sud, il présente une moindre vigueur dans les zones septentrionales.

Poivron

Pucerons : Risque nul Acariens : Risque nul Thrips : Risque faible Pyrale : Risque faible Noctuelle : Risque faible Punaise Nezara : Risque faible

Zone Alpine Noctuelle Présence faible

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Punaise Nezara Présence faible Plaine du Forez et mont du lyonnais Accident physiologique Cul noir

Val de Saône & Côtière Chrysopes Plantes avec présence: 10 %

Coccinelle Plantes avec présence: 2 % Thrips Plante : 2 % avec < 10 individus

Noctuelle Présence faible

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Pucerons : favoriser les insectes auxiliaires. Si vous êtes amenés à intervenir privilégier les produits à toxicité limitée tels que SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) sur des foyers limités.

Observez vos cultures et renforcez l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Aphidius ervi et A. colemani.

Acarien : effeuillage des plants attaqués. Renforcer l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Amblyseius californicus en préventif ou Phytoseiulus persimilis sur les foyers.

Tomate

Auxiliaire : Présence moyenne Pucerons : Risque faible

Mineuse de la tomate, Tuta absoluta : Risque fort Thrips : Risque faible

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BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 16 16 Acarien : Risque faible

Mouche mineuse : Risque faible à moyen Noctuelle des fruits : Risque moyen Punaise : Risque faible

Botrytis : Risque faible

Cladosporiose : Risque moyen à fort Alternaria : Risque faible à moyen Mildiou : Risque faible

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Val de Saône & Côtière Chrysopes Plantes avec présence: 5 %

Coccinelle Plantes avec présence: 2 %

Botrytis - Pourriture Grise Plante : 40 % avec plusieurs feuilles avec des tâches ou plus de 3 chancres

Chrysopes Plantes avec présence: 5 %

Cladosporiose Plantes : 10 % avec quelques tâches par feuille sur plus de

3 feuilles, sur ½ des parcelles

Plantes : 30 % avec quelques tâches par feuille sur plus de

3 feuilles, sur ½ des parcelles

Punaise Plantes : 2 % avec <10 individus isolés, sur ½ des parcelles

Plantes : 10 % avec <10 individus isolés, sur ½ des

parcelles

Mineuse de la tomate Plantes : 15 % avec 1 feuille avec au moins une mine ou 1 fruit troué par plante,

Alternariose Plantes touchées: 50 % avec >10 de plantes avec des symptômes marqués du feuillage.

Zone Alpine Coccinelle Plantes avec présence : 10 %

Punaise Anthocoride Plantes avec présence : 10 %

Chrysopes Plantes avec présence : 5 %

Cladosporiose Plantes : 75 % avec quelques tâches par feuille sur plus de

3 feuilles,

Mouche mineuse Plantes : 50 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine

ou une piqûre nutritionnelle

Punaise Plantes : 10 % avec <10 individus isolés,

Noctuelle des fruits Plantes : 20 % avec plusieurs fruits troués Plaine de l'Isère et vallée du

Rhône Punaise Anthocoride Plantes avec présence : 25 %

Mineuse de la tomate Plante : 25 %

Par piège(s): 20 unités

Noctuelle des fruits Attaque faible

Punaise Attaque faible

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BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 17 17 Plaine du Forez et mont du

lyonnais Punaise Anthocoride Plantes avec présence : 5 %

Botrytis - Pourriture Grise Plantes : 20 % avec quelques feuilles avec 1 tâche ou 2 à 3 chancres

Cladosporiose Plantes : 50 % avec quelques tâches par feuille sur plus de

3 feuilles, sur ½ des parcelles

Plantes : 70 % avec la plupart des feuilles touchées avec

plus de 10 % de surface attaquée, sur ½ des parcelles Alternariose Plantes touchées : 40 % avec >10 de plantes avec des

symptômes marqués du feuillage.

Oïdium Attaque faible

Acariens Attaque faible

Noctuelles des fruits Attaque faible Le coin diagnostic

Larve de Nezara viridula © Christel ROBERT de la Chambre d'Agriculture de l’Isère

Dégâts sur fruit de Nezara viridula © Christel ROBERT de la Chambre d'Agriculture de l’Isère

PUNAISE VERTE DU SOJA

Nom scientifique: Nezara viridula Description et cycle biologique

• Nezara viridula appartient à la famille des Pentatomidae.

On dénombre 3 ou 4 générations par an. Les adultes mesurent de 12 à 16 mm. Ils sont de couleur verte au printemps et en été. En automne-hiver ils prennent une teinte brune violacée. Les adultes peuvent être observés dès avril-mai, voire dès février dans les abris chauffés.

• La femelle pond des oeufs disposés en nid d'abeille (ooplaque). On dénombre 5 stades larvaires. Juste après l'éclosion, les larves restent groupées sans se nourrir pendant 24 à 48 heures. A partir du deuxième stade larvaire, elles se dispersent pour s'alimenter.

• Les 3 premiers stades larvaires sont de couleur rouge foncé à noir avec des tâches blanches. Les 2 derniers stades sont de couleur verte avec toujours des tâches blanches.

• La punaise verte exhale une odeur repoussante à la moindre agression.

Adulte de Nezara viridula © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l' Ain

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BSV n° 9, 2018 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire rhônalpin 18 18 Larve de Nezara viridula © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l'Ain

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Tuta absoluta : c’est la lutte intégrée qui donne actuellement de bons résultats grâce à Macrolophus pigmaeus en préventif, combinés dans un premier temps à des interventions à base de Bacillus thuringiensis en curatif. On peut y associer des piégeages massifs.

Pucerons : en lutte intégrée, agir sur les principaux foyers avec SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) et renforcer l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Aphidius ervi et A. colemani.

Thrips : renforcer l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Amblyseius cucumeris.

Botrytis : aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées et favorisera l’aération des parties basses des plantes.

Cladiosporiose, mildiou et alternaria : c’est le problème sanitaire du moment. Aérer au maximum les abris car les atmosphères confinées sont très favorables à ces trois champignons. Réaliser un effeuillage de la base des plantes. Qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, favorisera l’aération des parties basses des plantes.

Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr04 73 28 78 34

Animateur filière/Rédacteur : Jean-Daniel FERRIER – CA01 – jean-daniel.ferrier@ain.chambagri.fr

À partir d’observations réalisées par : les Chambres d’Agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FDGDON 73, Groupe Dauphinoise, GAIC Cholat et le lycée Horticole de Romans.

Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.

Action pilotée par les ministères chargés de l’agriculture et de l’environnement, avec l’appui financier de l’Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée.

http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres

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