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Trois lettres inédites de Hugo à Mrs Milner Gibson

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Academic year: 2022

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Trois lettres inédites de Hugo à Mrs Milner Gibson

JEANNERET, Michel

JEANNERET, Michel. Trois lettres inédites de Hugo à Mrs Milner Gibson. Revue d'histoire littéraire de la France, 1986, no. 6, p. 1116-1121

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:23121

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DE HUGO À Mrs MILNER GIBSON 1

Dans son refuge de Guernesey, Hugo travaille à maintenir, parmi les proscrits, une cohésion difficile ; il les accueille à Hauteville House, participe à leurs réunions, alimente leur caisse.

A la fin de janvier 1858, il reçoit, adressée à sa femme alors absentez, la lettre que voici :

Madame ,

Il est vrai que Madame Louise Collet m'a écrit au sujet d'un proscrit dans le sort duquel vous preniez un grand intérêt et elle doit commencer à croire que je suis coupable d'une grande négligence n'entendant plus parler de cela. Je ne l'avais pas oublié, loin de cela mais j'ai été malheureusement fort souffrante ensuite mes enfans soht tombés malade chacun .à son tour. J'ai essayé en vain de faire une collecte, j'ai essuyé des refus partout car malheureusement ceux que je connais le 1. Textes conservés à Trinity College, Cambridge. Je remercie « the Master and Fellows » d'en avoir autorisé la publication. Mon ami David Kelley m'a signalé l'existence de ce fonds : je lui exprime, ainsi qu'à Marian Hobson, toute ma reconnaissance. Outre les quatre lettres reproduites ci-dessous, le même dossier contient trois lettres de Mme Hugo à Mme Milner Gibson (voir n. 14, 15, 18). .

. 2. Le 18 janvier 1858, pour la première fois, les deux Adèle ont quitté Guernesey et se sont rendues à Paris. L'année suivante, elles séjourneront plus longuement à Londres, où Mme M. Gibson les assiste. Voir lettre de Hugo à sa femme, 24.5.1859 :

« Remercie de ma part madame Milner Gibson de toutes ses charmantes bonnes grâces pour vous deux » (O. C., éd. J. Massin, Paris, Le Club français du livre, t. X, p. 1305).

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NOTES ET DOCUMENTS 1117

mieux ne partagent pas mes sympathies et dans ce moment il est difficile de faire un appel aux cœurs anglais qui, du reste, ne sont jamais très généreux à mon idée.

Miss Brachenburg s'est chargée la semaine passée de vous porter de ma part f 2 3 , qué je vous priai par sa voix d'offrir pour moi à la bourse de l'émigration et en remettant une collecte à des temps plus heureux, elle m'a dit qu'elle serait à Guernsey la semaine prochaine, j'irai la voir aujourd'hui et si elle remet son retour à plus tard je lui reprendrai cette petite somme et je la ferai passer directement à Monsieur Victor Hugo suivant votre désir. J'aurais répondu à votre lettre plutôt mais je ne l'ai reçu que hier, j'étais absente lorsqu'elle arriva.

Je serais en vérité trop heureuse de faire_ votre connaissance Madame et j'ai l'espoir de vous voir un jour et de vous exprimer de vive voix toute ma 'sympathie, toute mon admiration, je vous remercie pour toutes vos bonnes paroles que je ne mérite pas car je ne possède ni le talent ni le pouvoir d'être utile à une cause qui est

pour moi une religion. ,

Si je puis vous être utile en quoi que ce soit, Madame, disposez de moi je vous en prie et comme si nous étions d'anciennes connaissances.

En vous priant de présenter à Monsieur Victor Hugo les expressions de mon estime et de mon admiration et en vous remerciant mille fois d'avoir pensé à moi je vous prie Madame de recevoir l'assurance de ma haute con.sidération.

49 Wilton Crescent Le 21 janvier 1858.

S.A. Milner Gibson

Pendant les années d'exil, une longue amitié, entretenue par toute une correspondance, unit Louise Colet à Hugo 4. La Muse, dont Flaubert vient de se détacher, rend même visite à Guernèsey en 1856. Dans le salon littéraire qu'elle tient à Paris, elle reçoit une Anglaise, S.A. Milner Gibson, et échange avec elle plusieurs lettres. Elle en parle à Hugo : «Mme Milner Gibson [ ... ] amie de Mazzini et très au fait des affaires d'Italie, a la plus grande espérance d'un soulèvement prochain et général, et ce qui nous parvient par les journaux me donne beaucoup d'espoir» s. Pour dépister la censure, 1' Anglaise sert parfois d'intermédiaire dans l'acheminement du courrier entre les deux amis 6, On peut conjecturer, dès lors; que les Hugo ont fait la connaissance de Mme Milner Gibson par les bons offices de Louise Colet. Quoi qu'il en soit, Hugo, lorsqu'il reçoit la lettre citée plus haut, se hâte de répondre à la place de sa femme :

Hauteville house, 26 janvier 1858 Madame

Ma femme est à Paris en ce moment, permettez-moi de vous répondre à sa place et de vous dire à quel point votre noble lettre m'a touché. Chaque mot de cette lettre est comme un rayon d'un généreux cœur. Vous êtes de ces belles âmes qui

3. En pouvoir d'achat, f 2 de 1858 équivalent aujourd'hui à f 64.

4. Voir Gustave Simon, «V. Hugo et L. Colet», dans Revue de France, 15 mai-

ter juin 1926, p. 201-241 et401-440.

5. Lettre du 28.12.[1856], citée par Joseph F. Jackson, Louise Colet et ses amis littéraires, New Haven, Yale U.P., 1937, p. 273.

6. L. Colet à Hugo, 16.9.1857 : « Mais je vois que la poste est infidèle, et cette fois je confie ma lettre à Mme Milner Gibson, qui s'en retourne en Angleterre» (cité dans« V.

Hugo et L. Colet », p. 427) et encore, le 25.2.1862 : « L'adresse la plus sûre pour me répondre est toujours celle de Mme Milner Gibson » (ibid., p. 430).

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comprennent la grande et sainte cause du progrès universel ; le succès du crime, même du crime empereur, n'est rien. L'avenir est à Dieu et à l'humanité.

Je vous remercie, Madame, au nom de nos pauvres et vaillants amis gui souffrenL

Recevez mon hommage respectueux

Victor Hugo Les deux livres 7 me parviennent au moment même où j'écris.

Par son salon politique et littéraire, Susanna Arethusa Milner Gibson (1841-1885) joue un rôle d'envergure internationale qui mérite mieux que l'oubli s. Son mari, i'un des chefs du parti libéral, occupe, comme parlementaire puis comme ministre du commerce, une place importante dans la vie politique victorienne ; il se fait connaître par la générosité de ses opinions sociales et l'efficacité de ses mesures en faveur de la libre concurrence ; on lui doit l'abolition des taxes sur la presse, sur la publicité et le papier. Son épouse, elle aussi, défend des idées résolument progressistes. Bilingue, elle traverse souvent le Channel et se plaît à établir des relations, à stimuler la circulation des idées. A Londres, elle ouvre son salon aux exilés politiques qui, de loin, orchestrent les révolutions qui bouleversent l'Europe. Après avoir reçu Louis Napoléon, elle se lie avec des réfugiés radicaux, qui semblent trouver chez elle un lieu de rencontre :Louis Blanc, Kossuth, Garibaldi et surtout Mazzini, dont elle reçoit de .chaleureux témoignages de reconnaissance 9.

Mais le cercle de Mme Milner Gibson accueille aussi des hommes de lettres, et pas les moindres : Dickens, Thackeray, Lord Lytton, Harrison Ainsworth, Tourgueniev, les époux Viardot... On le voit : la correspondante de Hugo, par ses relations officielles, par ses sympathies politiques et ses idées non-conformistes, méritait

bien une réponse. ·

*

Quinze jours plus tard, Hugo s'adresse de nouveau à elle :

Madame Hauteville house, 9 février 1858

Je n'ai pas l'honneur de connaître personnellement M. Roebuck, mais on m'assure qu'il a le bonheur d'être du nombre de vos amis. Je désfrerais vivement le féliciter de l'éloquent discours qu'il vient de prononcer dans la question française, et je serais charmé qu'il eût pour agréable de recevoir de moi à cette occasion le livre auquel il a fait une allusion si heureuse et si utile. Si vos relations avec l'honorable M. Roebuck sont telles qu'on me le dit, Madame, et si vous pensez que l'envoi lui agrée, trouvez bon que je prenne l'extrême liberté de vous prier de vouloir bien remettre de ma part à M. Roebuck le volume ci-inclus. Il doublera de valeur en passant par vos mains.

Je mets à vos pieds, Madame, mes remerciments empressés et mes hommages

respectueux. Victor Hugo.

John Arthur Roebuck (1801-1879), disciple de Bentham et ami

7. f 2 (voir plus haut lettre de Mme M. Gibson).

8. Sur sa famille, voir l'étude de son fils, G. Grey Milner-Gibson-Cullum, Genealo- gical Notes relating to the fàmily of Cullum [ ... ), London, 1928. Sur elle-même, voir l'article Gibson, Thomas Milner, dans Dictionary of National Biography, London, 1890, et la nécrologie du Bury and Norwich Post, 3.3.1885.

9. Voir ses lettres dans le même fonds de Trinity College.

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NOTES ET DOCUMENTS 1119 de John Stuart Mill, membre de la Chambre des Communes sans affiliation de parti, défend des opinions risquées et peu orthodoxes ; il est connu à Westminster pour ses positions radicales et la fougue de son éloquence. Les 5 et 8 . février 1858, il prononce successivement, devant le Parlement, deux discours qui, consacrés au statut des émigrés politiques français dans le Royaume Uni, retiennent l'attention de Hugo.

Un incident vient de troubler l'alliance franco-britannique. Le 14 janvier 1858, l'Empereur des Français échappe de justesse à la tentative d'assassinat d'Orsini. A Paris, le monde politique et la presse gouvernementale accusent l'Angleterre : elle donne refuge aux conspirateurs ; c'est sur son sol que se trament les complots contre la sécurité de la France. Il serait temps qu'elle corrige les dispositions, trop libérales, de sa loi sur les étrangers (The AlienAct).

Le débat sur cette question, aux Communes, s'ouvre le 5 février.

Il est transcrit intégralement (comme toutes les délibérations du Parlement) dans le Times du 6, où Hugo a pu le lire 10. Roebuck interpelle longuement et passionnément le premier ministre, Lord Palmerston : à en croire les rumeurs, le gouvernement s'apprêterait à céder aux pressions françaises et à revoir la loi sur l'asile. Est-ce exact ? Tout milite pourtant contre cette mesure. D'abord parce qu'une plus grande sévérité du code pénal ne servirait à rien : nous savons par expérience qu'une législation tolérante constitue la meilleure prévention du crime. (On devine, ici déjà, l'adhésion de Hugo). Surtout, continue Roebuck, l'Angleterre est actuellement, dans une Europe dominée par les despotismes, l'un des rares refuges de la liberté de pensée. La générosité de sa politique d'accueil contribue à sa gloire dans le concert des nations. Les Français qui pensent nous intimider nous insultent ; le Royaume ne protège pas des assassins, il n'est pas responsable de l'attentat contre Napoléon III. Qui ne voit d'ailleurs que l'Empereur lui- même orchestre cette campagne diffamatoire ? Lui qui, naguère, a bénéficié personnellement de notre hospitalité dicte maintenant aü Moniteur de viles attaques contre notre loi ! Surgit alors, dans un bel élan de patriotisme indigné, l'ultime riposte : « If, then, our ancestors were undismayed by the threats of Napoléon le Grand, surely we may treat with contempt those of Napoléon le Petit » 11.

La lettre de Hugo s'explique : outre la sympathie que lui inspirent ces opinions, il a reconnu dans la péroraison de Roebuck une référence à son Napoléon-le-Petit, et c'est ce livre qu'il prie Mme Milner Gibson de transmettre à l'orateur 12.

*

10. Voir aussi Hansard's Parliamentary Debates, vol. 148, col. 762-768 et 770-771.

11. La transcription de Hansard est légèrement différente. Dans son discours du 8 février (voir The Times du 9 et Hansard, ibid., col. 957-964), Roebuck reprend, plus brièvement, les mêmes arguments.

12. Napoléon-le-Petit a été imprimé à Londres et publié par Hetzel à Bruxelles en août 1852. L'année même, il paraissait en traduction anglaise : Napoleon the Little.

(6)

D'après la correspondance, de nouvelles préoccupations communes, en 1863-64, relancent les échanges entre Madame Milner .Gibson et les Hugo. C'est Adèle, la mère, qui prend le relais.

L'Anglaise se· convertit au catholicisme et, du spiritualisme, verse dans le spiritisme. Son salon change de ton : on s'y livre à des expériences de tables tournantes, de transmission de pensée, de lévitation, et il acquiert dans ce domaine une certaine notoriété 13.

C'est assez pour ranimer la correspondance. Adèle Hugo écrit :

«Je voudrais participer à ces communications d'outre-vie que votre don évoque, et où vous puisez tant de force et tant de douce confiance » 14. Elle souhaite revoir Mme Milner Gibson, afin, dit- elle, « de m'associer quelques instants à vos doux mystères et d'entrevoir avec vous cette outre-vie- une force pour les aimants et les croyants » 15.

Cette force, Mme Hugo en a bien besoin, puisque sa fille, le 18 juin 1863, vient de quitter secrètement Guernesey pour suivre le capitaine Albert Pinson. Mme Milner Gibson, dans les premières semaines, servira d'intermédiaire 16. Adèle est partie pour Londres, mais, de là, où ? Le 30 juin, Hugo note dans son carnet :

«Nouvelles nouvelles. Lettre de Mme Gibson. Ce n'est pas Malte ; c'est à Halifax (Canada),» 17Seule, l'Anglaise sait alors comment joindre la jeune fille ; c'est elle qui lui adresse, en juillet, le double consentement de ses parents au mariage. Mais le contact direct sera bientôt établi et Mme Milner Gibson pourra s'effacer. La famille Hugo recourra encore une fois à elle en 1864 : pourrait-elle établir si le bataillon du capitaine Pinson, après trois ans au Canada, doit changer de garnison et passer bientôt par Londres ? Ce serait épargner à Mme Hugo, qui pense aller à Halifax, un voyage peut-être inutile 18.

Une dernière lettre, de Hugo lui-même, date d'un moment

*

crucial. Le 5 septembre 1870, après la capitulation de l'Empereur et la proclamation de la République, Hugo rentre à Paris. La foule lui réserve un accueil triomphal. Tel est son prestige que le Gouvernement de Défense nationale sollicite son aide et cherche à lui faire jouer un rôle politique, qu'il décline. Les armées de Bismarck marchent sur Paris. Le 8 septembre, Hugo lance, dans une intention pacifique, son Appel aux Allemands 19, qui sera

13. Voir Lynn Linton, The Autobiography of Christopher Kirk/and, London, 1885, t. 2, p. 15 sq.

14. Lettre inédite du 1.2.1863, de Hauteville House.

15. Lettre inédite du 17.7.[1863], de Guernesey.

16. Voir les données recueillies dans Adèle Hugo, Journal, éd. Frances V. Guille, t. I : 1852, Paris, 1968.

17. Cité ibid., p. 75.

18. Voir la lettre de François-Victor à sa mère, citée ibid., p. 92 et la lettre inédite de Mme Hugo à Mme M. Gibson, du 14.9.[1864], d'Auteuil.

19. Voir O.C., éd. J. Massin, t. XV, p. 1240-1243.

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NOTES ET DOCUMENTS 1121 publié le lendemain dans la presse mais, bien sûr, ne sera pas entendu. Entouré des marques du respect public, pris dans la fièvre du changement de régime et de la menace extérieure, Hugo prend néanmoins la pei,ne- belle preuve de fidélité- d'adresser à Mme Milner Gibson, alors à Paris, le billet suivant :

9 7bre Paris Je serai charmé, Madame, d'avoir l'honneur de recevoir M. Bowles. Il peut se présenter chez moi, avenue Frochot2o, demain samedi ou dimanche, à deux heures.

Je suis heureux, Madame, que vous ne m'ayez pas tout à fait oublié, et je mets à vos pieds mon respect.

Victor Hugo.

Thomas Gibson Bowles (1841-1918) est le fils illégitime de Milner Gibson ; mais sa belle-mère est une femme de cœur : il fut traité comme un enfant de la famille 21 • C'est aussi un journaliste de haute volée, introduit dans la meilleure société londonienne et, en 1868, fondateur de Vanity Fair. A peine a-t-il vent des événements, en septembre 70, qu'il s'embarque pour Paris ; il y arrive le 7. On devine· que, gourmand d'actualité, il aura demandé à Mme Milner Gibson une lettre d'introduction auprès de Hugo. A lire les articles quotidiens qu'il envoie au Morning Post22 , il semble pourtant qu'il n'ait pas répondu à l'invitation.· On comprend pourquoi : ses relations lui ont permis d'obtenir du Général Trochu un laisser- passer spécial, qui l'autorise à visiter librement les travaux de défense de la capitale. C'est le siège, avec ses problèmes politiques, psychologiques et stratégiques, qui l'intéresse ; c'est le spectacle de la rue et des fortifications qu'il relate à ses lecteurs anglais. Son flair ne le trompe pas : le prestige de Hugo est immense, mais la vraie histoire se joue ailleurs-à l'Hôtel de Ville et aux portes de Paris.

MICHEL JEANNE RET.

20. Hugo loge chez son ami Paul Meurice, 5 av. Frochot.

21. Voir Leopard E. Naylor, The Irrepressible Victorian. The Story of Thomas Gibson Bowles [ ... ],London, 1965.

22. Articles réunis en un livre : The Defence of Paris narrated as it was seen, London, 1871.

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