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VICTOR HUGO ET LA RHÉTORIQUE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Savoir +

Gardes Tamine Joëlle, « Pour une rhétorique de la poésie », in Semen, no 24, 2007. [En ligne]

journals.openedition.org/semen/5893.

Halsall Albert W., Victor Hugo et l’art de convaincre. Le récit hugolien : rhétorique, argumentation, persuasion, Balzac éditeur, Québec, 2002.

Hovasse Jean-Marc, Victor Hugo, t. I : Avant l’exil, 1802-1851, t. II : Pendant l’exil I, 1851-1864, Fayard, Paris, 2001-2008.

Meschonnic Henri, Pour la poétique IV.

Écrire Hugo, 2 vol., Gallimard, Paris, 1977.

Molinié Georges, Dictionnaire de rhétorique, Le Livre de Poche, Paris, 2012.

Par Anthony Salomé,

professeur agrégé en classes préparatoires aux grandes écoles littéraires,

lycée Gabriel-Guist’hau, Nantes

LES RAPPORTS DE VICTOR HUGO à la rhétorique ne sont pas dénués d’un certain nombre de paradoxes apparents : grand orateur, il dénonce les artifices possibles de la Rhétorique ; Génie romantique, il est formé par un enseignement rhétorique et se révèle un latiniste doué. Affirmant son rejet de la rhétorique, Hugo éprouve dans le même temps une fascination constante pour elle. Du point de vue créationnel et diachronique, elle ne peut être dissociée de la pratique de l’imitation ni du Romantisme : l’innovation nécessite un écart par rapport aux règles apprises et le mouvement littéraire rejette les marques anciennes du classicisme et de l’Ancien Régime.

Lorsque naît Hugo au début du xixe siècle, l’enseignement de la rhétorique réappa- raît progressivement en France, après un déclin pendant la Révolution. On lui apprend l’étude, la science de la parole et l’on ne peut que constater sa maîtrise des différentes formes de discours : l’épidictique, lors de ses prises de parole au Congrès de la paix en 1849 ; le judiciaire, dans ses plaidoiries ; le délibératif, aux Assemblées nationales constituante et législative. On ne saurait donc réduire la rhétorique à une acception limitative, proche de la stylistique : comme le rappelle Georges Molinié (voir Savoir +), elle est à la fois une praxis, dont la finalité est de persuader, un ensemble de figures qui constituent des ornements du discours, et une esthétique axiologique, portant sur la question du Beau.

De fait, la défiance de Hugo à l’égard de l’éloquence pure s’inscrit dans une longue tradition, héritée de Platon. Pour le poète, l’éloquence est souvent présentée comme un secours provisoire à l’injustice. Idéalement, la fin des iniquités permettra de se passer de rhétorique, comme il le rappelle dans Le Droit et la Loi (1875) : « Toute l’élo- quence humaine dans toutes les assemblées de tous les peuples et de tous les temps peut se résumer en ceci : la querelle du droit contre la loi. Cette querelle, et c’est là tout le phénomène du progrès, tend de plus en plus à décroître. Le jour où elle cessera, la civilisation touchera à son apogée. »

La rhétorique demeure donc encore nécessaire pour Hugo ; si la poésie nécessite un recours à la rhétorique, c’est que la littérature est liée au politique. L’éloquence des personnages dans les romans et les drames, du sujet lyrique dans les poèmes, du tribun dans les assemblées est une : elle dit l’inséparabilité du littéraire et du monde politique et social. « Dans l’imaginaire hugolien, poésie, métaphysique et politique sont intrinsèquement liés. […] Contrairement à Baudelaire qui, dans Les Fleurs du mal, constate que “l’action n’est pas la sœur du rêve”, Victor Hugo conçoit la littérature comme une manière d’agir dans la société » (Marine Wisniewski, Violaine Boneu, Florence Balique, Les Contemplations de Victor Hugo, Atlande, Neuilly-sur-Seine, 2016).

L’objet de ce focus sera de resituer la pratique poétique de Victor Hugo par rapport à la conception de la Rhétorique en son temps, puis d’en examiner les manifestations dans un groupement de textes analysés.

VICTOR HUGO

ET LA RHÉTORIQUE

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GROUPEMENT DE TEXTES

RHÉTORIQUE ET MÉTRIQUE

Quand je sortis du collège, du thème,

Des vers latins, farouche, espèce d’enfant blême Et grave, au front penchant, aux membres appauvris, Quand, tâchant de comprendre et de juger, j’ouvris Les yeux sur la nature et sur l’art, l’idiome, Peuple et noblesse, était l’image du royaume ; La poésie était la monarchie ; un mot

Était un duc et pair, ou n’était qu’un grimaud ; Les syllabes pas plus que Paris et que Londre Ne se mêlaient ; ainsi marchent sans se confondre Piétons et cavaliers traversant le pont Neuf ; La langue était l’État avant quatre-vingt-neuf ; Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en castes ; Les uns, nobles, hantant les Phèdres, les Jocastes, Les Méropes, ayant le décorum pour loi,

Et montant à Versaille aux carrosses du roi ; Les autres, tas de gueux, drôles patibulaires, Habitant les patois ; quelques-uns aux galères Dans l’argot ; dévoués à tous les genres bas, Déchirés en haillons dans les halles ; sans bas, Sans perruque ; créés pour la prose et la farce ; Populace du style au fond de l’ombre éparse ; Vilains, rustres, croquants, que Vaugelas leur chef Dans le bagne Lexique avait marqué d’une F ; N’exprimant que la vie abjecte et familière, Vils, dégradés, flétris, bourgeois, bons pour Molière.

Racine regardait ces marauds de travers ; Si Corneille en trouvait un blotti dans son vers, Il le gardait, trop grand pour dire : Qu’il s’en aille ; Et Voltaire criait : Corneille s’encanaille !

Le bonhomme Corneille, humble, se tenait coi.

Alors, brigand, je vins ; je m’écriai : Pourquoi Ceux-ci toujours devant, ceux-là toujours derrière ? Et sur l’Académie, aïeule et douairière,

Cachant sous ses jupons les tropes effarés, Et sur les bataillons d’alexandrins carrés, Je fis souffler un vent révolutionnaire.

Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire.

Plus de mot sénateur ! plus de mot roturier !

Victor Hugo, Les Contemplations (1856),

« Réponse à un acte d’accusation » (v. 30-68),

© Le Livre de Poche, Paris, 1972.

ANALYSE

Revenant sur la bataille romantique de 1830, Hugo use d’une autofiguration rétrospective en élève imprégné de rhétorique et qui le fait apparaître, dans une sorte de fausse conséquence, comme un jeune homme livide. La sortie du collège est la découverte d’un monde où le langage est encore dominé par les marqueurs de l’Ancien Régime : séparation entre les indi- vidus, entre les États, entre les mots ; respect de la bienséance et mépris du vulgaire ; suprématie de l’arbitre de la langue française, Vaugelas, et de son instrument, le Dictionnaire de l’Académie française ; bannissement des forçats et des mots par la même lettre « F ». L’action du poète sur le Verbe est par conséquent la traduction d’une révolution sociale, une brisure, une audace, une remise à plat. L’effet est perceptible dans l’énergie poétique, la force des contre-rejets qui donnent au mot toute sa richesse sémantique. L’art rhétorique doit ainsi rapprocher langage poétique et langage ordinaire. La révolution ici pro clamée touche à l’acceptabilité du lexique trivial dans le genre poétique, ainsi que le traitement du vers, sans aller jusqu’à une remise en cause du rythme césuré de l’alexandrin.

Portrait de Victor Hugo photographié par son fils, Charles Hugo, 1852, impression sur papier salé, d’après le négatif papier, 10 × 7,6 cm, New York, Metropolitan Museum of Art.

© Akg-Images

(3)

IRONIE ET POLITIQUE

Retournons à l’école, ô mon vieux Juvénal.

Homme d’ivoire et d’or, descends du tribunal Où depuis deux mille ans tes vers superbes tonnent.

Il paraît, vois-tu bien, ces choses nous étonnent, Mais c’est la vérité selon monsieur Riancey, Que lorsqu’un peu de temps sur le sang a passé, Après un an ou deux, c’est une découverte, Quoi qu’en disent les morts avec leur bouche verte, Le meurtre n’est plus meurtre et le vol n’est plus vol.

Monsieur Veuillot, qui tient d’Ignace et d’Auriol, Nous l’affirme, quand l’heure a tourné sur l’horloge, De notre entendement ceci fait peu l’éloge,

Pourvu qu’à Notre-Dame on brûle de l’encens Et que l’abonné vienne aux journaux bien pensants, Il paraît que, sortant de son hideux suaire,

Joyeux, en panthéon changeant son ossuaire, Dans l’opération par monsieur Fould aidé, Par les juges lavé, par les filles fardé, Ô miracle ! entouré de croyants et d’apôtres,

En dépit des rêveurs, en dépit de nous autres Noirs poètes bourrus qui n’y comprenons rien, Le mal prend tout à coup la figure du bien.

Victor Hugo, Les Châtiments (1852),

« À Juvénal » (v. 1-22), © Le Livre de Poche, Paris, 1973.

ANALYSE

Dans Les Châtiments, les éléments satiriques sont conçus dans le sillage de Juvénal, qui dénonçait, dans ses Satires, les hommes qui affichent le masque du stoïcisme pour mieux vivre de manière dissolue. Victor Hugo reprend ces thèmes de l’hypocrisie, de la perversion, de la corruption et combat par le procédé de l’ironie le caractère caché de ces vices. Les différents livres du recueil ont ainsi pour titre des éléments de langage inspirés par les discours de Napoléon III : « La société est sauvée », « L’ordre est rétabli », « La famille est restaurée »,

« La religion est glorifiée », « L’autorité est sacrée »… Dans cette vaste critique littéraire de la confiscation du pouvoir depuis le coup d’État de 1851, l’ironie, qui prend la forme de la mimèse, devient élément de dénonciation. Dans les poèmes

« À Juvénal » et « Splendeurs », Hugo entend dévoiler la vérité par une représentation schématisée, une déconstruction du rapprochement avec Napoléon, une voyance qui s’affirme dans les hypotyposes et une énergie du vers. La subversion des valeurs morales et religieuses sert dans l’extrait à légitimer le pouvoir de Napoléon III par voie de presse (Henri-Léon Camusat de Riancey et Louis Veuillot sont journalistes), en masquant le financement du coup d’État par des banquiers comme Achille Fould. La caricature, l’invective, l’intrusion du trivial rappellent que la virulence poétique peut voisiner avec l’épique. Le poète est vates et la puissance de son langage conjure l’exil du pros- crit, affirmant le sens réel de l’Histoire derrière ses soubresauts, comme le souligne Henri Meschonnic (voir Savoir +) : « Hugo est une écriture combattante. L’activité de son langage est spéci- fiquement l’interaction de la poétique et de la politique, pas dans ce qui est dit seulement mais dans le dire lui-même. » Le poète guide par son langage son antique prédécesseur et, par là même, son lecteur, l’amenant à contempler la fausseté entourant le politique.

Honoré Daumier, Hommage aux Châtiments de Victor Hugo (terrassant l’aigle imperial), 1853, gravure noire et blanche.

Les Châtiments d’Hugo constituent un recueil satirique clairement dirigé contre Napoléon III qui, interdit de se représenter à la présidence par la Constitution, provoque un coup d’État le 2 décembre 1851 lui permettant de se proclamer Empereur et ainsi de garder ses fonctions de chef d’État.

© Bridgeman Images

(4)

JUSTESSE DU LANGAGE POÉTIQUE

Oui, mon vers croit pouvoir, sans se mésallier, Prendre à la prose un peu de son air familier.

André, c’est vrai, je ris quelquefois sur la lyre.

Voici pourquoi. Tout jeune encor, tâchant de lire Dans le livre effrayant des forêts et des eaux, J’habitais un parc sombre où jasaient des oiseaux, Où des pleurs souriaient dans l’œil bleu des pervenches ; Un jour que je songeais seul au milieu des branches, Un bouvreuil qui faisait le feuilleton du bois M’a dit : — Il faut marcher à terre quelquefois.

La nature est un peu moqueuse autour des hommes ; Ô poëte, tes chants, ou ce qu’ainsi tu nommes, Lui ressembleraient mieux si tu les dégonflais.

Les bois ont des soupirs, mais ils ont des sifflets.

L’azur luit, quand parfois la gaîté le déchire ; L’Olympe reste grand en éclatant de rire ; Ne crois pas que l’esprit du poëte descend

Lorsque entre deux grands vers un mot passe en dansant.

Ce n’est pas un pleureur que le vent en démence ; Le flot profond n’est pas un chanteur de romance ; Et la nature, au fond des siècles et des nuits, Accouplant Rabelais à Dante plein d’ennuis, Et l’Ugolin sinistre au Grandgousier difforme, Près de l’immense deuil montre le rire énorme.

Les Roches, juillet 1830.

Victor Hugo, Les Contemplations (1856),

« À André Chénier », © Le Livre de Poche, 1972.

ANALYSE

Le vers vit : il est possible de paraphraser ce qui constitue sa pensée. Mais il appartient au poète de lui donner sa forme, son ton, ce que le discours de l’oiseau va lui enseigner. Le choix d’un bouvreuil, oiseau se nourrissant des mouches volant autour des bovins, révèle que la leçon peut venir de ce qui paraît le plus humble, mais qui a en réalité l’expérience de l’existence et qui perçoit le hiatus entre la poésie élevée et les manifestations de la nature. Seule l’alliance des opposés permettra de parvenir à une réalité plus juste, ce qui revient, en littérature, à mêler le sublime de Dante et le grotesque de Rabelais – ce qui vaut également pour leurs personnages, Ugolin et Grandgousier.

Mettant en évidence la circulation de la parole, le poème qui recueille les paroles de l’oiseau est adressé à André Chénier, ce qui en accentue la dimension révolutionnaire et rhétorique.

Le poète, guillotiné en 1794 pour s’être élevé contre la Terreur, est une figure d’engagement et son goût pour les détails fait de lui le chantre de la réalité. L’hommage posthume rappelle l’efficace de la parole poétique, qui peut dépasser les limites de la vie humaine par la force du Verbe.

TABLEAU DE LA SOCIÉTÉ

Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour, Avoir droit au bonheur, à la joie, à l’amour.

Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille ! Seule ! – N’importe ! elle a du courage, une aiguille, Elle travaille, et peut gagner dans son réduit, En travaillant le jour, en travaillant la nuit, Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile.

Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile, Et chante au bord du toit tant que dure l’été.

Mais l’hiver vient. Il fait bien froid, en vérité, Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe ; École américaine (d’après), Victor Hugo à Bordeaux, le 15 février 1871, gravure, in Edward King, Europe in Storm and Calm, C.A. Nichols & Company, Springfield (Massachusetts), 1885, collection particulière.

Après son élection le 8 février 1871 en tant que député, Victor Hugo est acclamé par la foule à la sortie de l’Assemblée, le 15 février. Mais son mandat est de courte durée : le 9 mars, ne pouvant s’exprimer librement dans l’hémicycle contre le projet d’annulation de l’élection de Garibaldi en Algérie, il donne sa démission.

© Look and Learn/Bridgeman Images

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Les jours sont courts, il faut allumer une lampe ; L’huile est chère, le bois est cher, le pain est cher.

Ô jeunesse ! printemps ! aube ! en proie à l’hiver ! La faim passe bientôt sa griffe sous la porte,

Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte Les meubles, prend enfin quelque humble bague d’or ; Tout est vendu ! L’enfant travaille et lutte encor ; Elle est honnête ; mais elle a, quand elle veille, La misère, démon, qui lui parle à l’oreille.

L’ouvrage manque, hélas ! cela se voit souvent.

Que devenir ? Un jour, ô jour sombre ! elle vend La pauvre croix d’honneur de son vieux père, et pleure.

Elle tousse, elle a froid. Il faut donc qu’elle meure ! À dix-sept ans ! grand Dieu ! mais que faire ?… – Voilà Ce qui fait qu’un matin la douce fille alla

Droit au gouffre, et qu’enfin, à présent, ce qui monte À son front, ce n’est plus la pudeur, c’est la honte.

Hélas ! et maintenant, deuil et pleurs éternels ! C’est fini. Les enfants, ces innocents cruels, La suivent dans la rue avec des cris de joie.

Malheureuse ! elle traîne une robe de soie, Elle chante, elle rit… ah ! pauvre âme aux abois ! Et le peuple sévère, avec sa grande voix,

Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme, Lui dit quand elle vient : C’est toi ? Va-t-en, infâme !

Victor Hugo, Les Contemplations (1856),

« Melancholia » (v. 13-48), © Le Livre de Poche, Paris, 1972.

ANALYSE

Entremêlant narration et rhétorique de l’hypotypose, ce poème célèbre vise à révéler les inégalités et les scandales.

Interpellation du lecteur, ce tableau d’un spectacle pathétique donne à voir successivement la misère malgré le travail constant, l’angoisse permanente, la prostitution, le rejet. Cette misère est une conséquence de la perversion des valeurs : la croix de la légion d’honneur n’est bonne qu’à être vendue sous la monarchie de Juillet, l’extrême pauvreté n’empêche pas l’en- richissement de certains et la morale populaire rejette toute forme de compassion. Selon Adèle Hugo, fille de Victor Hugo, la jeune fille de l’extrait préfigure le personnage de Fantine dans Les Misérables ; il est intéressant de souligner que la finalité hugolienne ne se limite pas à un constat de la misère observée, mais attend, par voie de publication, une réaction salutaire : la rhétorique fera alors la preuve de son efficacité. Comme le souligne Claude Millet : « L’identification de Hugo à son époque tient en partie au fait qu’à ses yeux, et c’est là le credo fonda- mental du romantisme français, la littérature est, selon le mot du penseur contre-révolutionnaire Bonald, l’“expression de la société”. L’écrivain et son œuvre sont déterminés par leur époque. En retour, ils la fécondent, la transforment. Et ils la transforment parce qu’ils sont l’expression critique de son sens, et de ses principes » (Victor Hugo. Œuvres poétiques, © Le Livre de Poche, Paris, 2002).

PISTES PÉDAGOGIQUES

QUESTIONS

1. Faites des recherches sur les notions de Génie et de mage au xixe siècle. Comment ces termes traduisent-ils la conception que le poète peut avoir de lui-même ?

2. Identifiez, dans les extraits, les stratégies argumentatives (ironie, sonorités, pathétique, figures de style).

3. Trouvez des exemples d’écrivains qui dénoncent l’injustice ou l’oppression. Considérez-vous que l’engagement d’un artiste peut être efficace ?

RESSOURCES

– Vidéo « Victor Hugo et l’engagement politique » (3 min 05) : allez sur reseau-canope.fr et tapez dans le moteur de recherche « Victor Hugo et l’engagement politique ».

– Vidéo « Définition du romantisme et cadre historique » par Claude Millet (5 min 09) : reseau-canope.fr/tdc/tous-les- numeros/le-romantisme/interview/article/definition-du-romantisme- et-cadre-historique.html.

– Approfondissez vos connaissances sur la rhétorique avec les cours de Jean-Pierre van Elslande, « Méthodes et problèmes. La mise en scène du discours » (université de Neuchâtel) : unige.ch/lettres/framo/enseignements/methodes/

srhetorique/rdintegr.html.

Références

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