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Sur la distribution du magnétisme dans des plaques d'acier circulaires et elliptiques

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00237236

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237236

Submitted on 1 Jan 1876

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Sur la distribution du magnétisme dans des plaques d’acier circulaires et elliptiques

E. Duter

To cite this version:

E. Duter. Sur la distribution du magnétisme dans des plaques d’acier circulaires et elliptiques. J.

Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1), pp.65-67. �10.1051/jphystap:01876005006500�. �jpa-00237236�

(2)

65

SUR LA DISTRIBUTION DU

MAGNÉTISME

DANS DES PLAQUES D’ACIER CIRCULAIRES ET

ELLIPTIQUES ;

PAR M. E. DUTER,

Professeur au lycée de Reims.

Les

expériences qui

suivent ont pour

objet

de reconnaître l’in- fluence de la forme sur la distribution du

magnétisme

libre dans les

aimants d’acier. J’ai effectué mes recherches sur des

plaques

de

forme circulaire ou

elliptique;

toutes sont taillées dans le même acier et

possèdent

la même

trempe;

leur

épaisseur

est de i milli-

mètre.

Les

plus grands

rayons des cercles que

j’ai employés

ont 15 cen-

timètres,

et les

plus grands

axes des

ellipses

ont aussi 15 centi-

mètres.

L’aimantation a été obtenue au moyen d’une bohine

très-plate,

formée par

400

mètres de fil de cuivre de 2 millimètres de dia- mètre et où passe le courant de I0 bons éléments de Bunsen.

J’ai

employé

dans mes recherches la méthode de 81. Jamin : c’est la seule

qui permette

d’étudier tel

point

que l’on veut d’un

aimant,

en mesurant en

chaque point

la force d’arrachement d’un très-

petit

contact de fer doux. Pour assurer le succès

complet

de la mé-

thode,

dans le cas

je

me suis

placé,

il est

indispensable

d’em-

ployer

deux

précautions.

Il faut d’abord donner à l’aimant une surface

parfaitement polie

et nette ; la moindre trace de souillure

qui

ternit l’aimant affecte de

la

façon

la

plus irrégulière

la force

qui

détermine l’arrachement.

Il

faut,

en outre, éviter tout choc de

l’aimant,

même celui du

petit

clou d’arrachement

qui,

retombant

brusquement

sur un

point

de

l’aimant,

altère d’une

façon

permanente la tension existant en ce

point.

Les résultats que

j’ai

obtenus se résument ainsi :

10 Les totalités de

magnétisme

libre

répandu

sur des cercles ou

des

ellipses

sont

proportionnelles

aux surfaces.

2° Ce

magnétisme peut

être considéré comme distribué suivant des filets

qui

affectent la forme

d’hyperboles ;

les axes non trans-

verses de ces

hyperboles

sont en direction et en

grandeur

les axes

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01876005006500

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66

de

symétrie perpendiculaires

à la

ligne

neutre. Les axes transverses sont

dirigés

suivant la

ligne

neutre, mais leurs

grandeurs

varient

d’un filet à un autre.

Sur chacun de ces

filets,

la loi de distribution du

magnétisme

libre est donnée par la formule

1 est la tension

magnétique

au

point considéré,

li est la

longueur

de l’arc

d’hyperbole

définie ainsi

que je

l’ai dit

plus haut,

et se

trouve le

point considéré;

cette

longueur

est

comptée à partir

de la

ceinture moyenne. A et a varient d’un filet à un autre, suivant les deux lois suiv antes .

3° Les tensions

I1,

à l’extrémité de

chaque

filet

hyperbolique,

sont données par la formule

ou

h1

est la

longueur

de

l’hyperbole colmptée

de la ceinture moyenne

à son

extrénlité,

L est la tension à l’extrémité d’un filet de

longueur infinie, k

est un autre coefficient

qui,

dans les

cercles,

ne

dépend

absolument que de la nature de l’acier. Dans les

ellipses,

il reste

aussi un nombre constant, pourvu que les dimensions transversales de l’aimant ne soient pas

trop

faibles par

rapport

aux dimension axiales.

Les totalités de

magnétisme répandu

sur

chaque

filet

hyper- bolique

sont

proportionnelles

aux carrés des tensions

Ii

existant

à l’extrémité de chacun de ces

filets,

ce

qui

conduit à la formule

C étant une constante

qui

ne

dépend

que de la nature de l’acier.

J’ai

entrepris

des recherches sur des aimantes de formes

très-diverses,

et

j’ai

vu que la forme des

filets,

la loi

I = A (ah-a-h)

se

maintient, change

avec la courbe limitatrice des aimants .

C’est

précisément

dans la recherche de ces

lignes,

que

je

nomme

lignes homomagnétiques

et

qui,

dans le cas des cercles et des

ellipses,

sont des

hyperboles,

que se trouve

l’explication

de ces

(4)

67

phénomènes

encore peu étudiés de

distribution,

et nommés in-

fluence

des bords ou des

angles.

En suivant les bienveillants conseils de M.

Jamin, j’ai, profi-

tant des lois

expérimentales

que

i avais trouvées,

recherché les

lignes d’égales

tensions sur les cercles aiman tés.

Les résultats

auxquels

conduit cette recherche sont

très-simples

et

très-importants, puisqu’ils

donnent la loi élémentaire de la dis- tribution du

magnétisme

sur des cercles.

En

effet, si,

au moyen de mcs lois

expérimentales,

on calcule les

courbes

d’égales

tensions sur les

cercles,

on trouve que ces

lignes isomagnétiques

sont des

ellipses homofocales, ayant

pour

foyer

les extrémités du diamètre

qui représente

la

ligne

neutre de l’ai-

mant, c’est-à-dire que

l’équation générale

de ces

ellipses

iso-

magnétiques

est

r est le rayon du cercle

aimanté, b

est le

petit

axe de

l’ellipse

iso-

magnétique qui

est

dirigé

suivant l’axe

magnétique

de l’aimant.

Or

j’ai prouvé

que la distribution du

magnétisme

libre suivant

l’axe de l’aimant était donnée par la formule

oû b

représente

la distance du

point

étudié au centre de

l’aimant,

ou bien encore la moitié de l’axe de

l’ellipse isomagnétique

passant par le

point considéré ;

et, comme de

l’équation (4)

on tire

il en résulte que l’intensité du

magnétisme libre, répandu

sur un

élément infiniment

petit dxdy

de la surface de la

plaque,

est don-

née par

l’expression

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