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Kinshasa et le Plateau de Batékés à l’épreuve du périurbain

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Academic year: 2021

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Kinshasa et le Plateau de Batékés à l’épreuve du périurbain

Cas du village de Mbankana et du Centre Mampu, de 1980 à 2015

Thèse présentée par Raphael Washe Tshilumba En vue de l’obtention du grade académique de

docteur en Art de Bâtir et Urbanisme Année académique 2019-2020

Sous la direction de la Professeure Luisa Moretto, promotrice

Jury de thèse :

Présidente : Christine Schaut, Université Libre de Bruxelles Secrétaire :Judith Le Maire, Université libre de Bruxelles Promotrice : Luisa Moretto, Université Libre de Bruxelles Membre : Marcello Balbo, Universita Iuav di Venezia Membre: Barbara Lipietz, University College London

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Table des matières

0.1. Résumé : Kinshasa, le périurbain comme modèle de développement...7

0.2. Summary: Kinshasa, the periurban as a development model...8

0.3. Remerciements...9

0.4. Sigles et abréviations...11

0.5. Table des illustrations...13

I. INTRODUCTION...16

1.1 L’Afrique et les enjeux de la transition urbaine...16

1.1.1 Pauvreté urbaine et périurbanisation de l’Afrique...16

1.1.2 Le cas de Kinshasa en République démocratique du Congo...17

1.1.3 La pauvreté à Kinshasa...19

1.2 Objectifs et hypothèses de la recherche...21

1.2.1 Qualifier la mutation de territoires induite par la tension entre la ville centre et le Plateau de Batékés...21

1.2.2 Hypotèses pour qualifier le territoire du Plateau de Batékés...23

1.3 Une recherche centrée sur le territoire de la Chefferie Mbankana de 1981 à 2015. 27 1.4 Kinshasa, ville des Suds, mais ville spécifique...30

1.5 Structure du travail...31

2 Etat de l’art : le périurbain un processus spécifique et majoritaire...32

2.1 Introduction : les formes d’expansion urbaine...32

2.2 La polysémie des termes liés aux territoires de la ville...33

2.2.1 Nommer les nouveaux territoires situés entre le rural et l’urbain...35

2.2.2 Définition de la périurbanisation...39

2.2.3 Les facteurs de la périurbanisation...42

2.3 Le périurbain et la remise en question de l’approche ville versus campagne...43

2.4 Le processus de développement et usages du périurbain...45

2.4.1 Décomposition du processus de développement du périurbain...45

2.4.2 Les usages du périurbain...46

2.5 Spécificités géographiques des processus de production des territoires périurbains 47 2.5.1 Spécificité du périurbain des pays des Nords...47

2.5.2 Le périurbain des Etats-Unis...48

2.5.3 Le périurbain européen...52

2.5.4 Le périurbain des pays des Suds...53

2.5.5 Spécificités du périurbain de la RDC...62

(3)

2.6 Les inconvénients et les enjeux du périurbain...63

2.6.1 Les inconvénients du périurbain...63

2.6.2 Les enjeux de la périurbanisation...64

2.7 La pauvreté, facteur d’urbanisation et préoccupation mondiale...65

2.7.1 Introduction...65

2.7.2 Historique de la pauvreté urbaine...66

2.7.3 Evolution de la pauvreté à Kinshasa...69

2.7.4 Réaction face à l’extrême précarité dans la ville de Kinshasa...74

2.8 Les approches et les stratégies de réduction de la pauvreté dans les pays des Suds 77 2.8.1 Scepticisme sur l’efficacité des projets d’aide au développement comme stratégie78 2.8.2 Les stratégies de réduction de la pauvreté mise en œuvre dans les pays pauvres 79 2.9 Conclusion partielle : le périurbain comme stratégie de développement et outil d’analyse urbaine...80

2.9.1 Le périurbain, un domaine spécifique d’étude de l’urbanisation...80

2.9.2 Un domaine spécifique, aux multiples processus de production...81

2.9.3 Les stratégies de réduction de la pauvreté comme moteur d’urbanisation...81

2.9.4 L’agriculture comme fonction urbaine...82

3 Kinshasa, les temporalités d’une (péri) urbanisation et périphérisation constante, contrainte ou mimée...84

3.1 Des stratégies de périphérisation et de périurbanisation pour bâtir une ville...84

3.1.1 Deux processus constants et continus...84

3.1.2 Le site précolonial, un système rural dynamique (territoire des edgeless)...85

3.1.3 Description du système traditionnel, le système rural de Kinshasa...87

3.2 La périurbanisation contrainte et assumée d’avant l’indépendance (1960) : les 4 « villes » coloniales...92

3.2.1 1881 : Léopoldville, ville négociée, périphérie de Kintambo...92

3.2.2 1889 : Kinshasa, la deuxième ville et première extension vers l’est...93

3.2.3 1923 : Kalina, capitale administrative, troisième ville et ville-tampon...94

3.2.4 1952 : Limete, la quatrième ville et deuxième extension vers l’Est...95

3.3 L’agglomération indigène : des villages de Kintambo et Kinshasa aux cités périurbaines de l’est et du sud (Kinkole, N’djili, Matete et Lemba)...97

3.3.1 La ville des camps et des bidonvilles (1881-1910)...97

3.3.2 1913 : Les villages indigènes de Kintambo et de Kinshasa (anciennes cités indigènes)...98

3.3.3 1931 : Les nouvelles cités de Kinshasa ou l’urbanisme hygiéniste...101

(4)

3.3.4 1952 : Les cités de la dernière génération, les villes satellites...106

3.3.5 La zone annexe de Léopoldville...118

3.4 Les « espaces ouverts » de Kinshasa...118

3.4.1 La zone neutre de Kinshasa...119

3.5 La ville de Kinshasa au 30 juin 1960...122

3.6 La (péri) urbanisation postcoloniale, mimétisme, prestige et pauvreté...125

3.6.1 1959 - 1966 ou le casse-tête juridico-politique du territoire de Kinshasa...125

3.6.2 1970-1980, l’ère Mobutu ou la (péri) urbanisation du mimétisme...131

3.6.3 La planification urbaine postindépendance...132

3.6.4 Les plans d’aménagement postindépendance de Kinshasa...133

3.6.5 La gouvernance foncière de Kinshasa...148

3.6.6 La gouvernance urbaine de Kinshasa...150

3.7 La ville agricole ou le système agricole comme unité d’aménagement...151

3.7.1 La territorialisation de l’agriculture...151

3.7.2 Les architectes et l’agriculture...151

3.7.3 Les espaces naturels dans les théories d’urbanisme...159

3.8 L’agrarisation de la ville...162

3.8.1 Kinshasa, l’agriculture comme stratégie de lutte contre la pauvreté...163

3.9 L’urbanisation de l’agriculture au Plateau de Batékés...169

3.9.1 Le projet d’implantation des fermiers de Kinshasa à Mbankana (PIFK)...171

3.9.2 La ville agricole de Kinshasa...177

3.9.3 La chefferie Mbankana...179

3.9.4 Le village de Mbankana...179

3.9.5 Le centre agro forestier de Mampu...183

3.10 Conclusion...191

4 Méthodologie de la recherche...197

4.1 Le périurbain comme modèle d’analyse du territoire...197

4.2 Spécification des méthodes de vérifications des variables du territoire...204

4.2.1 Une méthodologie pour une évaluation multi scalaire, multivariable et multi méthodes...204

4.2.2 Reconstitution préalable du processus de fabrique de la ville...205

4.2.3 Recours à deux cas d’études à comparer...205

4.3 Description des méthodes d’investigations des variables...207

4.3.1 Lecture diachronique du territoire de Kinshasa...207

4.3.2 Reconstitution du processus de fabrique du territoire de cas d’études...207

4.4 La méthodologie d’analyse des variables paysagères...208

(5)

4.4.1 Lecture synchronique de l’aire de recherche...208

4.4.2 Analyse de la typologie architecturale...210

4.4.3 Analyse écosystémique du territoire...211

4.5 La méthodologie d’analyse des variables sociodémographiques...212

4.5.1 Collecte des données démographiques...212

4.5.2 Enquête ménage...212

4.5.3 Analyse de la gouvernance du territoire...213

4.5.4 Évaluation du degré de satisfaction et du niveau d’accès aux services sociocommunautaire...214

4.6 La méthodologie d’analyse des variables économiques...214

4.6.1 Analyse des pratiques agricoles...215

4.6.2 Activités du Territoire...215

4.6.3 Analyse de la dynamique foncière...216

4.6.4 Mobilité/Pendularité des habitants...216

4.7 Description des techniques mobilisées pour la recherche de terrain...217

4.7.1 Les techniques de traitement des images satellitaires...217

4.7.2 Les photographies aériennes...217

4.7.3 Les techniques de dessin d’architecture...217

4.7.4 La photographie...218

4.7.5 L’observation du territoire à travers le parcours à pieds...218

4.7.6 La recherche documentaire...218

4.8 Les données secondaires...219

4.8.1 Les statistiques disponibles...219

4.9 Description de méthodes mobilisées pour la recherche de terrain...220

4.9.1 Les entretiens semi-structurés...220

4.9.2 L’observation participante...220

4.9.3 Histoires de vies, histoires orales et habitées...223

4.9.4 Les entretiens de groupe...223

4.10 Constitution du corpus (cadre d’échantillonnage)...224

4.11 Élaboration d’un guide d’entretien...225

4.11.1 Matrice de la grille d’entretien...226

4.11.2 Développement du guide d’entretien...227

4.12 Conclusion partielle...234

5 Analyse du processus de mutation des territoires de Mbankana et de Mampu...235

5.1 Tableaux d’analyse de variables de Mampu et Mbankana...235

(6)

5.2 Analyse des dynamiques paysagères de cas d’études : le village Mbankana et le

centre Mampu (contexte urbain)...242

5.2.2 Analyse du processus de fabrication des territoires de Mbankana et de Mampu (Variable 1, indicateurs 1, 2, 3, 4)...242

5.2.3 Situation des territoires par rapport à la ville centre de Kinshasa et à l’hinterland (Variable 2, indicateurs 6, 8, 10, 11)...244

5.2.4 Typologie des quartiers de Mbankana et de Mampu (Variable 2, indicateurs 6) 245 5.2.5 Analyse des tissus urbains de Mbankana et de Mampu (Variable 2, indicateurs 5,7,9) 248 5.2.6 Les 5 systèmes du tissu urbain du Plateau de Batékés...249

5.2.7 Les systèmes des espaces agricoles de Mbankana et de Mampu...251

5.2.8 Les systèmes viaires de Mbankana et de Mampu (Variable 2, indicateur 10)256 5.2.9 Les systèmes parcellaires de Mbankana et de Mampu (variable 2, indicateurs 5, 6, 9) 262 5.2.10 Les systèmes des espaces ouverts de Mbankana et de Mampu (Variable 2, indicateurs 5, 9)...270

5.2.11 Les systèmes bâtis de Mbankana et de Mampu (Variable 3, indicateurs 12, 13,14, 15)...274

5.2.12 Dynamique des écosystèmes naturels et artificiels de Kinshasa (variable 4, indicateurs 16, 17)...289

5.3 Analyse des dynamiques sociodémographiques de Mbankana et de Mampu (variables 6, 7, indicateurs 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25)...298

5.3.1 Collecte des données démographiques en RD Congo et à Kinshasa...298

5.3.2 Dynamique démographique du territoire...298

5.3.3 Gouvernance administrative et politique (variable 7, indicateurs 26 à 29)...301

5.3.4 Accès aux services sociaux et aux infrastructures communautaires (variable 8, indicateur 30)...306

5.4 Analyse des dynamiques économiques de Mbankana et de Mampu (Variables 9, 10, 11, 12)...333

5.4.1 Dynamique foncière (variable 11, indicateurs 39, 40, 41)...333

5.4.2 Dynamique agricole (variable 9)...338

5.4.3 Activités économiques (Variable 10, indicateurs 35 à 38)...349

5.4.4 Mobilité et pendularité (variable 12, indicateurs 42-44)...356

5.5 Identification des acteurs locaux et de leurs perceptions...358

5.5.1 Identifications des acteurs locaux...358

5.5.2 Perception de la pauvreté et du territoire par les acteurs locaux...359

5.6 Conclusion partielle : qualifier les territoires de Mbankana et de Mampu...365

5.6.1 Statut de Mbankana...366

(7)

5.6.2 Statut du Centre agroforestier de Mampu...367

5.6.3 Mampu, vers une politique de « mise sous cloche » ?...367

5.6.4 Les leçons tirées de la méthode comparée de deux cas d’études...368

6. Perspectives pour une gestion durable de la métropole de Kinshasa et de nouveaux pôles de développement : cas de Mbankana et de Mampu...371

6.1 Des mutations périurbaines de l’hinterland rural de Kinshasa...371

6.1.1 Expansion de Kinshasa, un modèle basé sur la périurbanisation...371

6.1.2 Des territoires ruraux, très éloignés de la ville centre sont transformé en interfaces périurbaines...371

6.1.3 L’agriculture comme facteur d’urbanisation...373

6.2 Pour une nouvelle approche de l’interface périurbaine de Kinshasa...373

6.2.1 Agir sur les processus...374

6.2.2 Quel modèle de développement pour les villes agricoles de Kinshasa ?...374

6.3 Perspectives paysagères...375

6.3.1 Pour une décolonisation et appropriation de l’aménagement du territoire...375

6.3.2 Gouvernance foncière : maitriser le passage du foncier communautaire vers le privé 375 6.3.3 Gouvernance urbaine : les limites floues d’une métropole dynamique...377

6.3.4 Gouvernance environnementale : pour une gestion responsable des écosystèmes...379

6.4 Perspectives sociodémographiques...381

6.4.1 Quelle est la densité idéale pour la viabilité d’une interface périurbaine ?...381

6.4.2 Gouvernance du territoire : La décentralisation spontanée de Kinshasa, opportunités et défis...381

6.4.3 La planification et l’aménagement du territoire et des infrastructures : les syndromes de la ségrégation et de la ville centre...382

6.5 Mbankana et Mampu ou la mutation du Plateau de Batékés...383

7 Bibliographie...384

(8)

1.1. Résumé : Kinshasa, le périurbain comme modèle de développement

L’urbanisation est désormais le processus irréversible et dominant de planète.

Elle est cependant, source d’inquiétudes dans la mesure où l’accroissement de la population urbaine concerne plus les pays des Suds, particulièrement les pays d’Asie et d’Afrique dont les taux d’urbanisations se situent en deçà de 50 % actuellement.

Ces deux continents, appelés à accueillir la quasi-totalité de l’accroissement démographique du siècle sont au centre d’une transition urbaine déplaçant les enjeux vers les Suds. En même temps, ces enjeux de l’urbanisation au niveau des villes des Suds portent plus sur leurs périphéries, des territoires de fortes expansions spatiales et des réceptacles des populations à faibles revenus en dépit de leurs carences en infrastructures, services, ainsi que leur relative sous-conceptualisation.

Kinshasa la capitale de la RD Congo est l’une des trois villes les plus peuplées du continent africain, assurément celle dont l’expansion spatiale est la plus importante (9 665 Km2) en plus d’une croissance démographique « explosive ». En dépit d’une mise en place assez rapide d’un service de l’urbanisme (1949) et depuis lors, de l’élaboration régulière des plans d’urbanisme (5 en 70 ans), le développement de la ville est piloté majoritairement par des acteurs non habilités et relève du spontané. Malgré la présence d’une maitrise d’œuvre diversifiée, le modèle de développement responsable de la forme actuelle de la ville est le périurbain.

Cependant, quoique constant dans le processus de fabrique de la ville, il ne fait l’objet d’une appropriation ni de la part des gestionnaires de la ville ni des auteurs des schémas d’urbanismes élaborés après l’indépendance.

Notre contribution à la compréhension de la gouvernance urbaine de la ville porte sur trois piliers s’appuyant sur la périurbanisation. D’abord, la reconstitution du processus de fabrique de la ville dans les phases capitales pour démontrer qu’elles sont effectivement pilotées par le processus de périurbanisation, souvent couplé à celui que nous désignons de « périphérisation », au regard du caractère ségrégatif des personnes obligées d’habiter les extensions spatiales qui à chaque fois sont les plus faibles. Pour ce qui est du phénomène, le périurbain est un système imposé au développement organique des agglomérations traditionnelles pour répondre à une logique écosystémique. Pendant la colonisation, il est d’abord mobilisé pour conforter Kinshasa dans son rôle sans cesse croissant de tête de pont pour l’extraction des ressources du vaste bassin du Congo, ensuite au service d’une politique coloniale qui voulait limiter la population autochtone dans l’agglomération principale. Après l’indépendance, les conséquences d’une urbanisation non maitrisée mobilisent pour différentes raisons la périurbanisation comme modèle de développement.

Ensuite, le caractère spontané de cette dernière phase nous a conduits à nous appuyer sur les expériences et les études périurbaines réalisées à travers les villes d’autres continents afin de les mettre à l’épreuve face aux mutations écologiques, spatiales, sociales et économiques que nous observons dans les périphéries de Kinshasa. Nous avons pour ce faire, élaboré une grille d’analyse avec des variables et des indicateurs vérifiables tirés des caractéristiques des espaces

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périurbains susceptibles de vérification dans notre zone de recherche. Aussi, après avoir démontré le caractère périurbain de nos cas d’études, nous avons tenté une qualification de ces derniers au regard de leurs spécificités.

Enfin, nous appuyant sur le modèle de développement des territoires périurbains et en prenant en compte l’identité agricole de notre territoire, nous avons également proposé des pistes d’orientation possibles de cette partie de la ville conforme à son modèle de développement.

1.2. Summary: Kinshasa, the periurban as a development model

Urbanization is now the irreversible and dominant process of the planet.

However, it is a cause for concern as urban population growth is more concerned with southern countries, particularly countries in Asia and Africa, whose urbanization rates are currently under the top 50%. Those two continents, called to accommodate almost all of the population growth of the century, are at the center of an urban transition with investment moving to the South. Challenges of urbanization in southern cities focus mostly on their peripheries, territories with strong spatial expansions, low-income populations and services and their relative under- conceptualization.

Kinshasa, the capital of DR Congo, is one of the three most populated cities on the African continent, most likely one with the largest spatial expansion (9.665km2) in addition to "extremely strong" population growth. Despite the rather rapid establishment of an urban planning department (1949) and regular development of urban planning plans (5 in 70 years), the development of the city is driven mainly by lawyers and act irrational. Despite a diverse mastery of the project, the current development form of the city is the periurban. However, despite its consistency in the city's manufacturing process, it is not the subject of appropriation by both city managers and the authors of post-independence town planning schemes. Our contribution to the government of the city is based on three pillars focused on peri urbanization.

First, the reconstruction of the city's manufacturing process, including the crucial phases to demonstrate that they are indeed driven by the process of peri urbanization often coupled with the one we refer to as "periphery", given the segregated character people forced to inhabit spatial extensions that each time are the weakest. As far as the phenomenon is concerned, the periurban is a system based on the organic development of traditional agglomerations in response to an ecosystem logic. During colonization, he was first utilised to strengthen Kinshasa in its ever-growing role in the extraction of resources from the vast Congo basin, and afterwards in the service of a colonial policy that wanted to limit the grow development of population and the native people in the agglomeration. After independence, the consequences of uncontrolled urbanization adapted peri urbanization as a model of development for various reasons.

Second, the spontaneous nature of this last phase led us to rely on the experiences and peri-urban studies carried out through the cities of other continents

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to finally test them against the ecological, spatial, social and economic changes that we observed in the outskirts of Kinshasa. To do this, we developed an analysis grid with variables and verifiable indicators drawn from the characteristics of peri-urban areas that could be verified in our research area. Finally, after having demonstrated the peri-urban character of our case studies, we have tried to characterize them in terms of their specifications. Based on the development model of peri-urban areas and taking into account the agricultural identity of our territory, we also proposed possible directions for the city's development in the line with its development model.

1.3. Remerciements

La thèse à notre avis, est le produit d’une dynamique collective, quand bien même est-elle portée par une seule personne. C’est à cette dynamique que nous voulons exprimer notre reconnaissance.

La première personne à qui nous l’exprimons est Luisa Moretto, notre promotrice. Sa perspicacité et sa disponibilité nous ont permis en partant d’un constat apparemment banal de déboucher sur cette dissertation doctorale.

Il y a ensuite le comité d’accompagnement avec à sa tête, Christine Schaut, accompagnée par Judith Le Maire et Luisa Moretto. Patiemment, mais fermement, il a aidé à maintenir le cap et le regard fixé sur l’objectif de la recherche du début à la fin.

Nous devons exprimer notre gratitude aux distingués membres du jury sans qui cette consécration n’aura pas été possible. La Professeure Barbara Lipietz, qui a traversé le manche pour nous accorder son attention, ainsi que le Professeur Marcello Balbo qui à plusieurs reprises, est descendu des Alpes pour nous apporter son éclairage. Christine Schaut, Judith Le maire et Luisa Moretto de l’ULB qui ont porté le travail et l’ont évalué à sa juste valeur.

C’est grâce à un partenariat entre notre alma mater, l’Institut Supérieur d’Architecture et la Faculté d’Architecture ULB-La Cambre que l’opportunité nous a été offerte pour entreprendre cette recherche. Nous tenons à remercier à travers le Directeur Général René Mpuru, les autorités académiques de l’ISAU. Notre gratitude également aux autorités de l’ULB, Judith Le Maire la vice-rectrice, Pablo Lhoas le doyen de la Faculté, mais également la Professeure Judith et Jean-Louis Genard qui de Kinshasa, nous ont fortement encouragé à nous engager dans cette recherche.

Victor Brunfaut, Geoffrey Grulois, Yve Robert, Gery Leloutre, Philippe Le Cocq, tous de la faculté d’Architecture de l’ULB, Fabienne Courtejoie, Sophie Dawance, Philippe Possoz, Rita Ochiutto, Anne-Marie Jansens de la faculté d’architecture de l’Université de Liège et enfin Corneille Kanene, Lelo Nzuzi, Kabamba Kabata, Mashini de l’ISAU, etc., autant des sommités qui nous ont fait bénéficier de leur savoir.

Notre recherche est réalisée au sein du centre de recherche « Habiter » de la faculté d’architecture de l’Université Libre de Bruxelles. Les midis d’habiter que nous

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avons animés, ceux auxquels nous avons participé nous ont également confortés dans nos convictions. Nous tenons à exprimer notre gratitude à tous ceux qui y ont contribué : Luisa et Axel les coordonnateurs, Bertrand Terlinden, Sarah Tassi, Michiele Tenzon, Alvaro, Daniella, Quentin, Jean-François Pinet, Kailou Djibo, etc.

Notre thèse part d’une observation de terrain et c’est grâce à une chaine d’acteurs, fermiers, fonctionnaires, entrepreneurs et animateurs des projets au Plateau de Batékés qui nous ont offert un peu de leur temps, nous ont acceptés dans leurs cercles parfois intimes que nous devons également ce travail. Nos remerciements à Raoul Mambi, notre facilitateur, Baudouin Kankienza et tous les fermiers de Mampu. Ekana Moba Akuda mon Ami, Reagan et son groupe des jeunes de Mbankana sans qui l’immersion n’aurait pas été possible sur ce site.

Loin du pays, dans des conditions parfois austères, nous avons avec les confrères, ainés et cadets d’hier, créé une famille à Bruxelles : Martin Tshisuaka, Jean-Pierre Ilito, Paul Tambani, Guy Bakumba, Anderson Kabongo, Eric Kibala, Trésor Lufuankenda, Cedric Tshibangu, Jules Wemby, Christophe Tshimanga, Claudien Mulimilwa, Ludovic Ngudie Tshivuadi et sa femme, Siméon Musindondo et tout particulièrement la famille de l’architecte Dumba : Fabrice, Olive, Lena, Lucia et Laine, etc. Que tous trouvent ici notre profonde reconnaissance. À ce groupe j’associe la famille Musombo (Paix à son âme), Florence Binon et Abdelatif Elotmani du foyer SETM qui nous ont offert leur hospitalité en Belgique.

Tout au long de cette thèse et un peu avant, j’ai eu le plaisir de partager à travers mes enseignements, ma recherche, ma passion avec plusieurs promotions d’étudiants de la 4e architecture de l’ISAU. Leur enthousiasme au cours de nos voyages d’études au Plateau de Batékés, leurs travaux, leurs réactions m’ont à leur insu peut-être, donné des idées, aidés à répondre à des interrogations et identifier les personnes ressources sur lesquelles je me suis appuyé pour l’immersion sur terrain. À tous j’exprime ma reconnaissance.

Une personne a fait un travail de fourmi en relisant toute la thèse : un grand merci à Jean-Pierre Ekanga Mukuna, mon grand frère, pour m’avoir soutenu, encouragé, accordé du temps en dépit de toutes ses occupations et d’avoir pu déchiffrer mon style confus.

Je clos cette série de remerciements par ma famille, celle sans qui je n’aurais gagné le pari d’une recherche doctorale sans financement. Angèle et Pierre Omedikonga, mes tuteurs européens, Aimée Charlotte qui m’a ouvert son cœur, Armand Olela et son épouse, Ya Polydor Omena et Josée Ehomo son épouse, Ya José Lomu et Jeanne, Célestin et Nenette Mputu, l’architecte Antoine Katoto Luhembe, Lambert Okundji Longondjo, Raph Okandjo, Jean-Claude Ndjakanyi, Mamie Okako Dondja Alomba, Chantal et Vicky Mbuinga, le couple Bonaventure Mende et Georgette à Kinshasa. Une attention particulière à Rodrigues, Charlène et Sarah, mes enfants qui ont consenti à des sacrifices pour que ceci soit possible. À tous, un grand merci.

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