3. Analyse de fables
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Analyse de la fable : Les obsèques de la lionne
Lis attentivement la fable ci-jointe, Les obsèques de la lionne, et réponds aux questions suivantes :
VOCABULAIRE :
- Par quel animal le roi est-il représenté ?
- Quel est le régime politique dont le monarque est le chef ? Donne le sens courant de ce mot puis proposes-en un synonyme.
- Souligne en vert, dans la fable, les autres mots qui désignent le monarque.
- Qu’est-ce qu’un courtisan au sens propre ?
- Quel sens péjoratif ce mot peut-il avoir ? Retrouve dans la fable un synonyme de ce sens.
- Souligne en bleu les animaux qui représentent les courtisans dans la fable.
LA VIE DE COUR :
- Recherche le sens du mot « étiquette » quand il s’applique à la cour.
- Propose trois synonymes de ce mot.
- Dans quel vers La Fontaine évoque-t-il ce mot ? - Quel est le sens du mot « compliment » au vers 4 ?
- Colorie en rouge la barrette correspondant au discours du fabuliste, en vert celle du lion et en bleu celle du cerf.
- Relie par une flèche chacun des personnages au type de discours qu’il incarne :
Fabuliste Discours persuasif
Cerf Discours autoritaire
Lion Discours didactique
ANALYSE DE LA FABLE
- Où se trouve le récit ? - Où se trouve la morale ?
- Quel est l’événement principal raconté ? - Quelles sont les péripéties ?
- Quel est le caractère des principaux personnages ?
- Y a-t-il une remarque particulière à faire sur la forme du texte ?
- Que nous dit la morale ?
Les obsèques de la Lionne
La femme du Lion mourut : Aussitôt chacun accourut Pour s'acquitter envers le Prince De certains compliments de consolation, Qui sont surcroît d'affliction.
Il fit avertir sa Province Que les obsèques se feraient
Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient Pour régler la cérémonie,
Et pour placer la compagnie.
Jugez si chacun s'y trouva.
Le Prince aux cris s'abandonna, Et tout son antre en résonna.
Les Lions n'ont point d'autre temple.
On entendit à son exemple
Rugir en leurs patois Messieurs les Courtisans.
Je définis la cour un pays où les gens
Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au Prince, ou s'ils ne peuvent l'être, Tâchent au moins de le parêtre,
Peuple caméléon, peuple singe du maître, On dirait qu'un esprit anime mille corps ;
C'est bien là que les gens sont de simples ressorts.
Pour revenir à notre affaire
Le Cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ? Cette mort le vengeait ; la Reine avait jadis Etranglé sa femme et son fils.
Bref il ne pleura point. Un flatteur l'alla dire, Et soutint qu'il l'avait vu rire.
La colère du Roi, comme dit Salomon, Est terrible, et surtout celle du roi Lion : Mais ce Cerf n'avait pas accoutumé de lire.
Le Monarque lui dit : Chétif hôte des bois Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix.
Nous n'appliquerons point sur tes membres profanes Nos sacrés ongles ; venez Loups,
Vengez la Reine, immolez tous Ce traître à ses augustes mânes.
Le Cerf reprit alors : Sire, le temps de pleurs Est passé ; la douleur est ici superflue.
Votre digne moitié couchée entre des fleurs, Tout près d'ici m'est apparue ;
Et je l'ai d'abord reconnue.
Ami, m'a-t-elle dit, garde que ce convoi,
Quand je vais chez les Dieux, ne t'oblige à des larmes.
Aux Champs Elysiens j'ai goûté mille charmes, Conversant avec ceux qui sont saints comme moi.
Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi.
J'y prends plaisir. A peine on eut ouï la chose, Qu'on se mit à crier : Miracle, apothéose ! Le Cerf eut un présent, bien loin d'être puni.
Amusez les Rois par des songes,
Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges, Quelque indignation dont leur coeur soit rempli, Ils goberont l'appât, vous serez leur ami.
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Analyse de la fable : La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf
Lis attentivement la fable ci-jointe, La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf, et réponds aux questions suivantes :
- De qui est-il question dans les deux premiers vers ? Quel est le mètre choisi ? - De qui est-il question dans les deux vers suivants ? Quel est le mètre choisi ? - Compare la taille de l’animal et le mètre choisi pour l’évoquer. Que remarques-tu ? - Quel est le mot qui rime avec bœuf ? Quel effet ça produit ?
- Numérote les syllabes du vers 4
- Indique dans les rectangles à côté de la fable les rimes choisies (plates, croisées, embrassées).
- Quel est le mètre choisi dans le vers 10 ? Quelle idée ce changement de mètre suggère-t-il ? - Quels sont ici les deux sens du verbe « crever » ?
- Quel est le sens du mot « bourgeois » au 17ème siècle ? - Qu’est-ce qu’un page ?
- Quel est le caractère de chaque personnage ?
- Sur quoi porte la critique de La Fontaine dans cette fable ?