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PROPAGATION ELECTROSTATIQUE DANS LES GAINES

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00214697

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00214697

Submitted on 1 Jan 1971

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PROPAGATION ELECTROSTATIQUE DANS LES GAINES

J. Marec, G. Mourier

To cite this version:

J. Marec, G. Mourier. PROPAGATION ELECTROSTATIQUE DANS LES GAINES. Journal de

Physique Colloques, 1971, 32 (C5), pp.C5b-192-C5b-194. �10.1051/jphyscol:19715121�. �jpa-00214697�

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PROPAGATION ELECTROSTATIQUE DANS LES GAINES

J. Marec - G. Mourier

L.R.H. G T E Thomson-CSF Domaine de Corbeville 91 - Orsay

On met en évidence la propagation d'ondes lentes à la surface d'un con- ducteur métallique séparé du plasma par une gaine ionique vide d'électrons. On observe les résonances dûes à la géométrie fermée sur une sonde cylindrique. On étudie l'in- fluence de la température électronique sur la vitesse de phase et on montre l'origine non collisionnelle des pertes dans la gaine.

Abstract

--

We show that slow surface waves are propagated in the ionic sheath existing between a conducting surface and a plasma. The problem is related to the boundary conditions of an antenna imbedded in a plasma. Experiments have been performed on a cylirüirical probe. We have studied the influence of the electronic temperatureon thephase velocity of these waves and shown the non-collisional nature of the losses in the sheath.

INTRODUCTION

Le problème des résonances électrostati- ques a déjà été étudié en géométrie sphérique dipo- laire [ l ] et nous nous proposons de montrer qu'il s'agit d'un cas particulier d'un phénomène plus gé- néral : la propagation d'ondes de surface.lentes dans la gaine ionique séparant un conducteur du plasma. L'étude de l'excitation de telles ondes permet d'aborder le probléme des conditions aux li- mites liées à la présence d'une antenne en milieu

ionisé. Nous avons concentré nos efforts sur la géométrie cylindrique car les phénomènes mis en jeu amènent à une meilleure compréhension des problèmes de sondes HF (résonances secondaires inexpliquées, nouvelles possibilités de diagnostic) et facilitent un traitement plus rigoureux du problème des anten- nes en milieu ionisé (calcul de l'impédance d'en- trée, amortissement des ondes excitées).

ONDES DE SURFACE.

Considérons un plan conducteur infini (yoz) séparé d'un plasma infini et homogène par une gaine ionique. Nous admettons qu'une onde électrosta- tique peut se propager parallèlement au plan con- ducteur. Les hypothèses faites sont les suivantes : ions infiniment lourds, vitesse thermique des é- lectrons négligée, calcul limité aux petites perturbations et gaine d'épaisseur g vide d'é- lectrons.

Plasma &

O Conductaur

Fig. 1 - Les différentes géométries employées : (a) cas plan (b) géométrie sphérique di- polaire (c) géométrie cylindrique.

Les conditions de raccordement à l'interface plasma-gaine fournissent l'équation de dispersion :

Il ne pourra y avoir propagation que si la permittivité du plasma est négative car la gaine est capacitive (ceci correspond à la prépondérance du terme inductif lié à l'inertie des électrons).

Donc la fréquence de l'onde excitée sera inférieure à la fréquence de plasma. Les ordres de grandeur expérimentaux permettent de vérifier la validité de l'hypothèse électrostatique (ondes trés lentes).

Messiaen et Vandenplas ont montré en géo- métrie sphérique dipolaire l'existence d'une série de résonances 2n polaires décrites par la relation:

,.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:19715121

(3)

P R O P A G A T I O N E L E C T R O S T A T I Q U E D A N S LES GAINES

On peut obtenir ce résultat de façon approchée en considérant qu'en géométrie fermée, les ondes len- tes forment un système stationnaire : la circonfé- rence de la sphère représente alors un nombre en- tier de longueurs d'ondes. D'où la relation :

- , P 2 = I + ~ 0 t h 18 = 1 + 8 (3)

w a

n ng

L'analogie des résultats (2) et ( 3 ) montre qu'il s'agit bien du même phénomène que nous appelons "on- des de gaine".

ONDES DE G A I N E E N GEOMETRIE CYLINDRIQUE.

Avec les mêmes hypothèses, on trouve l'é- quation de dispersion dy mode m :

Jusqu'ici les études concernaient uniquement le mo- de principal m

=

O près de l'origine (Bb<<l). La figure 2 donne des exemples de courbe de dispersion pour différents modes. Le mode principal, le plus aisé à observer a été traité plus complétement. En réalité, nous utilisons une antenne de longueur fi- nie L, donc un système fermé et nous observerons des résonances (En première approximation nous avons supposé que le système stationnaire présentait un ventre de tension à l'extrémité libre de l'antenne).

La figure 3 montre qu'il y a un bon accord entre les résultats expérimentaux et les prévisions théoriques excepté pour la première résonance où l'approxima- tion électrostatique n'est plus valable.

Courbes de dispersion des modes

4 9 550 660 FM 850 ( M H ~ )

Fig. 3 - Comparaison des fréquences de résonance prévues et observées (ne 1.8.10'~ cm-)

ETUDE DES PERTES.

Un calcul d'ordres de grandeur nous a permis de montrer que seules les pertes d'origine non collisionnelle donnaient une contribution impor- tante (surtensions de l'ordre de 20 sur les diffé- rentes résonances). Nous avons pu établir la loi empirique :

qui montre bien que ces pertes dépendent de la gaine car g et la longueur de Debye h sont liées.

La figure 4 donne la comparaison entre ces résultats et les pertes calculées en utilisant la méthode .de Pavkovich-Kino [2] . L'accord n'est guère satisfaisant et sans doute faudrait-il adapter leur calcul à une géométrie non unidimensionnelle.

Toutefois une relation analogue à (5) a été établie en géométrie sphérique [3] .

I I I I I

*

10 JO 40 50 60 Q

Fig. 4 - Comparaison entre leS.pertes mesurées et calculées (a/h a16 - € a 1,5 GHz).

P

importance des pertes mesurées nous a, par ail-

leurs, permis d'établir une expression approchée de

l'impédance d'entrée de l'antenne montrant d'une

part que les variations de cette impédance sont

(4)

J. MAREC ET G . MOURIER

essentiellement liées à la vitesse de groupe des ondes de gaine, d'autre part que le rôle de la gai- ne est de désadapter l'antenne (sans gaine, le système est 3 impédance faible, environ 25 R,avec gaine son impédance est de, quelques k R ) .

VALIDITE DE LA THEORIE ELECTROSTATIQUE

Nous avons repris nos calculs en utili- sant la théorie électromagnétique et un calcul fait pour une gaine de 1 nrm donne une bonne concordance avec l'expérience sur la résonance principale (620 MHz au lieu de 615 MHz). Nous avons également étu- dié l'influence sur la dispersion de la température électronique T à l'aide d'un modèle hydromagnétique puis d'un modèle électrostatique "tiède". La figure 5 montre d'une part l'influence de Te (environ 10 X pour Bg > 0,6), d'autre part que la théorie é- lectrostatique permet bien une description correcte des phénomènes.

Fig. 5 - Courbes de dispersion des différents modè- les pour le mode m = 0.

- - - - théorie électromagnétique plasma froid théorie électromagnétique plasma tiède

- - théorie électrostatique plasma tiède

- - théorie électrostatique plasma froid.

En conclusion, les phénomènes que nous a-

vons mis en évidence permettent d'expliquer l'origi- Enfin, on Peut voir que la détermination d'une série ne de nombreuses résonances secondaires observées de résonances (pour un potentiel de l'antenne donné) par différents auteurs sur des sondes HF et de trai- conduira à un diagnostic fournissant simultanément ter plus rigoureusement le problème des antennes en l'épaisseur de la gaine et la densité électronique.

milieu ionisé. En particulier nous avons pu mieux ~ n f i n , on peut espérer une mesure de température faire ressortir l'importance du rôle des gaines S P ~ - électronique à partir de l'impédance dtentrée.

=ialement vis-à-vis du problème de l'adaptation.

BIBLIOGRAPHIE

[ I ] A.M. Messiaen, P.E. Vandenplas, Can.J.Phys., Ion. gaz, Paris, t.3, p. 39 (1963).

45, p. 3367 (1967).

- [3] G. Bekefi, J.A. Waletzko, Radio Sci. (New Se-

[2] J. Pavkovich, G.S. Kino, vie Conf, Int. Phén. ries) ,2, 489 ( 1967).

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