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Postpartum ovarian vein thrombophlebitis revealed by pulmonary signs [2] [Thrombophlébite de la veine ovarienne du post-partum révélée par des manifestations pulmonaires]

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Academic year: 2021

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de réaliser des examens invasifs est-elle multidisciplinaire ou incombe-t-elle à un seul intervenant (anesthésiste–réanimateur, cardiologue, néphrologue) ? Les centres français et européens effectuant des transplantations rénales et/ou rein–pancréas ont- ils une conduite à tenir spécifique pour apprécier la situation cardiovasculaire des futurs transplantés ou chaque patient est-il analysé au cas par cas sans recommandations particulières ? Références

[1] Fishbane S. Cardiovascular risk evaluation before kidney transplantation.

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42:2638.

C.E. Ber*

M. Bret B. Delafosse T. Rimmelé Département d’anesthésie–réanimation, Pavillon P réanimation, hôpital Edouard-Herriot, 5, place d’Arsonval, 69437 Lyon, France Adresse e-mail :charles-eric.ber@chu-lyon.fr(C.E. Ber).

Disponible sur internet le 28 novembre 2005

*Auteur correspondant.

0750-7658/$ - see front matter © Elsevier SAS. Tous droits réservés.

doi:10.1016/j.annfar.2005.10.022

Thrombophlébite de la veine ovarienne du post-partum révélée par des manifestations pulmonaires

Postpartum ovarian vein thrombophlebitis revealed by pulmonary signs

Mots clés :Douleurs abdominales ; Dyspnée ; Thrombophlébite Keywords:Abdominal pain; Dyspnea; Thrombophlebitis

La thrombophlébite de la veine ovarienne du post-partum (TVOPP) est une complication rare[1]. Sa gravité réside essen-

tiellement dans la possibilité d’extension vers la veine cave inférieure avec risque d’embolie pulmonaire.

Nous rapportons l’observation d’une jeune patiente, admise le dixième jour du post-partum au service de réanimation médi- cale pour suspicion d’embolie pulmonaire. Il s’agissait d’une patiente âgée de 28 ans, troisième geste deuxième pare, hospi- talisée au service des urgences médicales pour suspicion d’em- bolie pulmonaire ayant compliqué les suites d’un accouchement par césarienne. Elle était suivie pour stérilité pendant six ans, ou elle recevait une hormonothérapie à base de FSH (Perugon® 50). Deux fausses couches étaient notées durant cette période.

Une grossesse de triplet était menée sans problème jusqu’au huitième mois. L’accouchement par césarienne sous anesthésie générale s’était déroulé sans incident, donnant naissance à trois nouveau-nés de sexe féminin. Après l’accouchement, la pa- tiente était restée alitée, sans recevoir de prophylaxie throm- boembolique. À j10 du post-partum, elle accusait une douleur abdominale localisée au niveau de la fosse iliaque droite, sans vomissements et sans troubles de transit, évoluant dans un contexte fébrile. L’examen obstétrical trouvait un col dilaté à un doigt, un utérus mal involué et douloureux et des leucor- rhées abondantes et fétides. L’échographie abdominopelvienne objectivait une image intra-utérine hétérogène et cloisonnée, évoquant une rétention de caillots sanguins dont la révision avait permis l’évacuation. Une endométrite a été retenue comme diagnostic et un traitement antibiotique a été débuté, associant céphalosporines de troisième génération, gentamicine et imidazolé. Soixante-douze heures après, la patiente présen- tait une dyspnée motivant son hospitalisation en réanimation.

L’examen clinique trouvait une patiente apyrétique, poly- pnéique (30 c/min). La SpO2à l’air libre était à 97 %. La gazo- métrie montrait une hypocapnie (28 mmHg), une PaO2 à 85 mmHg et un pH à 7,47. L’abdomen était souple et la fausse iliaque droite était douloureuse mais sans défense et sans masse palpable. Le bilan d’hémostase était normal. Les globules blancs étaient à 13 600/mm3. Le bilan rénal et hépatique était sans par- ticularités. Le dosage des D-dimères était élevé à 1000μg/ml.

La radiographie thoracique, l’écho-cœur, l’écho-Doppler des membres inférieurs et l’angioscanographie thoracique se révélaient sans particularité. La scanographie abdominale mon- trait une formation latéro-utérine droite tubulée faisant évoquer un hydrosalpynx (Fig. 1). L’écho-Doppler de la veine cave in- férieure avait mis en évidence une thrombose de la veine ova- rienne latérale droite avec dilatation importante prenant l’as- pect d’un hydrosalpynx. La veine cave inférieure était perméable. L’uretère droit était le siège d’une urétéro-hydroné- phrose d’amont par compression urétérale.

Le diagnostic d’une TVOPP a été retenu. L’héparinothéra- pie à dose hypocoagulante (300 UI/kg par jour) a été démarrée immédiatement, associée à une triantibiothérapie à base de ci- profloxacine, gentamicine et imidazolé. Un relais par les anti- vitamines K était démarré trois jours après le début du traite- ment. L’évolution était favorable et la patiente quittait l’hôpital à j10 d’hospitalisation.

La thrombophlébite de la veine ovarienne est une complica- tion rare du post-partum, dont l’incidence est estimée à un cas pour 2040 accouchements [1]. Les manifestations cliniques

Lettres à la rédaction / Annales Françaises d’Anesthésie et de Réanimation 25 (2006) 312–319 313

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sont aspécifiques et trompeuses et font souvent retarder le diag- nostic et le traitement[2].

La scanographie abdominopelvienne garde sa supériorité sur les autres techniques d’imagerie (sensibilité 100 %, spécificité 99 %). Elle doit être proposée devant toute fièvre inexpliquée et persistante du post-partum[3]. Le traitement est essentielle- ment médical associant anticoagulant et antibiothérapie à large spectre [4]. Quant à la chirurgie elle est indiquée dans 50 % des cas pour excision de la veine ovarienne devant la résistance à un traitement médical bien conduit[5,6].

La prévention de cette affection pourrait reposer sur la pra- tique de gestes obstétricaux les moins traumatisants possibles (extraction instrumentale, délivrance artificielle, révision uté- rine, curetage, etc.), réalisés dans des conditions d’asepsie stricte et sur la prophylaxie thromboembolique notamment chez les patientes à risque[2].

Références

[1] Dunnihoo DR, Gallapsy JW, Wise RD, Otterson WN. Postpartum ovarian vein thrombophlebitis: a review. Obstet Gynecol Surv 1993;46:41527.

[2] Sappey O, Mollier S, Skowron O, Equy V, Ranchoup Y. Thrombophlébite puerpérale de la veine ovarienne révélée par une colique néphrétique. Prog Urol 1999;9:313–8.

[3] Said M, Golli M, Rajhi H, Saad J, Gamra H, Nouir M, et al. La thrombo- phlébite de la veine ovarienne du post-partum : apport de léchographie doppler couleur. J dEchographie et de Médecine par Ultrasons 1999;20:

47.

[4] Farah I, Vllar C, Ranchoup Y, Bouzid F, Magne JL, Bosson JL, et al. La thrombophlébite de la veine ovarienne dans le post-partum. Problèmes diagnostiques et thérapeutiques. Chirurgie 1994-1995;120:4028.

[5] Gastillon JM, Bongain A, Hassen-Khodja R, Persch M, Isnard V, Ibghi W, et al. Thrombophlébites de la veine ovarienne. Nouvelle attitude théra- peutique. Rev Fr Gynecol Obstet 1993;88:50913.

[6] Ovtchnnikoff S, Siauv N, Balmes P, Lopez FM. Thrombophlébite de la veine ovarienne gauche diagnostiquée par phlébographie. Fibrinolyse in situ. J Radiol 1993;74:301–3.

M. Chrifi-Alaoui A. Benslama B. Charra A. Hachimi

S. Motaouakkil*

Service de réanimation médicale, CHU Ibn-Rochd, Casablanca Maroc Adresse e-mail :smotaouakkil@yahoo.fr(S. Motaouakkil).

Disponible sur internet le 28 novembre 2005

*Auteur correspondant.

0750-7658/$ - see front matter © Elsevier SAS. Tous droits réservés.

doi:10.1016/j.annfar.2005.11.001

Un critère dintubation très facile ? Le Mallampati zéro

Easy tracheal intubation? Mallampati class zero airway

Mots clés :Mallampati zéro ; Intubation

Keywords:Tracheal intubation; Mallampati class zero airway

Une des craintes de l’anesthésiste–réanimateur est d’être confronté à une intubation difficile voire impossible. Nous rap- portons ici le cas d’un patient de 26 ans, pesant 76 kg pour une taille de 183 cm, ASA 1, qui doit être opéré d’une hernie in- guinale. L’examen clinique trouve une ouverture de bouche à 50 mm, une distance thyromentonnière supérieure à 70 mm et un Mallampati zéro défini par la visualisation de l’épiglotte à l’ouverture de la bouche et à la protrusion de la langue, en position assise(Fig. 1). L’intubation trachéale est réalisée sans difficulté après induction au propofol, sufentanil et cisatracu- rium. Ezri et al.[1] décrivent en 1998 cette nouvelle classe et dénombrent neuf patients dans une cohorte de 764, soit 1,18 %, tous associés à une laryngoscopie de grade 1 (échelle de Cormack et Lehane). En revanche, Grover et al.[2] décri- vent un cas d’intubation difficile chez une femme de 52 ans présentant un Mallampati zéro avec une laryngoscopie de grade 3 dans l’échelle de Cormack et Lehane. De Même, Xie et al.[3]décrivent une intubation difficile chez une patiente de

Fig. 1. Thrombose de la veine ovarienne latérale droite prenant laspect dun hydrosalpynx.

Fig. 1. Vue pharyngienne : épiglotte visible.

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Références

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