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La saison froide fait en effet partie du cycle de la nature, donc elle ne peut être qualifiée d'hostile à l'homme

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wsm

REFLETS FRIBOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 5 NOVEMBRE 1993 N°21 Fr. 350

UNE VOLÉE DE 150 PAYSANNES ET PAYSANS À GRANGENEUVE

STATION D'ÉPURATION DE 50 MILLIONS À PENSIER

(2)

LE BILLET

de Gérard Bourquenoud

A en perdre

son moral...

T ' ■ i hiver est à nos portes et nous n'avons eu, cette année, que peu de jours ensoleillés. Chez beaucoup de gens, le moral en a pris un coup. Et dire que la météo comme certains almanachs prédi¬

sent le même décor, si ce n'est plus morose, pour l'an prochain. Si ces affirmations devaient s'avérer exactes, nous aurions encore une année triste à vivre.

Chacun sait qu'avec le retour de l'automne et les feuilles qui jaunissent nous allons à nouveau être confrontés avec l'humidité, le froid, le brouillard et la neige. Nous avons donc des raisons d'être sceptiques face au défi d'une saison qui s'annonce rigoureuse, alors que d'autres se

réjouissent déjà de l'arrivée des flocons pour s'adonner aux sports d'hi¬

ver. La saison froide fait en effet partie du cycle de la nature, donc elle ne peut être qualifiée d'hostile à l'homme. Il est préférable de rester optimistes, bien qu'aujourd'hui notre rythme de vie et le travail ne nous permettent pas de tomber en hibernation.

Mais quand nous pensons au froid qui nous attend, nous aurions plutôt envie de nous envoler vers des cieux plus cléments, comme l'ont fait, avec un peu de retard, les hirondelles. Selon un apiculteur gruérien, nous devons nous attendre à un hiver rigoureux pour la raison que les abeilles ont hiverné trois semaines plus tôt que d'habitude. Bon nombre d'entre nous, mais en particulier les personnes âgées, aimeraient y échapper. Du moins temporairement. Une perspective à laquelle il est difficile de faire face, car le temps demeure le seul maître sur cette terre.

Le temps triste et gris n 'est plus un secret pour personne. Avec des nuits très longues, la température s'abaisse considérablement. Une chute qui provoque la condensation de la vapeur d'eau, laquelle a pour effet de former des nuages et du brouillard qui stagnent très souvent à même le

sol. Cette couche nuageuse ou brumeuse peut atteindre quelques cen¬

taines de mètres d'épaisseur, que le soleil de novembre, décembre, jan¬

vier et février n 'a pas la force de dissiper.

Ce qui est certain, c'est que le temps a, comme la lune, une influence considérable sur les animaux et sur les plantes, mais aussi sur l'être humain, ainsi que sur le moral d'une multitude de personnes, sans oublier les malades. Chez bon nombre d'automobilistes, un brusque changement de temps peut être la cause d'accidents plus violents qu'à l'ordinaire. Comme si le conducteur, excédé par cet orage qui tarde à éclater ou cette neige qui a de la peine à venir, éprouvait le besoin de se défouler, au mépris de sa propre vie. L'influence du vent qui souffle très fort au cours de la nuit paraît plus sournoise encore. Le lendemain,

alors qu'il s'est calmé, le nombre d'accidents augmente soudainement.

On attribue cette recrudescence au fait que beaucoup de gens ont mal dormi, donc fatigués et énervés au lever. La pluie et la neige, comme le brouillard, sont aussi des facteurs qui agissent de plus en plus sur la vie quotidienne des gens. Et pourquoi?

Parce que la route et la météo ne font pas forcément bon ménage. Mais comme le temps est le maître absolu...

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SOMMAIRE

L in mm 5 NOVEMBRE 1993 N° 21

Pour un lac plus propre

L'Association intercommu¬

nale pour l'épuration des eaux des bassins ver¬

sants de la Sonnaz et de la Crausa (AESC) a réussi un coup de maître en réunissant 21 communes de ces régions sari noise et lacoise pour la cons¬

truction d'une STEP à Pensier. Celle-ci a été mise en service il y a quelques semaines et inaugurée récemment.

NOS AINES

Personnes âgées dans le trafic La vieillesse, le plus bel âge de la vie 4

CROQUIS DE SAISON Brouillard d'automne

ECONOMIE Comptoir de Payerne

LE RAIL, LA ROUTE, LES AILES _ Votre voiture en hiver 15

REGARDS SUR...

Les 125 ans du Bulle-Romont 17 ECOLE ET EDUCATION Une volée de 150 paysannes et paysansi 18

Relève paysanne Quelque 150 jeunes pay¬

sannes et jeunes paysans se sont envolés il y a trois semaines de l'Institut agri¬

cole de Grangeneuve où, durant une année pour les uns et deux ans pour d'autres, ils ont acquis leur formation. Ils ont quit¬

té ce centre de formation agricole avec un diplôme attestant leurs capacités dans le métier qu'ils ont choisi.

UN PAYS, UNE TERRE Marché-concours de Bulle

et Syndicat d'élevage de Cormérod 22 LE PATÊ D'INTCHE-NO

Fitha di patêjan a Payêrna 25 HUITIEME DISTRICT

Amicale sportive fribourgeoise

de Genève L'Echo des Colombettes 28

ENVIRONNEMENT

La STEP de Pensier 35

HISTOIRE VÉCUE LAveu, par Maurice Métrai

SOCIAL

Home-atelier de Tinterin

42 45 CROSSES... EN JAMBES

Commentaires sur le HC Gottéron 49 Votre voiture

en hiver L'automobiliste qui sou¬

haite remplir toutes les conditions de sécurité avec son véhicule sur les routes enneigées ou ver¬

glacées fera sans nul doute appel aux compé¬

tences et au sérieux d'un spécialiste ou d'un gara¬

giste professionnel. Quant à la conduite et à la pru¬

dence, c'est l'affaire de chaque conducteur.

NOTRE COUVERTURE:

Knie c'est Knie

Cette année, le Cirque Knie accueille la célèbre spécialiste anglaise Mary Chipperfield et ses tigres du Bengale. Six bètes à la robe nature, ainsi que la tigresse blanche «Bianca», aux côtés d'un couple de lions et d'un couple de léopards. Ces animaux font également l'attraction du zoo itinérant de Knie.

PHOTO KNIE

(4)

NOS AÎNÉS

Personnes âgées sur la voie publique

Des mesures palliatives (Suite du N° 19/20)

Dans le domaine des aménage¬

ments palliatifs, les personnes âgées peuvent se prévaloir des mesures pri¬

ses au profit des enfants ou des handicapés.

Les temps réservés aux phases piétons des signalisations lumineuses sont établis sur une vitesse de marche de 1 m -1,2 m/sec (3,6 - 4,3 km/h); ils sont manifestement trop brefs pour une partie de la population âgée et pour les 200 000 handicapés de la marche qui vivent dans notre pays.

Nous avons prolongé ces phases, souligne Anne-Catherine Jornod, chargée de l'infor¬

mation à l'Office des transports et de la cir¬

culation du canton de Genève. A l'intérieur du temps-piéton, nous avons raccourci la phase verte et allongé le feu clignotant vert, pour éviter des désagréments aux piétons qui s'élanceraient trop tardivement. Nous avons aussi adapté le temps-piéton à la durée effective du franchissement de la chaussée.

L'Office des transports a testé plusieurs systèmes destinés à faciliter la vie des mal¬

voyants. Depuis deux ans, les ampoules classiques qui éclairent les signaux pour pié¬

tons sont progressivement remplacées par des ampoules à diodes beaucoup plus lumi¬

neuses.

Sur certains itinéraires empruntés régulière¬

ment par des personnes faibles de la vue, on a placé des boutons-poussoirs spéciaux sur les feux de signalisation fonctionnant à la demande. Selon les modèles, ces boutons produisent des vibrations perceptibles au toucher ou émettent un son pour prévenir la personne malvoyante que le feu pour pié¬

tons passe au vert, poursuit Mme Jornod.

Une grande surface de la place a permis d'équiper 17 carrefours du quartier de Saint-Gervais, dont la signalisation lumi¬

neuse fonctionne automatiquement.

Le dispositif comprend un boîtier jaune fixé sur le mât des feux de signalisation, sous lequel est disposé un bouton vibro-tactile.

Sur ce bouton, le piéton malvoyant qui y passe la main peut sentir une flèche, gravée en relief, qui lui indique dans quelle direc¬

tion se trouve le passage pour piétons. Lors¬

que ce passage devient vert, une forte vibra¬

tion lui indique qu'il est temps de traverser en toute sécurité.

Ce système relie la gare CFF de Cornavin aux principaux arrêts de bus environnants.

De plus, la ville de Genève s'efforce d'élargir les trottoirs au droit des passages pour pié¬

tons, afin de raccourcir le trajet à effectuer en traversée.

Partout en Suisse romande on a entrepris d'abaisser les bordures de trottoirs pour

faciliter le passage sur la route. La construc¬

tion dTIots centraux permet de traverser une chaussée large en deux temps, notamment sur les chaussées à plusieurs voies de circu¬

lation.

Enfin, et sur demande des intéressés, les communes procèdent à des aménagements aux abords des homes et autres ensembles où vivent des personnes âgées.

A Bâle, s'inspirant d'une expérience alle¬

mande, les Panthères grises demandent que les bandes jaunes signalant les passages pour piétons soient peintes perpendiculaire¬

ment au sens de la circulation, pour renfor¬

cer leur impact visuel sur les usagers de la route.

A Zurich, les Panthères grises s'inquiètent de l'introduction des pistes cyclables, qui déroutent les personnes âgées, surtout lors¬

que les cyclistes ne respectent pas les feux qui leur sont réservés.

A Fribourg, le Groupement syndicat des retraités, par la bouche de son président Joseph Rey, déplore la priorité généreuse¬

ment accordée au trafic automobile en milieu urbain. Les passages souterrains accessibles par escaliers simples ou mécani¬

sés sont à proscrire, car les personnes âgées ne s'y sentent pas en sécurité. Et il faudrait compléter ceux qui existent par des dénive¬

lés.

Toutes ces mesures ne revêtent, le plus sou¬

vent, qu'un caractère palliatif. Elles ne rem¬

placent pas l'extension des zones piétonnes, la promotion de zones à trafic modéré ou l'abaissement des vitesses autorisées en milieu urbain.

Jacques Dentan, Pro Senectute, Vevey Tiré du journal «Rue de l'Avenir»

(Suite au prochain numéro)

l*s passages pour piétons offrent une plus grande sécurité aux personnes âgées, surtout lorsqu 'il y a des feux qui règlent la circulation.

maro Jacques dentan

(5)

LA PAROLE À...

Un Fribourgeois candidat au Conseil d'Etat genevois

INTERVIEW

T? ecemment nous vous presen- JL ^L-tions Martine Brunschwig-Graf, candidate libérale d'origine fribourgeoise au Conseil d'Etat genevois.

Aujourd'hui, c'est Philippe Joye, architec¬

te, à la tête de deux bureaux, l'un à Genève et l'autre à Fribourg, qui se présente sur la liste du Parti démocrate chrétien, en com¬

pagnie de Jean-Philippe Maître.

Voilà ce qu'il nous a dit:

Parlez-nous de votre jeunesse fribour¬

geoise.

Grâce à mes parents Philippe et Madelei¬

ne Joye, née Thévoz, j'ai, en compagnie de mon frère jumeau Charles, fait des études d'abord en allemand à l'Ecole Maria Ward, pour l'école primaire - avec des bonnes sœurs remarquables - puis en français au Collège St-Michel en section latin-sciences.

Muni de mon baccalauréat, je suis parti pour le Poly de Zurich étudier l'architec¬

ture. Je revenais très souvent dans ma ville natale, où je me sens très bien.

Pourquoi avez-vous quitté Fribourg?

C'était en 1968 ; après avoir fait quelques stages, j'avais trois possibilités de travail¬

ler, l'une à Bienne, l'autre à Bulle et la der¬

nière à Genève.

J'ai choisi Genève à cause du travail; il s'agissait de faire des concours et cela me semblait particulièrement formateur.

Comment s'est faite votre entrée en politi¬

que?

Par le biais d'une Fribourgeoise expatriée, Françoise Eisenring, fille de Pierre Bar¬

ras, ancien rédacteur à «La Liberté».

C'est elle qui m'a fait connaître le PDC et qui a été à l'origine de mon entrée en poli¬

tique.

Parlez-nous de votre famille.

Je me suis marié en 1971 avec Murielle Patry, une Genevoise sociologue qui avait travaillé comme collaboratrice scientifi¬

que au Conseil des Ecoles à Zurich, sous les ordres de son premier président, M.

Burckhardt.

Nous avons trois enfants: Hélène 20 ans, Frédéric 19 ans et André 15 ans. Ils sont encore tous aux études classiques.

Pourquoi devenir candidat au Conseil d'Etat genevois?

Après avoir été conseiller municipal pen¬

dant 7 ans à Vernier, ville de 25 000 habi¬

tants, président du Parti de Vernier pen¬

dant 8 ans, président du PDC genevois, puis député au Grand Conseil, candidat au Conseil national en 1991, le hasard d'un revirement de situation très malheu¬

reux, à savoir la démission de Dominique Föllmi, conseiller d'Etat PDC en charge de l'Instruction publique, a fait que le deuxième poste démocrate chrétien deve¬

nait vacant.

Les candidats n'étaient pas légion et c'est avec l'appui massif des délégués de mon parti que je me présente.

Où en êtes-vous maintenant?

A Genève il faut, c'est la tradition, passer d'abord le cap du Grand Conseil et bien sortir sur la liste de son parti.

Ce premier exercice a été réussi et, mainte¬

nant, nous figurons ensemble, Martine Brunschwig et moi-même, sur une liste à 7 d'Entente radicale-libérale-PDC, ce qui est une première depuis 1933, date à laquelle le Gouvernement Nicole avait proposé une liste complète de candidats de gauche au Conseil d'Etat.

Pourquoi une liste à 7? N'est-ce pas dan¬

gereux? Où va le consensus?

Cette liste a été rendue nécessaire par le fait que les candidats de l'Entente radica- le-libérale-PDC voulaient partir sur des bases saines pour le prochain Gouverne¬

ment et avoir la certitude que, entre eux, il y ait au moins une identité de point de vue sur des thèmes essentiels, ce qui n'était pas le cas auparavant.

Rassurez-vous: même à l'intérieur des trois partis présents il y aura de quoi dis¬

cuter. En ce qui me concerne, je veillerai à ce que l'éclairage particulier de notre parti contribue à donner au futur Gouverne¬

ment, si j'étais élu, la base humaniste indispensable.

Et pour conclure?

Lorsque les partis qui sont au Gouverne¬

ment ne sont plus d'accord avec l'essentiel des thèses défendues par les autres mem¬

bres du Gouvernement, ils doivent se poser la question de savoir s'ils ne veulent pas quitter: à quoi bon diriger un canton, voire un pays, avec des conseillers d'Etat ou fédéraux qui ne représentent plus qu'eux-mêmes:

- soit parce qu'ils sont plutôt d'essence sociale démocrate, alors que les partis d'où ils sont issus et qui souvent ne les auraient pas élus s'ils avaient été les maî¬

tres de leur nomination, remettent en question des fondements essentiels sur lesquels repose notre démocratie;

- soit, pour le cas genevois, qui sont en rupture avec leur propre parti?

(6)

ARTISANAT

Quelques-unes des «fîUes» de M"" Perrenoud. Elles portent le sceau des plus prestigieux créateurs de poupées du siècle passé.

Let me be your sweet Teddy Bear...

chantait Elvis Presley en se souvenant peut-être que, petit garçon, il avait étreint dans ses bras un ours en peluche, confident de ses joies et de ses peines enfantines. Qu'aurait-il dit face aux 300 nounours patiemment rassemblés depuis 30 ans par Mme Nelly Perrenoud et exposés à la Brocante de Payerne, 12e du nom? Soigneusement mis en scène par Mmc Michèle Dal Magro, décoratrice au Musée du blé et du pain d'Echallens, ces ours en peluche, certains râpés, usés par tant de menottes sales et de baisers chocolatés, ont rempli de nostal¬

gie les visiteurs toujours attirés par la brocante de Fernand Plumet- taz, Foncet pour ses amis et il en compte beaucoup...

Du nounours, il en a le physique, mais là s'arrête la comparaison, car le caractère de Fernand Plumettaz n'a rien à voir avec celui de l'ours solitaire. 11 n'y a qu'à observer avec quel dévouement et quelle disponibilité il répond à tout un chacun, qu'il soit l'un des huitante exposants de cette brocante, ou tout simplement un chaland nostal¬

gique du temps passé à la recherche d'un bibelot depuis longtemps convoité. Eh oui ! les temps sont durs aussi pour la brocante; mais si le beau meuble ancien ne fait plus recette, les amateurs d'insolite et les collectionneurs de poupées, Dinky Toys, cartes postales, flacons de parfum, armes, livres, gramophones, vieilles dentelles, cha¬

peaux, siphons, gravures, etc, se rencontrent de plus en plus nom¬

breux à Payerne où l'amateur de brocante est sûr de trouver des objets de qualité à l'abri des caprices de la météo. Quoi qu'on en dise, la nostalgie est toujours ce qu'elle était: au présent et au futur, les choses du passé ont de l'avenir et c'est tant mieux.

Marinette Grandjean

DESTIN

Comment pardonner?

Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma révolte, mon dégoût, mon incompréhension devant un crime d'enfant.

Comment un être humain peut-il en arriver là! Pourquoi tuer, violer l'innocence, la fragilité, la pureté? Dans mon cœur, il n'y a pas de place pour le pardon. Celui qui tue ne mérite pas de vivre ! Au moment de son acte, pense-t-il à la douleur des parents?

Entend-il les cris de sa pauvre victime, réalise-t-il qu'il enlève la vie à un petit être pur et sans défense? Et tout cela pourquoi?

Afin de satisfaire ses ignobles et repoussants instincts de bête sauvage ! Bête? Non, une bête ne serait pas capable d'actes aussi monstrueux. Je pense avec tristesse à toutes ces pauvres vies fau¬

chées beaucoup trop tôt, à tous ces petits anges qui s'en sont allés sans comprendre. Une pensée douloureuse à la dernière victime, la petite Carine, qui a fait confiance à son bourreau et qui est partie vers la nuit, la main dans celle de son meurtrier. Elle n'avait que 8 ans. Une jolie fleur qui ne demandait qu'à éclore, à sourire à la vie, à grandir, à vivre, tout simplement.

Comment pardonner? Moi qui suis maman, je ne peux pas!

Marinette Jaquier

Le sourire de l'innocence.

(7)

CROQUIS DE SAISON

Brouillard d'automne

Dépouillée de ses feuilles, cet arbre est l'image même de l'hiver qui approche à grands pas.

photo v. j.

T ■ out est gris. Une etrange atmo- -A. sphère pèse sur la campagne ense¬

velie sous l'épais manteau ouaté. L'autom¬

ne est bel et bien là, avec sa grisaille et son humidité. J'erre à travers ce palpable voi¬

le, perdue, cherchant désespérément l'ombre d'une vie, quelques réalités aux¬

quelles me raccrocher. Où suis-je? Vaga¬

bondante au milieu d'une brume infran¬

chissable ou plutôt égarée aux détours de mon âme en détresse?

L'automne ressemble incidemment au chaos de mon être. Ces opaques brouil¬

lards pénètrent mon esprit fiévreux, l'inondent d'une fictive mélancolie. Une voix résonne à mon oreille, me chucho¬

tant tout bas que l'automne est dans mon cœur. Je ne suis hélas pas imperméable à l'ironie du temps, et dans une lancinante plainte, je me laisse glisser, puis emporter, dans un déluge de désolation. Je me sens sans force devant la vie, sans désir, sans

but. Que dois-je faire? Où aller? Je ne suis parfois qu'une pauvre fillette désabu¬

sée, rêvant de conquérir des mondes illu¬

soires. Mais la réalité est là, amère, me rappelant mon devoir, celui d'affronter, de combattre et de triompher de la vie. Ce désir est pourtant en moi, mais peut-être un peu trop enfoui dans les méandres de mon âme. J'ai foi en la vie, certes, mais une chimérique faiblesse et une peur indescriptible m'assaillent et m'étouffent.

J'aime la vie, car elle est le don ineffable du ciel, et je la chéris trop pour ne pas en profiter. Je désire jouir de l'existence, en toutes choses et pour toujours. Mais immanquablement le cynique glas de l'ouvrage me condamne et m'isole dans un désarroi éperdu. Je ne sais trop que fai¬

re, j'ignore encore quelle est ma voie.

Quel chemin dois-je emprunter? Je ne souhaite point me tromper, je réfléchis, je n'ai de cesse de trouver LA clé, la vraie, celle qui m'ouvrira les lourdes et hautes portes de l'existence. Je sais que je trouve¬

rai, j'en suis sûre Mais je dois encore implorer le temps, le destin et la chance. Il me faut découvrir ma voie, mon chemin, pour ainsi parvenir à mon but ultime, celui d'être heureuse. Mais la saison des feuilles mortes est là, à mes côtés, s'infil- trant même en mon être. J'aimerais tant

Ce brouillard qui fatigue et énerve l'être humain. photo g. bd

que le pesant brouillard noyant ma volon¬

té et mon rayonnement s'en aille. L'autom¬

ne est pourtant là, mais le printemps reviendra.

Valentine

Déjà la neige sur les montagnes, donc une saison qui s'annonce rigoureuse. Au permier plan, le vil¬

lage de Vuisternens-dt-Romont. photo g. bd

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Nous sommes présents au COMPTOIR DE PAYERNE

MANIFESTATIONS DANS LE CADRE DU COMPTOIR 1993

-LA PAYERNETTE»

Vendredi 5 novembre

18 h Ouverture officielle du Comptoir de Payerne 1993 20 h Corps de musique «L'Union Instrumentale», Payerne Samedi 6 novembre

-JOURNÉE OFFICIELLE»

15 h Cortège d'ouverture en ville

de 16 h 30 Corps de musique «LAVENIR», Auvernier à 21 h 30 Groupe «TAM FIF»

Dimanche 7 novembre de 15 h

à 18 h 30

20 h Fanfare des Planteurs de Tabac Lundi 8 novembre

SOIRÉE DES HANDICAPÉS

20 h Sté de musique «Ste-Cécile», Dompierre-Russy Mardi 9 novembre

20 h Sté de musique «La Lyre», Corcelles-Payerne Mercredi 10 novembre

20 h Groupe folklorique «La Villanelle Danse», Cousset Jeudi 11 novembre

20 h Sté de musique «La Concorde», Montagny/Cousset Vendredi 12 novembre

20 h Le groupe «SIX TONIC», Auvernier Samedi 13 novembre

13 h 15 Départ de la

à 14 h 15 Course du Comptoir de Payerne 16 h 30 Résultats de la Course du Comptoir 20 h Corps de musique «LAvenir», Payerne Dimanche 14 novembre

15 h «Les Gais Pinsons», Payerne à618hh30 "Kara,é-Club"' Payerne 20 h Fanfare paroissiale de Fétigny

RENSEIGNEMENTS GENERAUX:

HEURES D'OUVERTURE:

De 18 h à 22 h 30. Samedis et dimanches dès 14 h

PRIX DES ENTRÉES AU COMPTOIR DE PAYERNE:

— Adultes Fr. 4.50

— Enfants de 7 à 16 ans Fr. 1.50

— Cartes permanentes pour adultes Fr. 15.—

— Cartes permanentes pour enfants Fr. 6.—

Tél. 037/61 34 57 HÔTE D'HONNEUR:

LE PAYS DE NEUCHÂTEL, représenté par AUVERNIER ATTRACTIONS:

Mur d'escalade - Vols en hélicoptère CONCOURS:

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TOUS LES JOURS AU COMPTOIR DE PAYERNE:

Dégustations, ambiance, jeux, concours, animations et concerts, expositions, ventes, restauration chaude, pintes, bars, etc...

(9)

ÉCONOMIE

Entre trouvailles et retrouvailles:

le Comptoir annuel payernois

Ci

est aujourd'hui que le Comptoir de Payerne ouvre ses portes, et ceci jusqu'au dimanche 14 novembre prochain.

La cuvée 1993 nous promet d'être encore plus animée, attractive, avec quelque huitante stands répartis dans la halle en dur et sous la tente chauffée guérie, nous assure-t-on, de ses maladies de jeunesse.

Hôte d'honneur, le Pays de Neuchâtel, représenté par Auvernier Situé sur le littoral du lac de Neuchâtel, Auvernier est un

charmant village moyenâgeux aux ruelles pavées qui détient deux records: celui d'être la plus petite commune politi¬

que du canton, mais la plus grande commune viticole avec ses 75 hectares de vigne, soit plus de la moitié du territoire municipal ! Sans être devin, on peut conclure que la pinte tenue par nos amis neuchâte- lois, qui amèneront dans leurs bagages vins du cru et spécia¬

lités gastronomiques, ne lais¬

sera pas les visiteurs indiffé¬

rents.

Attractions: du sport et de la musique au programme La présence d'une section du Club alpin suisse se concréti¬

sera par un mur d'escalade.

Vols en hélicoptère et con¬

cours gratuits figurent aussi au menu des réjouissances, tout comme les différen¬

tes manifestations musicales quotidiennes. Agencée au sa¬

medi 13 novembre, la désor¬

mais traditionnelle Course du Comptoir de Payerne, ouverte à toutes les catégories, débute¬

ra à 13 h. Les organisateurs, le Centre athlétique broyard, ont prévu 12,2 km de bitume pour les adultes, tandis que les enfants courront sur 2,5 km.

Les inscriptions se prennent 45 minutes avant le départ.

Marinette Grandjean

l'abbatiale de l'ayerne, un monu¬

ment très photographié par les touristes.

Ae Comptoir de l'ayerne est ouvert chaque année par un cortè¬

ge dans les rues de la cité.

PHOTOS G. BD

(10)

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COMPTOIR DE MIME H6te d'honneur : LK PAYS II»; \ELCII \TEL

représenté par

AUVERNIER ATTRACTIONS : Mur d'escalade - Vols en hélicoptère

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1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois.

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seph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

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Rédacteur en chef:

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La reproduction de textes ou d'illustra¬

tions ne peut se faire qu'avec l'autori¬

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Editeur:

Imprimerie Fragnière S.A.

Rte de la Glane 31, 1701 Fribourg.

Publicité:

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Rue de Lausanne 91, 1700 Fribourg.

Tél.037/81 15 20-Fax229094.

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

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EXPOSITIONS

PAYERNE:

vampires, loups-garous et créatures abyssales sous un même toit

Après l'exposition consacrée aux aventuriers de la série télévi¬

sée américaine Star Trek, les mem¬

bres du Fantasy-Club Payerne ont remisé vaisseaux spaciaux et autres joujoux intergalactiques pour faire place nette à la «Caverne aux mons¬

tres».

Qu'ils se nomment Bram Stoker, H.P.

Lovecraft, Mary Shelley ou H.R. Giger, tous ces messieurs (et dame) sont devenus célèbres par les créatures issues de leur imaginaire. Après la littérature, le 7e art a contribué largement à faire connaître au grand public le sanguinaire Dracula, le monstrueux Frankenstein, l'angoissante Momie ou encore l'helvétique Alien. En posters, affiches de cinéma, maquettes,

documents photographiques, livres, films Détail du haume d'une créature de Vaufrey.

Photo de famille plutôt insolite.

La Créature du Lac-Noir, dont la première ver¬

sion cinématographique date des années 30.

vidéos, documentaires, ils attendent votre visite dans leur antre assombri, malheu¬

reusement un peu exigu pour mettre en valeur une collection assez singulière que les cinéphiles passionnés de fantastique apprécieront.

Guerriers du futur made in Neuchâtel!

Le public pourra découvrir également des sculptures du Chaux-de-Fonnier Jean- Pierre Vaufrey. Agé de trente ans, ce talen¬

tueux artiste récupère des matériaux hété¬

roclites qu'il assemble, peint en noir et façonne pour créer des armes du futur ou des créatures de science-fiction, mi-hom¬

mes mi-robots. Certaines pièces de l'équi¬

pement de ces androïdes peuvent être endossées: casque, pectoral, cape; figées, les curieuses créations de Vaufrey inspi¬

rent un sentiment de curiosité, mais lors¬

qu'elles s'animent la curiosité fait place à une certaine inquiétude. Ces sculptures- armures ont inspiré le président du club, Jean-Marc Detrey, qui projette la réalisa¬

tion d'un film médiéval fantastique dans lequel ces tenues feraient un effet génial.

Mais ceci est musique d'avenir; pour l'ins¬

tant, les guerriers du futur, sagement sta¬

tiques, attendent les visiteurs tous les samedis, de 13 h 30 à 17 h, jusqu'au 29 janvier prochain dans le local du Fantasy- Club, impasse du Puits 2.

Marinette Grandjean

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PROPOS DE TABLE ■ j

Quand on y est, on y reste! AUBERGE

LE BELVÉDÈRE Fam. G. Rigolet-Risse 1634 LA ROCHE Tél. 037/33 21 62 Ouvert toute l'année Site merveilleux avec vue imprenable sur le lac de la Gruyère

Restauration soignée SPÉCIALITÉS: filets de per¬

ches, entrecôte du patron, entrecôte double à l'échalote, PLAT FRIBOURGEOIS

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CARNOTZET- BAR Chambres à 1-2 et 4 lits + dortoirs

Possibilité d'hébergement pour 35 à 40 personnes Fermé mercredi

Auberge-restaurant du Belvédère, La Roche.

PHOTO GILBERT FLEURY

Le tourisme n'a de vertu que s'il crée la surprise.

Lors de votre prochaine excursion au pays de Fribourg, allez donc décou¬

vrir ce paradis du bien-man- ger qu'est le restaurant du

«Belvédère», à La Roche, lequel est situé à mi-hauteur entre le lac de la Gruyère et la Berra, offrant de là-haut sur la montagne un panora¬

ma exceptionnel sur le lac et sur une terre connue pour son fromage, sa crème et ses spécialités de la borne.

Recevoir est un art plein de nuances, fondé sur ce besoin qu'ont les êtres de contact humain et qui apporte à la vie de tous les jours un certain piment.

C'est d'autre part si sympa¬

thique de se retrouver autour d'une table accueillante, à parler de tout un peu en dégustant un plat

mijoté avec amour et en levant son verre à l'amitié...

Chaque week-end quatre menus très alléchants sont proposés à la clientèle tou¬

jours plus nombreuse à s'aventurer sur les hauteurs pour aiguiser son appétit et s'y attarder l'espace de quelques heures ou d'une soirée. Gérard Rigolet à la cuisine et à l'accordéon, son épouse Thérèse à l'accueil et au service, des tenanciers qui en plus de leur populari¬

té chantent comme des pin¬

sons pour égayer l'atmo¬

sphère de leur estaminet familial. Bonne table, belle cave, un personnel courtois et souriant, une addition correcte qui ne suffit pas à compromettre la digestion.

Au Belvédère, c'est vrai, quand on y est, on y reste!

G. Bourquenoud

Hôtel de la Gare Grandvillard 1666 Villars-sous-Mont

Fam. Cl. Pochon-Morel Tél. 029/8 11 26 Menu du jour, carte

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de sonorisation avec micro portable dans tous nos locaux Fermé le mardi Tournedos aux morilles Fondue bourguignonne ou

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AU RESTAURANT: et banquets Spécialités à la carte Service traiteur

Truite du vivier AU DANCING: tous les soirs Scampis à l'indienne orchestre - attractions - danse

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SPECTACLES

Dressage en liberté

Les chevaux sont depuis toujours le domaine de prédilection de la famille Frédy Knie. Mary-José et Frédy Knie jr ne se contentent pas de monter à la perfection en haute école classique; leurs présentations en dressage libre sont d'une exceptionnelle diversité. Des étalons ara¬

bes pur-sang, des frisons hollandais, trois jeunes palominos, un shire, représentant des plus grandes races de chevaux, ainsi qu'un falabella d'Argentine, incarnant la plus petite race de poneys, nous montrent ce qu'ils ont appris au cours des douze mois écoulés. A noter la collaboration très spéciale entre des chevaux et des zèbres souvent imprévisibles. Un specta¬

cle prestigieux que seul un trésor de patience a rendu possible.

En montant le programme 1993 «KNIE c'est KNIE», Frédy jr et Franco Knie ont

«mis dans le mille». Et ils enthousiasme¬

ront certainement le public. •

Chaque année la maison Woly, qui dis¬

tribue des produits d'entretien pour chaussures du même nom, attribue un

«chausse-pied d'or» à l'apprentie ven¬

deuse ou l'apprenti vendeur en chaus¬

sures qui a obtenu la meilleure moyenne de son canton à l'examen final. Pour Fribourg, c'est Claudine Riedo, qui a fait son apprentissage de conseillère en chaussures auprès du magasin Dénervaud, à Fribourg, qui a obtenu la meilleure note cantonale, soit 5,2, raison pour laquelle elle a été récompensée du

«chausse-pied d'or» qui lui a été remis par la maison Woly, de Sirnach.

Nos félicitations!

Gérard Bourquenoud Claudine Riedo, de Fribourg, meilleure moyenne à l'examen final de conseillère en chaussures.

Le saviez-vous?

- Le Cirque National Suisse des frères Knie SA est une entreprise purement familiale;

- ce cirque, contrairement à certaines allé¬

gations, n'a jamais bénéficié de subven¬

tions ou de produit de collectes;

- ses frais quotidiens dépassent 50 000 francs;

- du 19 mars au 28 novembre 1993, le Cirque Knie donne dans toute la Suisse 372 repré¬

sentations, soit 232 nocturnes et 140 mati¬

nées;

- plus de 100 roulottes d'habitation, d'ani¬

maux et de matériel sont chargées sur deux trains spéciaux des CFF ;

- ces convois, d'une longueur totale de plus de 800 mètres, transportent chaque année 1350 tonnes de matériel 58 fois de ville en ville;

- plus de 700 000 francs sont versés, par le cirque, chaque saison, aux seuls CFF ; - une soixantaine de caravanes, tractées par

des voitures ou des bus, font les déplace¬

ments par route;

- 223 raccordements téléphoniques sont nécessaires dans les 58 lieux de représenta¬

tion;

- le Cirque Knie occupe pendant la tournée 1993 200 employés de 16 pays;

- le déplacement de cette ville de tentes et de roulottes (montages et démontages inclus) exige le travail de 100 personnes (un tiers de Marocains, un tiers de Polonais et un tiers de Suisses);

- le montage du grand chapiteau, exécuté par 28 employés polonais et marocains, s'effectue en quatre à six heures selon les conditions atmosphériques et la nature du sol;

- le démontage de ce chapiteau, qui peut accueillir 3000 personnes, demande moins de deux heures ;

- 80 employés mangent quotidiennement à la cantine de l'entreprise;

- lors de chaque tournée, 41 600 repas prin¬

cipaux, 20 800 petits déjeuners et 4640 en- cas sont préparés dans la cuisine ambu¬

lante;

- la plupart des denrées alimentaires néces¬

saires doivent être achetées sur les lieux de représentations, vu les possibilités très limitées de stockage;

- chaque saison les animaux du zoo itiné¬

rant, plus de 150 bêtes, exigent environ 400 000 kg de fourrage et de paille;

- la plupart des roulottes du cirque ont été fabriquées dans les ateliers des quartiers d'hiver des Knie à Rapperswil. • Chausse-pied d'or 1993

à une jeune Fribourgeoise

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Avec 4,8 litres de consommation d'essence (trafic interurbain), elle est plus pingre qu'aucune autre. Et 80% de pièces recyclables en font une véritable écologiste. Mais vous serez surpris de constater avec quel confort et quelles performances

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LE RAIL, LA ROUTE, LES AILES

Votre voiture en hiver:

prudence et contrôles

I' ■ hiver va bientôt pointer le bout de son nez et il faut savoir qu'à cette épo- Wm que le risque d'accidents sur les routes enneigées et verglacées hors des localités est 4 à 6 fois plus élevé que sur les tronçons secs. Pour atténuer les divers dangers qui s'annoncent, les automobilistes doivent porter leur attention sur deux domaines: la conduite et la préparation du véhicule.

Adapter sa conduite aux dures conditions hivernales.

» J La corvée des chaînes.

\ PHOTOS BPA En ce qui concerne la conduite, les auto¬

mobilistes prudents n'ignorent pas qu'en cas de chute de neige l'adhérence des pneus au sol diminue de moitié et même de 4 fois en cas de verglas. Chemins de freinage allongés, dérapages dans les courbes, blocage des roues (le véhicule n'est plus manœuvrable), en sont les con¬

séquences.

En cas d'adhérence réduite, il faut donc diminuer considérablement sa vitesse. La prudence est de mise: le verglas est invisi¬

ble, surtout lorsqu'il survient par endroits; il est également indispensable de revoir son programme de la journée, en d'autres termes, compter avec des temps de parcours 3 à 4 fois plus longs. Enfin, et

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CAMPAGNE D'HIVER L'hiver arrive à grands pas, il est temps de penser à préparer votre véhicule afin d'affronter la neige et le froid en toute tran¬

quillité.

Nous vous proposons donc, pour le prix avantageux de Fr. 80.-, les prestations sui¬

vantes:

- Lavage et traitement à la cire du compartiment moteur.

- Contrôle de l'état de la batterie, de la teneur d'antigel dans le système de refroidissement, des courroies d'alternateur et de pompe à eau, de l'huile moteur, des phares, des balais d'essuie-glace, des pneus (état et pression).

- Traitement des joints de portes et de vitres au silicone.

- Graissage des serrures et traitement au silicone.

La durée de ce contrôle étant d'environ une petite heure, nous aurons le plaisir de vous offrir un café dans notre exposition perma¬

nente MAZDA - XEDOS.

C'est pourquoi nous vous invitons donc à prendre rendez-vous auprès de notre chef d'atelier, M. Lacilla, au 037/42 27 71.

Dans l'attente de votre visite, nous vous présentons nos meilleures salutations.

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CONCESSIONNAIRE OFFICIEL Rouler de l'avant.

il n'est pas inutile de le rappe¬

ler, ne pas oublier d'attacher sa ceinture; celle-ci demeure une protection efficace contre les blessures au visage et aux yeux lors de collisions, même à vitesses réduites.

Une série de préparations Quant au véhicule lui-même, il doit aussi être l'objet de multi¬

ples préparations. Après le montage des pneus d'hiver, ne pas omettre de contrôler plus souvent la pression, puis véri¬

fier ou faire vérifier le bon fonctionnement de l'état du système de freinage. Côté moteur, quelques contrôles s'avèrent incontournables:

niveau d'huile, antigel, tuyaux d'eau et filtre à air.

Après s'être assuré que le chauffage fonctionne à 100%, on peut passer à la batterie en nettoyant et graissant les pôles et en complétant l'acide et vérifiant la charge. Autre élé¬

ment capital à ne pas négliger:

il faut inspecter les balais et le liquide. Dans les divers, il est

Ije geste matinal..

K ,

capital de prendre garde à l'état des phares et d'enlever la batterie si la voiture n'est pas utilisée plusieurs jours consé¬

cutifs.

Et pour terminer, ne pas oublier de faire le plein, de préférence le soir, pour éviter la condensation à l'intérieur du circuit d'essence.

Les compétences et le sérieux du spécialiste

A la lecture de ce qui précède, le conducteur peut légitime¬

ment s'inquiéter d'aborder la mauvaise saison en se deman¬

dant s'il sera en mesure de remplir toutes ces conditions de sécurité. Qu'il se rassure:

les garagistes professionnels sont là pour le décharger de tous les soucis. Si la prudence est affaire de l'usager, la partie technique revient au spécialis¬

te dont les compétences et le sérieux sont les meilleures garanties pour passer un hiver serein sur les routes.

Jean-Marie Rolle

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REGARDS SUR...

Le train régional Bulle-Romont, nommé «Glâne».

Les GFM en fête

pour les 125 ans de la ligne

Bulle-Romont

p ■ -haque événement mar-

\ß quant de la Compagnie des chemins de fer GFM est ressenti par les Fribourgeois comme une affaire de famille à laquelle ils sont très attachés, car ils y ont toujours été associés.

Et les festivités sur la place de la gare de Bulle, qui ont récemment accompagné le 125e anniversaire de la ligne de chemin de fer Bulle-Romont, ne faisaient pas exception. Pour cette raison, répondant au charisme dont ils bénéficient dans la population fribourgeoise, les GFM avaient voulu donner à la fête une ampleur qu'ils réservent, en général, à leurs grands événements.

Un hôte de marque, M. Adolf Ogi Toutes les sociétés publiques impor¬

tantes, comme c'est le cas des GFM, ont des relations suivies avec les organes dirigeants de notre pays, et c'est à ce titre que M. Adolf Ogi, président de la Confédération et chef du Département fédéral des transports et communica¬

tions, avait tenu à être présent. Ses paroles aimables, mais fermes et

franches, ont clairement fait comprendre à chacun, à côté des félicitations de cir¬

constance, que l'avenir de la ligne Bulle-Romont se jouerait selon les résul¬

tats de la fréquentation des trains. Celle- ci sera le garant de sa rentabilité, donc de son maintien. En ces temps de restric¬

tions budgétaires, où chacun, autorités autant que particuliers, doit veiller à une utilisation parcimonieuse des deniers à disposition, les chemins de fer doivent être utilisés largement pour justifier leur nécessité autant économique que socia¬

le. Des paroles qu'il convient de retenir et de prendre au sérieux, car chacun sera en définitive l'artisan du maintien de la ligne de chemin de fer Bulle-Romont.

Rôle déterminant des usagers

Le conseiller d'Etat Michel Pittet, prési¬

dent du Conseil d'administration des GFM, se dit lui aussi optimiste pour l'avenir de la Compagnie, mais invita néanmoins collaborateurs et usagers à intensifier leurs efforts, car rien n'est jamais définitivement assuré.

Avant de clore la partie officielle, les clowns Horst et Lubino, du Cirque Knie, firent la joie des petits, tandis que Nicole Niquille, première femme suisse guide de montagne, entreprit sous les yeux fascinés et légèrement inquiets des spectateurs, l'escalade de la gare de Bulle.

Texte et photos J.S.B.

Le Conseil d'Etat fribourgeois entourant le conseiller fédéral Ogi.

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ÉCOLE ET ÉDUCATION

CENTRE DE FORMATION AGRICOLE DE GRANGENEUVE:

une volée de 150 nouveaux diplômés

Examen de capacité professionnelle agricole

Bard Daniel, Chavannes-sous-Orsonnens; Bersier Fabrice, Vesin; Borcard Raoul, La Joux;

Bosson Stéphane, Chavannes-les-Forts; Bourqui Benoît, Hennens; Chatagny Philippe, Corserey; Clément François, Ependes; Conus Frédéric, Siviriez; Currat Jean-Marc, Besencens; Dorthe Stéphane, Remaufens; Dubey Maurice, Gletterens; Ecoffey Charles, Epagny; Favre Raphaël, Le Crêt; Fragnière Christian, Romont; Fragnière Richard, Gumefens; Genoud Frank, Châtel-St-Denis; Girardin Eric, Porrentruy; Gremaud François, Vuadens; Herren Steve, Les Bois; Jaquet Frédéric, Le Châtelard; Jaquet Martial, Villaz-St- Pierre; Jaquet Olivier, Estavannens; Kolly Christian, Essert; Kolly David, Praroman;

Minguely Stéphane, Dompierre; Pharisa Nicolas, Neirivue; Pidoud Gérald, Montagny-la- Ville; Pillonel Claude, Seiry; Pochon Stéphane, Montet; Rouiller Jacques, Rossens; Volery Eric, Aumont; Werro Michel, Pensier; Wohlhauser Yannick, Arconciel.

Avec le retour de l'automne et selon une tradition bien enraci¬

née à l'IAG, octobre est le mois où paysans et paysannes sont honorés d'un diplôme lors d'une soirée de clôture des cours et exa¬

mens, à laquelle participent presque tous les parents des élèves.

Une manifestation qui, cette année, était présidée par Huguette Python, membre de la Commission professionnelle pour la formation féminine.

Dans son rapport annuel, Anne Burger, directrice du Centre de formation en économie familiale, a précisé que tou¬

jours plus de jeunes filles de la cam¬

pagne et même de la ville se passionnent pour la profession de paysanne, mais pour lesquelles il manque des places d'apprentissage. Si pour l'instant, a-t- elle ajouté, il n'existe pas de recette miracle pour faire une paysanne parfaite, l'économie familiale contribue large¬

ment à maîtriser les problèmes qui se posent à l'heure actuelle dans l'agricul¬

ture ou l'exploitation d'une ferme.

Pour Michel Vorlet, directeur du Centre de formation agricole, l'obligation de passer à deux ans d'apprentissage serait un argument très positif pour l'avenir de la paysannerie. Une telle initiative ne devrait pas décourager les jeunes, car demain encore plus qu'aujourd'hui les jeunes agriculteurs devront faire face à des problèmes toujours plus difficiles à résoudre. Seule une formation leur per¬

mettra de se battre pour vivre et survivre dans un monde en pleine évolution.

Il exprima ensuite sa reconnaissance aux élèves pour leurs efforts intellectuels soutenus et qu'avec le bagage profes¬

sionnel acquis à l'IAG ils pourront voler de leurs propres ailes, comme cette jeune Saint-Galloise, de langue mater¬

nelle allemande, qui a suivi tous les cours en langue française et qui a obtenu la meilleure note de sa classe.

Puis ce fut l'instant le plus attendu de la soirée, la remise des diplômes à quelque 150 jeunes filles et jeunes gens ayant réussi leurs examens. Que d'applaudis¬

sements en guise d'encouragement, mais aussi de félicitations de la part du conseiller d'Etat Urs Schwaller, chef de la Direction de l'intérieur et de l'agricul¬

ture, ainsi que du conseiller national Jean-Nicolas Philipona, président de l'Union des paysans fribourgeois. Ces deux personnalités ont, par des paroles bien réfléchies et pesées, vivement encouragé jeunes filles et jeunes gens de ce Pays de Fribourg et d'ailleurs à prendre le taureau par les cornes pour maintenir une agriculture forte et indis¬

pensable au peuple suisse. Les autorités cantonales ont toujours fait preuve d'un bel esprit d'ouverture sur la formation agricole, pour que la jeune paysanne comme le jeune paysan puisse avoir confiance en ses capacités et croire en l'avenir de sa profession.

Texte et photos G. Bd

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ÉCOLE ET ÉDUCATION

FORMATION PROFESSIONNELLE FÉMININE

Examen d'apprentissage ménager agricole avec contrat

Classe A

Bieri Mirta, Wünnewil; Burri Esther, Hofstatt; Fasel Doris, St. Antoni; Muheim Angelika, Greppen; Niederberger Anita, Alpnach; Trost Lydia, Boswil; Weibel Sonja, Hünenberg; Zahnd Karin,

Wünnewil.

Classe B

Baeriswyl Claudia, Überstorf; Bütschi Sandra, Saanen; Estermann Helen, Gunzwil; Furrer Ursula, Gunzwil;

Hiltbrunner Corinne, Oleyres; Kenel Cornelia, Arth; Roos Jolanda, Turgi;

Schwegler Daniela, Luthern-Bad; Zeiter Marlen, Fieschertal.

Examen d'apprentissage ménager agricole selon art. 41

Barras Isabelle, Romanens; Castella Françoise, Sommentier; Castella Raymonde, Sommentier; Castella Sylviane, Sommentier; Chollet Marie-Anne, Vaulruz;

Curty Lucienne, Autigny; Fragnière Monique, Avry-devant-Pont; Geinoz Odile, Vuadens; Haeberli Colette, Payerne;

Oberson Patricia, Prez-vers-Siviriez; Peiry Claude-Anne, Treyvaux; Sandoz Marie- Jeanne, Bollion; Thierrin Isabelle, Cheiry.

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ECOLE ET EDUCATION

Kcole ménagère agricole (20 semaines) Andrey Nicole, Vuadens; Baldinger Anne, Villaz-St-Pierre; liourqui Elisabeth, Hennens; Chollet Christine, Vaulruz; Coly Séneybou, Avry-sur-Matran; Favre Myriam, l^e Crêt; Gumy Astrid, Ecuvillens;

Hugi Isabelle, Les Bois; Schütz Valérie, Pringy.

Cours ouvert pour paysannes

Berset Marie-Claude, Villarsiviriaux;

Castella Sylviane, Sommentier; Chollet Marie-Anne, Vaulruz; Bapst Fabienne, Cormagens; Curty Lucienne, Lentigny;

Fragnière Christine, Marly; Häberli Colette, Payerne; Horner Patricia, Marly;

Jan Sylvie, Trey; Kobel Fabienne, Meyrin;

Richard Marie-Thérèse, Belfaux;

Ruegsegger Marylène, Delley.

Kxamen professionnel de paysannes Aeberhard Elsbeth, Pensier; Cottet Chantai, Bossonnens; Gapany Fabienne, Epagny; Gassmann Geneviève, Franex/Murist; Golliard Rébecca, Villariaz; Monney Véronique, Fiaugères.

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ÉCOLE ET

FORMATION PROFESSIONNELLE AGRICOLE

Examen d'apprentissage

Berset Alexandre, Autigny; Bieri Marc, La Chaux-de-Fonds; Bochud Jacques, Grenilles; Brand Eric, DUdingen; Clerc Christelle, Rossens; Conus Didier, Vuarmarens; Cotting Charly, Sales/

Ependes; Dumas Frédéric, Villaraboud;

Godel Bertrand, Ecublens; Guntli Bettina, Vilters; Hegg Urs, Vallorbe; Jaquet Laurent, Estavannens; Jaquier Patrick, Prez-vers-Siviriez; Krebs Stéphane, Grandsivaz; Minder Frédéric, Bure; Nicolet Yvan, Villarimboud; Nicolet Yves, Cottens;

Nussbaum Thierry, Villars-le-Grand;

Perler André, Granges-Paccot; Python Jérôme, Grangettes; Rigolet Thomas, Rue;

Rouiller Philippe, Romont; Ruffieux Didier, Romont; Senn Frédéric, Brenles;

Thierrin Laurent, Surpierre.

Ecole de chefs d'exploitation agricole Andrey Dominique, Riaz; Bersier Cyril, Cugy; Castella André, Sommentier; Delley Hubert, Lovens; Demierre Philippe, Esmonts; Ducotterd Christian, Grolley;

Ducrest Pascal, Bouloz; Gavillet Dominique, Bionnens; Genoud Manuel, Vuadens; Messer Thierry, Morens; Risse Alexis, Pont-la-Ville; Ropraz Claude, Farvagny-le-Petit; Schmid Toni, Châbles;

Terreaux Francis, Arconciel; Villoz Pascal, Sorens.

Examen de maîtrise agricole

Allemann Nicolas, Le Châtelard; Bapst Joël, Cormagens; Borel Yves, Lugnorre;

Broyé Christophe, Nuvilly; Carrard Serge, Châtillon; Chatton Frédéric, Breilles;

Chautems Paul-René, Lugnorre; Conus Raphaël, Bionnens; Cotting Alexandre, Ependes; Dafflon Pascal, Autigny; Noël Christophe, Vuissens; Overney Frédéric, Rueyres-Treyfayes; Pythoud Jean-Pierre, Epagny; Surchat Pascal, Blessens; Wyss Alex, Villarepos.

\

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UN PAYS, UNE TERRE

Le 94e marché-concours de taureaux à Bulle:

une édition exceptionnelle

Un moment très attendu...

n ■ -haque automne, le mar-

%#ché-concours de taureaux à Bulle est de plus en plus sou¬

vent considéré comme un baro¬

mètre permettant aux agricul¬

teurs d'évaluer l'amélioration de notre cheptel reproducteur.

Pour les éleveurs c'est aussi, à période fixe, l'occasion de mesurer le résultat de leurs efforts en comparant les points obte¬

nus par leurs animaux avec ceux d'autres élevages. A Bulle surtout, dont la renom¬

mée, connue loin à la ronde, est un gage de qualité pour les sujets qui y sont présentés.

Si, en raison de l'incertitude face aux accords du GATT et aux conséquences des paiements directs dans l'agriculture, le cli¬

mat est à la morosité, celle-ci n'était pas de mise au marché-concours 1993 du chef- lieu gruérien. Exposants et acheteurs plus nombreux, en majorité fribourgeois mais suivis de près par ceux d'autres cantons comme Berne, Lucerne ou Argovie, prix des animaux d'élevage stable malgré un nombre de sujets en augmentation d'envi¬

ron 15% par rapport à 1992, année consi¬

dérée comme excellente, tous les éléments étaient réunis pour faire de cette nouvelle cuvée une fort belle édition de ce 94e mar¬

ché-concours.

Les sujets de qualité toujours plus recherchés

La valeur et le nombre des sujets présentés constituent la preuve du renom que s'est acquis le marché-concours de Bulle, même par rapport à celui de Thoune, pourtant lui- même de haut niveau. Cette réputation.

Bulle la doit principalement à l'homogé¬

néité de ses exigences de classification, qui fait référence pour les critères de sélec¬

tion.

... la remise des récompenses.

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Turbo, un splendide taureau Simmental apparte¬

nant à Gottfried Zurbuchen, de Briinisried.

Une place centrale couverte

Avec une participation record, que l'on peut attribuer partiellement au succès de l'édition 1992, celle de 1993 est à considé¬

rer comme bonne, voire très bonne. Et, cette année, la place centrale du marché- concours était couverte, un heureux hasard de circonstances ayant permis de profiter des structures déjà montées du prochain Comptoir gruérien. L'expérience s'est révélée positive, car la fraîcheur relative entretenue par cette couverture en toile a rendu la fréquentation plus agréable et créé une ambiance favorable pour bêtes et gens, les premières surtout, moins éprou¬

vées par la chaleur, étaient plus calmes, gardant ainsi une meilleure présentation.

Texte et photos J.S.B.

(23)

UN PAYS, UNE TERRE

Le troupeau qui a été présenté aux experts.

Quelle chance pour le Syndicat d'élevage pie rouge de Cormérod qui, pour son 75e anniversaire, a bénéficié d'un temps relativement beau et même ensoleillé une partie de la journée. Car c'était la première fois de leur histoire que les éle¬

veurs présentaient leur bétail à un jury.

Fondé en 1918, ce syndicat ne comprend que quatre membres pour un troupeau d'une centaine de vaches et génisses. Ce sont MM. Gérald Pittet, président, Villarepos; les frères Michel et Jean- Pierre Bongard, Cormérod; Bernard Carrel, Villarepos; les frères Jean-Pierre et Henri Waeber, Courtion. Ceux-ci ont, au cours de l'après-midi, présenté 45 vaches et 25 génisses de leur élevage à un jury composé de MM. Brandt et Herren, experts, assistés de Mme Chollet en qualité de secrétaire.

Trois quarts de siècle d'existence, cela méritait une fête et des retrouvailles

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Un jury qui, selon certains éleveurs, était sévère.

entre éleveurs, lesquels ont été invités le même soir à un repas au cours duquel ils ont entendu plusieurs allocutions de per¬

sonnalités du monde agricole. Une manifestation qui était en effet honorée l'après-midi et en soirée par la présence de MM. Jean-Pierre Yerly, chef de ser¬

vice au Département de l'agriculture;

Serge Rouiller, président de la Fédération fribourgeoise de la race pie rouge; et Jean-Daniel Andrey, conseiller communal de Cormérod. Tous ont mani¬

festé leurs encouragements dans leur message d'amitié aux éleveurs en les félicitant pour leur ténacité et leur volonté d'améliorer toujours et encore leur élevage qui est une promesse d'ave¬

nir pour les jeunes paysans qui envisa¬

gent de prendre la relève.

Texte et photos G. Bd

Les eleveurs du Syndicat pie rouge de Cormérod devant les sonnailles qui ont ete remises en guise de récompense.

Syndicat d'élevage pie rouge de Cormérod:

un troupeau de septante vaches et génisses présenté au jury

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PLAISIR DE LIRE

Une lueur d'éternité par Maurice Métrai

Les rendez-vous de l'espoir Sur le chemin de la misère

Marcel Farine

Dans le froid glacial de février 1956, à la suite d'une conférence de l'Abbé Pierre, le mouvement Emmaüs démarre à Berne dans une cave insignifiante d'où partent «les prospecteurs» pour apporter réconfort et aide aux marginaux que l'on découvre dans la basse ville et ailleurs. Marcel Farine est l'un des principaux engagés de cette action directe et devient immédiatement une figure de proue du Mouvement Emmaüs.

Il pense certainement qu'il faut franchir les frontières pour aider dans le tiers monde les déshérités souvent dans une misère enco¬

re plus aiguë. On le trouve bientôt, entre autres, à la tête de l'Aide aux lépreux, puis de la Fédération internationale des Associa¬

tions contre la lèpre et d'Emmaiis International qu'il crée à la demande de Raoul Follereau et de l'Abbé Pierre.

Près de chez lui et jusqu'aux confins de la terre il rend visite aux handicapés, aux lépreux, aux malheureux de toutes sortes, prési¬

de des réunions qui déterminent les projets de coopération pour leur permettre de vivre et de se sauver eux-mêmes, lance appel après appel dans les bulletins d'Emmaüs et dans les médias.

«C'est en se donnant qu'on trouve le bonheur», comme il le dit lui-même.

Dans «Les rendez-vous de l'espoir» vous percevrez la foi et la fougue de son auteur pour narrer les péripéties de sa vie sur le chemin d'Emmaiis et de la misère et essayer de propager le virus de la charité.

176 pages, 21 photos, 36 francs.

Pour résoudre en partie leurs problèmes finan¬

ciers, deux universitaires va- laisans, Delphine et Fabien, décident d'habiter le même appartement. Delphine en énonce toutefois les con¬

ditions pour sauvegarder l'amour-propre d'un ami d'enfance: Emmanuel. Fabien accepte toutes les exigences.

Mais, très vite, le destin inter¬

vient à sa manière. L'amour s'en mêle et c'est le drame.

Emmanuel est blessé lors d'un étrange accident de la route.

Du coup, Delphine soupçon¬

ne Fabien. Une rupture ambi¬

guë s'ensuit. Déraisonnable pour l'un. Logique pour l'autre.

Désemparé, Fabien se confie à une camarade, Laurie, qui lui suggère de prendre un temps de réflexion. Désespéré, Fabien se justifie auprès de Delphine. En vain ! Il retourne alors vers Laurie. Il a besoin d'aide, de compréhension.

Mais Laurie n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle a vieilli, ravagée par une terrible maladie. Fabien s'en émeut.

Non pour s'apitoyer sur son sort, mais pour l'aimer. Pour l'aimer dans l'inconscience, la grandeur, et découvrir un sen¬

timent sublime. Des saisons merveilleuses vont les épa¬

nouir dans une totale et bou¬

leversante sincérité. Des moments de grâce, comme des résurrections, se succèdent.

Embrasement lyrique d'une symphonie avec les accents poignants d'un requiem.

Laurie se transforme. Les sen¬

timents la rajeunissent. Fabien vit des heures inoubliables dans une atmosphère d'âmes en communion. Il apprend l'amour jusqu'aux confins d'une indicible tendresse.

Laurie et Fabien s'aiment dans

cette lueur d'éternité qui abolit le temps pour convier les êtres à pénétrer là où se recrée le paradis.

Et les rebondissements se mul¬

tiplient, avec d'incessantes interrogations. Quel est, en fait, le grand mystère de l'amour? Et quels liens Laurie et Delphine établiront, dans le secret, pour construire le bon¬

heur d'un homme égaré?

Un très beau roman d'une extrême densité, dont la fasci¬

nation constante envoûte litté¬

ralement le lecteur.

Signalons que Maurice Métrai a obtenu, en 1992, pour l'ensemble de son œuvre, le Grand Prix et la Grande médaille de la francophonie de l'Académie française, la plus importante distinction jamais octroyée, par l'Institut de France, à un écrivain suisse.

R. G.

1 volume relié avec jaquette en couleurs, 208 pages, 30 francs.

Chez l'auteur:

CH-1971 GRIMISUAT.

Une lueur d'éternité

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LE PATÊ D'INTCHE-NO

Rèchponchâbyo dè ha rubrika:

Albert Bovigny Rte de Schiffenen 15 1700 Fribourg

Lè patêjan dè Remandi è di j'alintoua chè chon rinkontrâ le dechando è la demindze de la fin dè chaptanbre a Payêrna po la granta fitha dou patê ke chè fâ ti lè katr'an. Hou patêjan vinyan di tyinton dou Jura, dou Valê, dè Vô è dè Friboua; pu achebin de la Chavouê, dou Val d'Aoste è dou Pié- mon.

Le dechando du-midzoua l'i a j'ou di rinkontrè in piti groupe po dèvejâ dou patê din totè hou kotsè, di viyè kothemè è di dzin dè mithi dou viyo tin è dou dzoua d'ora.

Le dèvêlené, mé dè 600 patêjan iran rathinbyâ din la granta châla di fithè po

Fitha di patêjan a Payêrna 25-26 dè chaptanbre 1993 la marinda è na vèya dè tsan in patê

tsantâ pè lè kà di j'amikalè dè totè pâ è de la mujika po danthi.

La dimindze dèvan-midzoua l'i a j'ou le kulte avoui on'inkourâ è on minichtro, le kà «La chanson du Hameau» è a chiêdre l'i a j'ou la proklamachion di novi mantinyâre è la dichtribuchion di pri i patêjan ke l'avan fê le konkour. To chin chè pachâ a l'Abbatiale. Du inke to chi mondo chè rètrovâ a la châla di fithè po le vin d'anà è le goutâ avoui kotyè dichkour.

A trè j'arè l'è pâ min dè trinta groupe è duvè mujikè ke chè chon èmodâ po le kortéje. To chin irè fèrmo bi ma lè dêri chon j'ou prê pè la pyodze.

La fitha l'a fournê a la granta châla avoui di tsan è de la mujika. Na bala fitha, fèrmo bin organijâye pè lè patê¬

jan dou tyinton dè Vô, di dzin dè rèthè- ta. No j'in chàbrèrè grantin on bi cho- vinyi.

Inke lè novi mantinyâre dou tyinton dè Friboua:

Emile Bays - Albert Bovigny - Joseph Comba - Marcel Gachet - Robert Guil- let - Joseph Oberson - Thérèse Suchet.

Po le konkour dè patê l'i a j'ou 62 pri ke chon j'ou bayi po lè mèyou travô, 21 dè hà chon j'à i fribordzê:

Prose

Ier prix, avec félicitations du jury:

M. Jean Brodard, La Roche

Intrè-No Va adi de l'avinyi.

1" prix:

2e prix : 3e prix :

M. Louis Esseiva, Fribourg M. Robert Gremaud, Fribourg M. Amédée Clément, Ix Mont-Pèlerin

Mmc Agnès Barras, Chandon M. Maurice Caille, Estavannens M. Albin Currat, Grandvillard M. Henri Moullct, Estavayer-le-Lac M. Joseph Oberson, Marly M. Noël Philipona, Arconciel Mention: Mmc Valentine Roulin, Treyvaux

M. Anselme Roulin, Treyvaux Lè patêjan d'Intrè-No è lè bi botyè dAgnès Barras. Pocsic

,2e prix:

3e prix:

Mme Suzanne Richard, Ependes M. Raymond Sudan, Bulle Théâtre

I" prix: M. Francis Brodard, Fribourg M. Joseph Oberson, Marly 3e prix: M. Noël Purro, Genève Knregist rement

Ier prix: Mmcs Elisabeth Borcard-Musy, Grandvillard

Yvonne Borcard-Jaquet, Grandvillard

Yvette Jaquet-Currat, Grandvillard Documents

I" prix: M. Albert Bovigny, Fribourg

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