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Analise transcendante. Note sur les équations différentielles partielles et sur les intégrales définies

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(1)

F RÉDÉRIC S ARRUS

Analise transcendante. Note sur les équations différentielles partielles et sur les intégrales définies

Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 12 (1821-1822), p. 254-257

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(2)

ANALISE TRANSCENDANTE.

Note

sur

les équations différentielles partielles

et sur

les intégrales définies ;

Par M. FRÉDÉRIC SARRUS , docteur ès sciences, professeur

de mathématiques

au

collége de Pezenas.

L’ON

a

beaucoup multiplié,

dans ces derniers

temps, l’application

des

intégrales

définies à

l’intégration

des

équations

différentielles

partielles ;

mais personne, du moins que

je sache,

ne

paraît

avoir

songé

à renverser la

question, je

veux

dire,

à

appliquer

l’inté-

gration

des

équations

différentielles

partielles

à la recherche des

intégrales

définies. Cette manière de

procéder peut pourtant

con-

duire souvent au but d’une manière fort

simple ;

et c-est ce que

je

me propose de faire voir

ici,

par un

exemple.

Soit la formule

où X

désigne

une fonction

quelconque

de x, sans a

ni b,

et

les limites de

l’intégrale, indépendantes

des mêmes

quantités,

sont

d’ailleurs

supposées quelconques.

En différentiant deux fois succes-

sivement par

rapport à a

et

b ,

il viendra

d’où

(3)

DÉFINIES. 255

équation

dont

1’intégra]e

est, en

gétréral,

ainsi

qu’on peut

s’en convaincre par la différentiation et

l’elimi-

nation des fonctions arbitraires. De là on tire

valeur qui

se

rdduit à

lorsqu’on suppose a=o

; mais- la ’valeur de

dy déterminée

ci

des-

da

sus prouve que , dans la même

circonstance,

ce

coefficient, diffé- rentiel

doit

s’évanouir ;

donc

et, par

suite,

En posant ici a=o, il vient

et,

d’un autre

côté

on

doit avoir, dans

le même

cas ,

(4)

que J

que

intégrale,

on en

déduira

facilement la valeur

complète de r.

Si , par exemple,

on

prend

on aura

dont l’intégrale

entre x=o et x= ~ es$

donc

et par

conséquent

Si l’on fait en-suite

on aura

on trouverait semblablement

k et 1 conservant les mêmes valeurs que dans la formule

précédente.

La même marche peut conduire à un résultat que

je

me crois fondé

à

regarder

comme

intéressant.

Soit

fe

(5)

DÉFINIES. 257

et

Fou en

conclura,

en

général,

comme

ci-dessus,

et par

conséquent

F et 03A6

désignant

d.es fonctions arbitraires

quelconques ; mais,

si

l’on fait a=o, on devra

avoir ,

en vertu de

l’équation (1)

d’où

en observant que a et

dy da doivent

être nuls en même

temps,

on conclura

et par conséquent

On trouverait de même que , sous la même

condition y

donne

ce

qui

fait voir que

l’emploi

du passage du réel à

l’imaginaire est’

permis,

tontes les fois

qu’il

est

permis

de différentier sous le

signe f

des fonctions que ce

signe affecte ,

par

rapport

aux constantes

que ces fonctions

peuvent

renfermer.

Les diverses formules

qu’on

avait

obtenues ,

au moyen de ce

passage

se trouvent, par ce

qui précède, rigoureusement démontrées,

ét ce même passage cesse dès-lors d’être

regardé

comme le résultat

d’une

simple

induction.

Pezenas,

le 8

janvier

I822.

Tom. XII. 35

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