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(1)

Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 1469

Des interventions isolées dans la structure tarifaire du TARMED sont-elles appropriées?

FMH 1471

Modifications de l’ordonnance sur les prestations de l’assurance de soins (OPAS)

Tribune 1485

Arzt-Patienten-Beziehung –

Defizite in der Weiterbildung zum Psychiater?

Rencontre avec le médecin et auteur Telemachos Hatziisaak 1490

«Im Team erreiche ich mehr als alleine»

«Et encore…» par Erhard Taverna 1496

Les médecins personnels

39

25. 9. 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

1469 Des interventions isolées dans la structure tarifaire du TARMED sont-elles appropriées?

Ernst Gähler Questions tarifaires 1471 Modifications de l’OPAS

Thomas Kessler, Kerstin Rutsch

Les modifications de l’ordonnance sur les prestations dans l’assurance obligatoire des soins (OPAS) sont en- trées en vigueur le 1er juillet 2013. Le catalogue des prestations obligatoires a été complété et certaines pres- tations ne figurent désormais plus dans la liste des pres- tations obligatoires. Cet article vous fournira également de plus amples informations sur la révision de la liste des analyses et de la liste des moyens et appareils.

1472 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

1473 L’institut pour l’informatique au cabinet IPI médical répond à un urgent besoin Gerhard Schilling, Heinz Bhend

Les auteurs craignent qu’au moment d’introduire le dos- sier électronique du patient, les médecins ne soient

contraints par la Confédération à op- ter pour des solu- tions informatiques onéreuses et inadap- tées à leur pratique.

L’IPI a justement été créé pour éviter que cela arrive et pour faire entendre la voix des médecins.

Courrier / Communications

1474 Courrier au BMS

1474 Examen de spécialiste / Communications

FMH Services 1476 Ihre Experten

FMH Insurance Services

1477 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Point de vue

1485 Arzt-Patienten-Beziehung – Defizite in der Weiterbildung zum Psychiater?

Daniel Bielinski

Les entreprises pharmaceutiques font l’éloge des ateliers de communication consacrés à la relation médecin-pa- tient. Pour l’auteur, c’est mauvais signe. Il explique com- ment l’on pourrait s’y prendre, dans la formation des psychiatres, pour rendre à la relation médecin-patient sa véritable signification.

Histoire de la médecine

1487 Augustin Güntzer: eine eindrucksvolle Patientengeschichte aus

der Reformationszeit Fabian Brändle

Au XVIe siècle, Augustin Güntzer a vécu la souffrance de la maladie. En tant que potier d’étain, il a également écrit l’une des premières biographies d’un artisan laissant une large place à son parcours médical. Il pensait aussi qu’il était malade parce que Dieu l’avait puni pour ses péchés.

1489 Spectrum

Horizons

Rencontre avec…

1490 «Im Team erreiche ich mehr als alleine»

Daniel Lüthi

Telemachos Hatziisaak est spécialiste en médecine in- terne à Trübbach et auteur de romans policiers. Son commissaire enquête en Grèce, le pays d’origine de l’auteur. Dans cet entretien, il sera non seulement ques- tion de la misère qui frappe son pays, mais aussi d’engagement, de réseaux de médecins et de l’écriture de romans policiers.

Deutsche Fotothek

(3)

S O M M A I R E

Et encore…

1496 Les médecins personnels Erhard Taverna

Hier comme aujourd’hui, il fallait être très riche pour avoir son médecin attitré. Ce fut l’apanage des rois et des politi- ciens et désormais aussi des stars. Le tour d’hori- zon d’Erhard Taverna montre bien que cela ne profite pas toujours au patient ni au médecin.

Anna

DAK/Scholz

Horizons

Sous un autre angle 1493 Evidenz statt Eminenz

Felicitas Witte

Cela fait des décennies que les médicaments doivent être testés dans des études cliniques. Or la chirurgie est à la traîne dans ce domaine, car l’avis des chirurgiens a long- temps primé sur la transparence scientifique. Les études de bonne qualité sont pourtant indispensables en chirur- gie, pour autant que l’on respecte certains points.

Délégués des sociétés de discipline médicale

Allergologie et immunologie clinique:

Pr A. Bircher

Anesthésiologie: Pr P. Ravussin Angiologie: Pr B. Amann-Vesti Cardiologie: Pr C. Seiler Chirurgie: Pr M. Decurtins Chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique:

Pr T. Carrel

Chirurgie de la main: PD Dr L. Nagy Chirurgie maxillo-faciale: Pr H.-F. Zeilhofer Chirurgie orthopédique: Dr T. Böni Chirurgie pédiatrique: Dr M. Bittel Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique: Pr P. Giovanoli

Cytopathologie clinique: vacant Dermatologie et vénéréologie:

PD S. Lautenschlager

Endocrinologie/diabétologie: Pr G. A. Spinas Gastro-entérologie: Pr W. Inauen Génétique médicale: Dr D. Niedrist Gériatrie: Dr M. Conzelmann Gynécologie et obstétrique:

Pr W. Holzgreve Hématologie: Dr M. Zoppi Infectiologie: Pr W. Zimmerli Médecine du travail: Dr C. Pletscher Médecine générale: Dr B. Kissling Médecine intensive: Dr C. Jenni Médecine interne: Dr W. Bauer Médecine légale: Pr T. Krompecher

Médecine nucléaire: Pr J. Müller Médecine pharmaceutique: Dr P. Kleist Médecine physique et réadaptation:

Dr M. Weber

Médecine tropicale et médecine de voyages:

PD Dr C. Hatz

Néonatologie: Pr H.-U. Bucher Néphrologie: Pr J.-P. Guignard Neurochirurgie: Pr H. Landolt Neurologie: Pr H. Mattle Neuropédiatrie: Pr J. Lütschg Neuroradiologie: Pr W. Wichmann Oncologie: Pr B. Pestalozzi Ophtalmologie: Dr A. Franceschetti Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale: Pr J.-P. Guyot

Pathologie: Pr G. Cathomas Pédiatrie: Dr R. Tabin

Pharmacologie et toxicologie clinique:

Dr M. Kondo-Oestreicher Pneumologie: Pr T. Geiser

Prévention et santé publique: Dr C. Junker Psychiatrie et psychothérapie: Dr G. Ebner Psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents: Dr R. Hotz Radiologie: Pr B. Marincek Radio-oncologie: Pr D. M. Aebersold Rhumatologie: Pr M. Seitz Urologie: PD Dr T. Zellweger Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

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Dr Karin Würz, responsable marketing et communication Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz0@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

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Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Keir Whitaker

(4)

E d i t o r i a l

F M H

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 39

1469

Dans le cadre de l’initiative des médecins de famille, les discussions concernant la re- valorisation de la médecine de premier recours et le Mas- terplan du conseiller fédéral Alain Berset mettent réguliè- rement en avant les mêmes arguments et les mêmes bana- lités: «Il suffit de baisser le revenu des spécialistes, qui gagnent très bien leur vie, au profit des médecins de famille.» Comme pour renforcer cette thèse, le conseiller fédéral entend attribuer aux médecins de famille 200 millions de francs via la structure tarifaire du TARMED tout en respectant la neutralité des coûts. C’est très bien, mais cela permettra-t-il d’atteindre le but recherché?

Non! Pour les raisons suivantes:

– A l’inverse du salaire des médecins de famille, le TARMED ne génère directement qu’une infime partie des «hauts revenus» qui se concentrent la plupart du temps en de- hors de la pratique privée ambulatoire. Par ailleurs, les médecins à hauts revenus forment un groupe nettement plus petit que les médecins de premier recours, qu’il s’agit de revaloriser.

– De manière générale, les coûts des traitements ambula- toires ont suivi une évolution réelle rapide, jamais prise en compte dans la structure tarifaire depuis le calcul ini- tial des coûts en 1994. Par conséquent, le fossé entre la réalité et la structure tarifaire se creuse de plus en plus, tant pour les hôpitaux que les cabinets médicaux.

– Aux côtés des médecins de premier recours, d’autres spé- cialités ainsi que certaines activités hospitalières sont sous-financées.

– En entrant en jeu, la Confédération se doit de pallier les éventuelles incohérences persistantes alors que l’interven- tion qu’elle prévoit provoquera exactement le contraire.

– La structure tarifaire du TARMED devrait refléter au mieux la réalité afin de définir une rémunération des prestations spécifiques adéquate et correcte en termes de gestion d’en- treprise. C’est une exigence légale qu’elle devra respecter à l’avenir.

– Le monde politique doit également respecter les lois qu’il édicte s’il ne veut pas incarner l’arbitraire.

La revalorisation de l’activité des médecins de premier recours constitue un objectif prioritaire de la FMH. Disposée à revalo- riser la médecine de famille par une solution transitoire et à

rembourser le contre-financement (CHF 200 millions) fin 2015 au terme de la révision globale de la structure tarifaire TAR- MED, la FMH n’a cependant pas cessé de souligner son at- tachement à l’impératif, dicté par la loi, de l’adéquation de la structure tarifaire. En effet, les interventions isolées et non concertées dans la mécanique tarifaire complexe ont un im- pact imprévisible sur le travail quotidien des cabinets médi-

caux et des hôpitaux. Les blocages rencontrés ces dernières années se ressentent aujourd’hui déjà sur le terrain. Beaucoup de médecins en pratique privée par exemple «injectent»

chaque année une part importante de leur revenu du TAR- MED dans les dépenses courantes de leur cabinet. Le contre- financement de 200 millions évoqué par Alain Berset ne pourra avoir lieu qu’au terme de la révision globale de la structure tari- faire TARMED. C’est l’avis unanime des médecins de premier recours et des spécialistes.

Depuis début 2012, la FMH, H+ et la CTM œuvrent avec énergie à la révision complète du TARMED en suivant une feuille de route précise avec une échéance à fin 2015. Nous avons déjà revu différents chapitres conjointement avec les sociétés de discipline médicale. Ces travaux montrent que l’adaptation des positions à des critères de gestion d’entre- prise se traduira par des modifications fondamentales dans la structure tarifaire, y compris par une correction vers le bas là où cela est nécessaire. Suite à ces ajustements conjugués à des modifications d’ordre médical, la révision globale de la struc- ture tarifaire TARMED provoquera «automatiquement» une redistribution des volumes de points tarifaires; se soldant ainsi par une meilleure prise en compte des travaux et des activités des médecins de premier recours.

La convention stipulant la réorganisation de TARMED Suisse signée le 30 juin 2013 par les partenaires tarifaires (FMH, H+, CTM, santésuisse) permettra à l’avenir de procéder à des votes à la majorité lors de décisions concernant la structure tarifaire. Elle sonne ainsi la fin du droit de veto, et donc des éventuels blocages. La nouvelle organisation sera parfaitement indépendante et opérationnelle au 1er janvier 2015. Le suivi et la mise à niveau de la structure tarifaire révisée seront réalisés par un bureau tarifaire neutre.

Dr Ernst Gähler, vice-président de la FMH, responsable du domaine Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

Des interventions isolées dans la structure tarifaire du TARMED sont-elles appropriées?

Pas de transfert linéaire entre les spécialistes et les médecins de premier recours.

En entrant en jeu, la Confédération

se doit de pallier les éventuelles

incohérences alors que l’intervention

qu’elle prévoit provoquera exactement

le contraire.

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 39

1471

Modifications de l’OPAS

Modifications de l’OPAS (ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins)

Plusieurs modifications de l’ordonnance sur les pres- tations de l’assurance des soins (OPAS) et de ses an- nexes sont entrées en vigueur au 1er juillet 2013:

Modifications d’articles de loi

Vaccinations prophylactiques (art. 12a OPAS): il convient désormais de suivre le Plan de vaccination suisse 2013.

En outre, le dépistage du cancer du côlon (tranche d’âge de 50 à 69 ans) a été intégré comme prestation obligatoire dans l’OPAS (art. 12e let. d).

Selon l’art. 13 let. OPAS, l’assurance prend en charge, en cas de maternité, les examens de contrôle suivants: amniocentèse et prélèvement des villosités choriales. Et ce après un entretien approfondi qui doit être consigné. Pour les femmes âgées de plus de 35 ans, c’est désormais l’âge révolu à la date présu- mée du terme de la grossesse qui est déterminant.

Modifications de l’annexe 1 de l’OPAS

Depuis le 1er juillet 2013, les prestations médicales suivantes sont, à certaines conditions, obligatoire- ment à la charge de l’assurance conformément à l’annexe 1 de l’OPAS:

– traitement de l’incontinence urinaire par injec- tion cystoscopique de toxine botulique de type A dans la paroi vésicale

– nutrition entérale à domicile sans utilisation de sonde

– intervention par voie percutanée visant à traiter une grave insuffisance mitrale

– implantation transcathéter de valve aortique (TAVI) (en cours d’évaluation)

Thomas Kessler, Kerstin Rutsch Département Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

– traitement de la lipoatrophie du visage par des produits de comblement

– enfin, la tomographie par émission de positrons (TEP) au moyen de F-2-Fluoro-Deoxy-Glucose (FDG) est désormais obligatoirement prise en charge dans le domaine de la neurologie comme mesure préopératoire en cas d’épilepsie focale ré- sistante à la thérapie.

En revanche, les prestations médicales suivantes ne sont plus prises en charge selon l’annexe 1 OPAS:

– traitement des varices par ablation mécano- chimique endoveineuse de type Clarivein®

– électroneuromodulation des nerfs pelviens à l’aide d’un système implanté par laparoscopie (procédure LION: Laparoscopic Implantation of Neuroprothesis)

– désormais, la réadaptation des patients souffrant de maladies cardiovasculaires ou de diabète n’est plus prise en charge pour les patients souffrant d’une maladie artérielle périphérique (MAP) au stade I selon Fontaine.

Modifications de la liste des analyses (annexe 3 OPAS) et de la liste des moyens et appareils (annexe 2 OPAS)

Une autre modification importante concerne la liste des analyses: le supplément de transition par analyse (4708.00) est prolongé jusqu’au 31 décembre 2013 (PT 1.1 = 1.10 CHF par analyse).

Par ailleurs, l’achat de l’appareil de neurostimu- lation transcutanée électrique (09.02.01.00.1) figure désormais dans la liste des moyens et appareils (LiMA).

A inscrire dans vos agendas:

Journée des délégués tarifaires du mercredi 23 octobre 2013, HOTELBERN, Berne

Pour la deuxième Journée des délégués tarifaires or- ganisée cette année, nous avons également prévu des exposés et ateliers intéressants. Il nous a notam- ment été possible d’obtenir la venue du Dr Ignazio Cassis, président de curafutura, pour un exposé.

Le paysage tarifaire a connu de nombreux change- ments – nous vous présenterons les principaux thèmes d’actualité et nous réjouissons d’en discuter avec vous. Les invitations personnelles et le pro- gramme détaillé seront envoyés à la fin septembre par courrier électronique.

Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

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1472

Personalien

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

AG

Violetta Drögsler,

Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Seetalstrasse 7, 5630 Muri AG

BE

Amara Willi,

Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Praxishochdrei AG, Spitalgasse 38, 3011 Bern SG

Marin Müller,

Praktischer Arzt, Sanacare Gruppenpraxis, Rosenbergstrasse 16, 9000 St. Gallen

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Jürg Dräyer, Facharzt für Allgemeine Innere Me- dizin FMH, Seftigenstrasse 203, 3084 Wabern Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen in- nerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio einge- reicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einspra- chen.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich angemeldet:

Rainer Fritz, Psychiatrie und Psychotherapie FMH, Florastrasse 1, 8280 Kreuzlingen

Melanie Muskovich, Psychiatrie und Psychothe- rapie FMH, Seckistrasse 13, 9602 Müselbach Bertin Rosenfelder, Allgemeine Innere Medizin, Im Seelenhofer 14, D-78315 Ra dolfzell

Celalettin Saydam, Ophthalmologie, Bahnhof- strasse 15, 8570 Weinfelden

Krassimir Shelev, Anästhesiologie, Marktstrasse 10, 8500 Frauenfeld

Todesfälle / Décès / Decessi Walter Rist (1931), † 4.7.2013,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 9470 Buchs SG

Arlette Brunner (1937), † 6.7.2013,

Fachärztin für Pneumologie und Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, 7028 St. Peter Walter Buschauer (1925), † 10.7.2013, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 79540 Lörrach, DE

Alain Bigler (1950), † 1.9.2013,

Spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur, 1206 Genève

Beat Karl Ley (1940), † 2.9.2013,

Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, 8162 Steinmaur

Preise / Prix / Prezzi

Vontobel-Preis für Altersforschung 2013 Für das Projekt «Predictors of functional de- cline in elderly patients undergoing trans- catheter aortic valve implantation (TAVI)» hat Herr PD Dr. med. Andreas Schoenenberger, For- schungsleiter der Geriatrie Universität Bern am Inselspital Bern, den diesjährigen Vontobel- Preis für Altersforschung gewonnen. Das For- schungsprojekt untersuchte in Zusammenar- beit mit der Universitätsklinik für Kardiologie am Inselspital den Wert des Multidimensiona- len Geriatrischen Assessments bei Patienten, die eine TAVI erhielten.

Hartwig Piepenbrock-DZNE Preis

Prof. Adriano Aguzzi von der Universität Zürich und dem UniversitätsSpital Zürich erhält ge- meinsam mit Prof. Charles Weissmann den Hartwig Piepenbrock-DZNE Preis. Die beiden werden für ihre herausragende Forschung im Bereich der neurodegenerativen Erkrankungen geehrt. Sie haben den mit 100 000 Euro dotier- ten Preis am 24. September 2013 in Berlin von der Piepenbrock Unternehmensgruppe und dem Deutschen Zentrum für Neurodegene- rative Erkrankungen (DZNE) entgegenge- nommen.

F M H

Nouvelles du corps médical

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous!

Dans la rubrique forum nous présentons régulière- ment des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé.

Donnez votre avis ou commentez les affirmations de vos confrères. Pour accéder au forum:

www.bullmed.ch/forum/

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1473

L’Institut pour l’informatique au cabinet médical répond à un urgent besoin

La Confédération et eHealth Suisse entendent introduire le dossier électronique du patient dans les plus brefs délais alors que la cybersanté et l’informatisation des dossiers n’en sont toujours qu’à leurs débuts, que beaucoup d’at- tentes des médecins en matière de documentation électro- nique ne sont pas prises en compte et que les conditions les plus élémentaires ne sont pas remplies. Les médecins risquent ainsi d’être contraints de se doter de solutions in- formatiques onéreuses et inadaptées à leur pratique.

L’Institut pour l’informatique au cabinet médical (IPI) a justement été créé dans le but de faire entendre les be- soins du corps médical avant qu’il ne soit trop tard. Lors de la séance de la Chambre médicale du 3 octobre 2013, la FMH devrait attribuer à l’IPI le mandat global pour l’informatisation du dossier médical moyennant une contribution spéciale de 30 CHF. Une somme modeste qui représenterait un bon investissement et serait profitable à l’ensemble des médecins.

A l’heure actuelle, il n’est malheureusement pas pos- sible de remettre au patient une clé USB avec son dossier médical afin qu’en cas de déménagement, de changement de médecin ou d’hospitalisation ses données puissent être intégrées à son nouveau dos- sier. De plus, fait avéré, lorsque des médecins forment un cabinet de groupe – comme cela arrive de plus en plus souvent –, il n’est pas possible de réunir les dos- siers informatisés et il faut donc recommencer la saisie. En outre, n’oublions pas qu’une société infor- matique peut cesser son activité ou faire faillite, ce qui impliquerait une perte irrémédiable des données sans possibilité de les intégrer à un autre produit. La personne qui aurait investi dans ce produit risquerait ainsi de perdre des dizaines de milliers de francs et un temps considérable. Ce manque de sécurité en matière d’investissement est une des principales raisons qui incitent les médecins à continuer à tenir leurs dos- siers médicaux sur papier.

Absence des conditions les plus élémentaires Le manque de standards unifiés et d’interfaces défi- nies, l’impossibilité de procéder à la migration des données ainsi que l’absence d’une structure reconnue pour le dossier électronique rendent les données in- compatibles et inéchangeables. Par ailleurs, les bases légales et des règles contraignantes en matière de pro- tection des données font également défaut. Tant que ces conditions élémentaires ne seront pas remplies, le nombre de cabinets qui auront fait le choix de l’in- formatique ne sera jamais suffisant pour mettre en

œuvre la stratégie eHealth de la Confédération et le dossier électronique du patient ne pourra pas fonc- tionner.

IPI: le corps médical doit montrer la voie Pour qu’une solution informatique au cabinet médi- cal soit acceptée, elle doit être adaptée à la pratique, représenter une plus-value pour le médecin et être indemnisée de manière adéquate sans occasionner de surcroît de travail. En 2008 déjà, SGAM informa- tics avait publié une liste d’exigences sous la forme d’une feuille de route [1] et ainsi ouvert la voie à l’IPI.

En juillet 2012 [2], Médecins de famille Suisse (MFE), la Conférence des sociétés cantonales de médecine (CCM) et l’Institut de médecine de famille de l’Uni- versité de Zurich (IHAMZ) ont créé l’IPI pour appuyer ces exigences et proposer un soutien neutre aux méde- cins. Depuis, l’IPI a déjà noué de nombreux contacts avec différents acteurs de la cybersanté et institution- nalisé sa collaboration avec l’Association des firmes informatiques (VSFM) [3].

Il est important que l’IPI soit mandaté par la FMH

La FMH a elle aussi reconnu que ce travail de fond n’était pas seulement essentiel pour les généralistes, mais revêtait également une importance capitale pour les spécialistes et les hôpitaux. L’Assemblée des délé- gués de la FMH a donc approuvé sans abstention la proposition qui lui a été soumise le 4 septembre 2013.

Lorsque le monopole détenu par quelques entreprises informatiques sera levé grâce à l’inter opérabilité des systèmes, la somme investie en faveur de l’IPI sera ra- pidement amortie. Nous espérons que la Chambre médi- cale reconnaîtra l’importance capitale des enjeux précités et qu’elle acceptera de mandater l’IPI afin de poursuivre sa professionnalisation au service des médecins.

La SSMG, MFE, la CCM, l’AD et le CC de la FMH soutiennent cette proposition et invitent la Chambre médicale à l’accepter.

Références

1 Bhend H, Zoller M. Roadmap für die eKG. Bull Méd Suisses. 2008;89(32):1361–3.

2 Schilling G, Bhend H. L’Institut d’informatique au cabinet médical (IPI) a été créé! PrimaryCare.

2012;12(13):237–8.

3 Schilling G, Amherd P. Zusammenarbeit für eine bessere Nutzung von IT-Möglichkeiten (IPI–VSFM).

Bull Méd Suisses. 2013;94(4):105–7.

Gerhard Schilling a, Heinz Bhend b

a Président de l’Institut pour l’informatique au cabinet médical (IPI)

b Responsable technique de l’IPI

Correspondance:

Dr Gerhard Schilling Chlini Schanz 42 CH-8260 Stein am Rhein gerhard.schilling[at]hin.ch

I P I

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 39

1474

Briefe an die SÄZ

problematische Verkürzung. QALYs sind kei- neswegs ein notwendiger Bestandteil von HTA, was den Autoren schon deshalb hätte auffallen können, da in den USA mehrere renommierte Institutionen an HTA arbeiten, obwohl doch dort QALYs angeblich (auch das ist nicht kor- rekt) «gesetzlich verboten sind».

Das IQWiG ist eine HTA-Organisation, die in ihren Bewertungen (bisher) keine QALYs nutzt. Warum nun der VEMS ausgerechnet das IQWiG heranzieht, um das Konzept der QALYs und damit die Methode des HTA zu dekonstruieren, bleibt unklar.

In Deutschland gibt es natürlich Kritik an ein- zelnen Bewertungen des IQWiG, das, neben- bei erwähnt, keine Behörde, sondern eine unabhängige, privatrechtlich organisierte In- stitution ist. Dabei wird in der Regel kritisiert, dass wir mit unserer methodisch stringenten, evidenz-basierten Vorgehensweise zu einem den Kritikern nicht genehmen Ergebnis ge- kommen sind. Solche Kritik kann niemanden überraschen. Dass die Arbeit des IQWiG aber

«weder als wissenschaftlich noch als unab- hängig beurteilt wird», ist uns als Betroffenen solcher Kritik in dieser Pauschalierung völlig neu. «Politisch gewollte Eingriffe … in das me- thodische Vorgehen» finden in Deutschland nicht statt. Auch die Stellungnahme des Deut- schen Ethikrats zur Kosten-Nutzen-Bewertung wird in diesem Beitrag völlig verzerrt darge- stellt.

Eigenwillige und problematische Verkürzung

Zum Beitrag «Was sind HTA – was bedeuten sie für den Arzt?» in der SÄZ Nr. 36/2013 [1]

In ihrem Beitrag führen die Autoren Roma- nens, Ackermann und Kurth das Institut für Qualität und Wirtschaftlichkeit im Gesund- heitswesen (IQWiG) in Deutschland als Bei- spiel dafür an, warum die Einführung von HTA als «Steuerungsmassnahme zur Kostenreduk- tion» ungeeignet sei. Ohne auf den schweizeri- schen Diskurs über den Sinn und die Notwen- digkeit von HTA Einfluss nehmen zu wollen, erlauben wir uns, als Vertreter des IQWiG, einige Klarstellungen zu den vorgebrachten Kritikpunkten hier anzuführen.

Bei HTA handelt es sich um eine seit vielen Jahren etablierte wissenschaftlich basierte Vorgehensweise, die international, als TA auch ausserhalb der Medizin, praktiziert und weiter entwickelt wird. HTA lediglich als «Steue- rungsmassnahme zur Kostenreduktion» zu betrachten und mit einem Vergütungssystem wie DRG oder Managed Care in einen Topf zu werfen, ist daher eine sehr eigenwillige und

Das, was die Autoren für den VEMS zu HTA und auch zur deutschen Situation äussern, ist möglicherweise der gebotenen Kürze des Bei- trags geschuldet, leidet jedoch offensichtlich an «Voreingenommenheit und mangelnden wissenschaftlichen Grundlagen», zu deren Beseitigung der Verein eigentlich «Impulse»

geben wollte. Von Schweizer Seite sind wir bis- her mit sehr differenzierter und konstruktiver Kritik bedacht worden und wünschen uns einen entsprechenden Austausch über HTA auch für die Zukunft.

Prof. Dr. Jürgen Windeler, Köln Dr. Alric Rüther, Köln Dr. Fülöp Scheibler, Köln 1 Romanens M, Ackermann F, Kurth F. Was sind

HTA – was bedeuten sie für den Arzt? Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(36):1361–3.

Lettres de lecteurs

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Communications

Examen de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en médecine

nucléaire – 1ère partie Lieu: CHUV, Lausanne Date: vendredi 14 mars 2014 Délai d’inscription: 15 décembre 2013

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée médecins-assistants → Examens de spécialiste

FMH / ASSM

Corrections dans le guide pratique «Bases juridiques pour le quotidien du médecin»

Dans le chapitre 7.3 «Droits et devoirs d’annon- cer», il a été procédé à de petites corrections nécessaires qui concernent avant tout la no- menclature et les indications des bases légales.

La disposition prévoyant l’obligation d’annon- cer les blessures par morsures de chiens aux autorités cantonales compétentes (art. 34 a al. 1 de la Loi sur la protection des animaux) a été complètement supprimée.

Les corrections ont été effectuées dans les deux versions électroniques et ont été ainsi mises en ligne depuis le 13. 9. 2013.

Donate A Plate

Bunte Schalen gegen Brustkrebs

In der Schweiz erkranken jährlich über 5000 Frau en an Brustkrebs, jede neunte ist in ihrem Leben direkt betroffen. Die nationale Solida- ritätsaktion Donate A Plate setzt mit Porzel- lanschalen ein Zeichen für Frauen mit Brust- krebs und will die breite Öffentlichkeit sen- sibilisieren. Der Kauf einer Porzellanschale für 44 Franken generiert eine Spende von ins- gesamt 15 Franken, die der Krebsliga Schweiz sowie den beiden Vereinen «Leben wie zuvor»

und «Savoir Patient» zugutekommt. Die eigens dafür angefertigten Schalen, die von den vier Schweizer Künstlerinnen Sonnhild Kestler,

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R / CO M M U N I C AT I O N S

Courrier au BMS

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Editores Medicorum Helveticorum

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO M M U N I C AT I O N S

Laura Jurt, Lina Müller und Christa Michel designt und in der Porzellanfabrik Langenthal produziert werden, sind ab Oktober 2013 er- hältlich.

Gemeinsames Engagement

Verschiedene Unternehmen, Spitäler und Brust- krebszentren wirken bei dieser Spendenaktion mit. Ärzte können ihre Solidarität gegenüber Patientinnen und Angehörigen zeigen, indem sie eine Schale in der Praxis aufstellen und mit Flyern über die Aktion informieren. Auch Roche Pharma (Schweiz) AG unterstützt das Projekt.

1. Oktober: Künstlerinnen signieren Schalen

Auch das UniversitätsSpital Zürich engagiert sich. Im Rahmen der jährlich stattfindenden Brustkrebswoche referieren Fachspezialisten am 1. Oktober zum Thema. Ab 18 Uhr signieren die Künstlerinnen ihre Schalen vor Ort. Der Themenabend findet statt von 18.00–19.30 Uhr im Brustzentrum UniversitätsSpital Zürich, Kli- nik für Gynäkologie, Frauenklinikstrasse 10, Hör- saal Nord 1C. Unter www.gynaekologie.usz.ch finden Interessierte weitere Informationen.

Die von der Künstlerin Sonnhild Kestler gestaltete Schale.

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

Dr Felix Huber, médecin spécialiste FMH en médecine générale, mediX Gruppenpraxis Zurich et directeur de mediX

La caisse-maladie unique nuit au système de soins intégrés

Les programmes de traitement imposés par l’Etat n’ont aucune chance de fonctionner auprès de nous médecins.

Prof. Dr Sabina De Geest, directrice de l’Institut des Sciences infirmières de l’Université de Bâle

La Suisse a besoin d’infirmières de pratique avancée!

Pourquoi l’intégration des professionnels non médicaux de la santé dans les soins primaires a du sens.

Prof. Dr Thierry Carrel, directeur de clinique

Service de chirurgie cardiovasculaire de l’Hôpital universitaire de Berne, Hôpital de l’Ile

A la recherche d’indicateurs de qualité: comme les offices fédéraux font fausse route à partir d’une bonne idée

Rapport 2011 de l’OFSP sur les indicateurs de qualité des hôpitaux suisses: pourquoi l’éclat

de la nouvelle transparence et d’une véritable comparabilité est trompeur.

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Arzt-Patienten-Beziehung –

Defizite in der Weiterbildung zum Psychiater?

An einem Workshop zum Thema «Arzt-Patienten-Be- ziehung» wurde ich mit der Tatsache konfrontiert, dass die Patienten sich in der Beziehung zu ihrem Arzt nicht wohl fühlen. Die Beziehungsgestaltung ist un- genügend, die Patienten fühlen sich nicht abgeholt, können sich nicht frei äussern, haben den Eindruck, es gäbe zu wenig Zeit, zu wenig Fokussierung auf ihre Probleme. Die dazu präsentierten Fallbeispiele unter- mauern den Notstand. Pharmazeutische Firmen, die meistens recht frühzeitig Trends im Gesundheits- wesen erkennen, preisen Kommunikationsworkshops zur Gestaltung der Arzt-Patienten-Beziehung an.

Was ist passiert? Wir alle haben gelernt, dass die Arzt-Patienten-Beziehung das tragende Fundament ist, worauf dann im Fach der Psychiatrie der biopsy- chosoziale Ansatz in der Behandlung aufbaut. Nun bekommen wir das ziemlich ernüchternde Feed- back, dass das Fundament nicht trägt. Beim Hausbau würde man sich beim Architekten und beim Statiker beschweren, würde anregen, dass dringend nachge- bessert wird, im Wissen, dass ohne das Fundament das Haus nicht nachhaltig gebaut ist. Doch wir sind Architekten und Statiker im Bereich der Aus-, Weiter- und Fortbildung? Wer selektioniert Menschen, die offenbar in der Beziehungsgestaltung Defizite auf- weisen, die sie dann während des Studiums und der Weiterbildung nicht mehr aufholen können? Oder ist es ein gesellschaftlicher Trend? Oder sind es ein- fach die Patienten, die anspruchsvoller geworden sind?

Aus meiner Sicht spielen viele Faktoren eine Rolle:

Ich denke, dass der Numerus clausus nach wie vor da- rauf ausgerichtet ist, solche Studenten zum Medizin- studium zuzulassen, die den Anforderungen des Stu- diums am besten genügen. Eine Selektion in Rich- tung Eignung im Bereich der Beziehungsgestaltung, der Kommunikation, des Einfühlungsvermögens usw.

findet nicht statt. Entsprechend mag es nicht ganz erstaunen, dass Ärzte in die Weiterbildungsphase auf- steigen, die vielleicht von ihrer Persönlichkeit her nicht primär für ihren späteren Beruf geeignet sind.

Die Anforderungen in der Ausbildung zum Mediziner wurden massiv hochgeschraubt, als Feigenblatt für die Grundlage des späteren Berufes wird die psycho- soziale Medizin gelehrt.

Gerade in der Weiterbildung zum Psychiater soll- ten die Beziehungsaspekte einen ganz zentralen Platz einnehmen. Es kann doch nicht sein, dass in dem Beruf, wo die Passung zwischen Patient und Thera- peut eine so zentrale Rolle spielt, die Patienten sich zum grösseren Teil nicht wohl fühlen, mit ihren Pro- blemen und Sorgen nicht abgeholt werden.

Wo ist der Beitrag der direkten Weiterbildner, der verschiedenen Psychotherapieausbildungen? Die Fokussierung auf «bio» im biopsychosozialen Ansatz ist aus meiner Sicht mitverantwortlich für diese nega- tive Entwicklung. Es gibt Psychiater, die regeln mit ihren depressiven Patienten innerhalb von 10 Minu- ten die Medikamenteneinnahme und verweisen sie dann zum Gespräch an die Psychologen. Dieses Auf- teilen des integrativen Ansatzes ist sicher nicht dazu geeignet, Vertrauen in die Arzt-Patienten-Beziehung aufzubauen. Gleiches kann auch über die delegierte Psychotherapie gesagt werden.

So weit genug gejammert, die Missstände sind evident, wie nun weiter? Aus meiner Sicht gilt es, zu- nächst im Auswahlverfahren der zukünftigen Medi- ziner dem Aspekt der Arzt-Patienten-Beziehung mehr Raum zu geben. In anderen Ländern ist das Selektions- verfahren auf die entsprechenden Eigenschaften der Medizinstudenten ausgerichtet. Nur wir hier in der Daniel Bielinski

Vizepräsident der Schweize- rischen Gesellschaft für Psychiatrie und Psychotherapie SGPP

Korrepondenz:

Dr. med. Daniel Bielinski Psychiatrische Dienste Aargau AG Zürcherstrasse 241

CH-5210 Windisch

bielinski[at]bluewin.ch Ein Warnsignal: Viele Patienten fühlen sich in der Beziehung zum Arzt nicht wohl.

Eine Selektion in Richtung Eignung im Bereich der Beziehungs-

gestaltung findet nicht statt.

Po i n t d e v u e

T R I B U N E

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Editores Medicorum Helveticorum

Schweiz lassen es mit stumpfen Eignungstests bewen- den, finden es nicht notwendig, ein Gespräch mit dem Kandidaten zu führen. Die Ausbildung, mit ihrem vollgestopften Programm, hat es offenbar unterlassen, den zentralen Aspekt des medizinischen Handels so ins Zentrum zu rücken, dass das Funda- ment jeglichen ärztlichen Handelns solide und nach- haltig aufgebaut wird.

In der Weiterbildung muss dem psychiatrischen Handwerk wieder mehr Platz eingeräumt werden.

Das stumpfe Abfragen von Skalen, diagnostischen Katalogen verführt die jungen Mediziner dazu, ohne Beziehungsaufbau den Patienten möglichst rasch und messbar in ein diagnostisches Schema einzuzwängen.

Denn, ist die Diagnose einmal gestellt, gibt es Behand- lungsalgorithmen, die mechanisch abgespult werden können, ohne dass ein vertieftes Auseinandersetzen mit dem Menschen, den Patienten, stattfinden muss. Das Pendel hat hier in die gegenteilige Rich- tung voll ausgeschlagen. Hatten wir früher einen deutlichen Mangel an objektivierbaren Psychosta- ten, diagnostischen Kriterien und Standards in den Therapien, ist heute alles standardisiert, mechanisch ohne eben das Zentrale – nämlich die Arzt-Patien- ten-Beziehung – im Auge zu behalten. Aus meiner Sicht muss die zukünftige Weiterbildung diesen Defi- ziten zu Leibe rücken. Dies ist eine standespolitische Aufgabe. Auch hier sind die Zeichen schon lange spürbar, dass etwas nicht stimmt.

Es kann doch einfach nicht sein, dass wir Kol- legen am Ende ihrer Weiterbildungszeit bei der Dis- kussion der Facharztprüfungen sehr stark ans Herz legen müssen, sich doch auch über die Beziehungs- qualität zum Patienten zu äussern. Wir haben zwar die formalen Kriterien angepasst. Wir sagen, es inter- essiert uns, wie es um die Arzt-Patienten-Beziehung steht, wir haben aber das Problem dahinter nicht in den Griff bekommen.

Aus meiner Sicht ist es auch etwas das Problem, der verschiedenen Psychotherapieschulen. Jede opti-

miert ihren eigenen Ansatz, ohne sich dabei auf ein für alle Psychotherapieschulen gemeinsames Grund- gerüst in der Psychotherapie der Beziehung Arzt- Patient abstützen zu können. Diesen Part müssen wir mangels fehlender Koordination der Psychotherapie- schulen, Psychotherapieinstitute nun selbst überneh- men. Es ist unsere Aufgabe, dass der Berufsstand des Psychiaters nicht durch eine fatale Fehlentwicklung

in Misskredit gerät. Der Arztberuf, der die Arztbezie- hung ins Zentrum stellen sollte, sieht sich nun durch neuere Untersuchungen mit der Tatsache konfron- tiert, dass wir oftmals an den Patienten «vorbeithera- pieren».

Natürlich gibt es Begleiterscheinungen, die diese Entwicklung fördern, ich denke an die zunehmende Bürokratisierung, die mit dafür verantwortlich ist, dass heute ein Assistenzarzt in der Weiterbildung nur mehr 50 % seiner Zeit am Patienten verbringt.

Gleiches gilt für den zuständigen Weiterbildungs- oberarzt, der immer weniger Gelegenheit hat, zusam- men mit dem Weiterbildungskandidaten gemeinsam Patientengespräch durchzuführen. Natürlich liegt es auch daran, dass die grossen Vorbilder, die den Wei- terbildungskandidaten Orientierung geben, am Aus- sterben sind. Zu stark werden wir auch in den Füh- rungsetagen der Spitäler zu Technokraten degradiert, die immer weniger profiliert für das Handwerk der Psychiatrie eintreten können.

Zusammenfassend stelle ich fest, dass wir in der Aus-, Weiter- und Fortbildung grosse Mängel, bezo- gen auf die Gestaltung der Arzt-Patienten-Beziehung, konstatierten. Die Analyse der Ursachen ist breit.

Ebenso müssen wir die Lösungsvorschläge, das ganze Spektrum von der Selektion fürs Medizinstu- dium bis Anpassung der Weiter- und Fortbildung-Cur- ricula anpassen. Persönlich betrachte ich es als zen trale standespolitische Aufgabe, neben den gewerk- schaftlichen Aspekten auch die Identität unseres Be- rufs wieder pro-aktiv dorthin zu entwickeln, wo wir das Optimale für unsere Patienten erreichen wollen.

Nur wir in der Schweiz lassen es mit stumpfen Eignungstests bewenden,

finden ein Gespräch mit dem Kandidaten nicht notwendig.

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Augustin Güntzer: eine eindrucksvolle

Patientengeschichte aus der Reformationszeit

Augustin Güntzer hatte ein schweres Leben. Im Jahre 1596 im elsässischen Obernai (damals Oberehnheim) als Sohn eines hablichen, calvinistischen Kannen­

giessermeisters geboren, war er schon von Kinds­

beinen an mit verschiedenen, schweren physischen und psychischen Krankheiten geschlagen. Als from­

mer Calvinist führte er diese Krankheiten meistens auf einen seine Sünden strafenden Gott zurück.

Güntzer war ein sozialer Absteiger, in den Wirren des Dreissigjährigen Krieges emigrierte er mehrmals.

Augustin Güntzer beendete sein Leben unglücklich als Wanderhändler auf einer Strasse, on the road, irgendwo um Basel.

Dieses Leben hat Güntzer in einer der ersten deutschen Handwerkerautobiographien auf mehre­

ren hundert Seiten minutiös aufgezeichnet und mit einigen schönen Zeichnungen illustriert. Im Folgen­

den beschäftigen mich sein Umgang mit Gesundheit und Krankheit, seine Deutungen der Leiden, kurz:

sein Leben als Patient.

Güntzer litt an einem Geburtsfehler, einem «Kar­

noeffel» (Hodenbruch). Der herbeigerufene Chirurg konnte diesen Schaden nicht beheben. Als Bube in Obernai geriet Güntzer mehrfach in Gefahr. Ein Katholik stiess ihn in den Mühlbach und wollte ihn ersäufen, so dass Güntzer beinahe ertrank. Eine wildgewordene Kuh nahm ihn auf die Hörner und warf ihn mehrere Meter durch die Luft. Eine Menschenmenge lief zusammen und hielt den Kna­

ben schon für tot. Die Ärzte verschrieben Medi­

kamente, doch führte Güntzer als Erwachsener sein damaliges Gesunden auf das direkte Eingreifen Gottes zurück. «Es wirdt mihr aber durch Gottes Genadt bes­

ser von Tag zu Tag, Gott sey Danck um sein Hilff.» Für Güntzer war Gott der beste Arzt, «diweill ich weiss, dass kein besser Helfffer, Artzet, ist im Himel undt auf Erden dan du aleine.» In einer anderen Passage bezeichnete Güntzer Gott explizit als «hoegsten Artz», viel höher also als die irdischen Physici.

Immer wieder flehte Güntzer Gott um Vergebung seiner Sünden an. Vergebung war für ihn die Voraus­

setzung für Gesundung an Leib und Seele.

Interessant ist, dass seine an sich streng calvinis­

tischen Eltern auch einmal einen jüdischen Arzt namens Lazarus von Dambach riefen, der den Urin des jungen, lange Zeit fiebrigen Patienten beschaute und Kräuter verordnete. Güntzer notierte, diese seien

«in dem Ancken zu roesten, des Nachts eins auff die Stirn, daz ander auf den Nabel zu legen, mihr ein an­

der Secklin in ein Kandten zu legen, Wermudwein darab zu trincken, welches ich nuhr eine Nacht ge­

praucht habe.» Die Medikamente zeigten seiner An­

sicht nach Wirkung, denn am nächsten Tag war Güntzer fieberfrei. Es brauchte aber noch einige Mo­

nate, bis er wieder richtig gesund und als Kannen­

giesserlehrling arbeitsfähig war.

Auf seinen ausgedehnten Gesellenreisen (1617–

1622), die ihn durch halb Europa führten, litt Günt­

zer phasenweise Hunger, ja einmal wäre er beinahe verhungert und brach aus Erschöpfung zusammen.

Besonders gefährlich für Leib und Seele war es in katholischen Landen, wo er Räuber und «falsche Minch» (Mönche) fürchtete und die Obrigkeiten

«Ketzer» erbarmungslos verfolgten. Im bekannten Wallfahrtsort Loreto empfand er die Luft als verpestet von Weihrauch. Hier kommt Güntzers bisweilen militanter Antikatholizismus voll zum Tragen.

Oft fror der Geselle auch erbärmlich, namentlich im Baltikum, wo ihm einmal beinahe die Nase, ein­

mal fast die Füsse erfroren. Zudem plagte ihn ein schlimmer Hautausschlag, der ihn sogar auf Suizid­

gedanken brachte. Dies verweist auf psychische Probleme, die Güntzer entsprechend der antiken

«Säftelehre» (auch «Temperamentlehre» genannt) als

«Melancholie» bezeichnete. Dass Güntzer seine «me­

lancholische» Veranlagung auf die Sternenkonstella­

tion bei seiner Geburt zurückführte, ist nicht über­

raschend. Astrologische Konzepte waren auch in der gelehrten Medizin seiner Zeit durchaus verbreitet.

Nach der obligatorischen Wanderzeit als Geselle heiratete Güntzer 1623 die wohlhabende Colmarer Meisterwitwe Anna Göckel. Er liess sich in der Reichsstadt Colmar nieder, wo er das Bürgerrecht erwarb und als zünftischer Kannengiessermeister arbeitete. Die Stadt Colmar war konfessionell ge­

spalten in Katholiken und Protestanten, welche die Mehrheit stellten. Die Calvinisten waren innerhalb des Protestantentums eine kleine Minderheit.

Im Jahre 1628 eroberten katholische kaiserliche Truppen die Stadt und stellten den Protestanten das Ultimatum, zu konvertieren oder die Stadt zu ver­

lassen. Güntzer optierte als einer von wenigen Hand­

werkern für die Emigration, entschloss er sich doch, nach Strassburg zu gehen. Dort musste er harte Wachtdienste leisten. Das gehörte zu den Bürger­

pflichten. Die Wohnung war feucht und ungesund.

Seine Frau und der jüngste Sohn Augustin überlebten das Strassburger Exil nicht. Er betete oft, dass Gott ihm eine neue Ehefrau schenke, seine Gebete blieben aber unerhört.

Im Jahre 1632 konnte Güntzer nach Colmar zurückkehren, doch mied man ihn als Calvinisten Fabian Brändle

Korrespondenz:

Dr. phil. Fabian Brändle fabr[at]gmx.ch

H i s t o i r e d e l a m é d e c i n e

T R I B U N E

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H i s t o i r e d e l a m é d e c i n e

T R I B U N E

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Editores Medicorum Helveticorum

zusehends. Güntzer wurde zum Aussenseiter in der Heimat, zumal er nicht gerne an den Zunftgelagen teilnahm. Er galt als Sonderling, als komischer Kauz, auch weil er gerne Tiefgründiges las und seine Geschichte aufzuschreiben begann. Schon als Bube hatte er Tagebuch geführt, das Manuskript war leider bis jetzt unauffindbar und ging wohl verloren. Schrei­

ben und Gottesfurcht hingen damals eng zusam­

men. Der Autor versuchte, durch sein Geschriebenes nicht nur die Nachwelt zu erreichen, sondern na­

mentlich Gott.

Zeitlebens war Augustin Güntzers Haut gepeinigt von zahlreichen Unreinheiten und Ekzemen. Er ver­

glich sich daher mit Hiob, der ebenfalls unter Hautkrankheiten gelitten hatte. Einmal meinte Gün­

tzer sogar, dass er mehr leide als Hiob – ein durchaus selbstbewusster Vergleich mit dem alttestamenta­

rischen Heiligen, der alles verloren und dann wieder gewonnen hatte. Dies verweist darauf, dass man die Ausführungen Güntzers nicht für bare Münze nehmen sollte. Autobiographien sind voll von Stili­

sierungen. Der Autor will ein bestimmtes Bild von sich vermitteln, sich als Opfer oder als Held dar­

stellen. Beides kommt in Güntzers Text zum Tragen.

Vielleicht waren Güntzers chronische Hautpro­

bleme auf die Bleidämpfe zurückzuführen, denen er bei der Arbeit ausgesetzt war. Im Alter plagten den Kannengiesser dann Ängste: Ängste vor der ewigen Verdammnis, Höllenängste und Ängste vor dem Hungertod. Die letzten Seiten der Autobiographie sind von ihnen geprägt, sind praktisch nur noch pa­

nisch anmutende Stossgebete. Als Calvinist war er sich der Gnade Gottes offenbar nicht ganz sicher. Die Calvinisten glaubten gemäss ihrem Genfer Lehrer an die doppelte Prädestination, dass Gott nämlich bei der Geburt eines Menschen entscheide, ob er in den Himmel komme oder zur Hölle fahre.

Mehrfach ging Güntzer nach Sulzbach in die Vogesen (Gregoriental) zum dortigen «Sauerbrun­

nen», um zu kuren und Linderung seiner Schmerzen zu erfahren, mehrfach auch ins bekannte Heilbad von Baden im Aargau. Er behandelte dort seine schmerzhaften offenen Beine («offene Schenkel»).

Nicht immer jedoch waren die Kuren von Erfolg gekrönt. Diese Kuren zeigen uns gleichwohl einen Mann, der sich sehr um seine Gesundheit sorgte und auch Geld in die Hand nahm, um zu genesen, nicht alles Leiden passiv hinnahm, sondern aktiv Schritte in Richtung Heilung unternahm.

Zu den chronischen Beschwerden traten noch weitere Unfälle hinzu, so in Basel, als Güntzer von den notorisch gefährlichen Metzgerhunden gebissen wurde und erneut lange Zeit nicht arbeiten konnte.

Da ihn die Mehrheit der lutheranischen Colma­

rer Protestanten verachtete und demütigte und für ihn im Elsass kein Bleiben mehr war, entschloss sich Güntzer erneut zu emigrieren, dieses Mal ins refor­

mierte Basel, wo er jedoch, ganz im Gegensatz zu ver­

mögenden Colmarer Kaufmannsgeschlechtern wie den Vischer, den Sandherr, den Sarasin (aus Metz) oder den Birr, nicht Fuss zu fassen vermochte. Er hatte versucht, sich zusammen mit Tochter und Schwiegersohn als Hausierer durchzubringen. Der Schwiegersohn war Zuckerbäcker, Güntzer trug die Ware aus. Die Kinder machten Güntzer schwere Vorwürfe, er habe ihr Erbe verjubelt, sei sogar ein

«Narr». Die Existenzängste der Familie waren enorm und nicht unbegründet.

Es ist nicht klar, wann genau Augustin Güntzer verstarb, wahrscheinlich war es 1657 kurz nach seiner Ankunft in Basel. Güntzers Leben war eine Leidens­

geschichte, ein lebenslanges «Martyrium» als Patient und Unfallopfer, wie er selbst meinte. Das als «Marty­

rium» gedeutete Leben war dem Calvinisten auch Sinnstiftung im Bewusstsein, das ewige Heil zu erlan­

gen, so zumindest ist es aus dem von Stilisierungen geprägten Text zu vermuten.

Literatur

1 Brändle F, Sieber D, Hofer RE, Landert M (Bearb.).

Augustin Güntzer. «Kleines Biechlin von meinem gantzen Leben». Die Autobiographie eines Elsässer Kannengiessers aus dem 17. Jahrhundert. Köln, Weimar und Wien: Böhlau; 2002.

2 Brändle F. Augustin Güntzers Irrungen und Wirrun­

gen. Ein schweres Elsässer Handwerkerleben im 17. Jahrhundert. Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins 2010;158:241–57.

3 Honecker M. Christus medicus. Kerygma und Dogma 1985;31:307–23.

4 Mieg P. Les Tribulations d’Augustin Guntzer, bourgeois de Colmar, durant la Guerre de Trente Ans. Annuaire de Colmar 1948:48–65.

5 Sieber D. «Mihr wahren 2 gudte Reiss brieder ... Mein gesel ist zwar der babistischer Religion». Die Autobio­

graphie des calvinistischen Kannengiessers Augustin Güntzer (1596–1657?). Unveröffentlichte Lizentiatsar­

beit, Universität Basel 1994.

«Augustin Güntzer tritt seine gefahrvolle Gesellenwalz an und verabschiedet sich von seinem Vater.» (Quelle: [1].)

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S p e c t r u m

T R I B U N E

SwissSkills Bern 2014 Vom 17. bis 21. September 2014 fin­

den in Bern die Schweizer Berufs­

meisterschaften SwissSkills statt.

Lernende aus 130 Berufen nehmen daran teil, darunter 14 Fachmänner und Fachfrauen Gesundheit FaGe.

Diesen Herbst werden sie anlässlich der kantonalen Vorausscheidungen auserkoren. Kandidatinnen und Kan­

didaten aus dem jeweils gleichen Be­

ruf treten gegeneinander an und stellen ihr fachliches Können unter Beweis. OdASanté vertritt die Fach­

männer und Fachfrauen Gesund­

heit FaGe. Gemeinsam mit ihren Partnern aus den Kantonen hat sie die Grundlagen für das Vorausschei­

dungsverfahren erarbeitet.

(OdaSanté)

Les 10 principales causes de mortalité dans le monde

Les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète et les pneumo­

pathies chroniques ont été respon­

sables de deux tiers des décès dans le monde en 2011, contre 60 % en 2000. Les dernières estimations sur les causes de mortalité dans le monde relèvent de fortes disparités selon les pays. Dans les pays à re­

venu élevé, 7 décès sur 10 touchent des personnes âgées de 70 ans ou plus. Dans les pays à faible revenu, près de 4 décès sur 10 touchent des enfants de moins de 15 ans.

(OMS)

Krankenpfleger und Kapitäninnen eine Rarität

Ein Forschungsteam um Prof. Andrea Mai hofer untersucht im Rahmen des Nationalen For­

schungsprogramms die Geschlechterun­

gleichheiten in Ausbildungs­ und Berufs­

verläufen. Die Auswertung der Zahlen zeigt eine weit stärkere berufliche Geschlechtersegregation als in den europäischen Nachbarlän­

dern. Weshalb gibt es denn so wenige Krankenpfleger und Ka­

pitäninnen? Dazu Maihofer:

«Jugendliche, die den Weg der dualen Berufsausbildung ein­

schlagen und sich für eine Lehre

entscheiden, müssen dies bereits mit vier­

zehn oder fünfzehn Jahren tun. Das ist ein zu früher und ungünstiger Zeitpunkt. Die Geschlechtsidentität ist dann sehr rigide ausgeprägt und die Jugendlichen wäh­

len daher die Berufe, die ihnen ge­

schlechtskonform erscheinen und mit denen sie sich zu diesem Zeitpunkt am besten auch geschlechtlich identifi­

zieren können.»

(NFP Gleichstellung der Geschlechter) Äusserst selten: ein weiblicher Kapitän.

Un cancer chez un enfant est un immense bouleverse- ment dans la vie de l’enfant et de ses proches.

Nouvelle unité d’onco-pédiatrie

Confort optimal pour les petits patients et leurs proches, qualité et sécurité des soins à la pointe des standards internationaux, nouvelle équipe médico­soignante: la nouvelle unité d’onco­hé­

matologie pédiatrique des HUG offre désormais un service parmi les plus avancés dans ce domaine en Suisse. L’unité d’onco­hématologie pédiatrique traite l’ensemble des cancers chez l’enfant jusqu’à 16 ans, ainsi que toutes les maladies du sang.

Elle assure plus de 3000 consultations par an et 340 hospitalisations. Une trentaine de nouveaux cas de cancer sont pris en charge chaque année, ce qui représente 1% de l’ensemble des cancers. Mal­

gré ce faible pourcentage, l’onco­pédiatrie est une unité tournant à plein régime et chaque cas re­

présente un immense bouleversement dans la vie d’un enfant et de ses proches.

(Hôpitaux Universitaires de Genève)

Foto: DAK /Wigger

International Journal of Health Professions

Das «International Journal of Health Professions (IJHP)» ist lanciert. Die neue deutsch­österrei­

chisch­schweizerische Kooperation stellt als erste Zeitschrift in Europa die Zusammenarbeit der Ge­

sundheitsberufe in Lehre, Forschung und Berufs­

praxis in den Fokus. Das IJHP erscheint ab Herbst 2014 als online zugängliches Open Access Journal und richtet sich primär an Angehörige der im deutschen Sprachraum neu akademisierten Ge­

sundheitsberufe. Dazu zählen das Personal der

Bildungs­ und Forschungsinstitutionen, die Prak­

tikerinnen und Praktiker im Berufsfeld sowie die Berufsverbände und die Studierenden. Ebenfalls zum Zielpublikum gehören Berufe und Institutio­

nen, die mit den Health Professionals eng koope­

rieren, insbesondere die Ärzteschaft und die me­

dizinischen Fakultäten. Weitere Informationen unter www.ijhp.info

(IJHP) L’hypertension artérielle (HTA) est un

problème de santé publique par sa prévalence et la fréquence de ses complications cardiovasculaires.

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… Telemachos Hatziisaak, Facharzt für Innere Medizin in Trübbach (SG) und Krimiautor

«Im Team erreiche ich mehr als alleine»

Dies ist, wie es so schön heisst, ein gutes Beispiel – die Geschichte über einen Hausarzt, der von sich sagt:

«Ich bin sehr zufrieden.» Während unserer ganzen Begegnung klagt er tatsächlich kein einziges Mal, weder über zu viel Arbeit noch über zu viel Adminis­

tration noch über zu wenig Freizeit oder Geld.

Verändern statt jammern

Telemachos Hatziisaak hat sich sein Leben so zu­

rechtgelegt, dass es ihm wohl ist. Das Jahr 2008 war bei ihm diesbezüglich ein Wendepunkt: Acht Jahre lang hatte er 100 Prozent und mehr gearbeitet, seit­

dem er die Praxis seines Vaters übernommen hatte, gab er Vollgas. «Ich merkte, dass es mir zu viel wurde.

Ich war gerne für meine Patientinnen und Patienten da, aber mir fehlte die Möglichkeit, auch etwas für mich zu tun. Ich bin ein kreativer Mensch und ich

spürte und spüre nach wie vor, dass ich meine Ideen verwirklichen muss. Das ist die beste Burnout­

Prophylaxe. Und das verhindert, dass ich mich sel­

ber irgendwann einmal fragen muss: ‹Warum hast du’s nicht gemacht?›»

Eine einfache Erkenntnis, die in der Regel so schwierig umzusetzen ist. So gesehen ist Telemachos Hatziisaak eine Ausnahme: «Ich will nicht jam­

mern», sagt er, «lieber will ich in meinem Einflussbe­

reich, auf meiner Ebene etwas verändern. Wenn man in eine schwierige Situation gerät, muss man sie anschauen, dann die negativen Aspekte vermindern und die positiven verstärken – etwas verändern eben.» Er überlegt und lacht: «Ob es einem gutgeht oder schlecht, ist auch eine Einstellungssache.»

Ein Zweckoptimist ist Hatziisaak nicht, sondern einer, der handelt. 2008 reduzierte er sein Pensum in Daniel Lüthi

Text und Bilder

danielluethi[at]gmx.ch

R e n c o n t r e ave c …

H O R I Z O N S

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