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L AMOUR, théâtre. Camille Laurens / Carole Drouelle

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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L’AMOUR, théâtre

Camille Laurens / Carole Drouelle

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L’AMOUR, théâtre

de Camille Laurens

d’après Dans ces bras-là (Prix Femina 2000) et L’Amour, roman (2004), éditions POL

Mise en scène, adaptation et scénographie : Carole Drouelle

Création : janvier 2007

(Grange Dîmière de Fresnes)

Reprise : mai 2007

(Centre des Bords de Marne, Le Perreux)

Avec :

Michel Cochet, Valérie Coué-Sibiril, Hélène Poitevin,Benoît Schwartz

Création lumières : Jean-Pierre Michel Conception vidéo : Sonia Cantalapiedra Assistant scénographe : François Marsollier

Co-production du Théâtre de L’Acacia et de la Grange Dîmière de Fresnes, avec le souien de l’Institut Français de Casablanca (Maroc), aide à la création du Conseil Général du Val-de-Marne

Contact diffusion : Francesca Magni La Strada et Cies –

06 12 57 18 64 / 01 48 40 97 88

lastrada-fmagni@orange.fr

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L’Amour comme un labyrinthe,

Dans lequel nous sommes pris et qui nous laisse une illusion de liberté, Un labyrinthe de pièces et couloirs qui communiquent à notre insu : Nos amours, nos passions,

Celles qu’on nous a racontées, celles qu’on a fredonnées Celles des gens d’avant, dont on a hérité,

Tels de vieux meubles de famille Beaux mais encombrants…

Bouts de bobines,

Technicolor ou noir et blanc…

D’images en mirages,

« Elle » explore,

Cherche la cohérence,

Et rit de ce qui peut aussi la faire gémir.

« Elle » retourne comme un gant

L’irraisonnable logique des sentiments.

« Elle » s’amuse sérieusement, comme les enfants,

Et recompose ce labyrinthe où l’on se perd avec délice et frayeur…

Obscure clarté…

« Elle » : celle dont les reflets se multiplient à l’infini Dans les bras de ceux qu’elle aime,

Dans ces bras-là

Et reste la question initiale et obsédante, question primordiale de nos destinées :

« EST-CE QUE C’EST ÇA L’AMOUR ? »

Carole Drouelle

Est-ce que tu m’aimes, est-ce que c’est de l’amour, ce que tu éprouves, ce que tu dis, ce que tu fais, est-ce que c’est de l’amour, est-ce que c’est l’amour ? Est-ce que tu m’aimes encore, est-ce que tu m’aimes toujours, est-ce que tu m’aimeras toujours, dis, est-ce que notre amour a de l’avenir ? Maman, est-ce que je t’aimerai quand tu seras morte ?

Et la question hante le temps, la question monte et descend à l’infini l’axe du temps:

est-ce que nos parents s’aimaient, est-ce que nous venons de l’amour, de quel amour ? (….)

Ou bien est-ce qu’on peut se tromper, est-ce qu’on se trompe souvent, vous, par exemple, est-ce que vous vous êtes trompés ?

Camille Laurens

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Généalogie d’un projet

Une rencontre,…

Ma rencontre avec Camille Laurens démarrait mal : j’ai ouvert Dans ces bras-là, un jour de pluie où j’avais trouvé refuge dans une librairie,… mais le refermais

aussitôt, agacée par le cliché que je venais de lire.

Pourtant ma curiosité était aiguillonnée... et reprenant ma lecture, j’ai découvert ce que le cliché révélait, sous cette plume, de nos réalités, de nos ridicules, de nos pathétiques et de nos élans.

Son approche tendre et sans concession de l’humain, de ce qui le ruine et le console dans l’amour, touche en moi l’aimante, l’amante et la femme de théâtre.

D’où le projet d’une adaptation, en complicité avec la romancière, pour quatre acteurs, des chansons et quelques images des films qu’on se projette sur l’écran de nos nuits blanches ou noires…

…une maquette…

Grâce au soutien de la Grange Dîmière de Fresnes et de l’Institut français de Casablanca (Maroc) où avait été créé en 2003 Le NON de Klara, nous avons pu présenter à l’automne 2005 une maquette de 50 mn, rendant compte des directions du texte et du spectacle.

Cette résidence de création, partagée entre deux lieux distants de 3000 km, a permis d’amorcer un travail de complicité entre l’équipe et l’auteure qui a suivi chaque étape de création, et une rencontre avec les publics de deux espaces culturels différents.

Un extrait a aussi été présenté au festival des Théâtrales Charles-Dullin du Val-de- Marne (mars 2006).

…et la réalisation…

La création du spectacle se fera finalement, grâce l’aide à la création du Conseil Général du Val-de-Marne et en coproduction avec la Grange Dîmière, en janvier 2007.

Elle s’accompagne de différentes actions qui permettent de sensibiliser le public et le rencontrer dans des lieux qui ne sont pas des lieux de théâtre :

- ateliers d’écriture menés par Camille Laurens - chorale intergénérationnelle de chansons d’amour

- lectures et interventions des acteurs dans divers lieux de la ville - projections de « films culte »

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…d’une histoire parmi tant d’autres.

Une femme quitte l’homme avec lequel elle vit depuis 20 ans, le père de sa fille.

Elle l’aime encore, peut-être, mais le quitte pour une autre vie, un amant... ce serait donc l’histoire d’une rupture... banale histoire d’une fin annoncée...

Mais c’est surtout le temps d’un questionnement : d’où vient l’amour en nous ?

Camille Laurens manie la parodie, le cliché, et les confronte à la vérité sensible de la narratrice (« Elle »). De cette collision naît un humour grinçant et subtil. Elle agite, scrute un miroir intérieur, mettant en relation les harmonies et disharmonies que provoque l’étrangeté de l’Autre. Son regard est trivial et poétique, cru et romantique.

Donc un spectacle sur ce qu’est l’amour aujourd’hui.

Deux pistes à suivre : l’exploration des chemins des autres à la recherche d’une possible filiation (l’arrière-grand-mère, la grand-mère et la mère) et la parade des amours d’une vie de femme (le père, l’amant, les amants, le mari). Ces deux fils se croisent de multiples fois pour créer la trame du spectacle.

Donc un spectacle sur le « comment » de l’amour.

Hasard ? Héritage ? Abandons et renoncements successifs ?

Prenons le plateau comme espace-labyrinthe de nos amours. Un labyrinthe translucide où tout se vit dans de faux secrets, où les histoires se reflètent sans le savoir. Labyrinthe qui est aussi surface de projection (tel l’amour), d’images désirées et inaccessibles, de morceaux de vie fantasmés ou reconstitués. Cet espace est à configuration variable, enchevêtrement de panneaux, de transparence et d’opacité, d’ombre et de lumière… permettant des changements de perspectives, d’angles de vue.

Quatre acteurs s’y entrecroisent, traversent temps et espaces, entrent et ressortent du récit dans une ronde quasi-chorégraphique.

Ils y font face à leurs rêves : rapport à l’image virtuelle de l’Autre, à ce que nous en disent le cinéma, les refrains des chansonnettes… Ils sont alternativement dans la tension d’un jeu ferme et tenu, et dans la détente de leur propre vérité d’être.

Toujours présents sur le plateau, toujours impliqués dans le mouvement et l’émotion, entre épique et dramatique, entre récit et action.

Ainsi on assiste à la construction rhapsodique d’une nouvelle « Carte du Tendre », dans la désespérance de ne pas réaliser l’amour comme on l’a imaginé, comme on nous l’a promis…

Carole Drouelle

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Camille Laurens

est née en 1957 à Dijon. Agrégée de Lettres, elle a enseigné en Normandie, puis au Maroc où elle a passé douze ans de sa vie. Aujourd’hui elle habite à Paris et se consacre à l’écriture.

Depuis 1991 elle a publié une dizaine d’ouvrages aux éditions P.O.L sortis ensuite en poche chez Folio.

Elle a reçu le prix Femina 2000 pour Dans ces bras-là.

Ni toi, ni moi est son dernier roman publié à ce jour (septembre 2006).

Carole Drouelle

, d’abord comédienne, se forme dans les années 80 au travail du texte et du geste avec Pascale Bonnet, Alain Gautré, Geneviève Rives, Guy Freixe, Eloi Recoing… et étudie la dramaturgie à l’Université de Censier-Paris III. Elle se tourne vers la mise en scène dès 1985 auprès de Nicolas Roméas, du Factotum Théâtre, puis de ses propres compagnies.

Ses choix s’orientent vers des écritures contemporaines qui triturent à la fois l’intime et l’épique. Elle explore, au fil des spectacles, le lien entre récit et action, parole et incarnation. Sur le plateau, elle crée des formes privilégiant le travail de l’espace, le mouvement comme vecteur du mot, et construit, avec les acteurs, des « partitions » gestuelles et émotionnelles.

Principales mises en scène :

Ah ! Anabelle de C. Anne, L’Hymne de G. Schwajda (coproduction de la ville de Noisy-le-Sec et du Conseil Général de Seine-Saint-Denis), Didascalies d’Israël Horovitz (aide à la production de la DRAC Ile-de-France, résidence de création à Mains d’Oeuvre), Le Non de Klara de Soazig Aaron en 2003 (coproduction IFC, Grange Dîmière de Fresnes, Théâtre de Choisy-le-Roi, aide à la production du Conseil Général du Val-de-Marne et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah).

En 2006 elle réalise une commande du festival des Théâtrales Charles-Dullin (Ecritures publiques) et un spectacle jeune public (La Jeune fille aux mains d’argent d’après Grimm).

Le Théâtre de l’Acacia

(issu de la Cie du Vif-Argent)

En mettant en jeu des textes d’auteurs vivants, nous nous inscrivons dans une démarche ancrée dans le mot. L’association de l’auteur à la construction théâtrale en découle.

En travaillant en priorité sur le corps, ses lignes et ses dynamiques, nous recherchons un théâtre sensible qui éclaire le texte par l’image et le geste.

En prenant le pari que le théâtre s’adresse à tous, qu’il est un des lieux du développement de la conscience personnelle et du débat citoyen, nous développons un travail de création contemporaine destiné à parler aux gens d’aujourd’hui, dans tous les types de lieux, publics ou privés.

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Les comédiens

Michel Cochet

est comédien et metteur en scène Il se forme au Cours Florent, puis auprès de Nada Strancar, Ludovic Lagarde… En tant que comédien il a

notamment travaillé avec Valérie Jallais : Les Guerriers de Myniana, L'Ange de l'Information d'Alberto Moravia; et Sylvie Gravagna et Nicolas Lambert (Cie Charlie Noë) : Arlequin Poli par l'Amour de Marivaux, Le Dépit Amoureux de Molière, et accompagne le Théâtre de l'Acacia depuis plus d'un an (résidence de création à Casablanca, maquettes de textes contemporains pour les Théâtrales Charles Dullin). Il a consacré ces 7 dernières années à la mise en scène, en créant quatre spectacles sur des textes de Larry Tremblay, Mohamed Kacimi, Thierry Georges Louis et Bruno Allain. Il co-anime l'association A Mots Découverts, collectif artistique et laboratoire d'expérimentation de l'écriture contemporaine.

Valérie Coué-Sibiril,

née en 1965, se frotte à des rôles allant de Calamity Jane à la vierge Marie, en passant par Hermione, Jocaste, « la mer », … rencontre des auteurs tels Crébillon fils, Oscar Panizza, Shakespeare, Gisèle Halimy, Racine, Nathalie Decrette, S. Puertolas, Sophocle, Eluard, etc… Cela, il faut bien le reconnaître, grâce à des metteurs en scène : Nathalie Decrette, Farid Paya, Bruno Ouzeau, elle-même, Céline Bothorel, Anna Andreotti…

Elle a aussi été l’instigatrice et la coréalisatrice des Lectures gustatives au Théâtre du Lierre (2000), et s’est évertuée quelques année à défendre la poésie au théâtre avec son propre spectacle : Eclipses de femme.

Hélène Poitevin

a suivi une double formation d’actrice (Conservatoire de Tours, Ecole Jean Périmony) et de metteur en scène (Ecole Pierre Debauche) qu’elle a enrichi d’un travail de recherche sur le corps et la voix. Elle intègre dès sa création le Théâtre de la Tentative – Cie benoît Lambert (1992-2003) et joue dans Les Fourberies de Scapin, Jours de colère, La Conversation interrompue,... puis rencontre en 1999 Jean-Michel Rivinoff (Cie de la Lune Blanche), joue dans Paroles au ventre (2002) et l’assiste à la mise en scène pour Bruit de François Bon.

En tant que metteur en scène elle réalise des montages de textes contemporains qu’elle confronte à la musique et à la danse (Le Savon de Francis Ponge en 2003, Les mouflettes d’Atropos de Chloé Delaume en 2005).

Benoît Schwartz

est comédien, conteur, auteur et metteur en scène, formé à l'école du cirque puis au Studio 34, et chez Claude Mathieu. Il rencontre Michel Bernardy (professeur au Conservatoire National) avec lequel il travaille depuis plusieurs années sur le langage. Il a récemment joué Paul dans Tu as bien fait de venir Paul de Louis Calaferte, Pyrrhus dans Andromaque de Jean Racine et Mimo dans Perlino Comment de Fabrice Melquiot.

Il tourne avec sa compagnie, La Bao Acou, partout en France ses spectacles qu'il écrit, met en scène et interprète ( Marrons gagnants, La Princesse de Clèves….).

Depuis 1995 il partage son activité professionnelle entre l’interprétation de pièces classiques et contemporaines, l’écriture et l’interprétation de spectacles de conte, la mise en scène et la pédagogie

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FICHE TECHNIQUE LUMIERES :

Projecteurs

13 PAR 64 CP 60 4 PAR 64 CP 61

19 PC 1kW

3 PC 2kW

7 découpes (614) 1kW Gradateurs & console

37 gradateurs 1kW 6 gradateurs 2kW Console lumière numérique

Filtres LEE

136 4 PC 1kW 151 1 PAR 64 151 1 découpe 152 4 PAR 64 153 6 PAR 64 153 1 découpe 154 5 PAR 64 154 1 PC 1kW 156 4 PC 1kW 180 1 PC 2kW 195 1 PC 2kW 200 3 PC 1kW 201 1 PC 2kW

Rosco

119 19 PC 1kW

SON :

2 micros avec 20m de câble 2 pieds de micros

1 lecteur CD (avec fonction auto-pause) Diffusion salle

Retours plateau

VIDEO :

3 vidéo-projecteurs (à négocier avec la compagnie selon les possibilités des lieux)

régisseur et éclairagiste : Jean-Pierre Michel jeep-michel@netcourrier.com

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Références

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