RAPPORT D’ACTIVITÉ
DE LA COMMISSION INTERNATIONALE DE BOTANIQUE APICOLE DE L’U.I.S.B.
POUR LES ANNÉES 1966-1969
Anna MAURIZIO Jean LOUVEAUX 3097
Liebefeld Bern, Rosenweg
9(Suisse)
Station de Recherches sur l’Abeille et les Insectes
sociaux,
91 - Bures-sur-YvetteInstitut national de la Recherche
agronomique
Le
présent
rapport concerne l’activité de la Commission internationale deBotanique apicole
de i’U.LS.B. et de ses groupes de travail au cours des quatre dernières années, c’est-à-dire de la
période comprise
entre les Assembléesgénérales
de Bucarest(1965)
et de Münich(1969). Étant
donné le nombre relativement peu
important
des membres ayant puparticiper
auCongrès
inter-national
d’apiculture
deMaryland
on a du renoncer àorganiser
uns Assembléegénérale
de la Com-mission à cette
occasion; seul,
le groupe de travail « Pollinisation » a pu tenir une réunion.La Commission internationale de
Botanique apicole
de i’U.LS.B.(C.I.B.A.)
compte actuelle- ment 175 membres appartenant à 34 pays. Au cours de lapériode
que concerne leprésent
rapport elle aperdu
par décèscinq
de ses membres : N. M. GLUSHKOV(U.R.S.S.),
J. 1. HAMBLETON(U.S.A.),
B. HAZSLINSKY
(Hongrie),
W. LUDI(Suisse)
et E. WOHLGEMUTFI(R.F.A.). Dix-sept
membres ontvolontairement
quitté
la Commissioncependant
quevingt-sept
adhésion nouvelles étaientenregistrées.
Trois nouveaux pays se trouvent ainsi
représentés : l’Angola,
laRépublique Argentine
et laBelgique.
Vingt-quatre
membres appartenant à 15 pays ontparticipé
le 31juillet
1969 à l’Assembléegénérale qui
s’est tenue à Münich. Différentesquestions
administratives ont été examinéesparmi lesquelles
uneproposition
deréorganisation
de la Commission. Un vœu a été émis pour quel’organi-
sation
interne, jusqu’ici
trèslibre,
soit à l’avenirplus
structurée. Dans cebut,
le bureau aprésenté
à l’Assemblée
générale
unprojet
deréorganisation. Après discussion,
la résolution suivante a étéadoptée :
a. J. LouvEAux est
chargé
depréparer
pour la C.LB.A. unprojet
de statuts et de le mettre aupoint
en accord avec le secrétariatgénéral
de i’U.LS.B. et avec un comité. Leprojet
sera ensuitesoumis par écrit à tous les membres de la C.I.B.A. et
présenté
pour discussion etadoption
à la pro- chaine Assembléegénérale.
b. Le bureau
s’adjoint
un trésorier en la personne de G. VORWOHL.c. Un conseil est élu.
d. A
partir
du 1 erjanvier
1970 il sera perçu une cotisation annuelle destinée à couvrir les menuesdépenses
de la Commission.Provisoirement,
la cotisation ne sera perçue que sur les Instituts membres de laC.I.B.A. ;
son montant sera de 10 Dollars par an.e. L’ordre du
jour
comportant l’examen de laproposition, déjà
faite en 1965 par E.V.S ANDULEAC ,
de créer un groupe de travail de «Biophysique
etgénétique », i’Assembiée générale
décide de
reprendre
cetteproposition lorsque
laréorganisation
de la Commission sera achevée.Pendant la
période
que concerne leprésent
rapport, la Commission internationale deBotanique apicole
aorganisé
ou apris
part aux réunions suivantes :- 2e Conférence internationale de
Palynologie, Utrecht,
1966.- réunion du groupe de travail « Recherches sur le miel à
à Stuttgart-Hohenheim, 1967;
- comité des méthodes du Codex alimentarius europaeus, sessions de
Berlin,
1967 et1968;
- assemblée constitutive de l’Association des
Palynologues
delangue française, Paris, 1968;
- réunion restreinte relative aux
questions
depollinisation
et deprotection
desabeilles,
Asker(Norvège), 1969;
- réunion commune du groupe de travail des Instituts de recherche
apicole
allemands et dela
C.I.B.A. (Groupe
de travail« Miellats ») au Symposium scientifique
du XXIIIeCongrès
internationald’Apiculture, Münich,1969;
- assemblée
générale
de laC.LB.A., Münich,
1969.Par
ailleurs,
la C.I.B.A. apublié
ou contribué a lapublication
des documents suivants :- rapport d’activité pour les années 1962 à 1965
(Bee
World 46 :132,
1965. Ann.Abeille,
8:325, 1965.
Z. f.Bienenforschg.
8 :267, 1966);
-
proceedings
of the 2nd InternationalSymposium
on Pollination(E.
AKERBERG & E.CRANE,
Bee Research
Association, Suppl.
BeeWorld,
vol. 47,1966);
- « Pollens de
plantes
mellifèresd’Europe » (A.
MAURIZIO & J.L OUVEAUX , U.G.A.F., Paris, 1965);
- numéro
spécial
sur les Ericacées et leurs miels(Ann. Abeille,
9 :(4), 1966);
- numéro
spécial
consacré à la réunion deStuttgart-Hohenheim
du groupe de travail « Recher- ches sur le miel» (Z.
f.Bienenforschg.
9(5), 1968) ;
- circulaires nos22 à 26 de la
C.I.B.A., 1965-1969;
- listes nos 7
(1965)
et 8(1969)
despublications
nouvelles intéressant le groupe de travail« Recherches sur le
miel »;
- contributions diverses au « Traité de
Biologie
de l’Abeille» de R. CHAUVIN(Masson ed., Paris, 1968);
- contribution au
« Waldhonigbuch
» de W.K LOFT ,
A. MAURIZIO & W.K AESER (Ehrenwirth ed., Münich, 1965);
- contribution au «
Trachtpflanzenbuch
» de A. MAURIZIOet I. GRAFL(Ehrenwirth ed., Münich, 1969).
Mais l’activité de la Commission internationale de
Botanique apicole
est, avant tout, celle deses groupes de travail. Les groupes « Recherches sur le
miel
», « Miellats » et « Pollinisation » ont étéparticulièrement
actifs. Les groupes de travail « Protection des abeilles » et « Flore méditerranéenne »sont en cours de
réorganisation.
1. -
Groupe
de travail « Recherches sur le miel »(Rapporteurs
J. LouvEAux et A.M AURIZIO )
La réunion
qui
s’est tenue àStuttgart-Hohenheim
les11, 12
et 13 mai 1967 constitue sans dout · la manifestation d’activité laplus importante
du groupe de travail « Recherches sur le miel » au coursde la
période
1966-1969. Elle apermis
de rassembler une trentaine de personnes appartenant à neuf pays différents et, pour lapremière fois,
en dehors desspécialistes
del’analyse pollinique,
on a notéla
présence
d’un nombreimportant
de chimistes. Ainsi s’est trouvéepleinement
concrètisée lavolonté,
manifestéedepuis 1961,
de donner au groupe de travail une orientationplus large
permettant de couvrir l’ensemble des aspectsscientifiques
ettechniques
des recherches sur le miel.Quatorze
communications ont été
présentées.
Elles ont été rassemblées dans le fascicule 5 du tome 9 de la Z. f.Bienenforschg.
Leplus grand
nombre d’entre elles concernel’analyse pollinique
mais on y trouveégalement plusieurs
études purementchimiques
ainsi quel’exposé
de méthodes de caractérisa- tion de miels monofloraux deproduction
courante. Lesproblèmes
deméthodologie
et de termino-logie
ontégalement
faitl’objet d’exposés
et de discussionsimportantes.
En dehors de la réunion de
Stuttgart-Hohenheim,
il convient de noter que le groupe de travail étaitreprésenté,
d’une part à la 2e Conférence internationale dePalynologie
d’Utrecht en 1966 et, d’autre part, à l’Assemblée constitutive de l’Association desPalynologues
delangue française
àParis en 1968. Deux communications ont été
présentées
àUtrecht,
essentiellement dans le but de manifester l’intérêt que notre Commission porte à laPalynologie
engénéral.
Bien que les méthodesde la
mélisso-palynologie présentent
un certain nombre departicularités qui
en font unediscipline
très
spécialisée,
lesspécialistes
du miel se doivent de conserver un contact étroit avec leurscollègues palynologues.
Cette volontée de contacts avec l’ensemble desscientifiques qui
étudient lepollen
aconduit
plusieurs
d’entre nous à entrer dans l’Association despalynologues
delangue française.
L’entrée d’un membre du groupe de travail dans le comité international de
Palynologie
récemmentcréé montre, par
ailleurs,
laréciprocité
du désir de voir s’établir des contacts étroits.Le
projet, depuis longtemps formé,
de regrouper dans un documentunique
et facilementaccessible à tous l’ensemble revu et mis à
jour
des méthodes de laméüsso-paiynoiogie
vient d’aboutir.Publiées en
allemand, français
etanglais,
les cc Méthodes de laméüsso-paiynoiogie
» viendront rem-placer
les « Méthodes del’analyse pollinique
des miels » diffusées par la C.I.B.A. en 1963. La nouvellepublication
offriral’avantage
d’êtrebeaucoup plus complète,
de fixer defaçon
rationnelle la termino-logie
et de donner des indicationsprécises
sur le moded’interprétation
des résultats. Elle sert de document de base pour l’admission de laméüsso-paiynoiogie
dans les méthodes du Codex alimentarius europaeus et elle a étéprésentée
au Comité des méthodes du Codex pour étude(Codex/Analys/68/10, 1968).
En
conclusion,
nous pouvons dire que les recherches sur le mielqui
avaient semblé déclineril y a
quelques
années ont retrouvé récemment toute leurimportance.
La raison de ceregain
d’intérêtest à rechercher sans doute dans le contexte
économique
actuel. Lesproducteurs,
lenégoce
et lesconsommateurs
exigent
deplus
enplus
que lesproduits alimentaires,
etparmi! eux
lemiel, répondent
à des normes
précises
dequalité
et offrent desgaranties
réellesd’origine.
Lesprogrès
considérables des méthodesd’analyse
donnent par ailleurs aux services officielschargés
du contrôle des denrées alimentaires des moyens nouveaux de vérifier laqualité
et laloyauté
desproduits.
Le groupe de travail « Recherches sur le miel » de la C.LB.A. se doit de favoriser sur leplan
international leprogrès
et la diffusion des connaissances
scientifiques
ettechniques
relatives aumiel, qu’il s’agisse
de sacomposition
ou de sonanalyse.
Les listes depublications
nouvellesrégulièrement préparées
et diffusées par la C.I.B.A.répondent
à cetobjectif.
2. -
Groupe
de travail cc Nectar »(Rapporteurs
R. W. SHUEL et G. F.T OWNSEND )
L’activité du groupe de travail cc Nectar » repose essentiellement sur
l’échange
d’informationset de données
bibliographiques
ainsi que sur despropositions
pour de nouvelles recherches. Un rapport sur les recherches effectuées récemment enFrance,
enAllemagne,
enIsraël,
enPologne,
en
Grande-Bretagne,
auxÉtats-Unis
et au Canada ainsi que sur les tâches futures de la recherchesur le nectar
paraîtra prochainement
dans la revue « Bee-Worid ».D’un
point
de vuepratique
les recherchespoursuivies
sur le nectars’attaquent
à deuxprobièmes :
l’amélioration de la
production
du miel etl’augmentation
de laproduction végétale grâce
à unemeilleure
pollinisation.
Pour atteindre le but ainsi fixéplusieurs
méthodes sontpossibies :
a. Modification du
producteur
de nectar par sélection ou action sur lemilieu;
b. Sélection des
espèces qui
conviennentparticulièrement
bien aux différentsbiotopes;
c. Sélection des insectes
pollinisateurs.
L’application
de ces trois méthodes nécessite des recherches fondamentales. Lesquestions
suivantes se trouvent
aujourd’hui
aupremier plan
de nospréoccupations :
1°
Influence
de latempérature.
Chez certaines
espèces végétales
il existe un seuil très net detempérature
au-dessousduquel
il ne se
produit
aucune secrétion nectarifère. Ceci laisseprésager
que la secrétion nectarifèredépend
d’un ou de
plusieurs systèmes enzymatiques.
Laquestion
est de savoirquels
sont ceuxqui
sontimportants
pour la secrétion nectarifère.2° Prévision de la miellée.
Dans les
régions
où les forêtsjouent
un rôleimportant
comme source de nectar il existed’impor-
tantes variations annuelles dans l’intensité de la miellée
qui, jusqu’ici,
n’ont pas été clairementexpliquées.
Laquestion qui
se pose est de savoir si la miellée est influencée par les conditionsqui
ont
régné
au cours de l’annéeprécédente.
La mielléepeut-elle
êtreprévue?
Laprévision
des miellées serait d’une trèsgrande importance
pour les territoires de transhumance dans certains pays(par
ex.
l’Australie).
3° Attraction des
pollinisateurs.
Quels
sont les facteursqui
conditionnent l’attractivité desplantes
pour les insectes? G. R. WYKESa montré que les
proportions
desprincipaux
sucresprésents
dans le nectar exercent une certaineinfluence sur le choix que fait l’abeille entre les différentes sources de nourriture.
Quel
est le rôlejoué parallèlement
par les arômes? Une étudecomparative
des variétés odorantes et non odorantes de la mêmeespèce végétale pourrait
apporter des informations à cesujet.
4° Facteurs hormonaux.
Dans
quelle
mesure la sécrétion nectarifère est-elledépendante
de processus hormonaux? La sécrétion du nectar est-elle coordonnée avec ledéveloppement
de lafleur,
la maturation dupollen
et la
réceptivité
dustigmate?
3. -
Groupe
de travail tt Miellats »(Rapporteur
W.K LOFT )
Dans la
période
que couvre leprésent
rapport seplace
lapublication,
par des membres du groupe detravail,
deplusieurs
livres ouchapitres
de livres d’unegrande importance.
Le travail en communde W.
K AESER ,
A.F OSSFL ,
,I.S CHELS ,
A. MAURIZIOet W.K LOFT ,
apermis
la réalisation du « Wald.honigbuch » (le
livre du miel desforêts)
édité par Ehrenwirth(1965)
etqui
constitue une tentativepour faire le
point
de nos connaissances actuelles tout en mettant en évidence les lacunes de celles-ci.Cette
publication
se trouvecomplétée
etélargie
par un livre de 0. HARAGSIM(1966)
et par unchapitre
de H. MULLER dans
l’ouvrage
« Die Bienenweide» pubüé
chez ULMER(1967).
Les contributions de A. MAURIZIOet de W. KLOFTau « Traité deBiologie
de l’Abeille» (Masson ed., 1968)
ontpermis
d’étendre au domainelinguistique français
une documentationqui
lui faisait défaut. Lesanalyses bibliographiques
se rapportant auxpublications
que nous venons deciter,
ycompris
dans lespério- diques
delangue anglaise
ou russe montrent legrand
intérêt soulevé par lesquestions
de miellats.On constate, dans
l’ensemble,
que : 1° L’accroissement des connaissances fait que l’on reconnaît deplus
enplus l’importance
des miellées demiellat,
non seulement enEurope,
maiségalement
enAsie,
en Nouvelle-Zélande et enAmérique;
2°L’emploi
deplus
enplus
intensif des herbicideset des insecticides dans les pays
possédant
uneagriculture
évoluéeoblige l’apiculture
à compterdavantage
sur les miellats pour assurer sonexistence;
3° Ledéveloppement
constant des connaissan-ces sur les agents de
production
des miellats et sur les miellées favorise lacoopération
entre lapratique,
la science
apicole
et l’économie forestière ainsi que le montre la création de services deprévision
desmiellées,
souvent avecl’appui
despouvoirs publics
et des stations deradio,
servicesqui
ontdéjà
fait leurs preuves ou bien sont en cours de création.
Pour toutes ces réalisations les contacts entre
collègues
et le travail en commun des membres du groupe ont constitué l’élément décisif des succès obtenus. Ils ont étégrandement
favorisés par lacorrespondance,
le travaild’équipe
et les rencontrespersonnelles
dans les réunions despécialistes
ou les
congrès.
A cepoint
de vue le XIIIeCongrès
internationald’entomologie
à Moscou fut trèsimportant.
Une rencontre despécialistes prévue
à Halle à l’automne 1968 et àlaquelle
devaientparticiper
des expertsallemands, tchèques,
hollandais etpolonais
n’a malheureusement pas pu avoir lieu.L’objectif principal
reste maintenant de tirer au clair certainsproblèmes
de taxonomiedes Lachnides et
principalement
desespèces
vivant sur les Pins.Le 7 groupe’detravail devra*s’occuper
de ces
questions
dans les années à venir.°
Signalons
enfinle°symposium
sur les miellatsqui
a eu lieu à Münich’en 1969 et aucours’duquel
11 communications furent
présentées,
ainsiqu’un
film. Les rapporteurs, membres du groupe detravail, appartenaient
à 7 pays différents. Les communicationsprésentées
ont été vraiment le reflet de nospréoccupations
actuelles et de l’activité du groupe de travail.4. -
Groupe
detravail
« Protection des abeilles »(Rapporteur
W.S TUTE )
Les travaux de ce groupe intéressent deux domaines :
1° Examen des
pesticides
dupoint
de vue de leur toxicité pour lesabei3ies;
2° Mise en évidence de ces mêmes substances dans les abeilles mortes.
1. A l’intérieur du territoire de la
République
fédérale allemande on travaille dans les diffé- rentes stationscompétentes (il
en existe10)
selon des directives uniformeshomologuées qui
ont étépubliées
en 1969. Cettepublication
donne des instructions pour la détermination au laboratoire de l’actionrespiratoire,
de contact etd’ingestion
despesticides
ainsi que pour la mise enplace
d’essaissous cage ou en
plein
air et pour laprésentation
des résultats. Pourl’essentiel,
ces méthodes recoupent cellesqui
sont recommandéesdepuis
des années au sein du groupe de travail « Protection des abeilles».On a constaté en
Allemagne
que les résultats obtenus par les différentes stationschargées
deprocéder
aux examens
présentaient
une très bonne concordance et restaient dans les limites de tolérance habituelles desexpériences biologiques,
de telle sorte quejusqu’ici,
dans laplupart
des cas, il a étépossible
de fournir sur une saison(de
mai àseptembre)
uneappréciation
sur la toxicité relative desproduits
testés.Dans la
République
fédérale allemande on continue à être d’avisqu’il
convient de conserverla division des
pesticides
en deuxcatégories : dangereux
pour lesabeilles,
nondangereux
pour les abeilles. Cette divisions’appuie
sur le fait que sur le territoire fédéral on cultive desplantes
trèsvariées et, souvent, sur de
petites surfaces;
il en résulte des difficultés dans la surveillance des stations de traitement par les services officiels. Il est par ailleurs connu que dans certains pays on utilise troisou même
plus
de troiscatégories
en cequi
concerne la toxicité pour les abeilles. Du fait que les circonstances locales conditionnent le mode de classement il neparaît guère possible,
dans cedomaine,
d’aboutir à une normalisation internationale descatégories.
L’idée d’introduire dans les différents pays une dénomination
unique
pour lespesticides
estaccueillie favorablement et elle continue à être étudiée.
Par
ailleurs,
les membres du groupe de travail « Protection des abeilles » recevront ultérieure- ment un recueil despesticides
reconnus enAllemagne
comme nondangereux
pour les abeilles.On propose que des listes
analogues
établies dans les autres pays soient adressées au rapporteur pour permettre une coordination.2. En ce
qui
concerne la mise en évidence despesticides
dans les abeilles mortes les travaux ne manquent pas dans les pays où leproblème
des intoxications estaigu.
Les méthodes lesplus
diverses sont
proposées.
Le rapporteur serait très heureux si ces méthodespouvaient
lui être com-muniquées
dans une formeabrégée
defaçon
à cequ’il puisse
enprésenter
unesynthèse
aux membresdu groupe de
travail,
tout comme en 1960.De divers côtés est venue la
suggestion
d’unifier les groupes de travailqui
existent dansnotre secteur de recherches.
Qu’il
nous soitpermis
de remarquer que notre groupe de travail existedéjà depuis
de nombreuses années etqu’il
aapporté
une contribution décisive aux travaux que nécessite unecoopération
internationale dans le domaine de laprotection
des abeilles.Afin de ranimer cette
coopération,
le rapporteur lance ici même une invitation à tous ceux que laquestion
intéresse pour l’année 1971 à Celle(R.F.A.).
5. -
Groupe
de travail « Pollinisation »(Rapporteurs
E.A KERBERG ,
G.J U LEN,
N.H O L M )
Dans la
période
couverte par leprésent
rapport, le compte rendu dusymposium
sur lapollini-
sation tenu à Londres en 1964 a été
publié (Proceeding
of the 2nd InternationalSymposium
onPollination,
Bee ResearchAssociation, 1966).
En liaison avec le XXIE
Congrès
internationald’apiculture
àMaryland, 1967,
a eu lieu une réunion pour lesquestions
depollinisation
àlaquelle
25spécialistes
ontpris
part. Lesquestion
sui-vantes ont été discutées :
1. Introduction dans les
« Apicultural
abstractsu d’anaiyses
de travaux sur lapollinisation;
2.
Organisation
duprochain symposium
sur lapollinisation.
Lamajorité
desparticipants
furentd’avis
qu’un
telsymposium
devait être tenu en liaison avec le XXII&dquo;Congrès
internationald’apicul-
ture à Münich en 1969.
3. Discussion sur la
pollinisation
par les insectes de différentesplantes cuitivées;
A la suite de cette
réunion,
il fut décidéqu’un symposium
sur lapollinisation
seraitorganisé
en liaison avec le
Congrès
internationald’apiculture
de Münich. Une demande à cesujet
adresséeau secrétariat du
congrès
reçut malheureusement uneréponse
trop tardive pour que le groupe de travailpuisse
secharger
del’organisation
dusymposium prévu.
Un
symposium
limité aux pays Scandinaves a eu lieu les 22 et 23juillet
1969 àAskerenNorvègt.
A.
M AURIZIO ,
entre autres, y assistait. Un résumé des rapportsprésentés
à cette réunionparaîtra prochainement
dans le Bee World. Pendant la réunion eurent lieu des conversations en comité restreint comprenantprincipalement
desreprésentants
des paysnordiques.
Il fut décidé que le groupe de travail cc Pollinisation», malgré l’importance qu’il
apris
au cours des dernières annéescontinuerait,
comme par lepassé,
à travailler en liaison avec la C.I.B.A. L’éventualité d’une autonomiene sera examinée
qu’au prochain symposium.
Par
ailleurs,
le voeu a été émis de voir les «Apicultural
abstracts » étendus aux recherches surla
pollinisation.
Le groupe de travail a reçu d’Australie une
proposition
pourorganiser
en1972,
en liaisonavec le
congrès
internationald’entomologie,
unsymposium
sur lapollinisation.
Cetteproposition
a été favorablement accueillie. D’autres informations à ce
sujet
serontpubliées
dans la revue cc BeeWorld ».
6. -
Groupe
de travail « Flore méditerranéenne »(Rapporteurs
J. LINDER et J.R IHAR )
Le groupe de travail « Flore méditerranéenne » une fois
réorganisé,
aprésenté
un programme de travail portant surplusieurs
années. Les recherches doivent commencer dans différents pays et être ensuite étendues à tout le bassin méditerranéen. Plusieurs laboratoireseuropéens
ont assuréle groupe de leur collaboration. Le programme de travail a pour orientation
générale
l’étude des conditions de vie et d’alimentation des abeilles dans le bassin méditerranéen.Les recherches porteront tout d’abord sur les
questions
suivantes :1. Nectaires et secrétion nectarifère de différentes
plantes
et, enparticulier,
deplantes
dudésert;
2. Ressources
polliniques
offertes par différentesplantes
et, enparticulier,
par lesplantes
dudésert;
3. Examen
microscopique
des miels de différentesrégions
du bassin méditerranéen.Description
des types de miels.
Il est
prévu,
dans le cours desprochaines
années,d’organiser
une réunion du groupe de travail<c Flore méditerranéenne ».