ÉTUDE PONDÉRALE DU DÉVELOPPEMENT
DES SOURIS ALOPÉCIQUES
N. KOBOZIEFF. . Laboratoire de
Génétique, École nationale vétérinaire, 94 -Alfort.
Cette étude s’insère dans le travail d’ensemble dont le but est la mise en évidence des
prin- cipales caractéristiques biométriques
des diverseslignées
normales ou stocks mutants en notrepossession.
Lespremiers
résultats concernent ledéveloppement pondéral
des sourisalopéciques.
La forme
d’alopécie
décrite par nous est une anomalie de la peau,récessive,
non liée au sexe,symbole «alp
». Elle est reconnaissable à la chuteprogressive
despoils,
suivie d’unépaississement
de la peau, de formation de
plis
etd’hyperkeratose.
Les souris étudiées ont unaspect normal pendant
les 2premières
semainesaprès
la naissance. La chute despoils
débute aux orbites ets’étend
toujours
d’avant en arrière tout enrespectant
relativementlongtemps
les oreilles. La sourisapparait
«alopécique
»(complètement nue)
vers le 30Cjour.
Les souris atteintes ont unbon état
général jusqu’au
début del’épilation, puis, pendant
toute la durée de la chute despoils,
elles accusent un réel état de souffrance
qui
se caractérise par un retard de croissance parrapport
aux
sujets
normaux de la mêmeportée
et uneperte
de vivacité.Nous avons
comparé
lespoids
moyens desaa
et des Yalopéciques
à ceux des3C
et des $$d’aspect normal,
tous issus de croisementsde a alp
xFIN.
Aussi bien à la naissancequ’au
début de
l’épilation (15 e jour),
iln’y
a aucune différencepondérale significative
entre lessujets qu’ils
soientaa
ou99, alopéciques
ou normaux. Au 21ejour (milieu
del’épilation)
commenceà se dessiner une différence de
poids
entre lesaa alopéciques
et lesJJ
normaux, en faveur deces
derniers;
tandis que chez les QQ cette différencen’apparaît qu’au
30ejour, également
en faveur des QQ normales. LesYy alopéciques rattrapent
lepoids
dessujets
normaux vers le 60ejour,
tandis que pour les3j
ce n’est que vers le 90e. Notonscependant
que lesaa pèsent
tou-jours plus
lourd que lesQQ, qu’il s’agisse
desujets alopéciques
ou normaux.On sait le rôle que
peut jouer,
dans certains cas, l’action desglandes endocrines,
tant sur la chute despoils
que sur l’évolution dupoids
d’unsujet :
une étudehistologique
est envi-sagée.
QUELQUES PRÉCISIONS SUR LE DÉTERMINISME HÉRÉDITAIRE
DE LA FOURBURE
EN RACE JERSEY D’AFRIQUE
DU SUD
J.-G.
BOYAZOGLU E. MEYER. — 4nimalHusbandry
andDairy
ResearchInstitute, Irene, Pretoria, République
SudAfricaine
H.-P.-A. DE BOOM. -
Faculty of J’eterinary Science, Onderstepoort,
Pretoria.Depuis
la fin des années50,
on aremarqué
une anomalie des membres dansplusieurs
trou-peaux
Jersey
de larégion
duCap.
Les animauxparaissent
normaux à la naissancemais,
versl’âge
de 1 à 3mois,
leur démarche devient deplus
enplus pénible
sansqu’il
soitpossible d’y
remédier par un traitementapproprié.
Une étudeanatomique
surplus
devingt sujets disséqués
à différents
âges
a montréqu’il s’agissait
d’unefourbure;
une étudetoxicologique
apermis
d’écarter
l’hypothèse
d’uneétiologie
carentielle(de
Boom etal., 1968,
Proc. IIICong.
S.A. G.S.July 1966, 58-62).
L’étudegénétique
a débuté àIrene,
en 1963. Un taureau anormal(AbI)
aété croisé à une dizaine de ses propres filles et
petites-filles
toutesphénotypiquement
anormales.Des treize veaux nés.
sept
ont été suivis au-delà de 4 moisd’âge
et tous étaient anormaux.Ab 1
et un de ses fils anormal(Ab î )
ont été ensuite croisés à 29 vaches normales nonapparentées
à eux. Les 33 veaux nés étaient en apparence normaux à