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Etude de la tolérance et de la quaité alimnetaires chez des patients opérés d'une chirurgie bariatrique et suivis en libéral

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Academic year: 2022

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(1)

Membres du jury

Pr CONNAN Laurent | Président Dr TACHON Gilles | Directeur Dr VERMERSH-LEIBER Hélène | Directrice Pr CAILLEZ Eric | Membre Pr RODIEN Pascal | Membre Dr JAOUEN Romain | Membre

Étude de la tolérance et de la qualité alimentaires chez des patients

opérés d’une chirurgie bariatrique et

suivis en libéral

(2)
(3)

ENGAGEMENT

DE NON PLAGIAT

(4)

LISTE DES ENSEIGNANTS DE L’UFR SANTÉ D’ANGERS

Directeur de l'UFR : Pr Nicolas Lerolle

Directeur adjoint de l'UFR et directeur du département de pharmacie : Pr Frédéric Lagarce Directeur du département de médecine :

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BEYDON Laurent Anesthésiologie-réanimation Médecine

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BONNEAU Dominique Génétique Médecine

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BOUVARD Béatrice Rhumatologie Médecine

BOURSIER Jérôme Gastroentérologie ; hépatologie Médecine

BRIET Marie Pharmacologie Médecine

CAILLIEZ Eric Médecine générale Médecine

CALES Paul Gastroentérologe ; hépatologie Médecine

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CONNAN Laurent Médecine générale Médecine

COUTANT Régis Pédiatrie Médecine

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CUSTAUD Marc-Antoine Physiologie Médecine

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DESCAMPS Philippe Gynécologie-obstétrique Médecine

DINOMAIS Mickaël Médecine physique et de réadaptation Médecine

DIQUET Bertrand Pharmacologie Médecine

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DUVAL Olivier Chimie thérapeutique Pharmacie

DUVERGER Philippe Pédopsychiatrie Médecine

EVEILLARD Mathieu Bactériologie-virologie Pharmacie

FANELLO Serge Épidémiologie ; économie de la santé et prévention

Médecine

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FOURNIER Henri-Dominique Anatomie Médecine

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GARNIER François Médecine générale Médecine

GASCOIN Géraldine Pédiatrie Médecine

GOHIER Bénédicte Psychiatrie d'adultes Médecine

GRANRY Jean-Claude Anesthésiologie-réanimation Médecine

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GUILET David Chimie analytique Pharmacie

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(5)

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KEMPF Marie Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière Médecine

LACCOURREYE Laurent Oto-rhino-laryngologie Médecine

LAGARCE Frédéric Biopharmacie Pharmacie

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LASOCKI Sigismond Anesthésiologie-réanimation Médecine

LEGRAND Erick Rhumatologie Médecine

LERMITE Emilie Chirurgie générale Médecine

LEROLLE Nicolas Réanimation Médecine

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MERCAT Alain Réanimation Médecine

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PROCACCIO Vincent Génétique Médecine

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métaboliques Médecine

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métaboliques Médecine

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ROUGE-MAILLART Clotilde Médecine légale et droit de la santé Médecine ROUSSEAU Audrey Anatomie et cytologie pathologiques Médecine ROUSSEAU Pascal Chirurgie plastique, reconstructrice et

esthétique Médecine

ROUSSELET Marie-Christine Anatomie et cytologie pathologiques Médecine

ROY Pierre-Marie Thérapeutique Médecine

SAINT-ANDRE Jean-Paul Anatomie et cytologie pathologiques Médecine SAULNIER Patrick Biophysique pharmaceutique et

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UGO Valérie Hématologie ; transfusion Médecine

URBAN Thierry Pneumologie Médecine

VAN BOGAERT Patrick Pédiatrie Médecine

VENIER Marie-Claire Pharmacotechnie Pharmacie

VERNY Christophe Neurologie Médecine

WILLOTEAUX Serge Radiologie et imagerie médicale Médecine

(6)

MAÎTRES DE CONFÉRENCES

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ANNAIX Véronique Biochimie et biologie moléculaires Pharmacie

BAGLIN Isabelle Pharmaco-chimie Pharmacie

BASTIAT Guillaume Biophysique et biostatistique Pharmacie

BEAUVILLAIN Céline Immunologie Médecine

BELIZNA Cristina Médecine interne Médecine

BELLANGER William Médecine générale Médecine

BELONCLE François Réanimation Médecine

BENOIT Jacqueline Pharmacologie et pharmacocinétique Pharmacie

BIERE Loïc Cardiologie Médecine

BLANCHET Odile Hématologie ; transfusion Médecine

BOISARD Séverine Chimie analytique Pharmacie

CAPITAIN Olivier Cancérologie ; radiothérapie Médecine

CASSEREAU Julien Neurologie Médecine

CHEVAILLER Alain Immunologie Médecine

CHEVALIER Sylvie Biologie cellulaire Médecine

CLERE Nicolas Pharmacologie Pharmacie

COLIN Estelle Génétique Médecine

DE CASABIANCA Catherine Médecine générale Médecine

DERBRE Séverine Pharmacognosie Pharmacie

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FERRE Marc Biologie moléculaire Médecine

FLEURY Maxime Immunologie Pharmacie

FORTRAT Jacques-Olivier Physiologie Médecine

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HELESBEUX Jean-Jacques Chimie organique Pharmacie

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MABILLEAU Guillaume Histologie, embryologie et cytogénétique Médecine MALLET Sabine Chimie Analytique et bromatologie Pharmacie MAROT Agnès Parasitologie et mycologie médicale Pharmacie MAY-PANLOUP Pascale Biologie et médecine du développement et de

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PETIT Audrey Médecine et santé au travail Médecine

PIHET Marc Parasitologie et mycologie Médecine

PRUNIER Delphine Biochimie et biologie moléculaire Médecine

RIOU Jérémie Biostatistique Pharmacie

ROGER Emilie Pharmacotechnie Pharmacie

SCHINKOWITZ Andréas Pharmacognosie Pharmacie

SIMARD Gilles Biochimie et biologie moléculaire Médecine

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TANGUY-SCHMIDT Aline Hématologie ; transfusion Médecine

TRZEPIZUR Wojciech Pneumologie Médecine

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PAST

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ATER

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AHU

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LEROUX Gaël Toxico Pharmacie

BRIOT Thomas Pharmacie Galénique Pharmacie

CHAPPE Marion Pharmacotechnie Pharmacie

CONTRACTUEL

VIAULT Guillaume Chimie Pharmacie

(8)

RE M E RC IE M E N TS

(9)

RE M E RC IE M E N TS

(10)

RE M E RC IE M E N TS

(11)

LISTE DES ABREVIATIONS

OMS Organisation Mondiale de la Santé HAS Haute Autorité de Santé

IMC Indice de Masse Corporelle HTA Hypertension Artérielle AVC Accident Vasculaire Cérébral

SAHOS Syndrome d’Apnées Hypopnées Obstructives du Sommeil PMSI Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information BAROS Bariatric And Reporting Outcome System

FNAMN Fédération Nationale des Associations Médicales de Nutrition SADI Single Anastomosis Duodenal Ileal

CNIL Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés

CCTIRS Comité Consultatif du Traitement de l’Information en matière de Recherche dans le domaine de la Santé

SD Déviation Standard PDV Perdus de vue

(12)

Plan

LISTES DES ABREVIATIONS RÉSUMÉ

INTRODUCTION MÉTHODES

1. Schéma de l’étude 2. Sélection des patients 2.1 Critères d’inclusion 2.2 Critères d’exclusion

3. Déroulement observatoire/données recueillies 4. Critère principal de l’étude

5. Critères secondaires de l’étude 6. Éthique

7. Statistiques RÉSULTATS

1. Description de la population 1.1. Sexe

1.2. Âge 1.3. IMC initial

1.4. Catégories socio-professionnelles 2. Analyse des résultats

2.1. Évolution du score global

2.2. Score de satisfaction alimentaire 2.3. Score de tolérance alimentaire 2.4. Score de vomissements

2.5. Score de sensations alimentaires 2.6. Score de modifications du goût

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2.7. Évolution de l’IMC

2.8. Lien entre l’évolution de l’IMC et l’évolution du score global DISCUSSION

CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE

TABLES DES MATIÈRES ANNEXES

1. Annexe I : anneau gastrique 2. Annexe II : sleeve gastrectomie 3. Annexe III : bypass gastrique

4. Annexe IV : questionnaires de la qualité alimentaire

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TITRE : Étude de la tolérance et de la qualité alimentaires chez des patients opérés d’une chirurgie bariatrique et suivis en libéral.

Auteurs : DUTEIL M., VERMERSCH-LEIBER H1., TACHON G2., ROCHEREAU B3., VERMERSCH E.

1) Département d’endocrinologie et de nutrition, CHU d’Angers, Angers, France.

2) GHNE, Groupe Hospitalier Nord Essonne.

3) Département de médecine de l’adolescence, Fondation Santé Etudiants de France (FSEF), Edouard RIST, Paris 16. Présidente de la Société Médicale de Nutrition d’Ile de France.

(15)

RÉSUMÉ

Introduction : L’obésité est une maladie chronique dont la prise en charge représente un

véritable objectif de Santé Publique. La prise en charge de premier recours est médicale et pluridisciplinaire. Lorsque les objectifs ne sont pas atteints et pour des critères bien définis, la chirurgie bariatrique peut être envisagée mais n’est pas sans conséquence et influence de façon majeure la qualité alimentaire.

Objectif : notre étude avait pour objectif de comparer en pré-opératoire et en post-

opératoire jusqu'à 24 mois de suivi, chez des patients adultes obèses suivis en libéral, la qualité alimentaire en fonction du type de chirurgie bariatrique dont ils ont bénéficié (anneau gastrique ajustable, by-pass gastrique, sleeve gastrectomie) selon un nouveau score d’évaluation, inspiré du score de Suter, établi en 2007.

Matériels et Méthodes : Il s’agissait d’une étude observationnelle, prospective,

multicentrique réalisée en France métropolitaine auprès de médecins libéraux adhérents à la FNAMN. Le critère de jugement principal de l’étude était de comparer, au cours du temps, la qualité alimentaire en fonction du type de chirurgie bariatrique effectué selon un score d’évaluation. Les critères de jugement secondaires étaient de comparer les scores de satisfaction, de la tolérance alimentaire, de vomissements/régurgitations, de sensations alimentaires, et de modifications du goût selon le type de chirurgie, et d’étudier la perte de poids (IMC) à 6 mois, 12 mois et 24 mois.

Résultats : Sur 263 patients inclus, 228 étaient éligibles pour l’analyse. Agés de 41 ans en

moyenne, 39 étaient des hommes. 33 patients ont été opérés d’un anneau gastrique, 107 d’une sleeve gastrectomie et 88 d’un bypass gastrique. En pré-chirurgical, on observait un score global significativement moins élevé dans le groupe sleeve que dans le groupe bypass (34,2+/-2,7) (p=0,046). En post-chirurgical, on retrouvait à 9 mois et 12 mois de suivi, un score global significativement moins élevé dans le groupe anneau gastrique (28,5+/-4,6 ;

(16)

28,7+/-5,3) comparativement aux groupes bypass (33,1+/-3,2 p=0,00047 ; 33,4+/-3,2 p=0,002) et sleeve (31,7+/-4,7 p=0,014 ; 31,9+/-4,3 p=0,027). Nous retrouvions ce même résultat avec un score significativement moins élevé pour les patients ayant bénéficié de l’anneau gastrique à 18 mois post-opératoire (p=0,029). Dans l’analyse des critères secondaires, le groupe anneau gastrique avait significativement des scores de satisfaction, de tolérance alimentaire et de vomissements moins bons que le groupe bypass. Cela était également le cas comparativement au groupe sleeve mais de façon moins importante et significative uniquement à 9 mois de suivi. Concernant le score de sensations alimentaires et de modifications du goût, aucune différence significative n’avait été retrouvée en pré et post- chirurgical. À 6 mois, 12 mois et 24 mois de suivi, le groupe bypass avait un IMC moyen significativement plus bas comparativement à celui du groupe anneau gastrique (p=0,0004, p<0,001, p<0,001) et celui du groupe sleeve (p=0,0091, p<0,001, p=0,0001).

Conclusion : En terme de qualité alimentaire, l’anneau gastrique est moins bien toléré

comparativement à la technique du bypass gastrique et de la sleeve gastrectomie. C’est finalement le bypass gastrique, procédure la plus complexe qui est la mieux tolérée, et la plus efficace en terme de perte de poids. Ce score représente un outil facile à utiliser, qui pourrait être intégré à des échelles de qualité de vie déjà existantes, permettant ainsi d’utiliser un seul instrument pour tous les types de chirurgie bariatrique.

(17)

INTRODUCTION

Selon l’OMS (1), on définit le surpoids et l’obésité comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. Le diagnostic repose sur l’Indice de Masse Corporelle (IMC) qui est calculé en fonction du poids en kilogrammes divisé par taille en mètres au carré. On parle de surpoids lorsque l’IMC est ≥ à 25 kg/m2 et d’obésité lorsqu’il est ≥ à 30 kg/m2. En France, en 2015, selon l’étude ESTEBAN (2), 54% des hommes et 44%

des femmes de 18 à 74 ans sont en surpoids ou obèses. La prévalence de l’obésité est estimée à 17% sans distinction entre les hommes et les femmes et augmente avec l’âge.

L’obésité est considérée comme une maladie chronique dont la prise en charge représente un véritable objectif de Santé Publique. En effet, les patients obèses ont une probabilité plus importante de devenir diabétiques, de développer une maladie cardio-vasculaire (HTA, cardiopathie ischémique, AVC…) ou un cancer (notamment les cancers du rein et colo- rectaux). Elle augmente le taux de mortalité (1).

La prise en charge de premier recours d’un patient obèse est médicale et peut être réalisée par un médecin généraliste. Cette dernière, multifactorielle, comprend : les conseils diététiques, l’activité physique, les approches psychologique et cognitivo-comportementale et l’importance d’un suivi sur le long terme. Si les objectifs, notamment une perte pondérale estimée entre 5 et 15% par rapport au poids initial, ne sont pas atteints au bout de 6 mois à 1 an de prise en charge, le médecin généraliste pourra faire appel à d’autres professionnels de santé comme des médecins nutritionnistes, psychiatres, psychologues, diététiciens, professionnels spécialisés dans les activités physiques par exemple (1). Chez certains patients aux caractéristiques bien définies, un avis auprès d’un chirurgien pour une éventuelle indication de chirurgie bariatrique peut être demandé.

(18)

En France, selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé (3), celle-ci est indiquée chez des patients répondant aux conditions suivantes : un IMC ≥ 40 kg/m2 ou bien un IMC ≥ 35 kg/m2 associé à au moins une comorbidité susceptible d’être améliorée après la chirurgie (hypertension artérielle, Syndrome d’Apnées Hypopnées Obstructives du Sommeil (SAHOS) et autres troubles respiratoires sévères, désordres métaboliques sévères en particulier diabète de type 2, maladies ostéo-articulaires invalidantes, stéatohépatite non alcoolique), en deuxième intention après échec d’un traitement médical, nutritionnel, diététique et psychothérapeutique bien conduit pendant 6-12 mois, en l’absence de perte de poids suffisante ou en l’absence de maintien de la perte de poids. Elle est indiquée chez les patients bien informés au préalable, ayant bénéficié d’une évaluation et d’une prise en charge préopératoires pluridisciplinaires, chez les patients ayant compris et accepté la nécessité d’un suivi médical et chirurgical à long terme et avec un risque opératoire acceptable.

Depuis une dizaine d’années, le recours à la chirurgie bariatrique est de plus en plus fréquent. En effet, selon une étude de 2017 menée à partir des données du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) (4), le taux de recours à la chirurgie bariatrique a été multiplié par 2,6 en France entre 2008 et 2014. En 2014, 45 474 patients, dont 65,6% atteints d’obésité morbide (IMC ≥ 40kg/m2) et dont 82,1% étaient des femmes ont bénéficié d’une chirurgie bariatrique.

Les trois techniques de chirurgie choisies pour cette étude sont celles validées par la HAS en 2009 :

- Les techniques restrictives pures qui ne perturbent pas l’assimilation des aliments :

• l’anneau gastrique (Laparoscopic Adjustable Gastric Band) (Annexe 1) : il est constitué d’une bande siliconée présentant un système de ballonnet interne relié par un cathéter siliconé à une chambre implantable en titane sous-cutanée. Cette prothèse est positionnée autour de la partie proximale de l’estomac dans le but de créer une poche

(19)

gastrique d’environ 20 ml qui sera dilatée lors de l’arrivée du bol alimentaire et qui déclenchera un réflexe de satiété précoce et durable. La variation du diamètre de l’anneau par injection de liquide après ponction du boîtier situé sous la peau, régulera la vitesse d’évacuation des aliments. Les aliments vont s’écouler très lentement selon le principe du sablier (5).

• La sleeve gastrectomie (gastrectomie longitudinale) (Annexe 2) : elle consiste en une résection verticale de la grande courbure de l’estomac avec notamment la partie contenant les cellules qui sécrètent l’hormone stimulant l’appétit (ghréline). Elle restreint de 75 % le volume gastrique sans interrompre la continuité digestive. La gastrectomie longitudinale laisse un volume gastrique de 60 à 250 ml selon la calibration utilisée, qui se vidange naturellement dans le duodénum. Elle est réalisée par voie d’abord cœlioscopique (6).

- les techniques mixtes : restrictives et malabsorptives

• La principale technique de ce type est le bypass gastrique (court-circuit gastrique) (Annexe 3) : il permet de diminuer à la fois la quantité d’aliments ingérés (la taille de l’estomac est réduite à une petite poche de 20 à 50ml) et l’assimilation de ces aliments par l’organisme, grâce à un court-circuit d’une partie de l’estomac et de l’intestin (aucun organe n’est enlevé). Les aliments vont directement dans la partie moyenne de l’intestin grêle et sont donc assimilés en moindre quantité (7).

La chirurgie bariatrique permet non seulement une perte de poids mais aussi une amélioration voire une rémission des comorbidités à long terme, une augmentation de la survie et une amélioration de la qualité de vie (8)(9)(10). Cependant, le recours à cette dernière n’est pas sans conséquence notamment sur la qualité de vie et plus particulièrement sur la qualité de l’alimentation. L’expérience clinique montre que la chirurgie bariatrique entraîne souvent des modifications de cette dernière. Ces modifications peuvent être très différentes selon la technique opératoire utilisée. Selon les patients et l’expérience des

(20)

médecins (généralistes, nutritionnistes, endocrinologues et chirurgiens), on constate une amélioration ou une dégradation de la qualité alimentaire (11)(12)(13)(14), des modifications du goût pour certains aliments (15), une amélioration ou une dégradation de la tolérance digestive (14)(16), des variations de l’appétit et des sensations physiologiques de faim et de satiété (17)(18). Ces modifications de la qualité alimentaire en post-opératoire influencent grandement la qualité de vie des patients mais elles ont été très peu évaluées jusqu’à présent. En effet, la majorité des études ont recours à des scores de qualité de vie utilisés régulièrement en post-opératoire comme le BAROS (bariatric and reporting outcome system) qui évalue 5 items dont l’estime de soi, l’activité physique, la vie sociale, les conditions de travail et l’activité sexuelle(19)(20)(9).

L’objectif de cette étude était donc de comparer en pré-opératoire et en post-opératoire jusqu'à 24 mois de suivi, chez des patients adultes obèses (IMC ≥ 35kg/m2 associé à au moins une comorbidité susceptible d’être améliorée avec chirurgie ou IMC ≥ 40kg/m2) suivis en libéral, la qualité alimentaire en fonction du type de chirurgie bariatrique dont ils ont bénéficié (anneau gastrique ajustable, bypass gastrique, sleeve-gastrectomie) selon un nouveau score d’évaluation, inspiré du score de Suter, établi en 2007 (11).

(21)

MÉTHODES

1. Schéma de l’étude

Il s’agit d’une étude qualitative, observationnelle, prospective, multicentrique réalisée en France métropolitaine auprès de médecins nutritionnistes libéraux.

2. Sélection des patients

Cette étude portait sur des patients ayant bénéficié d’une des trois techniques de chirurgie (anneau gastrique (Laparoscopic Adjustable Gastric Band), bypass gastrique (court- circuit gastrique), sleeve gastrectomie (gastrectomie longitudinale)). Ils ont été recrutés par 60 médecins nutritionnistes adhérents à la FNAMN (Fédération Nationale des Associations Médicales de Nutrition) en France métropolitaine. Sur les 14 régions françaises, regroupées au sein de la FNAMN, 12 régions ont participé à l’étude. Au total, 46 médecins nutritionnistes ont participé. Six régions ont recruté moins de 10 patients chacune (Normandie, Bourgogne, Limousin, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, PACA) et 6 régions ont recruté plus de 20 patients chacune (Aquitaine, Poitou-charentes, Nord, Alsace-lorraine et Ile de France).

2.1. Critères d’inclusion :

- Homme ou femme âgé de plus de 18 ans et de moins de 60 ans.

- IMC ≥ 35kg/m2 associé à au moins une comorbidité susceptible d’être améliorée après la chirurgie (HTA, diabète type 2, dyslipidémie, SAHOS, maladies ostéo- articulaires invalidantes, stéatohépatite non alcoolique) ou IMC ≥ 40kg/m2 sans comorbidité.

- Première intervention chirurgicale de l’obésité.

- Ayant lu et accepté le consentement et la notice d’information concernant l’étude.

(22)

2.2. Critères d’exclusion : - Grossesse au moment de l’étude.

- Pathologies chroniques/aiguës pouvant avoir un impact sur la tolérance alimentaire.

- Type de chirurgie non connu.

- Dossier incomplet à la visite d’inclusion (avant la chirurgie : V0) : les dossiers dont un ou plusieurs items (satisfaction, tolérance alimentaire, vomissements/régurgitations, sensations alimentaires, modifications du goût) permettant de calculer le score global n’étaient pas mentionnés, étaient exclus.

- Autre type de chirurgie bariatrique (diversion duodénale, SADI).

3. Déroulement observatoire/données recueillies

Chaque médecin a inclus les patients répondant à tous les critères d’inclusion. Cela se présentait sous forme d’un questionnaire à remplir par le médecin au cours de chaque consultation de suivi, selon les recommandations de la HAS : avant la chirurgie (V0), à 3 mois (V1), 6 mois (V2), 9 mois (V3), 12 mois (V4), 18 mois (V5) et 24 mois (V6) post opératoire.

Chaque dossier se présentait de la manière suivante (Annexe 4) :

- 1 formulaire « patient » complété par le médecin (à compléter à la première visite : avant chirurgie V0) : date de visite, démographie (date de naissance, sexe, catégorie socio-professionnelle), biométrie (taille, poids, IMC calculé), type de chirurgie programmée, co-morbidités (HTA, diabète type 2, dyslipidémie, SAHOS, maladie ostéo- articulaire invalidante)

- puis 1 formulaire pour chaque consultation post-opératoire à V1 : 3 mois, V2 : 6 mois, V3 : 9 mois, V4 : 12 mois, V5 : 18 mois, V6 : 24 mois comprenant la date de la visite, la biométrie (poids), le questionnaire de qualité alimentaire à compléter par le médecin avec le patient.

(23)

Concernant ce dernier, il est divisé en 5 items avec un score total maximal de 39 points : - score de satisfaction : de 1 point (très mauvaise) à 5 points (excellente). (5 points

maximum)

- score de tolérance alimentaire qui compare 8 catégories d’aliments (viande rouge, viande blanche, poisson, salades, légumes, pain, riz, pâtes) : de 0 point (n’en mange pas du tout) à 2 points (en mange facilement) pour chaque catégorie d’aliment. (16 points maximum)

- score de vomissements/régurgitations : 0 point (chaque jour), 2 points (souvent), 4 points (rarement), 6 points (jamais). (6 points maximum)

- Score de sensations alimentaires : la faim et le rassasiement pour lesquels on attribue 0 point quand ils ne sont pas présents et 1 point quand ils le sont ; des symptômes de trop manger et des compulsions pour lesquels on attribue 0 point quand ils sont présents et 1 point quand ils sont absents. (4 points maximum)

- Score de modifications du goût : 0 point quand elles sont présentes et 1 point quand il n’y en a pas en fonction des 8 classes d’aliments (viande rouge, viande blanche, poisson, laitages, légumes, fruits, féculents, matières grasses). (8 points maximum)

4. Critère principal de l’étude

Le critère de jugement principal de l’étude est de comparer, au cours du temps, la qualité alimentaire en fonction du type de chirurgie bariatrique effectuée selon un score d’évaluation.

Nous l’avons calculé en s’inspirant du score de Suter, retrouvé dans l’étude suisse en 2007. Ce dernier, établi au décours de l’analyse d’un questionnaire sur l’évaluation de la qualité alimentaire, est divisé en 4 parties : la satisfaction (de 1 à 5 points), la tolérance alimentaire (de 0 à 16 points), la fréquence des vomissements/régurgitations (de 0 à 6

(24)

points) et des questions diverses sur l’habitude alimentaire et la prise des repas. Il peut varier de 1 à 27, ce dernier chiffre étant considéré comme une qualité alimentaire excellente.

Dans notre étude, le score global reprend 3 des 4 items du score de Suter (satisfaction, tolérance alimentaire et vomissements/régurgitations). Deux critères supplémentaires ont été ajoutés (sensations alimentaires et modifications du goût). Le score global peut varier de 1 à 39.

5. Critères secondaires de l’étude

Les critères de jugement secondaires sont de comparer les scores de satisfaction, de la tolérance alimentaire, de vomissements/régurgitations, de sensations alimentaires, et de modifications du goût selon le type de chirurgie, d’étudier la perte de poids (IMC) à 6 mois, 12 mois et 24 mois et d’établir un lien entre l’évolution de l’IMC et l’évolution du score global.

6. Éthique

L’accord de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) et l’avis du Comité Consultatif du Traitement de l’Information en matière de Recherche dans le domaine de la Santé (CCTIRS) ont été obtenus pour cette étude

7. Statistiques

Les données ont été exprimées en moyenne +/- déviation standard (SD).

Les analyses comparatives des variables quantitatives ont été réalisées avec le test Anova qui permet de comparer plusieurs moyennes simultanément complétées par le test t de Student pour comparer les groupes deux à deux.

Les valeurs de p<0,05 étaient considérées comme statistiquement significatives.

(25)

RÉSULTATS

1. Description de la population

De avril 2012 à octobre 2013, 263 patients ont été recrutés. 35 patients ont été exclus (5 grossesses, 1 cancer de l’estomac, 4 types de chirurgie non connus et 25 dossiers incomplets à V0). 228 patients ont été inclus : 14,5% patients (n=33) ont bénéficié d’une chirurgie par anneau gastrique, 38,6% (n=88) d’un bypass et 46,9% (n=107) d’une sleeve gastrectomie. A 12 mois (V4) et 24 mois (V6) post-opératoire, il restait respectivement 18 patients puis 7 dans le groupe anneau gastrique, 54 patients puis 27 dans le groupe bypass et 51 patients puis 21 dans le groupe sleeve.

Le nombre total de perdus de vue représentait 46% des patients à 12 mois de suivi et 76% des patients à 24 mois de suivi. (Figure 1)

(26)

Figure 1 : Population de l'étude

263 patients éligibles

228 patients inclus

35 patients exclus - 5 grossesses

- 1 cancer estomac - 4 chirurgies inconnues - 25 dossiers incomplets

Anneau gastrique

n=33

Bypass

n=88 Sleeve

n =107 VO

n=18 n=54 n=51

V6 V4

n=7 n=27 n=21

15 PDV

11 PDV

34 PDV

27 PDV

56 PDV

30 PDV

(27)

1.1. Sexe

Les femmes représentaient 82,1% (n=187) des patients, les hommes 17,1% (n=39) et 0,8% (n=2) correspondaient aux patients dont le sexe n’était pas référencé (p=0,40).

(Tableau I)

1.2. Âge

L’âge moyen était respectivement dans chaque groupe de 38 ans pour l’anneau- gastrique, 43,5 ans pour le bypass et 40,3 ans pour la sleeve. Les patients du groupe anneau gastrique étaient significativement plus jeunes que les patients des deux autres groupes (p=0.023). (Tableau I)

1.3. IMC initial

L’IMC initial dans chacun des groupes était respectivement 41, 43,3 et 44,1 kg/m2. Les patients du groupe anneau gastrique avaient un IMC moyen significativement plus bas que les patients des deux autres groupes (p= 0,024). (Tableau I)

Tableau I : Caractéristiques de la population étudiée

Anneau gastrique Bypass Sleeve p-value Age moyen 38 (10,9) 43,5 (10,9) 40,3 (11,2) 0,023

Sexe : Homme 3 17 19 0,4

IMC à VO 41 (5,5) 43,3 (5,4) 44,1 (6,1) 0,024

(28)

1.4. Catégories socio-professionnelles

32,8% des patients étaient des employés, 24,1% étaient de professions intermédiaires (contremaitres, clergé), 15,8% étaient des cadres/cadres supérieurs/professions libérales, 9,6% étaient des artisans/commerçants/chefs d’entreprise, 8,8% étaient sans emploi, 4,8% étaient des agriculteurs, 2,3% étaient des ouvriers, 2,2%

étaient des retraités, 0,9% étaient de professions non renseignées. Il n’y avait pas de différence significative entre les différentes catégories (p=0,67).

Dans le groupe anneau gastrique et bypass, les patients étaient majoritairement des employés (51,6% et 51,2%). Dans le groupe sleeve, les patients étaient de professions intermédiaires (35,5%). (Tableau II)

Tableau II : Catégories socio-professionnelles des patients par type de chirurgie

Anneau gastrique

Bypass Sleeve TOTAL

agriculteur 1 (3%) 1 (1,1%) 9 (8,4%) 11 (4,8%) artisan/commerçant/chef

d'entreprise

1 (3%) 3 (3,3%) 18 (16,8%) 22 (9,6%)

cadre/cadre supérieur

/profession libérale /artiste

2 (6%) 7 (8%) 27 (25,2%) 36 (15,8%)

Professions intermédiaires (cadre/clergé/contremaitre

7 (21,2%) 10 (11,4%) 38 (35,5%) 55 (24,1%)

employé 17 (51,6%) 45 (51,2%) 13 (12,2%) 75 (32,8%)

ouvrier 0 5 (5,7%) 0 5 (2,3%)

retraité 0 2 (2,3%) 0 2 (0,9%)

sans emploi 5 (15,2%) 15 (17%) 0 20 (8,8%)

inconnu 0 0 2 (1,9%) 2 (0,9%)

TOTAL 33 88 107 228

p-value 0,67

(29)

2. Analyse des résultats

2.1. Évolution du score global

Figure 2 : Évolution du score global des trois types de chirurgie de V0 à V6

Figure 3 : Évolution du score global avec écarts-types entre les trois types de chirurgie

20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40

V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6

Évolution du score global

Visites médicales

Anneau gastrique ByPass

Sleeve

* *

* *

20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40

V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6

Évolution du score global

Visites médicales

Anneau gastrique ByPass

Sleeve

(30)

À la visite d’inclusion (V0), le score global (maximum 39) était significativement moins élevé dans le groupe sleeve (33 +/- 3,3) que dans le groupe bypass (34,2 +/- 2,7) (p=0,0046). Il n’y avait pas de différence significative entre ces deux groupes et le groupe anneau gastrique (33,8 +/- 3,2).

À 3 mois (V1) et 6 mois (V2) post-opératoire, il n’y avait pas de différence significative entre les 3 groupes.

À 9 mois (V3), le score global était significativement moins élevé dans le groupe anneau gastrique (28,5 +/- 4,6) comparativement aux groupes bypass (33,1 +/- 3,2 ; p=0,00047) et sleeve (31,7 +/- 4,7 ; p=0,014). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe bypass et le groupe sleeve.

À 12 mois (V4) post-opératoire, le score global était de la même façon significativement moins élevé dans le groupe anneau gastrique (28,7 +/- 5,3) comparativement aux groupes bypass (33,4 +/- 3,2 ; p=0,002) et sleeve (31,9 +/- 4,3 ; p=

0,027).

À 18 mois post-opératoire, il existait une différence significative entre les 3 groupes (p=0,029) avec un score à nouveau plus bas pour l’anneau gastrique que pour les deux autres types de chirurgie, mais qui n’était pas retrouvée lorsque les groupes étaient comparés deux à deux.

Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les 3 groupes à 24 mois post-opératoire. (Figure 2, figure 3 et tableau III)

(31)

Tableau III : Comparaison des scores globaux entre les trois types de chirurgie

anneau gastrique bypass sleeve p-value

VO 33,8 (3,2) 34,2 (2,7) 33 (3,3) * 0,02

V1 30,6 (5,5) 29,5 (5,3) 28,6 (5,7) 0,22

V2 29,5 (5,8) 31,8 (4,4) 30,7 (4,5) 0,85

V3 28,5 (4,6)** 33,1 (3,2) 31,7 (4,7) 0,00019

V4 28,7 (5,3)*** 33,4 (3,2) 31,9 (4,3) 0,0002

V5 29,1 (6,9)**** 33,2 (3,5) 31,7 (4) 0,029

V6 31,1 (3,2) 33,1 (5,6) 33,1 (3,2) 0,58

* p=0,0046 avec bypass

** p=0,00047 avec bypass et p=0,014 avec sleeve

*** p=0,002 avec bypass et p=0,027 avec sleeve

**** p=0,12 avec bypass, p=0,3 avec sleeve, p=0,098 entre bypass et sleeve

(32)

2.2. Score de satisfaction alimentaire

Figure 4 : Évolution du score de satisfaction alimentaire entre les trois types de chirurgie de VO à V6

Nous avons remarqué qu’à la visite d’inclusion (V0), le score de satisfaction était significativement moins élevé dans le groupe sleeve (3,27 +/- 1,14) lorsque celui-ci était comparé aux groupes anneau gastrique (3,91 +/- 1,07 ; p=0,0049) et bypass (3,61 +/- 1,13 ; p=0,039). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe bypass et le groupe anneau gastrique.

À 3 mois (V1) et 6 mois (V2) post-opératoire, il n’y avait pas de différence significative entre les 3 groupes.

À 9 mois post-opératoire (V3), les patients du groupe anneau gastrique (3,58 +/- 0,90) étaient significativement moins satisfaits de leur alimentation en comparaison avec ceux du groupe bypass (4,15 +/- 0,71 ; p=0,014) et ceux du groupe sleeve (4 +/- 0,70 ; p=0,045). Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes bypass et sleeve.

Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les 3 groupes à 12 mois (V4), 18 mois (V5) et 24 mois (V6) post-opératoire. (Figure 4 et Tableau IV)

* *

1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5

V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6

Score de satisfaction alimentaire

Visites médicales

Anneau gastrique ByPass

Sleeve

(33)

Tableau IV : Comparaison du score de satisfaction entre les trois types de chirurgie.

anneau gastrique bypass sleeve p-value

V0 3,91 (1,07) 3,61 (1,13) 3,27 (1,14)* 0,0095

V1 3,96 (0,79) 3,85 (0,75) 3,61 (0,93) 0,083

V2 3,87 (0,74) 4,12 (0,68) 3,99 (0,62) 0,222

V3 3,58 (0,90)** 4,15 (0,71) 4 (0,7) 0,015

V4 3,77 (0,88) 4,2 (0,68) 3,96 (0,85) 0,094

V5 4,2 (1,03) 4,08 (0,75) 3,92 (0,83) 0,55

V6 3,86 (0,69) 4,17 (0,99) 3,96 (0,77) 0,57

* p=0,0049 avec anneau gastrique et p=0,039 avec bypass

** p=0,014 avec bypass et p=0,045 avec sleeve

(34)

2.3. Score de tolérance alimentaire

Figure 5 : Évolution du score de tolérance entre les trois types de chirurgies de VO à V6

À la visite d’inclusion (V0) et à 3 mois post-opératoire, il n’y avait pas de différence significative entre les trois groupes.

À 6 mois post-opératoire (V2), les patients du groupe anneau gastrique présentaient un score de tolérance alimentaire moins élevé (12,2 +/- 3,1) en comparaison avec les patients du groupe bypass (13,7 +/- 2,1 ; p=0,034). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe sleeve (12,9 +/- 2,4) comparativement aux deux autres groupes.

À 9 mois post-opératoire (V3), le groupe anneau gastrique (11,7 +/- 2,7) avait un score de tolérance alimentaire significativement moins élevé comparé aux groupes bypass (14,3 +/- 1,7 ; p=0,002) et sleeve (13,8 +/- 2,2 ; p=0,008). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe bypass et le groupe sleeve.

À 12 mois post-opératoire (V4), le score de tolérance alimentaire était de la même façon moins élevé dans le groupe anneau gastrique (12,1 +/- 2,5) comparativement au

* * *

*

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6

Score de tolérance alimentaire

Visites médicales

Anneau gastrique ByPass

Sleeve

(35)

groupe bypass (14,3 +/- 1,9 ; p=0,0064) et au groupe sleeve (13,8 +/- 2,4 ; p=0,021). Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes bypass et sleeve.

À 18 mois post-opératoire (V5), le groupe anneau gastrique (11,8 +/- 3,3) avait significativement un score de tolérance alimentaire moins élevé comparativement au groupe bypass (14,3 +/- 1,9 ; p=0,048). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe sleeve (14 +/- 2,3) comparativement aux deux autres groupes.

Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les 3 groupes à 24 mois post-opératoire (V6). (Figure 5 et Tableau V)

Tableau V : Comparaison du score de tolérance alimentaire entre les trois types de chirurgie anneau gastrique bypass sleeve p-value

V0 14,8 (1,7) 15,2 (1,5) 14,6 (1,9) 0,074

V1 12,6 (2,8) 12,3 (3) 11,6 (3,4) 0,23

V2 12,2 (3,1)* 13,7 (2,1) 12,9 (2,4) 0,013

V3 11,7 (2,7)** 14,3 (1,7) 13,8 (2,2) 0,000032

V4 12,1 (3,3)*** 14,3 (1,9) 13,8 (2,4) 0,0014

V5 11,8 (3,3)**** 14,3 (1,9) 14 (2,3) 0,01

V6 12,3 (2,9) 14,4 (2,6) 14,5 (1,5) 0,07

* p=0,034 avec bypass

** p= 0,002 avec bypass et p=0,008 avec sleeve

*** p=0,0064 avec bypass et p=0,021 avec sleeve

**** p= 0,048 avec bypass

(36)

2.4. Score de vomissements

Figure 6 : Évolution du score de vomissements entre les trois types de chirurgie de V0 à V6

À la visite d’inclusion (V0) à 3 mois (V1) et 6 mois (V2) post-opératoire, il n’y avait pas de différence significative entre les trois groupes.

À 9 mois post-opératoire (V3), les patients du groupe anneau gastrique (4,4 +/- 1,4) présentaient plus souvent des symptômes de vomissements/régurgitations que les patients du groupe bypass (5,2 +/- 1 ; p=0,021) et du groupe sleeve (5,2 +/- 1,4 ; p=0,028). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe bypass et le groupe sleeve.

À 12 mois post-opératoire (V4), les patients du groupe anneau gastrique (4,4 +/- 1,6) présentaient plus de symptômes digestifs que les patients du groupe bypass (5,4 +/- 0,9 ; p=0,017). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe sleeve (5,1 +/- 1,4) comparativement aux deux autres groupes.

À 18 mois (V5) et 24 mois (V6) post-opératoire, il n’y avait pas de différence significative entre les trois groupes. (Figure 6 et Tableau VI)

* *

0 1 2 3 4 5 6 7

V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6

Score de vomissements

Visites médicales

Anneau gastrique ByPass

Sleeve

(37)

Tableau VI : Comparaison du score de vomissements entre les trois types de chirurgie anneau gastrique bypass sleeve p-value

V0 5,3 (1) 5,7 (0,7) 5,6 (0,9) 0,11

V1 4,6 (1,3) 4,4 (1,5) 4,8 (1,4) 0,31

V2 4,7 (1,6) 5 (1,1) 5 (1,3) 0,43

V3 4,4 (1,4)* 5,2 (1) 5,2 (1,4) 0,035

V4 4,4 (1,6)** 5,4 (0,9) 5,1 (1,4) 0,017

V5 4,2 (1,8) 5,3 (1,1) 5 (1,4) 0,088

V6 4,6 (1) 5,4 (1,1) 5,2 (1,3) 0,27

*p=0,021 avec bypass et p=0,028 avec sleeve

** p=0,017 avec bypass

(38)

2.5. Score de sensations alimentaires

Figure 7 : Évolution du score de sensations alimentaires entre les trois types de chirurgie de VO à V6

Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les 3 groupes en pré et post-chirurgical. (Figure 7 et Tableau VII)

Tableau VII : Comparaison du score de sensations alimentaires entre les trois types de chirurgie anneau gastrique bypass sleeve p-value

V0 2,1 (0,8) 2 (1) 2 (0,9) 0,88

V1 2,7 (0,8) 2,5 (0,7) 2,4 (0,8) 0,29

V2 2,5 (0,9) 2,5 (0,8) 2,5 (0,8) 0,94

V3 2,4 (0,9) 2,6 (0,7) 2,7 (1) 0,48

V4 2,6 (0,8) 2,6 (0,6) 2,4 (0,9) 0,45

V5 2,5 (0,7) 2,6 (0,8) 2,2 (0,7 0,064

V6 2,7 (0,9) 2,7 (0,8) 2,2 (0,8) 0,091

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6

Score sensations alimentaires

Visites médicales

Anneau gastrique ByPass

Sleeve

(39)

2.6. Score de modifications du goût

Figure 8 : Évolution du score de modifications du goût entre les trois types de chirurgie de V0 à V6

Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les 3 groupes en pré et post-chirurgical. (Figure 8 et Tableau VIII)

Tableau VIII : Comparaison du score de modifications du goût entre les trois types de chirurgie anneau gastrique bypass sleeve p-value

V0 7,7 (0,7) 7,8 (1) 7,5 (1) 0,32

V1 6,7 (2) 6,4 (1,7) 6,2 (1,8) 0,33

V2 6,2 (2,3) 6,4 (2,1) 6,3 (1,9) 0,88

V3 6,4 (1,5) 6,9 (1,5) 6,1 (2,1) 0,064

V4 5,8 (2,5) 6,9 (1,5) 6,4 (2,1) 0,074

V5 7 (1,3) 6,7 (1,7) 6,7 (1,8) 0,85

V6 7,7 (0,5) 6,6 (1,9) 7 (1,4) 0,23

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6

Score de modifications du goût

Visites médicales

Anneau gastrique ByPass

Sleeve

(40)

2.7. Évolution de l’IMC

Figure 9 : Évolution de l’IMC entre les trois types de chirurgie de VO à V6

Figure 10 : Évolution de l’IMC avec écarts types entre les trois types de chirurgie

20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50

V0 V2 V4 V6

IMC

Visites médicales

Anneau gastrique ByPass

Sleeve

*

* *

*

0 10 20 30 40 50 60

V0 V2 V4 V6

Évolution de l'IMC

Visites médicales

Anneau gastrique ByPass

Sleeve

(41)

Dans le groupe anneau gastrique, entre la visite d’inclusion (V0) et 24 mois (V6) post- opératoire, il y avait une diminution significative de l’IMC moyen de 20% pour ce groupe (p=0,004). Dans le groupe bypass, entre la visite d’inclusion (V0) et 24 mois (V6) post- opératoire, il y avait une diminution significative de l’IMC moyen de 42,5% (p<0,001). Dans le groupe sleeve, entre la visite d’inclusion (V0) et 24 mois (V6) post-opératoire, il y avait une diminution significative de l’IMC moyen de 32% (p<0,001). (Figure 9, figure 10 et Tableau X)

Tableau IX : Perte de poids évaluée par la perte d’IMC (%) pour chaque type de chirurgie Anneau gastrique Bypass Sleeve

Perte IMC (%) 20 42,5 32

p-value 0,004 <0,001 <0,001

À la visite d’inclusion (V0), le groupe anneau gastrique (41 +/- 5,5) avait un IMC moyen significativement plus bas comparé à celui du groupe bypass (43,3 +/- 5,4 ; p=0,039) et celui du groupe sleeve (44,1 +/- 6,1 ; p=0,0089). Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre le groupe bypass et le groupe sleeve.

À 6 mois (V2) post-opératoire, le groupe bypass (30,3 +/- 3,7) avait un IMC moyen significativement plus bas comparativement à celui du groupe anneau gastrique (33,8 +/- 3,6 ; p=0,0004), et celui du groupe sleeve (32,6 +/- 6 ; p=0,0091). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe anneau gastrique et le groupe sleeve.

À 12 mois (V4) post-opératoire, le groupe bypass (26,4 +/- 3,3) avait également un IMC moyen significativement plus bas comparativement à celui du groupe anneau gastrique (33,3 +/- 3,1 ; p<0,001), et celui du groupe sleeve (31 +/- 6 ; p<0,001). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe anneau gastrique et le groupe sleeve.

(42)

À 24 mois (V6) post-opératoire, le groupe bypass (24,9 +/- 3,4) avait également un IMC moyen significativement plus bas comparativement à celui du groupe anneau gastrique (32,8 +/- 4,5 ; p<0,001) et celui du groupe sleeve (30,3 +/- 5,4 ; p=0,0001). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe anneau gastrique et le groupe sleeve.

(Figure 9, figure 10 et Tableau XI)

Tableau X : Comparaison de l’IMC entre les trois types de chirurgie

Anneau gastrique bypass sleeve p-value

V0 41 (5,5)* 43,3 (5,4) 44,1 (6,1) 0,024

V2 33,8 (3,6) 30,3 (3,7)** 32,6 (6) 0,0034

V4 33,3 (3,1) 26,4 (3,3)*** 31 (6) < 0,001

V6 32,8 (4,5) 24,9 (3,4)**** 30,3 (5,4) < 0,001

*p=0,039 avec bypass et p=0,0089 avec sleeve

** p=0,0004 avec anneau gastrique et p=0,0091 avec sleeve

*** p<0,001 avec anneau gastrique et p<0,001 avec sleeve

**** p<0,001 avec anneau gastrique et p=0,0001 avec sleeve

2.8. Lien entre l’évolution de l’IMC et l’évolution du score global

Entre la visite d’inclusion (V0) et 24 mois post-opératoire (V6), indépendamment du type de chirurgie pratiqué, les patients ayant perdu le plus de poids avaient un score global plus élevé et donc une meilleure qualité alimentaire. Ce résultat n’était cependant pas significatif (p=0,21).

(43)

DISCUSSION

Dans cette étude, en pré-chirurgical, on observe sur le critère principal un score global significativement moins élevé dans le groupe sleeve (33,3 +/- 3,3) que dans le groupe bypass (34,2 +/- 2,7 ; p=0,046). En post-chirurgical, on retrouve à 9 mois et 12 mois de suivi, un score global significativement moins élevé dans le groupe anneau gastrique (28,5 +/- 4,6 ; 28,7 +/- 5,3) comparativement aux groupes bypass (33,1 +/- 3,2 p=0,00047 ; 33,4 +/- 3,2 p=0,002) et sleeve (31,7 +/- 4,7 p=0,014 ; 31,9 +/- 4,3 p=0,027). Nous retrouvons ce même résultat avec un score significativement moins élevé pour les patients du groupe anneau gastrique à 18 mois post-opératoire, (p=0,029).

Par ailleurs, concernant l’analyse des critères secondaires, le groupe anneau gastrique a significativement des scores de satisfaction, de tolérance alimentaire et de vomissements moins élevés que le groupe bypass. Cela est également le cas comparativement au groupe sleeve mais de façon moins importante et significative uniquement à 9 mois de suivi.

Concernant le score de sensations alimentaires, aucune différence significative n’est retrouvée en pré et post-chirurgical. Il n’y avait également pas de différence significative de mise en évidence concernant les modifications du goût en pré-chirurgical et tout au long du suivi post-chirurgical.

À 6 mois, 12 mois et 24 mois de suivi, le groupe bypass avait un IMC moyen significativement plus bas comparativement à celui du groupe anneau gastrique (p=0,0004 ; p<0,001 ; p<0,001) et celui du groupe sleeve (p=0,0091 ; p<0,001 ; p=0,0001).

Durée de l’étude et description du score global

L’évaluation de la qualité alimentaire entre les différentes techniques de chirurgie est souvent décrite dans la littérature à partir de 2 ans de suivi jusqu’à, pour certaines études, 4 à 6 ans post-opératoires (14)(21). Dans notre étude, une durée de suivi de deux ans a été

(44)

choisie, conformément au temps de recul estimé nécessaire à l’évaluation de l’efficacité de la chirurgie en terme de perte de poids par l’indice de Reinhold (22). Il est également utilisé par la HAS comme référentiel dans ses recommandations de prise en charge chirurgicale de l’obésité chez l’adulte (23).

Dans l’analyse du score de Suter, sur lequel est basé notre score, les auteurs considèrent que la qualité alimentaire est bonne lorsque les composantes du questionnaire présentent des scores élevés : satisfaction excellente/bonne, capacité de manger facilement les 8 catégories d’aliments et jamais ou peu de régurgitations/vomissements (11). Deux critères supplémentaires ont été évalués dans notre étude (modifications du goût et sensations alimentaires). L’absence de modifications du goût et l’amélioration des sensations alimentaires (présence de la faim et de la satiété, peu de symptômes digestifs et de troubles du comportement alimentaire) constituaient des critères ayant un impact positif sur la qualité alimentaire. Cependant, il n’existe pas de seuils actuellement définis permettant de définir le score à partir duquel l’alimentation est considérée comme satisfaisante. Par contre, nous avons pu comparer les moyennes des scores entre les différents groupes de patients selon le type de chirurgie dont ils avaient bénéficié. Ce score permet d’évaluer quelle technique chirurgicale apporte une meilleure tolérance alimentaire. Une valeur de 39 représente un score global maximum. Plusieurs études montrent que la chirurgie bariatrique est responsable d’une modification du goût (15)(24) et d’un changement des sensations alimentaires (18)(17) mais aucun de ces deux critères n’avait jusqu'à présent été inclus dans un score d’évaluation de la qualité alimentaire. Leur adjonction constitue donc une innovation dans l’évaluation de cette dernière.

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