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Enseigner la production d écrits au cycle 3 - La révision de textes

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Academic year: 2022

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Enseigner la production d’écrits au cycle 3 - La révision de textes

Mardi 14 Mai 2019 – IEN Vandoeuvre

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La formation :

Temps 1 : 1h30 - mardi 5 février 2019

Temps 2 : 1h30 dans les écoles pour mise en

œuvre de séances dans les classes + ressources :

http://www4.ac-nancy-metz.fr/ia54-

circos/ienvandoeuvre/spip.php?article278

Temps 3 : 1h30 – mardi 14 mai 2019

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Objectifs de l’animation :

Rappels et attendus des programmes.

Produisons un écrit !

Qu’est-ce que la révision de textes ?

Quelles mises en œuvre de la révision de textes au

cycle 3 ?

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Pourquoi ce choix d’animation ?

Les enjeux de l’écriture sont fondamentaux : « L’écriture est un vecteur majeur de la réussite scolaire, notamment grâce à son pouvoir réflexif. » Dominique Bucheton

Tout comme l'oral, la production d’écrits est un des aspects de l’enseignement du français qui pose souvent des difficultés aux enseignants.

Les chercheurs insistent sur les deux activités de l’écrit que sont la lecture et l’écriture : l’une est une activité de

réception, l’autre est une activité de production ou d’expression.

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Rappels des programmes.

Au cycle 2 : l’écriture.

Au cycle 2, les élèves sont confrontés à la rédaction de textes, articulée à l'apprentissage de la lecture :

rédaction d'une phrase, élaboration d'une portion de texte ou d'un texte entier. Ils apprennent à écrire des textes de genres divers.

Ils commencent à identifier les particularités de

différents genres de textes à partir de plusieurs textes appartenant à un même genre.

Les élèves se familiarisent avec la pratique de la

relecture de leurs propres textes pour les améliorer.

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Attendus de fin de cycle 2 :

Copier ou transcrire, dans une écriture lisible, un texte d'une dizaine de lignes en respectant la

ponctuation, l'orthographe et en soignant la présentation.

Rédiger un texte d'environ une demi-page, cohérent, organisé, ponctué, pertinent par rapport à la visée et au destinataire.

Améliorer une production, notamment

l'orthographe, en tenant compte d'indications.

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Quelques principes au cycle 3 :

Au cycle 3, le fait que les élèves ne maitrisent pas parfaitement les usages et les normes de la langue écrite ne doit pas empêcher un exercice

quotidien de l'écriture.

La fréquence et la variété des situations conduisent à des échanges

réguliers sur les productions et permettront peu à peu à chaque élève de prendre du recul par rapport à ses propres textes. Cela exige aussi un rapport particulier à la correction...

Dans la classe, l’écriture permet d’échanger ou de communiquer du

savoir ou des expériences, mais aussi des émotions, un point de vue, un sentiment. Les textes doivent circuler, ils doivent être entendus, susciter des réactions.

Apprentissage de la vie sociale : apprendre à critiquer, c’est aussi

apprendre à s’écouter et à se respecter (sur les textes, jamais sur les personnes).

Activités qui peuvent être très ludiques fait manipuler la langue, et plus particulièrement la langue écrite.

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Rappels et attendus des programmes.

Au cycle 3 : l’écriture.

- écrire à la main de manière fluide et efficace

- maîtriser les bases de l’écriture au clavier (apprentissage continu)

- recourir à l'écriture pour réfléchir et pour apprendre (seul ou à plusieurs) - rédiger des écrits variés (supports variés et avec des objectifs divers)

- réécrire à partir de nouvelles consignes ou faire évoluer son texte - prendre en compte les normes de l’écrit pour formuler, transcrire et réviser (lien entre la rédaction de textes et l’étude de la langue en proposant des situations, vigilance orthographique)

+ motivation et valorisation

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Attendus de fin de cycle 3 :

Ecrire un texte d’une à deux pages adapté à son destinataire

Après révision, obtenir un texte organisé et cohérent, à la graphie lisible et respectant les régularités orthographiques étudiées au cours du cycle

Recourir à l’écriture pour réfléchir et apprendre

Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes dimensions de l’activité d’écriture

Réécrire à partir de nouvelles consignes ou faire évoluer

son texte

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Suite à la première animation, quelques rappels :

• insister sur la régularité de l’acte d’écrire, la préparation (recherche

d’informations, lexique à mobiliser, schématiser, carte mentale…), l’utilisation constructive du brouillon, d’un cahier d’écrivain…

• Mais aussi sur la variété des genres travaillés, l’écriture individuelle et

collaborative) et les échanges avec la classe… avant de travailler sur la révision de textes !

Attention : l’usage du brouillon aboutit souvent à une simple recopie ou

« mise au propre » et ne permet pas aux élèves d’améliorer leur production

.

Privilégier un enseignement :

- qui donne confiance aux élèves ; explicite pour améliorer la qualité des textes produits.

- qui fasse le lien entre les différentes composantes de l’enseignement du français, l’expression orale, la lecture, la grammaire et le vocabulaire ;

- intégrant des échanges avec les pairs, l’enseignant, les textes ressources à disposition.

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Produisons un écrit !

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Inventer une marque et

écrire un slogan contenant

minimum 18 mots à partir

de cette affiche.

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On a tous dit :

« Ca y est ? Tout le monde a fini ?

Vous vous êtes relus ? »

Quel est le

comportement attendu des élèves ?

Quelles sont les limites ?

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Connaissances et compétences à travailler :

réviser et améliorer l’écrit qu’on a produit

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Une difficulté :

Les enseignants, quand ils corrigent, portent leur attention sur la forme et notamment sur l’orthographe plutôt que sur le

fond, surtout pour les écrits jugés de faible qualité. Certains enseignants sont tentés de «tout corriger»

=> regard des parents.

Bienveillance : besoin d’encouragements de l’enseignant. Le travail pédagogique consiste à identifier l’intention de l’élève quand il écrit et à l’aider à y voir plus clair sur sa propre

intention.

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La planification est difficile car les jeunes élèves ont beaucoup de mal à se représenter une vue d’ensemble de leur texte.

L’attention se portera sur la contextualisation de la situation d’écriture : Les questions à poser peuvent être ainsi synthétisées :

Quel écrit ?

Pour quoi faire ?

Pour qui ? Que doit-on dire et comment le dire ?

Cette phase gagnera à être, d’une certaine manière, ritualisée.

Etre explicite dans les apprentissages.

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Démarche envisageable d’écriture au cycle 3 :

Une situation déclenchante (écrits courts ou longs).

La place de l’oral :

Production du premier jet individuel :

Une vigilance orthographique permanente par l’élève : cela doit être défini et explicité par l’enseignant selon les points déjà abordés au programme (en les limitant et les priorisant dans un premier temps).

L’utilisation d’outils, de ressources pour rendre les

élèves autonomes.

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Démarche envisageable d’écriture au cycle 3 :

La révision de textes :

Mobilisation des connaissances portant sur le genre d’écrit à produire et sur la langue.

Repérage des dysfonctionnements :

il leur est également difficile d’adopter, face à leur texte, la position du lecteur critique qui pourrait manifester son incompréhension face à des incohérences du texte ou face à des informations manquantes qui ne permettent pas la compréhension.

Vigilance orthographique (exercée d’abord sur des points désignés puis progressivement étendue).

Utilisation d’outils aidant la correction.

La réécriture, la copie ?

La valorisation des textes.

Attention :

Pour un écrit court :

effectuer la révision

immédiatement Pour un écrit

long : différer la

révision dans le

temps

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Des idées, des outils :

Les grilles de critères :

Attention : ces grilles risquent de développer, chez les élèves, une représentation « mécaniste » de

l’écriture (écrire reviendrait à se conformer à une suite d’injonctions successives).

D’autre part, elles présupposent que les élèves maitrisent parfaitement les types de textes et les contraintes ou que ceux-ci ont été beaucoup

travaillés en amont.

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La relecture collective des textes écrits par les élèves, et leurs

commentaires, lors de séances d’oral collaboratif, en groupe classe ou en petits groupes, permettent :

• de passer par des négociations orales donnant à entendre des activités d’ajout, de suppression, de déplacement, ainsi que des interventions

portant sur l’orthographe ;

• de prendre en compte des éléments très divers sur les plans

orthographique, lexical et syntaxique et des paramètres relevant de la cohérence textuelle ;

• de dialoguer avec soi-même / les autres et d’accepter ou refuser telle ou telle solution.

La lecture à voix haute de son texte par l’auteur du texte, par un pair ou en recourant à la synthèse vocale est une autre forme de relecture qui attire l’attention des élèves sur le rôle de la ponctuation et met en évidence les éventuels problèmes de syntaxe.

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La révision doit être si possible un processus dynamique qui prévoit :

- des phases de réécriture, la confrontation des écrits des élèves avec des textes proposant des caractéristiques similaires à celles visées par la consigne d’écriture

(comme réponses aux problèmes d’écriture qu’ils ont pu rencontrer).

- Et en lien avec la lecture intervient ici non en amont, comme

proposant un modèle difficile à imiter, mais en aval, comme un

répertoire de réponses possibles à des questions que les élèves se

sont posées en s’essayant à l’écriture.

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Prendre en compte les normes de l’écrit

Le transfert des apprentissages linguistiques dans les activités

langagières en général et dans l’écriture en particulier ne va pas de soi et demande un apprentissage particulier.

Avec la relecture ciblée, la consigne de relecture porte sur un point de langue déjà travaillé et connu par la classe. Elle est écrite sur la copie, sous forme d’annotation, avec, le cas échéant, le rappel de la règle. L’élève est invité à se servir des outils à sa disposition pour

effectuer les corrections nécessaires.

Que d’erreurs !! ………

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Une conceptualisation d’erreurs vient de la didactique du français langue étrangère.

Cette pratique est maintenant répandue en français langue maternelle. Il s’agit de concevoir l’erreur comme un outil didactique au service de la progression des

élèves. On a coutume de distinguer :

• les « erreurs de performance », ou étourderies (due à la fatigue, au stress, etc...) L’élève connait la règle qu’il aurait dû appliquer ; il est donc capable de se corriger.

• les « erreurs de compétence », révélant une activité intellectuelle de l’élève (« erreurs intelligentes »), erreurs systématiques que l’élève est incapable de

corriger, mais pour lesquelles il est capable d’expliquer la règle qu’il a appliquée.

Ces erreurs ont un rôle dans le processus d’apprentissage => erreurs phonographiques et les erreurs grammaticales.

On met donc en évidence non pas seulement la faiblesse qui a causé l’erreur, mais aussi la force qui se cache derrière : quelle règle l’élève a t-il tenté

d’appliquer ?

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Et après ?

Après analyse des écrits des élèves, on peut procéder de deux manières :

• S’entretenir avec les élèves pour évaluer leurs conceptions orthographiques, afin de comprendre, en posant des questions ciblées, conduisant les élèves à expliquer leurs procédures (par exemple : Comment as-tu fait pour la fin de ce mot ? / Comment as-tu fait pour ce son ?)

• On peut partir des erreurs les plus fréquentes, afin de produire une activité réflexive sur un problème donné, individuellement ou en groupe ou également proposer des écritures à contraintes, très courtes, afin de mobiliser les savoirs linguistiques. Ces petits

exercices, régulièrement pratiqués, permettent de tisser un lien fort entre écriture et orthographe.

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L’autre dispositif de révision proposé par Catherine Brissaud et Danièle Cogis (ouvrage « Comment enseigner l’orthographe aujourd’hui ») : le balisage du texte. Deux types de balises sont utilisés.

En cours d’écriture tout d’abord, les élèves recourent à des signes de doute

(un trait ondulé par exemple) qui marquent les endroits où ils ont hésité et leur indiquent sur quels mots revenir au moment de la révision.

Au moment de la relecture ensuite, il s’agit d’apprendre à identifier les zones d’erreurs possibles, de porter son attention sur ces « endroits clés » et de réviser en faisant apparaître les traces du processus de révision : fléchages,

encadrements, surlignages, soulignements, marques de catégories…

Parmi les outils à la disposition des élèves, outre ceux créés dans la classe, figurent :

correcteur automatique

des logiciels de traitement de texte que les élèves doivent apprendre à utiliser de manière raisonnée.

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Ecrire à partir d’images séquentielles :

D’après :http://www.ecoledejulie.fr/ecrire-a-partir-d-un-brouillon-collaboratif- oral-au-cycle-3-a119455584

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Le

brouillon oral

collectif

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L’écriture individuelle

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La révision, la réécriture ?

Avec ou sans le 1er jet ?

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Quelles modalités de travail pour la révision de texte ?

D’après : http://maitressedelfynus.blogspot.com/2016/01/reviser-un-texte-en-cycle- 2.html

Avoir le choix de 3 organisations possibles :

* Réviser son propre texte

* Réviser ensemble le texte de l'un puis de l'autre

* Echanger les textes et réviser le texte de son camarade

La révision avec un pair permet à l’élève de recevoir un feed-back sur le contenu, l’organisation et les mots utilisés.

Les élèves lisent ensemble le texte de l’un des scripteurs

Le partenaire dit ce dont parle le texte de l’autre, ce qu’il aime le plus, Le partenaire relit le texte de l’autre en se posant les questions : est ce que tout est clair ? Peut-on ajouter des détails ?

Le partenaire discute de ses suggestions avec le scripteur Le scripteur révise son texte et fait les corrections

Pendant ce temps, le lecteur remplit une grille d’évaluation du texte On refait les étapes avec le texte du second scripteur.

Les élèves échangent leurs textes et vérifient les erreurs dans la structure des phrases, les majuscules, la ponctuation et l’orthographe

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Quels outils ou modalités de travail pour la révision de texte ?

D’après : http://maitressedelfynus.blogspot.com/2016/01/reviser-un-texte-en-cycle- 2.html

Les élèves optent pour la troisième proposition : la révision par les pairs. Pourquoi ?

La première était très affective.

La seconde était très chronophage.

La troisième permettait aux élèves d'être complètement objectifs par rapport au texte et de pouvoir plus facilement le réviser.

J. " J'ai réussi à corriger le texte de N. parce que je ne le connaissais pas, donc c'était plus facile de trouver ce qui était bizarre. Et puis, moi,

j'aurai pas aimé changer des mots de mon texte, là c'était pas grave vu que c'est celui de N. "

Un gros avantage donc pour l'échange de texte, la suppression du coté affectif.

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Quels outils pour la révision de texte ?

D’après : https://taniere-de-kyban.fr/2016/petit-livret-autocorrection-relecture

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Quels outils pour la révision de texte ?

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En conclusion, il convient de redire l’importance d’un enseignement :

régulier et programmé ;

qui donne confiance ;

intégré, qui fasse le lien entre les différentes composantes de l’enseignement du français,

l’expression orale, la lecture, la grammaire et le vocabulaire ;

fondé sur la transversalité de la langue dans tous les domaines ;

explicite ;

conçu à partir de situations variées, mobilisant divers paramètres ;

intégrant des échanges avec les pairs, l’enseignant, les textes

ressources à disposition.

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