i NCiDeNCes psyCholoGiqUes DU C oroNAvirUs
la petite enfance non épargnée
P 16M iNisTre De lA C oMMUNiCATioN , porTe - pArole DU GoUverNeMeNT , A MMAr B elhiMer
Urgence de faire face à la cybercriminalité par la production d’un contenu national qualitatif
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a souligné hier l’»urgence» de faire face à la cybercriminalité en se focalisant sur la garantie de la souveraineté cybernétique basée sur la production d’un contenu
national «qualitatif» sur les sites électroniques et les plateformes universitaires.»
P 3Nationalisation des hydrocarbures-création de l’UGTA
Des décisions qui ont démontré la capacité de mobilisation des travailleurs algériens
La Création de l’UGTA, le 24 février 1956, et la nationalisation des hydrocarbures 15 ans après, ont été des décisions historiques ayant démontré la capacité de mobilisation des travailleurs algériens et constitué une source d’inspiration pour le vaste mouvement qui allait distinguer les pays producteurs du Tiers Monde dans l’amorce de leur souveraineté sur leurs ressources
naturelles, a indiqué hier le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
P 2N° 3877 - Mercredi 24 février 2021 - Site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr - Prix : 10 DA
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A C T U A L I T E Mercredi 24 février 2021
M ourAD P rEurE , ExPErt EN PétroLE
«on a malmené nos gisements et nous subissons actuellement les conséquences»
La quantité de gaz qui devrait être réinjecter dans les gisements, notamment à Hassi Mesaoud et Hassi R’mel pour augmenter la pression, a été réduite et dirigée vers l’exportation, indique le Professeur Mourad Preure, expert international en pétrole,
qui était hier matin, l’invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. «C’est inacceptable.
N
on seulement onn’a pas investi, mais également on a malmené nos gi- sements », dit-il en précisant que le pétrole est une industrie à long terme et que nos installations ont souffert. «Nous subissons actuel- lement les conséquences de ce que nous n’avons pas fait, il y a 15 ans. c’est un effet mécanique», ajoute t-il. Selon lui, voir au- jourd’hui certains gisements décli- nés et tout à fait normal.
Cependant, dit-il, cela ne veut pas
dire que ce déclin est irréversible.
Sonatrach est entrain de faire des études pour mieux comprendre la situation et l’état actuelle du gise- ment de Hassi Messaoud et appor- ter les remèdes. « Il y a, donc, un effort et une action pour soigner ce gisement qui a beaucoup souffert
», indique t-il. L’invité évoque aussi le problème de la consommation énergétique qui a explosé carré- ment ces dernières années et me-
nace sérieusement les
exportations. « On consomme 46 milliards de mètre cube de gaz an- nuellement, soit une augmentation
de 53 % depuis 2009, c’est excessif
», dit-il. Pour Mourad Preure, l’Al- gérie doit diversifier ses ressources énergétiques. Il faut que Sontrach s’oriente pour être le grand leader dans la transition énergétique, in- dique t-il, parce que la véritable force de l’Algérie, précise l’invité, c’est son ensoleillement, qui est ex- ceptionnel 3500 heures par ans sur 86 % du territoire national. Il es- time que l’Algérie a les moyens de s’imposer, dans les 20 prochaines années, comme un leader de la transition énergétique.
Wahiba/k
L
a Création de l’UGTA, le 24 février 1956, et la nationalisation des hydrocarbures 15 ans après, ont été des décisions his- toriques ayant démontré la capacité de mobilisation des travailleurs algériens et constitué une source d’inspiration pour le vaste mouvement qui allait distinguer les pays producteurs du Tiers Monde dans l’amorce de leur souveraineté sur leurs ressources natu- relles, a indiqué hier le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab. «L’Algérie célè- bre, demain mercredi, deux événements ma- jeurs qui ont marqué l’histoire contemporaine de notre pays. Le premier est lié à la naissance de l’UGTA, le 24 Février 1956, ce qui a donné à la classe ouvrière un outil pour la défense des droits des travailleurs et une occasion d’adhésion à la cause de l’indépendance natio- nale et à la lutte engagée sous la direction du Front de Libération Nationale», a souligné, à l’APS, le ministre, installé lundi dans ses fonc- tions, suite au rattachement du département des Mines à celui de l’Energie, dans le cadre du dernier remaniement ministériel. Le second évènement, poursuit M. Arkab, est «celui de la nationalisation des hydrocarbures qui a per- mis la récupération de nos richesses naturelleset leur utilisation pour le développement socio-économique du pays». Pour lui, la coïn- cidence de dates de ces deux événements ne devait rien au hasard. C’est délibérément que les autorités de l’époque, soutient-il, avaient choisi le 24 février pour annoncer l’acte de ré- cupération par la nation du pouvoir de déci- sion, entier et autonome, sur ses richesses nationales. La nationalisation des hydrocar- bures a ainsi enclenché, poursuit M. Arkab, un processus de développement économique et social d’envergure ce qui a été «une démons- tration des capacités de mobilisation des tra- vailleurs et des cadres algériens pour la prise en charge des installations pétrolières aban- données par les compagnies étrangères». «Si l’on devait méditer sincèrement et objective- ment l’héroïsme des travailleuses et travail- leurs algériens, il suffit de rappeler leur résistance et leur combat durant les années de braise et de la tragédie nationale, pour que l’Algérie demeure debout et que son économie prospère au milieu de la destruction et du ter- rorisme», a-t-il encore soutenu. Au plan inter- national, les nationalisations historiques décidées le 24 février 1971 ont eu «un reten- tissement extraordinaire», rappelle le ministre,
en soulignant le caractère exemplaire de ces nationalisations qui «ont participé au vaste mouvement qui allait distinguer les pays pro- ducteurs du Tiers Monde dans l’amorce d’une nouvelle libération et d’une volonté partagée d’un libre exercice de leur souveraineté sur leurs ressources naturelles du sol et sous-sol».
Cependant, des défis économique et énergé- tique «nous interpellent aujourd’hui et néces- sitent des réponses en vue de mettre notre pays sur le chemin d’une Algérie nouvelle au service des générations futures», a-t-il ob- servé. De plus, la situation des marchés pétro- liers, lourdement impactés par la pandémie du COVID19, a «rétréci les revenus du pays de presque un tiers (1/3), mis à rude épreuve ses capacités d’action, accentué ses vulnérabilités en termes de disponibilité en devises et re- tardé la mise en œuvre de la politique de re- lance», a-t-il souligné. Pour faire face à ces défis, le programme élaboré par le secteur de l’Energie et des Mines, qui s’inscrit pleinement dans celui du Président de la République, am- bitionne, affirme M. Arkab, d’accélérer le dé- veloppement socio-économique en mobilisant toutes les ressources, pour l’émergence de nouveaux secteurs d’activité, notamment à
travers les petites et moyennes entreprises et les start-up. «Le secteur de l’Energie et des Mines continuera à jouer un rôle pivot dans la stratégie de relance et bénéficiera d’une atten- tion particulière afin de consolider et relancer ses capacités pour promouvoir la production de l’énergie dont a besoin notre pays avec un recours de plus en plus important aux énergies nouvelles et renouvelables, afin de préserver les ressources épuisables», a-t-il dit. Dans ce contexte, le parachèvement du cadre légal de l’investissement, aussi bien dans le secteur des hydrocarbures que dans le secteur des éner- gies renouvelables, devra être, poursuit le mi- nistre, «une priorité» afin d’assurer la visibilité requise pour encourager les investissements nécessaires et garantir la sécurité énergétique du pays à long et très long terme. L’Energie devra être ainsi un «facteur catalyseur pour la relance de la dynamique économique, au ni- veau local et national, en priorisant le raccor- dement à l’énergie pour les zones d’ombre, les exploitations agricoles, les PME / PMI, et les zones d’activité, créatrices d’emplois et de ri- chesses», promet le premier responsable de secteur.
Wahiba/k
N AtioNALiSAtioN DES hyDrocArburES - créAtioN DE L ’uGtA
Des décisions qui ont démontré la capacité de mobilisation des travailleurs algériens
50 ANS APrèS LA NAtioNALiSAtioN
l’Algérie a connu 4 grandes transformations du système juridique régissant les hydrocarbures
L’
Algérie, qui célèbre au- jourd’hui le 50 anniver- saire de la nationalisation des hydrocarbures, a connu, depuis le 24 février 1971, quatre grandes transformations de son système juridique et fiscal régis- sant les hydrocarbures, a indiqué mardi le Directeur de la Réglemen- tation et des Etudes juridiques au ministère de l’Energie, Amirali Amir.Après les adaptations progressives du cadre règlementaire régissant les hydrocarbures, lancées dès l’indé- pendance, la nationalisation des hy- drocarbures, a constitué le premier tournant qui a permis à l’Algérie d’assoir les fondements de sa légis- lation en matière d’hydrocarbures, a-t-il souligné dans un entretien à l’APS. En effet, la première «loi fon- damentale» sur les hydrocarbures a été promulguée le 12 avril 1971 (or- donnance 71-22), définissant le cadre dans lequel les compagnies internationales peuvent exercer des activités de recherche et de produc- tion des hydrocarbures en Algérie, a-t-il rappelé. Ainsi, les compagnies internationales pouvaient exercer des activités de recherche et de pro- duction des hydrocarbures en
concluant un contrat d’association (association en participation ou so- ciété mixte) avec Sonatrach , détenir au maximum 49% des intérêts et avoir des droits uniquement sur la production de pétrole brut. Sona- trach était alors le seul propriétaire du gaz naturel découvert et du gaz associé produit et la seule compa- gnie internationale à assumer ce rôle en exploration. Mais la détério- ration du marché pétrolier, conju- guée au manque d’attractivité de la loi de 1971, a conduit l’Algérie à re- voir le cadre légal et réglementaire régissant les hydrocarbures par la promulgation, en août 1986, de la 86-14 relative aux hydrocarbures.
Cette loi a introduit quatre formes d’association pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures li- quides qui donnent, toutes, lieu à la conclusion d’un contrat d’associa- tion entre Sonatrach et les compa- gnies internationales. Sur le plan fiscal, la loi de 1986 a prévu des al- lègements fiscaux, tenant compte de la situation géographique du pé- rimètre et des techniques de pro- duction utilisées lors de la mise en production du gisement découvert.
La loi donnait à Sonatrach deux
rôles, à savoir un rôle commercial dans le cadre de la réalisation de son programme de développement et en même temps elle assurait pour le compte de l’Etat la promo- tion du domaine minier. En 1991, la loi de 1986, poursuit M. Amirali, a connu un «amendement fondamen- tal», par l’extension du domaine de l’association au gaz naturel, aux gi- sements découverts par Sonatrach et non exploités, ainsi que l’intro- duction de la possibilité de recourir à l’arbitrage international en cas de litiges opposant Sonatrach à son as- socié étrangernés de l’interpréta- tion ou de l’exécution du contrat d’association. La troisième transfor- mation majeure est intervenue en 2005, par l’avènement d’une nou- velle loi sur les hydrocarbures cou- vrant l’ensemble des activités amont et aval pétroliers à l’excep- tion de la distribution du gaz sur le marché national qui est régie par la loi sur l’Electricité. Le régime fiscal de la loi de 2005, qui a séparé les prérogatives de puissance publique du rôle commercial avec lacréation d’entités de régulation indépen- dantes, était basé sur une taxe simi- laire à un loyer en fonction de la
superficie, une redevance modulée en fonction du niveau de production et de la zone, une taxe sur le revenu pétrolier en fonction du seuil de production cumulée valorisée (chif- fre d’affaire) et un impôt sur le ré- sultat similaire à l’impôt sur le bénéfice du régime général. La loi prévoyait une seule forme de contrat, à savoir le contrat de re- cherche et/ou d’exploitation des hy- drocarbures, avec les attributs qui s’apparentent à un régime de concession. En 2006, cette loi est amendée, avant même sa mise en œuvre, pour notamment, imposer la participation obligatoire de Sona- trach à un minimum de 51% dans tout contrat et introduire la taxe sur les profits exceptionnels. Cepen- dant, devant le «manque d’attracti- vité» du domaine minier relative aux hydrocarbures et la nécessité d’intensifier l’effort d’exploration pour garantir l’approvisionnement des besoins nationaux à long terme, poursuit M. Amirali, le gouverne- ment algérien a procédé, en 2013, à un nouvel amendement de la loi de 2005. L’objectif principal était d’in- troduire de nouvelles dispositions spécifiques à la prise en charge de
la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, ainsi que des mesures fiscales inci- tatives avec la révision de la métho- dologie de détermination du taux de la taxe sur le revenu pétrolier.
L’activité transport par canalisation des hydrocarbures et des produits pétroliers est devenue une exclusi- vité de Sonatrach. «Malheureuse- ment, en raison de facteurs endogènes et exogènes qui ont li- mité l’attractivité de notre domaine minier, la loi de 2005 n’a pas produit les effets escomptés», ce qui poussé le gouvernement a introduire, en 2019, une nouvelle loi des hydrocar- bures. Cette nouvelle loi devra, selon lui, favoriser le développe- ment et l’exploitation sûre, durable et optimale des ressources en hy- drocarbures y compris les res- sources non-conventionnelles et l’offshore, satisfaire les besoins en énergie de la collectivité nationale, assurer la sécurité de son approvi- sionnement à long terme et pro- mouvoir la préservation et la protection de l’environnement, tout en garantissant la sécurité des per- sonnes et des installations.
Wahiba/k
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A C T U A L I T é Mercredi 24 février 2021
D iPLoMAtiE ALGériENNE
Boukadoum sur tous les fronts
Après avoir porté à nouveau la parole de l’Algérie dans les tribunes diplomatiques internationale, et réaffirmé ses positions dans les dossiers les plus brûlants de la région, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, n’ a pas manqué la célébration du 2e anniversaire du hirak, pour rappeler aux algériens, l’importance
des acquits réalisé durant la période précédente, et leurs éventuels impact sur le dénouement de la situation.
c’
est du moins, ce qui ressort, du MAE lors d’une déclara- tion accordée à France 24, où il a exhorté les algériens à adhérer au processus politique et consti- tutionnel du président de la République, précisant que « Si les gens veulent changer les choses, ils ont une merveilleuse oppor- tunité : c’est de s’engager dans le proces- sus politique qui a été décidé par le président de la République avec la dissolu- tion de la chambre basse».Jouissant d’une crédibilité sans failles, issue des résultats et des accomplissements enregistrés du- rant l’exercice 2020, Sabri Boukadoum, a tenu à rappeler aux citoyens, que la situa- tion pandémique reste menaçante, et que la rigueur est de mise pour préserver la santé publique « le droit de manifester était un droit constitutionnel. «Néan- moins, nous vivons des circonstances ex- ceptionnelles qui sont dues à la Covid-19, beaucoup de pays ne permettent pas ce genre de manifestations, la priorité des priorités est de préserver la santé des ci- toyens».Revenant sur la situation qui pré- vaut dans la région, et notamment, sur lesrumeurs qui disent qu’il y’ aurait interven- tion des forces algériennes au sahel, c’est une leçon de diplomatie et de bon sens, que Sabri Boukadoum a magistralement adressé aux commanditaires de cette fake news, précisant que « cela ne pouvait se faire que dans le cadre d’opération de maintien de la paix sous l’égide des orga- nisations internationales et régionales. »«
La nouvelle Constitution adoptée par le pays le 1er novembre dernier donne certes la possibilité à nos troupes d’inter- venir en dehors des frontières mais elle li- mite cette participation aux opérations de maintien de la paix sous l’égide des orga- nisations internationales telles que les Na- tions unies, la Ligue arabe et l’Union africaine ».Encore une fois, les tentatives de déstabilisation du makhzen, qui mène une guerre médiatique contre l’Algérie, et notamment contre son armée, s’est heurté à la fermeté et à la clairvoyance du MAE algérien, qui n’a eu aucune difficulté à dé- montrer la sournoiserie de ces attaques, mais surtout le non fondement de ces in- formations.Cette aisance à désamorcer ces bombes médiatiques, démontre au delà
de la faiblesse des arguments du makhzen et son acharnement à salir l’image de l’Al- gérie, la consistance et la stabilité du dé- partement des AE, et par conséquent reflète à travers sa nouvelle dynamique, le retour de la diplomatie algérienne à son apogée.Un retour qui ne s’est pas articulé autour du seul dossier des rumeurs ou des attaques externes, du fait que depuis sa nomination Sabri Boukadoum, a été d’em- blée plongé dans les dossier internatio- naux les plus délicats de l’heure, réaffirmant la position de l’Algérie, dans l’affaire palestinienne, dans les conflits du sahel , et sur le dossier du sahara occiden- tal, et du Mali, insistant sur un soutien pour une solution politique « juste et du- rable et mutuellement acceptable ».Il y a lieu de convenir qu’a travers ce redéploie- ment de la diplomatie algérienne, c’est tout un capital de confiance, de crédibilité, et de sérénité, qui vient renforcer le par- cours constitutionnel entamé et rehausse l’image du pays, à un moment crucial ou la voracité des convoitises extérieurs et inté- rieurs, se fait de plus en plus acerbe.
Lydia/k
L
es recommandations issues des réunions des membres du Forum de dialogue poli- tique inter-libyen portant sur la formation d’une autorité exécutive et la tenue d’élections parlementaires et présidentielle avaient été évo- quées et soulignées depuis bien longtemps par le Président de la République, Abdelmadjid Teb- boune, a expliqué le ministre des Affaires étran- gères Sabri Boukadoum. Dans une déclaration à la Chaîne France 24, M. Boukadoum a indiqué que «le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait mis l’accent, depuis le début, sur la nécessité de résoudre la problématique de la légitimité des dirigeants en Libye et tenir des élections générales’’, précisant que ‘’ce sont les mêmes recommandations qui ont sanctionné les travaux des membres du Forum de dialogue po- litique inter-libyen (tenus en novembre à Genève NDLR), qui ont convenu de la tenue d’électionsgénérales, le 24 décembre 2021». «En fait, les orientations qu’avait données, depuis bien long- temps, le Président de la République aux parties libyennes, ont été bel et bien adoptées au final», a ajouté M. Boukadoum.»Une visite des mem- bres de la nouvelle autorité exécutive en Libye est prévue en Algérie», a fait savoir M. Bouka- doum, rappelant s’être entretenu «par téléphone avec le Premier ministre de l’Autorité exécutive intérimaire libyenne, Abdelhamid Dbeibah, le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Kouni et le président du Conseil pré- sidentiel libyen, Mohamed El-Menfi, en vue d’une prochaine visite en Algérie». Pour rappel, les belligérants libyens avaient réussi, début fé- vrier courant dans le cadre du Forum de dialogue politique tenu à Genève sous les auspices des Nations unies, à choisir une nouvelle Autorité exécutive (Gouvernement) qui se chargera de di-
riger le pays jusqu’aux prochaines élections.
Concernant la situation au Mali, M. Boukadoum a affirmé que l’Algérie avait initié plusieurs dé- marches pour accompagner le peuple malien dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.Le Comité de suivi de la mise en úuvre de l’accord s’est récemment réuni à Kidal (nord du Mali), sous l’égide des autorités maliennes, des années après la signature par les parties li- byennes de ce document, a-t-il ajouté précisant qu’»il s’agit d’un nouveau pas d’une extrême im- portance», en ce sens qu’il permet d’impulser la mise en œuvre des clauses de l’accord.»L’Algérie suit de plus près les derniers développements au Mali», a souligné le chef de la diplomatie algé- rienne, ajoutant que «son rôle consiste, sur ins- tructions du Président de la République, en le rétablissement de la confiance entre les parties
signataires de l’accord, ce qui est tout aussi im- portant pour la sécurité de l’Algérie. L’occasion était pour le ministre de rappeler l’attaque terro- riste ayant ciblé le consulat d’Algérie à Gao, dans le nord du Mali, laquelle a couté la vie au Consul général et au vice-consul.Il est à noter que la réunion du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, qui s’est tenue pour la première fois dans la ville de Kidal, dans le nord du Mali, a été saluée par toutes les parties concernées , y compris les Nations Unies, qui ont estimé que cette réunion historique constituait un «nouveau départ ayant contribué au renfor- cement de la confiance» entre les parties signa- taires de l’accord, à même de faire avancer la mise en œuvre de ses clauses de manière à réta- blir la paix dans le nord du pays.
Lydia/k
L
e ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a souligné hier l’»urgence» de faire face à la cybercri- minalité en se focalisant sur la garantie de la souveraineté cybernétique basée sur la production d’un contenu natio- nal «qualitatif» sur les sites électro- niques et les plateformes universitaires.»Vu que 70% des Algé- riens consultent la presse électronique, il est devenu urgent de faire face à la cybercriminalité, en se focalisant sur la garantie de la souveraineté cyberné- tique, basée sur la production d’un contenu national qualitatif et les plate- formes universitaires et la sécurisation du réseau en vue de consacrer la sou- veraineté de l’Etat», a indiqué M. Bel- himer dans un entretien accordé au quotidien national Cresus.En ce sens, le ministre a exigé la domiciliation dans le domaine.dz des sites électroniques régis par le décret exécutif relatif aux modalités d’exercice de l’activité d’in- formation en ligne et de diffusion de mise au point ou rectification sur le site électronique.Pour M. Belhimer, la sé-curisation des plateformes web et sites électroniques est un «enjeu fondamen- tal», citant à cet effet un audit des sites web institutionnels réalisé par l’Obser- vatoire du groupement algérien des ac- teurs du numérique.Il a ainsi relevé que «le certificat SSL constitue une des protections les plus indispensables à déployer sur un site web», faisant re- marquer que «85% des sites web audi- tés ne disposent pas de ce certificat et ce, en dépit des assurances réitérées par le ministère».M. Belhimer a expli- qué que «depuis l’arrivée en masse des réseaux asociaux, je dis bien asociaux et je préfère cette expression à celle en vigueur, la Constitution algérienne dé- clare inviolables et protégés par la loi, la vie privée et l’honneur du citoyen», ajoutant qu’elle «garantit le secret de la correspondance et de la communi- cation privée».Le ministre a ajouté que ces «grandes catégories de droit» sont énoncées dans la nouvelle Constitu- tion, adoptée en novembre 2020, pré- cisant à cet égard «qu’en droit, la vie privée est circonscrite à trois éléments de la personnalité: le respect des com-
portements, de l’anonymat et de la vie relationnelle».M. Belhimer s’est ainsi dit «favorable à un renforcement de leur protection par l’édiction des peines les plus lourdes, quel que soit le mobile ou le statut social de l’agres- seur», estimant que «c’est d’autant plus nécessaire que le phénomène n’épargne personne et prend des pro- portions alarmantes».A une question sur les Fonds d’aide à la presse, gelés depuis 2014, il a indiqué qu’il est envi- sagé de les «réactiver pour notam- ment, accompagner la transition du papier au numérique, soutenir les ef- forts de formation et de perfectionne- ment», soulignant que «la Loi de finance complémentaire est, au plan procédural, le moment idoine pour le faire».S’agissant de l’Autorité de régu- lation de la presse écrite prévue par la loi de 2014, M. Belhimer l’a qualifiée
«d’obsolète au regard de l’absence de référence internationale en la matière et à l’avènement du nouveau cadre constitutionnel».Il a indiqué avoir en- visagé en lieu et place de cette Auto- rité, un «Conseil national de la presse
écrite ayant en charge la délivrance de la carte de presse, les arbitrages en cas de manquements aux règles éthiques et déontologiques et la +médiatrie+
que commande une équitable réparti- tion de la manne publicitaire selon une formule qui assure que le champs mé- diatique reste ouvert, à l’abri de tout monopole, tout en récompensant le mérite».Enchainant sur les grands chantiers de la réforme initiés par son département, le ministre a précisé que ces chantiers tiennent de deux grandes préoccupations, à savoir le raffermisse- ment de l’exercice démocratique et l’encadrement juridique des activités de communication.Il a expliqué qu’au titre de la première préoccupation, avoir retenu «le renforcement du cadre référentiel (au titre de la vision consti- tutionnelle), la préservation du cadre pluriel et concurrentiel de l’activité de communication (loin des abus de posi- tions dominantes et des concentra- tions), le développement de la communication institutionnelle, le dé- veloppement de la communication de proximité.Au titre de l’encadrement ju-
ridique des activités de communica- tion, il a cité «la codification de l’acti- vité de presse électronique multimédias (écrite, web radio et web télé), une loi sur la publicité, l’encadre- ment de l’activité de sondage d’opi- nion, une assise juridique pour les agences de communication, l’autorégu- lation de la presse écrite : Conseil na- tional de la presse écrite (CNPE), le rapatriement juridique et technolo- gique des chaînes de télévision pri- vées.»Des dix chantiers, initiés il y a un peu plus d’un an, c’est celui de la réha- bilitation du professionnalisme et de l’éthique et de la déontologie -les trois vont ensemble-qui me tient le plus à cœur», a précisé le ministre, avant de conclure : «J’ai initié cette réhabilita- tion sur la base d’une démarche inclu- sive et résiliente pour concilier deux grandes catégories juridiques qui me paraissent commander un exercice apaisé de ce noble métier : la liberté et la responsabilité. L’une ne va pas sans l’autre dans une société démocra- tique».
Lydia/k
M iNiStrE DE LA c oMMuNicAtioN , PortE - PAroLE Du GouvErNEMENt , A MMAr b ELhiMEr
Urgence de faire face à la cybercriminalité par la production d’un contenu national qualitatif
L E MiNiStrE DES A ffAirES étrANGèrES S Abri b oukADouM
l’Algérie a toujours plaidé pour une résolution du problème de la légitimité des dirigeants libyens
S
AhArAocciDENtALles etats-Unis vont continuer à soutenir le processus onusien pour une solution
«juste» et «durable»
L
es Etats-Unis vont continuer à soutenir le processus onu- sien en vue d’une solution «juste» et «durable» au dif- férend de longue date au Sahara occidental, a affirmé lundi le porte-parole du département d’Etat américain Ned Price.»Ce que nous avons dit reste globalement valable» au sujet de la question du Sahara occidental, a déclaré Ned Price, disant «qu’il n’y a aucune mise à jour pour le moment».«Nous continuerons à soutenir le processus des Nations Unies pour mettre en œuvre une solution juste et durable à ce différend de longue date» entre le Maroc et le Front Poli- sario, a ajouté le porte-parole du département d’Etat améri- cain, lors d’un point de presse en réponse à une question sur la position de la nouvelle administration américain quant au conflit au Sahara occidental.Il a indiqué que les Etats Unis vont également continuer «d’appuyer le travail de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour surveiller le cessez-le-feu et prévenir la vio- lence dans la région».Le 10 décembre dernier, l’ex-président américain, Donald Trump avait annoncé reconnaitre la pré- tendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste.Cette proclamation a été dénon- cée aussi bien aux Etats-Unis que par la communauté inter- nationalequi a rappelé son caractère illégale et a invité, le nouveau locataire de la maison blanche, Joe Biden à revenir sur cette décision «unilatérale». L’organisation des Nations Unies considère les territoires sahraouis occupés comme des territoires non autonomes où un référendum d’autodétermi- nation est prévu depuis 1991.Suite à l’annonce de Trump, l’ONU avait rappelé que sa position vis-à-vis de la question
sahraouie restait inchangée. Lydia/k
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A C T U A L I T é Mercredi 24 février 2021
c oviD -19:
la priorisation de la décision scientifique sur le politique, une approche judicieuse
L’approche de priorisation de la décision scientifique sur le politique adoptée par Algérie s’est avérée, de l’avis de nombreux spécialiste,
«judicieuse» dans la gestion de la crise sanitaire, induite par la propagation du nouveau Coronavirus (covid-19).
D
es mesures, «proactives»avaient été ordonnées par le président de la Répu- blique, Abdelmadjid Teb- boune, pour juguler la propagation du virus, à travers l’activation d’un dispo- sitif de veille et de surveillance et d’un dispositif sanitaire préventif pour pro- téger la société et le cas échéant, in- tervenir rapidement, et ce dés l’apparition du premier cas, un ressor- tissant italien travaillant à Hassi Mes- saoud, le 25 février 2020, et la contamination de 16 individus d’une même famille à Blida lors d’une fête familiale. «L’Algérie, comparativement à d’autres pays qui ont enregistré des chiffres ahurissants en nombre de contaminations et de décès, a relati- vement mieux géré la crise», a estimé Pr. Kamel Djenouhat, épidémiologiste et chef de service du laboratoire bio- logique à l’EHP de Rouiba (Alger Est).Cette pandémie «est, pour les Pouvoirs public, une +leçon+ afin de mieux se préparer, à l’avenir, à faire face à ce type de crises à travers la ga- rantie de plus de moyen de protec- tion, tant en termes de lits, de réanimation et de moyens humains».
Il a plaidé, dans ce sens, pour «une gestion décentralisée» afin d’optimi- ser l’organisation face une telle crise en définissant les responsabilités et en associant tous les acteurs sur le ter- rain, suggérant dés à présent une ré- partition géographique et structurelle
«équitable» des centres d’analyse bio- logiques pour la détection du virus, li- mitée au début à l’institut Pasteur seulement.Qualifiant de «proactives», les mesures portant fermeture des
frontières terrestres et aériennes, confinement, fermeture des écoles, universités et mosquées, et suspen- sion des activités non obligatoires, Pr.
Djenouhat a considéré que cette déci- sion «courageuse» a eu un rôle crucial dans la prévention contre la propaga- tion de la pandémie.Dans le même ordre d’idée, il a relevé des résultats
«très positifs» du protocole thérapeu- tique mis en place par le Comité Scientifique de Suivi de l’Evolution de la Pandémie du Coronavirus en plus de la coopération et la coordination entre tous les acteurs sur le terrain, y compris le secteur privé et les associa- tions, «ce qui a donné lieu à un front social unifié, qui a permis à l’Algérie d’affronter cette crise malgré cer- taines insuffisances».De son côté, le Chef de l’unité Covid-19 au CHU Mus- tapha Pacha, Pr. Kamal Hail estimé que la situation pénible qu’a connu l’Algérie, à l’instar du reste des pays du monde, «est une expérience pour tous, en particulier en matière de sys- tèmes de santé, au regard des difficul- tés à gérer cette crise, tant en termes de moyens que du poids de la mission des corps de la Santé».En dépit de l’amélioration de la situation épidé- miologique à la faveur de la baisse des cas d’infection et de décès, la pru- dence et la vigilance doivent rester de mise pour éviter un retour à la situa- tion précédent, a-t-il tenu à souli- gner.Pour sa part, le membre du Comité Scientifique de Suivi de l’Evo- lution de la Pandémie du Coronavirus, Dr Bekkat Berkani, a relevé «le cou- rage» des décisions prises par le Pré- sident de la République, notamment
la fermeture de toutes les frontières afin de contenir la propagation du virus.Abordant le volet des soins, il a déclaré que «tous les moyens ont été déployés pour garantir une bonne prise en charge des malades, notam- ment les cas graves, à commencer par les médicaments avec le suivi des ma- lades jusqu’à guérison complète». Les mesures décrétées sur le terrain, en temps opportun, à travers notam- ment le confinement partiel, l’inter- diction du transport entre wilayas et la suspension de toutes les activités non indispensables, ont été décisives pour empêcher une propagation mas- sive du virus comme dans d’autres pays», a-t-il affirmé saluant la matu- rité des citoyens quant à l’impératif respect des dispositions préventives.
Dr Bekkat Berkani a souhaité, dans ce sens, que le vaccin anti Covid-19 contribue à un recul «significatif» de la pandémie dans le monde et dans notre pays, «où les cas enregistrés sont sous la barre des 200/jour», a-t- il fait observer.Le ministère de la Santé, de la Population et de la Ré- forme hospitalière avait procédé, dès l’apparition des premiers cas d’at- teinte au nouveau Coronavirus, à la mise en place de mécanismes sur le terrain pour assurer une gestion effi- cace et coordonnée de la crise, sur les plans juridique et institutionnel. Pour faire face à cette épidémie, qui a frappé le monde entier, le Président de la République avait ordonné le 20 mars 2020, la prise de mesures ur- gentes et préventives, traduites no- tamment par la fermeture des écoles, universités, crèches, établissements
de formation, salles de sport et de fêtes.La suspension des moyens de transport terrestre, maritime et aé- rien, et le rapatriement, rappelle-t-on, des étudiants algériens en Chine, pre- mier foyer de l’épidémie, ont été entre autres mesures décidées. d’autres opérations de rapatriements de ci- toyens algériens bloqués à l’étranger avaient également été opérées. Le dé- partement de la Santé a fixé pour prio- rités afin de garantir une prise en charge adéquate des malades, la mise en place d’un protocole thérapeu- tique, l’organisation des soins, l’acces- sibilité au dépistage, un système de contrôle efficace et une communica- tion fiable et complète.En dépit des efforts déployés pour faire face à la pandémie, le système sanitaire s’est avéré «mal préparé» en raison «des dysfonctionnements», dont il pâtissait en matière d’organisation, de res- sources humaines, de formation et de méthodes de traitement. Le président de la République avait affirmé, dans ce cadre, que la crise de Coronavirus était l’occasion pour une révision
«dans le fond» du système sanitaire, afin d’asseoir un système de santé moderne «garantissant au citoyen une prise en charge décente». WAHIBA/K
L
e directeur des affaires crimi- nelles et des grâces au minis- tère de la Justice, Mohamed Houdoud, a révélé, hier, une augmentation du nombre d’agres- sions contre des médecins en Algérie au cours des premiers mois de la pandémie du Coronavirus.Interve- nant à «Echourouk News», il a expli- qué que 389 cas liés aux agressionsde médecins ont été enregistrés, tandis que la justice a statué dans 349 cas liés à des agressions contre des professionnels de la santé. Il a rapporté que 135 médecins avaient été agressés à l’intérieur des hôpi- taux.Le représentant du ministère de la Justice a ajouté que 477 personnes ont été suivies dans des affaires liées à des agressions contre des profes-
sionnels de la santé, 375 personnes ont été condamnées et 45 d’entre elles ont bénéficié de l’innocence.Mohamed Houdoud a souligné que le ministère de la Jus- tice tient à humaniser les prisons, car les juges visitent les prisons quoti- diennement pour déterminer leur statut.
WAHIBA/K
c oviD -19
389 cas d’agressions contre les médecins recensés
L
a ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Kaou- tar Krikou, a affirmé, hier lors de la 8e conférence de l’Organisation de la femme arabe (OFA), que la Constitution algérienne ga- rantissait à la femme la protection contre la violence, sous toutes ses formes et consacrait«la parité homme-femme en matière de postes de responsabilité et d’accès à l’emploi.
La Constitution algérienne «garantit à la
femme la protection contre la violence, sous toutes ses formes, consacre la parité homme- femme en matière d’accès à l’emploi et aux postes de responsabilité et encourage son au- tonomisation politique», a précisé la ministre dans son intervention lors de cette conférence, tenue en visioconférence sous le thème
«Femme arabe et défis».
Evoquant la stratégie adoptée pour consolider et promouvoir la place de la femme dans tous
les domaines, Mme. Krikou a mis en avant les dispositifs mis en place par l’Etat pour son au- tonomisation sur tous les plans, notamment économiques et les efforts visant sa promo- tion, particulièrement dans les zones encla- vées. Elle a souligné, dans ce sens, l’importance des programmes médiatiques et le rôle du mouvement associatif pour mettre en lumière les exemples réussies de femmes dans divers domaines. La ministre a estimé, par ailleurs
que l’autonomisation de la femme arabe, no- tamment économique, la consolidation de ses capacités et sa protection contre toute sorte de violence sont autant de facteurs favorisant la stabilité de la société et le bien-être des peu- ples de la région, appelant à «la conjugaison d’efforts et à l’échange d’expertises en vue de réaliser les objectifs du développement dura- ble (ODD) 2030».
WAHIBA/K
P
as moins de 264 projets de développement à travers des zones d’ombre de la wi- laya de Saïda seront lancés prochainement en réalisation et ce, pour l’amélioration des conditions de vie des populations, a-t-on appris hier auprès des services de la wilaya.La même source a indiqué que ces projets comportent l’ouverture des
pistes rurales et la mise en place de réseaux souterrains et d’eau pota- ble, la réalisation d’écoles primaires et de salles de soins et l’approvision- nement en gaz par citerne et l’élec- tricité, soulignant que toutes les procédures administratives concer- nant ces opérations, pour lesquelles ont été débloqués 3 milliards DA, ont été achevées. Pour rappel, les
services de la wilaya de Saïda ont enregistré la réalisation de 251 pro- jets de développement durant l’an- née écoulée à travers les zones d’ombre, englobant les secteurs des ressources en eau, de la santé, des travaux publics et de l’éducation pour un coût global estimé à 4 mil- liards DA. En outre, 23 autres projets de développement à travers ces
zones sont en cours, portant sur le raccordement au réseau d’assainis- sement et d’eau potable et l’ouver- ture de pistes ont la réception est prévue au début du deuxième tri- mestre de l’année en cours, a-t-on fait savoir. La wilaya de Saïda a bé- néficié récemment d’une enveloppe financière estimée à 90 millions DA dans le cadre du programme de dé-
veloppement des zones d’ombre, destinée à la réalisation de projets liés au secteur des travaux publics .La wilaya de Saïda dénombre 461 zones d’ombre à travers l’ensemble des communes, qui bénéficieront de projets de développement englo- bant les secteurs des ressources en eau, des travaux publics, de l’éduca- tion et de l’énergie. WAHIBA/K
Z oNES D ’ oMbrE DE S AïDA
lancement prochain de plus de 260 projets de développement
L A MiNiStrE DE LA S oLiDArité NAtioNALE k AoutAr k rikou
la Constitution algérienne garantit à la femme la protection contre la violence et consacre le principe de parité
ict M
AGhrEbsalon des Technologies de l’information
et de la Communication
Alger
A
lger renoue avec les événements IT. Le salon des Technolo- gies de l’Information et de la Communication ICT Ma- ghreb se tiendra du 15 au 17 mars prochain au Palais de la Culture Moufdi ZAKARIA Alger sous le parrainage du Ministre de la Poste et des Télécommunication ainsi que du Ministre délégué au- près du Premier Ministre chargé de l’économie du sa- voir et des start ups.Orga- nisé par Prolinkom Consulting et MMC Commu- nication, ce salon profes- sionnel convie l’ensemble des acteurs nationaux et in- ternationaux du Numérique en Algérie et dans la région du Maghreb. Une centaine d’exposants est attendue pour ce carrefour d’échanges entre fournis- seurs et donneurs d’ordre de premier rang. Entreprises, Experts, start-uppeurs, étu- diants et médias se côtoie- ront également au sein des espaces du salon. L’évène- ment, qui constitue une véri- table rencontre Networking, engendrera des opportunités d’affaires pour les opérateurs du secteur entre Télécoms, fournisseurs de services In- ternet et de matériel informa- tique, intégrateurs, éditeurs de logiciels, équipementiers, institutions financières et or- ganisations gouvernemen- tales. Une trentaine de conférences et ateliers sont programmées sur les trois jours du salon. Bien entendu la sécurité sanitaire demeure notre priorité aussi bien pour les exposants que le visitorat face à ce contexte pandé- mique. Un protocole spécial- COVID est prévu pour la circonstance.WAHIBA/K