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Sur les possibilités d’extraire l’ion hydrogène des
solutions électrolytiques
L.-H. Collet
To cite this version:
697
[1]
CRAWFORD B. L. et DINSMORE J. H. L. - J. Chem.Phys., I950, 18, 983.
[2]
CRAWFORD B. L. et DINSMORE J. H. L. - J. Chem.Phys., I950, 18, I682.
[3]
VINCENT J. - J.Physique Rad.,
I950,
11, I D.SUR LES
POSSIBILITÉS
D’EXTRAIRE L’IONHYDROGÈNE
DES SOLUTIONS
ÉLECTROLYTIQUES
Par M. L.-H.COLLET,
Laboratoire de
Physique-Enseignement,
Sorbonne.La nature de l’ion
hydrogene
dans les solutionsélectrolytiques
nous estinconnue.
Plusieurshypo-th6ses ont ete faites a son
sujet;
M. E. Darmois pensequ’il
s’agit
d’unproton.
Dans un article recent[I],
M. E. Darmois a rassemblé les diverses considerations
qui
viennent a1’appui
de sonhypothese
et montre que, si celle-ci estcorrecte,
il faut n6cessairement attribuer a l’ion H+ dans la solution un 6tat semi-li breassez
comparable
a celui de l’ électron dans le métal.L’energie
de liaison de l’ion est son6nergie
d’hydra-tation ;
pourH+,
elle serait de 256kcal,
soit,
pour unproton,
11 semble que
1’6nergie cinétique
duproton
dans la solution restetoujours n6gligeable
devant Eh, Si l’on assimile leproton
a la molécule d’un gazparfait,
on a A 25°
C, l’énergie
moyenne aT = 6. 10-14,. Si l’onadmet la théorie de
Sommerfeld,
on trouve que1’6nergie cin6tique
duproton
reste inf6rieure aN 6tant le nombre de
particules
libres dans le volumeV;
on aura une limitesup6rieure
de En2 enprenant
leproton
«encage
» parquatre
moIéculesd’eau
(N
= I, V = 4 x 25.JO-24)
et une limite infé-rieure en consid6rant 1’eau pure(N = 10-7. 6. 1020,
V =I);
on trouve ainsi 10-21 Em Io-15. Cesvaleurs,
tres
faibles,
s’expliquent
par la masse élevée del’ion H+ et la
grande
dilution dumilieu;
elles jus-tifientl’adoption
de la théorie de Drude-Lorentz.Eh
repr6sente
donc,
enpremiere approximation,
letravail
qu’il
faut fournir pour extraire leproton
dela solution. Ce resultat n,e pourra widemment pas
etre atteint par elevation de
temperature (oc T 41--
E Itdonne T =
89
oooOK),
mais nousenvisageons
lesprocédés
suivants :io Le choc
materiel,
obtenu en bombardant la solution avec desparticules d’energie
suffisamment6lev6e;
a. Dans une
d6charge
entre la solution et un metalext6rieur,
celui-ci 6tantcathode,
les ionsn6gatifs
-
qui
peuvent
etre des electrons - viennent a la surface duliquide;
si la chute depotentiel
sur celle-ciest de 30o
V,
un ion 0--(cas
de 1’etincelle dans1’air)
l’atteindra avec une
6nergie
2 eV =g,6.
10-10 =5oEh.
Nous avons
explique
ainsiquelques particularités
deces
d6charges qui
mettenten jeu
les ions H+ de la solution etdegagent
unegrande 6nergie
a lacathode;
b. Par des
particules
libres. Un electron rencontrantun
proton
luicommuniquera,
ensupposant
le chocélastique, 1’energie
Eh s’il a 6t6 acc6l6r6 par unpotentiel
m
d6signant
la masse de1’electron,
M celle duproton.
Le calcul donne
V =A 5
oo V et, pourl’électron,
unevitesse
d’impact
voisine de 4o ooo km : s.N6anmoins,
la
pression
restantnotable,
il conviendra d’utiliserun canon a electrons encore
plus rapides.
20
L’absorption
d’unrayonnement
delongueur
d’onde suffisamment faible telle quehv--, Eh;
1’6nergie
Ehcorrespondant a ),
= I 100 Å :a. Il sera int6ressant
d’operer
auvoisinage
de cettelimite,
dans l’ultraviolet deLymann.
Les difficultds semblent devoir etre consid6rables dansl’ atmosphère
au contact de la solution. L’issue
pourrait
etre dans1’emploi
d’uneparoi
limitant laphase liquide,
assezpeu absorbante pour le
rayonnement
etqui
selais-serait traverser par les
protons;
il serait alorspossible
d’etudier lespropriétés
desparticules
6mises dans unespace
compl6tement
vide;
b. On
peut
enfinprendre
unelongueur
d’ondenettement
plus
petite
et seplacer
dans lerayon-nement X moyen.
L’aspect
duphénomène
seradiffe-rent,
car leproton
libereposs6dera
encore unegrande
6nergie;
l’absorption
d’unquantum
X de0,4 A,
parexemple,
luicommuniquera
une vitesse initialeNous 6tudions ce
phenomene;
la encore les difficultésexpérimentales
sontgrandes
du fait de l’ionisation intense du milieu.Quelle qu’en
soitl’issue,
ces diversesexperiences
nous
permettront
depr6ciser
la structure de l’ionhydrog6ne.
[1]
DARMOIS E. 2014J. Physique Rad.,
I950,
11, 577.CHAMBRE D’IONISATION PORTATIVE
A
RÉPONSE
LOGARITHMIQUE
Par M.
BRIÈRE,
A. ROGOZINSKI et J.WEILL,
Commissariat àl’Énergie
atomique,
Fort deChâtillon,
Fontenay-aux-Roses
(Seine).
Le
principe
de la mesurelogarithmique
de faiblescourants 4 l’aide de diodes