Figure 1 :Fréquences relatives des sous-groupes de LNH de type B chez l’adulte. Le DLBCL et le LF sont les sous-groupes les plus fréquents. DLBCL: lymphome B diffus à grandes cellules, MALT: tissu lymphoïde associé aux muqueuses, MCL:
lymphome du manteau, CLL/SLL: leucémie lymphoïde chronique/lymphome lymphocytique, PMLBCL: lymphome B à grandes cellules primitif du médiastin (d’après Swerdlow et coll. 2008).
Table 1 : Classification de l’OMS des LNH de type B, T et NK matures et des LH (d’après Jaffe et coll. 2008).
Figure 2 : Stades de différenciation lymphocytaire B et leur relation avec les principaux lymphomes B. Les cellules progénitrices B subissent une maturation au sein de la moelle osseuse en lymphocytes pré-B et immatures. Dans le tissu lymphoïde périphérique, on retrouve le lymphocyte B naïf qui, suite à la stimulation antigénique, prolifère et entame différentes étapes de transformation menant au stade de plasmocytes et lymphocytes B mémoire. Certains lymphocytes B peuvent directement évoluer en plasmocytes, mais la plupart des lymphocytes B migrent dans le centre germinatif où ils se transforment en centroblastes, puis en centrocytes. Ceux-ci se différencient ensuite en plasmocytes ou lymphocytes B mémoire. DLBCL :
lymphome B diffus à grandes cellules, MALT : tissu lymphoïde associé aux muqueuses, CLL/SLL : leucémie lymphoïde chronique/lymphome lymphocytique, AG: antigène, FDC : cellule dendritique folliculaire. Barre rouge = réarrangement de la chaine lourde des Ig, Barre bleue : réarrangement de la chaine légère des Ig , insertions noires dans les barres = hypermutations somatiques(d’après Swerdlow et coll. 2008).
Table 2 : Translocations se rencontrant dans les LNH (d’après Harris et coll. 2001).
Figure 3 : Algorithme d’utilisation de techniques complémentaires dans le diagnostic d’un LNH. CG : centre germinatif, DLBCL : lymphome B diffus à grandes cellules, Ggl : ganglion, Ig : immunoglobuline, L : lymphome, neg : négatif, pos : positif, TdT : terminal deoxynucleotidyl transferase (réalisé d’après Harris et coll. 2001, Higgins et coll. 2008) .
Κ, , polyclonal BCL2 neg CG
Ggl réactionnel
Κ, , monoclonal BCL2 positif
CG
positif
Cyclin D1 neg CD23 pos
L.
lymphocytique
Cyclin D1 pos CD23 neg
L. manteau négatif
positif
L. folliculaire
négatif
BCL6 pos CD43 neg
L. folliculaire CD10 neg
BCL6 neg CD43 pos
L. de la zone marginale
Tumeur non lymphoide CD45 CD20,
CD3 neg CD3 pos
TdT positif
L T lymphoblastique TdT négatif
L T mature CD20 pos
Ig Pos
CD10 pos BCL2 neg Ki67>99%
L Burkitt CD10 neg
BCL2 pos Ki67<90%
DLBCL Ig neg
CD10 pos TdT pos
CD10 pos/neg TdT neg
DLBCL L B
lymphoblastique Κ, ,
BCL2
CD5
Cyclin D1
CD23 CD10
BCL6 CD43
CD10 TdT
Ig
CD10 BCL2 Ki67
TdT CD45,CD20,
CD3, CK, Mélanome Morphologie
grandes cellules petites cellules
A B
Figure 4 : (A) LH caractérisé par une cellule de Reed-Sternberg, binucléée avec 2 nucléoles distribuée au sein d’un infiltrat inflammatoire mixte (Hématoxyline-éosine X400). (B) Les cellules de Reed-Sternberg expriment le CD30 (X1000).
Stade I: atteinte d'une seule aire ganglionnaire (IE: atteinte localisée d'un seul territoire extraganglionnaire).
Stade II: atteinte de deux ou plusieurs aires ganglionnaires du même côté du diaphragme (IIE: atteinte extraganglionnaire unique avec une ou plusieurs aires ganglionnaires du même côté du diaphragme).
Stade III: atteinte ganglionnaire des deux côtés du diaphragme (IIIS: avec atteinte splénique, IIIE: avec atteinte extraganglionnaire localisée).
Stade IV: atteinte diffuse d'une ou de plusieurs aires extra ganglionnaires avec ou sans atteinte ganglionnaire.
Table 3 : Stadification selon Ann Arbor (d’après Evans et Hancock 2003).
Score IPI Âge (années)
> 60 1 ECOG PS (Table 5)
> 1 1 LDH
Élevé 1 Ann Arbor
III - IV 1 Atteinte extranodale
>1 1
Total/5 Table 4 : Index pronostique international (IPI) (d’après Ansell et Armitage 2005).
Table 5 : Eastern Cooperative Oncology Group(ECOG) performance status.
Score IPS Âge (années)
> 45 1
Sexe masculin 1
Ann Arbor
IV 1
Albuminémie <4g/dl 1
Hémoglobine <10.5 g/dl 1
Leucocytes > 15 000/mm³ 1
Lymphocytes < 600/mm³ 1
Total /7
Table 6 : Score pronostique international (IPS) (d’après Hasenclever et Diehl 1998).
Figure 5 : LPSNC présentant une architecture angiocentrique (Hématoxyline-éosine X200).
Table 7 : Performance statusselon Karnofsky (KPS).
Score IELSG Survie médiane à 2 ans 0 – 1 80 ± 8%
2 – 3 48 ± 7%
4 – 5 15 ± 7%
Score IELSG Âge (années)
> 60 1 ECOG PS
> 1 1 LDH
Élevé 1 Localisation profonde
Oui 1
Protéinorachie Élevée 1
Total /5
Taux de LDH normal : ≤ 240 UI/l
Taux de protéinorachie normal : ≤ 45 mg/dl chez ≤ 60 ans et ≤ 60 mg/dl chez > 60ans.
Table 8 : Score pronostique de l’International Extranodal Lymphoma Study Group(IELSG) pour les LPSNC (d’après Ferreri et coll. 2003).
Score MSKCC Survie médiane (années) Classe 1 (<50 ans) 5.2
Classe 2 (≥50 ans et KPS≥70) 2.1 Classe 3 (≥50 ans et KPS<70) 0.8
Table 9 : Score pronostique du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center (MSKCC) pour les LPSNC (d’après Abrey et coll. 2006).
Figure 6 : Les galectines sont classées selon leur structure biochimique en 3 groupes: le groupe prototypique caractérisé par un seul CRD et pouvant former des homodimères, le groupe chimérique, qui en plus du domaine CRD, possède un long domaine amino-terminal non lectine et le groupe «tandem-repeat» qui contient 2 CRD différents reliés entre eux par un domaine peptidique (d’après Varki et coll. 2009).
Figure 7 : En extracellulaire, les galectines forment des interactions avec leurs ligands qui permettent les contacts cellule-cellule (a), l’activation de récepteurs (b) et la formation d’un treillis galectines-glycoprotéines à la surface cellulaire (c) (d’après Klyosov et coll. 2008).
laminine Galectine-1 Galectine-3 fibronectine Galectine-1 Galectine-3 vitronectine Galectine-1 Galectine-3 glycoprotéine 90K Galectine-1 Galectine-3 thrombospondine Galectine-1
osteopontine Galectine-1 chondroitine sulphate B Galectine-1
tenascine Galectine-3
collagène IV Galectine-3
elastine Galectine-3
Intégrines :
α1β1 Galectine-1 Galectine-3
α7β1 Galectine-1
α5β1 Galectine-1
αΜβ2 Galectine-1
αMβ1 Galectine-3
αvβ3 Galectine-3
CD :
CD2 Galectine-1
CD3 Galectine-1
CD4 Galectine-1
CD7 Galectine-1 Galectine-3
CD13 Galectine-3
CD43 Galectine-1 Galectine-3
CD45 Galectine-1 Galectine-3
CD66 Galectine-3
CEA Galectine-1 Galectine-3
LAMP-1, LAMP-2 Galectine-1 Galectine-3 Ganglioside GM1 Galectine-1
CA-125 Galectine-1
récepteur pré-B Galectine-1 neuropiline-1 Galectine-1
EGFR Galectine-3
TCR Galectine-3
NG2 Galectine-3
Mucine-1 Galectine-3
Gemin4 Galectine-1 Galectine-3
H-Ras Galectine-1
actine Galectine-1
SUMO-3 Galectine-1
K-Ras Galectine-3
CD95 Galectine-3
BCL2 Galectine-3
Akt Galectine-3
βcaténine Galectine-3
TTF1 Galectine-3
Ligands intracellulaires
Ligands de la surface cellulaire Ligands de la MEC
Table 10 : Principaux ligands de la galectine-1 et de la galectine-3 en fonction de leur localisation (d’après Camby et coll. 2006, Dumic et coll. 2006).
Figure 8 : Les galectines participent à de nombreux évènements physiopathologiques de part leurs fonctions multiples. Elles sont impliquées, entre autre, dans l’embryogenèse, l’adhésion et la croissance cellulaire, l’apoptose, l’épissage de l’ARN, la modulation de la réponse immune et inflammatoire ainsi que dans les métastases (d’après Rabinovich 1999).
Figure 9 : En ce qui concerne la croissance tumorale, les galectines-1 et -3 agissent en régulant la transformation, l’apoptose et la prolifération cellulaire. (a) Les galectines-1 et -3 cytoplasmiques peuvent interagir avec les oncogènes Ras activant les voies des MAP kinases et de PI3K. (b) Les galectines contrôlent également la progression tumorale en induisant un arrêt du cycle cellulaire. (c) Les galectines modulent également l’apoptose avec des effets différents selon leur localisation cellulaire. La galectine-3 cytosolique est anti-apoptotique tandis que la galectine-3 nucléaire ainsi que les galectines-1 et -3 extracellulaires présentent un rôle proapoptotique (d’après Liu et Rabinovich 2005).
Figure 10 :Effets pro et anti-inflammatoires des galectines-1 et -3. Les galectines peuvent être considérées comme des médiateurs pro ou anti-inflammatoires en agissant sur les macrophages, les neutrophiles, les lymphocytes, les éosinophiles et les mastocytes. ECM: matrice extracellulaire, IL: interleukine, IFNγ: interféron gamma, NADPH:
nicotinamide adenine dinucleotide phosphate, TCR: T-cell récepteur (d’après Liu et Rabinovich. 2005)
Références Méthodes Lignée
cellulaire Humain Expression par les
cellules tumorales Expression par le stroma
Rust, 2005 LA 12 LA qRT-PCR
IHC
3/5 lignées
0%LA 100% LA
Ghandi, 2007 LH 47 LH WB IHC
4/4 lignées 62% LHc 0% LHPLN
MEC, M∅, CD, CE, Lymphocytes : plus faible fréquence
Juszczynski, 2007
LHc DLBCL
10 LHc
10 DLBCL WB IHC
7/7 lignées LHc 100% LHc 0% DLBCL
Rodig, 2008
72 LHc 15 LHPLN 17 LBPM 102 DLBCL 19 LA
IHC
92% LHc 0% LHPLN 12% LBPM 7% DLBCL 95% LA
M∅, CD, sous pop CE : LHc et DLBCL
Références Méthodes
Lignée
cellulaire Humain Expression par les
cellules tumorales Expression par le stroma Konstantinov,
1996
8 LA CD30+
26 LNH B dont 4DLBCL 7LH
IHC
100% LA 0% DLBCL 0% LH
M∅ : LA, LNH B
Hoyer, 2004
DLBCL LdB MM LPS
64 LNH B dont 17LF et 32 DLBCL
WB IHC
6/8 lignées DLBCL 0/9 lignées LdB 2/2 lignées MM 4/4 lignées LPS 66% DLBCL 25% MM 0% LF, LdB, LZM
M∅, CD : DLBCL, LdB, LF,MM,LZM
Linderoth, 2008
21 DLBCL en RC 11 DLBCL CR
IHC M∅, CD, lymphocytes :
RC (13/21) >CR (5/11)
Kim, 2008 39 DLBCL 36% DLBCL
Andréasson, 2009
10 LF 10 DLBCL-tr 104 DLBCL de novo
IHC
0% LF 40% DLBCL-tr 9% DLBCL de novo
M∅, CD, CE : LF, DLBCL
Liu, 2009 22 LTA
HTLV1+ IHC 32% LTA 100% LTA
Ramos- Medina, 2011
48 LNH B dont 10 LF et 10 DLBCL 43 LTP 7 LA
IHC
20% LF 30% DLBCL 28% LTP 100% LA
Matériel Résultats
Galectine-1
Galectine-3
Matériel Résultats
Table 11 : Résumé des travaux publiés sur l’expression des galectines-1 et -3 dans les lymphomes systémiques. Revue de la littérature sur Pubmed (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/pubmed). CD : cellules dendritiques, CE : cellules endothéliales, CR: chimiorésistant, DLBCL: lymphome B diffus à grandes cellules, IHC : immunohistochimie, L : lymphome, LA : lymphome anaplasique, LBPM : lymphome B primitif du médiastin, LdB : lymphome de Burkitt, LF : lymphome folliculaire, LH : lymphome de Hodgkin, LHc : lymphome de Hodgkin classique, LHPLN : lymphome de Hodgkin à prédominance lymphocytaire nodulaire, LNH : lymphome non hodgkinien, LPS : lymphome primitif des séreuses, LTA : lymphome T de l’adulte, LTP: lymphome T périphérique, LZM: lymphome de la zone marginale, M∅
: macrophages, MEC : matrice extracellulaire, MM : myélome multiple, qRT-PCR : quantitative reverse transcription polymerase chain reaction, RC : rémission complète, sous pop : sous population, WB : Western Blot.
Figure 11 :Le développement du système vasculaire fait intervenir 3 mécanismes : la vasculogenèse, l’angiogenèse et l’artériogenèse. (a) Les hémangioblastes présents dans le sac vitellin sont les cellules progénitrices des cellules hématopoïétiques et endothéliales (angioblastes). (b) La vasculogenèse mène à la formation d’un réseau vasculaire primitif chez l’embryon à partir d’une différenciation in situ des angioblastes en cellules endothéliales. (c) L’angiogenèse permet au réseau vasculaire de se développer. Elle se fait par bourgeonnement («sprouting») par intussusception ou par des ponts transendothéliaux («bridging»). L’artériogenèse stabilise les vaisseaux par une apposition de péricytes et de cellules musculaires lisses autour des cellules endothéliales (non illustré) (d’après Hendrix et coll. 2003).
Figure 12 :L’angiogenèse par bourgeonnement suit plusieurs étapes : l’activation des cellules endothéliales (EC) suite à un stimulus angiogénique va permettre la dégradation locale de la membrane basale (BM) et de la MEC (1-4). Les CE vont ensuite proliférer et migrer en direction du stimulus angiogénique (5-7). La lumière et la boucle vasculaires vont ensuite se former (8-9). Enfin le vaisseau est stabilisé par apposition de péricytes autour des CE (10) (d’après The Angiogenesis Foundation. www.angio.org).
Figure 13 :Les CE au front de migration se différencient en «tip cells», guidant les vaisseaux bourgeonnants vers le stimulus angiogénique. Derrière, les CE se différencient en «stalk cells» pour allonger le vaisseau naissant. Les cellules endothéliales quiescentes sont appelées «phalanx cells» (d’après www.ocular-angiogenesis.nl).
Figure 14 : Le switch angiogénique est induit lorsque les effets des molécules angiogéniques ne sont plus contrebalancés par les inhibiteurs de l’angiogenèse. Les principaux activateurs et inhibiteurs de l’angiogenèse sont listés (d’après Bergers et coll. 2003).
Figure 15 : Dans des conditions tumorales, par exemple suite à l’activation d’oncogènes tels que MYC (v-myc myelocytomatosis viral oncogene homolog), les cellules tumorales par la sécrétion de VEGF initient l’angiogenèse. Par la suite, le contexte tumoral induit l’activation des fibroblastes et l’initiation d’une réponse immune anti-tumorale. Les fibroblastes et les cellules du système immunitaire par la sécrétion de différents facteurs angiogéniques entretiennent les phénomènes d’angiogenèse (d’après Chung et coll. 2010).
A B
Figure 16 :(A) Le tissu hôte entraine des variations dans l’angiogenèse ; une lignée d’astrocytome KO pour le gène HIF1A présente une densité vasculaire augmentée par rapport à la lignée sauvage si elle implantée en intracrânien et diminuée si elle est implantée en sous-cutané. (B) La croissance de la tumeur modifie également les phénomènes d’angiogenèse. Dans un modèle de mélanome, les tumeurs de petite taille sont caractérisées par des vaisseaux de petit calibre avec une lumière de petite taille. Par contre les tumeurs de plus grande taille comprennent, en plus de ces vaisseaux de petite taille, des vaisseaux de plus grand calibre avec des diamètres irréguliers (d’après Langenkamp et Molema 2009).
Figure 17 : (A) Le réseau vasculaire tumoral est structurellement et fonctionnellement anormal. (B) A gauche, illustration des vaisseaux sanguins normaux dans un muscle squelettique, à droite réseau vasculaire d’un adénocarcinome colique (d’après Jain 2005).
domaine Ig-like
segment transmembranaire domaine intracellulaire à activité tyrosine kinase
Figure 18 :Le système VEGF/VEGFR se compose de 5 ligands qui se lient aux 3 récepteurs tyrosine kinases ce qui entraine leur homodimérisation ou hétérodimérisation. Ces récepteurs sont composés d’un domaine extracellulaire contenant 7 domaines Ig-like, un segment transmembranaire, un segment juxtamembranaire, un domaine intracellulaire possédant une activité tyrosine kinase (divisé en deux par l’insertion d’une partie «kinase insert») et une partie C- terminale (d’après Olsson et coll. 2006).
(4)
Figure 19 : La stimulation du VEGFR1 par le PlGF amplifie l’angiogenèse induite par la liaison du VEGF au VEGFR2 par 4 mécanismes : (1) par une voie de signalisation propre au VEGFR1, (2) par une activation des homodimères de VEGFR2 par les homodimères de VEGFR1 («intermolecular cross talk»), (3) par la formation d’hétérodimères VEGFR1-VEGFR2 ( «intramolecular cross talk») et (4) par la compétition entre le VEGF et le PlGF pour le VEGFR1 qui augmente la biodisponibilité du VEGF pour le VEGFR2 (d’après Luttun et coll. 2004).
Figure 20 : Illustration schématique des voies de signalisation activées par la liaison du VEGF au VEGFR2. Les résidus tyrosines phosphorylés après activation du récepteur sont indiqués par le nombre de leur position. ® signifie que la tyrosine 951 n’est phosphorylée que dans certaines conditions (absence de péricytes). Les molécules se liant aux sites de phosphorylation sont indiquées en bleu foncé tandis que les molécules appartenant à la cascade de signalisation suite à ces liaisons sont en bleu clair. Les flèches en pointillés indiquent que l’initiation de cette cascade est encore incomprise (d’après Olsson et coll. 2006 ).
VEGF
VEGFR2
Figure 21 :Illustration schématique des interactions entre le VEGF, le VEGFR2 et les corécepteurs heparan sulfate proteoglycans(HSPG) et la neuropiline-1 (d’après Olsson et coll. 2006).
Figure 22 :Différents mécanismes ont été proposés pour expliquer l’augmentation de perméabilité vasculaire induite par le VEGF : passage transendothélial via des caveolae, des organelles vésicovacuolaires (VVO) ou des pores transendothéliaux, fenestrations endothéliales et passage interendothélial en relâchant les jonctions intercellulaires (d’après Olsson et coll. 2006).
Figure 23 :(a) En l’absence de facteur de croissance, Bad, facteur proapoptotique soluble se lie aux protéines anti- apoptotiques Bcl-2 et Bcl-XL insérées dans la membrane mitochondriale. Cette liaison de Bad empêche Bcl-2 et Bcl- XL d’interagir avec Bax. En conséquence, Bax forme des canaux membranaires permettant un flux ionique qui mène au relargage cytosolique du cytochrome C. Celui-ci se lie à la protéine adaptatrice Apaf-1 ce qui active la cascade des caspases et la mort cellulaire. (b) La présence d’un facteur de croissance active la voie PI3K/Akt qui phosphoryle Bad.
Bad phosphorylé forme un complexe avec la protéine 14-3-3, le séquestrant de le cytosol. Ceci permet à Bcl-2 et Bcl- XL d’inhiber Bax ce qui prévient le relargage du cytochrome C et l’activation des caspases. Le VEGF est un inhibiteur de l’apoptose par l’activation de la voie PI3K-Akt et par la surexpression de protéines antiapoptotiques telles que le Bcl-2 (d’après Lodish et coll. 2000).
Figure 24 : Un gradient de VEGF ainsi que des variations d’expression du VEGFR2 ont été proposés comme mécanismes pour expliquer les différentes actions du système VEGF/VEGFR sur l’angiogenèse. (a) Les tip cells(vert) sont caractérisées par un haut taux d’expression du VEGFR2 par leur filipodes qui s’étendent en suivant le gradient de VEGF qui induit donc la migration de ces cellules. A l’opposé, les stalk cells (violet) sont caractérisées par une diminution d’expression du VEGFR2 et le VEGF présent à de moindres concentrations a un effet mitogénique. (b) Les CE quiescentes (beige) secrètent de faible taux de VEGF pour assurer leur survie (boucle autocrine) (d’après Carmeliet 2009).
Figure 25 : Dans les tumeurs, un excès de VEGF mène à une dérégulation de l’angiogenèse avec une augmentation de la motilité des tip cells(vert), de la prolifération des stalk cells(violet) et une activation des CE quiescentes (beige) menant à des vaisseaux tumoraux désorganisés et tortueux (d’après Carmeliet 2009).
Organe Ref
Normal Cancer Normal Cancer
placenta faible faible et focal Thijssen, 2008
foie faible négatif Thijssen, 2008
limité aux espaces portes 75% HCC + Jia, 2010 colon faible fort faible et diffus faible et diffus Thijssen, 2008
muqueuse orale 11% + 74% + Hsieh, 2008
prostate 7% + 64% + Clausse, 1999
rein faible faible et focal Thijssen, 2008
sein fort Thijssen, 2006
Galectine-1 Galectine-3
Table 12 : Résumé des travaux publiés sur l’expression des galectines-1 et -3 dans les CE normales et associées aux tumeurs. Revue de la littérature sur Pubmed (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/pubmed).
Références Série Classification Méthodes Résultats Evaluation pronostique Vacca, 1996 16 HF
61 LNH B WF IHC fVIII DMV LNH > HF DMV L haut grade > L bas grade Ribatti, 1996 15 HF
88 LNH B WF IHC fVIII DMV LNH > HF DMV L haut grade > L bas grade Vacca, 1999 30 HF
71 LNH B WF IHC fVIII DMV LNH > HF DMV L haut grade > L bas grade Arias, 2000 12 HF
89 LNH WF IHC fVIII DMV LF et HF similaire DMV L haut grade > L bas grade Ribatti, 2000 16 HF
72 LNH WF IHC fVIII DMV LNH > HF DMV L haut grade > L bas grade
Fukushima, 2001 61 LNH OMS IHC CD34 DMV LT > LB
Hazar, 2003 71 LNH NP IHC fVIII pas de corrélation avec réponse au traitement
Passalidou, 2003 12 HF
44 LNH B OMS IHC CD34 DMV LF et HF similaires Mazur, 2004 40 LNH B OMS IHC CD34 DMV L agressifs et indolents
similaires
Koster, 2005 46 LF OMS IHC CD34 DMV augmentée est de bon pronostic en univarié
et multivarié (SG, SSR) Kadowaki, 2005 5 N
31 LNH OMS IHC CD34 pas de différence entre N et LNH sauf DMV DLBCL < N
Ruan, 2006 5 HF
42 LNH B OMS IHC CD34 DMV HF = LF = DLBCL
Tzankov, 2007 271 LNH B OMS IHC CD34 DMV DLBCL > LF (interfoll)>LM =
LL pas de corrélation avec SG ou SSR
Jorgensen, 2007 308 LNH OMS IHC CD34 DMV LT = LF (interfoll) > DLBCL>
LF (intrafoll)
DMV élevée en interfoll dans LF est facteur de mauvais pronostic en univarié et multivarié (SG, SSR). Pas de corrélation avec SG ou SSR pour les DLBCL et LT
Gratzinger, 2008 182 DLBCL OMS IHC CD34 DMV élevée est de mauvais pronostic en univarié
et multivarié (SG)
Citak, 2008 25 LNH
pédiatriques OMS IHC CD31 DMV élevée est de mauvais pronostic en univarié
(SG)
Cardesa, 2009 160 DLBCL OMS IHC CD31 DMV DLBCL ABC > DLBCL GC DMV élevée est de mauvais pronostic en univarié et multivarié (SG)
Clear, 2010 59 LF NP IHC CD31 DMV interfoll élevée est de mauvais pronostic en
univarié (SG)
Farinha, 2010 84 LF OMS IHC CD34 DMV élevée est de mauvais pronostic en univarié
et multivarié (SG)
Gratzinger, 2010 162 DLBCL OMS IHC CD34 pas de corrélation avec SG ou SSR
Taskinen, 2010 95 LF NP IHC CD31 DMV élevée est de mauvais pronostic en univarié
et multivarié (SSR) Densité microvasculaire
Table 13 : Résumé des travaux publiés sur l’évaluation de la DMV dans les LNH. Revue de la littérature sur Pubmed (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/pubmed). ABC : activated B-cell, DLBCL: lymphome B diffus à grandes cellules, DMV : densité microvasculaire, fVIII : facteur VIII, GC : germinal centre, HF : hyperplasie folliculaire, IHC : immunohistochimie, L : lymphome, LF : lymphome folliculaire, LL : lymphome lymphocytique, LM : lymphome du manteau, LNH : lymphome non hodgkinien, LT : lymphome T, N : ganglion normal, NP : non précisé, OMS : classification de l’Organisation Mondiale de la Santé ou équivalent, SG : survie globale, SSR : survie sans récidive, WF : Working Formulation.
Références Série Classification Méthodes Résultats Evaluation pronostique
Salven, 1997 82 LNH WF VEGF sérum ↑ VEGF dans les LNH mauvais pronostic en univarié (SG).
Pas significatif en multivarié
Bertolini, 1999 36 LNH OMS VEGF sérum mauvais pronostic en univarié (SSR).
Pas significatif en multivarié
Salven, 2000 200 LNH WF VEGF et FGF2
sérum
VEGF ou FGF2 élevé est de mauvais pronostic en univarié (SG). En multivarié, la combinaison de VEGF et FGF2 élévés est de mauvais pronostic
Bono, 2003 24 ctrl
143 LNH WF VEGF sérum VEGF élevé est de mauvais pronostic en univarié (SG). Pas
significatif en multivarié Wrobel, 2006 23 ctrl
52 LNH NP VEGF sérum ↑ VEGF dans les LNH
Passam, 2008 12 ctrl
49 LNH B OMS VEGF sérum ↑ VEGF dans les LNH B Mizia-Malarz, 2009
20 ctrl 42 L pédiatriques
NP VEGF sérum ↑ VEGF dans les L VEGF élevé est un facteur de mauvaise réponse au
traitement en multivarié Dincaslan, 2010 22 LNH
pédiatriques NP VEGF sérum ↑ VEGF dans les L Foss, 1997 3 HF
15 LNH OMS HIS VEGF
Pas d'expression de VEGF dans HF. Tous les LT sont VEGF+. Pas d'expression VEGF dans les LF.
Corrélation DMV - VEGF
Fukushima, 2001 61 LNH OMS IHC VEGF Cellules tumorales VEGF+ LT> LB.
Corrélation DMV - VEGF
Ho, 2002 27 LNH NP IHC VEGF 7/17 LNH B de bas grade et 10/10 des LNH B de
haut grade et LT + Stewart, 2002 25 HF
85 LNH OMS IHC VEGF 25/25 HF : macrophages + 82/85 LNH CT +
Ho, 2003 5 HF
9 LNH B OMS IHC VEGF HF : GLCG et plasmocytes + LNH : 3/9 +
Hazar, 2003 71 LNH NP IHC VEGF pas de relation avec SG. VEGF élevé est un facteur de
mauvaise réponse au traitement en univarié
Zhao, 2004 24 LTAI OMS IHC VEGF 24/24 +
Koster, 2005 10 LF OMS HIS VEGF pas d'expression de VEGF
Kadowaki, 2005 5 N
31 LNH OMS IHC VEGF 31/31 +
Ganjoo, 2006 13 DLBCL OMS IHC VEGF 13/13 +. Pas de corrélation DMV - VEGF Gratzinger, 2007 94 DLBCL OMS IHC VEGF 85% DLBCL +. Corrélation DMV - VEGF Tzankov, 2007 271 LNH B OMS IHC VEGF 70% LNH B+ ; 20 expression marquée sont tous
des DLBCL pas de corrélation avec SG ou SSR
Ganjoo, 2007 97 DLBCL OMS IHC VEGF 77% DLBCL +. pas de relation avec SSR. Pas d'expression VEGF est de
bon pronostic en univarié (SG)
Jorgensen, 2007 154 LNH OMS IHC VEGF LT> DLBCL = LF. Corrélation DMV - VEGF LF : expression diffuse = mauvais pronostic en univarié (SG) Paydas, 2008 177 LNH OMS IHC VEGF 30/60 LNH indolents et 78/117 LNH agressifs +.
Association VEGF et aggressivité
VEGF élevé est de mauvais pronostic en univarié pour les LNH et les DLBCL (SG).
Citak, 2008 25 LNH
pédiatriques OMS IHC VEGF 12/25 + Pas de corrélation DMV - VEGF
Gratzinger, 2008 182 DLBCL OMS IHC VEGF,
VEGFR1
42% DLBCL +.
Pas de corrélation DMV - VEGF
VEGF et VEGFR1 élevés sont de bon pronostic en univarié et multivarié
Paydas, 2009 177 LNH NP IHC VEGF 61% + mauvais pronostic en univarié (SG)
Stopeck, 2009 22 LM +
DLBCL OMS IHC VEGF 70% +
Alshenawi, 2010 70 LB OMS IHC VEGF 1/10 LL+, 2/13 LF+, 30/33 DLBCL+
corrélation DMV-VEGF
Zhang, 2010 38 LT OMS IHC VEGF 31/38 + mauvais pronostic en univarié et multivarié (SG)
Gratzinger, 2010 162 DLBCL OMS
IHC VEGF, VEGFR1, VEGFR2, P-VEGFR2
VEGF: 95% + VEGFR1: 89% + VEGFR2: 92% + P-VEGFR2: 13%+
expression de VEGFR2 est de mauvais pronostic en univarié et multivarié (SG) expression de P-VEGFR2 est de mauvais pronostic en univarié (SG, SSR) expression de VEGFR1 est de bon pronostic en multivarié (SG)
VEGF
Table 14 : Résumé des travaux publiés sur l’évaluation du VEGF dans les LNH. Revue de la littérature sur Pubmed (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/pubmed). ctrl : contrôle, CT: cellules tumorales, DLBCL: lymphome B diffus à grandes cellules, FGF2 : fibroblast growth factor 2, HF : hyperplasie folliculaire, HIS : hybridation in situ, GLCG : grand lymphocyte du centre germinatif, IHC : immunohistochimie, L : lymphome, LB : lymphome B, LF : lymphome folliculaire, LL : lymphome lymphocytique, LM : lymphome du manteau, LNH : lymphome non hodgkinien, LT : lymphome T, LTAI : lymphome T angioimmunoblastique, NP : non précisé, OMS : classification de l’Organisation Mondiale de la Santé ou équivalent, SG : survie globale, SSR : survie sans récidive, VEGF : vascular endothelial growth factor, VEGFR: vascular endothelial growth factor receptor, P-VEGFR2 : forme phosphorylée du VEGFR2, WF : Working Formulation.
Références Série Méthodes Résultats Evaluation pronostique Kadowaki, 2005 5 N
8 LH IHC CD34 DMV N et LH similaires Korkolopoulou,
2005 286 LH IHC CD34
DMV élevée est de mauvais pronostic en univarié et en multivarié (SG). Pas de relation avec SSR
Mainou-Fowler, 2006
11 LH +
récidive 7/11 DMV ↑ à la récidive
Passam, 2009 5 N
65 LH IHC CD31 DMV N et LH similaires
Références Série Méthodes Résultats Evaluation pronostique
Rueda, 2007
54 ctrl 54 LH 26 LH en RC
VEGF sérum ↑ VEGF dans les LH (RC ou non)
↓ VEGF si RC Mizia-Malarz,
2009
20 ctrl 42 L pédiatriques
VEGF sérum ↑ VEGF dans les L VEGF élevé est facteur de mauvaise réponse au traitement en multivarié Dincaslan, 2010 13 LH
pédiatriques VEGF sérum ↑ VEGF dans les LH Foss, 1997 3 HF
20 LH HIS VEGF Expression VEGF par les fibroblastes
Doussis, 2002 61 LH IHC VEGF
41/61 + CRS 32/61 + stroma 61/61 + pop réactionnelle
Kadowaki, 2005 8LH IHC VEGF 8/8 +
Mainou-Fowler, 2006
11 LH +
récidive IHC VEGF Expression VEGF par les CE et CD Citak, 2008 15 LH
pédiatriques IHC VEGF Expression VEGF par les CRS plus fréquente si sclérose nodulaire
Passam, 2009 65 LH IHC VEGF 48% + CRS
60% + pop réactionnelle pas de relation avec SG
Gutierrez, 2009 252 LH IHC VEGF VEGF élevé est de mauvais pronostic en
univarié et multivarié (SG, SSR) Densité microvasculaire
VEGF
Table 15 : Résumé des travaux publiés sur l’angiogenèse dans les LH. Revue de la littérature sur Pubmed (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/pubmed). CD : cellules dendritiques, CE : cellules endothéliales, CRS: cellules de Reed-Sternberg, ctrl : contrôle, DMV : densité microvasculaire, HF : hyperplasie folliculaire, HIS : hybridation in situ, IHC : immunohistochimie, L : lymphome, LH : lymphome de Hodgkin, N: ganglion normal, RC : rémission complète, SG : survie globale, SSR : survie sans récidive, VEGF : vascular endothelial growth factor.
Figure 26 : Le réseau vasculaire tumoral est structurellement et fonctionnellement anormal. Les thérapies antiangiogéniques peuvent transitoirement normaliser la vascularisation tumorale puis détruire le réseau vasculaire (d’après Jain 2005).
Lymphomes B :
Diffus à grandes cellules 16 Folliculaire 8 Lymphocytique 4 De Burkitt 4 Du manteau 4 De la zone marginale 1 Lymphomes T :
Lymphoblastique T 1 Lymphome T périphérique non spécifié 1
Angio-immunoblastique 2
Anaplasique 1 Lymphome de Hodgkin (forme classique):
Sclérose nodulaire 8 Riche en lymphocyte 2 Cellularité mixte 3 Déplétion lymphocytaire 1
Table 16 : Sous-groupes de lymphomes systémiques analysés.
Table 17 : Série clinique des lymphomes systémiques.
Sexe Age (ans)
Symptômes B
Stade* Traitement Rechute Statut Suivi (mois)
Diagnostic 1 M 48 NEGATIF 2 CHIMIO NON VIVANT 98 LBDGC
2 M 83 4 CHIMIO DECEDE 0 LBDGC
3 M 59 NEGATIF 1 CHIMIO NON VIVANT 102 LBDGC 4 M 38 POSITIF 3 RADIO +CHIMIO DECEDE 2 LB 5 F 64 POSITIF 4 CHIMIO OUI DECEDE 28 LF 6 M 65 POSITIF 4 CHIMIO OUI DECEDE 31 MANTEAU 7 F 58 POSITIF 3 CHIMIO OUI VIVANT 20 LB
8 M 36 CHIMIO OUI DECEDE 10 LBDGC
9 F 66 4 CHIMIO OUI VIVANT 52 LZM splénique
10 M 64 RIEN DECEDE 1 LBDGC
11 M 33 1 CHIMIO+GREFFE NON VIVANT 41 LF 12 F 69 NEGATIF 3 RIEN NON DECEDE 53 LF 13 M 44 POSITIF 2 CHIMIO OUI DECEDE 41 LBDGC 14 M 68 POSITIF 4 CHIMIO NON VIVANT 63 LBDGC 15 M 52 NEGATIF 4 CHIMIO OUI VIVANT 65 LF 16 M 66 NEGATIF 3 CHIMIO OUI VIVANT 61 LF 17 F 56 POSITIF 4 CHIMIO OUI VIVANT 62 LF 18 M 28 POSITIF CHIMIO 0 T NON SPECIFIQUE 19 M 78 POSITIF 3 CHIMIO DECEDE 0 LBDGC 20 M 60 POSITIF 4 CHIMIO OUI DECEDE 8 LBDGC 21 F 40 1 CHIMIO+GREFFE NON VIVANT 56 LH 22 M 63 NEGATIF 2 RADIO+CHIMIO NON VIVANT 54 LBDGC 23 M 39 NEGATIF 1 RADIO+CHIMIO NON VIVANT 46 LH 24 M 51 POSITIF 3 CHIMIO NON VIVANT 40 LBDGC 25 M 83 POSITIF 4 CHIMIO DECEDE 2 LH
26 M 62 POSITIF 1 LH
27 F 67 POSITIF 4 RADIO+CHIMIO OUI VIVANT 4 LBDGC 28 M 47 POSITIF 3 CHIMIO+GREFFE NON VIVANT 45 LF 29 M 51 1 RITUXIMAB NON VIVANT 33 LBDGC 30 M 21 NEGATIF 2 RITUXIMAB NON VIVANT 27 LBDGC
31 M 58 RITUXIMAB NON DECEDE 6 LF
32 F 25 POSITIF 4 CHIMIO+GREFFE OUI VIVANT 26 LH
33 F 30 3 CHIMIO NON DECEDE 2 LYMPHOBLASTIQUE T 34 M 40 4 CHIMIO NON VIVANT 8 LAI
35 M 72 POSITIF 2 CHIMIO NON DECEDE 6 LH 36 F 91 POSITIF 3 CHIMIO VIVANT 1 LAI
37 F 80 4 CHIMIO VIVANT 4 MANTEAU
* stade Ann Arbor
GREFFE : greffe de cellules souches ; LBDGC : lymphome B diffus à grandes cellules ; LB : lymphome de Burkitt ; LF : lymphome folliculaire ; LZM : lymphome de la zone marginale ; LH : lymphome de Hodgkin ; LAI : lymphome angio- immunoblastique.
Feature No. of patients* % Age (years): median (range) 62 (10-86)
Male sex 40 69
ECOG PS: 0 5 9
1 22 38
2 10 17
3 15 26
4 6 10
Immunocompetent 44 76
Immunocompromised 14 24
HIV 8 Organ transplantation 6
Location
Supratentorial 53 91
Superficial 30
Deep structures 12
Not specified 11
Infratentorial 2 4
Both 3 5
Multiple lesions 21 36
Serum LDH level: <240 UI/l 23/56 41 >240 UI/l 33/56 59 CSF cytological examination
Negative 22/32 69
Positive 7/32 22
Suspicious 1/32 3
Not conclusive 2/32 6
Diagnostic procedure
Stereotactic biopsy 24 41
Open biopsy 9 16
Surgical resection 25 43
Steroid therapy before surgery 35/53 66 Post-surgery treatment
None 12/55 22
Radiotherapy 7/55 13
Chemotherapy 19/55 34
Chemo- + radiotherapy 17/55 31
MSKCC class**: 1 3/44 7
2 22/44 50
3 19/44 43
IELSG/4 score**: 0 1/34 3
1 3/34 9
2 13/34 38
3 9/34 26
4 8/34 24
Table 18 : Série clinique des LPSNC. * 58 patients ont été analysés par défaut; ** uniquement pour les patients immunocompétents, CSF: liquide céphalo-rachidien, HIV: virus de l’immunodéficience humaine, IELSG/4: score de l’International Extranodal Lymphoma Study Group modifié comme précisé dans le Matériel et Méthodes, LDH:
lactate déshydrogénase, MSKCC: Memorial Sloan-Kettering Center Classification, PS: performance status.
HUVEC EA.hy926
Code ATCC CRL-1730 CRL-2922
Propriétés de croissance Cellules adhérentes Cellules adhérentes Organisme Homo sapiens Homo sapiens
Morphologie Endothéliale Endothéliale
Source Cellules endothéliales normales de veine ombilicale Somatic cell hybrid
Table 19 : Caractéristiques des lignées HUVEC et EA.hy926 (d’après http://www.lgcstandards-atcc.org).
Figure 28 : Technique du TMA : A-B : A partir des blocs donneurs sont prélevées plusieurs carottes de tissus (spots) qui sont intégrées dans un bloc receveur. C : A partir du bloc de TMA, des coupes sont réalisées et colorées (D).
B A
Figure 27 : Aspect morphologique en microscopie à contraste de phase de la lignée HUVEC (A) et EA.hy926 (B).
Figure 29 : Technologie des micropuces à ADN. Les ARN sont extraits des cellules, dont on veut comparer l'expression des gènes. Les ARN sont transformés en ADNc, puis marqués, fragmentés et mis en contact pour hybridation avec une puce où sont fixés des fragments d’ADN spécifiques pour un grand nombre de gènes. Chaque spot de la puce va être analysé individuellement par un scanner à très haute résolution. A chaque spot (spécifique d’un gène) est attribuée une valeur d'intensité qui correspond, avec un certain degré de précision, au taux d'expression d'un gène. L’ensemble de ces valeurs est collecté et analysé par des techniques de bioinformatique afin d’y extraire des informations pertinentes par rapport aux expériences analysées (d’après Staal et coll. 2003).
Table 20 : Anticorps primaires utilisés pour les Western Blots.
Anticorps Clone Firme Dilution Clonalité Anti-CD13 3D8 Santa Cruz 1/500 Monoclonal Anti-CD44 156-3C11 Cell Signaling 1/1000 Monoclonal Anti-galectine-1 Peprotech 1/1000 Polyclonal Anti-galectine-3 9C4 Novocastra 1/1000 Monoclonal Anti-tubuline YL1/2 Abcam 1/1000 Monoclonal Anti-VEGFR1 Y103 Abcam 1/1000 Monoclonal Anti-VEGFR2 55B11 Cell Signaling 1/1000 Monoclonal
Figure 30 : Technique immunohistochimique par la technique biotine/streptavidine.
Table 21 : Anticorps primaires utilisés pour l’immunohistochimie.
Anticorps Clone Firme Dilution Prétraitement Clonalité Anti-CD31 1A10 Novocastra 1/100 Haute T° dans tampon citrate Monoclonal
Anti-CD35 Ber-MAC-DRC Dako 1/50 Haute T°tampon Dako S1699 Monoclonal Anti-CD68 KP1 Dako 1/100 Haute T° dans tampon citrate Monoclonal Anti-galectine-1 25C1 Novocastra 1/100 Haute T° dans tampon citrate Monoclonal Anti-galectine-3 9C4 Novocastra 1/100 Haute T° dans tampon citrate Monoclonal Anti-VEGFR1 Y103 Abcam 1/50 Haute T° dans tampon EDTA Monoclonal Anti-VEGFR2 55B11 Cell Signaling 1/100 Haute T° dans tampon citrate Monoclonal Anti-vimentine V9 Biogenex 1/200 aucun Monoclonal
Figure 31 : Microscopie assistée par ordinateur permettant des mesures quantitatives de l’expression immunohistochimique de biomarqueurs.
Figure 32 : Protocole de standardisation de l’acquisition des images (A), de la détection du marquage (B) et de la récolte des données (C). LI : labelling index, TII : intensité intégrée totale (d’après Decaestecker et coll. 2009).
A B
C D
Figure 33 : Analyse des variables morphologiques : A-B L’infiltrat lymphocytaire T périvasculaire se définit comme la présence d’au moins un vaisseau de taille petite à moyenne entouré d’un anneau continu de lymphocytes T de taille petite à intermédiaire proches de la paroi vasculaire et interposés entre la paroi vasculaire et les cellules lymphomateuses (A: Hématoxyline-éosine, B: immunomarquage avec l’anticorps anti-CD3; X100). C-D: l’hyperplasie endothéliocapillaire est définie comme un vaisseau présentant un nombre augmenté de CE avec un noyau proéminent (D) comparativement aux vaisseaux présentant un aspect classique de type capillaire (C) (Hématoxyline-éosine, C:
X100, D: X200).
Matrigel (10µl) 3000-12000
Figure 34 : Plaque d’angiogenèse (Microslides angiogenesis – Ibidi) utilisée pour l’évaluation de la formation de tubes.
3 h 6 h 9h
Figure 35 : Cinétique de formation des tubes des cellules HUVEC avec une amplitude maximale après 6h.
3h 6h 22h 30h
Figure 36 : Cinétique de formation des tubes des cellules EA.hy926 avec une amplitude maximale après 22h.
Figure 37 :Profil d’expression immunohistochimique de la galectine-1 et de la galectine-3 dans les tissus lymphoïdes normaux et dans les lymphomes systémiques. (A) Les ganglions lymphatiques normaux sont caractérisés par une expression de galectine-1 dans de rares lymphocytes et une absence d’expression dans les cellules endothéliales (flèche) (X400). (B) On observe une expression de galectine-3 par les cellules dendritiques, les macrophages, de rares lymphocytes et les vaisseaux dans les ganglions lymphatiques normaux (X400). (C) DLBCL caractérisé par une absence d’expression de galectine-1 dans les cellules lymphomateuses et une expression de galectine-1 par les vaisseaux (X400). (D) LF caractérisé par une absence d’expression de galectine-3 dans les cellules lymphomateuses (X400). (E) Evaluation quantitative par microscopie assistée par ordinateur de l’expression de galectine-1 dans les vaisseaux. Le vaisseau est entouré manuellement (contours verts) et la détection du marquage est réalisée automatiquement (contours rouges). (F) DLBCL caractérisé par une expression de galectine-3 par les cellules lymphomateuses (X400).
0 Rares cellules positives Positivité diffuse
TotalLymphomes B 32 5 0 37
Lymphomes T 3 2 0 5
Total
35 7 0 42
Table 22 : Evaluation semi-quantitative de l’expression de galectine-1 par les cellules lymphomateuses des LNH.
L’expression de galectine-1 au sein des cellules lymphomateuses des LNH a été évaluée selon les critères suivants : pas de marquage, rares cellules marquées, marquage diffus.
0 Rares cellules positives Positivité diffuse
Total Lymphomes BFolliculaire 3 4 1 8
Diffus à grandes cellules 3 5 8 16
Lymphocytique 3 1 0 4
Burkitt 4 0 0 4
Manteau 4 0 0 4
Zone marginale 1 0 0 1
Lymphomes T
3 2 0 5
Total
21 12 9 42
Table 23 : Evaluation semi-quantitative de l’expression de galectine-3 par les cellules lymphomateuses des LNH.
L’expression de galectine-3 au sein des cellules lymphomateuses des LNH a été évaluée selon les critères suivants : pas de marquage, rares cellules marquées, marquage diffus.
Figure 38 : Evaluation de l’expression de l’ARNm de la galectine-3 par RT-PCR quantitative sur 3 ganglions lymphatiques normaux (NLN), 3 LF (FL) et 3 DLBCL. Les données sont présentées en terme de moyenne (colonnes) +/- erreur standard sur la moyenne (barres). Le taux d’expression du gène de la galectine-3 est 3 fois supérieur dans les DLBCL par rapport aux LF ou aux ganglions lymphatiques normaux (p <0.00001).
• Intensité de marquage
0 Faible Fort Total Normal 10 0 0 10 Lymphomes B 14 9 14 37
Lymphomes T 0 2 3 5
LH 1 2 11 14
Total 25 13 28 66
• Pourcentage de vaisseaux marq 0 <30% 30-60%
ués
>60% Total
Normal 10 0 0 0 10
Lymphomes B 14 7 4
Lymphomes T 0 2 1
LH 1 2 3
Total 25 11 8
12 37
2 5
8 14
22 66
Table 24 : Evaluation semi-quantitative de l’expression de galectine-1 par les vaisseaux. L’expression de galectine-1 a été évaluée au sein des vaisseaux des ganglions lymphatiques normaux et des différents sous-groupes de lymphomes selon les critères suivants : intensité de marquage (pas de marquage, faiblement marqué, fortement marqué) et pourcentage de vaisseaux marqués (pas de marquage, <30%, 30-60%, >60% de vaisseaux marqués).
Figure 39 : Evaluation quantitative de l’expression de la galectine-1 dans les vaisseaux. (A-C) Exemples de distributions de l’intensité d’expression de galectine-1 (en unités arbitraires) mesurée sur 30 vaisseaux sélectionnés aléatoirement dans un ganglion lymphatique normal (A), un lymphome B (B) et un LH (C). Les vaisseaux dont l’intensité est inférieure ou égale à 1 (ligne hachurée) ont été considérés comme négatifs. (D) Variation de l’intensité moyenne d’expression de galectine-1 dans les vaisseaux de ganglions lymphatiques normaux (NLN), de lymphomes B (BCL), de lymphomes T (TCL) et de LH (HL). (E) Variation du pourcentage de vaisseaux galectine-1 positifs (avec une intensité >1) dans les ganglions lymphatiques normaux (NLN), les lymphomes B (BCL), les lymphomes T (TCL) et les LH (HL). (F) Concordance entre l’évaluation quantitative et l’évaluation semi-quantitative de l’intensité d’expression de galectine-1 par les vaisseaux. (D-F) Les données sont présentées en terme de médiane (carré noir) et les quartiles 25-75% (barres). Les comparaisons multigroupes ont été réalisées par le test non paramétrique de Kruskal-Wallis (KW) et les comparaisons additionnelles entre 2 groupes par le test non paramétrique de Mann- Whitney (* p<0.05, ** p<0.01, *** p<0.001).
Figure 40 : Relation entre l’intensité d’expression de galectine-1 par les vaisseaux et la densité vasculaire dans les lymphomes (ronds noirs : lymphomes B, triangles : lymphomes T, ronds blancs : LH).
A B
C D
E F
Figure 41 : Illustration des variables morphologiques et de l’expression immunohistochimique de galectine-1 et de galectine-3 dans les LPSNC. (A) LPSNC sans hyperplasie endothéliocapillaire (flèche : vaisseau non hyperplasié – Hématoxyline-éosine x200). (B) LPSNC présentant une HEC (flèche; Hématoxyline-éosine x200). (C-D) Expression endothéliale, sans expression par les cellules lymphomateuses, de galectine-3 dans des vaisseaux sans HEC (C) et avec HEC (D) (x400). (E) Expression de galectine-3 par les cellules lymphomateuses d’un LPSNC (x200). (F) Absence d’expression de galectine-1 par les cellules lymphomateuses et les cellules endothéliales d’un LPSNC (x200).
Critères
morphologiques
Série Patients
immunocompétents
Patients
immunocompromis
Nécrose 62.5% 60% 69%
Infiltrat lymphocytaire T
périvasculaire 28.1% 34% 8%
HEC 21% 29% 18%
Table 25 : Distribution des critères morphologiques (nécrose, infiltrat lymphocytaire T périvasculaire et HEC) au sein de la série des LPSNC et en différenciant les patients immunocompétents et immunocompromis.
Clinical Features Impact†
–/+
P-value Morphologic and Immunohistochemical
Features
Impact†
–/+
P-value
Age
–
0.02 Necrosis NSPS NS RVPI NS
Location NS Endothelial hyperplasia
–
0.001Serum LDH level NS Galectin-3 expression in lymphomatous cells
NS
MSKCC Score
–
0.04 Galectin-3 expression in endothelial cells–
0.009IELSG/4 Score
–
0.003 Endothelial hyperplasia AND/OR galectin-3expression in endothelial cells
–
0.001Surgical resection NS
Steroid therapy NS
Chemotherapy*
+
0.0004† Negative (
–
) or positive (+) prognostic impact of the significant features; * with or without radiotherapy; NS = not significantTable 26 : Analyse pronostique monovariée.
ENDOTHELIAL HYPERPLASIA
0 20 40 60 80 100 120 140
Time (months) 0.0
0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
Cumulative Proportion of Surviving Patients
p = 0.001 A
PRESENCE
ABSENCE
GALECTIN-3 EXPRESSION IN ENDOTHELIAL CELLS
0 20 40 60 80 100 120 140
Time (Months) 0.0
0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
Cumulative Proportion of Surviving Patients
p = 0.009 B
POSITIVE
NEGATIVE
ENDOTHELIAL GALECTIN-3 AND/OR HYPERPLASIA
0 20 40 60 80 100 120 140
Time (months) 0.0
0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
Cumulative Proportion of Surviving Patients
Gal3- and EH- Gal3+ and/or EH+
p = 0.001 C
Figure 42 : Courbes de Kaplan-Meier montrant l’impact sur la survie de patients atteints de LPSNC de (A) l’HEC, (B) l’expression endothéliale de galectine-3 et (C) la combinaison de la présence d’HEC (EH) et/ou d’expression endothéliale de galectine-3. chaque point noir indique un décès, chaque croix un patient survivant.
A. Patients immunocompétents
N = 27* P-value
Chemotherapy 0.001
IELSG/4 score 0.003
Galectin-3 expression in endothelial cells 0.02
Model 0.00001
* For whom the IELSG/4 score was available
B. Patients immunocompétents traités par chimiothérapie
N = 22
P-valueAge 0.03 Endothelial hyperplasia AND/OR galectin-3
expression in endothelial cells
0.01
Model 0.009
Table 27 : Analyse pronostique multivariée (régression de Cox).
Table 28 : Résumé des travaux publiés sur la comparaison des lignées HUVEC et EA.hy926. Revue de la littérature sur Pubmed (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/pubmed). bFGF: basic fibroblast growth factor, GM-CSF: granulocyte- macrophage colony-stimulating factor, ICAM-1: intercellular cell adhesion molecule 1, IFNγ: interferonγ, IL:
interleukine, LDL: low-density lipoprotein, LPS: bacterial lipopolysaccharide, MCP-1: monocyte chemoattractant protein 1, NS: non significatif, TNFα: tumor necrosis factor α, VCAM-1: vascular endothelial cell adhesion molecule 1, VEGF: vascular endothelial growth factor.
HUVEC EA.hy926 Références Expression biomarqueurs
Intégrines β1, α2, α5 + ↓ 40-55% Baranska, 2005
Intégrines β3, α6, αv + + Baranska, 2005
ICAM-1 + ↓ Lidington, 1999
Facteur de von Willebrand + + hétérogène Unger, 2002
CD31 + + Unger, 2002
CD34 + - Unger, 2002
IL-6 - + Unger, 2002
IL-8 + - Unger, 2002
MCP-1 + + Unger, 2002
GM-CSF - + Unger, 2002
Etudes fonctionnelles Adhésion à la fibronectine,
fibrinogène, collagène de type I + ↓ Baranska, 2005
Traitement par VEGF ↑ prolifération et migration
Effet NS sur prolifération et migration
Baranska, 2005
Traitement par bFGF ↑ prolifération Effet NS sur
prolifération Thomas, 1997 Traitement avec concentrations
croissantes de sérum ↑ prolifération ↑ prolifération Thomas, 1997 Activité enzymes antioxydantes
(catalase, superoxide dismutase,
gluthatione peroxidase) Activité ↓ de 29-92% Claise, 1999
Traitement par TNFα ou IFNγ Induction VCAM-1 Pas d’induction de
VCAM-1 Lidington, 1999
Migration lymphocytaire
transendothéliale ↓ Lidington, 1999
Capture LDL + + Unger, 2002
Traitement par IL-1β ou LPS Induction VCAM-1, ICAM-1, E-selectine
Pas d’induction de VCAM-1, ICAM-1, E- selectine
Unger, 2002
Traitement par LPS ↑ IL-6, IL-8, MCP-1, GM-CSF
↑ MCP-1
pas d’↑ IL-6, IL-8, GM-CSF
Unger, 2002
Figure 43 : Morphologie des tubes formés par les cellules HUVEC (a, b) ou EA.hy926 (c, d) cultivées sur un substrat de matrigel (x2 pour a et c, X10 pour b et d).
Table 29 : Variations d’expression entre la lignée EA.hy926 et la lignée HUVEC de différents gènes associés à l’angiogenèse ou aux TAECs. Gènes sélectionnés à partir des données de Boerma et coll. (voir Matériel et Méthodes point 2.1.2).
Gène Ratio EA.hy926/HUVEC
Description Références Gènes surexprimés dans la lignée EA.hy926
CD44 39.5 ↑ TAECs carcinomes rénaux et ovariens Griffioen, 1997
NOS3 (eNOS) 9.6 Activation angiogenèse Ying, 2007
ANTXR1 (TEM8) 7.6 ↑ TAECs carcinomes coliques St Croix, 2000
Intégrine β3 6.7 ↑ TAECs neuroblastomes Erdreich-Epstein,2000
Intégrine β5 5.7 ↑ TAECs neuroblastomes Erdreich-Epstein,2000
Gènes sousexprimés dans la lignée EA.hy926 Facteur de von
Willebrand 0.005 ↓ TAECs carcinomes coliques Schellerer, 2007
VEGFR2 0.09 ↓ TAECs carcinomes « tête et cou» Zhang, 2010
Notch4 0.11 Régulation angiogenèse Kume,2009
HOXA5 0.13 Régulation angiogenèse Chen, 2008
PPARG 0.15 Régulation angiogenèse Scoditti, 2010
Von Hippel Lindau 0.17 Régulation angiogenèse Shiao, 2003
Figure 44 : Caractérisation de l’expression de VEGFR1, VEGFR2 , galectine-1, galectine-3, CD44 et CD13 par Western Blot des lignées EA.hy926 et HUVEC. L’anticorps anti-tubuline ayant été utilisé comme contrôle de charge.
Figure 45 : (A) Expression immunohistochimique de VEGFR1 (a, b) et de VEGFR2 (c, d) dans du tissu pulmonaire normal (a) et tumoral (b) et du tissu rénal normal (c) et tumoral (d). Grossissement: X400, les inserts montrent les vaisseaux en détail, grossissement : X1000. (B-C) Analyse semi-quantitative de l’intensité de marquage endothélial de VEGFR1 et de VEGFR2 (B) et du nombre de vaisseaux marqués (C) dans les tissus normaux (colonnes vides) et tumoraux (colonnes hachurées). Les données sont présentées en terme de moyenne (colonne) +/- erreur standard sur la moyenne (barre). *p<0.05, *** p<0.001.