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Instabilité électronique du type Jahn-Teller pour un métal à structure de bande étroite à trois dimensions : cas de modes de distorsion périodiques

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Instabilité électronique du type Jahn-Teller pour un métal à structure de bande étroite à trois dimensions :

cas de modes de distorsion périodiques

J. Labbé

To cite this version:

J. Labbé. Instabilité électronique du type Jahn-Teller pour un métal à structure de bande étroite

à trois dimensions : cas de modes de distorsion périodiques. Journal de Physique, 1968, 29 (2-3),

pp.195-200. �10.1051/jphys:01968002902-3019501�. �jpa-00206636�

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INSTABILITÉ ÉLECTRONIQUE

DU TYPE

JAHN-TELLER

POUR UN MÉTAL A STRUCTURE

DE

BANDE ÉTROITE

A

TROIS DIMENSIONS :

CAS DE

MODES DE

DISTORSION

PÉRIODIQUES

Par

J. LABBÉ (1),

Laboratoire de Physique des Solides

(2),

Faculté des Sciences, 9I-Orsay.

(Reçu

le 20

juillet 1967.)

Résumé. 2014 Une distorsion de

période

03C4 d’un réseau cristallin

métallique produit

une

variation

d’énergie électronique

0394E pour une bande étroite.

Compte

tenu des processus

«

Umklapp

)), c’est au

voisinage

de la condition |03C4 + K| =

2k0

que 0394E varie le

plus

vite

avec 03C4

(k0

vecteur d’onde de Fermi, K

période

du cristal non

distordu).

On s’attend donc le

plus généralement

à une anomalie de Kohn des courbes de

dispersion 03C9(03C4)

de

phonons.

Mais

il

peut

arriver que 0394E

présente

un minimum absolu pour |03C4 + K| voisin de

2k0.

Dans ce

cas, il

peut

se

produire

une distorsion

périodique

stable à basse

température,

par un effet de

type Jahn-Teller.

Abstract. 2014 A lattice distortion of

period 03C4 produces

an electron energy variation 0394E for a narrow band.

"Umklapp"

processes

being

accounted for, it is near the condition |03C4 + K| =

2k0

that the variation of 0394E versus 03C4 is the

strongest (k0

Fermi wave vector, K

period

of the non

distorted-crystal).

One can therefore

generally expect

a Kohn

anomaly

in the

phonon dispersion

curves

03C9(03C4).

But it is

possible

for 0394E to have an absolute minimum for |03C4 + K| near

2k0.

In this case a

periodic

distortion, stable at low

temperatures,

can occur

by

a

Jahn-Teller type

of effect.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 29, FÉVRIER-MARS 1968, PAGE 195.

Introduction. - Considérons une structure de bande étroite dans un cristal

m6tallique

a trois

dimensions ne contenant

qu’un

seul atome par maille.

Supposons

que dans

l’approximation

de Hartree un

(1)

Ce travail fait

partie

d’une these

qui

sera soumise

par J. Labbé a la Facu1té des Sciences

d’Orsay,

en vue

de l’obtention du Doctorat d’Etat 6s Sciences

Physiques.

(2)

Laboratoire associ6 au C.N.R.S.

etat

6lectronique

de vecteur d’onde k

puisse

etre

décrit,

dans un mod6le de liaisons

fortes,

par la fonction de Bloch non

perturbée :

où 03C8(r - Rn) d6signe

la fonction d’onde

atomique

centr6e sur le site

Rn. Appelons Eo(k) 1’energie

non

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002902-3019501

(3)

perturbee

de cet etat et

V(r

-

Rn)

le

potentiel

ato-

mique

cree par l’ion du site

R..

Introduisons une distorsion

p6riodique

consistant

en de

petits deplacements

des atomes du cristal.

Dans

l’approximation harmonique,

ou nous nous

pla-

cerons

ici,

nous pouvons 6tudier isol6ment

chaque

composante de Fourier de la distorsion. Consid6rons donc une distorsion sinusoidale amenant 1’atome du site

R.

dans la nouvelle

position Rn

+ su cos

(’t’. Rn) (u

vecteur unitaire dans la direction du

deplacement,

e

amplitude

du

deplacement,

T

période

de la distorsion dans le reseau

reciproque) .

L’hamiltonien

perturb6

pour un electron s’6crit

(3) :

1

Sous sa forme

usuelle,

la m6thode des pertur- bations

s’applique

mal a notre

probl6me.

En

effet,

la

perturbation :

contient les

potentiels atomiques

centres sur les atomes

déplacés.

Par contre, les fonctions de Bloch non pertur-

b6es,

donn6es par

1’expression (1),

s’6crivent a 1’aide des orbitales

atomiques

centr6es sur les atomes non

déplacés.

La

singularité

à

l’origine

des

potentiels

ato-

miques

rend alors difficile le

d6veloppement

des ele-

ments de

matrice ( l>12>(r) I a V 1 (1)(0) (r) >

en series de

puissances

de e.

Ici nous proposons une m6thode de calcul

qui

tient

compte

des le

depart

de la distorsion de la fonction d’onde.

Signalons

toutefois que nos calculs ne tiennent pas compte des oscillations de

potentiel

en

(cos 2ko r) /r3

dans

1’espace reel, qui apparaitraient

dans un traite-

ment strictement self-consistant. Ces oscillations sont

li6es a 1’anomalie de constante

di6lectrique

dans le

reseau

r6ciproque

pour la

p6riode 2ko.

En

fait,

elles

ne peuvent sans doute modifier nos resultats que par

un facteur

num6rique,

sans en

changer

1’allure

g6n6rale.

I. Calcul de

l’énergie perturbde

d’un dlectron. -

La

p6riode r

de la distorsion vient

s’ajouter

a 1’en-

semble des

p6riodes

K du reseau

r6ciproque

du cristal

non

perturb6.

Nous devons donc considerer les trans-

formées de la surface de Fermi par toutes les transla-

(3)

Nous utilisons les unites

atomiques.

tions

possibles

de vecteurs T + K. Pour T

donne,

il

peut exister au moins un vecteur K tel que la surface de

Fermi So

rencontre sa transform6e

S,+K

dans la

translation T + K

( fig. 1).

Pour les 6tats k situ6s à

l’intersection de

So

et

ST + x,

les

energies

non pertur-

b6es

Eo ( k)

et

Eo(k

2013r2013

K)

sont

6gales.

Nous savons que la

perturbation

doit avoir pour effet de lever cette

dégénérescence

avec

apparition

d’une bande interdite étroite. Et c’est en fait pour les 6tats k voisins de l’intersection

de So

et

S,,K

que les

plus

fortes variations

d’énergie

sont attendues. Nous chercherons les fonctions d’onde

perturb6es

pour ces etats sous la forme :

ou

ao(k)

et

al(k)

sont deux coefficients a determiner

et

I k > et I k

- T -

K )

sont les fonctions de Bloch construites avec les orbitales

atomiques

centr6es sur

les atomes

deplaces :

L’6nergie perturbee E(k)

pour un electron est

solution de

1’equation

de

Schrodinger :

HI>k(r)

=

E(k) (Dk(r) (6)

avec H donne par

1’equation (2).

En utilisant

(3),

on

voit que

E(k)

est solution de

1’6quation

s6culaire :

d’où :

avec :

(4)

Dans

1’ approximation

des liaisons

fortes, of ( § (r

-

Rn) I tf; (r

-

Rn’) ) - 8nn"

nous ne conservons dans les calculs que les

int6grales

a deux centres au

plus,

du type

(03C8(r2013Rn) I V(r - Rn’) I tf;(r - Rn),

et

entre

plus proches

voisins seulement. Dans ce

qui suit,

nous

appellerons Ea 1’energie

d’un atome isol6 et

nous

d6signerons

par 8 les vecteurs

joignant

un site

Rn

aux sites

plus proches

voisins

Rn,

=

R.

+ 8.

Nous trouvons

ainsi, d’après (2)

et

(4) :

Introduisons ici les

int6grales

de recouvrement pour le cristal non

perturb6 :

qui

sont en fait

ind6pendantes

de

Rn.

Nous savons

qu’en premiere approximation,

en liaisons

fortes,

ces

int6grales

varient

exponentiellement

avec la distance

entre sites

plus proches

voisins.

Appelons q

le coeffi- cient de Slater

qui regle

la d6croissance radiale des fonctions d’onde

atomiques

a

grande

distance.

Appe-

lons

a ( Rn, 8)

la variation de distance entre les sites

Rn

et

Rn

+ 8 due a la distorsion. On a :

La distorsion e 6tant

petite,

on sait que 1’on a

I qa(Rm 8) l

1 et on peut

d6velopper 1’exponen-

tielle r6elle dans

(13).

11 vient :

Dans

1’appendice A,

nous montrons que :

Compte

tenu de ce que

g(u.8)

est une fonction

paire

de

8, 1’6quation (14)

devient :

Des calculs tres

analogues

donnent :

Lorsque

e

s’annule, E(k)

doit s’identifier a

Eo(k).

Donc,

dans

1’6quation (20),

on doit choisir le

signe

moins pour

Eo(k) Eo(k

-,r -

K),

et le

signe plus

pour

Eo(k)

>

Eo(k

-,r -

K).

. Pour les 6tats k tels que

Eo(k)

-

Eo(k

- T -

K)

n’est pas trop

petit,

on peut

d6velopper (20)

en

puis-

sances de c. On obtient ainsi

1’expression plus simple :

valable dans les deux cas,

Eo( k) plus petit

ou

plus grand

que

Eo(k - T - K),

avec :

et avec B donne par

l’équation (23).

(5)

II. Variation

d’énergie

totale. - La variation

totale

d’6nergie, int6gr6e

sur tous les 6tats

occup6s

de la

bande,

s’6crit :

DE =

4TC3 1 fffE,(k) - EF {E(k) - Eo(k) } d3k (26)

ou

EF d6signe 1’energie

de Fermi du metal. L’ex-

pression (24)

de

E(k)

est

divergente

pour tous les 6tats k tels que

Eo(k) ==Eo(k2013T2013K).

Mais il

r6sulte d’un th6or6me

general

du a Pick et Blandin

[1]

que

l’int6grale

de

(24)

sur tous les 6tats

occup6s

est

convergente

a trois dimensions

(4)

et donne le r6sultat

correct pour AE au second ordre en E.

Nous 6tudierons seulement ici le cas

simple

ou la

surface de Fermi ne

pr6sente

aucun

point anguleux

et est convexe en chacun de ses

points (5).

Nous dis-

cuterons essentiellement le

signe

et la variation de AE

en fonction de la

longueur

du vecteur r + K pour

une direction donn6e de celui-ci.

Le

signe

de A dans

(24) depend

des

param6tres (structure cristalline,

coefficient de

Slater,

caract6ris-

tiques g6om6triques

u et T de la

distorsion)

et on ne

peut rien dire de

general

en ce

qui

le concerne. Par

contre, on peut dire que tant

que So

et

S,+K

ne se

rencontrent

pas, l’énergie Eo(k)

pour les 6tats

occup6s

est

plus petite

que

EO(k -,r - K). Donc,

dans ce

cas, le dernier terme dans

(24)

est a coup sur

négatif

et tend a rendre instable le cristal non

perturb6.

Il

est clair d’autre

part

que la variation de ce terme avec la

longueur

de r + K est la

plus rapide

au

moment ou

So

et

ST+K

deviennent

tangentes

en leur

sommet de

plus grand

rayon de courbure

( fig. 2).

Montrons

plus pr6cis6ment

que la variation de AE

avec T

+

K I pr6sente

alors une

singularité logarith- mique. Appelons ko

le vecteur d’onde aboutissant au sommet de

plus grand

rayon de courbure de

So ( fig. 3).

La variation la

plus rapide

de DE est obtenue avec

(4)

Elle 1’est encore a deux dimensions, mais

diverge

a une dimension.

(5)

Ce cas contient par

exemple

celui ou

So

serait un

ellipsoide.

T + K colin6aire a

ko.

Dans

1’espace r6ciproque,

choisissons I’axe

ok,

colin6aire aux vecteurs T + K

et

ko.

Dans la situation

oii So

et

S,+K

sont sur le

point

d’ A 1 d.

!r

+ Kt

I

k

d’etre

tangentes,

la distance

IT + K I _ ko

2 0 est tres

petite.

Introduisons une coupure arbitraire

k,

sur

1’axe

ok,

entre

l’origine

et

ko. L’int6grale (26)

peut s’ecrire : ,

ou

S(k.)

est l’aire de la section de la surface de Fermi par le

plan kz

= constante.

Choisissons k1

assez voisin

de

ko

pour que les

energies

non

perturb6es

des 6tats

occup6s

a l’int6rieur du domaine

k1 kz ko puissent

etre

d6velopp6es

en s6rie de

puissances

des compo- santes de k -

ko.

Soit :

sont les masses effectives au meme

point.

Par

sym6trie :

De

plus,

dans le

petit

domaine

d’int6gration

de la

seconde

intégrale

dans

(27),

on

peut

considerer la fonction B d6finie par

(23)

comme

pratiquement

.

constante et

6gale

à sa valeur

Bo

au

point

k =

ko.

Une

integration

616mentaire donne

alors,

a

partir

de

(27) :

(6)

Dans

1’expression (30),

les deux

premiers

termes

varient sans doute lentement avec le

parametre r

+

K - 2ko.

Par contre, le dernier terme

pr6-

sente une

singularité logarithmique pour T

+ K

= 2ko,

c’est-a-dire

lorsque So

et

ST+K

sont

tangentes ( fig. 2).

Donc,

pour la forme de surface de Fermi que nous consid6rons ici

(6),

nous pouvons dire que DE n’est

pas

extremum

’pour lr

+

K = 2ko.

L’existence et la

position

d’un minimum dans la variation de AE

avec )

+

K I dependent

essentiellement des

premiers

termes de

(30)

dont nous ne pouvons rien dire en

general.

Deux cas

peuvent

en fait se

presenter :

Le

premier

cas est celui ou il existe un minimum absolu de AE pour une

valeur ir + K 1. de I T + K I

FIG. 4.

differente de zero

( fig. 4).

Il est clair que ce minimum

a des chances de se

produire

au

voisinage

de 1’ano-

malie

logarithmique.

On

peut

alors s’attendre a une

distorsion

p6riodique

du

type Jahn-Teller,

stable à

temperature

nulle. Bien

entendu,

une discussion

complète

de ce cas devra tenir

compte

des contribu- tions a

1’6nergie

du cristal autres que celle de la bande étroite consideree ici

(7).

Ces contributions

peuvent

en effet tendre a stabiliser le cristal non

distordu. D’autre

part, l’effet

d’une elevation de tem-

p6rature

sera d’exciter des electrons a travers la bande interdite étroite apparue par distorsion et donc de rendre la structure distordue moins stable. On

peut

ainsi

pr6voir

1’existence d’une

temperature critique

de chan-

gement de

phase cristalline,

au-dessus de

laquelle

la

phase

non distordue redevient stable. En dessous de

cette

temperature critique, I’amplitude

e de la distorsion

depend

des termes

supérieurs

a

E2,

que nous n’avons pas calcul6s ici.

Le deuxieme cas est celui ou le minimum absolu de AE

correspond à T

+

K I

= 0

( fig. 5).

On

s’attend

alors,

non

plus

a une distorsion

p6riodique

du

type Jahn-Teller,

mais a une anomalie dans les courbes de

dispersion w(T)

de

phonons.

Cette ano-

malie n’est autre que 1’anomalie de Kohn

[2],

retrou-

vee ici dans le cas

particulier

d’une structure de bande

(6)

Surface de Fermi sans

point anguleux

et convexe

en chacun de ses

points.

(’)

Par

exemple

la contribution des electrons de conduc- tion d’une 6ventuelle bande s.

étroite.

Lorsque

la

p6riode

K du reseau

r6ciproque qui figure

dans nos calculs est differente de

z6ro,

le

processus mis en

jeu

est du

type

«

Umklapp

».

L’anomalie est du

type

« croissant »

( fig.

6

a)

ou

« decroissant »

( fig.

6

b),

suivant que la

longueur

du vecteur T est une fonction

respectivement

« crois-

sante » ou «

decroissante » de T

+ K

1.

Pour

finir,

nous insisterons sur le fait que la forme de l’anomalie

depend

sans doute

beaucoup

de la

nature

g6om6trique

de la surface de Fermi. A titre

d’exemple,

nous traitons dans

1’appendice

B le cas

ou la surface de Fermi

peut

etre assimilee localement a un

petit cylindre,

comme dans le cas du nickel

[3].

L’anomalie a alors la forme

indiqu6e

sur la

figure 7,

et,

compte

tenu des

premiers

termes de

(30),

AE

peut

etre minimum

juste pour T

+

K = 2ko.

Remerciements. - L’auteur tient a

exprimer

ici

toute sa

gratitude

au Professeur

J.

Friedel

qui

lui a

sugg6r6

ce travail et 1’a constamment

guide

par ses

pr6cieux

cQnseils,

(7)

Appendice

A. - Posons :

L’équation (12)

peut s’6crire :

On montre facilement que :

L’equation (15)

en r6sulte.

Appendice

B. -

Supposons qu’au voisinage

de

ko

la surface de Fermi

puisse

etre assimilee a un

petit cylindre

dont 1’axe est

parall6le

a

oky

et passe par le

point k = k,, k

de 1’axe

ok,.

Soit

R = ko - k

le

P c

k

0

0 z o

rayon et L la hauteur du

cylindre.

Dans le

voisinage

de

ko, 1’energie Eo(k)

admet pour

d6veloppement :

d’où l’on tire :

Le terme de AE

qui

varie

rapidement

avec

! T

+

K - 2ko

s’6crit :

ou

S(k.)

est l’aire de la section du

cylindre

par le

plan kz

= constante.

Par une

integration 616mentaire,

nous trouvons :

La courbe de la

figure

7 en r6sulte immédiatement.

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