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Recherche 2012 de CNRC Construction sur l’habitation: rapport préparé pour l’Association canadienne des constructeurs d’habitations, février 2013

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https://doi.org/10.4224/21268188

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Recherche 2012 de CNRC Construction sur l’habitation: rapport

préparé pour l’Association canadienne des constructeurs

d’habitations, février 2013

Conseil national de recherches du Canada. Construction

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Recherche 2012 de CNRC

Construction sur l’habitation

Rapport préparé pour l’Association canadienne des

constructeurs d’habitations

Février 2013

Les concepteurs et les autorités responsables des codes utilisent les données issues

des essais pour améliorer la sécurité incendie des logements.

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Recherche 2012

de CNRC Construction

sur l’habitation

Rapport préparé pour l’Association

canadienne des constructeurs

d’habitations

Février 2013

Ce rapport a été préparé par : Service des publications - Construction Conseil national de recherches du Canada Ottawa, K1A 0R6

www.nrc-cnrc.gc.ca

Téléphone : 1-613-993-2607 Télécopieur : 1-613-952-7673 Courriel : IRCpubsales@nrc-cnrc.gc.ca © Conseil national de recherches du Canada

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Tables des matières

Message du directeur général de CNRC Construction ...1

Matériaux et enveloppe du bâtiment ...3

Effi cacité énergétique des murs isolés au moyen de PIV ... 3

Produits photovoltaïques intégrés aux toitures ... 4

Panneaux photovoltaïques sur une toiture résidentielle ... 5

Détails de l’interface fenêtre-mur en vue de la gestion des infi ltrations d’eau de pluie et d’air ... 5

Propriétés hygrothermiques du bois lamellé croisé ... 6

Isolants thermiques écologiques ... 6

Application pratique des PIV au Yukon ... 6

Opérations du bâtiment intelligent ...7

Transfert de polluants à partir de garages attenants ... 7

Les effets physiologiques et psychologiques des fenêtres, de la lumière du jour et d’une vue sur l’extérieur dans les maisons ... 8

Évaluation des solutions et des technologies de qualité de l’air intérieur (STQAI) ... 9

Émissions de substances chimiques des matériaux de construction ...10

Résistance des matériaux de construction aux infestations de moisissure ...10

Atténuation du radon ...11

Conception et démonstration de maisons à demande énergétique de pointe zéro ...12

Puits de lumière tubulaires ...13

Sécurité incendie ... 14

Caractéristiques des incendies dans les immeubles d’habitation de faible hauteur ...14

Recherche sur l’utilisation du bois dans les immeubles de hauteur moyenne ...15

Recherche sur la lutte contre l’incendie au Canada ...15

Activités du Centre canadien des technologies résidentielles... 16

Projets entrepris au cours de 2012 ...16

Élaboration des codes de construction modèles nationaux ... 19

Transmission des bruits aériens ...19

Systèmes d’isolation par l’extérieur avec enduit ...20

Code national de construction des bâtiments agricoles ...20

Barres d’appui ...21

Guide illustré de l’utilisateur de la Partie 9 du CNB 2010 ...21

Capteurs solaires ...22

Normes sur les couvertures, la protection contre l’humidité et l’imperméabilisation ...22

Escaliers, rampes, mains courantes et garde-corps ...23

Construction de maisons en bois rond ...23

Utilisation effi ciente de l’eau ...24

Codes de construction modèles nationaux et guides ...25

Ressources de CNRC Construction mises gratuitement à la disposition des constructeurs de maisons ...26

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1

Message du directeur général de CNRC

Construction

La construction résidentielle au Canada demeure un indicateur puissant de la force économique du pays. CNRC Construction continue de répondre aux besoins des constructeurs qui souhaitent adopter et mettre en œuvre de nouvelles technologies utiles à la création d’avantages concurrentiels, tout en répondant aux attentes de notre société en pleine évolution, notamment en matière de sécurité et de rentabilité de la construction. Cette année, plus de 1500 entreprises et organisations se sont engagées directement dans des projets et des initiatives avec CNRC Construction.

La parution du Code national de l’énergie 2011, et plus récemment, l’ajout d’exigences d’effi cacité énergétique pour les maisons et petits bâtiments de la Partie 9 du Code national du bâtiment, aidera les constructeurs à offrir des solutions rentables et éconergétiques aux consommateurs.

Le travail du comité sur la Partie 9 du code progresse quant à l’élaboration des modifi cations proposées dans des domaines spécifi ques comme la transmission des sons aériens, les systèmes d’isolation par l’extérieur avec enduit, la construction de maisons en bois rond, les capteurs solaires et l’utilisation effi ciente de l’eau. Nous travaillons aux côtés de l’industrie sur des projets pour évaluer la performance des panneaux photovoltaïques (PV) intégrés aux toitures.

En partenariat avec l’industrie et le gouvernement, nous avons également mené des projets pour valider et améliorer la performance de technologies en matière de qualité de l’air intérieur, notamment en ce qui concerne l’atténuation du radon dans les maisons.

Nous continuons de travailler avec l’industrie et les services incendie pour mettre au point des technologies et outils de prise de décision en matière de résistance au feu accrue et pour développer des technologies d’extinction d’incendie effi caces. Nous avons terminé des projets de caractérisation des incendies dans les bâtiments résidentiels de faible hauteur, ce qui nous amène à mieux comprendre le développement des incendies et leurs taux de gravité.

Le CNRC travaille avec l’industrie du bois (dont le Conseil canadien du bois et FPInnovations, Ressources naturelles Canada et les gouvernements de l’Ontario, du Québec et de Colombie Britannique) pour rassembler des données techniques et trouver des solutions pour faciliter l’utilisation d’éléments structuraux à base de bois dans les bâtiments de moyenne hauteur. Les résultats seront fournis à la Commission des codes pour une éventuelle intégration aux codes ainsi qu’aux praticiens pour une utilisation dans les normes de calcul et les guides. Ces données intéresseront aussi les fabricants pour les nouveaux matériaux, notamment en matière de résistance au feu et de transmission du son.

Alors que nous clôturons une autre année fructueuse, nous sommes impatients de continuer notre collaboration avec l’industrie. Nous nous efforçons de répondre à vos besoins grâce à des projets en collaboration et de diffuser les résultats que nous avons obtenus grâce à notre recherche et à nos services techniques pour assurer la croissance économique de nos partenaires et clients.

Au nom de tout notre personnel, je tiens à vous remercier pour votre soutien et votre engagement sans faille envers notre mission et nos activités.

Morad Atif

(6)

3

Matériaux et enveloppe du bâtiment

Efficacité énergétique des murs isolés au moyen de PIV

De janvier 2011 à septembre 2012, les chercheurs ont étudié trois stratégies énergétiques en vue de la rénovation de murs classiques par ajout d’isolation extérieure. L’objectif de l’étude était d’élaborer des spécii cations recommandées et des lignes directrices en vue de l’assemblage de systèmes d’enveloppe du bâtiment de la prochaine génération et d’encourager l’utilisation de ces systèmes dans les bâtiments. L’essai a été ef ectué à l’installation d’exposition in-situ des murs (IEISM) de CNRC Construction (http://archive.nrc-cnrc.gc.ca/fra/ installations/irc/exposition-in-situ.html).

Les trois spécimens de mur ont été installés dans des baies d’essai côte à côte exposées aux conditions climatiques du côté extérieur et à des conditions contrôlées du côté intérieur. Le mur de référence incluait l’installation d’un panneau isolant en PSX de 50 mm d’épaisseur (R10). Les deux autres murs étaient constitués de panneaux d’isolation sous vide (PIV) (~R40) placés entre deux épaisseurs d’isolant rigide en PSX (soit des panneaux isolants de 25 mm et 15 mm d’épaisseur - R5 et R3). Ces matériaux isolants ont été ajoutés à l’extérieur de murs de 38 mm sur 140 mm (2x6) d’un RSI type de 3,52 (R20). Les chercheurs se sont servis de l’outil hygrothermique hygIRC-C pour déterminer les économies d’énergie attribuables à la rénovation des systèmes de murs à charpente de bois au moyen de PIV. Dans une méthode, des panneaux à rainure et languette ont été utilisés et dans l’autre, des panneaux attachés à des lattes.

Le mur de référence a ajouté 50 mm à l’épaisseur des murs pour une augmentation de 10 de la valeur R. Pour les deux murs à PIV, l’isolation additionnelle a augmenté les températures internes, réduisant ainsi le risque d’humidité et de dommages. L’ajout de 55 mm d’épaisseur de mur à l’extérieur du mur type existant à charpente de bois de 38 mm sur 140 mm (2x6) et d’un RSI de 3,52 (R20) a ajouté une valeur R nominale d’environ RSI 8,5 (R48), pour un total des valeurs R nominales d’environ RSI 12 (R68). Les méthodes de i xation et le revêtement extérieur utilisés n’ont pas mis en péril les PIV et les coni gurations panneau sandwich ont facilité le changement des panneaux advenant qu’un panneau se révèle être défectueux au moment de l’installation.

Information sur l’IEISM : M. Wahid Maref (613-993-5709) wahid.maref@cnrc-nrc.gc.ca

Information sur le modèle hygIRC-C : M. Hamed Saber (613-993-9772) hamed.saber@cnrc-nrc.gc.ca

Rénovation de murs classiques par ajout d’isolation extérieure.

(7)

4

Produits photovoltaïques intégrés aux toitures

Les chercheurs de CNRC Construction ont collaboré avec RNCan et le Fonds pour l’énergie propre à l’étude de la performance des produits novateurs photovoltaïques intégrés aux toitures (PVIT). L’objectif de ce projet est de quantifi er le potentiel de production d’énergie de ces produits et d’évaluer leurs performances en tant que systèmes de toiture.

Pour l’essai sur le terrain, un système PVIT a été installé et a fait l’objet d’un suivi à l’InfoCentre du Centre canadien des technologies résidentielles, sur le campus du CNRC à Ottawa. Les panneaux évalués dans le cadre de ce projet sont faits de silicium polycristallin. L’installation du système a exigé l’enlèvement des bardeaux de toit existants, l’installation d’une membrane de toit bitumineuse modifi ée et la fi xation des panneaux au toit au moyen d’adhésif. Il s’agit là d’une approche nouvelle adaptée d’un système de toiture typiquement utilisé sur les toits à faible pente, comme les toits de supermarchés, d’entrepôts industriels et de bâtiments scolaires.

Sur une période de douze mois (soit de septembre 2011 à septembre 2012), le système PVIT a généré plus de 2 MWh d’électricité et a présenté une effi cacité mesurée de 5,3 %. Le manteau neigeux a mené à une perte de production potentielle d’énergie de 90 % en janvier.

La résistance au soulèvement sous l’action du vent du système de toiture a été évaluée au moyen d’essais statiques et dynamiques à l’installation d’essai dynamique des toitures de CNRC Construction (http://www.nrc-cnrc.gc.ca/ fra/solutions/installations/hygrothermiques.html).

Les résultats des deux activités de recherche servent à l’élaboration d’un modèle informatique visant à examiner les performances de ces nouveaux systèmes de toiture du point de vue de la chaleur et de l’humidité dans une variété de conditions climatiques, et à étalonner un modèle de simulation énergétique servant à prévoir les performances énergétiques de maisons entières à des emplacements choisis au Canada.

Afi n de maximiser le potentiel énergétique des systèmes de toiture, des sujets de recherche additionnels sur les PVIT sont élaborés relativement à l’analyse des dispositifs pare-soleil et à l’évaluation de la prochaine génération d’onduleurs.

Information : Marianne Armstrong (613-991-0967) marianne.armstrong@cnrc-nrc.gc.ca

Suda Molleti (613-993-9673) sudhakar.molleti@cnrc-nrc.gc.ca Hamed Saber (613-993-9772) hamed.saber@cnrc-nrc.gc.ca

Produits photovoltaïques intégrés aux toitures installés sur l’InfoCentre du Centre canadien des technologies résidentielles.

(8)

5

Panneaux photovoltaïques sur une toiture résidentielle

Avec la réduction du coût des modules photovoltaïques (PV), et une sensibilisation croissante à l’énergie solaire, au changement climatique et aux maisons à consommation énergétique nette zéro, l’on peut s’attendre à une utilisation considérablement accrue de systèmes photovoltaïques sur des toits à forte pente.

La technologie du silicium cristallin est la technologie PV la plus courante pour les toits de maison. Il n’existe toutefois pas de lignes directrices sur la conception ni de normes d’installation. Pour corriger ces lacunes, CNRC Construction a lancé un projet en consortium, le projet SIGDERS – PV sur les toitures résidentielles, qui met un accent particulier sur les charges dues au vent et la résistance aux intempéries. Au lieu d’être axé sur les systèmes PV individuels, ce projet étudie l’interaction entre le système de toiture et le système PV. La recherche sera une combinaison d’essais en souffl erie à l’échelle réelle (coeffi cients de pression de calcul), d’essais en laboratoire (résistance au soulèvement sous l’action du vent) et de suivi sur le terrain (résistance aux intempéries et vérifi cation des coeffi cients de pression). Le projet déterminera les obstacles techniques à l’installation de systèmes PV indépendants et élaborera des solutions de conception appropriées pour incorporation aux codes du bâtiment.

Information : Bas Baskaran (613-990-3616) bas.baskaran@cnrc-nrc.gc.ca

Suda Molleti (613-993-9673) sudhakar.molleti@cnrc-nrc.gc.ca

Détails de l’interface fenêtre-mur en vue de la

gestion des infiltrations d’eau de pluie et d’air

L’objectif de ce projet pluriannuel était d’étudier la capacité de divers détails de construction des fenêtres/murs à gérer les infi ltrations d’eau de pluie et d’air, et de fournir des lignes directrices à l’intention des constructeurs.

Une étude a en outre été effectuée pour évaluer le risque de condensation aux interfaces cadre-vitrage des fenêtres pour les installations incluant un appui de fenêtre. Des détails spécifi ques de l’installation fenêtre-mur ont été soumis à des extrêmes de basse température et à des infi ltrations d’air au travers de l’interface. On trouvera l’information sur cette étude sous les mots-clés « fenêtre-mur », à l’adresse http://nparc.cisti-icist.nrc-cnrc.gc.ca/npsi/. Une Solution constructive dont le titre provisoire est Détails d’installation des fenêtres pour une pratique effi cace en matière d’étanchéisation est en cours de publication. Lorsqu’elle sera disponible, on pourra la consulter à l’adresse http://archive.nrc-cnrc.gc.ca/fra/idp/irc/sc/index-ctus.html. Deux Solutions constructives additionnelles sont prévues bientôt sur d’autres aspects clés des interfaces fenêtre-mur.

La SCHL et un certain nombre de partenaires du secteur privé au Canada et aux États-Unis ont soutenu ce projet de recherche.

Information : Michael Lacasse (613-993-9715) michael.lacasse@cnrc-nrc.gc.ca

Recherches au CNRC sur une pratique effi cace en matière d’étanchéisation lors de l’installation de fenêtres.

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6

Propriétés hygrothermiques du bois lamellé croisé

Le bois lamellé croisé (CLT) est un nouveau matériau à base de bois susceptible d’être utilisé en construction résidentielle et commerciale. On fabrique le bois lamellé croisé en fi xant de trois à sept couches de bois ou de planches les unes aux autres à angle droit pour en faire de grands modules de plancher, de mur et de toit.

CNRC Construction, en partenariat avec les partenaires et bailleurs de fonds du projet Utilisation du bois dans les immeubles de hauteur moyenne (c.f article p.15), s’est vu confi er la tâche de déterminer la performance du bois lamellé croisé en matière de gestion de l’humidité, ce qui sera fait en mesurant les propriétés hygrothermiques du bois lamellé croisé, puis en effectuant des simulations hygrothermiques. L’établissement des méthodes d’essai appropriées pour la génération de données sur la performance hygrothermique du bois lamellé croisé faciliteront la conception de constructions en bois durables et effi caces au moyen de ce matériau.

Information : Phalguni Mukhopadhyaya (613-993-9600) phalguni.mukhopadhyaya@cnrc-nrc.gc.ca

Isolants thermiques écologiques

CNRC Construction a travaillé au développement de produits isolants thermiques à haute performance respectueux de l’environnement (c.-à-d. renouvelables, éconergétiques, biodégradables et indigènes). Des études en laboratoire et sur le terrain sur la performance de différents isolants ont été effectuées, et une analyse du cycle de vie des matériaux isolants a été terminée en 2012. Les résultats fi nals de cette dernière étude montrent l’infl uence positive des matériaux isolants sur le cycle de vie des enveloppes de bâtiment.

Information : Phalguni Mukhopadhyaya (613-993-9600) phalguni.mukhopadhyaya@cnrc-nrc.gc.ca

Application pratique des PIV au Yukon

Les chercheurs de CNRC Construction, en association avec le Collège du Yukon, la Société d’habitation du Yukon, Panasonic Canada et l’Energy Solutions Centre, ont installé des PIV dans le cadre d’un projet de rénovation d’un bâtiment institutionnel à Whitehorse (Yukon). Les PIV ont été placés entre deux épaisseurs de panneaux isolants de mousse rigide prévenant un endommagement mécanique ou physique. Les performances des PIV font l’objet d’un suivi continu et les résultats disponibles pour la première année de suivi montrent un pouvoir isolant très élevé. Ces résultats serviront à optimiser les critères de sélection des matériaux et les détails de construction.

Information : Phalguni Mukhopadhyaya (613-993-9600) phalguni.mukhopadhyaya@cnrc-nrc.gc.ca

Installation de panneaux isolants sous vide au Yukon.

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7

Opérations du bâtiment intelligent

Transfert de polluants à partir de garages attenants

Les polluants sont nettement plus élevés dans les maisons à garage attenant, par rapport aux maisons où le garage est une structure séparée. Les raisons du transfert de polluants du garage aux aires habitables pourraient s’expliquer par des facteurs multiples, par exemple : mauvaise étanchéité à l’air, négligence des procédures d’assurance de la qualité pendant la construction et la rénovation ou comportement fautif des occupants comme la désactivation de portes à fermeture automatique ou l’utilisation de matériel fonctionnant à l’essence à l’intérieur de garages attenants.

Afi n de procurer des environnements intérieurs plus sains, CNRC Construction a mené plusieurs activités visant à comprendre la situation et à fournir de meilleures solutions pour réduire au minimum le transfert de polluants à des niveaux acceptables.

Un examen des codes modèles nationaux (de la première édition en 1941 jusqu’à l’édition de 2010) a été entrepris. L’examen a permis de déterminer que les dispositions touchant les garages attenants n’avaient pas été modifi ées de façon signifi cative depuis 1995, année où l’exigence relative au scellement des joints dans le système de pare-vent a été introduite.

Une enquête auprès des constructeurs de maisons a été effectuée en 2012. L’enquête sur les pratiques de construction courantes a révélé que le type le plus usuel de garage attenant partageait un mur avec la maison (c.-à-d. sans pièce au-dessus) et pouvait accueillir deux voitures.

Pour permettre des expérimentations plein grandeur, un garage pour deux voitures a été joint au laboratoire de recherche sur l’air intérieur (LRAI), séparé par un mur mitoyen. La nouvelle structure améliorée servira à évaluer l’effi cacité de deux solutions technologiques choisies :

ventilation d’extraction dans le garage même, et

régulation de la pression entre le garage et la maison.

L’effi cacité de ces solutions sera vérifi ée au moyen de gaz traceurs en 2013. Enfi n, le CNRC évaluera également au moyen d’essais sur le terrain les solutions techniques prétestées élaborées dans son installation d’essai pleine grandeur. Les concentrations et les types de polluants seront mesurés dans 36 maisons à garage attenant et l’effet des interventions visant à réduire le transfert de polluants dans les aires habitables sera évalué. Ces interventions incluent l’installation de ventilateurs d’extraction dans le garage attenant et l’amélioration de l’étanchéité à l’air du mur mitoyen entre le garage et le logement. Les chercheurs recueilleront également de l’information sur le comportement des occupants. Les résultats de ces travaux sont attendus à l’automne 2013. Les résultats fi nals de ce projet devraient profi ter aux constructeurs et aux propriétaires de maison tout en fournissant de l’information précieuse aux comités responsables du contenu du Code national du bâtiment.

Pour des détails supplémentaires et des articles, effectuer une recherche au moyen des mots clés « garages attenants » à l’adresse www.nrc-cnrc.gc.ca/. Information : Iain Macdonald (613-993-9676)

Iain.Macdonald@cnrc-nrc.gc.ca

Garage attenant en construction au laboratoire de recherche sur l’air intérieur.

(11)

8

Les effets physiologiques et psychologiques des

fenêtres, de la lumière du jour et d’une vue sur

l’extérieur dans les maisons

CNRC Construction a passé en revue les connaissances existantes et a mis au point un programme de recherche sur les effets physiologiques et psychologiques des fenêtres, de la lumière du jour et d’une vue sur l’extérieur dans les maisons. L’étude du CNRC a permis de cerner trois processus généraux par l’entremise desquels les fenêtres et les lanterneaux infl uent sur les occupants, positivement et négativement : les processus visuels, y compris la perception des tâches et les jugements sur l’apparence d’un espace; les processus oculaires non visuels, y compris la régulation des cycles de sommeil et de veille, de l’humeur et de la vigilance; et les processus se produisant à travers la peau. L’étude a permis d’élaborer un programme de recherche étendu destiné à guider la recherche future, tant au CNRC qu’ailleurs.

Les conclusions sont les suivantes :

Si un apport quotidien de lumière et de noirceur est sain et est assuré le plus effi cacement par la lumière du jour, la lumière du jour incontrôlée peut également causer des problèmes : l’éblouissement attribuable au soleil réduit la visibilité, et entraîne un inconfort visuel et thermique.

Le modèle optimal d’exposition à la lumière et à la noirceur, ainsi que la limite dans laquelle la régulation de la lumière du jour est requise, varient en fonction de la race, de l’âge, des différences individuelles et peut-être de la culture.

Le désir de lumière du jour comme source d’exposition à la lumière dépend également de la façon dont les ouvertures infl uent sur l’apparence et la fonction de l’espace, et sur les normes culturelles liées à l’intimité, au périmètre et à la vue.

Une vue sur l’extérieur contribue également au bien-être, en particulier si cette vue est une scène de la nature ou une vision agréable similaire. Les espaces sans fenêtre qui séparent les occupants du monde extérieur créent des conditions monotones qui peuvent causer du stress.

Une lumière du jour effi cace et des vues agréables font partie de la qualité architecturale des résidences et contribuent à la valeur de ces dernières. À mesure que le programme de recherche est mis en œuvre, les connaissances acquises serviront à ceux qui entreprendront des révisions des codes de l’énergie des bâtiments partout dans le monde en fournissant des lignes directrices spécifi ques sur la dimension et la position optimales des fenêtres, et sur la régulation de la lumière du jour.

Cette étude a été commandée par VELUX A/S. L’étude complète est disponible à l’adresse : http://dx.doi.org/10.4224/20375039.

Information : Jennifer A. Veitch (613-993-9671) jennifer.veitch@cnrc-nrc.gc.ca

Une vue sur la nature peut aider à réduire de stress de la vie de tous les jours. (Architecte : John Donkin. Utilisé avec l’autorisation de : Peter Fritz).

(12)

9

Évaluation des solutions et des technologies de

qualité de l’air intérieur (STQAI)

Si les technologies qui prétendent améliorer la qualité de l’air intérieur (QAI) abondent, leur performance réelle est souvent non vérifi ée et mal comprise. Dans le cadre d’un projet élaboré en vertu du Programme de réglementation de la qualité de l’air (PRQI) du gouvernement du Canada, l’équipe des STQAI a procédé à un examen exhaustif de ces technologies afi n de déterminer lesquelles nécessitaient un protocole amélioré au moyen duquel l’effet sur la QAI pouvait être évalué de façon fi able.

Au cours de la première phase du projet, les trois protocoles suivants ont été élaborés :

1. Performance initiale des purifi cateurs d’air portatifs (PAP)

2. Effi cacité du nettoyage des gaines d’aération dans les immeubles de bureaux 3. Effet sur la QAI des ventilateurs récupérateurs de chaleur et d’énergie Au cours de la seconde phase du projet, trois technologies additionnelles ont été choisies en vue de l’élaboration d’un protocole d’évaluation :

4. Effet sur la QAI des technologies passives d’élimination des contaminants intérieurs

5. Performance à long terme des appareils de purifi cation de l’air portatifs 6. Effet sur la QAI des appareils de purifi cation de l’air dans les gaines Cette recherche mènera à l’élaboration de méthodes d’essai validées qui aideront les fabricants dans la conception et la mise au point des produits ainsi que des systèmes d’étiquetage qui peuvent être utilisés par les consommateurs pour prendre des décisions d’achat éclairées.

Purifi cateurs d’air portatifs :

http://archive.cnrc-nrc.gc.ca/obj/irc/doc/pubs/rr/rr311.pdf http://archive.cnrc-nrc.gc.ca/obj/irc/doc/pubs/nrcc54013.pdf

VRC et VRE :

http://archive.cnrc-nrc.gc.ca/fra/installations/irc/air-interieur-lab.html

Le lecteur trouvera plus de rapports et d’articles connexes à l’adresse : http://archive.nrc-cnrc.gc.ca/fra/projets/irc/initiative-air/solutions-qai.html

Information : Zuraimi Sultan (613-991-0891) zuraimi.sultan@cnrc-nrc.gc.ca

Robert Magee (613-993-9631) robert.magee@cnrc-nrc.gc.ca

(13)

10

Émissions de substances chimiques des matériaux de

construction

Des composés chimiques sont émis par de nombreux matériaux de construction. Des travaux antérieurs effectués à CNRC Construction ont permis d’identifi er 90 produits chimiques, y compris des produits ayant une incidence sur la santé comme le formaldéhyde, pour lequel il existe des concentrations maximales spécifi ées dans les lignes directrices de Santé Canada pour les habitations. Les constatations de ces travaux ont été incorporées à l’outil d’aide à la décision IA-QUEST (http://archive.nrc-cnrc.gc.ca/fra/projets/irc/modelisation. html), qui comprend une base de données mise au point à partir de tous les produits testés par le CNRC, et permet de prédire les émissions dans le temps pour différentes constructions et différentes programmation de ventilation. La portée d’IA-QUEST a été élargie. Des matériaux additionnels sont testés et de nouveaux composés sont détectés. Il est nécessaire de tenir compte des sources par évaporation (p. ex. l’essence entreposée) et des produits de consommation (produits de nettoyage, colles) pour mieux cerner le plein éventail des sources d’émissions dans les foyers canadiens. En outre, des techniques de détection améliorées permettent de détecter des produits chimiques additionnels ayant une incidence sur la santé (comme l’acroléine, les phthalates et les ignifuges). CNRC Construction teste également des matériaux spécifi ques pour des fabricants ou des constructeurs.

IA-QUEST est mis à niveau à mesure que de nouvelles données sont colligées. L’outil fait actuellement l’objet d’essais et devrait être disponible en 2013.

Information : Doyun Won (613-993-9538). doyun.won@cnrc-nrc.gc.ca

Résistance des matériaux de construction aux

infestations de moisissure

La formation de moisissure peut se produire sur les matériaux utilisés dans la construction de l’enveloppe du bâtiment (c.-à-d. les cavités murales) autant que sur les surfaces intérieures des aires habitables (comme les murs de salle de bain/cadres de fenêtre) avec des conséquences possibles sur la santé des occupants et la durabilité de l’enveloppe du bâtiment. Les conditions environnementales dans les environnements intérieurs changent sur une base quotidienne/saisonnière, ce qui peut mener à la formation de moisissure en cas de conditions de température et d’humidité favorables.

Le travail entrepris à CNRC Construction se poursuit avec le développement de systèmes à l’échelle laboratoire capables de simuler les conditions environnementales dynamiques trouvées dans les maisons canadiennes et d’établir les conditions limites pour la formation de moisissure. Cet effort est soutenu par de la modélisation informatique avancée aidant à comprendre comment les propriétés des matériaux de construction courants contribuent à la formation de moisissure. La modélisation révélera comment les matériaux de construction répondent à des conditions de température et d’humidité à

Des chercheurs évaluent l’effi cacité des traitements des matériaux de construction visant à prévenir la formation de moisissure.

(14)

11

l’état non stationnaire. Les résultats de la modélisation serviront à défi nir des conditions d’essai environnemental réalistes convenant à l’évaluation de l’effi cacité des traitements visant à prévenir la formation de moisissure. Information : Robert Magee (613-993-9631)

robert.magee@cnrc-nrc.gc.ca Hamed Saber (613-993-9772) hamed.saber@nrc-cnrc.gc.ca

Atténuation du radon

Le radon est présent dans presque toutes les habitations au Canada. Santé Canada estime que les niveaux de radon sont supérieurs à la ligne directrice nationale dans 7 % des habitations et que le radon est responsable d’environ 3000 décès attribuables au cancer du poumon chaque année. En raison des particularités de la géologie des sols, il n’est pas possible de prédire quelles habitations présenteront des niveaux supérieurs à la ligne directrice nationale avant la construction, et la réalisation de l’essai prend trois mois – une tâche laissée aux propriétaires. Le Code national du bâtiment 2010 exige que les maisons soient équipées du matériel nécessaire afi n que les systèmes souterrains d’atténuation du radon puissent être plus facilement installés en cas de test positif.

L’effi cacité de la dépressurisation souterraine active (DSA) est bien connue et est vue comme la meilleure méthode de réduction des concentrations de radon dans les habitations. Plusieurs points sont toutefois préoccupants. Deux de ces points font actuellement l’objet d’évaluations au Laboratoire de recherche sur l’air intérieur (http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/solutions/installations/ environnement_interieur.html) et au Centre canadien des technologies résidentielles (CCTR) (http://www.ccht-cctr.gc.ca).

1) Au Canada, les gaz évacués par les systèmes DSA se situent typiquement au niveau du sol et il existe un risque qu’ils soient réintroduits dans la maison ou transférés à une maison voisine – des conséquences qu’il faut bien évidemment éviter. Les essais effectués à ce jour ont montré qu’il existe une possibilité de réintroduction. Les expériences réalisées au cours de l’hiver 2012-2013 établiront s’il convient de mettre à jour les lignes directrices. 2) Le coût de fonctionnement d’un système DSA est en cours d’évaluation

au CCTR. Les essais effectués tiendront compte tant du coût direct de fonctionnement du système que de son effet sur la consommation d’énergie totale du bâtiment. Par exemple, les systèmes DSA pourraient contribuer à un abaissement de la température du sol ou à une ventilation accrue à l’intérieur d’une maison en raison de l’extraction d’air sous la dalle de sous-sol.

Les résultats fi nals de ce projet devraient être utiles aux constructeurs, aux propriétaires de maison et aux comités responsables du contenu du Code national du bâtiment.

Pour des détails supplémentaires et des articles, effectuer une recherche au moyen du mot-clé « radon » à l’adresse : www.nrc-cnrc.gc.ca.

Information : Liang (Grace) Zhou (613-990-1220) liang.zhou@cnrc-nrc.gc.ca

Conduite de dépressurisation souterraine active et moniteur de radon.

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Conception et démonstration de maisons à demande

énergétique de pointe zéro

Ce projet, qui a pris fi n au printemps 2012, visait à explorer des façons de réduire la consommation électrique des ménages pendant les périodes de pointe de consommation à la grandeur du réseau.

Une étude de projets pilotes menés récemment par des compagnies d’électricité a montré qu’une tarifi cation de pointe critique (hausse temporaire mais substantielle des prix de l’électricité pendant quelques heures clés de quelques jours) combinée à une technologie permettant de réduire automatiquement les charges, pourrait réduire la demande de pointe de 30 % sans imposer de privations aux occupants.

Une analyse des données recueillies par les compteurs intelligents dans plusieurs centaines de logements du sud de l’Ontario a montré que le programme PeaksaverMD (qui consiste à modifi er le fonctionnement des climatiseurs pendant quelques heures clés de quelques jours) avait réduit les charges de pointe moyennes de 10 à 35 %. L’étude a en outre montré comment l’on pouvait analyser les données des compteurs intelligents de façon à identifi er les maisons présentant des charges de base ou des charges dues aux appareils électroménagers particulièrement élevées ainsi qu’une consommation d’électricité particulièrement élevée pendant la saison de chauffage ou de climatisation. Cette information pourrait aider les compagnies d’électricité à mieux cibler la demande de pointe et les programmes de conservation de l’énergie.

Enfi n, des techniques de simulation ont été utilisées en vue de l’étude d’un éventail de stratégies de conception et d’exploitation des maisons visant à réduire la consommation d’électricité de pointe. Les stratégies les plus prometteuses ont ensuite fait l’objet d’essais grandeur réelle au Centre canadien des technologies résidentielles. Les résultats ont démontré qu’une combinaison de modifi cations opérationnelles pratiques (comme modifi er le fonctionnement des climatiseurs et faire la lessive plus tard en soirée) et de technologies disponibles dans le commerce (pare-soleil extérieur, modeste batterie solaire, éclairage éconergétique) réduisait de façon spectaculaire la demande de pointe imposée au réseau pendant les jours les plus chauds de l’année.

Pour les détails, voir : http://archive.nrc-cnrc.gc.ca/fra/projets/irc/pointe-zero.html

Information : Guy Newsham (613-993-9607) guy.newsham@cnrc-nrc.gc.ca

Compteur intelligent utilisé au Centre canadien des technologies résidentielles.

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Puits de lumière tubulaires

Les chercheurs de CNRC Construction ont mené à bien un projet d’élaboration de méthodes en vue du calcul de la performance lumineuse et thermique des puits de lumière tubulaires (PLT). Les puits de lumière tubulaires sont une solution de rechange aux lanterneaux classiques. Ils fournissent de la lumière naturelle sans gain de chaleur par rayonnement solaire. Ils laissent entrer la lumière dans des aires habituellement non couvertes par les fenêtres et les lanterneaux. Cette recherche a été entreprise parce que les fabricants ont besoin de méthodes de calcul et d’outils de conception fi ables et précis pour :

prédire la performance énergétique des produits installés,

montrer la conformité aux codes d’énergie des bâtiments et,

évaluer les produits existants et/ou nouveaux.

Les chercheurs affectés au projet ont élaboré et validé des algorithmes simplifi és pour le calcul des indicateurs de performance des puits de lumière tubulaires résidentiels et commerciaux comme suit :

performance optique (transmission de la lumière et absorption de rayonnement);

performance d’éclairage (rendement en lumens, diffusion de la lumière et intensité/distribution de la luminance);

performance thermique (facteur U et coeffi cient d’apport par rayonnement solaire).

Les modèles optiques et thermiques sont suffi samment précis pour tenir compte des différentes complexités géométriques et optiques des puits de lumière tubulaires. Il est recommandé que les fabricants utilisent les modèles pour l’évaluation des produits au lieu d’utiliser des méthodes de mesure coûteuses. La mise en oeuvre des modèles dans les outils de conception du fenêtrage aidera les simulateurs, les concepteurs d’installations d’éclairage et les praticiens à concevoir des produits spécifi ques et éconergétiques pour des types de bâtiment donnés.

Ce projet a été fi nancé conjointement par l’American Society for Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers (ASHRAE). Des rapports de projet complets sont disponibles auprès de l’ASHRAE. Le lecteur trouvera également plusieurs articles techniques dans la revue HVAC&R Journal.

Information : Aziz Laouadi (613-990-6868) aziz.laouadi@cnrc-nrc.gc.ca

Les puits de lumière tubulaires fournissent de la lumière naturelle sans gain de chaleur par rayonnement solaire.

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Sécurité incendie

Caractéristiques des incendies dans les immeubles

d’habitation de faible hauteur

Des chercheurs ont mené un projet en collaboration avec l’industrie et des partenaires municipaux afi n de déterminer les caractéristiques des incendies résidentiels et l’ameublement combustible type, et de s’inspirer ensuite de ces données pour concevoir des incendies théoriques (des incendies simulés de plus en plus utilisés pour solutionner les problèmes de sécurité incendie). Le projet, qui a commencé en 2006 et a pris fi n en 2012, s’est concentré sur les incendies qui peuvent survenir dans les appartements, les maisons jumelées, les duplex, les maisons en rangée, les logements accessoires et les établissements de soins pour bénéfi ciaires internes car ces incendies peuvent avoir des conséquences graves pour les suites adjacentes.

L’approche adoptée par les chercheurs incluait des études de la documentation, des enquêtes (pour déterminer les confi gurations et les combustibles types), des simulations informatiques et des expérimentations en grandeur réelle. L’enquête a permis de défi nir l’ameublement type qui constituait une partie importante de la charge calorifi que mobile, et de calculer la valeur des densités de cette charge pour des pièces comme les cuisines, les salles à manger, les salons et les chambres. Si les cuisines étaient les pièces qui présentaient la plus forte densité de charge calorifi que, la charge réelle (chaleur totale) des cuisines s’est révélée inférieure à celle des chambres, qui avaient des valeurs plus élevées en raison de la présence de matelas, de vêtements et de tapis.

Les résultats ont montré que la propagation des flammes et la gravité de l’incendie varient dans une habitation en raison de la variation des caractéristiques de la charge calorifi que, de la ventilation et des dimensions géométriques de différentes aires habitables à l’intérieur d’un logement. Par exemple, un embrasement instantané, un phénomène qui transforme un incendie en confl agration, s’est généralement produit en cinq minutes environ. Un embrasement instantané s’est produit en aussi peu que 140 secondes dans des incendies qui ont commencé par une forte fl amme dans de l’ameublement hautement combustible, comme des canapés et des lits. À la suite d’un embrasement instantané, le risque qu’un incendie cause des dommages et des pertes de vie dans des pièces et des suites adjacentes augmente grandement. Des températures atteignant 1200 °C, survenant peu après un embrasement instantané et durant jusqu’à 30 minutes, ont été enregistrées.

Une des principales conclusions était qu’indépendamment des variables d’essai (ventilation, charge calorifi que, méthode d’infl ammation et grandeur de la pièce), les températures de pointe maximales moyennes se situent à l’intérieur d’une fourchette étroite allant de 1150 °C à 1200 °C. Les variables d’essai —en particulier la ventilation, le premier article enfl ammé et la composition de la charge calorifi que —ont toutefois un effet signifi catif sur le temps d’atteinte de la température de pointe. Cette température et sa durée sont des mesures clés de la gravité d’un incendie.

Une autre des conclusions principales était que les chambres principales étaient les pièces qui menaient aux conditions les plus graves puisqu’elles contenaient la plus grande quantité de matières combustibles.

Les chercheurs ont procédé à une analyse détaillée des résultats et ont déterminé les caractéristiques des incendies pour en faire le fondement d’un modèle informatique. Les concepteurs et les autorités responsables des codes peuvent puiser dans cet

Essai de résistance au feu dans une confi guration de salon.

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ensemble complet de données pour parvenir à une meilleure compréhension de l’effet des incendies sur différents aspects d’un logement. Les résultats fournissent de l’information quantitative sur le contenu combustible des logements, les vitesses de propagation des fl ammes et la durée de la période intense d’un incendie. Des méthodes de calcul communément disponibles pour déterminer des variables comme le temps écoulé avant un embrasement instantané, la vitesse maximale de dégagement de la chaleur pour une grandeur de fenêtre donnée, la température de pointe et la durée d’un incendie ont été évaluées à la lumière des données d’essai, et des recommandations ont été fournies lorsque des améliorations étaient nécessaires.

Information : Alex Bwalya (613-993-9739) alex.bwalya@cnrc-nrc.gc.ca

Recherche sur l’utilisation du bois dans les immeubles

de hauteur moyenne

Le CNRC travaille en collaboration avec le Conseil canadien du bois et FPInnovations, et en partenariat avec Ressources naturelles Canada ainsi que les gouvernements de l’Ontario, du Québec et de la Colombie-Britannique, à compiler des données techniques visant à faciliter l’utilisation de produits de charpente à base de bois dans les immeubles de hauteur moyenne. La recherche s’est concentrée sur la mise au point de solutions techniques en vue de l’atteinte des objectifs des codes du bâtiment dans les domaines clés de la performance, y compris l’intégrité structurale, la sécurité incendie, l’acoustique et la performance de l’enveloppe du bâtiment. La phase actuelle du travail expérimental devrait être terminée d’ici l’été 2013. Les résultats seront transmis à la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies pour utilisation dans le processus d’élaboration des codes, et aux praticiens pour utilisation dans les normes et les guides de conception. Information : Joseph Su (613-993-9616)

joseph.su@cnrc-nrc.gc.ca

Recherche sur la lutte contre l’incendie au Canada

Les services des incendies au Canada travaillent avec le CNRC pour protéger les collectivités contre le feu. Pour améliorer leur sécurité et leur effi cacité face à des incendies diffi ciles, les pompiers ont constamment besoin de nouvelles connaissances et technologies. Des projets récents ont amélioré les tactiques de lutte contre les incendies dans les toitures, ont permis d’élaborer des pratiques exemplaires touchant l’utilisation des installations d’extinction à eau et mousse, et ont évalué des technologies servant à suivre les pompiers dans leurs déplacements à l’intérieur de bâtiments en feu. Le CNRC continuera à travailler avec les services des incendies à cerner les points importants, à planifi er des projets de recherche en vue de l’élaboration de solutions novatrices, et à transférer le savoir et les pratiques exemplaires à l’ensemble des services des incendies canadiens.

Information: Cameron McCartney (613-993-9775) cameron.mccartney@cnrc-nrc.gc.ca

Les chercheurs du CNRC collaborent avec les services des incendies au Canada pour cerner les points importants de la lutte contre les incendies.

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Activités du Centre canadien des

technologies résidentielles

Le Centre canadien des technologies résidentielles (CCTR) est un partenariat entre le Conseil national de recherches du Canada, Ressources naturelles Canada (RNCan) et la Société d’hypothèques et de logement (SCHL). Le CCTR (http://www.ccht-cctr.gc.ca) abrite une installation de maisons jumelles R 2000. Un troisième bâtiment, l’InfoCentre, comprend une salle de démonstration et des locaux de bureaux. Il abrite également la maison Bâti-FlexMC – une maison

de ville conçue pour s’adapter à l’évolution des besoins d’un occupant. Depuis 1999, les chercheurs du CCTR ont évalué plus de 50 technologies liées à l’habitation allant des ampoules l uorescentes compactes et des fenêtres à haute performance aux moteurs au gaz naturel et aux systèmes de production combinée de chaleur et d’électricité.

Projets entrepris au cours de 2012

Les points saillants des projets poursuivis ou entrepris par le CCTR au cours de l’année 2012 sont les suivants :

Photovoltaïque (PV) intégrée aux toitures. À l’automne 2011, le CCTR

a installé un système photovoltaïque intégré sur le toit de l’InfoCentre pour suivre la performance en matière de production d’énergie, de chaleur et d’humidité, ainsi que d’autres questions d’intégration. Le système PV de 2 kW, évalué d’octobre 2011 à septembre 2012, a produit plus de 2 MWh d’électricité au cours de cette année. Les effets des pare-soleil et du manteau neigeux ont également faits l’objet d’un suivi, et un rapport est en cours de préparation. Cet effort faisait partie d’un grand projet fi nancé par le Fonds pour l’énergie propre, le CNRC et RNCan. (Voir la section Matériaux et enveloppe de bâtiment pour des détails.)

Chauffe-eau à thermopompe à air. Les chauffe-eau à thermopompe

à air chauffent l’eau au moyen de la chaleur captée à l’intérieur de la maison. Cette technologie présente des avantages dans le climat du sud des États-Unis, mais est moins intéressante pour climat canadien plus nordique. Ce projet vise à évaluer la performance du chauffe-eau à thermopompe à air dans les maisons jumelles du CCTR et son impact sur la consommation électrique globale d’une maison (charges de chauffage et de refroidissement). L’évaluation a été effectuée au cours de la saison de chauffage 2011-2012 et de la saison de climatisation 2012. Un rapport fi nal est prévu pour le début de 2013. Ce projet est dirigé par RNCan, et est cofi nancé par l’ecoENERGY Innovation Initiative (écoEII) et l’Offi ce of Energy Effi ciency (OEE).

Rénovation de la maison Bâti-FlexMC. En plus des électroménagers

mis à niveau et de l’éclairage requis pour le projet de système électrique intelligent (décrit au paragraphe suivant), la maison Bâti-FlexMC subira

également au début de 2013 des rénovations intérieures visant à moderniser les revêtements et à améliorer certaines des caractéristiques d’accessibilité. Ces travaux sont fi nancés par la SCHL.

Le Centre canadien des technologies résidentielles (CCTR) est situé sur le campus du CNRC.

Le CCTR abrite une installation de maisons jumelles pour évaluer côte à côte la performance de nouvelles technologies.

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Systèmes électriques intelligents avec stockage avancé de l’énergie.

Ce projet, qui a commencé en 2011 avec des fonds fournis par le Fonds pour l’énergie propre (FEP), étudie l’intégration des systèmes d’alimentation électrique (production, stockage et gestion de l’électricité). En 2012, le projet a reçu un soutien additionnel du Programme de recherche et de développement énergétiques (PRDE) qui permettra la poursuite des travaux au cours des quatre années à venir. Dans le cadre de cet effort, les modifi cations à la maison Bâti-FlexMC du CCTR avancent

à grands pas. La maison Bâti-FlexMC est actuellement équipée d’un

système à ondes z capable de simuler une variété de charges d’éclairage réalistes commandées par l’occupant, et le travail d’automatisation des électroménagers a commencé et devrait être terminé au début de 2013. Un système de gestion de l’énergie et de piles a été installé et des plans sont en cours en vue du raccordement du système photovoltaïque de 2 kW intégré à la toiture. En 2013, nous examinerons la possibilité de débrancher complètement la maison Bâti-FlexMC du réseau et d’utiliser

le système de gestion de l’énergie pour orchestrer le fonctionnement des différentes technologies installées. Les autres partenaires dans ce projet incluent le CNRC, RNCan, RDDC et Electrovaya Inc.

Pompe géothermique modulante. L’une des maisons jumelles

du CCTR a été équipée d’une pompe géothermique moderne et de capacité variable, capable d’imiter la performance de plusieurs modèles commerciaux (fonctionnement à pleine puissance, fonctionnement à deux niveaux de puissance ou plus et fonctionnement entièrement variable). Les chercheurs du CNRC ont utilisé jusqu’à trois forages du CCTR pour comparer la performance énergétique de la pompe à celle d’une chaudière à condensation au gaz à haut rendement pendant la saison de chauffage 2011-2012, et à un climatiseur à effi cacité moyenne au cours de la saison de climatisation 2012. Ce projet, cofi nancé par RNCan, la SCHL et écoEII, en est à l’étape de la préparation du rapport.

Thermopompes mini-blocs. RNCan a dirigé un projet qui consistait

à vérifi er les prédictions d’un modèle informatique sur la capacité d’une thermopompe à air mini-bloc de générer plus d’économies d’énergie qu’un climatiseur central (refroidissement) et qu’une chaudière au gaz à condensation (chauffage) tout en offrant un confort égal aux occupants. Une comparaison côte à côte a déjà été réalisée pendant la saison de climatisation, l’intersaison et la saison de chauffage. Les résultats obtenus jusqu’ici sont très prometteurs. Le projet, qui en est à l’étape de la rédaction du rapport, est cofi nancé par l’Initiative écoÉNERGIE sur l’innovation (écoEII), le Programme de recherche et de développement énergétiques (PRDE) et l’Offi ce de l’effi cacité énergétique (OEE).

Évaluation des stratégies d’atténuation du radon. Dans le cadre de ce

projet pluri-annuel, qui vise la préparation de documents techniques pour Santé Canada sur la performance des stratégies existantes d’atténuation du radon, un ventilateur de dépressurisation sous la dalle de sous-sol a été installé dans la maison d’essai du CCTR. Les chercheurs examinent l’incidence de ce ventilateur sur la consommation d’énergie de la maison pour le chauffage ainsi que le risque de contamination croisée entre les

Les thermopompes à air mini-bloc ont la capacité de de générer des économies d’énergie.

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maisons adjacentes causé par l’évacuation du radon au niveau du sol ou du toit. Les essais hivernaux devraient être terminés en février 2013. Ce projet est fi nancé par Santé Canada. (Voir la section Exploitation intelligente des bâtiments pour plus de détails.)

Thermopompe à air pour climat froid. Les chercheurs procèdent à l’évaluation d’une thermopompe à air centrale conçue spécifi quement pour utilisation dans les applications sous un climat froid. À l’été 2012, cette thermopompe a été comparée à un système de climatisation central classique avec un taux de rendement énergétique saisonnier (RES) de 13. (Le RES d’une unité est égal à la capacité de climatisation pendant une saison de climatisation type divisée par la consommation d’électricité totale pendant la même période. Plus le RES de l’unité est élevé, plus celle-ci est éconergétique.) Cet hiver, la même thermopompe sera comparée à une chaudière au gaz à condensation standard (effi cacité mesurée de 94 %). Les chercheurs s’intéressent en particulier au comportement de la thermopompe dans des conditions de grand froid, et à la quantité d’énergie que la source de chaleur d’appoint utilise dans des conditions de grand froid. Les fonds pour ce projet sont fournis par RNCan et la SCHL.

Pour plus d’information sur le CCTR, consulter le site Web à l’adresse http://www.ccht-cctr.gc.ca.

Pour les détails du projet, contacter : Marianne Armstrong (613-991-0967) marianne.armstrong@cnrc-nrc.gc.ca

Pour de l’information sur le lancement de nouveaux projets, contacter : Mike Swinton (613-993-9708)

mike.swinton@cnrc-nrc.gc.ca

Thermopompe à air pour climat froid comparée à un système de climatisation central classique au CCTR.

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Élaboration des codes de construction

modèles nationaux

À la fi n de 2012, la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI) a publié la première série des révisions et errata pour les codes de construction modèles nationaux 2010, le Code national de l’énergie du Canada pour les bâtiments 2011 et le Guide de l’utilisateur – CNB 2010, Commentaires sur le calcul des structures (Partie 4 de la Division B). Les révisions apportées au Code national du bâtiment du Canada 2010 (CNB) comprenaient l’ajout d’exigences d’effi cacité énergétique pour les maisons et les petits bâtiments de la Partie 9, et un erratum qui clarifi e la relation entre les exigences de ventilation de la Partie 6 et de la Partie 9. Ont également été publiés en 2012, les énoncés d’intention pour le CNB, ainsi que le Code national de prévention des incendies du Canada 2010 et le Code national de la plomberie du Canada 2010.

L’examen public des codes de construction modèles nationaux tenu à l’automne 2012 incluait quelques modifi cations proposées avec des implications pour la Partie 9 – Maisons et petits bâtiments. Le comité de la Partie 9 étudiera les commentaires du public sur ces modifi cations au printemps 2013, et traitera les modifi cations en vue de leur publication dans l’édition 2015 du CNB. Le comité de la Partie 9 continue à élaborer des modifi cations proposées sur plusieurs points spécifi ques additionnels. Les paragraphes qui suivent décrivent les progrès réalisés sur certains de ces points.

Transmission des bruits aériens

Le Groupe d’étude mixte sur la transmission des bruits aériens de la CCCBPI envisage l’utilisation d’un nouvel indice pour tenir compte de la transmission des bruits aériens entre les logements. Le groupe d’étude propose de remplacer l’indice actuel, qui porte uniquement sur les bruits transmis au travers du mur ou du plancher séparant des logements adjacents, par un indice qui tient compte de la performance acoustique du bâtiment complet (classe de transmission des bruits apparents ou CTBA). La CTBA est une mesure plus fi able du niveau de bruit réel perçu par les occupants, car elle inclut les bruits transmis au travers des jonctions de mur, de plafond et de plancher (c.-à-d. les bruits transmis latéralement). Le groupe d’étude propose également de fi xer l’exigence de conception minimale relative à la CTBA à 47 pour le système complet, ce qui est à peu près équivalent aux exigences minimales actuelles.

La conformité à ces exigences proposées serait démontrée au moyen d’une de deux options aux parties 5 et 9 du CNB : la première option consisterait à mesurer la CTBA directement ou à chercher les constructions acceptables dans les tables fournies et la seconde, à utiliser une troisième et nouvelle option de calcul qui serait ajoutée à la Partie 5. Au soutien de l’utilisation de cette méthode de calcul, le groupe d’acoustique de CNRC Construction travaille avec des partenaires de l’industrie de la construction à élaborer un guide de conception explicatif et à faire de la recherche pour obtenir les données requises sur les produits. Un guide de conception préliminaire devrait être terminé d’ici mars 2013 et les modifi cations proposées seraient probablement prêtes pour l’examen public à l’automne 2013. Information : Morched Zeghal (613-993-9632)

morched.zeghal@cnrc-nrc.gc.ca

L’Installation d’essai de transmission indirecte du son est utilisée pour caractériser les voies de transmission du son à l’aide d’un système de mesure automatisé.

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Systèmes d’isolation par l’extérieur avec enduit

Il n’existe actuellement pas d’exigences spécifi ques dans le CNB relativement aux systèmes d’isolation par l’extérieur avec enduit (SIEE). Ces systèmes sont toutefois traités aux parties 5 et 9 du CNB par l’entremise des exigences générales liées au transfert de chaleur, aux fuites d’air et à la protection contre les précipitations. Un Groupe d’étude mixte des comités permanents de la séparation des milieux différents (CPSMD), des maisons et des petits bâtiments (CPMPB) et de l’effi cacité énergétique dans les bâtiments (CPEEB) a été établi en 2011 pour examiner ces exigences et déterminer s’il est approprié d’inclure par renvoi trois normes des Laboratoires des assureurs du Canada (ULC) traitant des matériaux, de l’installation et de la conception des SIEE.

Le Groupe d’étude a terminé son examen des trois normes des ULC et propose de les inclure par renvoi à la Partie 9 du CNB. Cette proposition a été acceptée par le CPMPB en novembre 2012 et il est prévu que le comité procède à un examen fi nal et une discussion sur l’inclusion par renvoi des normes sur les SIEE au printemps 2013. Les discussions au niveau du groupe d’étude et des comités permanents se poursuivent sur la façon de traiter au mieux les SIEE à la Partie 5. Information : Morched Zeghal (613-993-9632)

morched.zeghal@cnrc-nrc.gc.ca

Code national de construction des bâtiments agricoles

La CCCBPI s’est donné comme priorité de mettre à jour les exigences du Code national de construction des bâtiments agricoles du Canada (CNCBAC), dont la dernière édition remonte à 1995. Cette décision est soutenue par le Comité consultatif provincial/territorial des politiques sur les codes (CCPTPC) et la Canadian Farm Builders’ Association.

Un groupe d’étude mixte CCCBPI/CCPTPC a étudié les enjeux clés associés au changement de la nature et de l’échelle des activités de construction de bâtiments agricoles, et a soumis un rapport contenant ses recommandations à la rencontre annuelle de la CCCBPI en juin 2012. Le rapport a recommandé que l’on établisse une distinction entre les petits et les grands bâtiments agricoles, aux fi ns des exigences, les « petits » bâtiments étant défi nis comme ayant moins de 600 mètres carrés de superfi cie et tout au plus trois étages. Il a recommandé la création d’une catégorie d’usage séparée pour les bâtiments agricoles, assortie de sous-catégories basées sur des critères suggérés.

Aucun nouvel objectif n’a été proposé, car les objectifs généraux contenus dans les codes demeuraient appropriés et pouvaient être reliés aux exigences mises à jour touchant les bâtiments agricoles. En ce qui a trait à l’élaboration d’exigences techniques, il a été recommandé que compte tenu de la nature pluridisciplinaire de celles-ci, un comité de coordination soit établi pour superviser le travail. Les membres seraient choisis parmi les membres des comités permanents de la CCCBPI en fonction de l’expertise de chacun. Enfi n, le groupe d’étude mixte a recommandé l’élaboration d’une approche fl exible, pour la réglementation des bâtiments agricoles, qui permettrait aux provinces et aux territoires de facilement choisir de ne pas adopter les exigences s’ils en décidaient ainsi. Information : Frank Lohmann (613-993-9599)

frank.lohmann@cnrc-nrc.gc.ca

La mise à jour des exigences du Code national de construction des bâtiments agricoles du Canada a été considérée comme une priorité en 2012.

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Barres d’appui

Un Groupe d’étude mixte du Comité permanent de l’usage et des moyens d’évacuation des bâtiments et du Comité permanent des maisons et des petits bâtiments a été créé pour discuter des solutions possibles concernant la mise en place obligatoire de barres d’appui dans les baignoires et les douches dans les logements, et réduire ainsi les chutes et les blessures connexes, en particulier pour les gens âgés. Le groupe d’étude examinera la constructabilité et les données de coût relatives aux barres d’appui, ainsi que les statistiques sur les chutes. Il examinera et comparera également les coûts et les avantages d’un certain nombre de solutions possibles, et fera une recommandation fi nale aux comités permanents responsables au printemps 2013.

Information : Nedjma Belrechid (613-990-8457) nedjma.belrechid@cnrc-nrc.gc.ca

Guide illustré de l’utilisateur de la Partie 9 du CNB 2010

Le groupe de travail de la CCCBPI établi pour superviser la production d’un Guide illustré de l’utilisateur de la Partie 9 du CNB 2010 a rempli son mandat. La tâche monumentale qui consistait à produire le guide a exigé la combinaison de deux publications antérieures, le Code national de construction de maisons et Guide illustré - Canada 1998 et le Guide de l’utilisateur – CNB 1995, Maisons et petits bâtiments (Partie 9), en un document unique, puis la refonte du contenu en fonction du format utilisé dans la Partie 9 du CNB 2010. Le texte et les illustrations en double ont été enlevés, les erreurs ont été corrigées, le style a été uniformisé et de l’information sur les codes axés sur des objectifs a été ajoutée. L’information a ensuite été mise au niveau des codes 2005 et 2010, et a été complétée par du nouveau matériel sur les exigences d’effi cacité énergétiques pour les maisons et les petits bâtiments publiées récemment.

Le guide de l’utilisateur sera un recueil qui fournira des directives pour chacun des articles de la Partie 9. Il expliquera les intentions et les raisons qui sous-tendent les exigences, décrira les différentes approches pour l’application des exigences et illustrera les principes importants de la pratique acceptée minimale. L’information pertinente sera assortie de renvois et des sources de statistiques seront fournies. Il est toutefois à noter qu’il ne s’agira pas d’un guide pratique sur la construction domiciliaire et, à l’exception de certains renseignements en annexe, que le guide ne reprendra pas l’information contenue à la Partie 9. La version défi nitive du guide, qui aura la même portée, la même application et la même structure que la Partie 9, devrait être terminée en février 2013. La publication est prévue pour le milieu de 2013. Le guide, qui aura près de 600 pages, sera vendu sous forme de livre à couverture souple, de format PDF téléchargeable ou d’abonnement en ligne.

Le guide sera par la suite mis à jour en même temps que le CNB. Les plans pour la prochaine édition incluent l’amélioration de l’uniformité interne ainsi que de la qualité technique des dessins et du texte, l’ajout d’illustrations additionnelles et l’élimination des chevauchements avec l’information en annexe existante. Information : Frank Lohmann (613-993-9599)

frank.lohmann@cnrc-nrc.gc.ca

Le Guide illustré de l’utilisateur de la Partie 9 du CNB 2010 sera publié au printemps 2013.

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Capteurs solaires

La CCCBPI étudie les capteurs solaires, leur incidence sur le reste du bâtiment et la meilleure façon de les traiter dans les codes modèles nationaux de construction. L’intention n’est pas d’exiger de tels capteurs, mais d’en assurer l’installation sécuritaire lorsqu’ils sont spécifi és par les concepteurs des bâtiments. La tâche avait à l’origine été confi ée au groupe d’étude sur les charges climatiques, qui devait déterminer l’incidence des capteurs sur les charges des bâtiments, mais les membres du groupe d’étude en sont rapidement venus à la conclusion que les questions à aborder étaient beaucoup plus vastes du fait que tous les aspects du bâtiment et plusieurs parties des codes seraient touchés. Ils ont donc recommandé qu’un comité de coordination soit formé pour superviser le travail et faire rapport à toutes les parties concernées. La CCCBPI a approuvé la recommandation.

Selon le modèle proposé, le comité de coordination sera composé de représentants des comités permanents qui souhaitent participer (probablement le Comité permanent du calcul des structures, le Comité permanent de la séparation des milieux différents, le Comité permanent des installations techniques de bâtiments et de plomberie, le Comité permanent des maisons et des petits bâtiments, le Comité permanent de la protection incendie et le Comité permanent de l’effi cacité énergétique dans les bâtiments). Chacun des comités permanents concernés travaillera d’abord de façon indépendante aux questions spécifi ques liées à leurs domaines d’expertise, puis transmettra les résultats au comité de coordination, qui veillera à ce que toutes les questions soient traitées et à ce qu’aucune conséquence négative ne soit introduite dans d’autres aspects de la performance des bâtiments.

Information : André Laroche (613-993-9586) andre.laroche@cnrc-nrc.gc.ca

Normes sur les couvertures, la protection contre

l’humidité et l’imperméabilisations

En 2012, un Groupe d’étude mixte du Comité permanent de la séparation des milieux différents et du Comité permanent des maisons et des petits bâtiments de la CCCBPI a examiné les normes de l’Offi ce des normes générales du Canada (ONGC) incluses par renvoi dans le CNB 2010 touchant les couvertures, la protection contre l’humidité et l’imperméabilisation, car elles sont obsolètes et ne sont plus mises à jour.

À la suite de consultations avec les responsables provinciaux et municipaux en matière de réglementation et avec l’industrie de la construction, le Groupe d’étude mixte propose de supprimer entièrement de la Partie 9 les normes d’installation pour la protection contre l’humidité et l’imperméabilisation, et de les remplacer par des normes de l’ASTM pour ces matériaux. Aucune nouvelle exigence n’est proposée. Les recommandations ont été acceptées par le CPMPB en novembre 2012 et devraient être soumises pour examen public à l’automne 2013.

Information : Morched Zeghal (613-993-9632) morched.zeghal@cnrc-nrc.gc.ca

Étude sur les capteurs solaires et leur incidence sur le reste du bâtiment.

Figure

Tableau des  taxes (4 et 5)

Références

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