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Le journal du Secours Catholique des Hauts-de-Seine

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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La formation, c’est un peu comme si deux loups s’affrontaient en nous :

Le premier loup tend vers ce qui est bon et juste. Il nous rend accueillant à l’autre tel qu’il est, il fait droit à l’écoute et la patience, il conjugue discernement et exigence, fraternité et compétence. Il porte le souci du devenir de chacun, de la justice, du pardon et de la paix. Il inscrit notre action au sein d’une équipe où chacun à sa place et où chacun lui donne tout son sens.

Le second loup nous centre plutôt sur nous-même, autosuffisant, capable de colère et de jalousie, prompt à enfermer dans des cases et des jugements, des incompréhensions et des impatiences. Il fait de nous le propriétaire de notre action, peu enclin au dépassement d’expériences difficiles, à l’ouverture ou à une quelconque évolution.

Le combat est souvent âpre, tant les deux loups veulent dominer notre esprit et notre manière d’être en relation.

“- Mais alors, lequel des deux l’emporte ? - Celui que nous nourrissons…”

Regard sur

nos actions - p. 2 - 3

Regard sur

notre association - p. 6 - 7 Regard sur

notre délégation - p. 4 - 5

Regard sur

notre mission - p. 8

L

La a ffo orrm ma attiio on n a avve ec c lla a p pa arra ab bo olle e d de es s d de eu ux x llo ou up ps s

E

Ed diitto o

Regards

Le journal

du Secours Catholique des Hauts-de-Seine

N

N°°3 30 0 A Au 2 20 01 utto 12 om 2 mn ne e

92

(2)

Secours Catholique Secours Catholique

Regard sur nos actions

2 3

Regard sur nos actions

Ça bouge !

Le 34, rue Steffen étant en travaux jusqu’à juin prochain, nous avons déménagé dans les locaux de la paroisse St Jean des Grésillons à Gennevilliers : 17, rue du 19 mars 1962 – 92230 GENNEVILLIERS

Ça s’en va !

Notre aumônier Nico a été nommé à Nanterre, notre vice-présidente Christiane Jacquet est partie à Nantes, et notre animateur logement a été missionné à la région !

Ça arrive !

Olivier Morand a été nommé aumônier de la délégation, Isabelle Moizon est la nouvelle-vice présidente, et Vincent est le nouvel animateur logement !

A

Atte elliie err d de es s c ch he effs s à à D Do om m’’A As siille e

Depuis janvier 2012, l’équipe de bénévoles de Dom’Asile organise une fois par mois un atelier cuisine. L’envie était de trouver une activité ludique et conviviale en dehors de l’accueil traditionnel. Cette belle initiative est l’occasion pour chacun des participants de transmettre un peu de sa culture, mais aussi de comprendre comment acheter et cuisiner en France.

Mais c’est surtout une opportunité pour déguster de très bonnes choses dans une atmosphère très festive !

Hermine Hanna

Territoire Boucle Nord

L

La a rré éo orrg ga an niis sa attiio on n d du u G GA AF FIIB B

Créée il y a plus de vingt ans, l’épice- rie du GAFIB a été une pionnière parmi les épiceries solidaires. Elle accueille en moyenne 110 familles par semaine. Le départ de notre ancienne responsable, Henriette, fut l’occa- sion de réfléchir ensemble à ce que nous voulions pour le GAFIB. Lors de ces réunions, nous avons tous eu à cœur de nous mobiliser pour offrir la meilleure aide aux familles. La réorganisation de l’équipe de bénévoles en différents pôles (Accueil /Approvisionnement /Relations Publiques …) per- met à chacun de trouver sa place en fonction de ses compétences et disponibilités. Notre prio- rité à tous est de soutenir ces familles malme- nées par la vie pour leur permettre de prendre un nouvel élan en leur donnant accès à une ali- mentation variée à prix réduit et aussi en créant un véritable espace de vie et d’amitié.

Françoise Boudin

Pointe Sud

© Secours Catholique© Secours Catholique

U

Un ne e jjo ou urrn né ée e d de e c co on nvviivviia alliitté é à à T Th ho oiirryy

Samedi 3 juin sonnait le départ d’une journée de découverte du parc ani- malier de Thoiry pour un groupe d’environ 50 per- sonnes de tous âges et tous horizons, fréquen- tant les centres d’accueil du Secours Catholique de Chaville. Sous un temps magnifique, cer- tains d’entre nous ont tout vu, tandis que d’au- tres se sont promenés à leur rythme, seuls ou en petits groupes, l’un aidant l’autre, mais personne ne s’est perdu ! Nous avons apprécié le pique-nique qui nous a permis d’échanger au calme, de partager des tas de bonnes choses et de buller au soleil… Grand bol d’air pour tous, première occasion de sortir de Chaville depuis des années pour d’autres...

Qu’ il est précieux de vivre des temps de détente et de ressourcement, où le quotidien s’évade dans la savane africaine à une heure de car de Chaville !

Didier de Lalande

Territoire 9 collines

© Secours Catholique

Le Président de la République à la Rampe

© Secours Catholique

Portes et forêts :

P

Pa ae elllla a,, b be eiig gn ne etts s,, fflla an n d de e c co oc co o e

ett a au uttrre es s s sp pé éc ciia alliitté és s a au u m me en nu u d

de e M Me eu ud do on n--lla a--F Fo orrê êtt!!

Poussés par l’envie de se réunir autour d’un repas, nous avons décidé d’organiser un déjeuner samedi 16 juin dernier réunissant autour du Père Benoit, accueillants et accueillis de la demande alimentaire.

Et c’est dans la bonne humeur et la convivialité que nous avons goûté aux spécialités de chacun. Le plai- sir de faire découvrir à son voisin un petit peu de soi a certainement contribué au succès de ce déjeuner.

De l’avis général, c’est à refaire très vite…

Chantal Lecapelain

Le Président François Hollande, accompagné de la ministre Marie-Arlette Carlotti, s’est déplacé à Colombes le 13 juillet dernier, pour visiter les locaux de la Rampe et Dom’Asile et y rencontrer accueillis et accueillants. Monsieur Hollande et Mme Carlotti ont ensuite participé à un groupe de paroles, dans lequel ont été pointées les difficultés des personnes en situation de précarité.

Ce fut pour lui l’occasion de présenter son projet de

« plan quinquennal pour l’égalité, la dignité et pour la lutte contre la pauvreté et les exclusions » et d’envoyer ainsi un signal fort à l’égard « des acteurs qui se mobili- sent chaque jour pour la dignité des personnes ».

L’équipe communication

M

Ma aiis s o où ù e es stt d do on nc c p pa as ss sé ée e lla a ffè èvve e ? ?

L’équipe du soutien scolaire de la Garenne Colombes a réuni le 12 juin dernier, enfants et parents autour d’un goûter- spectacle de magie. Le jeune public très participatif et enthousiaste a largement applaudi aux tours de notre magicien.

Pâtissier de métier, il a su faire partager sa passion de la magie à nos petits écoliers qui se demandent encore comment on peut faire rentrer une fève dans une galette ?!

L’équipe communication

Territoire Entre deux rives

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DANS QUELLE POSTURE J’AB ORDE LA FORMATION ?

Regard sur notre délégation Regard sur notre délégation

R

R

eegttovvoouougautteusarrds pesdss ffoprros aopa vvoorrmpomeosouseullueserr ds du ddededoe pesons rrénnpooiinneéperr llantt dpoondea pnse vvusepaesarroues ttoe,, ttoolleoue autteouauutt eesuxs ffax benn vvoaiitteénesouévvos.. Cuss llaolleC’’eesaiisess pstt dssposadaanouanntt lliiburr cnss llecrrobrree moiise dsedeerr dême cmediifffféche oheemorrdérremiindrreennenttee derr desd’’iids rrédaanéanséealliittés vvoe qquottrreésues de ll’’ée qdee llaéqququuea ffouiipessttiiopeorrme donmadenne rréattiioneemmeonédn edaenacett rrentt,, pcttiioonplluenn anduttôdrrea sôtt qsoe vviisouquuhuehasiibe daiittéblledeeeé

q

quueessttiioonnnnéé lleess bbéénnéévvoolleess dduu rréésseeaauu ssuurr llee sseennss mmêêmmee qquu’’iill aaccccoorrddaaiitt aauu tteerrmmee «« ffoorrmmaattiioonn »»..

Selon moi, on se forme seulement pour appren- dre un métier. Mais en tant que bénévole,

je n’en vois pas du tout l’intérêt

. Et de sur- croît, même si j’en ressentais le besoin ou l’envie, je n’aurais pas le temps.

Michelle

Je n’ai pas encore suivi de formation dispensées par le Secours Catholique, mais je trouve que c’est une bonne idée d’élargir des compétences acquises lors de mon parcours professionnel.

Maintenant il me faut trouver du temps pour y participer !

Corinne Les formateurs que j’ai rencontrés sont non seule- ment

très pros

mais aussi très en phase avec la réalité que l’on rencontre sur le terrain

Agnes

Pas nécessairement en rapport direct avec la problé- matique de mon bénévolat, j’ai participé à différents ateliers, grâce auxquels je me suis sentie

plus performante

et plus familière de la mission du Secours Catholique.

Lydia

Pourquoi se former ? Pour découvrir ce qu’est le Secours Catholique bien entendu, mais aussi pour acquérir de nouvelles compétences, qui permettent au bénévole d’accomplir sa mission dans les meilleurs conditions.

Mais ce que je souhaiterais également,

c’est suivre une formation d’ordre plus spirituelle et m’interroger par exemple sur ce que signifie être bénévole.

Koffi

Je cherchais un support pour m’aider dans ma mis- sion de bénévole et je n’ai pas été déçue, car ce que j’y ai appris m’a été indispensable. Par ailleurs, j’ai vraiment apprécié

la convivialité de ces formations

que je trouve très adaptées au statut de bénévole.

Marie-Anne

C

Coommppttee tteennuu ddee llaa ggrraannddee ddiivveerrssiittéé ddee n

noottrree rréésseeaauu eenn tteerrmmee dd’’ââggee,, dd’’aaccttiivviittééss eett d

d’’iinnvveessttiisssseemmeenntt,, ll’’éévveennttaaiill ddee ffoorrmmaattiioonn q

quuee pprrooppoossee llaa ddééllééggaattiioonn eesstt,, cceettttee aannnnééee e

ennccoorree,, ttrrèèss llaarrggee ::

- Les modules fondamentaux pour tous, connaissance du Secours Catholique, des acteurs sociaux et de la relation d’aide.

- Des modules d’approfondissement, qui permettent d’éclairer un aspect de notre activité.

- Des modules spécifiques, qui sont des apports techniques.

- Des modules recherche de sens, pour apporter des repères et du souffle.

- Des modules réseau, pour que les bénévoles qui ont une même action caritative puissent se rencontrer.

- Et des modules à la carte !

Pourquoi se former ?

Dans ce numéro, Regards fait un pari.

Celui de susciter le questionnement du lecteur plutôt que de lui livrer des réponses, celui de l’aider dans sa propre réflexion plutôt que d’en tracer une, et enfin, celui d’une invita- tion à réinterroger ses représentations.

Il est bon de s’interroger sur notre rapport à la formation. L’envisageons-nous comme une descente verticale de « savoirs sacrés » ou comme un partage horizontal d’expériences, de savoir-vivre et savoir-être aussi riches que les participants sont nombreux ? Et nous ? Que signifie ce mot pour nous ? A quelle image nous renvoie-t-il ? A quelle époque de notre vie ? L’enfance et le cursus scolaire ? La formation profes- sionnelle ? Une contrainte dont on pourrait enfin se libérer ? Ou bien une redécouverte perpétuelle des richesses de ceux qui m’entourent et me forment, un refus du statisme et une invitation permanente à déplacer nos a priori et nos certitudes?

Ou encore la possibilité de gagner en compétences dans le service rendu à autrui ? Une forme de respect vis-à-

vis de celui à qui je propose ma générosité

Le terme « formation » renvoie à l’action de donner forme. Par extension, la forma- tion s’apparente au travail patient des parents qui donnent forme sociale à leur enfant par l’apprentissage des règles de politesse, de reconnaissance les uns des autres.

C’est également l’individu qui s’appuyant sur l’ex- périence de ses vécus, ses recherches ou ses décou- vertes, se donne forme pour mieux appréhender ce qu’il est, ce qui l’entoure. Ou encore l’espace public qui favorise les rencontres et dialogues, lesquels sont vecteurs d’une infinité d’apprentissages…

La formation peut donc se glisser partout, parce que l’apprentissage des savoirs n’est pas l’apanage d’une institution, d’un lieu ou d’un cadre prédéterminé. On apprend, on se forme, on se reforme tous les jours de manière absolue. Ce qui distingue un lieu d’apprentis- sage formel comme l’école et un lieu informel comme la rue, c’est la conscience qu’à l’individu d’être dans un processus de formation. Encore que même à l’école, on apprend bien plus que le programme scolaire sans en être conscient…

Qu’ai-je appris de mon conjoint après cette dispute ? Qu’ai-je appris de la patience dans la salle d’attente d’un médecin ? Que m’apprennent le cycle des saisons et leur éternelle révolution ?

Qu’est-ce que cette réflexion et ces exemples peuvent déplacer dans ma représentation de la formation ?

Et enfin, en quoi cela peut-il m’aider à (re)former ma conception de la formation ?

Christophe Lalain

(4)

L

Lee 44 jjuuiinn ddeerrnniieerr àà AAnnttoonnyy,, uunnee cceennttaaiinnee ddee ppeerrssoonnnneess ssee ssoonntt rrééuunniieess àà llaa ppaarrooiissssee SSaaiinntt JJeeaann PPoorrttee LLaattiinnee aaffiinn ddee rrééfflléé-- c

chhiirr eennsseemmbbllee àà cceettttee qquueessttiioonn.. NNoouuss aavvoonnss rreennccoonnttrréé DDoommiinniiqquuee DDooyyhhéénnaarrtt,, vviiccaaiirree ddee llaa PPaarrooiissssee ppoouurr rreeccuueeiilllliirr sseess iimmpprreessssiioonnss ::

Q

Qu ue ell a a é étté é lle e p po oiin ntt d de e d ép pa ar rtt d de e lla a s so oiir ée e d du u 4 4 jju uiin n 2 20 01 12 2 ? ?

L’envie de faire un événement fédérateur qui réunirait les migrants et bénévoles du territoire. Notre volonté était d’intensifier la réponse autour des sans-papiers. Par ailleurs, nous avons profité de la présence en France de Jacques Niouky, adjoint au responsable du PARI (Point d’Accueil pour Réfugiés et Immigrés à Dakar) pour écouter son témoignage et inviter d’autres migrants à participer.

E

En n q qu uo oii c ce etttte e s so oiir ée e ffa aiitt--e elllle e é éc ch ho o à à d de es s r éa alliitté és s d de e tte er rr riitto oiir re es s ? ?

Cette soirée a non seulement permis de rendre compte de ce que vivent les migrants au quotidien, mais aussi de soulever les questions que cela pose et les réponses que l’on essaie d’apporter sur le terrain.

C

Co om mm me en ntt lla a s so oiir ée e s s’’e es stt--e elllle e d ér ro ou ullé ée e ? ?

Dans un premier temps de témoignages, Jacques Niouky a sensibilisé l’auditoire sur les problèmes qu’il rencontrait à Dakar. Puis François Soulage nous a parlé de son livre.

Nous avons également écouté des étudiants de l’Ecole Centrale nous raconter, avec

beaucoup d’émotions, les problèmes auxquels étaient confrontés certains de leurs camarades étrangers avec nos admi- nistrations. Tous les orateurs, migrants ou pas, nous ont confirmé les difficultés qu’ils rencontraient au jour le jour. Ce qui est certain, c’est que la soirée a été marquée par la grande qualité des intervenants favorisant ainsi un temps d’échange très riche.

Puis dans un second temps, nous avions prévu un petit buffet pour que l’ensemble des participants puissent converser les uns avec les autres dans une ambiance plus conviviale.

Q

Qu ue e p pe en ns se ez z--v vo ou us s d de e c ce e “ “p pa ar rtte en na ar riia att” ” a av ve ec c lle e S Se ec co ou ur rs s C Ca atth ho olliiq qu ue e ? ?

Nous avons l’habitude de travailler ensemble et je trouve d’ailleurs très cohérent le fait de mener des actions conjointes.

Evidemment d’un point de vue concret, ce n’est pas facile de mesurer les fruits de telles soirées, il n’en reste pas moins que c’est humainement très enrichissant.

Propos recueillis par Marina Bégué

6 Secours Catholique Secours Catholique 7

Migrants, pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire

Regard sur notre association Regard sur notre association

F

Fa aiis so on ns s d de es s c ch ho oiix x p po ou urr d dé éffiin niirr n no ottrre e p prro ojje ett a as ss so oc ciia attiiff 2 20 01 13 3--2 20 01 17 7

N

Noouuss aavviioonnss ddééffiinnii uunn pprroojjeett ddee ddééllééggaattiioonn,, ppoouurr lleess aannnnééeess 22000099 eett 22001122,, iinnttiittuulléé «« DDee llaa ggéénnéérroossiittéé àà llaa rreennccoonnttrree »».. IIll ccoonnvviieenntt aauujjoouurrdd’’hhuuii ddee pprrééppaarreerr lleess oorriieennttaattiioonnss ppoouurr lleess aannnnééeess 22001133--22001177..

Le Secours Catholique des Hauts-de-Seine est né en 1966. Beaucoup d'actions se sont développées dans les années 1980. Dans les années 2000, des formes nouvelles se sont également dessinées : épiceries solidaires, rencontres et accompagnement avec des personnes en grande exclusion et plus récemment des actions en faveur du logement pour tous. Ainsi après ces années de solidarité, donnons une nouvelle jeunesse à nos actions caritatives ! Faisons ensemble des choix et redéfinissons nos priorités : quelles actions renforcer ? Quelles actions arrêter ? Quelles actions imaginer ? Quelles actions faire en partenariat ? Quelles actions rendre plus autonome ?

Dans un monde qui change

Nous constatons que le monde change, parfois plus vite qu’on n’aurait pu l’imaginer ou le sou- haiter. Un bénévole de l’équipe locale d’Antony, après avoir rédigé ses souvenirs du Secours Catholique depuis 1978, nous disait : « j'ai préféré écrire un texte avec des dates, des repères et même des anecdotes plutôt qu'une liste d'événements, car je voulais exprimer du ressenti et des remarques. Aussi, j'ai voulu faire remarquer que durant cette période, il n'y a pas que le SC d'Antony, ni la Délégation, mais en fait c’est le Monde qui a changé beaucoup. Avec le recul que m'a permis ce travail qui m'a beaucoup plu, j'ai l'impression que nous avons changé d'époque. » Soyons attentifs aux signes des temps !

Et imaginons de nouvelles formes de charité

Les conditions de notre environnement social et économique sont aujourd’hui difficiles, et risquent de l’être encore d’avantage dans les années à venir. Nous devrons adapter nos actions face à cette évolution et aux politiques publiques qui tenteront d’y répondre.

Jean-Paul II disait déjà il y a quelques années : « il s’agit de poursuivre une tradition de charité qui a déjà revêtu de mul- tiples expressions au cours des deux millénaires passés, mais qui aujourd’hui requiert sans doute encore une plus grande inventivité. C’est l’heure d’une nouvelle imagination de la charité…». Et Jean Rodhain disait de son côté que « la charité n’a pas d’heure ».

Il est essentiel de mettre nos montres à l’heure !

© Secours Catholique © Secours Catholique

Une consultation pour choisir la manière de

mieux vivre ensemble la solidarité

© Secours Catholique

(5)

P

Prrêêttrree dduu ddiiooccèèssee dd’’EEvvrryy ddeeppuuiiss 11998833,, aapprrèèss a

avvooiirr sseerrvvii 1100 aannss ccoommmmee vviiccaaiirree ggéénnéérraall ddee MMggrr H

Heerrbbuulloott,, jj’’aaii ééttéé aappppeelléé àà aanniimmeerr llee sseerrvviiccee n

naattiioonnaall ddee llaa PPaassttoorraallee ddeess RRééaalliittééss dduu T

Toouurriissmmee eett ddee LLooiissiirrss ((PPRRTTLL)),, eett àà aaccccoommppaaggnneerr lleess EEnnttrreepprreenneeuurrss eett DDiirriiggeeaannttss CChhrrééttiieennss ((EEDDCC).

Depuis six ans, j’étais à Boulogne- Billancourt, paroisse de l’Immaculée Conception et Aumônerie d’Enseignement Public. Depuis toutes ces années, je participe activement à l’aumônerie de la prison de Fleury-Mérogis.

Je suis heureux d’être maintenant appelé à travailler avec vous et avec les plus fragiles de notre société. Il nous a confié cette tâche à notre tour.

« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». L’Evangile nous invite donc à reconnaître le visage du Christ sur celui que nous servons. La démarche en cours

« Diaconia 2013 » devrait nous aider à partager cette expérience et cette conviction avec le plus grand nombre.

A très bientôt donc pour faire connaissance, pour que vous me fassiez découvrir la richesse de votre engagement.

Olivier Morand

Secours Catholique. Délégation des Hauts-de-Seine • 34, rue Steffen.92600 Asnières • Tél : 01 41 11 57 87. Fax: 01 47 91 19 61.

Email : hautsdeseine@secours-catholique.org • Site internet : www.secours-catholique.org.

• Directeur de la publication : Pierre Colmant. Rédacteurs: Christophe Lalain, Marina Bégué. Ont participé à la rédaction de ce numéro : Guillaume Almeras, Pierre Colmant, Laurent Seux, Hermine Hanna, Didier de Lalande, Chantal Lecapelain, Françoise Boudin, Jean-Marc Boisselier, Dominique Doyhénart, Domenico Marchelli, Olivier Morand, Jeanne Courot, Alice Le Moal.

Crédits photos : Secours Catholique. Créa : zoomcommunication.fr. Impression : onlineprinters.fr Dépôt légal : juin / juillet 2006 Ce journal est imprimé sur du papier recyclé norme PEFCC, certification engagée dans la gestion durable des forêts. Elle apporte des garanties aux consommateurs quant à l’origine des bois qu’ils utilisent. www.pefc-france.org

Regard sur notre mission

E

EC CR RIIT TU UR RE E

P

PO OU UR R A AL LL LE ER R P PL LU US S L LO OIIN N

Nous mettre au service du Christ, en aidant les plus en difficultés, est un chemin exigeant, mais qui nous rend heureux.

Nous pouvons relire et méditer le texte des Béatitudes.

Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux.

Heureux les affligés, car ils seront consolés.

Heureux les doux,

car ils posséderont la terre.

Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés.

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'in- famie à cause de moi.

Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux : c'est bien ainsi qu'on a persécuté les prophètes, vos devanciers.

© Secours Catholique

D

Daannss lleess 44 aannss qquuee jj’’aaii ppaassssééss aavveecc llee SSeeccoouurrss C

Caatthhoolliiqquuee,, jj’’aaii ffaaiitt uunnee ggrraannddee ddééccoouuvveerrttee qquuii aa c

chhaannggéé mmaa ffaaççoonn ddee vviivvrree :: lleess ppaauuvvrreess eett llaa ffaaççoonn d

dee lleess aaccccoommppaaggnneerr..

Ma vie a été de partager la vie des ouvriers en Europe. J’ai travaillé 39 ans et demi comme serrurier-soudeur en Italie, en Suisse et en France, en partageant avec ma communauté religieuse l’habitation en quartier ouvrier.

Mais l’engagement dans le Secours Catholique m’a emmené à partager la vie des plus pauvres : sdf et autres exclus de la société. Dans l’appartement où je vis, les odeurs ne sont pas mes odeurs, mais ce sont des odeurs qui témoignent de la diversité et de la pauvreté.

Je commence à vivre et à comprendre l’affirmation de St Paul aux Corinthiens au moment de la collecte : ‘‘vous connaissez, en effet la géné- rosité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, pour vous, de Riche qu’Il était, S’est fait Pauvre, pour vous enrichir de sa pauvreté’’ 2 CO (8,9).

Je remercie le Seigneur de la découverte de cette pauvreté à travers la pauvreté dramatique, de ceux qui sont oubliés dans la société de l’abondance.

Nico

UN NOUVEAU DEPART

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