UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ATELIER FORMATIF: LE VOLUME

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

L’ATELIER FORMATIF: LE VOLUME

PRÉSENTÉ À MARIE-HÉLÈNE FORGET

DANS LE CADRE DU COURS DDL2735-GR.11

Par Anne Bizeul BIZA12558107 Virginie Beauregard-Dyotte

BEAV02568600 Catherine Fasulo FASC12607805 Maryse Montpetit MONM27618406

février 2016

MISE EN CONTEXTE SUR LE MILIEU DE STAGE

La situation de stage que nous avons choisie pour servir de contexte à notre atelier formatif est une classe de première année de l’école primaire La-Petite-Patrie pavillon Notre-Dame-de-la-Défense, en fin d’année (mois de mai). Il s’agit d’un groupe de dix-huit élèves. Elle comporte une grande mixité sociale, tant en matière socioéconomique que culturelle. En effet, les enfants sont d’origines ethniques et de langues variées (Haïti, Pologne, Canada anglais, Chine, Philippines, Amérique du Sud, etc.). Plusieurs d’entre eux sont polyglottes. Certains ont un accent fort qui peut, à l’occasion, rendre difficile la compréhension de leurs propos.

L’enseignante utilise abondamment la littérature jeunesse. Les élèves sont très stimulés par la langue. Ils savent actuellement tous lire et écrire. On dénote un vocabulaire très riche chez plusieurs d’entre eux.

L’enseignement ne se donne pas ou très peu de façon magistrale. L’approche enseignante semble s’inscrire pleinement dans le socioconstructivisme. La pédagogie par projet et l’enseignement coopératif sont des méthodes d’enseignement apprentissage souvent préconisées. Il n’y a pas de système d’émulation ou de motivation dans cette classe. Les règles ne sont pas écrites ni clairement énoncées. L’enseignante nuance ses attentes relativement aux situations qu’elle met en place. Les interventions orales des enfants sont omniprésentes de même que le travail d’équipe. De surcroit, la disposition de la classe est fréquemment modifiée. On distingue au moins quatre zones de travail différentes dans l’espace pourtant assez restreint. Bien que le comportement des élèves ne soit pas problématique, le niveau sonore peut tout de même devenir élevé par moment. De plus, lors des activités en grand groupe, le geste de lever la main avant d’intervenir n’est pas encore acquis. Malgré tout, l’enseignante ne parle jamais trop fort et dirige adéquatement sa classe. Elle a un ton posé et bien modulé selon les contextes. Elle rappelle souvent qui a le droit de parole.

Les situations de présentation orale plus formelles sont quotidiennes. Par exemple, des élèves ont eu l’occasion de présenter des objets dont la forme concordait avec les solides qu’ils abordaient en mathématiques.

D’autres ont présenté un livre qu’ils aimaient. Lors de ces activités, on a pu assister à un élève qui ne parlait pas assez fort pour que tous les élèves comprennent. À l’inverse, un autre enfant a fait une présentation au cours de laquelle il parlait trop fort en gesticulant exagérément. Généralement durant ce type de présentation, les élèves écoutent de manière attentive et respectueuse leurs camarades. Ainsi, les élèves de la classe dont on parle ici ont l’occasion d’utiliser la langue orale régulièrement en classe, et ce, dans des situations formelles comme informelles cependant, il leur reste à travailler certains objets de l’oral.

DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROJET

L’ATELIER FORMATIF- LE VOLUME

OBJET

Le volume : selon Lafontaine et Dumais (2014), le volume est l’intensité de la voix.

La maîtrise du volume de la voix se révèle par une adaptation de la hauteur de sa voix à la situation de communication. Il faut aussi que le locuteur parle assez fort pour se faire comprendre en tout temps.

CYCLE 1re année du 1er cycle

OBJECTIF DE L’ATELIER

La mise en situation confrontera les élèves à différents volumes de voix utilisés par l’enseignante (volume faible, adéquat et fort). À partir de l’état des connaissances des élèves sur la situation vécue, l’objet en lui-même sera défini afin que les élèves puissent l’utiliser de façon spontanée et préparée selon les différentes situations de communication et les différents contextes.

À la fin de l’atelier, les élèves seront en mesure de distinguer et comprendre ce qu’est le volume et de choisir le volume approprié selon la situation de communication et le contexte.

DESCRIPTION DU PROJET GLOBAL

L’atelier formatif sur le volume s’inscrit dans le projet de fin d’année regroupant plusieurs notions vues en français. La situation d’apprentissage dans lequel se situe l’atelier formatif est : « Écrivons et jouons une pièce de théâtre ! » Les élèves créeront une pièce de théâtre, en équipe de 3-4. Afin de se préparer à jouer correctement une saynète théâtrale, ils utiliseront les outils/notions vus dans les divers ateliers formatifs au cours de cette situation d’apprentissage : non verbal (geste et position du corps lors d’un spectacle), le volume, la prononciation. Il sera attendu des élèves que ces objets de l’oral soient bien utilisés lors de la présentation.

LIENS AVEC LE PFÉQ

Compétence en français : Communiquer oralement :

- Composante 4 : Utiliser les stratégies et les connaissances requises par la situation de communication.

- Composante 5 : Évaluer sa façon de s’exprimer et d’interagir en vue de les améliorer.

Critères d’évaluation :

- Critère 4 : Utilisation appropriée des éléments prosodiques (rythme, intonation, débit, volume)

- Critère 5 : Efficacité des stratégies utilisées.

L’ATELIER FORMATIF- LE VOLUME

LIENS AVEC LA PDA

Connaissances:

A.2.e.v / Connaissances/Particularités de la prise de parole spontanée ou préparée/Observer la manière de dire quelque chose/Choix des éléments prosodiques/Volume.

Stratégies:

B.1.b.vi / Stratégies/Au moment de la prise de parole spontanée ou préparée (en relation avec l’écoute)/Stratégies de partage/Recourir à des éléments prosodiques pour appuyer ses propos/Ajuster le volume de sa voix.

Utilisation:

C.2.e.iii / Utilisation des connaissances et des stratégies en communication orale/

Partager ses propos durant une situation d’interaction/Varier sa manière de dire quelque chose selon l’interlocuteur et le contexte/ Ajuster sa prononciation, son intention, son volume et son débit.

L’ATELIER FORMATIF- LE VOLUME L’ATELIER FORMATIF- LE VOLUME

L’ATELIER FORMATIF LE VOLUME OBJET ENSEIGNÉ: le volume

OBJECTIF: Choisir le volume approprié selon la situation de communication et le contexte.

Durée: 4 séances

LES ÉTAPES LE CONTENU ET LE DÉROULEMENT LE MATÉRIEL DIDACTIQUE

LIENS AVEC LE PFÉQ ET LA

PDA

1- L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR

(15 min)

L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR 1:

• Au retour en classe après la récréation, l’enseignant se place devant les élèves et il présente le livre « le petit garçon qui criait au loup » en parlant à voix très basse.

L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR 2:

• L’enseignant reprend le livre et cette fois-ci, il utilise un volume adéquat (différents volumes au bon moment).

Le livre « Le petit garçon qui criait au

loup »

PDA:

A.2.e.v

(10 min)

2- L’ÉTAT DES CONNAISSANCES

(10 min)

(20 min)

(5 min)

L’ÉTAT DES CONNAISSANCES 1 :

•L’enseignant reproduit les deux premières colonnes ( volume faible et volume adéquat) de l’annexe 1 au tableau.

•L’enseignant amène les enfants à lui donner leurs réactions et à parler du volume de sa voix lors de la présentation 1. Il peut poser des questions pour susciter la réaction des élèves :

– Avez-vous compris ce que je disais ? – Avez-vous compris de quoi je parlais ? – Est-ce que vous entendiez quelque chose ? – Était-ce intéressant ?

– Est-ce que j’utilisais un bon volume de voix – Pourquoi ?

– Est-ce important de parler fort devant un groupe ?

•L’enseignant note les réponses à l’endroit approprié dans le tableau (colonne 1).

L’ÉTAT DES CONNAISSANCES 2 :

•L’enseignant pose les mêmes questions que pour la situation 1 et complète la colonne 2 (volume adéquat) du tableau.

•Si l’enseignant le souhaite, il peut amener son groupe dans le gymnase ou la cour d’école pour une faire une activité supplémentaire en plaçant des petits groupes dans des coins différents. Les élèves devront passer un message d’un groupe à l’autre sans se rapprocher. Il est, sinon, possible de faire la même activité dans la classe.

•De retour en classe, il prend les réactions des enfants en ajoutant et en complétant la colonne 3 (volume fort) du tableau.

Annexe 1 : Tableau / Retour sur les

éléments déclencheurs

PDA:

A.2.e.v

LES ÉTAPES LE CONTENU ET LE DÉROULEMENT LE MATÉRIEL DIDACTIQUE

LIENS AVEC LE PFÉQ ET LA

PDA

3-

L’ENSEIGNEMENT (15 min)

• Le volume est défini avec les élèves. Une définition commune est établie.

• L’enseignant reprend les observations inscrites dans le tableau (annexe 1) pour les amener à la compréhension de la définition commune.

• L’enseignant et les élèves construisent 3 affiches pour définir les différents volumes de voix (faible, adéquat, fort). (annexe 5)

Annexe 3:

Guide pour l’enseignant:

référentiel sur le volume Annexe 5:

Exemple d’affiche sur le

volume

PDA:

A.2.e.v

(20 min)

4- LA MISE EN PRATIQUE

(10 min)

(15 min)

LA MISE EN PRATIQUE 1 : L’ACTIVITÉ SUR LA PRISE DE PAROLE SPONTANÉE :

• Dans un premier temps, l’enseignant place les élèves en petites équipes et leur distribue des cartes. Sur chaque carte se trouve un pictogramme (le même que sur les affiches) représentant le volume demandé et une phrase à dire. (annexe 4). Les consignes du jeu sont expliquées par l’enseignante :

« Chacun à son tour, tire une carte et lis-la avec le bon volume de voix demandé. Si tes camarades pensent que tu as bien fait alors tu gagnes la carte, sinon remets -la dans le paquet.

Celui qui a le plus de cartes a gagné la partie. » L’activité de pratique spontanée dure environ 10 minutes.

LA MISE EN PRATIQUE 2 : L’ACTIVITÉ SUR LA PRISE DE PAROLE PRÉPARÉE :

• L’enseignant explique aux enfants qu’ils vont faire un cercle de lecture. Il explique les consignes : – Vous allez devoir résumer à vos amis, en utilisant un volume adéquat, un livre que vous avez aimé.

– Pour vous aider, vous devez remplir la fiche de lecture (annexe 2). Elle sera votre guide pour la présentation orale dans votre cercle de lecture.

• Les enfants remplissent la fiche en classe et se préparent à la maison en vue du cercle de lecture qui aura lieu une semaine suivante.

• Durant le cercle de lecture, chaque enfant présente à tour de rôle son livre.

Annexe 4: Le jeu de cartes

Annexe 2: La fiche de

lecture

Composante 4:

Utiliser les stratégies et les

connaissances requises par la situation de communication

PDA:

B.1.b.vi

Critères d’évaluation 4

et 5

Composante 4:

Utiliser les stratégies et les

connaissances requises par la situation de communication

PDA:

C.2.e.iii B.1.b.vi

Critères d’évaluation 4

et 5

LES ÉTAPES LE CONTENU ET LE DÉROULEMENT LE MATÉRIEL DIDACTIQUE

LIENS AVEC LE PFÉQ ET LA

PDA

(15 min)

5- LE RETOUR EN GRAND GROUPE

(15 min)

LE RETOUR EN GRAND GROUPE 1 :

• En grand groupe, l’enseignant demande à plusieurs élèves de venir piocher une carte et de la dire devant le groupe en respectant le volume demandé.

• Les enfants et l’enseignant indiquent les forces et les faiblesses de la prestation du volontaire. S’il y a besoin, les enfants lui donnent des conseils ou le félicitent.

LE RETOUR EN GRAND GROUPE 2 :

• De retour en grand groupe, l’enseignant demande s’il y a des volontaires pour venir présenter son livre devant la classe.

• Après chacune des prestations, les enfants et l’enseignant discutent des points forts et des faiblesses et remarquent que la situation est un peu différente que celle du cercle de lecture. La notion de distance entre en jeu. Devant un grand groupe, la voix doit être plus forte.

Annexe 4: Le jeu de cartes

Composante 4:

Utiliser les stratégies et les

connaissances requises par la situation de communication

PDA:

B.1.b.vi C.2.e.iii

Critère d’évaluation

5:

Efficacité des stratégies

utilisées

6 - L’ACTIVITÉ MÉTACOGNITIVE

(20 min)

• À la suite de ces activités, l’enseignant fait un retour sur les connaissances apprises sur le volume.

• L’enseignant rappelle l’histoire de l’enfant qui criait au loup et il demande :

– Trouvez-vous que l’enfant a eu raison de crier au loup ?

• Il pose des questions pour que les enfants recontextualisent les moments où ils doivent utiliser les différents volumes :

– Quand est-ce qu’on doit utiliser le chuchotement ? – Quand est-ce qu’on chuchote ?

– Dans quelles situations peut-on parler fort ? – Quand est-ce qu’on doit crier ?

• Avec les réponses des enfants, l’enseignant complète les affiches qui sont accrochées en classe en rajoutant les nouveaux contextes dans lesquels chaque volume de voix peut être utilisé.

• L’enseignant utilisera les affiches affichées en classe quand on aura besoin de se rappeler quel volume utilisé lors de différentes situations contextuelles (aller au musée, à la piscine, à la bibliothèque…)

Annexe5:

L’affiche sur le volume.

Composante 5: Évaluer sa

façon de s’exprimer et d’interagir en

vue de les améliorer.

CONCLUSION

Les commentaires que nous avons recueillis lors de la présentation de notre atelier aux autres étudiants de la classe étaient, somme toute, assez positifs. Nos interlocutrices ont noté que notre atelier était très complet, mais nous ont tout de même suggéré des pistes d ’amélioration.

Tout d ’abord, elles ont trouvé intéressant que notre atelier formatif soit destiné à un groupe chez lequel nous avions, concrètement, décelé une faiblesse au niveau de l ’objet de l ’oral :

préparées tout au long de l ’atelier permet, selon elles, l ’appropriation, par les enfants, des deux types d ’expression orale. De plus, l ’expérimentation pratique des enfants du volume dans différents contextes leur a parue pertinente. Selon elles, nous présentons une application réelle des variations du volume selon les contextes. Dans la foulée, il est d ’autant plus intéressant de noter que l ’aspect ludique de notre atelier concorde avec les intérêts spécifiques des enfants de 6-8 ans pour

les étudiantes à qui nous avons expliqué notre atelier ont souligné le lien entre l ’intérêt des jeunes enfants pour le mouvement et notre expérimentation du volume dans le gymnase. Sur le plan de l ’enseignement, notre activité, intégrant un référentiel pour l ’enseignant concernant l ’objet volume, a paru à nos collègues claire et pratique pour l ’enseignant.

D ’autre part, nous avons noté quelques pistes pour l ’amélioration de notre atelier. On nous a dit qu ’il serait intéressant d ’intégrer une visite à la bibliothèque scolaire suite à l ’activité au gymnase afin de créer un contraste marquant pour les élèves qui pourraient davantage associer les contextes spécifiques dans lesquels opter pour un volume fort ou faible. Ce serait aussi une magnifique occasion pour les élèves de choisir le livre qu ’ils présenteraient lors du cercle de lecture. Suite aux commentaires de nos collègues, nous avons rajouté les durées de chacune des étapes dans le tableau que nous vous remettons de même que le total des séances qui devraient être allouées à notre atelier dans sa mise en œuvre en milieu scolaire. Finalement, nous avons spécifié le moment de l ’année durant lequel l ’activité se déroulerait afin de concorder avec le prérequis voulant que les enfants sachent lire pour réaliser une partie des activités que nous proposons.

Pour terminer, nous avons imaginé une piste de prolongement qui introduirait l ’objet

de l ’oral : la prononciation, à aborder subséquemment. Il nous semblerait intéressant

de créer, avec le groupe scolaire, un guide audio où les enfants réciteraient des

virelangues à différents niveaux de volume. Ce guide serait envoyé par courriel à tous

les parents qui prendraient, du coup, connaissance de la matière vue en classe.

ANNEXE 1: RETOUR SUR LES ÉLÉMENTS DÉCLENCHEURS

VOLUME FAIBLE VOLUME ADÉQUAT VOLUME FORT

Points forts Points forts Points forts

Points faibles Points faibles Points faibles

ANNEXE 2: FICHE DE LECTURE

LA FICHE DE LECTURE DE: ………

Titre:

………

Auteur:

………

.

Illustrateur:

………

Écris une phrase qui raconte l’histoire du livre.

Pourquoi as-tu aimé ce livre?

Quelle est ta page préférée?

ANNEXE 3: GUIDE POUR L’ENSEIGNANT: RÉFÉRENTIEL SUR LE VOLUME tiré de «Enseigner l’oral c’est possible!» de Lafontaine et Dumais, p. 41-159

LE VOLUME Quoi? Définition: Le volume est l’intensité de la voix

Comment?

Je comprends, je reconnais et je sais utiliser un volume adéquat. Pendant une prise de parole, pour avoir un volume adéquat, il est important de tenir compte de la situation de communication. De plus, faire varier le volume de ma voix peut aider à maintenir l’attention des auditeurs et permettre de mieux rendre mon propos.

Pourquoi? Comprendre, reconnaître et savoir utiliser un volume de voix adéquat est important pour bien me faire comprendre pendant les prises de parole.

Quand?

Je comprends, je reconnais et je sais utiliser un volume adéquat lorsque je pose une question, lorsque je prends la parole en public, etc. Je devrais toujours utiliser un volume adéquat afin de bien me faire entendre.

L’INTENSITÉ DU VOLUME

Volume faible

Un volume est faible lorsque l’intensité de la voix est moindre qu’à la normale. Une prise de parole ayant seulement un volume faible peut rendre difficile la compréhension du message. Lorsqu’un volume faible est employé, l’auditeur doit tendre l’oreille fortement pour saisir les propos. Il arrive fréquemment qu’il se lasse et qu’il n’entende pas l’essentiel du message, ce qui nuit à sa compréhension (Rochette, 1992;DeVito, 1993)

Volume adéquat

Un volume adéquat est un volume que l’ensemble des auditeurs comprend, puisqu’il est adapté à la situation de communication. Il n’est ni trop fort ni trop faible. En fait, il tient compte de différents paramètres à la situation. De plus, un volume adéquat ne signifie pas qu’il soit toujours de la même intensité. Faire varier le volume de sa voix permet de maintenir l’attention de auditeurs (Gélinas, 2001)

Volume fort

Un volume fort est un volume ayant une intensité plus puissante. Une prise de parole qui s’appuierait seulement sur un volume fort, lorsque cela ne s’avère pas nécessaire (une seule personne devant quelques personnes), peut agresser l’auditoire et faire en sorte que celui-ci n’écoute plus. Un volume fort peut écorcher les oreilles et avoir pour effet que les gens oublient le message (Rochette, 1992). Dans certaines situations, comme dans une grande salle, il importe d’avoir un volume fort, sans exagérer, pour être bien compris.

ANNEXE 4: LE JEU DE CARTES

Attention!

Venez au carnaval de l'école !

Hey ! On est coincés dans l'ascenseur ! C'est quoi ta couleur préférée ?

À go, vous courez ! 1 2 3 Go !

On sort de la classe, vite !

Est-ce que tu aimes dessiner ?

Pourrais-tu me prêter ton crayon ?

Chut, le spectacle est commencé.

Je trouve que tu as un beau cahier.

Quel animal domestique aimerais-tu avoir ?

Excuse-moi, pourrais-tu avancer ta chaise un petit peu ?

On s'en reparlera au bon moment, d'accord ?

Qu'est-ce que tu as mangé pour dîner ?

Je pense qu'on devrait s'habiller

le plus vite possible.

ANNEXE 5: EXEMPLE D’AFFICHE SUR LE VOLUME:

CHUCHOTER

C’est quoi ?

Quand ?

C’est quoi ?

Quand ?

C’est quoi ?

Quand ?

CRIER

PARLER

BIBLIOGRAPHIE

Lafontaine, L. et Dumais, C.. Enseigner l’oral, c’est possible!, Montréal : Chenelière Éducation.2014

Programme de formation de l’école québécoise, Gouvernement du Québec, Ministère de l’éducation, 2006

Progression des apprentissages, Gouvernement du Québec, 2013

Ross, Tony, Le garçon qui criait « au loup! » Folio Cadet, 2009