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Tableau de bord des indicateurs macro-économiques

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Academic year: 2022

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Direction des Etudes et des Prévisions Financières 

T T a a b b l l e e a a u u d d e e b b o o r r d d d d e e s s i i n n d d i i c c a a t t e e u u r r s s

m m a a c c r r o o - - é é c c o o n n o o m m i i q q u u e e s s

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Présentation générale

Principaux indicateurs macro-économiques ……….………1 Comptes et agrégats de la nation …………..….……….………2

Valeur ajoutée réelle par principales branches de la comptabilité nationale

Contribution des principales branches de la comptabilité nationale à la croissance du PIB réel Equilibre ressources-emplois (aux prix courants)

Contribution des éléments de la demande finale à la croissance économique Formation brute du capital fixe par nature

Revenu national brut disponible

Décomposition de l’épargne nationale brute Compte capital de la nation

Compte extérieur des opérations sur biens et services

Compte extérieur des revenus primaires et des transferts courants

Echanges extérieurs ………..………...…..21

Importations par principaux produits Exportations par principaux produits Importations par principaux partenaires Exportations par principales destinations

Transactions réalisés dans le cadre du régime des admissions temporaires Principaux indicateurs du commerce extérieur

Balance des paiements Position extérieure globale

Indicateurs de compétitivité… ………34

Comparaison des parts de marché absolues du Maroc avec un échantillon de pays concurrents Evolution de la demande étrangère adressée au Maroc en volume

Monnaie et bourse ………..……….…………..…….37

Principaux indicateurs de la monnaie et crédits

Evolution des agrégats de la monnaie et des placements liquides

Contreparties de l’agrégat monétaire M3

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Prix……….. ……….……….…………44

Indice du coût de la vie

Indice des prix à la production par secteur

Indice de volume des exportations par groupement d’utilisation Indice de volume des importations par groupement d’utilisation Indice des valeurs moyennes à l’exportation

Indice des valeurs moyennes à l’importation Termes de l’échange nets

Evolution des taux d’intérêt

Evolution du TCEN, TCER et des taux de change en dirhams des principales monnaies

étrangères

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Depuis la fin des années 90, le Maroc offre l’image d’un vaste chantier de réformes qui a entraîné des mutations structurelles et un dynamisme remarquable au niveau des différents compartiments de l’activité économique. La poursuite de ces réformes a permis à l’économie nationale, en dépit des mutations rapides de l’environnement international et des années de sécheresse, de consolider les acquis sans pour autant compromettre la stabilité des équilibres fondamentaux. Ces réformes se sont traduites notamment par l’accélération de la croissance économique, l’appui du secteur privé, l’amélioration de la compétitivité de notre tissu productif, le renforcement de l’intégration du Maroc à l’économie mondiale, l’amélioration du profil des finances publiques, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion et l’amélioration des indicateurs de développement humain appelés à enregistrer de nouveaux progrès pour marquer de manière significative la vie des citoyens et des citoyennes.

L’économie marocaine a entamé un nouveau sentier de croissance économique forte et durable étalée sur un cycle long depuis 2000. Ce contexte d’évolution s’est concrétisé avec une baisse de la volatilité du PIB sans pour autant attiser des tensions inflationnistes ni encore déséquilibrer les fondamentaux macroéconomiques. Cette période s’est particularisée aussi par un excédent enregistré au niveau du compte courant de la balance des paiements pour six années successives, par la maîtrise de l'inflation et du déficit budgétaire et par le rôle important de la demande intérieure dans le dynamisme de la croissance. Ces évolutions témoignent ainsi non seulement du renforcement de la vigueur de l'économie mais également de sa capacité d'adaptation aux mutations mondiales.

Bien que soumise en partie aux effets de la crise financière et économique systémique déclenchée en 2008, à travers les secteurs les plus exposés aux aléas de la conjoncture internationale, l’économie nationale a résisté aux fortes turbulences qui ont traversé l’économie mondiale. Le Maroc continue à moderniser les fondements de son modèle de croissance pour alimenter sa capacité de résilience et son potentiel de croissance à travers le renforcement des efforts de réforme et d’investissement.

Ainsi, le recul de la demande extérieure et la faiblesse de l’offre exportable ont pu être amorties par la contribution toujours soutenue de la demande intérieure à la croissance économique. Appuyés par un secteur financier structuré et répondant aux standards internationaux, les efforts déployés en matière d’investissement ont contribué à la consolidation de la demande intérieure qui était boostée par la consommation des ménages et l’investissement. Cette dynamique d’investissement a porté le taux d’investissement brut à plus de 36% du PIB en 2009.

Pour mieux cerner ces évolutions et ces mutations structurelles de l’économie

marocaine, cette nouvelle édition du tableau de bord a pour objectif de faire ressortir, à la

lumière des différents travaux d’analyse et de suivi réalisés par la DEPF, les principales

tendances de l’économie marocaine depuis 1990 en termes de croissance des agrégats de la

nation, du commerce extérieur, de la compétitivité, de la performance du secteur financier

ainsi que de l’évolution des prix.

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Direction des Etudes et des Prévisions Financières

II

1. Agrégats nationaux 

1.1. Croissance et structure économiques

Grâce à l’éventail de réformes structurelles engagées par le Maroc, l’économie marocaine évolue à un rythme de croissance relativement rapide. Elle a enregistré durant la période 2003-2009 un taux de croissance annuel moyen de 5%, et ce, malgré la crise financière et économique mondiale qui s’est déclenchée en septembre 2008. Cette performance est due essentiellement au bon comportement du secteur non agricole, et aux résultats exceptionnels des deux compagnes 2008-2009 et 2009-2010. Les principales réalisations se présentent comme suit:

• La croissance économique s’est améliorée de 5% en moyenne entre 2003 et 2009 contre 3,2% entre 1999 et 2002 et ce, malgré un environnement international défavorable. Cette performance est le résultat de la hausse de 7,2% de la valeur ajoutée du secteur primaire et de la bonne tenue du secteur non agricole. En effet, la performance du secteur secondaire a enregistré un taux de 3,3% suite à la croissance de 7,9% du BTP et de 6,5% de la valeur ajoutée de l’eau et de l’électricité. Le secteur tertiaire a connu également une croissance importante de 5,1% en moyenne annuelle, en raison d’une amélioration de la valeur ajoutée des télécommunications (8,5%), des activités financières et assurances (7,7%) et des transports (5,9%). Quant à la valeur ajoutée des services liés au tourisme, elle a vu son rythme de croissance baisser de 9% en 2004 à 0,8% en 2008 et à -1,2% en 2009, affectant ainsi son rythme moyen sur la période 2003-2009, et ce en raison de la crise financière internationale.

• Ces évolutions se sont traduites par une tertiarisation du tissu productif. En effet, l’économie marocaine, dont le poids du secteur primaire a représenté en moyenne 15,6%

de la valeur ajoutée durant la période 2003-2009 contre 28,3% pour le secteur secondaire et 56% pour le secteur tertiaire, a pu résister à la crise recueillant le fruit d’un développement équilibré, et ce, malgré certaines faiblesses notamment l’insuffisance de diversification des exportations en termes de produits et de débouchés, la nature du régime de change contraignant la compétitivité du pays et une dépendance importante de la croissance aux conditions climatiques.

• La contribution du secteur primaire à la croissance du PIB durant la période 2003-2009 a été estimée à 1 point contre -0,3 point durant la période 1999-2002 suite à la forte hausse des indicateurs agricoles en 2008 et 2009. Le secteur secondaire a contribué durant les mêmes périodes à 0,8 point et ce, malgré le ralentissement des industries manufacturières et le repli de l’activité minière suite à la baisse de la demande étrangère. Par contre, le secteur tertiaire a marqué une faible évolution de sa contribution dans la croissance économique de 0,3 point pour s’établir à une moyenne de 2,6 points entre 2003 et 2009.

1.2. Contribution des éléments de la demande finale à la croissance économique

• La croissance économique moyenne durant la période 2003-2009 (5%) est tirée

principalement par la consommation finale avec une contribution de 3,7 points, dont

notamment la consommation des ménages évaluée à 2,9 points, suivie de la FBCF avec 2,6

points. Les exportations n’en représentent que 1,3 point en raison des effets de la crise et

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dynamisme de la consommation (biens de consommation) et de l’investissement (biens d’équipement), soit un impact de -1,8 point du solde commercial des biens et services.

• La part moyenne de la consommation publique dans le PIB est passée de 18% durant la période 1999-2002 à 18,2% durant la période 2003-2009. Cette légère augmentation est due à une revalorisation des salaires dans le cadre de l’application des dispositions du dialogue social déployant la maîtrise des effectifs. Par contre, la consommation privée a baissé de 2 points, passant de 59,6% durant la période 1999-2002 à 57,6% durant la période 2003-2009 traduisant ainsi une baisse de 1,9 point de la propension moyenne à consommer. En effet, cette dernière est passée de 77,7% à 75,8% durant les mêmes périodes.

• Le déficit commercial des biens et services en pourcentage du PIB s’est amplifié de 4,6 points, passant de 3,4% durant la période 1999-2002 à 8% durant la période 2003-2009.

Cette situation résulte d’une progression des exportations des biens et services fortement atténuée par rapport à celle des importations. En effet, la part des importations dans le PIB a progressée de 11,4 points entre 1998 et 2009, passant de 28,1% à 39,5%, alors que la part des exportations n’a augmenté que de 4,2 points, passant de 24,4% à 28,6% entre les deux dates. Néanmoins, l’année 2009 a été marquée par une tendance à la baisse des échanges extérieurs en raison des effets de la crise économique mondiale. Ainsi, le déficit commercial a atteint 10,9%, tandis que les parts des importations et exportations ont représenté respectivement 39,5% et 28,6% du PIB en 2009 contre 50,9% et 37,5% en 2008.

• Le taux d’investissement brut

1

a progressé de 11,9 points, passant de 25,7% durant la période 1997-2002 à 37,6% durant la période 2003-2009. L’investissement public en infrastructures (route, voie ferrées, installation portuaires et hydrauliques, logements) explique une part prenante de cette évolution puisqu’il a été estimé à près de 132 Milliards de dirhams en 2009.

• La structure de l’investissement durant la période 1998-2009 s’est caractérisée par une consolidation de la part de la formation brute du capital fixe (FBCF) en produits de l’industrie et en produits des bâtiments et travaux publics ayant atteint respectivement 41,5% et 50,6% en moyenne durant la période 2003-2009 contre 40,6% et 49,6% durant la période 1998-2002 au détriment de la FBCF en produits des services (5,8% contre 6,2%) et aussi en produits de « l'agriculture, chasse et services annexes » (2,1% contre 3,5%).

1.3. Evolution du revenu national brut disponible et son affectation

• Le revenu national brut disponible a connu une progression importante durant la période 2003-2009 enregistrant un taux de croissance annuel moyen de 7,5% comparativement à la période 1998-2002 où il a connu un taux de 4,4%. Cette amélioration est attribuable essentiellement à l’augmentation des revenus extérieurs nets.

• La part moyenne des transferts courants nets en provenance de l'extérieur dans le revenu

national brut disponible est passée de 6,9% durant la période 1998-2002 à 8,5% durant la

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Direction des Etudes et des Prévisions Financières

IV

période 2003-2009. En 2009, ces transferts extérieurs nets ont baissé de 13,3% suite à la rétraction des recettes des MRE de 5,4%.

• Le taux d’épargne nationale moyen s’est amélioré de 3,6 points, passant de 25,8% durant la période 1998-2002 à 29,4% en 2003-2009. Cette progression résulte de la diminution de la part moyenne du revenu national brut disponible destinée à la consommation des ménages de 3,4 points entre les mêmes périodes, passant de 57% durant 1998-2002 à 53,6% durant 2003-2009.

• La part moyenne de l’épargne de l’Etat

2

dans l’épargne nationale s’est stabilisée durant les périodes 1998-2002 et 2003-2009 autour de 12,4%. Cependant, l’amélioration des finances de l’Etat ces dernières années a permis de ramener cette contribution de 6,7% en 2003 à 20% en 2008. En 2009 elle s’est établie à 15,7%.

• L’apport moyen de l’épargne extérieure au niveau de l’épargne nationale s’est amélioré de 6,3 points par rapport à la période 1998-2002 pour s’établir à 23,6% entre 2003 et 2009.

Néanmoins, cette part a été affectée durant les deux dernières années par la crise économique qui a mis fin à un cycle de croissance des investissements directs étrangers entamé depuis 2004.

• Suite à ces évolutions, le besoin de financement de l’économie nationale a atteint 0,5% du PIB durant la période 2003-2009 contre une capacité de financement de 1,3% durant la période 1998-2002.

2. Echanges extérieurs 

Le système économique du pays se caractérise par une ouverture de plus en plus accrue vers l'extérieur. Cette ouverture a été accompagnée par des mutations structurelles des échanges extérieures tant au niveau des produits échangés qu’au niveau de la répartition géographique. A ce titre, les principaux traits de l’évolution des échanges extérieurs du Maroc sont présentés dans ce qui suit :

• Le déficit de la balance commerciale s’est aggravé durant la période 2003-2010 pour atteindre 18,7% du PIB contre 9,5% durant la période 1998-2002 et 8% durant la période 1990-1997. Cette situation provient du renchérissement de la facture énergétique qui s’est établie à 41,1% des exportations globales et à 7,8% du PIB ainsi que de la hausse des importations en produits finis d’équipement et biens de consommation durant la période 2003-2010.

• Les importations ont augmenté en moyenne de 10,9% durant la période 2003-2010 au moment où les exportations se sont accrues de 7% seulement, ce qui traduit la tendance baissière du taux de couverture des importations par les exportations qui est passé de 61,7% en 2003 à 49,8% en 2010. Il s’est établi à 50,7% en moyenne entre ces deux dates contre 66,7% durant la période 1998-2002.

2

L’épargne de l’Etat est le solde ordinaire.

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entre les deux périodes en raison du démantèlement tarifaire. Par contre, le taux de couverture de la balance des produits finis d’équipement a enregistré une légère amélioration, passant de 21,2% durant la période 1998-2002 à 25,2% au cours de la période 2003-2010.

2.1. Importations

3

• La part des produits alimentaires dans les importations a diminué de 2,5 points, passant de 11,6% en moyenne durant la période 1998-2002 à 9,1% durant la période 2003-2010. Cette part a été beaucoup plus importante durant les années de sécheresse. En effet, elle a atteint 11,6% en 2000 et 10,2% en 2007 en raison de la dépendance de l’économie marocaine de l’importation de blé. Néanmoins, le poids de ces produits dans les importations est moins important dans ces dernières années grâce aux bons résultats des compagnes agricoles 2005-2006 et 2009-2010 où il a été respectivement de 7,3% et 9,2%.

• La facture énergétique en pourcentage du PIB s’est renchérie de 3,3% durant la période 1990-1997 à 4,2% durant la période 1998-2002 et à 7,8% durant la période 2003-2010.

Cette hausse est attribuable à l’accroissement des prix à l’importation du pétrole qui est passé de 33 Dollars le baril en septembre 2000 à plus de 90 Dollars le baril en décembre 2010, occasionnant ainsi, une évolution de la part des importations en énergie et lubrifiants dans les importations totales de 15,7% en 1990 à 22,9% en 2010.

• La part moyenne des produits bruts dans les importations globales a chuté de 3,5 points, passant de 9,9% durant la période 1990-1997 à 6,9% pour la période 1998-2002 pour se situer à 6,4% durant la période 2003-2010. Cette baisse a touché essentiellement les produits bruts d’origine animale et végétale (respectivement de 6,5%, 5,1%, et 4,2%).

• La part des demi-produits dans les importations globales a augmenté de 0,5 point, passant de 21,3% en moyenne au cours de la période 1998-2002 à 21,8% durant la période 2003- 2010. Néanmoins, cette part a diminué par rapport à la période 1990-1997 où la proportion des demi-produits dans les importations globales était en moyenne de 23,3%.

• La part des produits finis d’équipement dans les importations globales a crû de 0,6 point, passant de 21,8% en moyenne durant la période 1998-2002 à 22,4% durant la période 2003-2010. Néanmoins, cette part a diminué par rapport à la période 1990-1997 qui a enregistré 23,2%.

• La part des produits finis de consommation dans les importations globales a baissé de 4,2 points, passant de 23,6% durant la période 1998-2002 à 19,4% durant la période 2003- 2010, et ce, malgré la réduction des tarifs douaniers.

• L’Union Européenne

4

, premier partenaire au niveau des importations marocaines, a vu sa part de marché marocain baisser entre 1990 et 2010. Caractérisée par une prédominance de la France et de l’Espagne, elle est passée de 61,2% durant la période 1990-1997 à 59,5%

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Direction des Etudes et des Prévisions Financières

VI

durant la période 1998-2002 et à 52,4% en 2003-2010. En 2010, cette part s’est située autour de 48,8% tirée essentiellement par la chute des importations en provenance de la France. Cette tendance a profité aux nouveaux partenaires, notamment les Etats-Unis et la Chine dont la part a atteint respectivement 7% et 8,4% en 2010 contre 4,1% et 3,4% en 2003. Quant à la part des pays arabes dans les importations du Maroc, elle demeure faible malgré un taux de croissance annuel moyen de l’ordre de 11,7% entre 2003 et 2010.

• La part de l’Espagne dans les importations nationales s’est renforcée depuis le début de la décennie au détriment de la France. En effet la part de cette dernière est passée de 23,6%

durant la période 1998-2002 à 16,6% durant la période 2003-2010, tandis que la part de l’Espagne est passée de 10,5% à 11,4% entre temps.

2.2. Exportations

5

• Le rythme de croissance des exportations a augmenté de 5,2% durant la période 1998-2002 à 7% durant la période 2003-2010. Cette augmentation a concerné, notamment, les produits bruts (passant respectivement de -1% à 11,5%), les demi produits (passant respectivement de 5,3% à 10,2%) et les produits finis d’équipement (passant respectivement de 3,9% à 19,4%). Entre temps, les produits alimentaires ont connu une baisse dans leur rythme d’évolution en enregistrant un taux de croissance annuel moyen de 4,4% durant la période 2003-2010 contre 6,6% durant la période 1998-2002. Il en est de même pour les produits de l’énergie et lubrifiants et les produits finis de consommation ayant enregistré des rythmes de croissance respectifs de -5,1% et 0,9% contre 22,9% et 5,3% durant la même période.

• La part des produits alimentaires dans les exportations globales a connu une tendance baissière, passant de 20,8% en moyenne durant la période 1998-2002 à 19% durant la période 2003-2010. En effet, la part des agrumes et des produits de la pêche dans les exportations globales ont baissé respectivement de 3% et 11,3% à 2,4% et 8,9% entre les deux périodes. Le trend baissier des exportations halieutique provient, essentiellement, du prolongement des périodes de repos biologique et de l’épuisement des réserves halieutiques.

• La part des exportations des phosphates et ses dérivés est passée de 19,5% en moyenne durant la période 1990-1997 à 16,7% durant la période 1998-2002 avant de s’inscrire dans une phase haussière durant la période 2003-2010 où elle s’est établie en moyenne à 20,4%.

Les parts des phosphates bruts, de l’acide phosphorique et des engrais naturels et chimiques ont respectivement augmenté de 5,5%, 6,7% et 4,5% à 5,9%, 8,7% et à 5,8%

entre les deux périodes 1998-2002 et 2003-2010.

• La part des produits finis d’équipement dans les exportations globales a augmenté de 5,6%

durant la période 1990-1997 à 7% durant la période 1998-2002, et à 11,3% durant la période 2003-2010.

• La part des produits finis de consommation dans les exportations globales a baissé de 9,8 points entre les périodes 1998-2002 et 2003-2010, passant de 38,8% (21,8% pour les vêtements confectionnés et 10,6% pour les articles de bonneterie) à 29% (16,4% pour les vêtements confectionnés et 6,3% pour les articles de bonneterie). Cette baisse s’explique

5

Y compris les admissions temporaires sans paiement (AT).

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• La part de l’Union Européenne dans les exportations globales a diminué de 4,2 points, passant de 74,2% durant la période 1998-2002 à 68,2% durant la période 2003-2010. Cette baisse s’explique essentiellement par la régression des poids des principaux pays de l’Union Européenne (sauf l’Espagne) durant les deux dernières années et ce, en raison de la crise économique mondiale.

• La part des exportations marocaines destinées au marché des Etats Unis a baissé durant la période 1998-2010 enregistrant ainsi 3% durant la période 2003-2009 contre 3,3% durant la période 1998-2002.

• Le rythme de croissance de la valeur ajoutée dans le cadre du régime des admissions temporaires a connu une décélération de 15,4 points, passant de 22,3% en moyenne par an durant la période 1990-1997 à 11,5% durant la période 1998-2002, puis à 6,9% durant la période 2003-2010.

• La part des réexportations suite à des admissions temporaires sans paiement dans les exportations manufacturées s’est remarquablement améliorée durant les années 1990, passant de 39,9% en 1990-1997 à 52,2% en 1998-2002 mettant en évidence l’importance du régime des admissions temporaires dans la promotion des exportations. Toutefois, durant la décennie 2000, cette part s’est inscrite dans un trend baissier pour se situer à 46,4% en 2003-2010 en raison de l’orientation progressive vers la co-traitance et de l’amélioration du taux d’intégration au niveau national, notamment pour le secteur automobile, le secteur électronique…

2.3. Balance des paiements

• Le solde du compte courant de la balance des paiements en pourcentage du PIB s’est dégradé entre les périodes 1998-2002 et 2003-2010, passant de 1,3% à -1,3%. Cette situation est due, d’une part au repli des exportations et d’autre part à la baisse des recettes des MRE et des recettes voyages depuis 2008 suite à la crise financière mondiale.

• Les transferts en provenance de la France ont représenté une part prenante dans le total des transferts des MRE. En effet, ils ont atteint 41,7% des transferts réalisés durant la période 2003-2010. Toutefois, cette part a régressé pour atteindre 40,9% en 2010 contre 55,7% en 1997 au profit des nouvelles destinations, notamment l’Espagne (10% en 2010 contre 3,4%

en 1997), l’Amérique du nord (7% en 2010 contre 1,7% en 1997) et les Pays Arabe (10,6%

en 2010 contre 6,8% en 1997).

• La part des dépenses du revenu de l’investissement dans le PIB a baissé de 2,9 points, passant de 4% durant la période 1990-1997 à 3% durant la période 1998-2002 et à 1,1%

durant la période 2003-2010 en relation avec la gestion active de la dette extérieure.

• Les investissements directs étrangers (IDE) ont, par contre, évolué de 1,7% du PIB durant

la période 1990-1997 à 3,8% durant la période 1998-2002 pour atteindre 5% durant la

période 2003-2010. Cette augmentation est liée en partie aux opérations de privatisation.

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Direction des Etudes et des Prévisions Financières

VIII

2.4. Position extérieure globale

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• La position financière extérieure globale s’est amplifiée de 9,5% en moyenne annuelle depuis 2003. En effet, le Maroc a dégagé en 2009, à l’instar des années précédentes, une position débitrice de -315,3 milliards de dirhams soit -42,8% du PIB contre un débit de - 154,5 milliards de dirhams en 2003, soit -32,4% du PIB.

• La valeur globale des avoirs des résidents recensés dans la position financière extérieure globale s’est appréciée de 10,1% en moyenne annuelle durant la période 2003-2009 pour s’établir à 243,5 milliards de dirhams en 2009. Cet accroissement provient essentiellement de l’évolution annuelle moyenne de 8,9% des avoirs de réserve qui représentent 87,6% du total. Les investissements directs ont été estimés à 14,6 milliards de dirhams en 2009 tandis que les investissements de portefeuille ont atteint 5,7 milliards de dirhams.

• Les engagements inscrits à la position financière extérieure globale ont enregistré un accroissement en moyenne de 9,8% durant la période 2003-2009. En effet, cette période a été marquée par l’amélioration des engagements au titre des investissements directs et de portefeuille respectivement de 15,3% et 23,8% et ceux afférents aux prêts de 0,3%.

• La part des investissements directs étrangers dans les engagements du stock s’est améliorée de 8,5 points, passant de 51,4% en 2003 à 59,9% en 2009. Cet accroissement traduit la confiance des investisseurs étrangers en les potentialités de l’économie marocaine.

• Les engagements extérieurs du Maroc sont caractérisés par une prédominance des éléments à caractère stable à hauteur de 95,3% durant la période 2003-2009, notamment les investissements directs (58,4%) et l’endettement à moyen et long termes (36,9%).

Toutefois, les investissements de portefeuille ont connu une augmentation de la part des engagements à court terme et des éléments à caractère volatile, passant de 2,4% en 2003 à 5,2% en 2009, alors que celle des crédits commerciaux a augmenté de 0,9 point pour atteindre 1,9% en 2009.

3. Indicateurs de compétitivité 

Malgré les efforts de diversification consacrés aux exportations marocaines, elles souffrent de différentes faiblesses dont essentiellement une diversification insuffisante en termes de produits sur des marchés fortement concurrentiels et un manque de diversification géographique qui rend les exportations très sensibles à la conjoncture des partenaires commerciaux. Cette faiblesse provient du fait que la majeure partie des échanges marocains (plus de 50%) s’effectuent avec le marché européen. L’évaluation des principaux indicateurs de compétitivité fait ressortir les constations suivantes :

• La part du marché mondial détenue par le Maroc a connu une tendance baissière depuis 1990. Cette part qui représentait 0,14% en 1990, a reculé à 0,12% en 2003 et à 0,11% en 2009.

7

La position extérieure globale retrace les stocks des avoirs et des engagements financiers à l’égard du reste du

monde.

(13)

importante dans le marché et améliorent leurs positions exportatrices.

• La demande étrangère en volume adressée au Maroc a connu une progression continue au cours des deux décennies 1990 et 2000. Elle a été de moins en moins rapide durant la période 2003-2009 (3,2%) en comparaison avec la période 1998-2002 (6,5%), et ce, en raison de la récession au niveau de l’économie mondiale durant l’année 2009. La croissance de la demande mondiale atteindra 6,1% pour l’année 2010 et 4,6% pour l’année 2011.

• Le rythme de croissance de la demande de l’Union Européenne adressée au Maroc a baissé de 4,3 points, passant de 6,7% durant la période 1990-2002 à 2,4% durant la période 2003- 2009. En 2009 cette demande a chuté de 13,2 % en raison du repli de l’économie mondiale durant cette année.

• Le taux de change effectif réel s’est apprécié de 2,6 points durant la période 2003-2009, passant de 102,9 en 2003 à 105,3 en 2009.

4. Secteur financier 

4.1. Monnaie et crédits

8

• La création monétaire a connu une tendance haussière depuis 2002. Ce rythme de croissance tire ses origines d’une évolution plus rapide de l’agrégat monétaire M3 durant la période 2003-2010 enregistrant un taux de croissance annuel moyen de 11,4%

comparativement à la période 1998-2002 qui a connu un taux de 10,4%. En plus de l’élargissement de la circulation fiduciaire et la monnaie scripturale, cette augmentation reflète la tendance haussière des placements à vue et des autres actifs monétaires.

• Les réserves en devises ont progressé de 5,1 mois d’importations des biens durant la période 1990-1997 à 7,4 mois durant la période 1998-2002 pour atteindre 8,6 mois durant la période 2003-2010. Cette amélioration s’explique essentiellement par les flux important des investissements étrangers générés principalement par les recettes de la privatisation (deuxième licence GSM en 1999, privatisation d’une part de 35% du capital de Maroc Télécom en 2001, privatisation de la COMANAV et privatisation de la régie des tabacs), les transferts des Marocains Résidents à l’Etranger et les recettes touristiques.

• Le poids des créances sur l'économie dans le PIB nominal s’est amélioré, passant de 39,1%

durant la période 1990-1997 à 50,5% durant la période 1998-2002, pour atteindre 72,1%

durant la période 2003-2010. Cette amélioration est due à l’accélération du rythme de progression des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers (crédit immobilier, crédits à la consommation et les créances divers sur la clientèle), et des concours aux sociétés de financement.

(14)

Direction des Etudes et des Prévisions Financières

X

• La part des créances nettes sur l’Administration Centrale dans l’agrégat monétaire M3 a connu une réduction remarquable suite à la maîtrise du déficit budgétaire. Elle est passée de 44,1% durant la période 1990-1997 à 29,5% durant la période 1998-2002, et à 14,2%

durant la période 2003-2010.

4.2. Bourse des valeurs

• La radiation de certaines entreprises n’obéissant pas, aux critères d’admission à la cote exigés par la réforme de la Bourse de Casablanca a affaibli le nombre de sociétés cotées pour se situer à 48 entreprises en 1997. Ce nombre a augmenté à nouveau pour atteindre 74 sociétés en 2010 mais reste faible par rapport aux pays qui ont un niveau de développement comparable comme l’Egypte (212), ou la Jordanie (277).

• La capitalisation boursière a progressé durant la période 2003-2010 enregistrant un taux de croissance annuel moyen de 26,7% comparativement à la période 1998-2002 où elle a connu un taux de -6%. Cette augmentation est due essentiellement aux opérations d’introductions en bourse (IAM en 2004, CGI en 2007, ADDOHA en 2006, et la BCP en 2004) et d’augmentation de capital. Le poids de la capitalisation boursière dans le PIB s’est amélioré pour atteindre 65,2% durant la période 2003-2010 contre 28,9% durant la période 1998-2002, et 14,4% durant la période 1990-1997.

• La capitalisation de la bourse marocaine se caractérise par une forte concentration par secteur et par importance des sociétés côtés. En 2010, la part des 10 plus grandes sociétés cotées dans la capitalisation boursière totale est de l’ordre de 73,9% alors qu’en termes de répartition par secteur, la bourse de Casablanca est dominée par le secteur bancaire (31,1%), les télécommunications (22,8%), l’industrie (19,7%), les services (16,4%) et les sociétés financières (5,7%).

• Le rythme de croissance de L’indice général de la Bourse

9

de Casablanca a connu une forte diminution durant la période 1998-2001, soit en moyenne -2,2% contre 22,8% durant la période 1990-1997. La bourse de Casablanca a assisté au développement de deux nouveaux indices de capitalisation MASI et MADEX en 2002 ainsi que l’adoption d’une nouvelle méthodologie de calcul de ces indices basée sur le principe du flottant en Décembre 2004. Le développement de plusieurs aspects réglementaires à la bourse de Casablanca depuis 2003 et l’acquisition de nouvelles plateformes de négociation ont favorisé la montée des rythmes de croissance annuels moyens de 18,8% pour le MASI et de 21,1% pour le MADEX entre 2003 et 2010.

4.3. Secteur bancaire

10

• Les créances des institutions de dépôts ont augmenté de 14,9% durant la période 2003- 2010 pour représenter plus de 89,2% du PIB en 2010 contre 50,2% en 2003.

9

En janvier 2002, la Bourse de Casablanca a développé deux nouveaux indices de capitalisation le MASI et le

MADEX. Pour l’année 2002, il s’agit du taux de croissance du MASI.

10

L’analyse va porter, dans cette partie, sur la nouvelle nomenclature conformément aux prescriptions du

manuel des statistiques monétaires et financières du FMI 2000.

(15)

• Les crédits immobiliers ont enregistré une forte progression avec un taux de croissance moyen annuel de l’ordre de 23,8% durant la période 2003-2010. Cette expansion a amélioré le poids de ces crédits dans le total des créances sur l’économie de 16,6% en 2003 à 27,1% en 2010 en raison des mesures d’encouragement à l’acquisition de logements et la baisse des taux d’intérêt.

• La part des crédits à l’équipement dans le total des crédits accordés à l’économie a augmenté, passant de 18,1% en 2003 à 19,5% en 2010. Entre temps, la part des crédits destinée à la consommation a augmenté de 4% à 4,7%.

• Le poids des créances en souffrance dans les créances sur l’économie a connu une baisse remarquable puisqu’il a atteint 4,3% en 2010 contre 17,6% en 2003. Cette diminution s’explique par la couverture de la majorité de ces créances par les provisions constituées.

5. Prix et taux d’intérêts  5.1. Les prix

• Le rythme de croissance du déflateur du PIB a augmenté de 0,5% durant la période 1998- 2002 à 2,3% durant la période 2003-2009. Cet accroissement témoigne d’une croissance économique de plus en plus inflationniste depuis la deuxième moitié de la décennie 2000.

• L’inflation

11

s’est caractérisée par un niveau maitrisé. Elle est passée de 9,3% durant la période 1990-1997 à 1,7% durant la période 1998-2002 puis à 1,9% durant la période 2003-2010. Cette baisse s’explique essentiellement par la faible variation des prix des produits alimentaires qui contribuent à hauteur de 41,2% dans la construction de l’indice des prix à la consommation (IPC)

12

. En effet, la variation de l’IPC alimentaire a baissé de 5,1% durant la période 1990-1997 à 1,4 durant la période 1998-2002 pour se situer à 2,6%

durant la période 2003-2010.

• La variation moyenne de l’indice des prix à la consommation hors alimentation s’est affaiblie, passant de 4,9% durant la période 1990-19997 à 2,1% durant la période 1998- 2002 avant de se situer autour de 1,4% l’an durant la période 2003-2010.

• Le taux de croissance de l’indice des prix à la production énergétique a affiché une tendance baissière, passant de 3,3% en moyenne durant la période 1990-1997 à 0,9% et à 0,3% respectivement durant les périodes 1998-2002 et 2003-2010 et ce, malgré la hausse des prix du pétrole.

• Le rythme de croissance des prix à la production du secteur minier est en hausse de 3,4 points, passant de 1,1% en moyenne durant la période 1998-2002 à 4,5% en moyenne durant la période 2003-2010. Cette tendance haussière s’est marquée aussi bien au niveau

11

Mesurée par la variation de l’indice du coût de la vie remplacé à partir de 2009 par l’indice des prix à la

(16)

Direction des Etudes et des Prévisions Financières

XII

des minerais non métalliques (3,8% contre 1,8%) qu’au niveau des minerais métalliques (7,4% contre -1,9%) durant les mêmes périodes.

• Le rythme de croissance des prix à la production (IPP) du secteur industriel a affiché une tendance haussière entre 1998 et 2010. En effet, il est passé de 0,7% durant la période 1998-2002 à 3,7% durant la période 2003-2010. Cette hausse est tirée essentiellement par l’augmentation des IPP de l’industrie alimentaire (hausse de 0,6% à 1,6%), industrie mécanique, métallurgique et électrique (hausse de 0% à 1,6%), ainsi que celui relatif au raffinage de pétrole et autres produits d'énergie (hausse de 5,2% à 11,2%) durant les mêmes périodes.

• Le rythme de croissance des termes de l’échange nets a enregistré une légère amélioration, passant de 1,3% durant la période 1998-2002 à 1,6% durant la période 2003-2007. Cette hausse est attribuée aux produits alimentaires et aux produits finis de consommation dont les rythmes de croissance sont passés respectivement de -3,2% et -5,9% à 0,7% et -2%

durant les mêmes périodes.

5.2. Taux d’intérêts

• Les taux d’intérêt des comptes sur carnet se sont accrus de 0,16 point entre 2003 (2,95%) et 2010 (3,11%). Néanmoins, les taux des comptes sur livret de la Caisse d’Epargne Nationale ont baissé de 0,56 point, passant de 2,36% en 2003 à 1,80% en 2009.

• Les taux de refinancement de Bank Al Maghrib demeurent stagnants depuis 2003 à l’exception du taux des reprises de liquidité. En effet, ils ont été de 3,25% pour le taux d’appel d’offre, 4,25% pour les avances à 24 heurs et 2,25% pour les dépôts à 24 heures.

• Le taux d’intérêt créditeur (dépôts 6-12 mois) est passé de 3,58% en 2003 à 3,67% en

2010. Le taux interbancaire a également augmenté, passant de 3,16% en 2003 à 3,29% en

2010.

(17)
(18)

 

(19)

Taux de croissance économique nationale (En %) 0,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 4,9 Croissance du PIB du secteur primaire -14,7 -12,2 19,1 4,3 20,3 4,5 -11,1 21,1 -20,0 16,6 29,0

Croissance du PIB hors primaire 3,9 4,2 5,7 2,6 3,6 4,7 5,6 5,4 6,5 4,2 1,4

Taux d'investissement brut (FBCF+VS)(En %) 26,0 24,8 25,5 26,1 25,9 27,4 29,1 28,8 29,4 32,5 38,1 36,0 Taux d'épargne nationale brute (ENB en % du PIB) 25,6 24,4 24,3 30,4 29,7 30,7 31,0 31,0 32,2 32,4 32,9 31,0 Capacité (+) ou besoin de financement (-) en % du PIB -0,4 -0,4 -1,3 4,3 3,7 3,3 1,9 2,2 2,7 -0,1 -5,2 -5,0 Taux d'ouverture de l'économie (Biens et services)(X+M/PIB) 26,3 28,0 30,7 30,7 31,2 30,1 31,8 35,1 36,9 40,3 44,2 34,0 Consommation finale intérieure en % du PIB 77,7 78,5 79,8 76,4 76,2 75,5 75,8 76,8 76,0 76,6 75,3 74,9 Consommation finale des ménages en % du PIB 61,0 60,5 61,4 57,8 57,9 57,3 57,1 57,5 57,5 58,4 58,1 57,0 Echanges extérieurs

Taux de croissance des exportations (En %) 2,3 7,3 7,1 2,3 7,1 -2,9 4,8 12,9 12,8 12,1 24,1 -27,4 30,9 Part du Groupe OCP dans les exportations (En %) 18,2 18,1 16,4 16,4 14,8 14,2 15,8 16,3 15,8 17,8 33,0 16,0 24,1 Taux de croissance des importations (En %) 8,8 7,4 15,7 1,8 4,6 4,3 16,1 15,2 14,2 24,1 24,8 -19,0 12,5 Part du blé dans les importations (En %) 3,8 3,6 4,5 5,0 4,5 2,7 3,1 2,3 1,5 3,6 3,8 2,1 2,5 Part de l'énergie et lubrifiants dans les importations (En %) 9,0 12,3 17,7 17,6 15,5 15,6 16,6 21,4 21,3 20,7 22,3 20,5 22,9

Facture énergétique en % du PIB 2,3 3,3 5,5 5,2 4,5 4,4 5,2 7,5 7,8 8,8 10,6 7,4 8,7

Facture énergétique en % des exportations 12,9 17,7 27,5 27,2 23,4 25,2 29,8 39,8 40,1 43,0 46,7 47,9 46,0 Taux de couverture de biens et services (En %) 86,9 88,8 83,9 92,1 93,5 91,0 85,6 85,2 86,2 79,7 73,7 72,4

Taux de couverture de marchandises (En %) 69,5 69,5 64,3 64,7 66,2 61,7 55,7 53,8 53,2 48,0 47,8 42,8 49,8

S ld i l d bi t i % d PIB 3 7 3 3 5 4 2 5 2 1 2 8 5 0 5 6 5 5 9 1 13 4 10 9 3 4

2,7%

4,2%

5,0%

-5 -3 -1 1 3 5 7 9 11 13

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

(En %)

Paliers de croissance supérieurs

Solde commercial de biens et services en % du PIB -3,7 -3,3 -5,4 -2,5 -2,1 -2,8 -5,0 -5,6 -5,5 -9,1 -13,4 -10,9 -3,4 Solde des biens en % du PIB -7,8 -8,3 -11,1 -10,3 -9,9 -10,9 -13,9 -16,1 -17,1 -22,0 -24,7 -20,5 -19,1 Recettes des transferts privés en % du PIB 5,9 5,5 6,6 9,6 8,2 8,2 8,5 8,8 9,4 10,0 8,7 7,8 7,8

Recettes voyages en % du PIB 4,4 4,9 5,5 6,8 6,5 6,5 6,9 7,8 9,1 9,5 8,1 7,2 7,3

Solde du compte courant en % du PIB -0,4 -0,4 -1,3 4,3 3,7 3,2 1,7 1,8 2,2 -0,1 -5,2 -5,4 -4,3 Monnaie, bourse et prix

Taux de croissance de M3 (En %) 6,0 10,2 8,6 17,0 10,2 8,1 8,3 14,3 18,2 17,4 13,5 7,0 4,8 Avoirs extérieurs nets en mois d'importations de marchandises 5,1 6,6 5,3 9,6 9,7 10,9 10,3 9,8 9,9 8,6 6,7 8,0 7,6 Taux de croissance de l'indice de la bourse (1) (En %) 20,4 -3,3 -15,3 -7,4 -16,5 24,0 14,7 22,5 71,1 33,9 -13,5 -4,9 21,2

Taux d'inflation (En %) 2,8 0,7 1,9 0,6 2,8 1,2 1,5 1,0 3,3 2,5 3,7 1,0 0,9

Taux de change Euro/DH 0,00 10,48 9,85 10,16 10,42 10,84 11,05 11,05 11,08 11,25 11,39 11,28 11,18 Taux de change dollar US/DH 9,63 9,84 10,62 11,40 11,05 9,61 8,89 8,90 8,82 8,22 7,76 8,11 8,45 Déflateur du PIB 100,0 100,8 100,2 101,0 102,1 102,9 103,9 105,4 107,0 111,2 117,8 119,9

Taux de croissance (En %) 0,8 -0,6 0,8 1,1 0,7 1,0 1,5 1,5 3,9 5,9 1,8

(1) Indice générale entre 1998 et 2001 et MASI à partir de 2002 Finances publiques

Solde budgétaire en % du PIB -3,4 0,8 -5,2 -2,6 -4,1 -3,1 -3,0 -3,9 -1,5 0,7 0,4 -3,8 Solde budgétaire hors privatisation -3,5 0,7 -5,2 -8,0 -4,2 -4,4 -4,0 -5,2 -2,0 0,2 0,4 -3,8 Masse salariale en % du PIB 10,2 10,5 10,7 11,3 10,9 11,2 11,2 11,7 10,9 10,7 10,2 10,3 Taux d'endettement public

(dette du Trésor + dette garantie) (En %) 80,7 80,6 81,4 79,4 74,9 70,7 67,1 70,9 66,1 62,6 56,8 56,9 Taux d'endettement direct du Trésor (en %) 66,8 66,8 68,1 67,1 63,7 60,8 58,2 62,1 57,3 53,5 47,3 46,9 Indicateurs sociaux

Taux de chômage global (En %) 13,9 13,4 12,3 11,3 11,4 10,8 11,1 9,7 9,8 9,6 9,1 9,1

Taux de chômage urbain 19,1 22,0 21,4 19,5 18,3 19,3 18,4 18,4 15,5 15,4 14,7 13,8 13,7 Taux de chômage urbain des jeunes (15-24) 35,0 37,8 37,6 35,5 34,2 34,5 33,3 32,9 31,7 31,6 31,8 31,8 31,3 Taux de chômage urbain des diplômés 29,2 29,7 26,8 25,6 26,5 25,6 25,7 20,8 20,8 20,0 18,6 18,1

-3 2 7 12

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Croissance moins inflationniste

Infla tion

Croissance nominale

Croissance réelle -7

(20)

 

(21)
(22)

 

(23)

Croissance des valeurs ajoutées par branche en volume

(prix de l'année précédente)

(Evolution annuelle en %) 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 99-02 03-09

Secteur primaire -14,7 -12,2 19,1 4,3 20,3 4,5 -11,1 21,1 -20,0 16,6 29,0 -1,8 7,2

Agriculture, chasse et services annexes -16,3 -14,0 21,7 8,1 24,1 5,2 -13,5 25,3 -20,8 16,3 30,6 -1,4 7,9

Pêche, aquaculture 7,2 10,6 -2,3 -27,6 -15,2 -5,4 21,2 -19,3 -10,1 19,0 12,2 -4,3 -0,9

Secteur secondaire 2,0 4,0 4,7 2,7 4,4 3,8 4,9 4,8 6,6 3,6 -4,7 3,3 3,3

Industrie d'extraction 2,9 1,7 3,8 -0,6 1,6 15,8 7,4 1,6 9,1 -5,9 -23,8 1,9 0,1

Industrie (hors raffinage de pétrole) 2,0 2,9 5,3 4,6 4,3 -0,2 3,5 3,8 3,8 2,1 0,9 3,7 2,6

Industrie alimentaire et tabac 5,8 4,9 6,1 3,2 3,2 -1,1 1,8 2,4 1,4 3,9 2,7 5,0 2,0

Industrie du textile et du cuir -3,7 6,7 4,0 1,4 -2,3 -1,5 0,0 1,3 2,4 -0,4 -1,0 2,0 -0,2

Industrie chimique et parachimique -0,5 -9,3 0,2 0,9 2,4 -1,1 12,6 1,1 -1,3 3,9 2,5 -2,3 2,8

Industrie mécanique, métallurgique et électrique 4,8 3,6 7,9 12,1 14,3 -0,7 3,0 8,0 6,7 -0,5 1,1 7,1 4,4

Autres industries manufacturières 3 5 2 8 6 0 4 0 3 0 3 6 5 9 5 4 8 9 4 6 -0 8 4 1 4 3

Autres industries manufacturières 3,5 2,8 6,0 4,0 3,0 3,6 5,9 5,4 8,9 4,6 0,8 4,1 4,3

Energie 2,8 6,1 -2,0 -1,1 1,3 10,9 8,5 3,2 8,7 5,3 -0,7 1,4 5,2

Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 24,3 5,1 -44,8 -23,2 -81,0 164,1 19,0 -32,7 41,9 -5,8 -70,7 -13,7 -23,2

Electricité et eau -1,2 6,2 9,4 2,1 10,2 5,3 7,7 6,9 5,8 5,9 3,5 4,0 6,5

Bâtiment et travaux publics 0,9 8,4 8,7 1,0 8,0 8,0 6,1 8,7 11,7 9,4 3,4 4,7 7,9

Services 4,9 5,2 5,8 2,8 4,5 5,6 6,3 5,2 6,1 4,1 3,9 4,7 5,1

Commerce 3,1 1,7 3,5 3,5 2,5 5,0 4,0 4,6 2,5 4,5 3,5 2,9 3,8

Hôtels et restaurants 6,2 4,2 -0,3 0,2 -0,4 9,0 7,8 8,7 4,1 0,8 -1,2 2,5 4,0

Transports 8,2 7,5 1,1 0,6 0,5 12,8 9,5 5,2 8,4 2,6 2,8 4,3 5,9

Postes et télécommunications 38,3 46,0 40,8 5,3 11,4 10,7 5,4 10,4 10,4 8,7 2,8 31,5 8,5

Activités financières et assurances -2,7 3,7 3,7 -0,8 5,3 4,1 13,0 8,9 18,7 3,9 1,1 0,9 7,7

Immobilier, location et services rendus aux entreprises 5,7 4,5 3,6 7,1 7,5 5,8 7,9 7,5 8,3 0,5 3,6 5,2 5,8

Autres services non financiers -2,5 1,4 2,2 3,4 4,7 8,4 -3,0 3,0 3,9 1,7 2,3 1,1 3,0

Administration publique générale et sécurité sociale 1,3 0,3 3,9 1,3 2,9 4,7 4,8 3,2 2,4 3,9 7,6 1,7 4,2

Education, santé et action sociale 7,0 4,9 10,7 -0,6 5,5 1,5 6,6 2,6 8,0 8,7 4,5 5,4 5,3

Branche fictive 4,2 1,2 5,0 -1,2 3,6 5,4 9,0 8,9 17,5 3,2 1,5 2,3 6,9

PIB non agricole 3,9 4,2 5,7 2,6 3,6 4,7 5,6 5,4 6,5 4,2 1,4 4,1 4,5

Produit intérieur brut 0,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 4,9 3,2 5,0

Source : Calcul de la DEPF sur la base des données du Haut Commissariat au Plan.

(24)

Tableau de bord annuel de l'économie marocaine : Comptes et agrégats de la nation

Contribution annuelle moyenne des principales branches à la croissance du PIB en volume

(prix de l'année précédente)

(En nombre de points de la croissance) 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 99-02 03-09

Secteur primaire -2,6 -1,9 2,5 0,6 3,0 0,7 -1,6 2,8 -3,0 2,0 3,8 -0,3 1,0

Agriculture, chasse et services annexes -2,7 -2,0 2,6 1,1 3,2 0,7 -1,8 3,0 -2,9 1,8 3,7 -0,2 1,0

Pêche, aquaculture 0,1 0,1 0,0 -0,4 -0,2 -0,1 0,2 -0,2 -0,1 0,2 0,1 -0,1 0,0

Secteur secondaire 0,5 1,0 1,2 0,7 1,1 1,0 1,3 1,2 1,6 0,9 -1,3 0,8 0,8

Industrie d'extraction 0,1 0,0 0,1 0,0 0,0 0,3 0,1 0,0 0,2 -0,1 -1,6 0,0 0,0

Industrie (hors raffinage de pétrole) 0,3 0,5 0,8 0,7 0,6 0,0 0,5 0,6 0,5 0,3 0,1 0,6 0,4

Industrie alimentaire et tabac 0,2 0,2 0,3 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1

Industrie du textile et du cuir -0,1 0,3 0,2 0,0 -0,1 -0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,1 0,0

Industrie chimique et parachimique 0,0 -0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0

Industrie mécanique, métallurgique et électrique 0,1 0,1 0,2 0,4 0,5 0,0 0,1 0,3 0,2 0,0 0,0 0,2 0,1

Autres industries manufacturières 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,2 0,1 0,0 0,1 0,1

Energie g 0,1 , 0,2 , -0,1 , 0,0 , 0,0 , 0,3 , 0,2 , 0,1 , 0,2 , 0,1 , 0,0 , 0,0 , 0,1 ,

Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 0,1 0,0 -0,3 -0,1 -0,2 0,2 0,0 -0,1 0,1 0,0 -0,1 -0,1 0,0

Electricité et eau 0,0 0,2 0,3 0,1 0,3 0,1 0,2 0,2 0,1 0,2 0,1 0,1 0,2

Bâtiment et travaux publics 0,0 0,3 0,4 0,0 0,4 0,4 0,3 0,5 0,7 0,6 0,2 0,2 0,5

Services 2,3 2,5 2,9 1,4 2,2 2,7 3,1 2,7 3,1 2,1 1,9 2,3 2,6

Commerce 0,4 0,2 0,4 0,4 0,3 0,6 0,4 0,5 0,3 0,5 0,4 0,4 0,4

Hôtels et restaurants 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,2 0,2 0,2 0,1 0,0 0,0 0,1 0,1

Transports 0,4 0,3 0,0 0,0 0,0 0,5 0,3 0,2 0,3 0,1 0,1 0,2 0,2

Postes et télécommunications 0,7 1,0 0,8 0,1 0,3 0,3 0,2 0,3 0,3 0,3 0,1 0,7 0,3

Activités financières et assurances -0,1 0,2 0,2 0,0 0,3 0,2 0,6 0,5 1,0 0,2 0,1 0,0 0,4

Immobilier, location et services rendus aux entreprises 0,5 0,4 0,4 0,7 0,7 0,6 0,8 0,8 0,9 0,1 0,4 0,5 0,7

Autres services non financiers 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0

Administration publique générale et sécurité sociale 0,1 0,0 0,3 0,1 0,2 0,4 0,4 0,3 0,2 0,3 0,6 0,1 0,4

Education, santé et action sociale 0,5 0,4 0,9 -0,1 0,5 0,1 0,6 0,2 0,7 0,8 0,4 0,4 0,5

Branche fictive -0,2 -0,1 -0,2 0,1 -0,2 -0,2 -0,4 -0,4 -0,8 -0,2 -0,1 -0,1 -0,3

PIB non agricole 3,2 3,6 4,9 2,2 3,1 4,0 4,8 4,7 5,5 3,7 1,2 3,5 3,9

Produit intérieur brut 0,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 4,9 3,2 5,0

Source : Calcul de la DEPF sur la base des données du Haut Commissariat au Plan.

Direction des Etudes et des Prévisions Financières

3

(25)

6 7 8 9

2 3 4 5

B en %

ombre de points

Contribution des principaux secteurs à la croissance du PIB

Taux de croissance du PIB (Echelle de droite)

Services

Secondaire 10

15 20 25

30

Croissance du PIB en volume

(prix de l'année précédente)

VA agricole

PIB global

0 1 2 3 4 5

-4 -3 -2 -1 0 1

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Croissance du PIB

Contribution à la croissance en no

Secteur primaire Secondaire

-20 -15 -10 -5 0 5

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

(En %)

PIB hors agricole g

(26)

Tableau de bord annuel de l'économie marocaine : Comptes et agrégats de la nation

Valeurs ajoutées par branche aux prix courants

(En millions de DH) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Secteur primaire 68917 60289 52241 62677 65457 73933 74131 69565 87482 74928 90690 107183

Agriculture, chasse et services annexes 64186 55811 46492 55925 59146 68759 69034 62932 81147 68716 82969 100890

Pêche, aquaculture 4731 4478 5749 6752 6311 5174 5097 6633 6335 6212 7721 6293

Secteur secondaire 94428 97382 101745 104400 108189 119418 129570 133749 140631 149052 187866 186742

Industrie d'extraction 8400 8659 8484 8973 8501 7822 8116 8994 10534 13155 45121 16925

Industrie (hors raffinage de pétrole) 58933 61906 61046 61728 65003 73547 78616 77166 81202 82074 86996 104004

Industrie alimentaire et tabac 15503 17155 16998 15453 15700 17476 20339 20609 22847 18601 21327 30255

Industrie du textile et du cuir 15076 14944 15079 15186 15815 17042 18207 14898 16642 16892 16586 17670

Industrie chimique et parachimique 7501 7665 6320 6115 6016 7701 8488 9842 9709 10230 11981 15208

Industrie mécanique, métallurgique et électrique 9870 10829 12125 13044 14721 17398 17398 17424 17468 19708 20183 20965

Autres industries manufacturières 10983 11313 10524 11930 12751 13930 14184 14393 14536 16643 16919 19906

Energie 12436 12340 14385 12824 13004 13670 14016 16067 15983 16590 17086 20037

Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 1975 1517 3017 1632 1273 479 969 1484 1296 841 963 1084

Electricité et eau 10461 10823 11368 11192 11731 13191 13047 14583 14687 15749 16123 18953

Bâtiment et travaux publics 14659 14477 17830 20875 21681 24379 28822 31522 32912 37233 38663 45776

Services 177435 187599 195589 211621 222165 234210 250577 270642 289835 321713 341076 360540

Commerce 46211 47887 48885 50647 53300 52701 54255 56454 60956 65058 70597 72054

Hôtels et restaurants 7538 8375 9084 9452 9459 9916 11030 12963 13265 16294 16278 16775

Transports 16854 16830 15972 16589 17470 17258 18605 17961 18357 23264 23897 25795

Postes et télécommunications 6839 8097 8075 11038 12395 13814 15395 16561 18134 19887 21365 22097

Activités financières et assurances 18559 18443 20239 21357 21672 22479 23675 26859 30231 36444 39133 40107

Immobilier, location et services rendus aux entreprises 32407 35505 38465 40370 44476 48899 52966 59234 65936 77010 80645 86549

Autres services non financiers 5508 5594 5932 6087 6455 6971 7855 7761 8246 8664 9126 9502

Administration publique générale et sécurité sociale 32729 33636 34267 37555 38215 40121 44208 47917 50664 51910 54000 58860

Education, santé et action sociale 27093 30217 32188 37028 37524 41759 43673 48144 49997 54271 59360 63103

Branche fictive -16303 -16985 -17518 -18502 -18801 -19708 -21085 -23212 -25951 -31089 -33325 -34302

Total des valeurs ajoutées 340780 345270 349575 378698 395811 427561 454278 473956 517948 545693 619632 654465

PIB hors agriculture 315468 329280 341140 363725 379969 403088 430884 458114 489862 541326 598153 629023

Produit intérieur brut 384385 389569 393381 426402 445426 477021 505015 527679 577344 616254 688843 736206

Source :Haut Commissariat au Plan.

Direction des Etudes et des Prévisions Financières

5

(27)

Structure des valeurs ajoutées par branche aux prix courants

(En% du total des valeurs ajoutées) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 98-02 03-09

Secteur primaire 20,2 17,5 14,9 16,6 16,5 17,3 16,3 14,7 16,9 13,7 14,6 16,4 17,1 15,6

Agriculture, chasse et services annexes 18,8 16,2 13,3 14,8 14,9 16,1 15,2 13,3 15,7 12,6 13,4 15,4 15,6 14,5

Pêche, aquaculture 1,4 1,3 1,6 1,8 1,6 1,2 1,1 1,4 1,2 1,1 1,2 1,0 1,5 1,2

Secteur secondaire 27,7 28,2 29,1 27,6 27,3 27,9 28,5 28,2 27,2 27,3 30,3 28,5 28,0 28,3

Industrie d'extraction 2,5 2,5 2,4 2,4 2,1 1,8 1,8 1,9 2,0 2,4 7,3 2,6 2,4 3,0

Industrie (hors raffinage de pétrole) 17,3 17,9 17,5 16,3 16,4 17,2 17,3 16,3 15,7 15,0 14,0 15,9 17,0 15,8

Industrie alimentaire et tabac 4,5 5,0 4,9 4,1 4,0 4,1 4,5 4,3 4,4 3,4 3,4 4,6 4,5 4,1

Industrie du textile et du cuir 4,4 4,3 4,3 4,0 4,0 4,0 4,0 3,1 3,2 3,1 2,7 2,7 4,2 3,2

Industrie chimique et parachimique 2,2 2,2 1,8 1,6 1,5 1,8 1,9 2,1 1,9 1,9 1,9 2,3 1,9 2,0

Industrie mécanique, métallurgique et électrique 2,9 3,1 3,5 3,4 3,7 4,1 3,8 3,7 3,4 3,6 3,3 3,2 3,3 3,5

Autres industries manufacturières 3,2 3,3 3,0 3,2 3,2 3,3 3,1 3,0 2,8 3,0 2,7 3,0 3,2 3,0

Energie e g e 3,6 3,6 3,6 3,6 4,1 , 3,4 3, 3,3 3,3 3,2 3, 3,1 3, 3,4 3, 3,1 3, 3,0 3,0 2,8 ,8 3,1 3, 3,6 3,6 3,1 3,

Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 0,6 0,4 0,9 0,4 0,3 0,1 0,2 0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,5 0,2

Electricité et eau 3,1 3,1 3,3 3,0 3,0 3,1 2,9 3,1 2,8 2,9 2,6 2,9 3,1 2,9

Bâtiment et travaux publics 4,3 4,2 5,1 5,5 5,5 5,7 6,3 6,7 6,4 6,8 6,2 7,0 4,9 6,5

Services 52,1 54,3 56,0 55,9 56,1 54,8 55,2 57,1 56,0 59,0 55,0 55,1 54,9 56,0

Commerce 13,6 13,9 14,0 13,4 13,5 12,3 11,9 11,9 11,8 11,9 11,4 11,0 13,6 11,7

Hôtels et restaurants 2,2 2,4 2,6 2,5 2,4 2,3 2,4 2,7 2,6 3,0 2,6 2,6 2,4 2,6

Transports 4,9 4,9 4,6 4,4 4,4 4,0 4,1 3,8 3,5 4,3 3,9 3,9 4,6 3,9

Postes et télécommunications 2,0 2,3 2,3 2,9 3,1 3,2 3,4 3,5 3,5 3,6 3,4 3,4 2,6 3,4

Activités financières et assurances 5,4 5,3 5,8 5,6 5,5 5,3 5,2 5,7 5,8 6,7 6,3 6,1 5,5 5,9

Immobilier, location et services rendus aux entreprises 9,5 10,3 11,0 10,7 11,2 11,4 11,7 12,5 12,7 14,1 13,0 13,2 10,6 12,8

Autres services non financiers 1,6 1,6 1,7 1,6 1,6 1,6 1,7 1,6 1,6 1,6 1,5 1,5 1,6 1,6

Administration publique générale et sécurité sociale 9,6 9,7 9,8 9,9 9,7 9,4 9,7 10,1 9,8 9,5 8,7 9,0 9,7 9,4

Education, santé et action sociale 8,0 8,8 9,2 9,8 9,5 9,8 9,6 10,2 9,7 9,9 9,6 9,6 9,1 9,8

Branche fictive -4,8 -4,9 -5,0 -4,9 -4,7 -4,6 -4,6 -4,9 -5,0 -5,7 -5,4 -5,2 -4,9 -5,1

VA non agricole en % du total des VA 79,8 82,5 85,1 83,4 83,5 82,7 83,7 85,3 83,1 86,3 85,4 83,6 82,9 84,4

PIB non agricole en % du PIB total 82,1 84,5 86,7 85,3 85,3 84,5 85,3 86,8 84,8 87,8 86,8 85,4 84,8 86,0

Source : Calcul de la DEPF sur la base des données du Haut Commissariat au Plan.

(28)

Tableau de bord annuel de l'économie marocaine : Comptes et agrégats de la nation

Services marchands administration  publique+éducation, 

santé

60%

70%

80%

90%

100%

Structure des valeurs ajoutées par branche aux prix courants

8%

10%

Evolution de la part des branches émergentes dans le PIB aux prix courants

Bâtiment et travaux publics

Education, santé et action sociale

Secteur primaire Secteur secondaire

0%

10%

20%

30%

40%

50%

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 0%

2%

4%

6%

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Services rendus aux entreprises

et services personnels Postes et télécommunications

Direction des Etudes et des Prévisions Financières

7

(29)

(par rapport aux prix de l'année précédente)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 99-02 03-09

Ressources

Produit intérieur brut 0,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 4,9 3,2 5,0

Importations 7,1 7,6 1,4 6,4 7,1 9,9 9,6 8,2 15,0 12,2 -6,0 5,6 7,8

Total des ressources 2,0 3,0 6,0 4,1 6,5 6,0 4,7 7,9 6,2 7,6 1,3 3,8 5,7

Emplois

Dépenses de consommation finale 1,1 1,4 2,9 2,9 6,2 4,7 2,6 6,0 3,9 8,5 6,8 2,0 5,5

Ménages -0,4 1,4 2,3 3,6 7,3 4,9 2,3 6,9 3,8 9,4 4,0 1,7 5,5

Administrations publiques 6,5 1,2 4,7 0,6 2,2 4,4 3,5 2,9 4,3 4,8 11,2 3,2 4,7

Formation brute de capital fixe 9,5 2,8 0,8 7,3 7,7 8,4 7,4 9,7 14,3 11,5 2,5 5,0 8,7

Exportations de biens et services 9,9 8,6 13,1 5,7 0,6 6,3 13,3 11,6 5,2 7,3 -13,1 9,3 4,1

Total des emplois 2,0 3,0 6,0 4,1 6,5 6,0 4,7 7,9 6,2 7,6 1,3 3,8 5,7

Source : Calcul de la DEPF sur la base des données du Haut Commissariat au Plan.

C i d l FBCF d i i

-10%

-5%

0%

5%

10%

15%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Croissance tirée par la demande finale .

(prix de l'année précédente)

Exportations

FBCF

PIB

Consommation finale

-4%

0%

4%

8%

12%

16%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Croissance de la FBCF et des importations des biens et services en volume

(prix de l'année précédente)

FBCF

Importations

(30)

Tableau de bord annuel de l'économie marocaine : Comptes et agrégats de la nation

Contribution annuelle moyenne des éléments de la demande à la croissance du PIB en volume

(prix de l'année précédente)

(En points de croissance) 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 99-02 03-09

Ressources

Produit intérieur brut 0,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 4,9 3,2 5,0

Importations 2,0 2,3 0,5 2,0 2,3 3,1 3,3 3,1 6,0 5,5 -3,1 1,7 3,2

Emplois

Dépenses de consommation finale 0,8 1,1 2,3 2,2 4,6 3,6 2,0 4,5 3,0 6,4 4,2 1,6 4,0

Ménages -0,2 0,8 1,4 2,1 4,2 2,8 1,3 4,0 2,2 5,5 2,3 1,0 3,2

Administrations publiques 1,1 0,2 0,9 0,1 0,4 0,8 0,7 0,6 0,8 0,9 1,9 0,6 0,9

Formation brute de capital fixe 2,2 0,7 0,2 1,8 1,9 2,1 1,9 2,7 4,0 3,6 0,8 1,3 2,6

Exportations de biens et services 2,4 2,3 3,7 1,7 0,2 1,8 3,9 3,7 1,8 2,6 -4,9 2,6 1,3

Solde commercial des biens et services 0,4 0,0 3,2 -0,4 -2,1 -1,3 0,6 0,6 -4,2 -2,9 -1,9 0,8 -1,8

Source : Calcul de la DEPF sur la base des données du Haut Commissariat au Plan.

,

0 1 2 3 4 5 6 7 8

-5 -3 -1 1 3 5 7

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Taux de croissance du PIB en %

Contribution à la croissance en nombre de points

Contribution des principaux éléments de la demande à la croissance ,

Croissance du PIB

Consommation finale FBCF

Solde commercial de B&S

Direction des Etudes et des Prévisions Financières

9

(31)

Equilibre ressources-emplois de biens et services en valeur

(En millions de DH) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Ressources

Produit intérieur brut 384385 389569 393381 426402 445426 477021 505015 527679 577344 616254 688843 736206

Importations 108033 115467 131198 136202 143696 150229 173342 200071 229084 276477 350409 290759

Total des ressources 492418 505036 524579 562604 589122 627250 678357 727750 806428 892731 1039252 1026965 Emplois

Dépenses de consommation finale 298649 305865 314062 325706 339329 360032 382923 405282 439067 472242 518527 551669

Ménages 234359 235814 241716 246292 257990 273562 288602 303172 331996 360008 400395 419392

Administrations publiques 64290 70051 72346 79414 81339 86470 94321 102110 107071 112234 118132 132277

Formation brute de capital fixe 89905 97840 102202 105937 112320 119802 132719 145256 162456 192573 227465 226054

Variation de stocks 10029 -1214 -1762 5550 3170 10679 14390 6699 7446 7614 35095 38783

Exportations de biens et services 93835 102545 110077 125411 134303 136737 148325 170513 197459 220302 258165 210459 Exportations de biens et services 93835 102545 110077 125411 134303 136737 148325 170513 197459 220302 258165 210459

Total des emplois 492418 505036 524579 562604 589122 627250 678357 727750 806428 892731 1039252 1026965

Source :Haut Commissariat au Plan.

Indicateurs de la demande de biens et services en % du PIB

(En %) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 99-02 03-09

Importations de biens et services 28,1 29,6 33,4 31,9 32,3 31,5 34,3 37,9 39,7 44,9 50,9 39,5 31,1 40,5

Propension moyenne à consommer 77,7 78,5 79,8 76,4 76,2 75,5 75,8 76,8 76,0 76,6 75,3 74,9 77,7 75,8

Ménages 61,0 60,5 61,4 57,8 57,9 57,3 57,1 57,5 57,5 58,4 58,1 57,0 59,6 57,6

Administrations publiques 16,7 18,0 18,4 18,6 18,3 18,1 18,7 19,4 18,5 18,2 17,1 18,0 18,0 18,2

Taux d'investissement (1) 23,4 25,1 26,0 24,8 25,2 25,1 26,3 27,5 28,1 31,2 33,0 30,7 24,9 29,2

Taux d'investissement brut (2) 26,0 24,8 25,5 26,1 25,9 27,4 29,1 28,8 29,4 32,5 38,1 36,0 25,7 37,6

Taux d'exportation 24,4 26,3 28,0 29,4 30,2 28,7 29,4 32,3 34,2 35,7 37,5 28,6 27,8 32,5

Déficit commercial de biens et services 3,7 3,3 5,4 2,5 2,1 2,8 5,0 5,6 5,5 9,1 13,4 10,9 3,4 8,0

Taux d'ouverture de biens et services (3) 26,3 28,0 30,7 30,7 31,2 30,1 31,8 35,1 36,9 40,3 44,2 34,0 29,4 36,5

Taux de pénétration de biens et services (4) 27,1 28,7 31,7 31,2 31,6 30,6 32,7 35,9 37,6 41,1 44,9 35,6 30,1 37,5

Source : Calcul de la DEPF sur la base des données du Haut Commissariat au Plan.

(1) FBCF rapportée au PIB (2) FBCF + variation des stocks rapportées au PIB (3) Total des exportations et des importations des B & S rapporté à 2 x PIB

(32)

Tableau de bord annuel de l'économie marocaine : Comptes et agrégats de la nation

Consommation des ménages en % du PIB(échelle à droite)

55 57 58 60 61 63

24 26 28 30 32 34 36 38 40

Evolution de la consommation des ménages et de l'investissement brut en % du PIB

Taux d'investissement brut (échelle gauche)

24 29 34 39 44 49

Evolution du déficit commercial de biens et services en % du PIB

Taux d'exportation

Taux d'importation Déficit

commercial

55 24

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

24

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

25 30 35 40 45 50

(En %)

Taux d'ouverture de biens et services

25 30 35 40 45 50

(En %)

Taux de pénétration de biens et services

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Direction des Etudes et des Prévisions Financières

11

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