Note annuelle Rungis Fleurs 2014

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SYNTHÈSE ANNUELLE SECTEUR FLEURS

MARCHÉ DE GROS DE RUNGIS 2014

PRÉFET DE LA RÉGION D’ÎLE-DE-FRANCE

Direction Régionale et Interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture

et de la Forêt d’Ile-de-France

Service Régional de l’Information Statistique et

Economique

RESEAU DES NOUVELLES DES MARCHÉS

10, rue du Séminaire 94516 RUNGIS CEDEX

@ : SRISE.DRAAF-ILE-DE-FRANCE@agriculture.gouv.fr : (33) 01 41 73 48 03 - Fax : (33) 01 41 73 48 46

SOMMAIRE

ARRIVAGES 2013-2014 2

ROSE IMPORT / PAYS-BAS 5

ROSE IDF 8

FREESIA 10

ANEMONE 12

RENONCULE 14

GERMINI 16

TULIPE 18

SAINT-VALENTIN 21

CAMPAGNE MUGUET 22

FETE DES MERES 25

CAMPAGNE TOUSSAINT 26

CAMPAGNE SAPIN 28

MERCURIALES 31

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ARRIVAGES 2013-2014

France IMPORT Total France IMPORT Total France IMPORT Total

Alstroemeria 1 036 924 2 285 313 3 322 237 925 853 2 337 951 3 263 804 12% -2% 2%

Anémones 4 344 473 367 741 4 712 214 6 310 059 421 663 6 731 722 -31% -13% -30%

Anthurium, Zantedeschia 38 523 1 121 527 1 160 050 12 373 1 156 392 1 168 765 211% -3% -1%

Bouquets 17 094 1 734 428 1 751 522 24 817 2 024 953 2 049 770 -31% -14% -15%

Chrysanthèmes (Chrysanthemum) 104 724 4 855 552 4 960 276 73 689 4 985 923 5 059 612 42% -3% -2%

Fleurs exotiques 37 002 518 431 555 433 16 442 796 713 813 155 125% -35% -32%

Freesia 112 817 3 432 501 3 545 318 107 480 3 816 097 3 923 577 5% -10% -10%

Gerbera, Germini 2 777 861 1 754 552 4 532 413 3 806 847 1 278 925 5 085 772 -27% 37% -11%

Glaïeuls (Gladiolus) 259 782 365 619 625 401 343 571 309 574 653 145 -24% 18% -4%

Gypsophile (Gypsophila) 154 710 2 021 032 2 175 742 391 946 2 090 380 2 482 326 -61% -3% -12%

Lys (Lilium) 892 123 3 046 092 3 938 215 830 196 3 058 841 3 889 037 7% 0% 1%

Muflier (Antirrhinum) 472 750 119 472 592 222 481 505 78 409 559 914 -2% 52% 6%

Orchidaceae, Cymbidium, Dendrobium, Phalaenopsis, Vanda 19 989 1 635 501 1 655 490 12 843 1 545 563 1 558 406 56% 6% 6%

Œillets (Dianthus), Mini œillets (Dianthus barbatus) 1 001 194 4 152 767 5 153 961 1 129 585 3 606 213 4 735 798 -11% 15% 9%

Pivoines (Paeonia) 1 921 217 1 231 669 3 152 886 2 169 701 1 120 343 3 290 044 -11% 10% -4%

Renoncules (Ranunculus) 3 970 880 2 468 953 6 439 833 3 996 262 3 110 893 7 107 155 -1% -21% -9%

Roses (Rosa) 3 550 028 68 744 298 72 294 326 3 149 531 64 393 861 67 543 392 13% 7% 7%

Tulipes (Tulipa) 1 219 820 5 521 999 6 741 819 1 578 713 5 908 096 7 486 809 -23% -7% -10%

Autres (fleurs coupées) 9 467 287 60 399 412 69 866 698 8 602 311 50 107 468 58 709 779 10% 21% 19%

Total 31 399 195 165 776 859 197 176 054 33 963 724 152 148 259 186 111 983 -8% 9% 6%

Bear grass (Xerophylium tenax) 10 343 374 740 385 083 13 642 377 435 391 077 -24% -1% -2%

Eucalyptus 217 344 154 272 371 616 274 907 116 603 391 510 -21% 32% -5%

Feuillages exotiques 6 496 918 320 924 817 5 733 1 160 073 1 165 806 13% -21% -21%

Fougères (Rumorha adiantiformis) 13 786 530 597 544 383 18 308 564 889 583 197 -25% -6% -7%

Salal (Gaulthiera shallon) 18 121 935 948 954 069 17 876 659 882 677 758 1% 42% 41%

Autres (feuillage) 585 497 4 892 126 5 477 623 690 387 5 539 510 6 229 897 -15% -12% -12%

Total 851 587 7 806 003 8 657 590 1 020 853 8 418 393 9 439 246 -17% -7% -8%

2014 2013 Evolutions 2014-2013

Pour information, depuis octobre 2012, la SEMMARIS a mis en place un nouveau système de collecte et de synthèse des tonnages arrivés sur le MIN de Rungis. Des ruptures de série sont possibles.

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Mercuriales et commentaires réalisés par l'équipe du Centre RNM de Rungis - Driaaf - Srise Ile-de-France 3/41 Pour nous contacter : Mél. : <SRISE.DRAAF-ILE-DE-FRANCE@agriculture.gouv.fr> ou Tél: 01 41 73 48 03

2013 2014 Variation

Anémones 125

Glaïeuls (Gladiolus) 161 000 103 000 -36%

Lys (Lilium) 106 150 150 160 41%

Orchidaceae, Cymbidium, Dendrobium, Phalaenopsis, Vanda 378

Pivoines (Paeonia) 406 345 281 270 -31%

Roses (Rosa) 783 620 527 580 -33%

Tulipes (Tulipa) 783 940 636 900 -19%

Autres (fleurs coupées) 4 947 213 5 394 485 9%

Fleurs coupées (nombre de tiges) 7 188 771 7 093 395 -1%

Feuillages (nombre de bottes) 122 770,000 143 290,000 17%

CARREAU DES PRODUCTEURS

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ROSE IMPORT / PAYS-BAS

ROSES blanches Avalanche Pays-Bas cat. I 50 cm

Source : DRIAAF Ile-de-France/SRISE/Centre RNM de Rungis

3 4 5 6 7 8 9 10

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51 Semaines

Prix (€ HT les 10 tiges)

2013 2014

ROSES rouges Red-Naomie Pays-Bas cat. I 50 cm

3 5 7 9 11 13 15 17

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51 Semaines

2013 2014

Les cotations présentées concernent deux variétés hollandaises (la rose « Red-Naomie », rouge, et la rose « Avalanche », blanche, une variété ancienne), très demandées pour les mariages, la Saint- Valentin et les fêtes de fin d’année. La rose Avalanche est traditionnellement un peu moins chère que la rose Red-Naomie, notamment à la Saint-Valentin. Leurs cours suivent les fluctuations enregistrées sur les marchés de production hollandais (veilings).

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ROSES : arrivages sur le marché de Rungis

(Source : SEMMARIS)

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000 10 000

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 Mois

En milliers de tiges

France Import hors UE UE

J F M A M J J A S O N D

Les roses représentent plus du tiers des fleurs coupées présentes sur le MIN, en nombre de tiges (37% des arrivages en 2014). Elles se classent en première position, loin devant les tulipes, les anémones et les renoncules (représentant chacune moins de 5% des fleurs coupées arrivées sur le MIN en 2014).

En termes de provenance, l’import prédomine pour les roses, en premier lieu en provenance des Pays-Bas, puis d’Equateur et de Colombie. La production française (Ile-de-France, Midi, Bretagne) est limitée et les arrivages sur le MIN représentent moins de 5% des tiges vendues.

En provenance de France, les arrivages de roses bretonnes sont réguliers (on cote la rose bretonne) contrairement aux arrivages en provenance du sud de la France (on ne cote pas la rose du Midi).

En 2014, on note une augmentation des arrivages de roses, tant importées que françaises, par rapport à 2013, notamment au 2^nd semestre. Les arrivages en provenance de France augmentent de 13%, les importations de 7%.

En janvier, après les fêtes de fin d’année, les volumes de roses disponibles sur le marché sont limités. Les prix restent assez élevés, mais le marché est peu fréquenté, notamment le mardi. On note régulièrement des invendus en fin de marché.

Il faut attendre début février, à l’approche de la St-Valentin pour voir des arrivages en forte augmentation, en particulier de roses de couleur rouge dont les cours atteignent des niveaux très élevés en semaine 7 (cf. « Saint-Valentin » page 20). Cette semaine-là, les cours des roses rouges sont nettement plus élevés que ceux des roses blanches. L’activité se réduit ensuite. Le marché est calme avec les vacances scolaires de la région parisienne. Les cours s’orientent à la baisse.

En mars, la fête des grands-mères le dimanche 2 et la journée de la femme le samedi 8 soutiennent les ventes en boutique et les cours se stabilisent temporairement. Les quinze derniers jours du mois, l’offre est large mais la demande reste prudente. Les transactions sont limitées. Dans ce contexte, les prix s’érodent et de nombreuses ventes s’effectuent à bas prix.

2014 à gauche, 2013 à droite

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En avril, les cours s’orientent progressivement à la hausse, même si les vacances scolaires de mi-avril limitent temporairement l’activité sur le marché. Les fêtes de Pâques soutiennent cependant les cours des roses, notamment blanches, en semaine 16 (14 au 18 avril). Pour le 1^er mai (semaine 18), les roses du Kenya et les petites roses sont à l’honneur pour accompagner le muguet. Les cours de l’ensemble des roses restent stables et à des valeurs relativement élevées.

En mai, les arrivages sont les plus importants de l’année en nombre de tiges, avec la fête des mères notamment (cf. « Fête des mères » page 23). La demande, assidue sur les veilings hollandais (en raison de la fête des mères souhaitée dans de nombreux pays tout au long du mois), provoque une hausse progressive des cours qui se répercute sur le marché de Rungis.

Les cours atteignent des valeurs maximales en semaine 21 (19 au 23 mai), avant la fête des mères. A ce moment-là, ils sont à des niveaux comparables à ceux de la Saint-Valentin pour les roses blanches, mais nettement moins élevés qu’à la Saint-Valentin pour les roses rouges. La fréquentation du marché est alors importante, les produits sont de très belle qualité, les apports conséquents. Après cette période de forte activité, la fin de mois reste active sur le marché de Rungis avec le réapprovisionnement des boutiques. Les commandes sont conséquentes ce qui favorise le bon maintien des cours.

En juin, l’activité sur le marché dépend des mariages, baptêmes et communions. Les cours sont globalement peu soutenus.

A partir de début juillet et ce jusqu’à mi-août, les départs en vacances d’été limitent fortement la demande. Les cours s’orientent à la baisse. Même si on peut noter une petite reprise des transactions dès le 21 août, avec la réouverture de quelques boutiques, il faut attendre le 28 août pour la réouverture de tous les grossistes et la venue de fleuristes en nombre. Les cours sont en hausse ponctuellement pour la rentrée de septembre (1^ère semaine). La demande préfère les roses de petite taille (50 cm), les grandes tailles (70 ou 80 cm) étant trop onéreuses.

Début octobre, le marché s’anime à l’occasion des « 3 jours sensation » organisés par la SEMMARIS. L’offre est large, les ventes sont soutenues surtout le jeudi. Le marché retrouve ensuite son calme. Les roses de couleur orange et rouge sont recherchées à l’approche de la Toussaint et de la fête d’Halloween. La hausse des cours sur les veilings se répercute sur le marché de Rungis fin octobre.

En décembre, à l’approche des fêtes de fin d’année, le marché s’anime davantage. Les cours des roses de couleurs rouge et blanche s’orientent nettement à la hausse jusqu’à Noël. Ils entrainent dans leur sillage les autres coloris. Les arrivages sont restreints et les produits mis en vente de très belle qualité.

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ROSE IDF

Arrivages de roses sur le carreau des producteurs (MIN de Rungis)

0 500 1 000 1 500 2 000 2 500

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

N o m b re d e t ig e s ( e n m il li e rs )

ROSES toutes variétés Ile-de-France cat. I 50 cm

3 4 5 6 7 8 9

19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 Semaines

2014 2013

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En 2014, le volume de roses d’Ile-de-France commercialisées sur le MIN de Rungis est nettement réduit par rapport à 2013 (de 33% en volume), du fait d’un temps variable qui ne facilite pas la bonne évolution végétative de la marchandise, mais aussi de l’arrêt de quelques rosiéristes.

La campagne de roses d’Ile-de-France s’étend en général d’avril à novembre. En 2014, elle démarre timidement début mai, comme en 2013, mais l’offre s’étoffe pour la fête des mères (25 mai). Les roses d’Ile-de-France sont en général, si comparées aux roses de provenance plus lointaine, de belle qualité, plus odorantes et elles se tiennent mieux.

Pour la fête des mères, les ventes sont actives et les invendus en nombre limité. Les ventes sont ensuite régulières, les plus grosses commandes se faisant le jeudi pour les mariages, baptêmes et communions en particulier, jusqu’à début juillet. Les prix restent soutenus (5,50 € les 10 tiges).

Les arrivages sont mesurés et les invendus rares.

Le marché prend son rythme estival en juillet : de nombreux producteurs ferment leur boutique mi juillet et ne ré-ouvrent qu’après le 15 août. Les ventes sont alors réduites, les cours peinent à se maintenir et on note des invendus en fin de marché. Ils s’établissent à 5 € les 10 tiges toutes variétés confondues.

A la rentrée, les cours des roses d’Ile-de-France sont en forte hausse (8 € les 10 tiges toutes variétés confondues). La clientèle est très intéressée mais la marchandise manque. A partir de mi septembre, les ventes sont en baisse, la demande est moins attentive. Les prix se réduisent à 7 € les 10 tiges, mais restent toutefois élevés par rapport à l’an passé.

Début octobre, les producteurs sont en pleine coupe, ce qui entraine la présence d’une offre conséquente sur le marché. On constate de nombreuses resserres et les prix sont en baisse.

Seuls les trois jours passions (du 6 au 10 octobre) sont l’occasion de bonnes ventes. En novembre, l’offre se réduit, la qualité devient aléatoire (les fleurs sont piquées en raison de l’humidité). La campagne se termine.

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FREESIA

FREESIA : arrivages sur le marché de Rungis

(source : SEMMARIS)

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Mois

Nombre de tiges (milliers)

2014-France 2013-France 2014-Import 2013-Import

FREESIA coloris mélangés Pays-Bas cat. I

1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51 Semaines

2013 2014

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Le freesia appartient à la famille des Iridacées. Il est originaire d’Afrique du Sud. Les fleurs, de forme étroite et longue, sont disposées en éventail et s’épanouissent en petits épis. Le freesia fait partie des 10 fleurs les plus parfumées, il est beaucoup utilisé en parfumerie. De nombreux coloris sont proposés (jaune, blanc, orange, rouge, rose, bleu, lilas…). Cette fleur tient très bien en bouquet et s’associe facilement à d’autres fleurs coupées.

En termes d’arrivages sur le MIN de Rungis, le freesia provient principalement des Pays-Bas (95% des volumes en 2014). Le freesia des Pays-Bas est présent toute l’année sur le marché. Les volumes en provenance du Midi restent très limités et présents épisodiquement sur le marché (l’essentiel de la production du Midi est vendue localement). Un seul producteur francilien propose du freesia sur le carreau ce qui ne permet pas de coter le freesia de la région Ile-de-France. En 2014, les arrivages ont globalement baissé de près de 10% par rapport à 2013, notamment au second semestre. A noter que le freesia se vend parfois encore vert, signe d’un manque de marchandise.

Les cours varient le plus souvent entre 3 € et 3,50 € les 10 tiges. Les ventes de freesia sont régulières les 5 premiers mois de l’année (jusqu’à fin mai), avec des prix autour de 3,50 € les 10 tiges et une hausse ponctuelle à l’occasion de la St-Valentin (4,40 € les 10 tiges). En avril/mai, les cours se maintiennent à 3.50 € les 10 tiges jusqu’à la fête des mères le 25 mai. Après cette date, les ventes se réduisent. Les cours atteignent leur niveau le plus bas de l’année (2,50 € les 10 tiges) du fait, notamment, d’arrivages volumineux en provenance des Pays-Bas.

De juin à septembre, les cours se maintiennent globalement autour de 3 € les 10 tiges, d’abord avec les nombreux mariages, communions et baptêmes en juin, puis du fait d’un arrivage limité en juillet et août. Pour la rentrée de septembre, les cours s’élèvent ponctuellement, mais l’offre abondante ne permet pas leur maintien. Il faut attendre début octobre pour un retour des cours autour de 3,50 € HT les 10 tiges. Ils se maintiennent ensuite à ce niveau, avec des arrivages réduits en novembre et décembre.

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ANEMONE

ANEMONES françaises : arrivages sur le MIN de Rungis (source : SEMMARIS)

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600

S O N D J F M A M J J A

Mois

En milliers de tiges

2012-2013 2013-2014

ANEMONE tétraploïde PACA cat. I

Source : DRIAAF Ile-de-France/SRISE/Centre RNM Rungis

0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Semaines

2012-2013 2013-2014

Les anémones sont cotées de mi-octobre (semaine 42) à fin avril (semaine 17).

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Les anémones présentes sur le MIN de Rungis proviennent essentiellement du Midi de la France (plus de 90%). Deux grands types d’anémones se côtoient : d’une part, les variétés courantes telles que «de Caen» et «de Jérusalem», aux petites fleurs de couleurs vives, et d’autre part des variétés hybrides (Galilée, Mistral et Tétraploïde), aux fleurs plus grosses et de couleurs plus douces (rose pâle ou blanche). La variété la plus représentée est la variété « Tétraploïde ».

Les arrivages sur le MIN de Rungis en 2013-2014 sont en baisse de 16% par rapport à la campagne précédente (2012-13).

La campagne débute, comme l’an dernier, au moment des vacances de la Toussaint ce qui ne facilite pas les ventes de fleurs coupées. Par ailleurs, le temps pluvieux en zone de production ne favorise pas la bonne tenue du produit (les tiges sont fragiles, on note des tâches sur les fleurs). Les cours restent à des niveaux nettement inférieurs à ceux de l’an dernier.

Il faut attendre début décembre pour que la qualité des arrivages s’améliore nettement, même si les boutons restent de petit calibre. Les acheteurs limitent malgré tout leurs achats et les cours, en hausse, peinent à atteindre les valeurs de fin 2012.

Après un mois de janvier 2014 où les cours sont particulièrement bas, la demande augmente et les cours s’orientent nettement à la hausse début février, à l’approche de la Saint-Valentin. L’embellie est de courte durée. Le produit tient mal. Les cours peinent à se maintenir et on note de nombreux invendus en fin de marché.

Pour la fête des grands-mères début mars, l’offre est réduite, la marchandise est donc vite absorbée par une demande intéressée. La qualité reste ensuite aléatoire ; les ventes sont donc limitées et les cours en baisse jusqu’à la fin de la campagne.

La campagne 2013-2014 aura donc été plutôt médiocre, du fait notamment d’un climat particulièrement humide en zone de production limitant la tenue des fleurs et entrainant leurs cours à la baisse.

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RENONCULE

Arrivages de renoncules sur le MIN de Rungis (source : SEMMARIS)

0 200 400 600 800 1000 1200

S O N D J F M A M J J A

En milliers de tiges

2012/13-IMPORT 2013/14-IMPORT 2012/13-France 2013/14-France

RENONCULE PACA cat. I

Source : DRIAAF Ile-de-France/SRISE/Centre RNM Rungis

1 1,5 2 2,5 3 3,5 4

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 Semaines

2012-2013 2013-2014

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Les renoncules présentes sur le MIN proviennent à parts presque égales du Midi (60% des volumes commercialisés pour la campagne 2013-2014) et d’introductions en provenance d’UE, d’Equateur et de Colombie. Elle est présente toute l’année sur le marché, mais les volumes présents, très restreints entre mai et septembre, ne permettent pas de la coter à cette période de l’année.

Les introductions mensuelles sont, en volume, comparables aux arrivages mensuels en provenance du sud de la France, à l’exception des mois de février et mars où les volumes des renoncules du Midi sont nettement plus importants (pic de la production française). Globalement les volumes de la campagne 2013-2014 sont réduits par rapport à ceux de la campagne précédente pour les introductions (-10%) et en légère hausse (+3%) pour la production française.

La campagne 2013-2014 débute la deuxième semaine d’octobre, comme en 2012. Elle se prolonge jusqu’à tout début mai. En début de saison, les arrivages sont composés de fleurs de petite taille. La qualité est moyenne en raison du temps humide en zones de production et cette situation perdure toute la campagne. On observe régulièrement des lots tâchés. La clientèle reste donc prudente, et les invendus et les ventes de dégagement sont réguliers au cours de la saison.

On peut noter en particulier une baisse marquée des cours en novembre du fait d’une qualité aléatoire et une amélioration ponctuelle à Noël en termes de qualité et de prix (semaine 52). Les cours atteints à l’occasion de la Saint-Valentin 2014 sont moins hauts qu’en 2013 (3 contre 3,50 € les 10 tiges). Les cours subissent ensuite des baisses régulières jusqu’à fin avril.

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GERMINI

GERBERA/GERMINI : arrivages sur le marché de Rungis

(source : SEMMARIS)

0 100 200 300 400 500 600

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Mois

2013_France 2014_France 2013_IMPORT 2014_IMPORT

GERMINI PACA Cat. I

0 1 2 3 4 5 6

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52

Semaines

Prix (€ HT les 10 tiges)

PACA 2013 PACA 2014

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Le germini (petit gerbera) présent sur le MIN de Rungis est issu principalement de la production française (60% des volumes en 2014) en provenance notamment du Midi (et de Bretagne à la marge), complétée par des introductions en provenance des Pays-Bas (40% des volumes en 2014).

Le germini est une fleur présente toute l’année sur le MIN avec cependant des volumes plus importants de mars à juillet, en lien avec le pic de production. La production du Midi est en général de belle qualité. Les productions bretonne et hollandaise sont de qualité plus variable.

Les disponibilités de gerbera/germini sont en net recul (-10%) en 2014 par rapport à 2013 : les arrivages en provenance de France sont nettement réduits, de 27%, alors que l’import augmente de 37%. Les cours de la marchandise hollandaise sont en général moins élevés que ceux des produits français : les grossistes importent donc largement des gerbera/germini.

Les cours du germini (catégorie I en provenance du Midi) démarrent l’année à des valeurs inférieures à celles de 2013 (3,80 € les 10 tiges en 2014 contre 5 € en 2013).

Les grossistes ont en effet revu leurs marges à la baisse pour cette catégorie : les prix sont élevés en zones de production et des cours trop élevés ne facilitent pas les ventes en début d’année. Après les fêtes de fin d’année, les arrivages sont de qualité médiocre en raison d’un climat humide : les fleurs sont flétries.

A l’approche de la Saint-Valentin, les cours s’orientent à la hausse. La demande est alors intéressée. Les cours atteignent 5 € les 10 tiges (cat. I, tous coloris confondus).

Les cours des germinis de catégorie Extra ou de couleur rouge atteignent des valeurs plus élevées encore (voir le commentaire sur la St-Valentin). Ces cours se maintiennent jusqu’à la première semaine des vacances scolaires, puis s’orientent à la baisse.

En dehors du creux estival, le marché est actif essentiellement le jeudi. L’offre est assez large. On observe régulièrement des resserres et des concessions de prix en fin de marché. Les cours restent cependant assez stables, entre 2,50 et 3 € les 10 tiges.

En décembre et pour les fêtes de fin d’année, les cours atteignent 3,50 € les 10 tiges, une valeur inférieure à celle atteinte en 2013 (4 € les 10 tiges). Seuls les germinis de catégorie Extra ou de couleur rouge bénéficient de cours plus élevés.

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TULIPE

TULIPES : arrivages sur le marché de Rungis

(source : SEMMARIS)

0 200 400 600 800 1000 1200 1400

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Mois

2014-France 2013-France 2014-Import 2013-Import

TULIPES Pays-Bas

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51

Semaines

2013 2014

NB : toutes variétés confondues

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Les tulipes proviennent essentiellement des Pays-Bas (80% des tiges en 2014), mais la production française de tulipes est significative notamment aux dates «normales» de floraison de la tulipe (en février, mars et avril).

La culture des tulipes se fait soit en pleine terre (floraison en mars-avril), soit de manière forcée (la période de floraison est alors choisie en fonction des besoins, par exemple pour Noël). En Ile-de-France, la production se partage entre des petites tulipes de pleine terre et des tulipes forcées, plus belles et plus grandes. En provenance de Hollande, la production qui arrive sur le marché est homogène toute l’année (en termes de taille et de qualité) ; on ne distingue pas le type de culture.

En 2014, les arrivages de tulipes françaises et les introductions hollandaises sont réduits de respectivement 22 et 6% par rapport à 2013. La tendance à la baisse des volumes se poursuit donc nettement pour les tulipes françaises, notamment en février et en avril en 2014.

La variété «ad rem» est une variété ancienne, de couleur rouge, qui est recherchée par les fleuristes. Elle est produite à la fois en Ile-de-France et en Hollande. Elle est présente sur le marché de janvier à fin avril, puis de fin septembre à Noël. La production d’Ile-de-France est principalement présente entre février-mars et fin avril (il y en a beaucoup moins en fin d’année). La variété « perroquet » est également une variété recherchée, produite uniquement en Ile-de-France. Les boutons sont gros et bicolores (blanc et rouge). Les variétés « LVD Mark » et « Monte Carlo » sont des variétés plus courantes (petites tulipes simples).

En 2014, la campagne de tulipes d’Ile-de-France commence début février pour les variétés ad-rem et perroquet, un mois plus tôt pour les variétés LVD Mark et Monte- Carlo, et un mois plus tard pour les tulipes de plein champ (campagne très courte sur le marché, d’une durée de moins d’un mois). Il n’y a plus de tulipes sur le carreau des producteurs dès le début du mois de mai. Les produits sont de belle qualité et les cours pour cette année sont en baisse. Les producteurs ont préféré revoir leur prix à la baisse, que de ne pouvoir vendre leur marchandise (pour la variété ad rem, 4 € les 10 tiges en 2014 contre 3,50/3,80 € en 2013 ; pour la variété perroquet, 3,50/4 € les 10 tiges en 2014 contre 4/4,50 € en 2013 ; pour les variétés LVD Mark et Monte Carlo, 2,80/3,20 € les 10 tiges en 2014 contre 3,20 à 3,50 € en 2013). Les tulipes de pleine terre, plus petites et moins belles, se vendent en général moins cher (3 € les 10 tiges en 2014 contre 2,60 € en 2013 pour la tulipe de 30/35 cm).

En ce qui concerne la tulipe hollandaise, le prix des tulipes en 2014 sur le marché est comparable à celui de 2013. Des arrivages réduits des Pays-Bas par rapport à l’an dernier en février notamment (et dans une moindre mesure en mars et en avril) entrainent les cours à la hausse. Ils baissent ensuite régulièrement entre début mars et mi-avril, en lien avec le développement de l’offre et la concurrence d’une production française abondante et de qualité extra. La réduction, ensuite, des arrivages permet le maintien des cours. En octobre et novembre, l’offre est variée et les cours restent très stables (3,50 € HT les 10 tiges). En décembre, les prix s’orientent nettement à la baisse, en lien avec une offre abondante en provenance des Pays-Bas.

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(21)

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SAINT-VALENTIN

Le 14 février a lieu la Saint-Valentin. Le marché est plus animé que de coutume dès le début du mois, notamment le jeudi. Les arrivages sont de très belle qualité. Les cours sont en forte hausse, notamment pour la rose ou le gerbera de couleur rouge, ce qui freine d’abord la demande. Le marché ne devient vraiment actif qu’à partir du mardi 11 février. La journée du mercredi 12 février (jour d’ouverture exceptionnel) n’a pas l’impact escompté, les fleuristes n’étant pas habitués à venir le mercredi. Le marché reste calme ce jour-là. Par contre, jeudi 13 février, la demande est motivée, malgré les cours élevés et les problèmes logistiques liés à la manifestation des taxis qui bloque la circulation. Vendredi 14 février (le jour J), les ventes se font en boutique. Seuls quelques fleuristes viennent sur le MIN compléter leur offre à la marge.

Par la suite, l’effervescence retombe. Les cours fléchissent. Les fleuristes viennent faire un approvisionnement modéré pour ré-achalander leurs boutiques. Ils sont prudents dans les commandes, à l’approche des vacances scolaires de la région parisienne. En fin de mois, pour la fête des grands-mères le dimanche 2 mars, on ressent un petit regain d’activité sur le marché. L’offre est rapidement absorbée par une clientèle dynamique et les cours sont fermes.

FLEURETTES

Anémone/renoncule : les cours sont fermes à l’approche de la St-Valentin, les disponibilités étant réduites face à une demande motivée tant sur le marché de Rungis que sur les marchés de production.

Aster/freesia : les cours restent assez élevés par rapport à l’an dernier, les volumes présents étant limités. A la St-Valentin (semaine 7), la marchandise est vite écoulée et les invendus sont rares.

Narcisse (sur le marché de consommation et sur le carreau des producteurs) : le narcisse fait son apparition en volumes conséquents en fin de mois (de février). Très apprécié de la clientèle pour la fête des grands-mères, les cours sont alors soutenus.

GERBERA/GERMINI

La première quinzaine du mois, l’offre et la demande sont en adéquation. Les tons rouge et blanc sont à l’honneur et atteignent des prix très élevés (en provenance de la région PACA, les 10 tiges de gerbera rouge sont vendus à 9 € la semaine de la St-Valentin contre 8 € la semaine précédente).

Après la St-Valentin, les cours reviennent à des niveaux habituels, en raison d’une demande qui modère ses achats à l’approche des vacances d’hiver. Cette tendance se prolonge jusqu’en fin de mois.

ROSE

Les hausses enregistrées dès la fin du mois de janvier (semaine du 27 au 31 janvier) rendent la demande prudente. Une offre réduite en provenance des Pays-Bas (la St-Valentin est fêtée dans de nombreux pays) permet aux roses d’importation (en provenance principalement d’Equateur, mais aussi du Kenya et de Colombie), de belle qualité et de prix comparables, de bénéficier d’une demande intéressée.

Semaine

4 5 6 7

Saint- Valentin

Variation (%) entre les semaines 6 et

7

Rose Grand-prix 80 cm 10,50 € 12 € 12 € 20 € +67

Rose Grand-prix 50 cm 5,50 € 7 € 7 € 8 € +14

Rose Red-Naomi 80 cm

11,50 € 13 € 15 € 24 € +60

Rose Red-Naomi 50 cm

6 € 7,50 € 9,50 € 16 € +68

Tableau 1 : Cours moyens hebdomadaires de la rose rouge en provenance des Pays-Bas (Prix pour 10 tiges)

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CAMPAGNE MUGUET

Muguet coupé (botte de 50 brins) 80 289 75 444 -6%

Dont :

muguet coupé IDF 248 1 160 368%

muguet coupé Nantes 72 171 73 010 1%

muguet coupé Bordeaux 7 660 1 250 -84%

Muguet 3 griffes en pot 419 718 441 835 5%

Dont :

3 griffes IDF 131 140 186 978 43%

3 griffes Nantes 184 812 186 712 1%

3 griffes Bordeaux 7 120 2 000 -72%

Muguet des bois botte de 10 griffes 78 383 67 173 -14%

Muguet feuilles la botte 16 255 14 114 -13%

ARRIVAGES (Source : SEMMARIS) 2013 2014 Variations (%)

COURS bas/haut/moyen (en Euros hors taxes)

Bas Haut Moyen Bas Haut Moyen Muguet coupé (botte de 50 brins)

- Nantes cat. EXTRA 20 30 25 18 22 20 -20%

- Nantes cat. I 15 18 16 12 15 14 -13%

- Nantes cat. II 9 12 10 9 12 10 0%

- Bordeaux cat. EXTRA 20 26 23 14 15 15 -35%

- Bordeaux cat. I 15 18 16 10 12 10 -38%

- Bordeaux cat. II 10 13 12 9 12 10 -17%

Muguet en griffes

- la botte de 10 griffes cat. I IDF 15 10 -33%

- le pot de 3 griffes cat. EXTRA IDF 4 3 -25%

- le pot de 3 griffes cat. I IDF 3.5 2.5 -29%

- le pot de 3 griffes cat. EXTRA Nantes 4.5 3 -33%

- le pot de 3 griffes cat. I Nantes 4 2.8 -30%

Muguet des bois Chalon-sur-Saône

- la botte de 10 griffes I 1.4 1.2 -14%

Muguet feuilles

- Nantes cat. I 25 feuilles 3.9 3 -23%

2013 2014 Variation du

cours moyen (%)

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En termes d’arrivages sur le MIN de Rungis, les volumes de muguet coupé diminuent de 6% entre 2013 et 2014 (la baisse était de 25% entre 2012 et 2013). On constate par ailleurs une augmentation du nombre de pots de muguet en 2014 (+5% pour le muguet 3 griffes en pot qui représente l’essentiel des volumes vendus). En 2014, contrairement à 2013, un temps doux a favorisé une production abondante et une floraison rapide du muguet. Ainsi, certains pots ont dû être stockés en frigo pour arriver à maturité le 1^er mai.

Le muguet nantais (qui représente 90% des brins et 42% des pots vendus en 2014 sur le marché de Rungis) est vendu par les grossistes, alors que les muguets de Bordeaux (en brins) ou d’Ile-de- France (essentiellement en pots) sont vendus directement par les producteurs. La part de la production d’Ile-de-France en muguet en pots (3 griffes) sur le marché a nettement progressé entre 2013 et 2014, passant de 31 à 42%. En revanche, la part de la production bordelaise dans le volume total de muguet en brin s’est nettement réduite, de 10 à 1%.

Muguet nantais : le nombre de bottes de 50 brins en 2014 est stable par rapport à 2013 (+1%). Le muguet arrive sur le marché le lundi 28 avril. Sa floraison est déjà bien avancée ; les lots de qualité extra sont en nombre restreint. Les commandes sont prises le lundi pour le mardi 29 et pour le mercredi 30. Les prix, discutés compte tenu de la qualité aléatoire des lots, se négocient entre 9 € la botte (cours bas, cat. II) et 22 € la botte (cours haut, cat. extra). Ils sont en baisse par rapport à l’an dernier (pour les cours moyens, de 20% pour la catégorie extra, de 13% pour la cat. I). La marchandise est rapidement vendue à une clientèle intéressée. Les ventes à l’étalage se font le mercredi 30 (jour exceptionnel d’ouverture du marché aux particuliers). Les invendus sont très limités.

Muguet de Bordeaux : en 2014, le nombre de producteurs présents à Rungis est encore en baisse par rapport à 2013 (2 en 2014 contre 3 en 2013 et 5 en 2012). Les quantités proposées à la vente sont limitées et uniquement disponibles à partir du mardi 29 avril. Le muguet est de qualité médiocre : du fait du temps doux et ensoleillé en avril et d’une floraison en avance par rapport au 1^er mai, le muguet bordelais arrive sur le marché avec des feuilles d’un vert trop clair et des clochettes blanches souvent sèches voire marron sur des tiges très fines.

Les cours sont en forte baisse par rapport à 2013 (ainsi, en catégorie I, ils varient entre 10 et 12 € la botte en 2014 contre 15 à 18 € la botte en 2013, soit une baisse du cours moyen de près de 40%).

Mercredi, des concessions de prix sont effectuées pour écouler les derniers lots mis en vente.

Muguet en griffes d’Ile-de-France (pots) :

En 2014, l’offre est large et le produit de belle qualité (feuilles d’un vert bien soutenu et de belle consistance, clochettes blanches d’un bon calibre, pas trop ouvertes et tiges bien fournies).

Le lundi 28 avril, le prix du pot de muguet d’Ile-de-France est comparable à celui de l’an dernier, mais les fleuristes le discutent en regard de la nette baisse des cours du pot de muguet nantais (par rapport à l’an dernier). Les producteurs s’ajustent à cette tendance et baissent leurs prix dès mardi.

Les cours se maintiennent ensuite le mercredi, du fait d’un bon équilibre entre une offre de grande qualité et une demande présente. Ils sont pourtant en net repli par rapport à l’an dernier (de 25 à 33%). En fin de campagne, les invendus sont restreints.

Muguet des bois (Châlon-sur-Saône) :

En 2014, le volume de muguet des bois (en bottes) sur le marché est en baisse de 14% par rapport à 2013. Il arrive trop vert : les clochettes sont encore fermées. La demande est, en conséquence, réticente. Les bottes de 10 griffes se vendent à des prix inférieurs à ceux de 2013 et de 2012 (1,20 € la botte de 10 griffes en 2014 contre 1,40 € en 2013 et 1,30 € en 2012).Par ailleurs, des concessions de prix assez importantes sont faites en fin de marché.

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(25)

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FETE DES MERES

La fête des mères, le dimanche 25 mai, est souvent l’occasion d’offrir des fleurs. Sous le pavillon des fleurs coupées du MIN de Rungis, pour l’occasion, les arrivages, en provenance de Hollande notamment, sont importants (20 à 24 semi-remorques en provenance de Hollande le 22 mai par exemple contre une quinzaine un jeudi classique). L’activité sur le marché bat son plein, en particulier le jeudi et le vendredi. Les invendus sont limités en fin de marché. Quelle que soit sa provenance, le produit est de qualité extra.

Sont principalement vendues pour l’occasion des roses et des fleurs d’accompagnement (aster, freesia, gerbera, germini, pois de senteur, giroflée, gypsophile et statice) pour la réalisation de compositions florales et bouquets ronds. Le rouge et le blanc restent les coloris dominants, même si toutes les couleurs sont bienvenues pour la fête des mères.

La majorité de l’offre en rose est constituée de roses de petites tailles (50 cm) ou de taille intermédiaire (70 cm). Les roses de grande taille (80 cm) sont peu représentées en raison de leur coût.

2014 2013

Jeudi 15 mai Jeudi 22 mai Jeudi 16 mai Jeudi 23 mai Rose avalanche

(blanche)

6 7 6,50 10

Rose grand-prix (rouge)

7 7 6,50 10

Rose red-Naomie 7 8 7 8

Tableau : Evolution des cours de 3 variétés de roses (cat. I, 50 cm) à l’occasion de la fête des mères (comparaison entre 2013 et 2014) – en € les 10 tiges.

On note que les hausses pratiquées par les grossistes pour l’occasion sont nettement plus modestes en 2014 qu’en 2013. Cette modicité de la hausse est valable également pour les fleurs d’accompagnement, sauf pour les gypsophiles et statices, peut-être en lien avec un approvisionnement très réduit.

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CAMPAGNE TOUSSAINT

ARRIVAGES (en pots) 2013 2014 Variations

Source : SEMMARIS

- Chrysanthème 251 627 284 759 ^13%

- Bruyère 38 000 55 880 47%

PRODUITS (cours moyens en Euros hors taxes) 2013 2014 ^Variations CHRYSANTHÈME BOULE Ile de France

(culture dirigée)

le pot de 3 fleurs 3,80 3,80 ^0%

le pot de 4/5 fleurs 4,50 4,50 ^0%

la coupe de 5 fleurs 5,00 5,00 ^0%

la coupe de 8/9 fleurs 9,00 9,00 ^0%

CHRYSANTHÈME MULTIFLEURS Ile de France (culture traditionnelle selon diamètre)

11cm 1,20 1,00 ^-17%

20/30cm 4,00 4,00 ^0%

30/40cm 3,00 3,50 ^17%

Jardinière France 40cm 8,00 9,05 ^13%

Cascade hauteur 80cm 17,00 17,00 ^0%

Pyramide 0.80/1 mètre pot 22cm 13,00 14,50 ^12%

BRUYÈRE CALLUNA UE

Le pot de 10cm 1,00 1,45 ^45%

Le pot de 13cm 2,00 2,05 ^2%

BRUYÈRE GRACILIS France

Le pot de 10cm 1,70 1,70 ^0%

Le pot de 13cm 3,00 2,60 ^-13%

MYRTHE France

Verte - pot de 16cm 3,50 -

Fleurie - pot de 16cm 4,80 4,50 -6%

PRIX DES PRODUCTEURS A RUNGIS

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Les principaux producteurs de chrysanthèmes sont l’Allemagne, la Hollande et la France, et les ventes se font principalement dans les pays d’Europe du sud. Les chrysanthèmes (jaune, blanc ou rouge voire panachés) représentent en 2014 plus de 80% des arrivages de plantes en pot à Rungis pour la Toussaint.

Cette année, la campagne de Toussaint s’est déroulée dans de bonnes conditions. La qualité des lots commercialisés est homogène (plantes bien développées, de taille régulière avec de belles fleurs et des tiges de beau calibre). Les plantes sont saines et ne présentent pas de problèmes parasitaires. Cependant, des températures plus douces que la normale ont accéléré leur floraison.

Les arrivages sur le marché de Rungis :

Les arrivages sur le MIN de Rungis sont en progression de près de 18% en 2014 (251 627 pots en 2013, 284 759 pots en 2014). Les grossistes et les fleuristes ont en effet misé, à raison, sur des achats plus élevés cette année, le 1^er novembre tombant un samedi. Les plus gros fournisseurs du marché sont les sociétés Plant Assistance, Baeten, Frot et Végétal.

Où se rendent les particuliers pour leurs achats de chrysanthèmes ?

La répartition des ventes de chrysanthèmes aux particuliers (en 2013) est la suivante (en volume) : - 16% des ventes sont effectuées par les fleuristes,

- 28% par les grandes surfaces alimentaires (GSA), - 16% en direct,

- 15% par les jardineries,

- 7% sur un marché ou une foire.

Par rapport à 2012, les GSA continuent à gagner du terrain en volume, même si les fleuristes restent en tête des ventes en valeur.

Source : FranceAgriMer/Synthèses filière horticole – Les achats de végétaux d’ornement à l’occasion de la Toussaint – Octobre 2014.

Comment se sont déroulées les ventes en 2014 sur le marché de Rungis ?

CHRYSANTHEMES :

La campagne Toussaint 2014 se déroule dans de bonnes conditions. Elle démarre en douceur début octobre. La clientèle regarde, se renseigne sur les prix. Il faut attendre la semaine 43 (le 20 octobre) pour relever des ventes significatives sur le marché. Les plus grosses ventes se font la dernière semaine avant la Toussaint (du 27 au 31 octobre).

En 2014, les cours des chrysanthèmes boules d’Ile-de-France sont stables par rapport à l’an dernier, quel que soit le nombre de fleurs. Ils sont moins recherchés aujourd’hui. Les cours sont en hausse, de 1 à 1,50 € le pot, pour les chrysanthèmes multifleurs d’Ile-de-France de gros calibre (30/40 cm), ainsi que pour les jardinières et les pyramides (des produits plus « à la mode »). Les cours des chrysanthèmes multifleurs en pots de petit calibre (10/11 cm), dont les arrivages augmentent très nettement cette année, sont en baisse. On note des invendus en fin de saison, surtout en pots de petit calibre.

Les chrysanthèmes en cascade sont les plus chers ; leur cours est stable par rapport à l’an dernier.

Ils sont recherchés par une clientèle ciblée (pour la décoration des lieux publics notamment) et les arrivages sont en légère hausse cette année encore.

BRUYERES :

Pour la bruyère (calluna), les prix sont en forte augmentation en 2014, de 1 € le pot de 10 cm en 2013 à 1,45 € en 2014, soit une augmentation de 45 %. Cette hausse s’explique par une demande accrue de ces produits cette année.

Les bruyères cracilis et les myrtes, quant à elles, voient leurs cours fléchir (de 13% pour le pot de 13 cm pour les bruyères cracilis et de 6% pour les myrthes fleuries). La qualité reste pourtant très belle, mais les arrivages sont en forte augmentation cette année.

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CAMPAGNE SAPIN

ARRIVAGES Du 01/12/13 Du 01/12/14 Source : SEMMARIS au 31/12/13 au 31/12/14

Sapins ve rts coupé s (l'unité) 365 838 373 010 2

Epicé a 27 465 25 553 -7

Nordman 338 373 347 457 3

Sapins ve rts en mottes 3 071 4 229 38

Houx (fagot 5tg) 2 475 1 664 -33

Gui 7 692 8 810 15

Sapins floqué s (l'unité) 22 317 21 543 -3

Branchage s pe ints (botte) 20 298 13 317 -34

EPICEA coupé France Cat I l'unité

80/100 cm 6.90 8.00 16

100/125 cm 8.00 8.00 0

125/150 cm 10.70 11.00 3

150/175 cm 12.00 12.50 4

175/200 cm 14.70 15.00 2

200/250 cm 19.00 20.00 5

250/300 cm 30.00 32.00 7

300/350 cm 35.00 0.00

EPICEA en container 100/125 cm 16.00 17.00 6

GUIRLANDE 100 cm 7.00 7.00 0

NORDMANN Dane mark Cat I l'unité

100/125 cm 14.00 14.00 0

125/150 cm 17.00 18.00 6

150/175 cm 24.00 28.00 17

175/200 cm 37.00 35.00 -5

200/250 cm 47.00 50.00 6

NORDMANN e n containe r 100/125 cm 24.00 25.00 4 SAPINS FLOQUES France Cat I l'unité

60 cm 15.00 15.00 0

80 cm 19.00 20.00 5

100 cm 23.00 30.00 30

120 cm 28.00 30.00 7

BRANCHAGES PEINTS

Bouleau la botte IDF 2.00 2.20 10

Saule Tortuosa branche 100 cm IDF la botte 7.00 7.00 0

Ruscus la botte IDF 2.70 3.00 11

FEUILLAGES NATURELS

Nordman branche coupé le ballot 13.00 15.00 15

COURS MOYENS (en euros hors taxes)

Variation en %