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LE CANADA, TERRE DES HOMMES

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Academic year: 2022

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L E CANADA,

T E R R E DES HOMMES

"I 967. Grande année canadienne marquée sur le plan intérieur par le Centenaire de la Confédération et sur le plan mondial par l'Exposition universelle installée au milieu du Saint-Laurent dans le cadre de Montréal. E n voyant et en visitant la réplique de la « Grande Hermine », un des navires de Jacques Cartier, ancrée dans le bassin des Dauphins au milieu de l'Exposition, comment ne pas revenir à l'heure de la découverte. Plus de quatre siècles se sont écoulés depuis que Jacques Cartier, lancé dans une héroïque aventure, foulait le sol sur lequel se dressent aujourd'hui les gratte- ciel de la Métropole qui évoque, sans le copier, un nouveau New York. E n 1535, accompagné de quelques hommes, cet explorateur crée Montréal quand, pris par la noblesse et la grandeur du site, il s'écrie : Quel Mont Royal. Il fallut un siècle et les efforts de Samuel Champlain pour installer définitivement la ville, 7 ans m ê m e après la mort de Champlain.

Jacques Cartier, Samuel Champlain, leurs compagnons, ceux qui à leur suite, tant francophones qu'anglophones, ont souffert, ont cru et construit, trouvent en commun leur récompense dans la magistrale démonstration canadienne de 1967. Quelle leçon de cou- rage, de ténacité, d'humilité !

De courage d'abord, non pas certes de prendre la mer sur un navire tel la « Grande Hermine » qui paraîtrait presque imposant aux navigateurs solitaires de notre époque, mais de quitter son rivage natal pour des terres inconnues, voire inhospitalières, sur une distance mal déterminée, sans le secours des multiples moyens de la vie moderne.

De ténacité ensuite pour vouloir s'implanter sur une terre à coup sûr passionnément attirante par ses dimensions, ses diversi- tés, ses richesses, à coup sûr aussi particulièrement exigeante en

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valeurs humaines comme un trésor bien gardé qui ne s'accorde qu'au mérite. Eloigneraient, étendues et conditions d'existence in- connues de l'Europe, tout contribuait à laisser le Canada dans une sorte d'incompréhension que 1967 aura largement et définiti- vement dissipée. Aussi importe-t-il d'admirer ceux qui ont su faire face à la fois aux éléments naturels et à la négligence des hommes, en gardant une mention spéciale aux soixante mille paysans de France qui, abandonnés par leurs chefs et leur pays lors du traité de Paris de 1763, ont gagné pacifiquement et sans jamais désespé- rer, la bataille de leur foi et de leur langue.

D'humilité enfin dans notre siècle de vitesse et de facilité quand on pense à l'admirable construction continue que représente le Canada de nos jours, quand on compte les temps qui nous sépa- rent de Jacques Cartier et de Samuel Champlain, quand on re- trouve la présence de ces deux précurseurs comme si quatre siè- cles n'étaient rien. Ce qui, sans plus, rappelle la mesure de l'homme.

L'histoire et l'ampleur du site désignaient Montréal pour ac- cueillir une manifestation d'envergure internationale. Mais, pour obtenir, préparer et réussir l'extraordinaire rencontre humaine que fut l'Exposition de 1967, il fallait un ensemble de possibilités humaines qui finalement s'avèrent toujours déterminantes. E n cette matière, le Canada dispose de richesses que le monde peut lui envier. Sans doute justement parce qu'en présence des dures réali- tés de l'existence la lignée de Jacques Cartier et de Samuel Cham- plain se montre plus vivante que jamais. Résistant aux fascina- tions abusives, les hommes du Canada ont prouvé une fois de plus qu'ils savent appliquer la formule de Saint-Exupéry dans la première page de Terre des Hommes : « L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle ».

Parmi beaucoup d'autres, il faut d'abord citer deux grands noms canadiens : celui du général Georges Vanier, longtemps ambassa- deur du Canada en France puis Gouverneur général du Canada, mort à son poste en 1967. Il a servi son pays, l'humanité, Dieu, avec une efficacité, un désintéressement, une noblesse à un degré rarement atteint. Il symbolisait l'unité canadienne objet de son dernier message. Il aimait aussi profondément la France pour toutes ses valeurs et singulièrement ses valeurs spirituelles ce qui l'avait conduit à garder une maison dans un des hauts lieux fran- çais, à Vézelay, contre la Basilique. Le Général Vanier repose dans le sanctuaire des troupes canadiennes, au milieu de la cita- delle de Québec, sous quatre drapeaux, entre des murs portant inscrit le Mémorial de l'Armée canadienne au service de l'Europe.

Quel admirable exemple, quel symbole.

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Celui du Cardinal Paul-Emile Léger, archevêque de Montréal, chef de 1 500 000 fidèles qui vient de quitter sa charge et ses hon- neurs, pour se consacrer aux lépreux d'Afrique. Ce prince de l'Eglise ne craint pas de rentrer dans le rang comme simple prêtre missionnaire et pour remplir une tâche éprouvante. Heurté par la

« souffrance silencieuse de milliers de lépreux » en face « d'une civilisation technocratique, automatisée, sophistiquée » il accom- plit un acte comportant une émouvante leçon de charité et d'humi- lité. Une leçon de vérité aussi par un sacrifice nécessaire à l'heure où les actes diffèrent fréquemment des paroles. Le Cardinal Léger l'a si bien ressenti qu'il a défini sa décision par ces mots : « J'ai compris tout à coup que le Seigneur exigeait de moi des actes en plus des paroles. »

Don de soi, amour sincère de l'Humanité sans négliger les obligations et les valeurs de l'existence terrestre, un ensemble de qualités unissant équitablement l'idéalisme et le réalisme, voilà ce qui se dégage des exemples du Général Georges Vanier et du Car- dinal Paul-Emile Léger, désormais aumônier des lépreux d'Afrique.

Voilà, précisément ce que Saint-Exupéry exalte dans Terre des Hommes, et qui se manifeste, à des degrés divers, parmi ces 20 mil- lions d'habitants, francophones, anglophones, immigrants divers qui peuplent la terre canadienne vingt fois grande comme la France. Il était donc absolument naturel que Montréal, porte éco- nomique du Canada sur l'Atlantique, à mi-chemin entre Vancouver et l'Europe, rassemble spirituellement, humainement, matérielle- ment les conditions d'un témoignage éclatant. Il suffisait de l'inter- vention d'une étincelle, ou de ce que la chimie appelle un cataly- seur, en l'espèce : d'hommes que le Canada et Montréal ont vu surgir presque sans peine, dans un élan traditionnel. Ce témoi- gnage réside dans l'Exposition Universelle de 1967 qui a fermé ses portes le 29 octobre dernier après avoir reçu plus de 50 millions de visiteurs au cours d'une période de 184 jours. Ce fut l'œuvre de son Honneur Jean Drapeau, Maire de Montréal, de son Excellence Pierre Dupuy, ancien ambassadeur du Canada en France et d'une équipe canadienne dans laquelle se relèvent notamment les noms de Gaspé-Beaudien, Shaw, Churchill, Knievasser. Ce fut encore l'œu- vre des nations étrangères devenues plus participantes qu'exposan- tes — soulignant de la sorte la taille de l'entreprise. Cependant, rien n'aurait vu le jour sans la confiance dans l'avenir, la détermi- nation, les prises de responsabilité du maire de Montréal. Il n'igno- rait rien des risques de tous ordres d'une opération dont il pesait aussi les heureuses conséquences. Il l'a voulue et a su gagner à sa cause l'administration de son pays et les autorités internatio- nales compétentes. Mais le choix fixé, restait un travail dont une

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lourde partie incombait à Montréal supportant déjà, non sans de rudes efforts, le poids d'une croissance rapide. Deux travaux essentiels s'imposaient aussitôt : l'aménagement de la plate-forme de l'Exposition, l'extention des transports urbains. Le tout en un temps relativement court et avec des ressources financières ne tolérant pas d'erreurs ; grâce à la municipalité, sous la conduite de son maire Jean Drapeau appuyé par Lucien Saulnier, Président de la Commission executive, tout était en ordre à l'heure prévue. Où placer la plate-forme ? Le maire de Montréal avait sa solution.

C'était une sorte de défi en raison des obstacles naturels. C'était pourtant la solution. Elle a prévalu. L'Exposition serait au milieu du St-Laurent. Sur l'île Ste Hélène, agrandie de surfaces gagnées sur le fleuve. Son Honneur Jean Drapeau n'oubliait pas que Samue' Champlain avait en 1611 baptisé cette île du nom de sa femme née Hélène Boulay. En plus aucun lieu n'était plus imposant, plus attirant. Il en résultait une imposition supplémentaire pour les transports. D'où, d'une part, une troisième ligne de m é t r o urbain traversant le fleuve dans un tunnel de quatre kilomètres et d'autre part, un métro express spécial pour l'Exposition arrivant à l'Ile par un pont. Le métro urbain projeté depuis plusieurs années, prati- quement décidé en 1961, c o m m e n c é en 1962, inauguré en 1966, lone de vingt-cinq km est dû à une étroite collaboration franco-cana- dienne. Basé sur la technique française, construit et mis en fonc- tionnement avec l'assistance technique de la R.A.T.P., il est généra- lement reconnu comme le plus moderne du monde. Les ingénieurs canadiens et leur chef Lucien L'Allier, aujourd'hui Président de la Commission de transport, en sont fiers à bon droit. Mais là encore le maire de Montréal a imprimé sa marque. Il avait choisi comme modèle le métro de Paris et il lui fallait son m é t r o pour l'Exposition, il a réussi une fois de plus. C'est qu'aucune déception, aucune difficulté ne rebutent Jean Drapeau dominé par les plus nobles ambitions pour sa ville, sa province, son pays. Au bilan de son activité, il n'inscrit ni ses heures de travail ni sa peine.

Deux de ses propos retenus par le père Jean Toulat dans son livre « Canada terre promise » traduisent sa raison et sa manière d'agir. Le premier : « C'est par la qualité que le Canada français va s'affermir et rayonner dans tout le pays ». Le second : « Ma façon de servir c'est de donner à Montréal la meilleure adminis- tration possible et d'en faire une grande- métropole: » De tels propos situent un homme qui ne se laisse pas emporter par les grandeurs, les calculs ou les rêves. E n lui s'harmonisent les don- nées de l'Amérique du Nord où il est n é et celles de la France d'où il tire son origine. La simplicité le caractérise jusque dans son aspect physique. Tel un homme parmi les hommes du terroir fran-

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çais avec sa solidité et son bon sens. De taille moyenne, sa fiche signalétique de documents officiels ne porte sûrement aucun signe particulier. Pour qu'il en soit autrement, il faudrait y ajouter sa vivacité d'allure, l'intelligence de son regard, enfin tout ce qui, de sa personne, déclenche l'estime et entraîne la conviction. Il est humain par excellence et sait goûter les bienfaits terrestres sans en faire une servitude. Il n'agit pas pour lui et sait, avec Vauvenar- gues, que « pour faire de grandes choses il faut vivre comme si l'on ne devait jamais mourir ». Peu lui importe, car il admet le:

limites terrestres des hommes. Et c'est pourquoi sans doute, au mur de son cabinet à l'Hôtel-de-Ville de Montréal, est accroché un Christ qui rappelle l'éternité et chasse l'orgueil.

Dans cette terre d'élection qu'est le Canada, Jean Drapeau n'était pas seul. Non qu'il pût craindre de porter sur ses épaule- le fardeau de l'ensemble de l'Exposition, mais il était préférable de grouper le plus grand nombre d'hommes qualifiés venant de provinces diverses afin de montrer au mieux le visage national et de conduire l'œuvre au plus près de la perfection. Ainsi pour assu- rer les préparatifs, l'aménagement et ensuite le fonctionnement de l'Exposition tant pour les exposants que pour le public, un commis- sariat général a réuni les personnalités les plus valables autour de l'Ambassadeur Pierre Dupuy. Sa carrière, son tempérament, sin- gulièrement son amabilité et sa compréhension le désignaient en premier lieu pour réussir un pèlerinage international terminé par l'adhésion de plus de soixante nations dont les drapeaux ont flotté à Montréal. Son intelligence toujours en éveil, sa large con- naissance humaine permettaient d'éviter les écueils qui ne man- quaient pas et de cimenter le bloc des collaborateurs dont dépen- dait, pour une large part, le succès. Le 29 octobre 1967, au moment de la fermeture de l'Exposition, une foule émue a sanctionné de ses applaudissements deux mots par lesquels, sans ostentation mais légitimement, le Commissaire général Pierre Dupuy résumait son rapport : « Mission accomplie ».

Jean Drapeau, Pierre Dupuy, la municipalité de Montréal et le Commissariat général de l'Exposition unis par un m ê m e idéal, expli- quent comment et pourquoi cette exposition universelle a marqué une date dans l'histoire en égalant celles de Londres en 1851 et de Paris en 1899.

Le maire de Montréal écrivant « Merci aux peuples de la terre qui ont transporté chez nous un inventaire de leur civilisation » n'enfermait pas l'Exposition 1967 dans les bornes d'une encyclopé- die oue dépassaient son thème et son patronage spirituel : Terre desHommes, Antoine de Saint Exupéry. Il s'agissait effectivement et avant tout d'une rencontre humaine destinée à confronter le pro-

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L E C A N A D A , T E R R E D E S H O M M E S 31 grès scientifique et ses justifications, à mêler les hommes sans souci de couleur ou de race, à trouver entre eux un dénominateur com- mun. Dans notre siècle qui en arrive à s'interroger sur sa civilisation et se demande o ù va l'humanité le nom de baptême de Terre des Hommes résonne non comme un défi mais comme une volonté et une espérance. Il suffit, pour dire « merci » à Jean Drapeau et au Canada. Il est en vérité un dénominateur commun. D'autant mieux qu'il n'est pas resté un « slogan » ou un « conditionnement ». Il s'est manifesté par le rappel, buriné dans le creux de la pyramide inversée d'un pavillon du Canada, le Katimavick, de ce texte de St Paul. « Car nous n'attachons pas nos regards aux choses visi- bles mais aux choses invisibles : ce qui est visible n'étant que pour un temps alors que l'invisible est éternel ». Il s'est manifesté m ê m e à travers l'Exposition par ce qui touche le travail, les arts, les loisirs, la religion, la technique et la science sous toutes leurs formes sans omettre la finalité humaine. D'où une organisation parfaite s'attachant aux moindres détails qui rendent la vie heu- reuse. D'où aussi une présentation spectaculaire, un retour au folklore, une possibilité de goûter aux mets et crus du monde entier, une composition scientifique et humaine s'apparentant au x nombre d'or » des meilleurs architectes. Il serait vain de vouloir décrire l'Exposition de Montréal. Il fallait la vivre. Il serait stupide d'y chercher des classements entre exposants. Chacun a répondu de son mieux au thème « Terre des Hommes ». Dans un univers profondément troublé cette exposition autant humaine que scien- tifique fixe une étape mondiale traduite ainsi par la revue Mont- réal 67 donnant l'impression des visiteurs : « Ils ont senti sur Terre des Hommes qu'ils n'étaient plus comme dans les grandes villes de simples numéros matricules, qu'ils n'étaient plus des citoyens inconnus. Us ont retrouvé dans ces îles féeriques le senti- ment, l'indescriptible sentiment de leur individualité. Sollicités par les œuvres d'art, par les découvertes de notre siècle, par tous ces éléments d'exposition qui projetent vers l'avenir ou évoquent la grandeur du passé, les hommes et les femmes de tous les pays qui se côtoyaient dans les îles ont pu mesurer le poids de leur huma- nité. » Ce qui rejoint cette déclaration de M . Steward L . Udall secrétaire d'Etat à l'Intérieur des U.S.A. : « L'Expo a fait foi que les Canadiens avaient plus conscience que les Américains de la dimension qualitative de l'existence. »

On comprend alors Jean Drapeau quand le 29 octobre 1967, devant les regrets de ces concitoyens brutalement privés d'un passionnant contact universel, il proclama : « Expo 67 n'est plus ! Vive Terre des Hommes î » L'Expo 67 aura donc une suite, avec

une autre organisation mais selon le m ê m e thème. Car si le règle-

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32 L E C A N A D A , T E R R E D E S H O M M E S

ment interdit le maintien d'une exposition universelle, il ne s'op- pose pas à une présentation permanente elle aussi universelle, consacrée à la cuiture et à la civilisation et installée dans les bâtiments confiés par les nations participantes à la ville de Mont- réal qui prend à son seul compte, ce nouvel effort. Effort qui est la conclusion logique et l'expression d'un devoir découlant d'une Exposition dont il importe de saisir les conséquences capitales.

Montréal et la province du Québec, ont fourni la preuve de leurs capacités et de leur vitalité. La nation canadienne vient de s'affir- mer. Répartis sur un territoire aux immenses dimensions, bien des canadiens n'entretenaient entre eux que des lointaines relations.

Dans un éclair, l'Exposition a provoqué une révélation. Le Canada prend conscience de lui-même et^de son unité. Et cette prise de conscience se ressentait au Pavillon du téléphone en assistant à la projection sur un écran circulaire d'un film profondément émou- vant, puissante évocation du Canada tout entier avec les hommes, ses paysages, ses villes, ses industries. Mais au-delà des réactions nationales les visiteurs de tous les pays du monde ignorant trop souvent le Canada, jusque là pour eux terre lointaine aux immen- sités neigeuses, voient désormais en lui des richesses spirituelles et matérielles qu'ils n'imagnaient pas.

Riche de deux cultures, pris dans la ronde infernale de la ren- tabilité en conservant les élans évangéliques apportés par ses fondateurs, incapable de s'endormir dans les facilités trompeuses de la vie moderne, le Canada a su avec l'Exposition de Montréal montrer, sous toutes ses faces, ce merveilleux outil qui s'appelle la science. Mais dans la ligne de Terre des Hommes, il en a déli- m i t é le rôle par son incitation à humaniser une civilisation trop portée à livrer l'homme à la machine. Ce pays de contrastes où près d'une vie turbulente un saut vous jette sur des terres propices à la solitude et pleines des fraîcheurs de la découverte, le Canada représente un espoir contenu dans ces mots de Wilfrid Laurier rapportés par le père Jean Toulat : « Le X I Xe siècle a é t é le siècle des U.S.A., le X Xe siècle sera celui du Canada. » Parce que le Ca- nada aura prouvé qu'il était une terre des hommes. Suivant une p e n s é e venue de France, reprise pour une exposition qui a montré que chez tous les peuples de la terre se posaient les m ê m e s pro- blèmes, exprimée par Antoine de Saint-Exupéry terminant son livre de Terre des Hommes par ce message d'amour, de grandeur et de paix : « Seul l'esprit, s'il souffle sur la glaise, peut créer l'homme. »

PIERRE MASSENET

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