CONCLUSION
Jean DUBOUSSET *
Vous avez bien compris, j’en suis sûr, que la collaboration, je dirai même plus, la symbiose entre Privé et Public est indispensable dans notre pays.
Mais vous avez aussi compris je pense, que cela ne peut se concevoir qu’avec une volonté et une organisation qui doit venir des médecins eux-mêmes. Celle-ci doit commencer à mon sens dès le début des études médicales en n’opposant pas Médecine de CHU, et Médecine dite de Ville, mais au contraire en favorisant au maximum les échanges et les complémentarités, dès les premiers stages des études.
C’est donc une révolution complète des états d’esprits qui doit survenir au niveau des Ministères, Santé, Éducation nationale, laisser les médecins précéder plutôt que suivre l’administration et ne pas se laisser écraser par elle. Par conséquent, change- ment d’esprit des Universités et de leur indépendance, des Doyens, des Territoires, des Sociétés Professionnelles en un mot, en redonnant du pouvoir à Hippocrate et à ses disciples que nous sommes, qui ne l’oublions pas ne doivent avoir en tête que le seul bien des malades.
* Membre de l’Académie nationale de médecine
Bull. Acad. Natle Méd., 2016, 200, nos4-5, 777, séance du 17 mai 2016
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