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(1)XT 1914.. / JS.

(2) EDINBURGH LIBRARY. R19805K0236.

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(7) MEMOIRE >. SUR LA STRUCTURE ET LA FUNCTION. DU. PLACENTA.

(8) ALGER.. — IMPRIMfi. PAR JUILLET. S*. LAGER. (<. 869 .).

(9) ]VI. E ]VI O I rt E SCR LES. GltNDES UTRICUUIRES DE L'UTERUS. %. ET SCR. L’ORGANE GLANDULAIRE DE NEOFORMATION QUl SE DEVELOPPE PENDANT LA GR03SESSE. dans I'utarus des femelles des mammifSrea et de I'esp&oe humaine,. PAR LB PROFES3EUR. G. B.. OUVRAGE. ERCOLANI. COURONNE. PAR. de Bologne.. L’ACADEMIE. DES. SCIENCES. DE. PARIS. suivi. O’UIV AP»r»ElVI>ICE liVEDIT I>E L’ AUTEUR avec. ATLAS LE X PLANCHES Gravees par. TRADUIT Par. la. professeur. E.. BETTINI. DE. BRUCH. l’iTALIEN et le. docteur R.. ANDREINI. ALGER IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE JUILLET. i869. S‘. LAGER, fiDlTEUR..

(10) •. ''•f'Ti.r. ** I. ‘A*. I .. >. 3DAi5aq.

(11) PREFACE DES TRADUCTEURS. «. est que la pure et simple verite.. La science n ». ». L'Aui'EUR.. La publication en francais du MiEmoire sur la struc-. ture ET LA PONCTioN DU PLACENTA, par. le. professeuF. Ercolani de Bologne, n'est, de notre part,qu’un horamage. consciencieux offerta Tauteur le. progres de. avcc. la. la. tous ceux qui ainaent. science et qui ne sont pas familiarises. langue italienne.. Scion nous, en. effet,. tion non-seulement le. et^i. monde. ce travail m^rite de fixer fatten-. du monde medical, mais aussi de tout. savant, tant pour les observations. nouvclles.

(12) VI. qu. pr^sente, que pour les consequences qu’on pent en. il. deduire. «. Mon but, que. dit I’auteur, est d’etablir. un seul. fait. ce. ;. ». fait est. ». tebr^s mamraiferes et de Tespece humaine a toujours. ». une structure glandulaire. «. la portion. maternelle du placenta des ver-. ». un. Cette structure, ajoute-t-il plus loin, constitue. ». organe glandulaire de nouvelle formation destine. •. secreter. ». Le placenta. «. portion foetale, vasculaire et absorbante. ». maternelle, glandulaire et secretante.. ». vaisseaux de. une humeur qui est. la. seaux du foetus.. sert. fait. la nutrition. du. foetus.. forme de deux parties distinctes ;. :. la. et la portion. En aucun. mere ne s'anastomosent avec. cas les. les vais-. ». * *. Ce. <i. fondamental. 51.. *. et les corollaires qui I’accompa-. gnent renversent on modifient prolondement nes actuellement enseignees sur I’anatomic et. les doctrila. physio-. logic de cet organe.. La simple. traduction. des. pr^sentait par consequent sous. k. nouvelles. un aspect. doctrines deiicat.. se. Mais,.

(13) VII. nombreuses 6vidente de I’auteur dans ses. I'impartialitfi. I’abondance des fails produits, recherches et observations, scrupnleuse de ses opinions modestie, pour ainsi dire,. la. et les belles. des planches qni les appuient, dons offraient. garanties sufBsantes.. Nous en avions par consequent entrepris. la traduction. apprimes que M. avec confiance, lorsque nous. Robin en. avait public. son Journal. dans. un r6sum6. Charles. (n° 5. 1868). de VAnatomie et de la Physiologie,. apprenons maintenant, que. membrede titut. I’lnstilut. le. M6moire de. 1. Nous. honorable. couronn6 parl’Ins-. de Bologne a. de France. [Juin 1869).. C’est plus qu’il. en faut pour affermir notre confiance. etnous encourager daus notre publication.. *#. II. est pourtant rare. sans trouver. #. qu’une doctrine nouvelle s’aflGrme. des contradicteiirs, et. n’ont pas fait faute «. J|e. ci. celle. les. du professeur. contradictions. italien. Cette opposition, nous 6crivait-il, m’a 6td avanta-. sur de. mon. «. geuse. J’6tais. «. etre endortni la-dessus sans. si. que. je. prendre. la. fait,. me serais. peut-. peine d’obser-.

(14) VIII. *. ver et de suivre les diff^rentes periodes de. «. mation de Torganeglandulaire chez. «. la. «. dans. «. fesseurs Albini, Palladino et Ohel. Voiis trouverezces. «. nouvelles observations dans I’appendice que je vous. «. enverrai. ». femme.. On y. n6ofor-. animaux et chez. donn6 une id6e de ces nouveaux. J’ai. conference publique. la. les. la. trouve aussi, sous. la. oil. j’ai. forme. fails. repondu aux pro-. plus franche et la. la. plus consciencieuse,- Taveu de quelques erreurs d’interpretation des premiers fails observes. :. «. C’est ainsi, dit. qu’on s’edaire soi-meme, qu’on edaire. «. I’auteur,. «. autres et la science, qui est la verite pure et simple. C’est ainsi, dirons-nous, que Fobservateur. aulorite incontestable. ses. ». donne une. paroles.. Les quelques doutes emis, par le simple. les. Oliel et Palladino,. sur. developpement de I’organe glandulaire, nous. ont done valu Fappendice qui Iraile specialement de son. histologieetdeson. reux de pouvoir. mode de. offrir k. formation. Nous sommesheu-. nos confreres ce travail impor-. tant et in^dit.. Le professeur. Lrcolaiii dit en oulrr. dans son Memoire. :.

(15) «. D’apr6s. peu que. le. indiqu6, la structure du pla-. j’ai. du placenta de. centa des brutes est diff^rente de celle. sera, selon. rhomme. La demonstration decette v^rite. conclusion la plus grave et la plus importante. ». moi,. ». de ce travail. Je serais heureux de pouvoir combler, en. la. du placenta. partie au moins, cette lacune par I’etude ». des singes. ». mais. ». espoir. compare. h. celui. de. Tespece. humaine,. pauvrete de noire Institut nous enieve tout. la. .. !. ». Aux anthropologistes pose cette question. «. :. et. aux hommes de science. Des. les. il. avail. premiers instants de notre. ». existence, appartenons-nous, par la structure placen-. ». taire, e la famille. ». de nous par un placenta conforme a celui qui nous. ». separe des autres mammiferes. Cependant. Deux. il. simienne, ou bien est-elle eioignee. ?... ». a ete plus heureux qu’il ne I’esperait.. collegues, devoues au progres de la science, lui ont. fourni les. moyens d’etudier un placenta de singe. ;. il. I’a. trouve distinct de celui des brutes, et conforme par sa structure ^ celui de. Thomme.. C’estlui-m^mequi r^pond aujourd’hui >*. bien plus que. le type, la. :. «. structure anatomique. ". centa des singes est identique k la structure. ». de rhomme.. ». Le type,. du. et. pla-. du placenta.

(16) X «. Ce n est pas ma. faute... Je. nc renie pas. les fails.. {Conference, pag. 25).. €. ^^. ^. Affirmerons-nous, apres cela, que. rhomme. formation, une filiation on one derivation. est. une trans-. du singe. ?. Nousn’avonsaucunementrintention de deduire de ce anatoraique une consequence absolue. persuades. que celui qui. I’a. ;. fait. nous sommes. et. enouce. —. partage. notre. maniere de voir et de penser.. Neanmoins. il. a. de dire. le droit. :. Voici une nouvelle. observation anatoraique differentielle que. en etudiant. la. structure. j’ai. decouverte,. mammiferes.. placentaire des. Jusqu’a present les anthropologistes s’etaient occupes du cerveau, mais Texlstence. met en rapport avec. se. nouvelle formation. rhomme et chez. le. :. commence I’etre. plus bas. L’embryon. adulte par un organe de. cet organe a la. singe. il ;. a. meme. une structure. structure chez differenle chez. tous les autres animaux.. Tous ceux qui ont. pris part,. pour ou contre, dans. debat qui divise les anthropologistes, tous. En. retat actuel de la question. scientifique. le. I’ignoraient.. sur Torigine.

(17) XI. de rhomme, qui remue toirement il. le. profond6ment. et si. contradic-. savant, ce fait u’est pas sans valeur. monde. est primordial,. si. et. il. une. ouvre. voie. nouvelle aux. Qui pent affirmer. investigations de I’avenir.. qu’il n’est. pas le premier pas sur la chemin qui aboutira h la v6ritd ?. *. Pour. cela seul^, le. **. Mdmoire du professeur de Bologne. m^ritede fixer Tattention des savants.. Mais son impor-. tance est plus grande encore, en ce qui nous touche de plus pres.. anatomique nouveau.. Premierement, ild^montreun. fait. — En 61ucidant. metamorphoses des glan-. la nature et les. des utriculaires de l’ut6rus, en resolvanl aflBrmativement. muqueuse uterine chez. la. question sur la presence de la. la. femme, en etudiant attentivement la caduque serotine,. il. arrive a etablir d’une maniere comparative et generate. la. neoformation d’un organe glandulaire qui, pendant la. gestation, se constitue. mammiferes. melles des. en outre que distinctes. :. la. le. dans et. la. matrice de toutes les fe-. de I’espece humaine.. Il. etablit. placenta se compose des deux parties. portion. glandulaire. ou maternelle,. et la.

(18) XII. vasculaire ou foBtale. Enlin,. en d6crit la gen6sc et les. il. phases de d^veloppement.. Sccouderaeiit,. logique.. — Le. secr6teur,. il. il. anuonceune nouvelle fonction physio-. m*uvel organe glaiidulaire est un organe. servir a la nutrition foetale. une humeiir qui. est destine k ^laborer. du placenta. du. foetus.. La. doit. partie yasculaire. ou. est chargee d’absorber cette huraeur.. — La fonction du placenta. done de secreter. est. le. sue ou. le lait uterin. «. De meme,. dit Ercolani,. que dans. la. premiere p6rio-. vieextrauterine, I’enfant senourritdu laitmater-. ». de. ». nel absorb^ par les. ». pendant. ». ture dans I’liumeur ou. ». glandulairc et absorbe par les villosit6s du chorion.. la. Et,. ajoute. «. des intestins. la vie intrauterine, le foetus. dans une :. villositi^.s. lait ut6rin,. lettre qu’il. Dans. ;. de meme,. trouve sa nourri-. secrete par I’organe. nous adressait recemment. les oeufs des. jaune ou la substance. il. oiseaux, des reptiles etc.. vitelline. •. le. ». nourrit les foetus. Le. ». uterin des mammiferes,. ». necessaire au developpemeut de. vitellus et. ». est. I’humeur qui. remplace done. le lait. contient toute la matiere la vie. embryouuaire. ..

(19) XIII. est 61abor6. d’avance par. la. m^re. Chez les mammi-. ». il. ». f^res, c’est aussi la. ». du. ». gestation. Voilii la difference entre les. ». les ovipares.. foetus,. m^re qui 61abore. les sues nutritifs. mais elle les 61abore, peu ^ peu, pendant la. mammiferes. et. ». Cette observation renverse. une doctrine physiologique. enseignee, depuisles temps les plus reculds jusqu’h nous: «. que. C’est par le sang. les livres sacr^s. le foetus tient. h la m^re, » disent. de I’lndo. Ehbien,non. Ercolania obser-. ve que I’anostomose des vaisseaux hiaternels avec ceux. du. foetus. ;. que. les. phenomenes osmotiques; que. lation directe entre la. par le sang. —. La nutrition absorbtion.. me. mere etl’embryon,. la circu-. nutrition. et la. ne sont que des erreurs ou des illusions. se fait. au moyen d’une secretion et d’une. — La circulation. est. lacunaire, chez la. fem-. et chez le singe.. Troisiemement,. il. ouvre un champ presqu’inexplore h. la. pathologic de la gestation.. et. medical par excellence. L auteur. 1. indique dans son. C'est le le cote. Memoire. et. pratique. dans. I’ap-.

(20) XIV pendice. Mais, pas plus pour lui que pour nous, n’est. venu de. trailer ce sujet avec detail.. le. moment. Les pathologistes,. profiteront, sans doute, de la d^couverte physiologique. sur la nutrition du foetus; le. trouveront en elle et dans. ils. d^veloppement anormal du placenta de nouvelles cau-. ses des maladies embryonnaires et des avortements.. *. II. r^sulte, 6 notre avis,. avons. de I’analyse rapide que nous. de ce travail, qu’il int^resse I’anatomie et. faite. physiologie, la chimie et la. pathologic, I’embryologie et. I’anthropologie, la biologic et I’obst^trique.. erreurs anciennes et classiques. nouvelles. ;. t^n^bres de. il. la. jette. ou. loi. de. ;. il. 11. d^truit des. d^montre des v6rit6s. un rayon de lumiere au milieu des. reproduction. il. ;. scientifique etcertaine dans le la th^orie. prend enfin une place. champ dela discussion sur. darwinienne, c’est-a-dire surle Strugle for. life,. la selection naturelle.. Qui oserait. aflfirmer. que. les observations. d’Ercolani. p’ont pas 6t6 faites h propos pour nous conduire k lution d’aussi graves. —. la. probl^mes. Pas nous certainement.. ?. la so-.

(21) XV. Nous pcnsons, an contraire, que. le travail. du profes-. seur de Bologne est de ceux qui ne p^rissent pas. esp^rons quil ouvrira une voie nouvelle. ti. ;. et. nous. d’importantes. d^couvertes scientifiques concernant les pli6nomenesmyst^rieux de la g6n6ration. «. L’observation d’un. sa v6rit6, et, tot. ou tard,. Alger, juin 1869.. fait,. elle. dit-il,. reste enti^re dans. devient utile. la science. ».

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(23) INTRODUCTION. J\ie55ieur6,. Les observations que la. j'ai. riionneur de vous pr(§senter sur. formation et sur la structure du placenta dans I’espece. liumaine et chez les mamrniferes, m’ont sions. si. amene. a. des conclu-. differentes de celles quisont aujourd’hui gdnerale-. ment admises par. les. anatomistes et les physiologistes, que. j’eprouve lebesoin d’invoquer, toutd’abord, votre bienveillante attention.. En. outre, je dois. indulgence, parce que je. me. verrai force de vous decrire,. bien minutieusement, un grand. nombre de recbercbes. concourent, dans leur ensemble,. de. mon. de. la. travail.. m’assurer toute votro. a dclaircir I’idde. qui. gdnerale. Pour cela done, autant que pour proedder. manierelaplusconvenable,. exposer en commen^ant figures sclidmatiques,. mon. il. me semble. utile. de vous. idde gd^erale, dans quelques. pour vousparler ensuite des reeber-. ches et des observations dont elle est le resultat, et que je. resume. ainsi. :. -. II. se produit dans ruterusgravide des. mam-.

(24) —4 miferes et de l’esp6ce liumaiiic un ofgane glandulaire de nouvelle formaiioa. Get organe consliiue. Tune des deux. parties. foridamenlales du placenta, c’est h-direla portion maternelle. avec laquelle villosites. le. foetus se. met en rapport intime par. du chorion, qui en compose. ou. I’autre portion. Ics la. pai'tie foetale.. Les. villosites. de cette derniere partie du placenta pene-. trent toujours et d’une maniere evidente dans I’organe glandulaire,. ou partie maternelle, pour absorber I’liumeur qui. trouve secretee, et pour fournirainsi au foetus les mate-. s’y. riaux necessaircs a sa nutrition.. La forme lypique du nouvel organe glandulaire secreteur s’eloigne pas de. lie. laire. la. forme commune d’un. follicule. simple de I’organisme animal. De meme,. que du placenta. foetal. ou portion absorbante,. la. glandu-. forme. typi-. est celle d’une. anse vasculaire, plus ou moins allongee, ou d’une villosite. Cela s’observe, a quelques rares exceptions pres, dans les Irois especes. fondamentales de placenta admises par les. anatomisles sous les denominations de placenta dissemine, dilfus ouvilleux, placenta multiple et placenta unique.. ou. Dans. les figures sidiemaliques je. tions verticales de I’uterus et. vous presente des sec-. du placenta des animauxet. de I’espece bumaine, pour vous. faire voir. clairement les. rapports qu'ont toujours entre elles les deux parties du placenta.. La figure. 1. de. la P.. exemple du placenta (a),. i.. est prise chez. villeux.. En haut. lajument,. comme. se trouve le chorion. d’ou partem les pinceaux ou touffes vasculaires. (1). et. Le mot dont I'auteur se sert est fiocchi, en franijais glands, qui n’est point anatomiquo. Dans la 12* edition du Diotionnaire de Nysten on trouve les mots FLOCONS ou TOUFFES. PouT exprimer plus exactement la forme anatomiquo (1).

(25) de. {b. c. c). villosit^s. les. la. portion foetale, qui peiietrent. [d] de la pordans autant de follicules glandulaires simples seulemerit pention maternelle, lesquelles se developpent. dant. la. grosesse sur toute la surface de I’uterus. Les parois. indiquees en has par la large ligne. soiit. de ce viscere. C'est le type le. plus simple qu’on puisse avoir de. (r, e).. double. la. structure placentaire.. Dans. mes. 2 do. la fig.. la P.. i.. j’ai. egalement indiqu6, par. signes, les parties identiques. prenant pour type celui de. les. me-. du placenta multiple, en. la vaclie, c’est-a-dire la. plus simple de cette espece de placenta. forme. la. commune aux rumi-. nants. Malgre les modifications dont' se complique, dans ce cas, I’organeglandulaire,. de follicule simple proximitb et. Dans. la. il. :. ilneperd passa forme dlementaire. dissemine on diffus nous avons vu les. follicules places verticalement :. ici. rapport de. le. position des follicules.. le placenta. de I’uterus. change que. iry a de. au contraire,. sur toute. ils. la. surface interne. sont paralleles h. la. meme. surface el surperposds les uns aux aulres, dans les endroits oil. se developpent les divers placentas [d,d).. des. villosiu^.s. avec les follicules sont les. Les rapports. memes que dans. le. cas prdeddent.. Pour un seul. le. placenta unique. type, celui de. il. ne faut. quelques animaux. pas confondre, en et celui. de I’espece. humaine.. Chez. la. chienne. et. chez. la. chatle. (. P.. i.. fig. 3. ),. la. forme. typiquedu follicule glandulaire ne se perd pas; mais, au lieu de se r^peler dans sa forme simple telle qu’on. I’a. vue chez. de C53 vaisseaux, inliquse par I'auteur dans la suadite figure, nous avons prdfero les mots pihceaux ou touffeb que nous emploierons indistinotoment.. Note des traduoteurs..

(26) —o la. vache,. il. s’allonge extraordinairement. comme. eri. glandes. tubulees,qui s’adossent dtroitement, par leurs parois, aux villosUbs du placenta foital. L’ouverture des follicules a. surface du. la. les. villosites. placenta se trouvo h Fendroit ou p^netrent. du chorion [g). Leur fond, en cul-de-sac,. est visible dans Fintdrieur. Neanmoins,. ^. (. du placenta vers sa face uterine. entierement un follicule depuis son minaison, a cause de. ou. d’isoler. orifice jusqu’h. sa ter-. est inapossible de suivre. il. la. structure compliqueeet sinueuse des. anses enteriformes, de leur rapprochement tres-intime et. de leur nombreuses communications dans Fepaisseur du placenta. C’est dans. Fespece humaine que. la. structure de Forgane. glandulaire, ou placenta maternel, s’eloigne delamaniere la. plus remarquable de. En. la. forme typique du simple. follicule.. parlant de cet organe, j’indiquerai les grandes differences. qui le distinguent de celui des brutes. Quanta present, je. bornerai a dire que. humain. les parties. dans. :. h la. forme d’un. La. fig.. portion du placenta maternel. fondamentalcs de Forgane, c’est-a-dire. les parois et les cellules, la secretion elle. la. me. meme. en un mot, Forgane secreteur. et. persistent, mais tout ce qui se rapporte. follicule glandulaire se. 4 represente le. perd completement.. schema du placenta humain. Au. contraire de ce qu’on observe chez les animaux,. la. surface. de Futerus, qui se trouve en contact avec le placenta, cst recouverte d'une membrane particuliere do nouvelle forma-. connue des anatomistes sous. tion,. tine. (. [).. cellules. Cette. du. le. nom. membrane, produit de. tissu connectif superliciel. la. de caduque sdroproliferation des. ou sousmuqueux de. Futdrus, est le stroma on prend son origine Forgane glandulaire qui. entourc. el. enveloppe. les villosites. du placenta.

(27) fcelal,. dans toutes. leiirs. nombreuses subdivisions. [d, d).. L’or-. ganeglandulaire accompagne les villosiles jusqu’au chorion: arrivd h ce point, lout-h-fait fibreux les. perd sa structure glandulaire. il. pour. fixer. les. devient. solidement au chorion. vaisseaux dont est forme le cordon ombilical. Par I’exposition gdndrale de. et. la. (. g. meme. ).. structure du placenta chez. mammiferes etdans I’especehumaine, j’ai trace T'ordreque. je suivrai dans. mon. travail.. Mais vous savez. qu’il a dtd. en-. seignd et adinis par plusieurs auteurs que les glaiides uterines. des animaux, au moins,. si. rolebien important dans. non. la. cellos. dela femme, jouent un. formation du placenta. Je devrai. done vous purler, d’abord, de ces glandes, pour vous indiquer ensuite la structure du placenta,. ou. villeux,. comme. chez les ruminants et les. rongeurs,. selon qu’il est dissemine. cbez les solipedes; ou multiple, ;. ou unique, comine cbez. — pour terminer par. Je ferai en outre preedder cbacune. ques rechercbes bistoriques, dans les nouvelles. observations qui. me. le. le. comme. les carnivores. placenta bumain.. deces parties de quelbut special d’eclaircir. paraissent d’une impor-. tance majeure.. /.

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(29) II.

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(31) DES GLANDES UTRICULAIRES DE L’UTERUS. Malpighi a ete le premier a faire connailre Texislence. Nous apprenons de lui-meme. des glandes ut^rines.. revenu de Messine. ques bien-aimees, et. ). que,. il. reprit ses dtudes anatomi-. commenQa. alors ses recherches sur la. Bologne,. a. (1. siruclurederuterus. En exposanl ces recherches a Sponius dans une «. lettre daide. Ulerus inlerius. de Bologne en 1681. (2),. il. dcrivait. :. membrana quiidam ambitur, qum mini-. ». ma. ». fundenlia. ». madent. Quare compresso utero prosilit hujusmodi. ». cosLis ichor,. ». ora. ». bus prmcipue obvia sunt; quare probabile. ». linaexaraia corpora his. ». an vero his minima appendantur glandulcm, licet sensus. ». non. ». probabiliter eas suadet.. et. si. innumera babel. orificia,. glulinosum, inucosumque. humorem, quo uterus. mu-. Patent autem hoec excretoriorum vasorum. diu interior. altingat,. ipse et vagina perpeluo. ratio. membrana. aquii. macerelur,. oriliciis in uteri. est,. et in ovi-. subvitel-. cavitatem hiare;. lamen ex perpelua operandi norma ». ('.). Cpora Posth'.ima. VcnoUio 1608.. (8). Opera omnia. Londini 16S6.. p. 46..

(32) — D’apres cela, le fait. est certain. il. IS que Tilluslre analomiste dtudia. sur differentes especes d’animaux, puisqu'il declare. que, dans les Prebis, on voit, mieux qu’ailleurs, les ouvertures de la muqueuse uterine. II n' est pas non plus inutile de rappeler ses paroles sur Torifice des glandes uterines. dans. muqueuse de. la. I’uterus de la vache. ;. In prsegnantibus vero et prmcipue in vaccis, uteri styg°. «. mata obvia. fiebant.. » (1). Par ces quelques mots on assure ^ Malpighi d une autre observation assez importante,. merite. le. ^. savoir. glandes uterines. augmentent de volume dans. :. que. les. la. gros-. ne reconnut que par. leurs. sesse. est. II. vrai. que. ouvertures dans. que. Malpighi. la cavite. uterine, I’existence des glandes,. sens ne pouvaient pas. les. sonne n’osera. le lui. lui. demontrer. Mais, per-. reprocher, en reflechissant aux moyens. restreints d’investigation dont. il. pouvait disposer, et en se. rappelant que I'observation ne fut repelee que 170 ans plus tard.. De. plus, les savants anatomistes qui la repeterent les. premiers,. tels. que. glandes uterines. les freres. comme. Weber, ont considere d’abord. des villosiies de. Quelques annees apres, seulement.. ils. la. caduque. Parmi. memes (1). les. Opera Posthuma.. 1.. et. en. les. utriculaires de I’uterus.. modernes, Baer. glandes dans. (2).. corrigerent leur er-. reur en les reconnaissant pour ce qu’elles sont,. denommant glandes. les. la. (3). aussi, lorsqu’il observa ces. matrice des truies et des vaches, les. cit.. (2) Disquisiti anatomioa uteri et ovariorum pullea septimo a conoeptione die defunotaa. Halis 1830. (3). Untorsuchungen. iiber die. in den Saugethiere. Leipzig 1828.. Gefassverbindung zwisohen Mutter und Fruoht.

(33) — 13 — prit. pour des vaisseaux lympliatiques;. et. ce ne fut quo 9. aiis. rectifications des freplustard,apros les observations et les Weber, qu’il reconnutla structure gland ulaire des canali-. res. cules qu’il avail d’abord. considerescomme des vaisseaux(l).. dans Ainsi que Malpighi, Baer avail observe les orifices la. muqueuse uterinej mais. ii. il. pu en suivie Jes. avail jias. canaux jusqu'a leur extremiie, car dans les Iruies ilssont treslongs.. 11. meme, en. les freres. Weber. et Baer,. moyens d'observation que. se servant des puissants. les sciences. tion dans. done Evident que. est. modernes nous ont donnes. jugerent par induc-. leurs premieres recherclies, ainsi. compte de. I’avait fait. Or, si I’on tient. que Malpighi desolante. la paiivrete. des moyens dont celui-ci disposait, on nepourra qu’admirer. grand anatomiste de Bologne.. le. En. suivant le ddveloppement que Tobervation de Mal-. pighi rcQut dans les. temps posterieurs, nous voyons que. E. Weber, dans la publication de la. mie humaine. d' Hildebrand. (2),. 4*. Edition de VAnaio-. reclama pour. lui. I’honneur. d'avoirle premier reconnu I’existence desglandesutdrines, et. deles avoir. nommees. glandes utriculaires, en les decrivant. de plus dans I’uterus de Je ne crois pas qu’on rite d’avoir diabli. la. vache. ait le. d’une. et. d’une chevrette.. droit de nier h. Weber. le. me-. maniere incontestable I'exislence. des glandes uterines, mais. si. cela est juste h son dgard,. requite veut aussi qu’eri cette occasion, on recormaisse h. Malpighi. En. le. merite qui. 1834, Burkhardt. lui (3). appartient.. connaissait les travaux de Malpi-. (1). Uber Entwickelungsgesohiolite derTliiere. Konigsberg. 1837.. (8). Eraunsenv/oig, 1302.. (3). Obsorvationsa ar.atomisx do uteri vacoini fabrioa.. Ba'-.iloa),. 1934..

(34) — 14 — ghi,. mais. il. ignorait les premieres observations de. Weber. et. de Baer. Aussi, malgrd les enseignemenls de ranaiomiste. de Bologne, glandes, et la. il. il. ne reconnut pas. la. structure tubulaire des. decrivit les glandes uterines de la vacbe sous. denomination de vaisseaux spiraux.. 11. rdpeta ses recher-. ches sur I'uterus gravide et non gravide, et qui avail deja ete dit par Malpighi. volume dans. la. :. qu’elles. il. augmentent de. grossesse; mais, ne pouvant se faire une. opinion precise sur leur usage,. il. se contenta de supposer. qu’elles etaient peut-elre de quelque utilite. pour. Les observations posterieures d’Eschriclit rent. eii. grande partie celles de Weber. ques-unes sur. les. confirma ce. :. le foetus.. (1). corifirme-. ilen ajoutait quel-. glandes uterines des dauphines, et. des particularites sur celles des nieres ne soiit pas exactes,. cliattes.. notait. Cependant ces der-. et leur inexactitude. de ce qu’Eschricht n’a pas pu en decouvrir tate d’ailleurs I’augmentation. il. provient. I’orilice. Il. cons-. de volume qu’elles out aussi. chez cet animal en gestation. Jusque-la, les. observations sur I’existence des glandes. utriculaires uterines n’eurent d’autre interet que celui de la. connaissance. d’un. anatomique. fait. qui,. bien qu’indiqud. anciennement, n’avait pas ete demoiitre avec necessaire en pareille matiere;. et,. la certitude. celte demonstration ex-. dit ceptde, on n’avait reellement rien ajoute a ce qu’avait. Malpighi, tion. tarit. sur leur existence que sur leur augmenta-. de volume pendant. la grossesse.. Cette nouvelle notion anatomique nedevintle point de de-. part d’un veritable progres scientifiqueque quand Sharpey(2). (1) (S). Do. cr^anis quca respiralionl. et nuvri'.ioni. fcet’.is. Leo observations da Gnarpey se trouvent. tion anglaiso do la Physiologie do Mueller.. inserviunt. Hainioce, 1937.. dans une. no..o. do la tradao-.

(35) —. recherches-sur les glandes utdriiies, spdciale-. pul)lia ses. cliez la cliienne.. ment. de. trice. :. les. d’abord que, dans. dlablit. rameuses;. dit. il. secondes. ma-. que dans. pi’emieres n’augrneiUent pas de. les. la. trouvent deux especes de glandes. les simples et les. gi'ossesse,. comme. 11. se. la cliienne,. ulriculaires la. —. 15. il. fit. ;. plus encore. enseigna que. il. :. volume. glandes ut^rines rameuses, qui correspondent a I’en-. les. on s’arrete. droit. I’oeuf. debouclid. de leur. apr^s la fecondation, subissent pres. une. dilatation. sacciforme. produite par la pdndtraiion d’une villosite du. On. voit. que. I’idee coiiQue. partielle,. chorion.. que I’liumeur secrdtee par. les. glandes ulriculaires de I’uterus servait de quelque maniere a la nutrition dis. du. de plus en plus. Je. foetus, se confirinait. expressement que cela se confirma, car Burkhardt. auparavant, pour ainsi dire, soupQonne,. I’avait. et Escliricht avait. enseignd plus clairement et plus neltement que les glandes uldrines des pachidermes, des ruminants et des cdtaces ela-. boraient un sue destine a la nutrition des foetus. Biseboff. (1). repeta les observations de Sliarpey sur revo-. lution de I’oeuf chez la cliienne.. 11. donna. le. nom. de cryptes. aux glandes utdrines simples do Sliarpey, et confirma de. la. penetration des villosites choriales dans la premiere. partie des ulriculaires. Mais. seulement dans lie. le fait. les. il. ajouta que ce. premiers temps de. I’ayant jamais constate plus tard,. il. fait. s’observe. la gestation, et. que,. ne pouvait I’affirmer. d’une maniere absolue. Il. demeura toujours. que de. etabli que,. la vie intra-utdrine, le. pendant. la. premiere dpo-. foetus dtait nourri. secrete par quelques glandes de I’uterus.. (1). Et7/i3k3lung3g333lii3ht3. des Hur.iso. E.-ansohwjig,. 1315.. du liquids.

(36) E.. Weber. II.. (1). confirma les observations de Sharpey, en. decrivant les dilatations parlielles des glandes utriculaires et. I’amincissement de leursparois destind h favoriser. du reseau vasculaire de ces glandes avec. tact. lositds foetales, qui. mes.. cliienne, el. il. con-. celui des vil-. en remplissent les dilatations saccifor-. borna ses observations. II. le. h.. I’utdrus. gravide de. ddclara qu’il n’avait pas pu observer les. naes fails dans celui de la. la. me-. femme.. Ces observations, bien que manquant de. la clarte et. de. la. precision necessaires en pareille matiere, sont resides acquises a la science, et italiens. on. les. rencontre dans tous les ouvrages. ou dtrangers dephysiologie, avec les ddsirata d’obser-. vations plus compldtes qui permettent de les jugerkleur valeur.. Je ne peux passer sous silence des affirmations publides. de temps. h. autre, qui reconnaissent. aux glandes utdrines. des mammiferes une importance loujourscroissante pendant la gestation.. Ainsi, rillustre professeur Giirlt. des utdrines de. la. (2),. en parlant des. glaii-. jument, aftirme que les villositds du cho-. rion entrent par I’ouverture de ces glandes, et que, par cela. meme, Colin. elles sont tres-dvidentes (3) dit. que. c’est le. moyen par lequel les. centaires s'unissent avec la le. meme. dans futdrus gravide.. muqueuse. papilles pla-. utdriiie, et qu’il est. presque chez tous les animaux;. et. il. cite h I’appui,. mais hors de propos, les observations de Weber.. Pour revenir, apres. (1). les aftlrmationsj. aux observations de. Susatze zur Lohro von Eaue und Verriolitungen de GesshleoMsorgane.. Leipzig. 1846. (2). Handbuohder Vorgleiohendon Anatomie derHaus-saugethiere. Berlin, 1860. (3) Traits. de Physiologie. des animaux domestiques. Paris, 1856. T.. 2, p.. 561..

(37) s. —. 17. —. glandes Leydig (0 en resuma quelques-unes sur les I’ulerus est de structure ut^rines. Selon lui, la muqueuse de. fait. un grand nombre de mammiferes. Ces. glandulaire dans. glandes sent longues et canaliculdes chez les juments, les truies et les carnivores. tres-longues cliez les ruminants.. ;. D’apres Barkow, elles auraient. uii. developpemeiit tres-. grand chez les phoqnes. Eschricht les avaient deja ddmontrdes chez les dauphiiies.. Myddeltonles arencontrees tres-developpees chez I’Opos-. sum. Leydig, qui ne les avait pas retrouvees d’abord chez la taupe, reconnait ensuite qu’elles y existent et qu’elles prd-. sentent une forme utriculaire analogue aux glandes de Lie-. Chez. berkuhn. des plis de. la. rats,. h la place des glandes,. on trouve. muqueuse tres-prononcds. Cependant,. en corisiderant rait. les. le fait. dit-il,. sous un autre point de vue, on pour-. regarder les espaces compris entre ces plis. glandes colossales; car. il. arriverait,. dans ce. comme cas,. ce qui. con-. existe poui les glandes intestinales des batraciens, qui sistent. en. et courts,. plis alveolaires. de. mais assez larges.. la II. muqueuse ou en sacs. des. petits. affirme que I’ouverture de. ces glandes est infundibuliforme chez les ruminants; et. rdpete ce que Malpighi avait deja dcrit tion leurs orifices sont. cevoir k. I’ceil. tenement. (2),. que dans. la. gesta-. dilatds qu'on peut les aper-. nu.. Dans ces derniers temps berg. :. il. enfin, le professeur. Spiegel-. k la suite d’observations faites sur I’uterus des ru-. minants, dtablit que les ouvertures et les canaux des coty-. (1) (8). Lehrbuoh der Histologie des Mensohen und derThiere. Frankfurt, 1857 Zeitsohrift. fiir. rationelle. Med. zin von. Henla und Pfeufer Band. 3. 21,.

(38) — 18 — I^dons maiei nels, ou penetrent. du chorion, ne. les villositds. autre chose que de rernarquables expansions ou dilatations des giandes uterines, et qu’ils servent k etablir sorit. bunion. intime de. Meme. la. mere avec. le 1‘oetus.. avant Spiegelberg, Bischoff avail. rallantoide des ruminants. nombreux. :. points elevessur. que, pendant la. en parlant de. dit,. la. gestation, les. surface interne de. la. matrice. qu’on observe aussi cbez les vaches non gravides, prennent un grand devcloppement, tanlot sous la forme deventouses, tantot sous celle d’elevations arrondies avec de ses excavations,. par. les. nombreu-. que celles-ci paraissent n’etre formees que. giandes utriculaires uterines developpees en tubes,. ou s’emboitent. les villosites choriales, et. qu. ii. travers leurs. parois s’opere I’echange de materiaux entre le sang de la. mere. du. et celui. foetus.. Voilh, Messieurs, I’etat de la science siir cette haute question,. depuis Malpighi jusqu’h nous.. Les observations sur. la. penetration des villosites dans les. giandes utdrines n’ont pas ete confirmees depuis, et rien n’a dtd ajoute a ce. que Sharpey, Bischoff. et. Weber nous. avaient. appris sur une seule espece d’animaux h placenta unique, e’est-a-dire la chienne.. Cependant,. le naturaliste^tait. presque force dereconnaitre. I’importance de pareille observation, surtout apres que Gurlt cut affirme que ce. fait etait. bien clair dans lous les cas ou. placenta est villeux ou diffus,. comme. chez les juments. ;. le. et,. apr^s les aflirmalions de Bischoff, et plus encore, apres celles. de Spiegelberg qui enseignerent que. les. cotyledons. des ruminants n’etaient autre chose que des dilatations tres-. remarquables de I’extremitd de quelques giandes Je regrette qu’en vue de I’ordre et de. la. ul^^rines.. bri^vetd qu’il.

(39) — lO — vous el. dire, je sois forc.6,. me. dans tout ce qui. est indispensable d’apporter. pour. le. moment, de. nier. reste h. purement. simplement loutes ces observations. J’exposerai les faits qui m’ont conduit h cette negation. absolue, lorsque je ddcrirai le et les. moyen d’union entre les. foetus. meres, dans les differentes formes de placenta, et. vous pourrez,. alors, aprdcier. mes. mon. reclierches et. opi-. nion.. Pour. le. moment,. je. me. bornerai h quelques considera-. tions anaiomiques sur les glandes utriculaires. des diverses especes d’animaux que. j’ai. de I’uterus. pu examiner.. Le type de ces glandes ne change pas, en gendral, cbez les diverses especes; mais,. on ne pent pas dire qu’on rPy. trouve pas quelques differences. Ainsi,. pour commencer par. marquerai que, plus ou moins titu6 par. vene. si. les. moins importantes,. je re-. ces glandes sont toutes formeespar un canal. lo'^ig,. simplement flexueuxou tortueux, cons-. une mince membrane fibreuse externe. et. recon-. k I’int^rieur d’une couche epilhdliale, cependant Pe-. paisseur de la. membrane externe. et la. forme del’epilhdlium. varient d’une maniere assez remarquable.. Chez quelques animaux,. les. glandes sont formeespar un. canal toujours uniformement contourne en spirale,. Chez les juments (P.. Dans. les vaches,. in, tig. comme. I).. par conlre,. le. diametre du canal est. variable ainsi que la forme des glandes, par suite deprolon-. gements sacciformes tres-irrdguliers, ou d’appendices bosseles ou goitreux (P. n, tig. 2). Chez dices. les. chiennes. el. quelques autres animaux les appen-. en cul-de-sac bien prononces no manquent jamais.

(40) — so — (P.. fig. 1). II,. ;. et,. quoiqu’ils soient irr^guHers, la. forme bos-. sel6e ou goUreuse leur faisant d^faut, leur irrdgularite est. moins apparcnte que dans rameuses qu’on leur Chez. la. a. les vaches, et la. donnde. denomination de. est exacte (P.ii,. fig. 1, let. a).. chaiteles glandes sent piriformes (P.. iv. fig. 2), et. sur les plus grandes, seulement, j’ai rencontrd quelques renflemenls ou dispositions sinueuses a leurs extremites.. Chez. I’eriiiacee. d’Europe. les. mees par un tube uniforme, Irajel. petit. glandes ulriculaires sont for-. qui, apres avoir. parcouru un. presqiic en ligne droite, au deUi de son orifice,. se touriie sur lui-meme en glomerule,. comme. les. glandes. sudoriferes de I’liomme.. Chez tons ces animaux obliquement. et sont. del’uterus;. c’est. les. glandes ulriculaires marchent. presque paralleles a. pour. cause de leur longueur,. cela, et a. de pouvoir en examiner une. qu’il est soLiveiit tres-difiicile. entiere, et d’en. surface inierne. la. mesurer I’extension exacte. La direction de constanle que. leur parcours est aussi cause de I’obliquite. presenle leur orifice. (P. in. fig. 3), qui. forme d’un entonnoir. ^P.. ii,. fig.. i ,. a ordinairement la. a et P.. let.. Chez quelques aulres betes, I’ouverture que. la. iv, fig 2, let. est aussi. ronde. cavite de la glande, bien qu’elle se presenle oblique-. ment comme chez. les. juments. (P.. fig. 3).. iii,. Chez quelques animaux Pepilhelium interne teux,. a).. comme. dans les chiennes. fig.. 1, et P. IV, fig. 2);. me. dans les juments. fig. 2 et P. V,. fig. et. chez d’autres et. dans. les. dans. il. les chattes (P.. vaches. ii.. com-. (P. in, fig. 3; P.. ii,. 2).. simples ou rameuses; leur et. pavimen-. est cylindrique. Les glandes utriculaires de I’uterus de. vement mince,. est. membrane. la. femme. sont. externe est excessi-. quelques aiiatomistes Pappellent. arihiste. ;.

(41) — I’^pitlielium. SI. —. interne est d61icat et cylindrique.. 11. n’est pas. observer que cliez les animaux. D apres aussi facile de les cavitd uterine serait reprdsentee la muqueuse de la Hirll (1),. tubuldes, unies ensemble par uri tissu par ces' glandules capillaires sanguins. Les connectif, et par des vaisseaux sections paralleles h la. muqueuse uldrine ou transversales. des glandes m’ont pourtant maine, elles ne sout pas. fait. voir que, dans I’espece hu-. rapprochees. si. et. si. serrees, qu’on. dessinees plutot pretend generalement, et qu’elles furent dans le memoire d’apres rimagiuaiion que d’apres nature,. le. de Weber; ce qui n’empeche pas reproduite dans un tres-grand. la figure. de. Weber. d’etre. nombre d’ouvrages rdcents. d'analomie et de pbysiologie humaine et comparee.. Chez tousles animaux, pendant. la. gestation, les glandes. utdrines augmentent de volume, et I’epithelium devient plus. transparent et plus delicat.. Les anatomisles. et. lesphysiologistesont acceptd I’opinion. de Sharpey, confirmee par cliiennes et les chaites. Weber. existe. il. et Bisclioff,. que chez. deux especes de glandes ute-. rameuses, auxquelles quelques-uns. rine*, les simples et les. voulureni attribuer des fonctions tres-disparates ples celle de secreter le. contribuer II. mucus. b la nutrition. du. etait fort interessant. servation. que je. I’ai. les. uterin,. ;. aux sim-. aux rameuses celle de. fcotus.. pour moi de. vdrifier. une. telle. ob-. mais par les sections verticales de futerus, ainsi. :. deja dit plus liaut, on ne pouvait obtenir (^ue des. portions de glandes coupees en travers. Je pensai cryptes,. ('-. ou. que pour preparer quelques glandes simples ou follicules,. et. des portions sudisantes de rameu-. Manuale d'Anatomia Topografica T. n,. p. 112.. Milano 1858..

(42) se&, et. que pour. les bien juger par. comparaison,. il. fallait,. peut-elre, enlever h I’aide d’un pinceau et par plusieurs. lavages les couches superficfelles de. muqueuse loppe. la. l’6pi thulium. de. la. uterine; puis, soulever avec une piiice Teuve-. plus superficielle de. muqueuse. la. aiusi. coLiper cette rneme enveloppe a sa base pour. un verre. Alors,. I. denudde,. dtendre sur. je devais decouvrir facilement, h I’aide. microscope, dans cette coucbe mince. et. du. et superficielle, ce. m’importait d’observer.. qu’il. I/experience reussit,. et elle sera. toujours de. pour ceux qui voudront rechercher. utilite. la. les. plus grande. glandes utd-. rines des animaux.. Par ce moyen, j’ai obtenu plusieurs. fois. des glandes utri-. culaires entieres del’uterus de lacbienne telles qu’elles sont. representees. (P.. ches que. repetees par. me. faire. j’ai. fig. i, let. a,. ii,. la. procddd. meme beaucoup ou cryptes,. meme. chose aurait du m’arriver et. avaient reellement existe.. etudiant de la. meme. maniere. la. muqueuse uterine de. cru d’abord reconnailre les deux especes de. glandes de Sharpey. et. de Weber; mais, en regardant de plus. (P. iv, tig. 2, let. 6, b) je constatai. ne provenait que d’un degrd. que cette apparence. different do. volume d’une meme espece de glandes. le. jamais pu. plus facilement, pour les glandes courtes. si elles. la chatte, j’ai. que. if ont. chienne. Puisque j’obtenais souvent des utri-. culaires completes, la. pres. cememe. mais toutes lesrecher-. observer une seule glande simple ou crypte dans. Puterus de. En. a);. nombre des. exister ou. et. de. Serait-il possible,. gestations eut asse.z d influence pour faire. manquer, aussi chez. observe chez. longueur. la clialte? Serait-il. la. chienne, ce que j’avais. possible quo chez quelques. trouvfit iudividus seulement, le volume de ces glandes se.

(43) tius^i sGnsiblGiTisiit il. vGrisblG? Pour r^soudrs cgs (jUGStionSj. un ti'6s-graud nombrc do rGcliGrchcs. faudrait sg livrGi* h. coniparalivGS (jug jo n j’ai. cGrtitLide,. 1. fairG.. Mais Igs obsGivalions qug. quG rGStrGiiUcs, sufllsGnt pourrGfutGr,. rapport^GS, bion. avGC. pu. ai. avaned do. g fait capital tel qu'il Glait. I’Gxis-. tGncG dG dGux GSpGCGS dG glandGS distiiictes dans l’ut6rus de la. chiGnuG. dG. Gt. la. cbattG. fait ;. conclusions pbysiologiquGS,. dont on avail ddduit dG si graves eri. attribuant aux uries et aux. autPGS des fonclions tres-diff^rentes.. on nG pGut pas admettre deux especes de glandes uterines cbez les cliiennes et chez les chattes, on les retrouve Si. rdellement et on les observe avec facilite dans d’autres especes, par. exemple. :. chez. la. vacbe. et. chez. L'ob-. la brebis.. servation en est sure et facile, en coiipant transversalement la. muqueuse. qui recouvre les. cotyledons rudimentaires de. non gravide de ces animaux. Chez eux, on. I’uterus. soulever. la. muqueuse. h I’endroit indiqud, de la. niere que chez la chienne I’exislence des cryptes. s’elait. la chatle.. pent. meme ma-. Jusqu'h present,. ou de glandes simples, que j’appel-. glandulaires simples pour ^viter les equi-. lerai follicules. voques,. ou. rie. derobee aux recherches des observateurs.. 11s. sont en realite tres-nombreux et se trouvent agglomerds. dans. les. pas dans. cotyledons rudimentaires le reste. de. la. muqueuse. ;. bien qu’ils ne. uterine,. res et plus dissseminds.. Dans la. ils. manquent. y sont plus ra-. ,. les sections verticales et transversales faites. surface interne des cotyledons de la vache (P. v,. les follicules se. vers; ce qui, a. pres de fig. 2),. montrent presque toujours coupes en tra-. mon. avis, signilie qu’ils. nueuse, et qu’eux aussi, dirigent obliquement.. out une forme si-. commeles glandes. Uansquelques. utriculaires, se. cas, sculcinent,. on par-.

(44) vient, par des incisions verticales, h. ment ces. couper aussi verticale-. follicules; ils apparaissent alors sous. forme de. fentes tr6s-minces et sinueuses. different essentiellement des glandes utriculaires, par-. Ils. ce qu. sont beaucoup plus courts et plus minces, et parce que leur epithelium interne est pavimenteux au lieu d’etre ils. commedansles glandes. cylindrique, o).. Ils. eux. aussi,. ainsi. commun. out de. avec celles-ci, qu’ils. augmentent,. de volume pendent lagrossesse. Pour. que pour. Ceux qui. utriculaires (P. v, let.. le. volume,. ils. la. longeur,. varient sensiblement entr’eux.. se trouvent agglomerds dans les cotyledons rudi-. mentaires, et qui ne sont que. le. pedicule du cotyledon. ma-. ternel dans I’ulerusgravide, ainsi que les glandes utriculaires. qui le. parcourrent, versent. secretee k. la. tres-probablemenl I’humeur. base el dans I’interieur du cotyledon maternel,. ou organe glandulaire de nouvelle formation.. Dans. uns. les. comme. de bien distinguer. dans. I’orifice.. les autres,. Pres de. la. il. est tres-diflicile. base de I’organe. glandulaire on voit souvent des segments de ces follicules (P, VI, fig, 1. let.. n’est pas tant. dans. En. la. m), et ce qu’il y a de plus remarquable ce. raugmentation de volume que. le. cliangement. secretion.. effet,. leur surface interne n’est plus recouverte d’epi-. thelium pavimenteux,. et. on y observe des. cellules. ovales. tres-diaphanes. II. est difficile d’affirrner quel pent etre leur office. dant leur augmentation de volume, pendant. la. ;. cepen-. grossesse,. leur agglomeration dans les cotyledons et leur cliangement. de secretion. laissent. supposer. qu’ils. sont charges d’une. fonciioriimportante, analogue kcelledes glandes utriculaires.. En. tout cas, ce que. j’ai dit. sur les follicules de. la. vache, et.

(45) — S5 — sp^cialement sur les endroits ou se forme le placenta,. suffit,. d’apres moi, pour exclure I’affirmation de ceux qui. admi-. rent et sontinrent I’existence de glandes courtes et simples. dans I’uterus des animaux, en leur altribuant simple de s^creler le. tr6s-. Au. mucus. la. fonction. ut6rin.. centre des depressions uterines, qui constituent les. cotyledons rudimenlaires chez les brebis,. j’ai dit. qu’on ob-. serve les follicules gland ulaires simples en tres-grand. nom-. bre. II. y a cependant une difference avecce qu’on trouve chez. Dans. la vache.. le. cotyledon rudimentaire de I’uterus non. gravide de ce dernier animal, les ouvertures des glandes ulriculaires sont. mdiees a celles des follicules. (P. v, fig. 2). tandis que dans les cotyledons rudimentaires de les. ;. brebis,. ,1a. glandes utriculaires debouchent autour du bord relevd. qui circonscritles cotyledons, et que, dans la depression. concavite. nombre, J’ai. centrale,. ou. on observe seulement, en tres-grand. les follicules simples.. repete que les glandes utriculaires, ainsi que les fol-. licules,. augmenlent de volume dans. la. que cette observation remonte, pour. grossesse. les glandes,. ;. bien. jusqu’h. Malpighi, la mesure de leur augmentation n’avait ete indiquee. par personne. L’illustre. professeur Panizza. (I). tenta. glandes utriculaires par leur orifice, el. il. I’injectioii. des. dit qu’elles sont. formees par un mince canalicule qui se partage en deux ou trois autres plus petiis canalicules,. serpentins et goitreux, se. lerminant, apres un trajet de trois ou quatre culs-de-sac. Mais. (1). il. ne. dit. pas. s’il. lignes,. en. avail tent6 les injections. Sopra I’utero d'alouni Mammiferi, Milano, 1866.. p. 10..

(46) se de. gravide ou non.. I’utdr-us. pendant. la. II. est fort probable qu’il le. lorsque I’augmeniation. gestation,. des glandes rend I’opdration plus facile. :. fit. de volume. on ne peut pour-. tant pas I’aftirmer.. Chez. la. vache. glandes varient en longueur et en lar-. les. geur dans I’uterus gravide. que dans I’uldrus non gra-. ainsi. vide, et la difficulte qu’on eprouve a les enlever tout. res et en. nombre. sulfisant. moyenne approximative de. enlie-. ne m’a pas permis d’dtablir leur longueur. Je. me. suis. la. done. contente de noter les differences qu’on rencontre en mesurant leur diametre transversal. commejel’ai. dit,. les. ;. assez faciles et plus. mesurer toujours pres de leur. etant,. nombreuses dans. non gravide.. I’uterus gravide et dans I’uterus les. coupes en ce sens. orifice. taclie. J’ai. de. parce qu’en ce. point on ne rencontre pas les dilatations tolales ou partielles qui se trouvent dans le trajet des glandes ulerines de quel-. ques animaux, et sp^cialement dela vache, ce qui serait une cause d’erreur. Voici les resultats que. j’ai. obtenus. DansTulerus non gravide de. la. :. jument,. diametre tra-. le. versal des glandes utriculaires, I’epaisseur des parois prise, varie. h. terme. Dans. j’ai. 04 a 0. de 0 trouve. Dans I’utdrus de. 05,. qu’il avait. de. 0. la. com-. jument. 06.. 05 h 0. k I’uterus gravide de la vache, ces glandes arrivent. plus un developpement beaucoup plus considerable. Pour mesures dans des d’exactitude, je pris, chez cet animal, les. coupes transversales sur des, et sur le pedicule. Dans. le. premier. prise, etait. inois. de. de. cas, le. 0~“’,. 09. la gestation,. ii. il. le. cotyledon de vaches non gravl-. du cotylddon de vaches giavides. diametre trensverse 0”"",. 10,. la. paroi. com-. dansle second, au troisieine. atteignait de 0. 14. ii. 0. 16..

(47) S7 Je mesurai encore dans les simples. Chez les dtant,. comme on. geait de 0“", 02 h. non gravides,. I’a dit,. jument. loin. comment. ropinion universelle, que. la. comme. la. femme. la. mem-. diverses especes d’ani-. nous sera permis de. riie. de. et. utdrine presente des. citer les particula-. muqueuse uterine des. comme. lapines,. Bischoff,nesonlpas. existence des glandes utriculaires, que. Leydig out. 08.. nous pouvonsadmettre. muqueuse. ouquelquessavantsanatomistes, 1. O'"",. pourquoi on doitconside. a present,. ritesqu’on rencontre dans la. de. et. I’uterus. differences remarquables dans les. SLirs. clian-. il. en defmitif, recouverte par une. brane muqueuse. Mais, des. il. fort variable,. ;. comme dtant,. maux. Cela posd,. diametre des follicules. le. normalement. cavite interne de. la. regions les follicules. Oi cliez les gravides de 0”™,0 4 k. O'"™,. Nous verrons plus ddrer. memes. pour quelques rongeurs,. d’autres tels. que. les rats.. La muqueuse de Tuterus non gravide de formee de minces. follicules. que Ton. dirait. la lapine. parait. muqueux, rap-. etroit, et. uns des autres, ayant une cavitd ou canal treslong de 0 05 k 0 ™", 08. Ce furent peut-etre ces. follicules. que Leydig,. proclids les. comme. je I’ai dit plus haut,. compara. aux glandes intestinales de Lieberkulm dans la taupe, sans trouver une difference essentielle entre celles-ci et les plis fort dleves. qu’on peut voir dans. la. muqueuse. utdrine. des. rats.. L’opinion de Leydig se trouve solidement appuyde lorsqu’on examine comparativement la muqueuse uterine. d’une. lapine gravide et les endroits placenta.. ou. il. ne. s’est. pas formd. de. onrenconlre degrandes doublures ou plis sailmuqueuse, on les follicules glandulaires que j’ai. Ici. lants de la. mentionnes, out reellementacquisundeveloppement colossal..

(48) — S8 Je parlerai de cela plus au long en m’occupant de. la for-. mation du placenta.. Pour 1. le. moment, .je me bornerai. a rioter. qu’en examinant. uterus d une lapine gravide, cliez laquelle. la. portion supd-. rieure d unecorne etait reside vide dans lalongueur d environ 4 centimetres, je trouvai la muqueuse de toute cette portion. de. matrice parsemee de follicules hauts de 0. la. 03 etlargf^sdeO““, 04 ou tres-peu plus.. 0. un. orifice. beaucoup plus. Dans. les plus. 0. 02. ;. me. avaient tous. IIs. de 0. 04 a 0. grands I’ouverture, ou cavite centrale,. I’epaisseur de. interne en mesurait II. large, variant. 0"’“,. la. 03. paroi et de la couche. plis. de. indiqud. Par ce moyen,. la. 08.. etait. de. epitheliale. ?. fut facile d’etablir ces observations. en detacliant des. 02 k. muqueuse par. le. en soulevant et. procdde que. ce qui est surtout important,. j’ai. on. s'assure qu’il n’existe pasde glarides iitriculaires dans I’ute-. rus de. la lapine.. Par centre, avec les incisions verticales de. non gravide de. I’utdrus gravide et. cet anim.al,. jours forcemeiit dans I’incertilude et dans. le. on reste tou-. doute.. En. effet,a. Taide de ces Incisions, onvoit facitement parailre des tubes glandulaires, mais. peu eloignes Sans faire. le. les. ils. sent coupes transversalement et un. uns des autres. precede que. une idee de. la. (P. vii, fig. 4, let. d. d).. j’ai decrit,. longueur. et. il. de. etait la. impossible de se. distribution de ces. pretendus tubes glandulaires, qui semblent bien rares disperses, lorsqu'ils ne sont qu’une partie des bases des. et. folli-. cules, divises transversalement et compris dans les coupes. de. la. On. preparation. s’explique ainsi les doutes do quelques-uns et les con-. tradictions entre ceux qui admirent el de ceux qui nierenl I’existence desglandes ulriculaires dans I’uterus des lapines..

(49) — S0 — II. est. I. de plus demontre queles glandes utriculaires utdri-. nes manqueni rdellement cliez quelques mammiferes. Dans ce cas, les cryptes inuquenx ou glandes simples augmenlent. de volume pendant. la. grossesse d’une maniere vraiinent ex-. traordinaire et capable de faire supposer,. rence de raison, qu’ils remplissent. la. nvecquelqueappa-. fonction qui appai-tient,. en pareillecirconstance, aux glandes utriculaires et aux follicules simples, lorsque ces. meme ^. organes ne manquent pas. Du. fait. de I’absence des glandes utriculaires, on pent done. arguer. la. grande importance qu’elles ont pendant. de gestation. ;. mais. il. la. periode. reste toujours tres-difficile de dire. quel est precisement leur office.. Les. faits. nombreux que. de. je viens. citer,. rendent. fori. probable, selonmoi, I’opinion dmise avec moins de donnees. par Eschricht, et adoptee par plusieurs illustres physiologistes. modernes, c'esi-h-dire, que. ces. glandesl auxquelles. j’ajouterai les follicules simples, elaborent,. sesse,. pour. pendant. la. gros-. une humeur destinee h fournir quelques elements la nutrition. du. sp^cialement lorsque les. foetus, et cela. organes qui en soni ebarses, ou les villosites du cborion, ne sont pas completement ddvelopp6es. Que les unes et les autres produisent, en grande partie, dans le temps de gestation, riiumeur. connue sous. cela est fort probable; mais ce. le. que. nom. non. de mucus uterin,. je tiens ^. affirmer e’est. qu’il n’existe. pas dans I’uterus des mammiferes des glandes distinctes dans la forme, le volume et I’office, comme plusieurs auteurs I’ontavancd.. En la. parlant de. considdrer. la. caduque humaine je montrerai. qu’il. faut. comme un. produit d’exsudation du, en sa plus grande partie, aux glandes utriculaires, et que les nombreuses ouvertures qui. la. perforent. suivent prdcisdment les.

(50) ;. — 30 d(5bouch(5s de ces glandes qui y le transport. Le. continu des mal^riaux elabordspar. memo fait, bien. la. elles.. qu’avec des resultats entiercment oppo-. en loute Evidence dans. ses, se voit. de. demeurent ouvertes pour. vache, chez laquelle. la. enveloppes. les. fcetales. plupart des anatomistes s'accor-. dent k nier la caduque uterine ou vraie. Elle existe pourlant. on. et. facilemenl dans les preparations durcies dans. la voit. I’alcool. ou dans I’acide chroinique. On. forme de. pellicule jaunatre. irregulierement. composee de. stratifiees, et. rencontre sous. la. cellules epitheliales. couvrent k toute. surface du. la. chorion. La difference principaledecettecouclieepitheliale, qui represente la caduque humaine, c’est qu’au lieu d’adherer a la surface interne de I’utdrus, elle adhere au chorion, vers lequel est dirige le produit des glandes uterines. II. Qoit. de. en resulte, qu’au dans. la. des trous ou pertuis qu’on aper-. caduque humaine, on rencontre dans. la vache,. rines, des. lieu. la. caduque. aux endroits correspondants aux glandes ute-. squamellesen forme d^opercules, d’une substance. jaunatre, transparente, dure et resistant aux acides et aux alcalins, qui s’infiltreiit. dansle chorion lui-meme, ets'y assi-. milent.. Burkhardt. (1) fut. le. premier k en parler,. et. aucun autre. n’a repete son observation. Or, en examinant ces les, j’ai. pu remarquer. qu’elles sont formees par. plus large qui s’appuie au chorion, et que, surface uterine centre lamelle une. I’orifice. des glandes,. protuberance ovo'ide de. la. squamel-. une lamelle. du cote de. la. y a sur. la. il. forme d’un gros. propius lente vitrea armato (1) Quum igitur uterum a ohario removissem, ooulo insDexi, et corpsusoola minima lutea chorio inhcerentia ex ooulis vasorum spiralium reoedere observavi. Simulao ex vasorum orifioiis hseo corpusoola remota fuerunt: guttul® humoris laoitei ex vasibus spiralibus extillaverunt. — Observationes Anatomioee de uteri vaooini Fabriea. Basileos, 1834. p. 24..

(51) — 31 — noyau lantotuni eth granulations grisatres centrales, ettantot irrdgulierement rugueux et granuleux. La grandeur de ces. squames ou opercules solides. est. variable; quelques-uns. sont arrondis, et d’autres ovalaires ou. dlliptiques. Le dia-. metretotalde ceuxquisont arrondis depasse un peu 0 et I’elevaiion. ovalaire. plus grand diametre.. centrale est de 0. plus grands mesuraient 0 0““, 16 delargeur.. large de 0. Ce que. 06 dans son. ""“j. Parmi ceux de forme. elliptique, les. 30 de longueur principale, et. Le noyau central. etait. long de 0. 24, et. 10. je viens. de dire jusqu’h present, suffira pour les. glandes ulerines et pour leurs foiicUons. Mais, parler,. 10;. il. me. reste ^. beaucoup plus longuement, de I’organe glaiidulaire de. nouvelle formation dans I’utdrus des mammiferes et de I’es-. pece humaine, lequel forme toujours, noncd,. la. comme. portion maternelle du placenta.. je. I’ai. an-.

(52) \. /.

(53) 4.

(54)

(55) DE L’ORGANE GLANDULAIRE OH placenta maternel chez les animaux. k placenta villeux ou. diffus.. Les anciens auteurs d’anatomie comparee out constate. Tabsence du placenta. et des. cotyledons dans I’uterus gra-. vide dequelques animaux, tels que les chevaux et les pores; les. moclernes out ajoutd que le placenta villeux ou diffus,. comme ou chameaux,. I’appelle mairitenant, se rencontre aussi les. dromalaires, les lamas,. chez les c6tac6s. (1).. rus gravide de ces. et,. chez les. d’apres Mueller,. Une nouvelle dtude comparde de. memes animaux pourra. faire. I’utd-. ddcouvrir. quelques differences anatomiques d’un certain intdret.. On. a ddj^. remarqud que, dans. les truies,. les papilles. du. chorion, au lieu d’etre courles, Ires-rapprochdes et pres-. que regulibremenl dislribudes sur toute sa surface, se reunissent sous forme de pinceaux ou touffes, au milieu desquelles lesautres papilles sont litue, ^ leur avis,. (1). beaucoup plus rares Ce. une forme transitoire entre. Mueller. Manuel de physiologle. Paris, 1651. T.. 2.. fait. cons-. les placentas. pag. 731..

(56) r^gulieremetil diffus, et les placentas agglomerds des rumi-. nants. (1).. ou. villeux. examen que. le. Pour. le. moment,. diffus de la jument, n’ayant pas. b celui d’autres. placenta de. choisir. le. comme. le. placenta. mon. pu dtendre. animaux. Heureusement, on affirme. jument prdsente une simpliciie plus. la. grande qne celui de. que. je n’examinerai. la truie, et j’aurais. du, par consequent,. type pour les observations. que. vai?. je. vous exposer.. En comparant. les notions. que. la. science des anciens nous. a leguees a ce sujet, nous trouvons que I’enseignement,. le. plus rapproche delaverite, est. la. dCi a. notre Huini. Dans. description du placenta ou secondine de. prime «. ainsi. jument,. il. s’ex-. foetales existe la chair rouge,. spon-. la. :. Sur ces enveloppes. ®. gieuse et mince, qu’on rencontre dans. ». comes de Fulerus des juments. ». par le premier sang des veines utorines, qui sort presque. ». epaissi et caille de leurs extremitds ouvertes sur la surface. ». interne de. ». meme, parce. ». Elle differe de la forme du. ». femme, en ce que. ». galette. (2). la. la. matrice et les. gravides. Elle est formde. matrice. Sa forme est celle de la matrice qu’elle est disseminee sur toute sa surface.. placenta ou secondine de. cette derniere est. ronde. la. comme une. ». compares des animaux domestiques. Paris, (1) Colin. Traito de Physiologie 1850. T. 2., pag. 560. -S quella oarnaooia rossa, spugnosae sottile che si ritrova delle cavaPe pregne, e nasoe dal primo sangue delle braccia nella matrice e nelle vene della matrice, il quale quasi ing ossato e rappreso, esce dalle es'remita loro che finiscono oolle booche aperte nella superScie di der.tro della matrice, ad ha ed & la istessa forma che tutta la matrice. essendo sparsa per tutte le sue parti in quests di forma essendo donne delle differente dalla placenta o seoondina. (2). Sopra quests tele. ;. tonda come una fooaooia.. Anatomia Anatomia.. Dell'. a delle. infermith, del Cavallo. Bologna, 1590. Lib. IV,. Cap. xii.

(57) - 37 Par suite de mes observations, je suis persuadd que ces paroles de Kuini se rapportent rdellemenl h I’organe glandulaire que je d^crirai bieiilot, et qui se. forme sur toute. la. surface uldrine interne. Je ne veux pourtant pas nier que par ces cia rossa e riales,. spugnosa. ». il. n’ait. villosiles et. tion maternelle. consider^es par les auteurs. de I’organe gland ulaire ou por-. fiuini,. lecelebre Fabriced’Acquapendente,. dans son ceuvre memorable de Formaio fcetu lesvillosilds. du chorion. comme reprdsentantle. juments. Ceite opinion. tre Albert Haller, qui. In. fui. (1),. sue, ul. considdra. placenta dans. connueet acceptee parl’illus-. en developpant I’idee arriva a affirmer. omnibus omniiio quadrupedis chorion. etiain in. :. repetitur,. quibus vera placenta vix iribui potest, ut in. iis,. omnino videalur naturam quadrupedum posse pla-. centa carere, chorio carere non posse.. Fabrice avail. fail. premiere. fois, et. rdpdtereiit d’une esi celle-ci. :. (2) ». aussi une aulre observation qui mdrite. une mention speciale, parco que la. carnac-. du placenta, tout ensemble.. Huitansapres. a. «. constituant, a elles seules, le placenta des juments,. ou bien de ces. les. :. voulu parler des villosiles cho-. qui furent plus tard. comme. mots. c’esi lui qui la publia. pour. parce que les autres roublierent ou la. maniere vague. les peiites saillies. et incertaine.. formees par. L’observation. les villosiles. du. chorion enlrent dans autant de caviles correspondantes de I'utdrus <i. ». :. Minima etinnumera tubercula per chorion dispersaetse. se quasi. mutuo. langentia, qua3 in cavitates, sibi in uteru res-. (1). Padova, 1004.. (2). Elementa pEysiologise corporis humani. Barnos. 1760. T.. VIII. pag. 18.3..

(58) - 38 — ». pondentes, intrant, quse sane carneae substantiae vicem su-. ». beunt Or,. » (1).. nous rechercbons quels ont. si. dtd les. ddvelopements. de celte d^couverte, depuis Fabrice jusqu’b nous, nous trouverons rien desatisfaisant. mentreproduite Baer a. et. ecrit (2);. ;. ne. .que simple-. car elle n’a. souvent encore oublide.. que. le. chorion des pacbidermes est conpas beaucoup. vert de villosit^s qui ne grossissent. ;. elles. correspondent a un nombre considerable de fosseties de. la. surface uterine, disposees en rayons de ruche qui regoivent,. une par une,. les villosites.. Quelques annees apres, Mueller, au chose de plus. clair et. le. placenta. quelque. de plus precis, fut plus vague et plus. incertain que Baer lui-meme.. dermes,. lieu d’ajouter. fcelal s. II. que dans. dit (3). etend sur. les. pachi-. surface eniiere du. la. chorion, et que le placenta maternel est dgalement distribue. sur. la face. interne de I’uterus, qui prend une texture cel-. lulaire et presente des d(5pressions. nombreuses destinees. k recevoir les villosites choriales.. Mon. etude retrospective ne s’arrete pas. Ik.. Les anciens. savaient que I’union du chorion avec I’uterus, chez lesju-. ments. et les truies,. ne se. fait. les. derniers temps. observation qui va maiiitenantacqud-. de. la gestation, etcette. rir. une grande importance,. k. organe glandulaire sur toule je. que dans. vous demontrerai, ne. cause de la face. fut pas. la. neoformation d un. interne de I’uterus, que. simplement oubliee, mais. et Physiologia. Hieronimi Fabrioii ab Aoquapente. Opera omnia, Anatomia 1737. Batav. Lugdeine 89. Pars 11, p. De formato fcetu, (1). Untersuohungen uber die Gefaesseverbindung zuisohen Mitter und Fruoht In den Saugathieren. Leipzig, 1028. (2). (3). Menuel de physioloieg. Paris, 1651. T. 2, p.732..

(59) — 30 — encore m^connue. par des. contraires. fails. Le premier qui signala aux anatomistes important, fut I’auglais. gistes ce fail si. h. vdritd.. la. aux physiolo-. et. Needham. qui,. ({). apres avoir aniioncd que, dans les iruies pleines, le chorion. n’adhere d’aucune maniere ^ I’utdrus, jusque vers. de. la gestation, et. que, vers la. fin,. les sailli-^s. le. milieu. ou lubercules. du chorion y adherent legerement, ajoute « Equa quoque, ut sepius innui, prioribus mensibus fere :. nusquam. ». eodem modo. ». post aliquod. ». orobi magnitudine Haec paulatim augentur, invicemconti-. ». nuantur et digilulos (non glanduloso corpore utero adnas-. ». centi). ». inserit.. ». chorion extensa videatur, vel potius. ». membranain placentam mulatum.. ». la. cohaeret.. Donee. tempos tubercula carnea exigua appareant. sed. p*2). se habet et utero. ipsi uteri. membranseinteriori, satis insignes. Ut revera continuata qusedam placenta per totuin. page 181. »:. Tandem. in. «. chorion ipsum ex. Etun peu. plus loinh. posterioi’ibusmensibuseovenlum. chorion, notabili jam crassitie insigne, placentam. » eril, ut ». utero continuatam reprsesentet, surculosque infinitos to-. ». lidem venulis turgidos, uteri tunica3 interioriimmittat.. Snape. (!). n’adhere h vers. la fin. observa en outre, que. membrane. la. plus interne de I’uterus que. du chorion augmentent tenement de volume. qu’il parait avoir. perdu. pour devenir un placenta. (1) Disquisitio. En. chorion des juments. du sixierae mois, ctque, dans lesderniers mois,. les villositds. (2). la. le. ». anatomioa.. parlant des truies. il. (2).. De Format. avait dit. :. (3j. Anatomy of the horse. London,. <2). Cette. citation. bnape par Garsault. :. apparences d'une membrance. les. Fest.. Londini 1867, page 177 et. € Nullae hioglandulas,. nulla placenta. 1.. *uiv.. o. •. 1606.. a ete prise dans la traduction franqaise de I’ouvrage de L'anatomie generale du oheval. Paris, 1732 p. 32..

(60) — 40 — Wepfer. (i). confirma ces observations, en les attribuant k. Graaf. Mais cet anatomiste c^lebre n’a r^ellement. fait. r^peter des observations ddja publides par d’autres,. nous I’avons vu Haller. (3). coordonnait, pour ainsi dire, plus tard ces diffd-. meme. apres avoir ». comme. (2).. rentes observation sans laissant. que. dit. Qui equo. ajouter rien. de nouveau,. et. en. des incertitudes qu'il faut rappeler. Ainsi, :. et sui. nullam placentam esse docent,. ii. prima. ». tempora. ». branauterum sublinit.Nam etiaminhisanimalibusplacenta. ». sensim subnascitur,. ». nunc nurnerosissimis congesta. ». tarn abit quae ,11. «. foetus sola describunt, in. cum. quibussola choriimem-. equo quidem chorion, ex vasis. et in. in. unam continuam. utero confervet.. ajoute un peu plus loin. (4). ». :. Quae enim animalia earn conjunctionem (I’union del’u-. ». terus avec le placenta) liabent leviorem,. ». chorii natura manet, et. ». venit, ut. ». centam pro Je ne. mais. il. equo. Ephem. semble que cet. Natur. Curios.. Deo. !es. habuerunt. ».. anciens n’aient ete e.xcusables,. illuslre physiologiste n’afait pre-. qu'ils avaient dit.. :. etiam plus de. possunt veteres, qui pla-. crassiori chorii particula. veux pas nier que. me. iis. minus cum placenta humanacon-. et sui? et excusari. cisdment que rdpeter ce. (1). placen-. An.. I.. I.. Pour cuxtous>. 3 obs. p. pSQ.. placenta nulla dec prehenditur, attan (2) « In suibus vero per totamgestationem turn Chorii orassitie-qudam apparet idem quoque in equibus primis gestationis mensibus observari dioitur, doneo post mediam gestationem in ohorio exigua tu— R. Graaf. beroula oarnea exoresoant, quorum benefioio illud utero oohsereat. Opera omnia. Lugduni, 1678. p,207 », :. (3). Idem. Physiol. T. VIII. Bornae, 1766.. (4). Idem.. p. 226.. p. 233..

(61) — 41 le placenta 6tait. memes. form6 par. incertitudes remontaient bien. jusqu’li Fabrice, qui avouait,. propre ignorance «. et. que plus prononc6es,. la simplicite. antique, sa. conspicitur, quid. ». Aristoleles pra3 cepit ut. ». sed. ?. moles nulla. quibiis carnea. equis,. dicemus. ». '». avec. les. :. autem. In porcis. du chorion,. les villosit^s. Non. certe. quod aliquando. rem obsciiremus, cum ignoramus. :. magis cum aliqua coiicinna sontentia ignorationem. tcgamus. :. quae est, ul in procino et equino fcBtu. carneam. ». substantiam ul in caeterisnon observemus quoniam Deus. ». providenliam. ». mirabili varietate voluir. ostendere ».. Et peu apres «. il. suam. prolesiatem. et. disait aussi. At cur equinus. et. multarum. rerum. :. porcius foetus ea destituantur, nihil forte dicamus,. non prorsus. »>. habeo quod asseram. ». re,. ». innumeraque tubercula, quasi se tangenlia conspiciamus,. ». cavitates. ». vero in equino et porcino foelu. ». ille. ». cum. exlerius per lotum chorion exigua,. illas. me. que. causas. ivisi. (i). utero. in. felicior. respondentes iia. tantorum potuit. defie-. imo minima,. intraniia.. habeant,. Cur. explicet. rerum cognosiere. ».. Toutes ces observations sur I’uterus gravide des juments, qu'aujourd’hui on pent ap[ieler anciennes, n’ont pas dte. ddveloppees, apres m^ritaient de. la. I’eire.. coordination d Haller, ainsi. qu'elles. Les auteurs posti^rieurset les modernes. se conlenteni de constaler. que. la. muqueuse. uti^rine. des. junienfs pleines est tum^lide; ou bien, ainsi qu’ont fait Baer et Mueller,. on. a reproduit,. incomplet, ce que Fabrice et. fl) liT’/rusimi Fa'dricii. sous uu aspect nouveau mais. Needham. ab Aquapeadoate oo.. oit,. avaient plus claire-. p. 09..

(62) — 4S — ment 6nonce. Aucun d’eux enfaiU. la. ri’a. camaccia rossa. cherclid ou publid ce qu’^tait. qui se formaitsur loute. la. sur-. face uterine interne, comine Ruini I’avait indiqud avant tout autre.. Les rnodernes, en gdndral, ont admis. du chorrion forinaient, par. I’idee. que. memes,. les villo-. le. placenta. de> pachidermes, dissemiue ou diffus sur loute. la. surface.. L’opinion, inexacte a vrai dire du celebre Gurlt. (1). que. sites. elles. les. villositds clioriales peaelraient directectement chez ces ani-. maux danslesglandes. ulriculaires de I’uterus, ne servitpas a. changer cette idee. confirm^ tout au plus,. Si elle avait eie exacte elle aurait. chez ces. Weber sites Ih. memes auimaux,. sur. dans. la. la. les observations. de Sliarpey et de. penetration de I'exlremite de quelques villo-. premiere portion de quelques glandes uterines,. ou se forme. le placenta.. Je n’aurais qu’a citer quelques mots de Colin pour montrer. comment, denos. jours, onatout-h-fait oublielesveritesana-. tomiques, bien qu’incompletes, des anciens, queje viensde rapporter.. Lemode. «. d’union des papilles placentaires avec la. meme dans. mu-. tousles ani-. ». queuse uterine est h peu pres. ». maux, quelle que. ». cote de I’uterus la. ». belles observations de Berres et cellesde. ». sortes de follicules. ». sent destines h la secretion du. ». larges, h. ». les destinees a recevoir chacun une papille placentaire et. (1). 1000. Ha-nbuoh. p. 481.. soit,. une seule. dureste,. le la. forme du placenta... Du. membrane muqueuse. :. les. uns larges. eiitrde et h. et. offre,. d’apres les. Weber, plusieurs. peu profonds parais-. mucus. ;. les autres tres-. ramifications nombreuses,. der Vergleiohsnden Anatomie. der Haus.. Ba^g6^.hler9. Berlin.

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