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6 nouveaux cas de variant britannique et 15 de variant nigérian découverts. Des grandes quantités seront injectées avant Ramadhan

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A CCiDents De lA Route

2. 800 morts et 25. 836 blessés

en 2020

P 16

Coronavirus en Algérie

6 nouveaux cas de variant britannique et 15 de variant nigérian découverts

Six (06) nouveaux cas de variant britannique et quinze (15) de variant nigérian de Coronavirus (Covid-19) ont été détectés en

Algérie, a annoncé hier l’Institut Pasteur d’Algérie.

P 16

Manque de liquidité

Des grandes quantités seront injectées avant Ramadhan

Le ministre des Finances, Aimen Benabderrahmane a annoncé hier à Alger que des grandes quantités de liquidités allaient être

injectées avant le mois de Ramadhan afin d’atténuer le phénomène de manque de liquidités.

P 2

N° 3894 - Mercredi 24 mars 2021 - Site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr - Prix : 10 DA

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A C T U A L I T E

Mercredi 24 mars 2021

M ANquE DE LiquiDité

Des grandes quantités seront injectées avant Ramadhan

L

e ministre des Finances, Aimen Benabderrahmane a annoncé hier à Alger que des grandes quantités de liquidités al- laient être injectées avant le mois de Ramadhan afin d’atténuer le phénomène de manque de liqui- dités. «Après la mise en circula- tion du nouveau billet de 2. 000 dinars, la semaine dernière, une grande quantité de billets sera in- jectée d’ici la semaine prochaine et également à la veille du Rama- dan pour mettre fin à ce phéno- mène qui devient stressant», a-t-il déclaré sur les ondes de la Chaine III de la Radio algérienne. Le mi- nistre a rappelé, dans ce cadre,

qu’un comité était mis en place afin de veiller sur la disponibilité de la liquidité au niveau des banques et d’Algérie poste. M.

Benabderrahmane a salué égale- ment la décision «salutaire» prise par le président de la République, consistant à la fermeture des comptes commerciaux au niveau des bureaux postaux (comptes CCP). Il s’agit d’une solution «tout à fait logique» qui va impacter po- sitivement la disponibilité de la li- quidité au niveau des bureaux de poste disposant actuellement de plus de 3. 400 guichets à l’échelle nationale, selon le ministre. Ainsi, l’ouverture des comptes commer-

ciaux ne sera tolérée qu’au niveau des régions où la couverture ban- caire est absente. Par ailleurs, le ministre des Finances a insisté sur l’urgence de procéder à un recen- sement fiscal de la population y compris celle activant dans la sphère de l’informel, en vue de concrétiser l’inclusion fiscale, im- pérative pour une inclusion finan- cière et la relance de l’économie nationale. «Si on veut aller vers l’équité et la justice fiscale et di- minution de la pression fiscale il faut élargir l’assiette fiscale en fa- vorisant d’adhésion volontaire à ce système des parties évoluant dans l’informel», a-t-il soutenu. Le

premier responsable du secteur a relevé dans le même cadre que la réforme du code fiscal devrait permettre de rassurer cette popu- lation. Outre la finance islamique,

«d’autres pistes sont entrain d’être discutées pour assurer une inclusion financière et il y aura des décisions relatives à cela dans les semaines à venir», ajoute M. Be- nabderrahmane. Evoquant la va- leur du dinar algérien, le ministre a rappelé qu’elle «reflète la robus- tesse de l’économie du pays», d’où l’importance de la concréti- sation du plan de la relance éco- nomique et des mesures de rigueur budgétaire. Wahiba/k

« L’

économie de marché est une écono- mie planifiée», souligne Réda Tir, Pré- sident du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), qui insiste sur la nécessité d’une révision des

«textes nocifs à l’activité économique. » En marge d’une Journée d’hommage à l’écono- miste et sociologue M’hammed Boukhobza, or- ganisée à l’Ecole nationale d’administration

(ENA). Le Président du CNESE affirme que le Conseil planche sur un ensemble d’actions à mener pour moderniser l’Etat et lui assurer de la visibilité, à travers la planification. «Le CNESE mène des réflexions autour de la refonte des missions de l’Etat», indique Réda Tir, sur les ondes de la chaine 3 de la Radio Nationale. Le CNESE travaille également sur la refonte de cer- tains textes de loi, qualifiés par son Président, de

«toxiques pour l’activité économique et pour la prise en charge des aspects sociaux. » Egalement sous la loupe du CNESE : l’organisation adminis- trative du pays. Le CNESE plaide pour le retour à la planification stratégique et économique.

Pour Réda Tir, il s’agit d’une démarche incontour- nable pour «anticiper les risques, assurer une surveillance contre les dangers et maitriser tous les processus économiques et sociaux. »

le Cnese plaide pour la planification économique

u

n workshop pour le développement des métiers et talents en Technologies de l’information et de la communication (TIC) ainsi que l’écosystème adéquat au déve- loppement de l’économie numérique en Algérie a été organisé hier à Alger, à l’issu duquel un livre Blanc sera élaboré pour le soutien des plans stratégiques en la matière. Les recomman- dations et analyses de ce workshop, co-présidé par les ministres de la Poste et des télécommu- nications, Brahim Boumzar et de l’Enseigne- ment supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, seront exploitées pour l’élaboration d’un livre Blanc sur le développe- ment des métiers et talents en TIC», à destiner à tous les concernés par la mise en place de plans stratégiques en la matière. Dans son allo- cution, M. Boumzar, a mis en avant l’impor- tance de «l’investissement dans la ressource humaine en adéquation avec les défis auxquels fait face le pays de manière à répondre aux as- pirations du secteur des TIC et aux besoins du marché», ajoutant que «l’Algérie 2030 exige des

compétence que nous devons préparer dès au- jourd’hui». Le ministre a souligné, dans ce sens,

«l’importance de la formation et de l’actualisa- tion des programmes de formation au niveau des écoles, universités et instituts afin d’instau- rer un équilibre entre l’offre et la demande pour pouvoir relever les défis et qui exigent la conju- gaison des efforts de tous les acteurs». S’agis- sant du livre Blanc, M. Boumzar a indiqué qu’il s’agit d’un «outil» pour les entreprises et les ac- teurs pour la mise à jour des programmes en fonction des exigences en la matière», rappe- lant «l’encouragement de l’Etat à toutes les ini- tiatives et son accompagnement des acteurs et cadres afin de leur permettre de relever le défi en leur assurant les moyens nécessaires». De son côté, M. Benziane a fait état d’une «grande coopération et coordination» entre les deux secteurs dans le cadre d’une stratégie d’action et de communication visant à répondre aux préoccupations soulevées, soulignant «l’atta- chement à veiller à l’adaptation des pro- grammes d’enseignement et de formation aux

exigences de l’économie nationale». L’atelier a vu la présentation des résultats d’une étude de terrain, sur plusieurs mois, portant sur l’analyse de la conformité des demande des acteurs pu- blics et privés, en matière de compétences dans le domaine des TIC, aux offres des programmes de formation académique afin d’identifier les compétences non inscrits auparavant et les pro- grammes à lancer pour mieux répondre de re- crutement. Les discussions ont porté sur les données principales, l’analyse de la demande des acteurs économiques en termes de caracté- ristiques et de compétences, l’analyse de l’offre académique et l’écart entre les compétences re- cherchées et celles disponibles sur le marché.

La majorité des interventions ont été focalisées sur l’importance de la formation et de l’action commune afin de relancer l’économie natio- nale. A ce propos, le directeur général de l’Agence de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT) a mis l’accent sur l’impératif d’atteindre «l’autosuffisance» en matière de technologies, ajoutant que ce but

«est tributaire de la formation des jeunes et de la consécration de l’esprit d’entrepreneuriat chez eux, ainsi que l’encouragement et l’accom- pagnement des jeunes à la création de startups dans le domaine technologique. «L’Algérie dis- pose de ressources humaines qualifiées pour l’industrialisation de la technologie importée de l’étranger. Pour ce faire, l’ANPT œuvre à l’appui des idées et des porteurs de projets à travers leur formation et leur orientation à titre gra- cieux», a-t-il poursuivi. Les intervenants ont évo- qué, en outre, les politiques adoptées en matière d’emploi et leur conformité aux besoins à la lumière du développement accéléré des exi- gences du domaine des TIC, d’où l’impératif d’actualiser la formation. Organisé par le minis- tère de la Poste et des télécommunications en partenariat avec le cabinet conseil «Deloitte Al- gérie», cet atelier a regroupé des représentants des ministères concernés par ce domaine et d’autres représentants d’institutions, d’ins- tances et de centres de recherche.

Lydia/k

E coNoMiE NuMériquE

un livre Blanc pour le soutien des plans de développement des compétences en tiC

A LGériE -M AuritANiE

signature prochaine de l’Accord portant création du Comité bilatéral frontalier

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irEctEurDELAbrANchE

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« 600. 000 voitures roulent au carburant

«sirghaz » en Algérie »

L

e Directeur de la branche GPL à Naftal, Rachid Yaguer a révélé, hier, que 600 000 voitures roulent au carburant «Sirghaz»

en Algérie. Intervenant sur « Echourouk TV » M. Yaguer a déclaré que la capacité de fournir des véhicules pour conduire avec du carburant

«Sirghaz» en Algérie atteint 22 000 voitures par an, et 15 institutions privées travaillent dans le domaine du gaz liquéfié. Il a ajouté que la société vise à distribuer 1,5 million de tonnes de flux de gaz par an dans les horizons de 2025, annonçant un projet de réalisation d’un pipeline de livraison d’Arzew vers la capi- tale pour se débarrasser du transport par na- vires. Il a déclaré que des travaux sont en cours pour vulgariser le paiement électronique dans les stations-service. D’autre part, M. Yaguer a révélé que 300 000 bouteilles de gaz sont uti- lisées quotidiennement par les Algériens, alors qu’ils en utilisent environ 450 000 par jour pendant les journées froides. Par ailleurs, il a nié qu’il y aurait un problème avec l’approvi- sionnement en gaz au cours du mois de Rama- dan, soulignant le décompte de 40 zones qui sont soumises à l’isolement en raison de la neige et ont besoin d’un approvisionnement supplémentaire en gaz.

Wahiba/k

L’

ambassadeur d’Algérie à Nouakchott, Noureddine Khendoudi a annoncé la si- gnature prochaine de l’Accord por- tant création du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien qui sera chargé de la coopération éco- nomique, culturelle et sécuritaire dans les régions frontalières com- munes. Dans une entrevue accor- dée à l’Agence mauritanienne (Alakhbar), M. Khendoudi a précisé qu’il sera procédé à la signature de l’accord «en attendant l’étape déci- sive de la réalisation de la route stra- tégique reliant Tindouf à Zouerate (près de 900 km), une route qui changera le profil de l’ensemble de la région à travers son développe- ment et son désenclavement, la re- lance de l’activité commerciale, économique et culturelle outre les relations entre les deux peuples frères». L’ouverture des frontières communes et la création des deux postes frontaliers «Chahid Musta- pha Benboulaïd» du côté algérien et

«PK75» du côté mauritanien a per- mis le passage de centaines de ca-

mions commerciaux dans les deux sens et de milliers de passagers de différentes nationalités, a-t-il indi- qué, qualifiant la création du pas- sage frontalier commun, officiellement inauguré en 2 août 2018, de «bond qualitatif» dans les relations entre les deux pays frères.

Concernant le volet stratégique et géopolitique, la réalisation de la route entre la frontière algérienne et Zouerate placera la Mauritanie au cœur du corridor Le Caire-Dakar et Alger-Dakar, indiquant que ce corri- dor, qui s’inscrit dans le cadre des plans d’intégration à l’Union afri- caine (UA), est actuellement en cours de réalisation. La réalisation de cette route permettra à la Mau- ritanie d’avoir une liaison terrestre avec trois pays maghrébins que sont l’Algérie, la Tunisie et la Libye, a-t-il précisé, indiquant que le raccorde- ment entre les quatre pays maghré- bins mettra en exergue les contours de l’édification d’un Maghreb arabe intégré sur les plans économique, commercial, humain et culturel . Les relations entre l’Algérie et la Mauri-

tanie se sont intensifiées depuis l’ac- cession du président Abdelmadjid Tebboune et de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani au pouvoir, in- diquant que la coopération algéro- mauritanienne, riche en réalisations et acquis, dispose d’une structure d’organisation et d’encadrement via des mécanismes, à savoir «la com- mission de concertation politique»,

«le comité de suivi» et «la Grande commission mixte algéro-maurita- nienne».

l’ouverture d’une agence d’une banque algérienne en Mauritanie,

en cours d’examen L’ambassadeur d’Algérie à Nouak- chott a mis l’accent sur l’impérative ouverture d’une agence bancaire al- gérienne à Nouakchott, affirmant que cette démarche permettra de

«suivre le développement impor- tant des relations commerciales bi- latérales et résoudre le problème de paiement et des transactions finan- cières». Par ailleurs, M. Khendoudi a rappelé «la position de principe de

l’Algérie rejetant toute forme d’in- tervention militaire étrangère pour la règlement des problèmes sécuri- taires et militaires des pays de la ré- gion, que ce soit au Sahel, en Afrique ou au Moyen-Orient», rele- vant que «les expériences ont mon- tré que les interventions militaires étrangères ne réglaient en aucun cas les conflits mais les compliquent davantage». L’Algérie œuvre sérieu- sement au renforcement de la coo- pération militaire avec la Mauritanie, le Mali et le Niger afin de faire face aux défis sécuritaires imposés à la région, a-t-il poursuivi, ajoutant que la création «du Comité d’état-major opérationnel conjoint»

en 2019 à Tamanrasset (Algérie) constitue une base essentielle pour répondre aux menaces et dangers sécuritaires à travers la coopération, l’échange de renseignements et la coordination des actions sur les deux côtés des frontières com- munes entre les 4 pays membres, outre le recours aux propres moyens et aux forces des pays.

Concernant les développements sé-

curitaires au Sahara occidental de- puis novembre dernier, notamment dans la zone d’El Guerguerat, l’am- bassadeur algérien s’est interrogé :»comment se fait-il que cette brèche qui se trouve dans le mur de sable construit par le Maroc au Sa- hara occidental après sa colonisa- tion soit devenu un passage». La création d’un passage frontalier légal entre deux pays voisins inter- vient suite à des négociations à son sujet avant d’être couronnées par un accord, a-t-il précisé, rappelant, dans ce sens, le cas de l’Algérie et la Mauritanie qui, avant de créer un passage frontalier entre les deux pays, avaient mené des négocia- tions et des rencontres durant deux ans (2017-2018) pour ensuite pro- céder à la signature d’un accord por- tant création d’un passage frontalier entre les ministères de l’Intérieur des deux pays. Pour l’Algérie, l’agres- sion contre les manifestants sah- raouis pacifiques constitue une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu, signé en 1991, a-t-il affirmé.

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A C T U A L I T é

Mercredi 24 mars 2021

L’ ANciEN AMbASSADEur , N ourEDDiNE D jouDi

l’Algérie, «sérieusement menacée»

par la guerre de 4 ème génération

L’Algérie est «sérieusement menacée» par la guerre dite de 4ème génération, conçue sous deux axes: les nouvelles technologies et les conspirations visant le front interne, a soutenu, hier,

l’ancien ambassadeur, Noureddine Djoudi.

« L’

Algérie est ciblée particulièrement par ses ennemis qui voient en elle un pays qui gène de par ses posi- tions en faveur de la paix et de la justice à travers le monde et de par sa situation géographique cen- trale, ainsi que la puissance de son institution militaire», souligne M.

Djoudi au cours d’une conférence tenue à Alger sous le thème : rôle de la diplomatie dans la guerre de 4e génération». «Ce sont les enne- mis de l’Algérie qui ne sont autres qu’Israël et le Maroc qui recou- rent à tous les moyens possibles dans le but de l’affaiblir d’abord de l’intérieur et ensuite de ternir son image à l’international», ajoute M.

Djoudi lors de ce débat, organisé par l’Association des diplomates algériens à la retraite (ADAR) à l’occasion de la célébration du

59ème anniversaire des accords d’Evian. « Ces plans ont débuté au lendemain de l’indépendance de l’Algérie en 1962», rappelle ce di- plomate, plusieurs fois ambassa- deur dans plusieurs capitales dans le monde. Dans l’axe des conspira- tions, M. Djoudi précise que « les plans malsains du Maroc et d’Is- raël contre l’Algérie se traduisent à travers notamment les tenta- tives visant à attiser les diver- gences et les dissensions entre algériens en termes notamment d’idéologies et convictions poli- tiques». Citant plusieurs exemples à ce titre, l’ancien diplomate s’est attardé particulièrement sur « l’at- taque qu’a organisée le Maroc avec le soutien de l’entité sioniste en 1963 contre l’Algérie», en ex- ploitant les différends au sein du régime algérien naissant à l’époque. L’ancien diplomate pré-

cise, à ce titre, que «les ennemis de l’Algérie, le Maroc et l’entité sioniste, qui ne cachent désormais plus leurs intentions malsaines à l’égard de l’Algérie, s’étaient don- nés les moyens dans le but de réussir leurs politique et straté- gie». L’entité sioniste dont « le PM Netanyahou avait dit que notre ennemi numéro un n’est pas la Pa- lestine mais l’Algérie», avait, alors, procédé à l’ouverture de plusieurs ambassades dans les pays afri- cains frontaliers de l’Algérie pour surveiller la situation en Algérie et à avoir à l’œil les frontières algé- riennes», a-t-il souligné. Il rap- pelle que « l’entité sioniste avait commencé son plan à partir du Maroc où elle avait envoyé dés l’indépendance de l’Algérie en 1962, des officiers et des experts du renseignement». Dans le même ordre d’idées, le diplomate fait observer «que les vieillîtes du Maroc d’inonder l’Algérie en can- nabis et de toutes sortes de drogues s’inscrivent également dans la stratégie d’affaiblir le front interne et d’alimenter la diver- sion». «La légalisation par le Maroc récemment du commerce de cannabis vise justement à dé- velopper ce trafic», a noté l’ancien ambassadeur, relevant «que le Pa- lais royal a la mainmise sur l’essen- tiel du commerce de cannabis».

Abordant l’axe des nouvelles tech- nologies, M. Djoudi explique que

«les ennemis de l’Algérie s’en ser- vent avec frénésie pour déstabili-

ser le pays et créer un climat de tension», relevant que «le recours à la propagation des Fake news est devenu la pratique courante de ces pays qui ne lésinent pars sur les moyens». «Les images tru- quées et farfelues que des médias publient sur le traitement des forces de sécurité pour le mouve- ment Hirak visent en premier à ternir l’image de l’Algérie à l’inter- national», soutient, en outre, l’an- cien ambassadeur. M. Djoudi note, à ce sujet que, «les ennemis de l’Algérie recourent dans le but d’enlaidir l’image du pays à cer- tains blogueurs d’origines algé- riennes dont Mohamed Larbi Zitout et Amir Dz, pour mieux ma- nipuler l’opinion nationale». «Le Maroc finance ces blogueurs et certaines chaines de télévision pri- vées à l’instar d’El Magharibia, de- venue Awraas TV, via des comptes bancaires ouverts dans des banques à Londres et à Paris», af- firme-t-il. S’attardant, par ailleurs ,sur le rôle de la diplomatie algé- rienne dans la lutte contre ces ma- nœuvres , Noureddine Djoudi indique «que les jeunes diplo- mates doivent s’inscrire dans la lo- gique de Djihad que leurs prédécesseurs avaient suivi durant la guerre de l’indépendance contre le colonisateur français»

Nos diplomates doivent faire preuve de génie et s’attaquer si- multanément à toute manœuvre émanant de ces ennemis», insiste

-t-il. Assil sidali

L

e parquet général près la cour de justice de Tiaret a affirmé, hier, que le décès du dé- tenu Mohamed Gouacem à l’établissement hospitalier «Youcef Damerdji» du chef-lieu de la wilaya est naturel, selon le rapport du médecin légiste, a indiqué le procureur général adjoint de la même instance judiciaire. Le procureur gé- néral-adjoint près la cour de justice de Tiaret, Abdelkader Zemmouri, a souligné, lors de la lec- ture du communiqué du parquet général devant la presse, que «le décès de Mohamed Goua-

cem, survenu le 21 mars 2021 à l’établissement hospitalier de Tiaret est naturel, selon le rapport du médecin légiste». La même source a indiqué que le défunt Mohamed Gouacem a été «trans- féré de l’établissement de rééducation de Tiaret où il était détenu à l’établissement hospitalier, le 18 mars 2021, après avoir ressenti des diffi- cultés respiratoires. Il a été pris en charge et placé sous soins médicaux au service de cardio- logie où il est décédé». Le procureur général ad- joint a rappelé que le détenu Mohamed

Gouacem avait fait l’objet de la procédure de ci- tation directe, sous les chefs d’accusation de port d’arme de 6e catégorie et d’agression sur la force publique, prise de photos sans l’autori- sation du concerné et insulte publique. «Le mis en cause a été placé en détention provisoire, le 3 février 2021. Il a fait l’objet d’une visite médi- cale par le médecin de l’établissement de réédu- cation, une procédure obligatoire, lors de laquelle il a été prouvé qu’il ne souffrait d’au- cune maladie», a ajouté le même responsable.

Abdelkader Zemmouri a indiqué, par ailleurs, que «le 17 février dernier, le détenu en question a été condamné à 6 mois de prison ferme et à une amende de 50. 000 DA pour insulte pu- blique et agression contre la force publique. Il a été innocenté des deux autres accusations, à savoir la prise de photos sans consentement du concerné et du port d’arme». «Cette condam- nation a fait l’objet d’un appel auprès de la cour de Tiaret par le défunt», a encore rappelé le ma-

gistrat. Wahiba/k

L’

ambassadeur adjoint de la Pa- lestine à l’Unesco, Mounir Anastas, a dénoncé ce mardi, la décision de l’entité sioniste de pri- ver son chef de la diplomatie, Riyad al-Maliki, d’un laissez-passer. Une décision prise, affirme t-il, après la rencontre de ce dernier avec Fatou Bensouda, Procureure générale de la Cour pénale internationale qui a ou- vert une enquête sur des crimes de guerre israéliens présumés dans les territoires palestiniens. «Il s’agit d’une tentative de pression et d’inti- midation», estime t-il dans une de- claration à la Chaine 3 de la Radio Algérienne. À son retour en Cisjor- danie occupée, dimanche, le minis- tre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki s’est vu re- tirer sa « carte VIP » attribuée à des responsables palestiniens et facili- tant le passage aux postes-frontières contrôlés par l’entité sioniste. « Nous condamnons le harcèlement

dont ont fait l’objet le ministre des Affaires étrangères et son équipe à leur retour d’une rencontre avec la procureure de la Cour pénale inter- nationale », a déclaré Mounir Anas- tas. La procureure générale de la CPI a ouvert début mars une enquête sur des crimes de guerre présumés dans les territoires palestiniens, une initiative rejetée par l’entité sioniste.

La CPI a donné vendredi un mois à l’entité sioniste et aux Palestiniens pour demander le report de l’en- quête, une démarche recevable quand l’une des parties peut prouver qu’elle a elle-même ouvert une en- quête sur les crimes concernés.

Contrairement à la Palestine, État non internationalement reconnu mais disposant du statut de membre observateur à l’ONU, l’entité sioniste n’est pas membre de la CPI. L’Etat de Palestine a soumis à la Cour interna- tionale de Justice (CIJ), depuis plu- sieurs années, des rapports et des

données accusant l’occupation de l’entité sioniste de « crimes de guerre », dont l’implantation de co- lonies ayant entraîné le déplacement des populations, la destruction des foyers et la confiscation des terres etc. Cinquante-quatre ans après le début de l’occupation de la Cisjorda- nie et de la bande de Gaza, la poli- tique de l’entité sioniste dans ces territoires est désormais sous la loupe de la Cour pénale internatio- nale (CPI), juridiction créée en 2002 sous l’égide des Nations unies, qui siège à La Haye. L’ouverture d’une enquête sur ce dossier explosif a été confirmée, début marsFatou Ben- souda, la procureure de la CPI, a confirmé, le 3 mars, l’ouverture d’une enquête pour les crimes com- mis, depuis juin 2014, dans les terri- toires palestiniens occupés. Le manque de soutien des grandes puissances, à commencer par les Etats-Unis, à cette décision est re-

grettable. La CIJ avait rendu une dé- cision portant illégitimité et illégalité de ces colonies, intervenant en contradiction avec le droit interna- tional, car étant implantées dans des territoires occupés. L’Etat de Pales- tine avait déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) à cet effet, a-t-il dit, rappelant que les décisions de l’Assemblée gé- nérale et le Conseil de sécurité de l’ONU avaient condamné, à maintes reprises, la politique de colonisation illégitime. Selon les chiffres officiels, les forces d’occupation de l’entité sioniste ont démoli, depuis début 2020, un total de 18 maisons pales- tiniennes, en sus des 140 maisons démolies en 2019. Un total de 2200 maisons avaient été démolies entre 1967 et 2019, entraînant le déplace- ment de près de 10. 000 Palestiniens de Cisjordanie et d’El-Qods seule- ment, outre les opérations de démo- lition ayant touché la bande de Gaza

depuis plus d’une décennie. Outre la démolition de leurs maisons et la confiscation de leurs terres, les pay- sans palestiniens sont victimes d’agressions quotidiennes par les co- lons israéliens, à travers la destruc- tion des récoltes et l’abattage des arbres centenaires. Les forces de l’occupation et les colons sionistes continuent à s’acharner sur les pales- tiniens et à leurs confisquer terres et richesses, pour effacer toute pré- sence palestinienne, mais le peuple palestinien demeure déterminé à poursuivre sa lutte jusqu’à l’établis- sement de son Etat avec El-Qods pour capitale. La saisine de la CPI est donc l’ultime planche de salut pour les Palestiniens. C’est un test de cré- dibilité pour le président américain Joe Biden et pour toutes les capitales occidentales qui prétendent défen- dre la « solution à deux Etats ». Nul ne peut être au-dessus du droit in- ternational.

L’ ENtité SioNiStE PrivE uN MiNiStrE PALEStiNiEN D uN LAiSSEz - PASSEr :

C’est «une tentative d’intimidation»

L E PArquEt GéNérAL PrèS LA cour DE juSticE DE t iArEt

le décès du détenu Mohamed Gouacem à l’hôpital de tiaret est naturel

P

rojEtDuProcèS éLEctroNiquE

séances de travail entre le ministère

de la Justice et l’unoA

L

es services compétents du ministère de la Justice ont entamé des séances de travail avec les représentants de l’Union nationale des Ordres des Avocats (UNOA) pour «la mise en œuvre» du pro- jet de mutation vers le système de justice électronique en matière civile au niveau de la Cour de justice, indique hier un com- muniqué de ce département ministériel.

«Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du Gouvernement dans le volet relatif à la facilitation de l’accès à la justice et la réalisation d’une justice mo- derne, les services compétents du minis- tère de la Justice ont entamé des séances de travail avec les représentants de l’UNOA pour la mise en œuvre du projet de mutation vers un système de justice électronique en matière civile au niveau de la Cour de justice», précise le commu- niqué. Selon la même source, ce méca- nisme vise «le développement des services à distance ainsi que l’optimisation et l’amélioration des procédures judi- ciaires au profit des avocats et des justicia- bles, et ce favorisant l’échange de requêtes et de mémoires entre avocats en matière civile à travers une plateforme numé- rique». Une réunion avait été organisée, à cet effet, au niveau du siège de la direction générale de la modernisation de la justice à Bir Mourad Rais, en date du 18 mars 2021. L’ordre du jour de cette réunion était consacré à la présentation d’une pla- teforme numérique d’échange de re- quêtes et de mémoires élaborées par les services du ministère de la Justice, outre l’examen de certaines questions juridiques et opérationnelles pertinentes, conclut le communiqué.

Lydia/k

le Président tebboune reçoit les chefs de trois partis politiques

L

e président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier à Alger, les chefs de trois partis politiques dans le cadre de ses concertations avec les dirigeants des formations politiques, indique un communiqué de la Présidence de la République «Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu mardi au siège de la Pré- sidence de la République le Secrétaire général (SG) du Mouvement En- nahda, Yazid Benaïcha, le président du parti El-Karama par intérim, Mohamed Daoui, et le président du Front national Algérien (FNA), Moussa Touati, et ce, dans le cadre des concertations du Président Teb- boune qu’il a initiées avec les dirigeants des partis politiques», lit-on dans le communiqué.

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A C T U A L I T é

Mercredi 24 mars 2021

r ESSourcES EN EAu

la nappe de la Mitidja menacée par la pollution et l’augmentation

des prélèvements

La nappe de la Mitidja est fortement menacée par la pollution et l’augmentation des prélèvements, sous l’effet du développement démographique et économique important dans cette région, selon une

étude menée par l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE).

L’

exploitation des res- sources en eau dans la plaine de la Mi- tidja, qui s’étend sur une superficie de 1.450 km2 au sud d’Alger, a augmenté «significative- ment» ces dernières décennies en raison notamment des prélève- ments agricoles et de l’alimentation en eau potable (AEP), souligne l’étude. Cette augmentation s’est accompagnée de rabattements

«considérables» de la nappe super- ficielle notamment dans le secteur de la Baie d’Alger (Nord-est de la plaine de la Mitidja) et semble avoir favorisé l’intrusion marine dans les eaux souterraines dans ce secteur.D’après les analyses phy- sico-chimiques des eaux souter- raines de la Mitidja, il a été constaté des concentrations des nitrates,

«largement» supérieures aux normes (autour de 50 mg/litre), a fait remarquer AGIRE expliquant que cette pollution était due essen- tiellement à l’agriculture, les rejets urbains drainés par le réseau d’as- sainissement public et déversés

dans des oueds parcourant la plaine. Parallèlement, la région Est de la Mitidja connait une très forte activité industrielle dont les ef- fluents sont déversés directement dans les oueds sans traitement préalable, selon la même source, soulignant que cette région est «la plus affectée» par la pollution où les concentrations en nitrate atteignent en moyenne 120 mg/I.Le diagnostic établi par AGIRE démontre que la région de la Mitidja Est est soumise à des «pressions tant quantitatives que qualitatives qui engendrent des impacts avérés sur la nappe».»D’un point de vue quantitatif, les princi- paux usages de la nappe sont l’ali- mentation en eau potable (AEP), l’irrigation et l’industrie. L’ensemble des prélèvements engendre un ra- battement de la nappe ayant pour conséquence des phénomènes d’in- trusion marine qui constitue la plus grande menace qualitative des eaux exploitées tant pour l’usage AEP que pour l’irrigation», soutient la même source.Alors que le nombre de la population de cette région de- vrait passer de 628.516 habitants en

2018 à 712.424 habitants en 2030, les besoins d’alimentation en eau potable passeront de 34 millions m3/an en 2018 à 40 millions m3/an en 2030, ce qui augmentera les pré- lèvements de 23 à 26 millions m3/an.Afin de faire face à cette si- tuation, un «contrat de Nappe»

dans la zone de la Mitidja Est s’éta- lant jusqu’à 2023, a été conclu entre différentes agences et direction ac- tivant dans le domaine des res- sources en eau dans le but de gérer d’une manière «durable et soli- daire» la ressource en eau souter- raine dans cette région.Le protocole d’accord relatif à ce contrat a été signé lundi à l’occasion de la Jour- née mondiale de l’Eau, par 22 insti- tutions impliquées dans la gestion de la nappe de la Mitidja (AGIRE, ADE, SEAAL, ONA, ONID, directions des secteurs des Ressources en eau, de l’Industrie, de l’Environnement, d’Alger et de Boumerdès, Chambres d’agricultures des deux wilayas...).Il s’agit d’une démarche volontaire qui vise à engager un dialogue multi-ac- teurs permettant de partager un diagnostic, de définir les enjeux, les

défis et les solutions envisagea- bles.Qualifiant cette démarche en- gagée de «totalement novatrice» en Algérie, AGIRE a souligné que ce contrat nappe permettra d’obtenir des engagements des partenaires pour une meilleure gestion des eaux souterraines dans cette région.Il vise, entre autres, à mettre sur pied un plan d’action pour apporter des réponses adéquates et opération- nelles aux problématiques perti- nentes sur ce sujet.Ainsi, un plan d’action opérationnel sera planifié sur une période de trois années, vi- sant à hiérarchiser les probléma- tiques identifiées et à y apporter les solutions adéquates sous la contrainte des moyens (tant hu- mains que matériels et financiers) pouvant être mobilisés, selon AGIRE.» La préservation de la Nappe constitue, donc un des en- jeux majeurs auxquels le contrat de nappe tentera de répondre, face aux risques avérés représentés par l’augmentation des prélèvements dans la nappe, la dégradation de la qualité des eaux et l’intrusion ma- rine», conclut la même source.

c

inquante-huit (58) diplômés de la 5ème promotion de l’Ecole supérieure de la sé- curité sociale (ESSS) ont été affectés, ré- cemment, à des postes d’emploi dans des organismes de la tutelle, sur la base du «mé- rite», a indiqué hier un communiqué du minis- tère du Travail et de l’Emploi et de la Sécurité sociale.»En application des instructions du mi- nistre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité so- ciale, El Hachemi Djaaboub, le Secrétaire général M. Ali Louhaidia a supervisé récemment une cérémonie d’affectation de 58 étudiants de

la 5ème promotion de l’ESSS à des postes d’em- ploi au niveau d’organismes de tutelle», a expli- qué la même source.La cérémonie s’est déroulée le 14 mars au niveau de l’ESSS dans la transparence et sur la base du mérite, à travers le choix pour chaque étudiant diplômé de son poste de travail en fonction de son classement dans la promotion.A cette occasion, le Secré- taire général du ministère a souligné que «ces diplômés, fruit de l’ESSS, contribueront grâce à la formation supérieure dont ils ont bénéficié, au développement et à la modernisation du

secteur dans ses trois branches: Travail, Emploi et Sécurité sociale». Le ministre avait affirmé, dans une allocution lors de la cérémonie de la sortie de promotion, que «l’atteinte des objec- tifs et la réponse aux défis auxquels le secteur est confronté reposent en premier lieu sur l’élé- ment humain».La 5ème promotion de l’ESSS a été baptisée du nom du premier ministre du Travail et des Affaires sociales au lendemain de l’indépendance, feu Moudjahid Bachir Bou- maza.

Wahiba/k

M iNiStèrE Du t rAvAiL Et DE L ’E MPLoi

Recrutement de 58 étudiants de la 5 ème promotion de l’esss

L

e ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a qualifié, lundi, la dernière décision du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) sur le Sahara occidental de «très importante» et d’acquis devant instaurer la sécurité et la stabilité dans l’Afrique du nord. Dans une déclaration à l’APS, M. Boukadoum a affirmé que le CPS de l’UA au terme de sa dernière réunion au ni- veau des chefs d’Etat et de gouvernement sur le conflit au Sahara occidental, a pris une dé- cision «très importante». Pour M. Bouka- doum, le CPS a pris l’initiative d’accompagner l’ONU dans le processus de règlement du conflit au Sahara occidental, soulignant que

l’instance onusienne «n’est pas la seule char- gée de cette question mais aussi l’UA qui a ré- cupéré aujourd’hui cette cause qui intéresse avant tout deux Etats africains membres de l’UA», en référence à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et au royaume marocain. Le chef de la diplomatie algérienne a tenu a réitéré que la décision se veut «un acquis dans le sens de l’instauration de la paix dans l’Afrique du nord». À une question sur le rejet du Maroc de la décision du CPS africain, M. Boukadoum a indiqué que la dernière décision «est souveraine par rap- port à tous les Etats africains membres et non pas pour un seul», précisant que «la décision

a été adoptée à l’unanimité de l’ensemble des Etats membres (. . . ) sans aucune réserve d’un quelconque Etat participant». Le 18 mars dernier, dans un communiqué final de la réu- nion 984 du 9 mars sur le Sahara occidental, le CPS de l’UA a demandé à la RASD et au Maroc de s’engager dans des pourparlers di- rects et francs, sans aucune condition préala- ble et conformément à l’article 4 de l’Acte constitutif de l’UA et aux dispositions perti- nentes du Protocole relatif au CPS. Il a égale- ment exhorté à cesser immédiatement les hostilités, à engager le dialogue et à créer un environnement propice à des pourparlers entre les deux parties au conflit. Le CPS a de-

mandé à la Commission de l’UA de prendre d’urgence les mesures nécessaires pour la réouverture du Bureau de l’UA à Laayoune, au Sahara occidental occupé, afin de permet- tre à l’Union africaine de réactiver son rôle dans la recherche d’une solution politique à ce conflit de longue date. Il s’est dit «profon- dément préoccupé» quant à la reprise des af- frontements militaires entre la RASD et le royaume marocain, après l’agression de celui- ci contre les civils sahraouis sans défense dans la brèche illégale d’El-Guerguerat, le 13 no- vembre 2020, sur fond de violation des ac- cords de cessez-le-feu, notamment l’accord militaire n 1.

P

lusieurs structures d’accom- pagnement à caractère édu- catif et administratif ont été mises en exploitation au niveau du site immobilier de «Ain-Djerda»

situé à l’ouest de Médéa dans le cadre de l’aménagement des cités d’habitat intégrées, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.Dans le but de garantir une

fonctionnalité optimale de ce site immobilier qui regroupe plus de 2.500 âmes, des structures éduca- tives et administratives ont été ou- vertes sur place et d’autres sont programmées pour les prochains mois, a-t-on indiqué.Sur le plan édu- catif, cinq (5) établissements cou- vrant les trois (3) paliers scolaires ont ouverts leurs portes aux élèves,

issus des familles récemment logées au niveau de ce site immobilier, situé à 4 km à la périphérie ouest du chef-lieu de wilaya, a indiqué la même source, ajoutant que l’objec- tif étant d’assurer les bonnes condi- tions de scolarité aux élèves, en leur évitant de faire de longs déplace- ment vers les anciennes structures d’affectation.Deux (2) autres struc-

tures éducatives, dédiées aux cycles moyen et secondaire, devraient également entrer en fonction, d’ici quelques mois, d’autant que le nombre de ménages est appelé à passer à plus de 3.600, soit le dou- ble du nombre actuel, à la faveur de la livraison de nouveaux projets de logements, localisés dans ce site, a- t-on signalé.Les résidents de la cité

«Ain-Djerda» dispose, depuis peu, d’une annexe administrative, abri- tant un service de l’état civile et un service biométrique, destiné à rap- procher l’administration des ci- toyens, selon les services de la wilaya qui ont fait part, en outre, de l’inscription récente d’un projet de polyclinique et d’un siège de sûreté urbaine.

M éDéA

Des structures d’accompagnement pour la cité d’habitat intégrée de «Ain-Djerda»

L E MiNiStrE DES A ffAirES étrANGèrES , S Abri b ouKADouM

la décision du CPs sur le sahara occidental, «un acquis pour l’instauration de la paix» dans la région

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le nombre des stations de dessalement

sera doublé d’ici 2030

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ace au stress hydrique que connait l’Algérie depuis quelques années causé princi- palement par « une faible pluviomé- trie » et des changements climatiques, le ministère des Res- sources en eau « s’est lancé dans un programme basé sur l’exploitation des eaux non conventionnelles is- sues du dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux usées, pour objectif d’augmenter l’offre na- tionale d’eau potable », a déclaré le ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi, lors de son passage à la Radio Chaîne 2. M.

Mihoubi a indiqué que « l’Algérie compte actuellement 11 grandes stations de dessalement d’eau de mer qui produisent plus de 561 mil- lions M3 par an », et que son secteur s’attèle actuellement à la réalisation de nouvelles stations dans les ré- gions qui enregistrent un déficit en ressources en eau pour élever les ca- pacités de production à 2 milliards M3 par an d’ici 2024. Le ministre souligne que « les ressources super- ficielles, soit les eaux de surfaces ne peuvent pas alimenter et répondre à la totalité des besoins des citoyens.

La consommation annuelle totale tourne autour de 3.6 à 3.7 milliards de mètres cubes ». Décernés aux usagers, « 30% de ces eaux provien- nent des eaux de surfaces, le reste est partagé entre les eaux de forages (des puits d’eaux), et les sources de dessalement d’eau de mer », ajoute- t-il. L’intervenant a fait savoir que son secteur qu’ « on vise à doubler le nombre de ces stations de dessa- lement d’ici 2030, afin de réserver l’utilisation des eaux de barrages en exclusivité pour le développement agricultural ».

(5)

Mercredi 24 mars 2021

la 5

L

a sous-directrice chargée des maladies chroniques au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Dr Djamila Nadir a affirmé lors d’un forum d’échange entre experts et pra- ticiens des structures de proxi- mité, sur la préparation physique au jeûne pendant le mois sacré de Ramadhan, que certaines catégories atteintes de pathologies chroniques, notam- ment le diabète, insistent à ob- server ce pilier de l’Islam, en dépit des mises en gardes que leur fournissent les médecins. Pr.

Zakia Arbouche, diabétologue à l’Etablissement hospitalier uni- versitaire (EPH) Issad Hassani de Béni Messous (Alger), a mis en exergue l’importance de «prépa- rer les patients atteints de mala- dies chroniques, comme les cardiopathies, l’insuffisance ré- nale, l’épilepsie et le diabète, avant même qu’ils observent le jeûne, d’autant plus que plu- sieurs de ces patients présentent des comorbidités qui peuvent mettre leur vie en danger, au cas où ils insisteraient à observer ce pilier sans avis médical ou à dé- faut de s’y conformer». Appelant à la nécessité de mettre un plan de gestion au cas par cas, de tous ces patients qui doivent être également accompagnés d’une éducation thérapeutique lors du mois sacré de Ramadhan et ce, dans le but d’assurer un équilibre alimentaire, au cas où ils insisteraient à jeûner, Pr. Ar- bouche a insisté sur la « néces- sité de se rendre auprès du médecin-traitant, à l’avance, un mois avant Ramadhan». A son tour, le chef du service de Méde-

cine interne à l’Etablissement public hospitalier (EPH) Birtraria (Alger), Pr. Ammar Tebaibia a présenté plusieurs études qui prouvent qu’un grand taux de diabétiques de type 1 et 2 dans les pays musulmans, observent le jeûne pendant Ramadhan sans se soucier des orientations médicales soulignées par les spécialistes, ce qui expose la vie de plusieurs de ces patients, no- tamment les femmes enceintes porteuses de plusieurs patholo- gies, au danger.Le spécialiste met en avant la nécessité de préparer cette catégorie de pa- tients avant même qu’elle ne jeûne et de l’accompagner psy- chologiquement, dans le but d’éviter tous les risques qui me- nacent leur santé, avec mise en place d’un guide pratique qui l’aidera à équilibrer leur diabète.

Pour sa part, le chef de service de médecine interne à l’EHU de

Sétif, Pr. Rachid Malek a fait état d’une étude réalisée au niveau de 26 wilayas sur 1.000 per- sonnes diabétiques ayant prouvé que 90% de ces malades insistent à observer le jeûne du Ramadhan dont 50% sont expo- sés au risque d’une hyperglycé- mie.Le spécialiste a insisté également sur la nécessité d’orienter les malades en termes d’alimentation et d’acti- vités sportives.De son côté, la Pr.

Samia Zekri, spécialiste en mé- decine interne à l’Etablissement public hospitalier de Birtraria a rappelé que les diabétiques qui insistent à jeûner doivent se contrôler afin d’éviter les com- plications, mettant en garde contre la pratique du sport quelques heures avant la rup- ture. Les personnes diabétiques peuvent effectuer la prière du Tarawih pour maintenir l’équili- bre après la rupture du jeûne, a-

t-elle mis en avant.La situation pandémique a ralenti la prise en charge des diabétiques dont la plupart ont suspendu leurs contrôles médicaux et les séances thérapeutiques, a fait constater Mme. Zekri, souli- gnant que les TIC ont facilité le suivi des malades à distance.S’exprimant à cette oc- casion, le membre des oulémas du Sahel, Kamel Chekat a indi- qué que les malades doivent s’en tenir aux indications du mé- decin, ajoutant «l’Imam ne peut en aucun cas se substituer à ce dernier».Le président de l’asso- ciation des diabétiques, Faycel Ouhada a plaidé pour l’organisa- tion des journées de sensibilisa- tion sur cette maladie quelques mois avant le Ramadhan en vue de convaincre les malades de ne pas accomplir ce pilier de l’Is- lam, à savoir le jeûne qui pour- rait exposer leur vie au danger.

L

e conducteur qui a délibérément renversé un policier de la circula- tion à Hydra (Alger) a été déféré, di- manche, devant la juridiction compétente, a indiqué, un communiqué des services de la Sûreté de wilaya d’Al- ger.»Les services de la Sûreté d’Alger ont enregistré, dimanche à 16h30 au niveau de l’intersection de la rue Larbi Allik à Hydra, un incident de renversement dé- libéré par un conducteur avec refus

d’obtempérer et délit de fuite, dont a été victime un policier de la circulation», a précisé la même source. Concernant les faits de cet incident, la même source a indiqué qu’»un conducteur d’un véhi- cule touristique a fait une rotation inter- dite et que le policier sur place est intervenu pour lui demander de respec- ter le code de la route, mais le conduc- teur a démarré en renversant le policier et a pris la fuite».L’auteur a été arrêté au

niveau du barrage sécuritaire dans la même rue et conduit au service pour prendre les procédures légales en cette matière. L’auteur a été déféré devant la juridiction compétente après qu’un dos- sier judiciaire a été élaboré à son encon- tre.Les services de la Sûreté d’Alger ont rassuré les citoyens que «le policier est en bonne santé après avoir été pris en charge au niveau de l’hôpital de la Sû- reté nationale (Les Glycines)», ajoutant

«qu’il reprendra bientôt son travail».Les services de la Sûreté d’Alger ont tenu à saluer «le civisme du citoyen qui a filmé la scène de l’incident», appelant à cette occasion les citoyens à «utiliser l’appli- cation Allo Chorta mise à leur disposition par la Direction générale de la Sûreté na- tionale (DGSN) pour publier ce genre de vidéos au lieu de les diffuser sur les ré- seaux sociaux, et ce pour signaler toute atteinte à leur sécurité et leurs biens

Policier renversé à Hydra: l’auteur déféré devant la juridiction compétente

Diabète/jeûne : les spécialistes

mettent en garde contre le non-respect des orientations médicales

Des diabétologues, des spécialistes en médecine interne et des nutritionnistes ont mis en garde, à Alger, certaines catégories de patients diabétiques qui insistent à observer le jeûne lors du mois sacré de ramadhan

sans se conformer aux orientations médicales qui leur sont fournies.

D

eux (2) personnes sont mortes et 12 autres ont été blessées dans un accident de la route sur- venu au niveau de la commune de Slim (wilaya de M’sila), ont annoncé les services de la Protection ci- vile de la wilaya.L’accident s’est produit sur la RN 46 au

lieu dit Kef Ettiour suite au renversement d’un bus de transport des voyageurs assurant la ligne entre Sétif et Tindouf, ont précisé les mêmes services, détaillant que cet accident a entrainé la mort sur place de deux per- sonnes et occasionné des blessures à 12 autres.Aussi-

tôt alertés, les éléments de la Protection civile se sont déplacés sur le lieu de l’accident et transféré les vic- times à l’hôpital de Boussaâda.Une enquête a été ou- verte afin de déterminer les causes exactes de cet accident.

oran :

démantèlement d’un réseau criminel de trafic

international de stupéfiants

L

es services de police d’Oran ont démantelé un réseau criminel de 12 indi- vidus spécialisé dans le trafic in- ternational de stupéfiants et saisi plus de 46 kilos de kif traité, a-t-on appris auprès de la sûreté de wilaya.Cette opéra- tion a été effectuée suite à l’ex- ploitation d’informations parvenues à la brigade de re- cherches et d’investigations (BRI) relevant du service de la Police judiciaire, faisant état de mouvements suspects de mem- bres d’un réseau criminel orga- nisé qui stockait et transportait des stupéfiants, a-t-on indiqué à la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de wilaya.Après la sur- veillance des membres de ce ré- seau et la finalisation des procédures juridiques, l’ensem- ble des membres du réseau a été arrêté et une quantité de 46,400 kilos de kif traité saisie, a-t-on précisé.Lors de la même opération, une somme de plus de 350.000 DA issue des reve- nus de la commercialisation de la drogue a été saisie, ainsi que six véhicules utilisés dans le transport de la drogue.Une pro- cédure judiciaire a été lancée contre les suspects, des repris de justice qui seront présentés devant la justice sous les chefs d’accusation de «création d’un réseau criminel organisé trans- frontalier dont les membres sont impliqués dans une affaire de trafic international de stupé- fiants», «stockage et transport de la drogue dans le but de la commercialiser», «atteintes à l’économie nationale, à la santé publique et infraction à la légis- lation et à la réglementation des changes», ainsi qu’au

«mouvement des capitaux de et vers l’étranger», selon la même source.

M’sila : Deux morts et douze blessés dans un accident de la route

Références

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