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La détection des cas du variant indien du coronavirus inquiète

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Djaaboub exprime sa disponibilité

à transférer Salah Aougrout à l’étranger pour des

soins si nécessaire

P 16

Le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid

La détection des cas du variant indien du coronavirus inquiète

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a exprimé hier son inquiétude suite à la découverte, lundi, des cas de contamination

au variant indien du Coronavirus dans la wilaya de Tipaza.

P 4

La revue El Djeïch

La multiplication des mouvements de grève vise à faire échec aux prochaines Législatives

La multiplication des mouvements de grève et de protestation observés ces derniers jours sur la scène nationale vise à provoquer la rue et à généraliser le chaos afin de faire échec aux prochaines élections législatives, a estimé la revue El Djeïch

dans un article publié dans son dernier numéro.

P 3

N° 3923 - Mercredi 5 mai 2021 - Site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr - Prix : 10 DA

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A C T U A L I T E

Mercredi 5 mai 2021

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A

c

hAMBrE ALgériENNEDEcoMMErcE EtD

iNDuStriE

(cAci)

Vers la création d’une vingtaine de Conseils d’affaires mixtes

La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) envisage la création de plus de 20 Conseils d’affaires mixtes regroupant des entreprises algériennes et étrangères, dans une démarche visant à promouvoir les exportations nationales hors hydrocarbures et à drainer les investissements, indique la

Directrice de la CACI, Wahiba Bahloul.

D

ans un entretien à l’APS, Mme Bahloul a précisé que «la Chambre algérienne de commerce et d’industrie a échangé, par voie diplomatique, des projets d’accord avec ses homologues étrangères, en pré- vision de la mise en place d’une feuille de route permettant d’intensifier les échanges commer- ciaux avec les pays concernés».A ce jour, la CACI a opérationnalisé 30 Conseils d’affaires entre l’Al- gérie et d’autres pays, font les plus récents sont le Mali, le Niger, le Kenya, la Tanzanie, le Sénégal et le Mozambique, a-t-elle fait savoir.Concernant le choix des pays concernés par la création et l’ac- tivation des Conseils d’affaires mixtes, la Direc- trice de la CACI a mis en avant la grande focalisation sur les pays africains, notamment à la faveur de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). La ZLECAf offre aux exportateurs algériens l’oppor- tunité d’accéder aux marchés africains et de s’y positionner, mais pour ce faire, ils ont besoin de l’accompagnement de certaines instances telles que les Conseils d’affaires mixtes en sus du rôle de facilitateur assuré par les représentations di- plomatiques algériennes à l’étranger, a soutenu la même responsable. «L’orientation africaine de la diplomatie économique algérienne traduit clai- rement la forte volonté du gouvernement et l’in- térêt qu’il accorde à la consolidation des relations commerciales et économiques avec les Etats du continent, qui est le prolongement naturel de l’Al- gérie», a-t-elle ajouté.La démarche de la CACI s’inscrit en droite ligne des recommandations de

la Conférence nationale sur la relance écono- mique préconisant l’activation de la diplomatie économique en vue de la réduction des importa- tions, de la promotion des exportations hors hy- drocarbures et de l’augmentation du volume des investissements étrangers en Algérie, explique Mme Bahloul.Pour elle, la création des Conseils d’affaires vient renforcer les relations bilatérales entre les Chambres du commerce et de l’indus- trie de par le monde, lesquelles sont unies par des accords de coopération et des mémoran- dums d’entente à travers lesquels elles œuvrent pour l’échange des informations économiques et commerciales et des délégations d’affaires.

Accélérer l’ouverture de succursales des banques algériennes en Afrique Evoquant les efforts de la CACI en matière de pro- motion des exportations, Mme Bahloul a mis en avant le rôle qu’elle joue dans la collecte des in- formations sur les marchés étrangers et dans l’or- ganisation des manifestations économiques permettant aux opérateurs économiques d’éta- blir

des contacts.La CACI a également élaboré un pro- gramme de formation dans les métiers d’export au profit des chefs d’entreprises et des petites et moyennes entreprises (PME). De plus, une plate- forme numérique de la CACI a été créée pour per- mettre aux exportateurs algériens de retirer en ligne les certificats d’origine, ce qui permettra l’amélioration du processus prestataire et la sim-

plification des procédures administratives. A une question sur les démarches visant à atteindre l’objectif de 5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, Mme Bahloul a estimé que la réalisation de cet objectif exigeait un effort col- lectif incluant la poursuite des réformes dans le secteur bancaire, la mise en place et l’améliora- tion des bases logistiques et une bonne commer- cialisation du produit algérien.Pour la promotion de l’export en tant qu’activité en soi, l’Algérie ga- gnerait à avoir des sociétés d’exportation spécia- lisées, dotées des moyens nécessaires pour accéder aux marchés extérieurs, a souligné la Di- rectrice de la CACI qui ajoute que ces entreprises auront à définir, elles-mêmes , aux producteurs les conditions et caractéristiques des produits et à assumer la responsabilité en termes de posi- tionnement, voire de viabilité sur les marchés ex- térieurs.Relevant l’impératif d’ouvrir de succursales bancaires algériennes à l’etranger, Mme Bahloul a appelé à l’accélération de cette étape pour accompagner les exportateurs algé- riens et les aider à accéder aux marchés exté- rieurs, notamment en Afrique où les opportunités d’exportation du produit algérien sont importantes.A ce propos, elle a préconisé l’ouverture de succursales au Mali, au Niger, en Mauritanie, au Sénégal et en Côte d’Ivoire dans un premier temps, suivie par les autres pays afri- cains. La Directrice de la CACI estime également nécessaire l’ouverture de telles succursales dans les pays où il y une forte communauté algérienne, notamment la France et le Canada.

L

e PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar a reçu, hier, à Alger, le CEO de la compagnie pétro- lière nationale libyenne (National Oil Corpo- ration Libye), Mustafa Abdulla Sanalla, avec lequel il a évoqué la question de la reprise des activités de Sonatrach en Libye. «Le Président directeur gé- néral de Sonatrach, Monsieur Toufik Hakkar a reçu, ce jour, au siège de la Société, une délégation de la National Oil Corporation (NOC Libye) conduite par Monsieur Mustafa Abdulla Sanalla, CEO de la-

dite compagnie», a précisé un communiqué de So- natrach.Lors de cette rencontre, la question de la reprise des activités de Sonatrach en Libye a éga- lement été évoquée, a fait savoir le communiqué, tout en rappelant que le groupe Sonatrach opère déjà en Libye (Bassin de Ghadames) à travers sa fi- liale SIPEX sur deux blocs. Plusieurs axes de coopé- ration ont été également passés en revue, notamment les activités d’exploration et de pro- duction, les services pétroliers et la formation, a

ajouté la même sourceA la fin de la rencontre, le CEO de la NOC Libye a exprimé «sa gratitude pour la qualité des travaux réalisés par Sonatrach en Libye couronnés par un ensemble de décou- vertes». Les deux parties se sont «félicitées égale- ment de la qualité des relations de partenariat entre les deux sociétés et ont appelé à leur renfor- cement et à l’élargissement des domaines de coo- pération», a-t-on souligné de même source.

Akram/k

S oNAtrAch

Hakkar reçoit le CEO de la compagnie pétrolière nationale libyenne

L

e ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi a insisté, hier à Mostaganem, sur la nécessité d’élaborer des études radicales sur les inondations pour actualiser les plans d’interven- tion en cas de fortes averses.En marge de sa visite de travail et d’ins- pection dans la wilaya de Mostaga- nem, M. Mihoubi a déclaré «qu’il est

temps d’effectuer des études radi- cales pour actualiser les plans d’in- tervention afin de faire face aux inondations». Déplorant les pertes humaines dans les inondations lundi soir à Beni Slimane dans la wilaya de Médéa, il a présenté ses condo- léances aux familles des victimes, avant de souligner que les change- ments climatiques enregistrés dans

le monde obligent d’être constam- ment vigilants et d’oeuvrer à réduire les effets. Le ministre a affirmé que son département ministériel a mobi- lisé tous les moyens de l’Office natio-

nal d’assainissement

immédiatement après les inonda- tions de Beni Slimane, faisant savoir qu’une commission dirigée par le se- crétaire général du ministère et une

délégation technique ont été dépê- chées sur place pour examiner la si- tuation et prendre les mesures nécessaires. La wilaya de Médéa a enregistré dans la nuit du lundi de fortes pluies dont la quantité a dé- passé 95 millimètres en une heure suivies d’autres averses ayant, à force, provoqué des inondations, a- t-il rappelé.

P our ActuALiSEr LES PLANS D iNtErvENtioN EN cAS D iNoNDAtioN

Nécessité d’élaborer des études radicales

P our SAuvEr LEur ENtrEPriSE

Les travailleurs de l’ENIEM lancent un appel à Tebboune

L

EMiNiStrE

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ohAMED

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oughAzi

Le travail familial ouvre de nouvelles

perspectives pour une large frange

de la société

L

e ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial, Mohamed Ali Boughazi a affirmé que le travail fami- lial ouvrirait d’importantes perspectives à une large frange de la société afin d’attein- dre développement et bien-être, notam- ment au profit de la femme qui en est l’élément le plus influent.

S’exprimant lors d’un atelier sur le travail fa- milial, organisé par le ministère en coordi- nation avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), M. Boughazi a estimé que la femme rurale et celle au foyer «contribuent aux efforts visant à opérer les changements socioéconomiques et environnementaux nécessaires à la consécration du dévelop- pement durable».

«Le secteur du tourisme œuvrera avec tous les partenaires et d’autres

secteurs pour l’intégration de la femme dans l’économie à travers le renforcement des capacités à même de lui permettre de participer aux activités économiques, y contribuer et faciliter son accès aux res- sources et aux perspectives économiques, notamment en ce qui concerne les capaci- tés de production et les informations sur le marché et les services financiers», a-t-il in- diqué. En matière de travail familial, le mi- nistre a souligné la prise en charge de la catégorie des personnes aux besoins spécifiques au vu de leur contribution à l’économie nationale, relevant à ce propos la nécessité de redoubler d’efforts en vue

«d’aplanir les difficultés qui les entravent de participer dans les activités socioécono- miques». Le ministre a insisté sur la néces- sité de donner la chance à tout un chacun d’intégrer le marché du travail et de pro- mouvoir l’auto-entrepreneuriat par le ren- forcement des capacités, la formation et l’accompagnement des catégories concer- nées en vue de répondre efficacement aux besoins des acteurs du travail familial. Pour ce faire, il importe de mettre en place une stratégie visant à organiser et à développer le travail familial, et ce, à travers une «ap- proche scientifique», a-t-il ajouté. De son côté, le président du Conseil national éco- nomique, social et environnemental (CNESE), Rédha Tir, a affirmé que la relance de l’économie nationale passait par la par- ticipation de toutes les catégories de la so- ciété, notamment les familles productives, soulignant l’importance de promouvoir et de structurer le travail familial et de trouver les moyens à même de développer, de pro- mouvoir et de commercialiser le produit na- tional. Le travail familial peut être un important pourvoyeur de valeur ajoutée, a estimé M. Tir, précisant que cet atelier se penchera sur les moyens d’organiser ce sec-

teur. Akram/k

L

es travailleurs de l’Entreprise nationale des industries électro- ménagers (ENIEM) de Tizi- Ouzou, par le biais de leur syndicat, l’UGTA, ont adressé, une let- tre ouverte au président de la Répu- blique, Abdelmadjid Tebboune, à travers laquelle ils lui demandent d’user de son pouvoir pour sauver leur entreprise.« Nous nous adressons à vous car la situation impérieuse que traverse actuellement notre entreprise risque à terme de déboucher sur une grave crise. En effet, après la promul- gation du décret exécutif n°20-313, fixant les conditions d’accès au régime fiscal préférentiel, l’ENIEM s’est retrou- vée dans une véritable impasse. Et pour cause, les taux d’intégration fixés pour ouvrir droit au régime préféren- tiel sont de beaucoup supérieurs à ceux atteints par l’entreprise. A titre d’exemple, le taux d’intégration exigé, par le cahier des charges, dans la

gamme des produits Froids est de 60%

alors que le taux d’intégration réel at- teint par l’entreprise avoisine à peine les 30% », peut-on lire dans la lettre in- titulée « Appel au sauvetage de l’EN- IEM » consultée par Algérie-Eco.Et d’ajouter : « En somme, l’ENIEM est aujourd’hui dans l’œil du cyclone, confrontée d’une part à de sérieuses difficultés financières, et, d’autre part, totalement bloquée par les conditions draconiennes du cahier des charges contenu dans le décret exécutif n° 20- 313. A défaut de disposer dans l’immé- diat d’un fonds d’investissement conséquent qui lui permettrait de se mettre au diapason des nouvelles exi- gences réglementaires en matière d’intégration, l’entreprise sera condamnée à … la disparition. D’au- cuns, parmi les faux responsables, y voient une occasion de décréter des compressions d’effectifs à tour de bras.

C’était pour ainsi dire, la sinistre option

de choisie par ceux qui ont joué le de- venir de l’entreprise à la roulette russe et que l’extraordinaire mobilisation des travailleurs a mis en échec. A ces partisans des solutions faciles à l’em- porte-pièce, nous répondons que la valeur ajoutée est dans le développe- ment et le rétablissement de la com- pétitivité de l’entreprise et non pas dans la réduction des effectifs ».«

Nous ne pouvons penser que l’État puisse promulguer des textes de loi à l’effet de mettre en péril la pérennité des entreprises, notamment pu- bliques. En fait, quand bien même la nouvelle politique industrielle engagée par le gouvernement serait-elle perti- nente, force est d’admettre que les en- treprises économique n’y sont pas encore préparées; l’intégration étant un processus qui nécessite des moyens ainsi qu’un transfert technolo- gique. Aussi une phase préparatoire est-elle impérative », lit-on encore

dans le document.« Ce faisant, en l’état actuel des choses, risquant un arrêt imminent faute de possibilité d’approvisionnement en matières pre- mières, notre entreprise a besoin pour sa relance de disposer à la fois de fonds conséquents et d’une rallonge de temps qui lui permettrait d’accéder au niveau d’intégration requis », indi- quent les travailleurs de l’ENIEM, ajou- tant : « Par conséquent, la mise en œuvre de cette solution exige conco- mitamment : – 1- l’octroi d’un consé- quent crédit d’investissement en vue de la modernisation des chaînes de production -2- le gel du décret exécutif n° 20-313 durant au moins trois ans, le temps nécessaire à la rénovation et / ou réalisation des chaînes de produc- tion avec à clé l’atteinte des taux d’in- tégration requis. »Enfin, ils déclarent être « toujours mobilisés et engagés », et comptent sur « la diligence et salu- taire » intervention du président de la

république pour pérenniser leur entre- prise.Depuis l’arrêt de l’importation des kits destinés à l’activité de mon- tage électroménager, l’ENIEM fait face à des difficultés pour s’approvisionner en matière première nécessaire pour le fonctionnement de l’usine. L’entre- prise fait face également à des difficul- tés financières. La direction générale de l’ENIEM a été contrainte de mettre à l’arrêt l’entreprise durant tout le mois de décembre 2020 et la mise au chômage technique de ses travailleurs.

Ces derniers ont organisé plusieurs ac- tions de protestations pour réclamer le sauvetage de leur entreprise et le départ du staff dirigeant. Après une re- prise du travail programmée début janvier 2021, cela n’est intervenu qu’un plus tard (début février), en rai- son du refus des travailleurs de rejoin- dre leur postes de travail. Fin janvier, Mustapha Bacha, a été nommé nou- veau PDG de l’ENIEM.

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A C T U A L I T é

Mercredi 5 mai 2021

L A rEvuE E L D jEïch

La multiplication des mouvements de grève vise à faire échec aux prochaines Législatives

La multiplication des mouvements de grève et de protestation observés ces derniers jours sur la scène nationale vise à provoquer la rue et à généraliser le chaos afin de faire échec aux prochaines élections législatives, a estimé la revue El Djeïch dans un article publié dans son dernier numéro.

« A

l’approche de ce rendez-vous im- portant (...), la scène nationale observe un nombre d’évène- ments suspects qui versent dans leur ensemble dans la tentative d’entraver ce processus démo- cratique national», est-il écrit dans cet article intitulé «Des grèves fomentées et suspectes:

la sécurité nationale, une ligne rouge». L’auteur de cet article relève, à ce titre, «plusieurs in- dicateurs» qui «prouvent que ce qui est en train de se produire s’inscrit dans le cadre des tenta- tives vaines et désespérées de déstabiliser la sécurité natio- nale, en embrasant la rue, en suscitant la colère du peuple, en poussant à davantage de congestion pour que la situation finisse par exploser, dans l’es- poir d’entraver les prochaines échéances électorales».

Selon lui, les élections législa- tives prévues le 12 juin «déran- gent les opposants au changement et les partisans de

la contre-révolution qui ont l’ha- bitude de façonner un Parle- ment sur mesure, utilisant l’argent sale en vue de bénéfi- cier de l’immunité parlemen- taire et de la protection de leurs intérêts au lieu de servir le peu- ple qui les a élu».Il a fait, dans ce contexte, deux constats: «le premier est que les opposants au changement ont puisé toutes leurs capacités et espoirs de re- venir sur la scène politique», alors que dans le second, il re- lève «l’exploitation des pro- blèmes professionnels des travailleurs pour cracher leur venin», dénonçant des «mé- thodes basses». Pour l’auteur de cet article, «les grèves qui ont poussé comme des champi- gnons, dernièrement, en sont la meilleure preuve». «L’appel d’organiser des manifestations et de mener des grèves dans plusieurs secteurs à la fois, à l’approche des élections, laisse poser plusieurs questions sur le timing de ces grèves et la reven- dication des droits profession-

nels légitimes !», s’est-il inter- rogé, rappelant que le président de la République a déjà «affirmé la nécessité de remédier aux la- cunes enregistrées dans l’en- semble des secteurs, et la nécessité de les traiter progres- sivement». Néanmoins, a-t-il poursuivi, «l’entêtement de cer- tains à tenir des grèves à un mo- ment suspect est la meilleure preuve que ceci ne peut s’ins- crire que dans une tentative à semer le trouble pour réaliser des objectifs et des intérêts qui ne vont pas dans le sens de l’amélioration de la situation professionnelle et des droits des travailleurs». «Tout ceci se dé- roule à un moment où notre pays est confronté à des me- naces criminelles, orchestrées par des mouvements terroristes et racistes ayant déclaré leur haine envers l’Algérie», a-t-il ajouté. Rappelant que «la grève est un droit légitime garanti par la Constitution» et même «ren- forcé par l’avènement de l’Algé- rie nouvelle qui permet les

rassemblements et la manifes- tation, conformément à l’article 52», l’auteur de cet article met en garde, néanmoins, contre

«toute exploitation irrationnelle et autoritaire de ce droit» et qui peut conduire à «de grands dé- rapages qu’il est impossible d’ignorer». Il a soutenu, à ce propos, que «lorsque la pra- tique de ce droit s’oppose aux intérêts suprêmes de l’Etat ou entrave les intérêts des citoyens se pose la problématique de la légitimité de la pratique de ce droit par la force de la loi». Il a plaidé, dans ce contexte, pour que «le citoyen ne soit pas pris en otage par ces manipulateurs qui tentent de négocier en pro- fitant de ses revendications», soulignant que «les hautes au- torités de l’Etat représentées par Monsieur le président de la République ont été précurseurs dans le traitement de manière réelle et objective des pro- blèmes et des préoccupations des citoyens».

Wahiba/k

L

e médiateur de la République, Karim Younes a proposé, hier à Alger, l’édifica- tion d’»un front national de solidarité»

ayant pour objectif de mobiliser toutes les énergies humaines dans le pays afin de définir une démarche consensuelle de prise en charge des problèmes sociaux.» L’édification d’un front uni de solidarité que l’on pourrait appeler Front National de Solidarité, a pour objectif principal de mobiliser les énergies humaines, toutes tendances politiques confondues, afin de définir une démarche consensuelle de prise en charge des problèmes sociaux», a indiqué M. Younes lors d’une rencontre sur «la défini- tion des règles de compétences en matière de traitement des requêtes et du mécanisme de coopération entre les deux organes».»Des me- sures sociales, parfois contraignantes mais né-

cessaires, appellent à une adhésion massive et dynamique, afin de ralentir les effets délétères de la crise multidimensionnelle et remettre progressivement le pays sur les rails d’une po- litique économique productive, sortant de la dépendance des hydrocarbures», a-t-il mis en avant. «La mobilisation citoyenne, à travers ses représentants compétents, sans distinction, doit permettre l’adhésion consensuelle autour de plusieurs questions dont, l’équité régionale dans la répartition des ressources pour un dé- veloppement local participatif, la sauvegarde de l’emploi et de la production des entreprises dont les responsables ont été pénalement sanctionnés, outre l’identification et mobilisa- tion de ressources de financement hors hydro- carbures», a poursuivi le médiateur de la République dans son allocution. M. Younes a

mis l’accent sur d’autres questions nécessitant l’adhésion consensuelle du peuple, à savoir «la mise en place d’une stratégie de prise en charge des catastrophes naturelles, la défini- tion des objectifs de la formation, à tous les pa- liers, et des outils pédagogiques nécessaires et adaptés au progrès scientifique et technolo- gique, la définition des règles d’un fonctionne- ment de la justice, indépendant et respectueux des lois, ainsi que l’élaboration d’une carte d’éthique et morale, pour les activités poli- tiques et syndicales».»La recherche d’un consensus autour d’une solidarité nationale passe par l’organisation d’un espace de débats constructifs, avec la participation de compé- tences multisectorielles, issues des différentes franges de la société», a-t-il précisé, appelant

«les divergences politiques à céder la place à la recherche de convergences sur les questions sociales et de sécurité nationale».Et de pour- suivre «on pourrait imaginer l’organisation d’une conférence de solidarité nationale, im- pliquant les compétences consensuelles, dans les différents secteurs de la vie sociale», souli- gnant que «les réflexions issues des ateliers spécialisés feraient l’objet d’adhésion consen- suelle, que chaque partie représentée, s’enga- gerait à respecter, hors de la reprise de la compétition politique».Mettant l’accent sur la situation économique grave de notre pays qui exige l’ouverture du chantier de la débureau- cratisation de tout le système, à la recherche d’une transparence des méthodes et procé- dure fondamentales, le responsable a appelé à

«la mise en œuvre d’une véritable politique de décentralisation avec un contrôle a poste- riori».»L’outil informatique peut permettre

d’éliminer la bureaucratie et mettre tous les ci- toyens sur le même pied d’égalité, grâce à des relations à distance, impersonnelles», a-t-il soutenu.S’attaquer à la bureaucratie consiste à saper sa logique, ses assises et son mode opé- ratoire, a-t-il encore dit, ajoutant que «l’éduca- tion de nos enfants passe nécessairement par les valeurs familiales prodiguées à savoir, l’hon- nêteté et le comportement exemplaire dans les actes de vie».L’école doit enseigner les valeurs universelles de rigueur de transparence et de travail, alors que l’université forme le citoyen cadre de demain à gérer avec sincérité, honnê- teté et respect de la légalité nationale des lois de la République, a fait savoir M. Karim Younes.Par ailleurs, le médiateur de la Répu- blique a rappelé que ce Front national de soli- darité doit avoir pour socle le respect des droits de l’homme car ils son indissociables, interdé- pendants et intimement liés, ajoutant, dans ce sens, «deux valeurs clés constituent le fonde- ment des droits de l’homme, à savoir la dignité et l’égalité».Le médiateur de la République n’a pas omis d’adresser ses félicitations à la corpo- ration de la presse à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, affirmant que «la liberté d’expression et de la presse sont à même de garantir la libre circulation des in- formations et des idées».Les journalistes sont conscients de la mission qui leur a été assignée, à savoir la promotion de la paix consacrée par la charte d’éthique professionnelle, a ajouté M.

Younes, appelant l’ensemble des journalistes à

«faire fac à l’incitation à la haine, sous toutes ses formes, et le discours de la violence qu’elle soit verbale ou écrite».

Lydia/k

E DucAtioN

Le SNTE maintient la pression

L

e syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) ne compte pas baisser les bras pour faire aboutir ses revendications socioprofessionnelles. Dans un communiqué rendu public hier, le syndicat appelle ses adhérents à se réunir au niveau des wilayas et ce du 06 au 08 mai afin de proposer la façon avec laquelle les enseignants vont décider des mou- vements de protestation dans les jours qui viennent. Sur le plan socioprofessionnel, le SNTE réclame l’amélioration des conditions socioprofessionnelles de l’enseignant et la revalorisa- tion de son statut. Le SNTE exige dans sa plate-forme de revendications notamment l’assi- milation dans la classification du rang de l’emploi au reste des catégories d’enseignants du secteur, le moyen et secondaire, le réexamen des heures de travail des enseignants du pri- maire par rapport au temps du travail du moyen et du secondaire, l’application immédiate du décret présidentiel 266/14 avec effet rétroactif depuis 2014, la réinstauration du système de spécialisation dans l’enseignement primaire.

P riSE EN chArgE DES ProBLèMES SociAux

Karim Younes propose l’édification d’un «Front national de solidarité»

i NtEMPériES

5 morts à Médéa et à M’sila durant les

dernières 24 heures

c

inq personnes sont décédées durant les der- nières 24 heures à Médéa et M’sila suite à des intempéries et des pluies qui ont touché plu- sieurs wilayas du pays, a indiqué hier un communiqué de la protection civile.Le dernier bilan des intempéries durant les dernières 24 heures fait état de 5 morts, dont 4 emportés par les eaux de pluie à Beni-Slimane (Médéa).Il s’agit d’un homme de 52 ans qui a été re- pêché à la cité du 1 novembre 1954, une fille de treize (13) ans repêchée au centre des sourds-muets, un in- connu de 35 ans repêché à Oued Zarouatia et un autre homme de 55 ans repêché dans la même localité.A Oued El-Maleh, les éléments de la protection civile sont intervenus pour secourir deux (02) filles qui se sont trouvées coincées au bord de l’Oued (les deux filles sont en bonne santé).Au niveau de la commune de Sidi-Naamane, la route nationale RN18 a été cou- pée à la circulation à cause de la crue des eaux de l’Oued El Maleh. A la commune d’El Guelb El Kbir, 13 têtes ovines ont péries suite à l’effondrement du pla- fond d’une écurie à Douar Ouled Hadj. A la commune d’El-Azizia, la RN 08 a été coupée à la circulation à cause de la montée des eaux de pluie à la localité Mouzoubia, tandis qu’à la commune de Beni Slimane, les eaux de pluies ont été pompées au centre ville.

L’opération est en cours et aucun dommage n’a été enregistré.A la commune de Beni Slimane, des effon- drements partiels de murs de l’école des sourds- muets et de l’hôpital local ont été enregistrés, outre 116 véhicules touristiques, 15 camions et 2 ambu- lances endommagés en raison des inondations.A M’sila, le corps sans vie d’une fille a été repêché à l’Oued Magra au lieu dit village Lahdjel (commune et daïra de Magra), lequel a été transféré à la morgue de l’hôpital local.Au niveau de la wilaya d’Oum El Boua- ghi, précisément à la commune Ksar Sbahi, des inter- ventions ont été enregistrées pour le pompage des eaux au niveau des quartiers, sans déplorer de pertes, a précisé la source, ajoutant qu’au niveau de la com- mune Ain Khadra, une personne coincée à l’intérieur de son véhicule a été secourue, tandis qu’au niveau de la commune Souamaâ, des interventions pour le pompage d’eau de pluies ont eu lieu au niveau du col- lège «Chahid Khebrani Ziane» et des logements de fonctions à l’intérieur du collège. Aucune perte n’a été déplorée.A la wilaya de Tissemsilt, les agents de la Protection civile sont intervenus pour le pompage des eaux de pluies aux villages Douar Ouled Aïcha, Douar El Abayes et Douar El Houabi. Aucune perte n’a été enregistrée, conclut le communiqué.

L’

organisation et le mode de fonction- nement de l’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires ont été fixés par un décret exécutif publié au Journal officiel n 31.Selon ce décret exécutif n 21-148 signé le 20 avril dernier par le pre- mier ministre Abdelaziz Djerad, cette auto- rité, dont le siège est fixé à Alger, comprend un Conseil, un secrétariat exécutif, quatre directions techniques (réglementation nu- cléaire, inspections, sûreté nucléaire et ra-

dioprotection et déchets radioactifs, sécu- rité nucléaire et garanties de non-proliféra- tion nucléaire) ainsi qu’une cellule placée auprès du président du Conseil.Le Conseil est chargé de prendre les décisions de l’au- torité, notamment en ce qui concerne les autorisations, d’arrêter la stratégie de pro- motion et de développement de l’activité de l’autorité, de fixer l’organisation interne et le mode de fonctionnement de cette ins- titution.Il a également pour mission d’arrê-

ter le programme annuel et les modalités d’audit de l’autorité, d’examiner et d’ap- prouver les programmes annuels d’action et le rapport annuel d’activité de l’autorité ainsi que tout rapport destiné aux tiers, et d’arrêter les stratégies et les programmes de surveillance radiologique sur le territoire national.La création de cette Autorité vient en application des dispositions de la loi n 19-05 du 17 juillet 2019 relative aux activi- tés nucléaires.

A utorité DE SûrEté Et DE Sécurité NucLéAirES

L’organisation et le mode de fixés

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A C T U A L I T é

Mercredi 5 mai 2021

L E MiNiStrE DE LA S ANté A BDErrAhMANE B ENBouziD

La détection des cas du variant indien du coronavirus inquiète

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a exprimé hier son inquiétude suite à la découverte, lundi, des cas de contamination au variant indien

du Coronavirus dans la wilaya de Tipaza.

D

ans sa déclaration à

la chaine 3 de la Radio algérienne, il a affirmé qu’il y a un manque d’informa- tions sur ce nouveau variant. « Nous n’avons pas beau- coup de données sauf des lectures qui affirment qu’il a une double mu- tation, donc l’inquiétude est là », a- t-il indiqué. Afin d’estimer la virulence et la dangerosité du va- riant indien, le ministre a fait savoir qu’il faut voir le nombre de décès et non pas celui des contaminations.

M. Benbouzid a assuré qu’après la découverte de ce variant, l’enquête était engagée immédiatement pour identifier et séquencer les sujets contacts. En ce qui concerne la cam- pagne de vaccination, il a affirmé qu’elle se poursuit à un rythme maintenu en attendant son accélé- ration avec la réception de nou- veaux lots de vaccin anti-Covid. M.

Benbouzid a révélé que les efforts se poursuivent afin d’acquérir d’au- tres lots, annonçant par la même occasion qu’un contrat était établi avec le laboratoire pharmaceutique chinois «Sinovac» pour l’achat d’un million de doses.

Les cas de la souche indienne contaminés par ressortissant

indien établi en Algérie On outre Le ministre a affirmé, que les six cas de la souche indienne du coronavirus (B.1.617) détectés dans la wilaya de Tipasa avaient été contaminés par un ressortissant in- dien établi en Algérie.En marge d’une visite d’inspection à l’hôpital Salim Zmirli d’El Harrach, le ministre a indiqué que «la détection du va-

riant indien introduit par un ressor- tissant indien établi en Algérie (dé- pisté à l’hôpital de Koléa) a été suivie d’une enquête qui a permis de détecter les autres cas».L’en- quête épidémiologique est toujours en cours pour dépister d’autres cas éventuels», a-t-il fait savoir.»Actuel- lement, la situation qui prévaut est +relativement stable+», a poursuivi le ministre ajoutant qu’»il est en- core tôt pour parler de troisième vague de contamination, mais la prévention et le respect des me- sures préventives et sanitaires res- tent de mise pour préserver la sécurité de tous».S’agissant de la ca- dence de vaccination et la réception de quotas supplémentaires de doses de vaccins, le ministre a af- firmé que «nous devions réception- ner, ce vendredi, une quantité considérable de vaccin en prove- nance d’Inde, mais ce pays a décidé

de suspendre l’exportation du vac- cin en raison de la situation pandé- mique qui y prévaut actuellement».

»L’Algérie a déjà versé 15% du mon- tant de cette part que nous aurions aimé recevoir. Toutefois, nous étu- dierons toutes les éventualités pour faire face à cette situation», a-t-il ajouté. «La diplomatie algérienne veille à obtenir les parts nécessaires de vaccin», a-t-il souligné, ajoutant que le respect du protocole sani- taire et l’application de toutes les mesures préventives constituaient

«le meilleur choix pour préserver la stabilité à laquelle est parvenu notre pays en matière de lutte contre cette pandémie», ajoute le ministre. L’Institut Pasteur d’Algérie a annoncé, lundi, que six (06) cas du variant indien vaent été détectés pour la première fois, dans la wilaya de Tipasa. Ce variant est classé par l’Organisation mondiale de la santé

(OMS) comme «variant d’intérêt».

Réception de nouveaux lots de vaccins vendredi prochain Le ministre de la Santé, a annoncé la réception de nouveaux lots de vaccins vendredi prochain, rapporte hier, Ennaharonline.Le ministre a ex- pliqué qu’il y a une forte pression pour obtenir les vaccins dans le monde, surtout après l’interdiction de l’exportation de vaccins en Inde.Le ministre a confirmé que l’Al- gérie a conclu de nombreux accords pour acheter des vaccins, notant que la situation épidémiologique à travers le monde est en train de changer, ce qui complique l’obten- tion du vaccin.M. Benbouzid a éga- lement révélé l’arrivée d’autres lots de vaccins en mai, expliquant que certains vaccins avaient déjà été payés à 15% de leur prix.

Wahiba/k

L

e directeur général de l’Insti- tut Pasteur d’Algérie, Fawzi Derrar a révélé que les six cas de contamination par le va- riant indien enregistrés dans la wi- laya de Tipaza sont des ressortissants indiens travaillant dans un chantier de construction, rapporte hier, la Radio nationale chaîne I.Il a souligné que les enquêtes épidémiologiques ont conduit au bouclage du foyer pour empêcher sa propagation.Il a expliqué que le variant indien est dif- férent de celui répandu en Inde et que c’est un sous-type qui contient des différences par rapport à la souche mutante actuellement ré- pandue en Inde.Fawzi Derrar a souli- gné qu’après le diagnostic de la première infection par la souche in- dienne, les autorités compétentes ont commencé à mener une enquête épidémiologique qui a conduit à l’identification de cinq autres cas au même endroit et au bouclage du foyer.D’autre part, M. Derrar a souli- gné que tous les vaccins actuelle- ment utilisés contre le Covid-19 restent efficaces pour se protéger contre toutes les nouvelles souches du Covid-19 annoncées récemment

Durcissement des mesures préventives après la détection

du variant indien La direction de la Santé, de la Popu- lation et de la Réforme hospitalière a adopté des mesures préventives

«rigoureuses» visant à endiguer la propagation du variant indien (B.1.617), après la détection de 6 cas, indique la direction locale du secteur.Il s’agit de la mobilisation d’équipes médicales pour mener des enquêtes épidémiologiques appro- fondies dans l’entourage des per- sonnes infectées, tout en plaçant les personnes ayant été en contact di- rect avec le premier cas positif au va- riant indien en confinement volontaire, a déclaré à l’APS le direc- teur de la Santé, Mohamed Bou- rahla.Selon les explications du directeur, les enquêtes épidémiolo- giques et les analyses médicales ont concerné 60 personnes ayant effec- tué des analyses de laboratoire, avant d’être placées en confinement à domicile, tandis que les cas confir- més ont été isolés et soumis à l’ob- servation médicale périodique par

une équipe médicale

spécialisée.L’Institut Pasteur avait annoncé, lundi, la détection de 6 cas du variant indien à Tipasa.»Six cas du variant indien (B.1.617) ont été détectés pour la première fois dans la wilaya de Tipasa», précise la même source qui a ajouté que cette souche découverte est de «sous- type 2 qui comporte des différences par rapport au mutant Hybride cir- culant actuellement en Inde (Ab-

sence de la mutation

E484K)».L’Institut Pasteur rappelle, par la même occasion, que ce va-

riant «est classé par l’OMS comme +variant à suivre+ après les variants dits +préoccupants+, à savoir: les va- riants britannique, sud-africain et brésilien».Après avoir rassuré que l’état de santé des six cas atteints du variant indien est stable, le directeur de la santé a dit appréhender les ré- percussions «du relâchement et de la non observation des mesures sa- nitaires préventives pour la lutte contre la pandémie notamment l’ir- responsabilité observée ces derniers jours dans les marchés et les centres

commerciaux bondés de

monde».M. Bourahla a rappelé aux citoyens l’importance de maintenir un haut degré de vigilance et de faire preuve de sens des responsabi- lités à même de contrer la propaga- tion de cette pandémie dans la wilaya de Tipasa.La wilaya de Tipasa

est restée hors de la zone de danger durant une longue période avant sa réintégration sur la liste des 39 wi- layas concernées par le dernier ré- aménagement des horaires de confinement décidé par le gouver- nement pour une période de 15 jours.Avec l’évolution récente de la situation épidémiologique enregis- trée dans la wilaya de Tipasa, en rai- son de l’apparition du nouveau variant indien, le directeur de la santé appelle les citoyens au «strict respect des règles fondamentales stipulées dans le protocole sanitaire (le port des masques de protection, la distanciation physique et le lavage fréquent des mains), qui représen- tent, en cette circonstance, la seule garantie pour endiguer la propaga- tion du virus et éviter de nouveaux cas de contamination». Dans le

cadre des activités de séquençage relatives à la surveillance des va- riants du virus SARS-CoV-2, menées par l’Institut Pasteur-Algérie (IPA), il a été procédé, à la détection de 37 nouveaux cas du variant britannique (B.1.1.7) à travers certaines wilaya du pays, avait annoncé lundi l’IPA.Ces nouveaux cas du variant britannique sont répartis comme suit: 23 cas à Alger, 05 cas à Blida, 03 cas à Bejaia, 03 cas à M’sila, 01 cas à Constantine, 01 cas à Médéa et 01 cas à Mila, avait précisé le commu- niqué de l’IPA.»Le nombre total de cas confirmés du variant britan- nique, depuis le 25 février 2021, s’élève ainsi à «180 cas», et pour le variant nigérian (B.1.525), «aucun nouveau cas n’a été détecté», ajoute l’Institut Pasteur.

Lydia/k

c oroNAviruS EN A LgériE

282 nouveaux cas, 159 guérisons et 09 décès

D

eux cent quatre-vingt-deux (282) nouveaux cas confirmés de Coronavirus (Covid-19), 159 guérisons et 9 décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Algérie, indique hier un communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Le total des cas confirmés de Coronavirus s’élève ainsi à 122.999 dont les 282 nouveaux cas, celui des décès à 3.289 cas, alors que le nombre de patients guéris a atteint 85.693 cas, précise le communiqué.Par ailleurs, 26 patients sont actuellement en soins intensifs, ajoute la même source.En outre, 22 wilayas n’ont recensé aucun cas durant les dernières 24 heures, 17 autres ont enregistré de 1 à 9 cas, alors que 9 wilayas ont recensé plus de 10 cas.Le ministère rappelle, par la même occasion, que la si- tuation épidémiologique actuelle exige de tout citoyen vigilance et respect des règles d’hygiène et de distanciation physique, tout en insistant sur le respect du confinement et du port du masque. Wahiba/k

v AriANt iNDiEN ENrEgiStré à t iPAzA

Fawzi Derrar révèle ses origines

P

réSiDENtDuSyNDicAt DESProfESSEurS

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« Nous sommes dans l’obligation

de trouver des solutions pour l’intérêt de notre

système sanitaire »

L

e président de la république, Abdelmadjid Tebboune, a or- donné l’ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux. « Un acquis très important » dans le co- texte que traverse le pays, estime Rachid Belhadj, Président du syndi- cat des professeurs et chercheurs universitaires. Invité, hier, de la ré- daction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne celui précise qu’actuel- lement le dialogue est seul et unique instrument pour la résolu- tion de tous les conflits. « Pour nous le dialogique n’a jamais été in- terrompu. Nous avons été toujours reçus par le ministère de la santé ou celui de l’enseignement supérieur», indique Rachid Belhadj. « Nous sommes dans l’obligation de trou- ver des solutions pour l’intérêt de notre système sanitaire» dit-il en soulignant que vu la situation ac- tuelle « nous sommes tenus de dire des vérités pour essayer de sortir d’une crise».Pour lui, le secteur de la santé doit être aidé. « On ne peut pas avancer sans les autres secteurs tels que les finances et la fonction publique pour essayer de trouver des solutions réelles afin de mettre un terme a des effets né- fastes pour notre système de santé

», propose t-il.

Wahiba/k

(5)

Mercredi 5 mai 2021

La 5

D

ans le cadre de la lutte contre la corruption, les juridictions pénales à travers tout le ter- ritoire national ont procédé à la saisie et à la confiscation de plusieurs biens meubles et immeubles, a révélé le ministère de la Justice dans un com- muniquéLa même source précise qu’en dinar algérien, «le montant global, mis sous séquestre, s’élève à 52 723 779

807, 49 DA, dont 39 394 008 150,33 DA ayant fait l’objet de décisions de confis- cation» alors qu’en Euro «le montant global, mis sous séquestre, s’élève à 1 958 759,31 euros, dont 678 993,84 euros confisqués».En ce qui concerne le Dollar américain, «le montant mis sous séquestre s’élève à 213 536 809,15 USD, dont 198 472 171,49 USD ont fait l’objet d’une confiscation»,

ajoute le communiqué qui fait état d’autres saisies de moindre importance en d’autres monnaies.Les sommes sus- mentionnées représentent des liquidi- tés et des avoirs en comptes bancaires, ajoute la même source.En ce qui concerne d’autres biens meubles, le communiqué évoque la mise sous sé- questre de 4766 véhicules, dont 4 689 confisqués et 06 bateaux ayant tous

fait l’objet de confiscation».S’agissant de l’immobilier, la même source men- tionne «301 parcelles de terrain ordi- naires et agricoles mises sous séquestre, dont 214 confisquées».Evo- quant également «119 résidences et 27 magasins, sous séquestre, dont 87 ré- sidences et 23 magasins confisqués», la même source fait état de «21 autres bâtisses saisies ou confisquées».

S

uite à une intoxication alimentaire au domicile familial situé dans la ville de Mostaganem, a-t-on appris du directeur de wilaya de la santé et de la population, Khelil Mohamed Toufik.Le service des urgences médico chirurgi- cales de l’établissement hospitalier Er- nesto Che Guevara de Mostaganem a accueilli, la nuit du samedi, trois membres d’une

même fa-

mille (les parents et la fillette) souffrant de douleurs abdominales qui ont été pla- cés sous surveillance médicale pendant deux heures avant de quitter l’hôpital une fois que leur état s’est amélioré, a-t- on indiqué.Ce service a accueilli une nouvelle fois le dimanche suivant la même famille (le père et la mère) ac- compagnés d’un autre enfant âgé de 3 ans présentant les

mêmes symptômes avant que le père ne déclare le décès de sa fille dans son do- micile suite à une intoxication alimen- taire, a-t-on ajouté.Aussitôt, une enquête épidémiologique a été ouverte dans le domicile familial pour le prélève- ment d’échantillons de différents plats pris par les membres de cette famille et les inspections préliminaires ont révélé un manque de moyens pour conserver

les produits alimentaires dans la maison, a fait savoir M. Khellil.En attendant les résultats des échantillons prélevés en- voyés au laboratoire, les trois cas ont passé des analyses nécessaires et ont été pris en charge au niveau de l’hôpital.

Leur état est stable.Pour leur part, les services de sûreté compétents ont ou- vert une enquête sur les causes et les cir- constances du décès de la fillette.

Décès d’une fillette suite à une intoxication alimentaire Une fillette âgée de 9 ans a trouvé la mort a Mostaganem

Lutte contre la corruption: Saisie de plusieurs biens meubles et immeubles

Deux morts et un blessé dans un accident de la route a Djelfa

D

eux personnes sont décédées et une troisième a été blessée, dans un acci- dent de la circulation survenu, dans la wilaya de Djelfa, a-t-on appris auprès de la direction locale de la protection civile.Le chargé de communication de cette direction, le lieutenant Abderrahmane Khadher, a indiqué à l’APS que l’unité secondaire du chef-lieu de Djelfa, soutenue par l’unité principale, sont interve- nues aux environs de 13h00, pour une collision entre un camion léger et un vé- hicule touristique, survenue au lieu-dit «Bab Messaoud» de l’axe de la RN46, en direction de la commune de Charef.L’accident a causé la mort, sur place, de deux personnes âgées de 18 et 45 ans, au moment ou une 3eme (66 ans) a été blessée et a reçu les premiers soins sur place, avant d’être évacuée vers l’hôpital Moudjahid « Mouhad Abdelkader » du chef-lieu de wilaya, a ajouté la même source.Les dépouilles des deux victimes de cet accident ont été déposées à la morgue du même établissement hospitalier, est-il précisé.Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de cet accident mortel.

Annulation d’une liste

de bénéficiaires de 500 logements à Sig a Mascara

u

ne liste préliminaire de bénéficiaires de 500 logements publics locatifs (LPL) dans la commune de Sig, où figuraient des noms de personnes ne remplissant pas les conditions pour y bénéficier, a été annulée dimanche par le wali de Mas- cara, Abdelkhalek Sayouda, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.Les premiers élé- ments d’information résultant des enquêtes administratives sur la liste préliminaire des bénéficiaires de ce quota d’habitat annoncé auparavant, font part de dépassements dans l’établissement de la liste comportant des noms de personnes ne remplissant pas les conditions requises, a-t-on indiqué.Par ailleurs, le wali de Mascara a ordonné de réac- tiver les travaux de la commission de daira de Sig chargée de l’examen des dossiers des demandeurs de logement public locatif, pour étudier de nouveau les dossiers déposés en respectant l’échelle des points prenant en considération la date de dépôt, entre autres, afin d’assurer une transparence à l’opération.

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