• Aucun résultat trouvé

PIllE COpy

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "PIllE COpy"

Copied!
40
0
0

Texte intégral

(1)

DOCUMENTs OFFICE

PIllE COpy

NO TO BE TAKEN OUT

NATIONS UNIES ,

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

COMMISSION ECONOMICl,UE POUR L' AFRIQUE Comite executif

Dix-huiti~mesession Rhartoum, 1-4 mai 1978

Distr.

LIMITEE

E!CN.14!ECO/138/Rev.l E/CN.14/TRANS/136/Rev.1 18 avril 1978

Original : ANGLAIS/FRANCAIS

STRATEGIE GLOBALE POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME DE LA DECEmrrE DEs NATIONS UNIES POUR LES TRANSPORTS

ET Ll!S- COMMUNICATIONS ENAFRIQUE

(19-78-1988) .

TABLE DES MATIERES

~ Paragraphss

A. HISTORIQUE

• •

• • •

• • 1 - 2 1 - 5

B. STRATEGIE GENERALE CONCERi'lANT LA DECEl;lUE DE(; NATIONS UNIES POUR LES TRANSPORTS ET LES COMMUNICATIONS Ell

AFF.IQUE • • • • • • • • • 2 - 4 6 - 15

I. nefinition de la strategie •

• • • 2 - 3 6 - 11 II. Mecanisme pour 1 'application de 12. strategie

de la Deoenni.e • • • • • • 3 - 4 12 - 13

III. Recherche de ressources pour 1& mise en oeuvre des

programmes et des pro jets au cours de la Decennie 4 14 - 15

C. OBJECTIFS • • • • • • •

• •

4 - 39 16 - 144

Transports routiers • • • • • • • 4 - 10 16 - 35

Transports maritimes • • • • • • • 10 - 19 36 - 79

Transports aeriens • • • •

• • 19 - 23 80 - 87

Transports ferroviaires • • • • •

23 - 32 88 - 114 Transport fluvial et lacustre • • • • • 33 - 34 115 - 123

Transports generaux • • • • • •

34 124 - 126

CommUnications • • • •

• • • 34 - 39 127 ... 144

1I78-953

(2)

E/CN.14/ECO/l38/Eev.1 . 14/TRAKs/l36/Reva

A. HISTORIQUE

1. La Conference des rainistres de la CEA de Kinshasa (24 fevrier - 3 mars 1977)

re"solue & tout mettre en oeuvre pour donner une impulsion decisive au developpement du continent africain et a l'instauration dfun nouvel ordre economique interna- tionalf at conscience des diffieultes et du retard considerable que cpnnait

1'Afrique dans le secteur des transports et des communications, et ayant:presents a I'esprit les travaux de la Conference de Paris sur la cooperation economique

internationale, avait adopts la resolution 29l(XIIl) sur la D6cennie des transports et comrauaications en Afrique paur les anne*es 1978-1988.

2» La resolution 29l(XIIl) reoommande a la communaute internationale, a la .

Conference de Paris sur la cooperation economique isftep-nationale, etaux-instances eompetentes de 1'ONU, de proclamer une Deceniiie des transports et comraunieations en

suf" les annSes; 197&-1988*' , ; V

3»* ' Poursuivjant les efforts entrepiPis par la Conference des ministres de 16. CEA, le Cp'nseil.economicfue et social* au cours de sa soixante-troisieme session, avait adbpte la..resolution'2C97(LXIIi; appuyant la resolution 29l(xill).

4,". Ehfiht. I'Assembiee generale de 1'QNU, au cours de la: trente-deuxieme session, a adopte la resolution 32/l60 endorsant les reoommandations enonc^^-s au paragraphe 1

* de Xa resolution 29l(xill), et proclamant la Dec - lie des transports et eommunica-

tions pour 1'Afrique : 1978-1988* ,. ,

5. Les trois resolutions dont il est fait mention ci-dessus enoneent et appuient Une double recommandation :

-_ de proposer et de soutenir aetivement une strategie globale pour le

loppement des transports et des communications pour I1ensemble du oonti--.

nent, avec des soucis majeurs d'harmonisation, de coordination, de moder—

, nisation et de developpement;

. -. de mobiliser les moyens techniques et""financiers neeessaires a eette fin»

Band ee cadre, la Commission economique des Nations Unies pour 1'Afrique envisage :

- de definir le fondement et les elements oonstitutifs d'une strategie pour I'etablissement d'un reseau: des transports et des communications integrfi pour l'Afrrque;

-d© preparer les programmes et les plans de developpement ooneernant ohaoun des modes de transport et de communication pour l'Afrique, en insistant sur

(3)

/ 14/ECO/138/Rqv. 1 E/CN.14/TRAUS/136/Rey,1

Page 2

les secteii-i cle de I1Industrie} Ar I1agriculture, du commerce, en vue de leur devQloppernent au cours de la .uecennie 1978-1988$ I1 ensemble des etudes portant sur les domaines suivante :

- transports routiers

- transports maritimes et fluviaux ' .

_ -t transports aerie.ns . : .!.'.'

- "transports ferrpviaire^s

<-. communications : telecommunications, radiodiffusion, television ' i . ,„ . , ■-

et services postaux .'.'..'.' x .1 "":'■> >..

B.' S'PRATEGIE GENERALE COMCERKAJST LA DECENNIE DES NATIOHS UNIES POUR LES '^':-'-; '

TRAMSPCffiTS EP LES COMMtJNICATIONS EN AFRIQtB ' . . -

1*7 , flgfinftion de la strat^jjde _ ., t *T

6/ Ija straWgie des transports et des communieations en vue d'atteindre'les: .^

objeetifs dfifinis dans la r^soluti^n 32/l6O de l'Assenibi^e genfirale dScl'araiit la'

periods 197&-1988 Deoennie des.Nations Uhies pour les transports et les pominuni-.

cations d^erit le cadre general a utiliser pour la formulation de plans a long ';.

terme dans les seoteurs des'transports et des communications, conipte dument'tenii des autres strategies sectorielles. Le document E/CN.14/ECO/9p/Rev.3f "Plan

dire^teur revise pour l'instauration du nouvel ordre economique international en,

Afrique, 1976-1981-1^6nf dSfinxt les objeotifs du developpement global en Afri(jue durknt la d^cennie 1976-1986 ainsi que la strategr^ a appliquer pour les a^teindre.

En consequence, la premiere tache est de de"finir les objectifs sectoriels et bous-sectoriels gSneraux de la Decennie des Nations Unies pour les transports et

communications ^eii Afrique, compte tenu de ce que le chpix du mode de transport doit

re~pondre au principo des avantages sociaux maximaux pour 1'ensemble de l'economie, de formuler une strategic qui ref?.^te fid^lement les principes du nouvel ordre e*c6nomique international, et d'^valuer les ressources neoessaires pour la realisa tion des programmes de la Decennie en Afrique.

8. II convient de noter que la cooperation multinationale qui existe deja entre les pays africains aux niveaux sous-regional et regional dans le cadre de projets

ooamuns de developp^mlnt a'prepare les voies a 1'elaboration d'une strategie 960$-

rale de la Deoennie. Dans le domaine des transports, le reseau routier transafri—

cain dont la CEA s(est attachSe a promouvbir la realisation constitue un exemple de cooperation regionale, bien que la construction des axes routiers envisages "*' n!ait pas ete ausei rapide qu'on l!avai,t espere. Un autre exemple de cooperation multinatioiiale est oonstitue par le re^eau panafricain de telecommunications (P&NAFTEL)r dont la realisation est patronnee conjointement par la CEA, l'UIT et

l'Oltt

9* Les objectifs primordiaux de la Dece;nnie seront l'ind^eMaBC&il'autonomie et la cooperation internation^le. Cela signifie qu'aux niveaux national et sous-regional

les pays africains devront disposer de leurs propres ressources materielles, tech niques, administratives, financieres et humaines et Stre capables de Airiger leurs

(4)

E/CN.14/ECO/l38/Rev,X E/CN.14/TRANS/l36/Rev.1

Page 3

seryices.-tie transports et de communications, et qu'ils doivcnt, chaque fois que cela est: sooialem^nt et economiquement juctifie, mettre en wimun ces ressources et etiablir des reseaux de transports et communications et des Services d1 assurance et de reassurance international** au profit, et "dans 1'interSt des peuples africains*

Pour pouvpir atteindre ces objectifs,.;ils out besoin du soutien materiel, finan cier et moral de, la communaute internationale tout entiere.

10. Ces objectifs doivent, pour ohacun des modes de transport (route, rail, mer, voies navigables interieures, air?.etc, ) et de communications (telecommunications, radiodiffusion, television, postes, etc ) e*tre refletes dans la strategie adoptee ainsi qua dans lea actiyites. concretes a mener ul^rieurement de facon coor&bnnee pour" afteihdre les bbjeotifs* fixers. Cette strategie doit, pour chapun dee eaus- secteurs mentionnes ci-dessus, porter sur i) la formation de personnel administra- tif at technique; ii) la creation d'une infrastructure des transports et des corn^

munioations; iii) 1'amplantation d1industries nationales des transports et des oommunioa.tions; iv) 1'adoption de legislations appropri^es et harmonis^es, en particulier dans le domaine des transports international, y compris les legisla tions destinies a faciliter la circulation des passagers et des marchandises et a prot^ger l'environnement; v) l'icatitutibn ou le renforcem&nt de centres d'elabo ration .des politiques de developpement des transports et 6.6b communications; et

vi) l'^tablissement d'un me"oanisme de coordination et d'un systeme d1 information

en .vue du controle de I1 application de la strategie dans les divers sous-seoteurs, 11. On arretera en temps voulu un ordre de priorites pour la mise en oeuvre de la strategie, en ce qui concerne les divers sous-secteurs ainsi que les projets relevant de ces sous-secteurs* Ces priorites sei-ont ensuite examinees et mises a

jour de "temps a autre.

I3:» Maoanismo pour 1'application de la strategie de-lfl reoennie

12. Pour que la ^icennie des transports et des communications se traduise par des resultats concrets, il sera necessaire de mettre en place, tant au niveau national qu'au nxveau sous-regional, des mecanismes de coordination et de controle. S'il ne fait pas de doute que les gouvernements creeront leurs propres mecanismes. au niveau sous-regional, ce sont les conseils des ministres des MULPOCs de l»Afriaue de l'Est et australe, de l'Afrique de l'Omwjt, de 1'Afrique du Centre, de. l»Afrique du Nord et de la Communaute des.grands lacs, dont la creation a ete decidee a la treiaieme session de ,1a CEA a Kinshasa, en 1977, qui pourraient jouer ce rdle. Au' niveaurregional, une reunion p^riodique des ministres africains des transports et des^ommumcations sera organis^e pour s'occuper des-questions de contr6*le et de :

cooraxnatipn^

AfTT? du fait tVx1±1 a 4U ^nande a tous les organises relevant ou non

ONU de cooperer.. pour assurer le succes de la Decennie, un Comi-fce interinstitu- cdeiGoordiiia'tion, compos,e de representants de tous les organisaes de l'OlJU s occupant de questions de; transports et de pommunioa-tions ainsi que de l'OUA et et ties organisations regionalee africaines sera ov4& sous l'egide dela'cEA, qui '

(5)

4/CPA3/

, i4/TRAJK/l36/Rev, 1

Page 4

assurera les services de secretariat. ;En outre, on renfqrcora les institutions qui coor&onnent 3t contrSlent actuellement les activites relevant de chaque inode ■ de; transport* II s'agit par exemple du Cbmite de coordination pour ie'PANAJTJEL '(compose" de representants de la:CEA, de 1'OUA, de 1'UIT et de la BAD") dont la ,.

creation a ete decides par 1'Assemblee des Chefs d'Etat et de gouvernement de

l'OUA. Ce comity interinstitutions de coordination sera charge de recueillir et de compiler la documentation necessaire a l'etablissement des rapports pe"riodiques que le Secretaire g^n^ral de l'ONU doit presenter a I'Asseroble'e generale par , ■ 1'interm^diaire du Conseil 6oonomique et social,■

III. Recherche de ressources pour la mise en oeuvre des. programmes etd.es pro.iets

au oours de la Decennie .

14* La mise en oeuvre des programmes et des projets qui entreat dans le cadre de oette strategie necessitera des ressources importantes quidev>ont etre recherch^es tout dJabord au niveau national. Maisf compte tenu de la situation extrSmement difficile cle tous les pays'africains dans ce domaine, il fauira que des ressouroes materielles, financieres et techi-ques conaide"rabies soient de temps, a autre

fdurnies par la oommunaut^ interuationale, au cours de la Deeennie, pour comple*ter les ressources drorigine locale. II faudra que la communaut4 internationale fasse le plus rapidement possible un effort dans ce sens afin de permettre la realisation des pro jets en cours. II est done propose que le Secretaire gSne'ral des Nations Uoies convoque, en 1979| une reunion de plenipotentiaires en vue d'obtenir des

ressources de la ooramunaute internationale en vue de la mise en oeuyre des programmes et des-projets au cours de la premiere phase -de Jr. D^cehnie. . . ; . 15« En ce qui ooncer*ie la CEA, il faudra le plus rapidement possible ltd donner ressources adiquatos pour lui permettre de jouer efficaceraent le role de coordi

nation et de controle des activites * qm lui inoombe au premier Chef aux nive'aux gouverneraental, intergouverneraental et interorganisations^

Cv OBJECTIPS' ' '

TRAUSPORTS ROUTIERS .

a)

16. Le r^seau routier africain est pre*sentement assez peu d^velopp^. II est surtout cofistitue de i^otrtes en terre a praticabilite saisonniere. Si l'pnoon- sidere les routes a bonne praticabilitg, ouvertes au trafio toute l'ann^e moyen- nant quelques restrictions, les parametres indiquent que le retard des pays africains dans ce domains est encore tr&s grand. . . . ..-..- l?v . Non seulemerit i^infrastrturture est insuffisante, mais l'etat ge"ne*ral du i<seau aussi bien des routes bitume'es que des routes en terre. laisse souvent a desirer dans de nombreux pays.1 ; fL^entretien est insuffisant sinon mal et irregu- Uerement effectuSt gen^ralement du fait du nombre trfes limits de techniciens et dt l'insuffisanoe du materiel et des ressources financxeres.

(6)

E/CN.14/ECO/l38/Rev.l. . E/CN.14/TRANS/136/Rev.l ,

Page 5

18. Grace a 1'initiative prise par la Commission economique des Nations Unies pour l'Afrique ciuj grands.: pro jets de routes transafricaines sont actuellement

en cours d'execution sur le continent, a savoir : i) la route transafricaine Mombasa-Lagos; ii) la route Dakar—Ndjamena; iii) la route Lagos-Nouakchott;

iv) l'axe routier est-africain Le Caire-Gaborone et v) la route transsaharieniHu 19* Des comites intergouvernementaux de coordination ont ete* crees pour les cinq projete de routes* Les comites ont pour tache de planifier et de coor- donner non eeulement les travaux de construction mais egalement les etudes et les meeures ne*cessaires a 1'utilisation rationnelle des routes.internationales.

Le Bureau des routes transafricaines de la CEA fait office de secretariat pour les coraite*s de coordination et est charge d'assurer 1'organisation et le service des reunions et d'effectuer les diverses etudes necessaires.

20. Les cinq projets de routes, qui interessent 41 pays africains, constituent un re"seau assurant la couverture dfune grande partie du continent. Les princi- pales routes du reseau routier africain ont une longueur totale de 31 519 kilo- mfctres, tandis ^que leurs voies de raccordement totalisent 45 832 kilometres. . 21* II convient egalement de noter que si chacun des 42 pays africains indipen—

dants (a I1exception du Lesotho qui est totalement entoure par 1'Afrique du Sud

et des pays, insulaires que sont le Cap~Vert, les Comores, Madagascar^-!Maurice, Sao Tonl-eit-Principe..et les Seychelles) disposait d'une liaison roiutiere avec chacun de ses voisins, il y aurait au total 84 liaisons inter-EtaiiSj dont 2^

seulement sont actuellement des routes praticables par tous les temps, 33 des pistes ou des routes en terre ame"liorees praticabxes par. tempa sec et six n'exis- tent pas encore. La longueur totale de ces liaisons est d1environ 1C4 330 km

dont 45 600 (44 p. 100) sont bitumes, 16 900 (16 p. 100) en cailloux et 41 830 (40 p. 100) en terre, parfois ameliores.

b) Strategie

22. Les principaux elements de la etrategie sont les. suivants :

i) Faciliter les communications sur les trottcons; routiers internationaux

existants, en simplifiant les formalites de passage de frontiers, en adpptgjat des accords bilateraux reciproques coiicernant les mouveroents du vehicule, en luttant energiquement centre lies droits de peage illegaux et en entretenant correctement 1'infrastructure, etc..

ii) Harmoniser les divers codes et systemes de signaux■routiers et les

' \ . limites de charge a l'essieu appliqugs par les divers pays de facon a permettre de creer une infrastructure et un equipement qui faci- litent au maximum les transports internationaux;

iii) ' Ameliorer le reseau routier international de la maniere la plus

appropriee possible et aussi rapidement que .la situation de chaque pays le permet. A cette fin, la CEA elaborera et tiendra a jour un plan indicatif de reseau routier panafricain pour aider les planifi- cateurs nationaux en matiere d'investissement a accorder aux routes d'importance internationale I1attention souhaitable;

(7)

,14/ECQ/138/Rev,1.

«.14/TRANS/136/Rev.l "

Page 6

iv) Creer un rSseau de centres de formation en Afrique, soit au~niveau. ..

national spit au niveau multinational, suffisant a eatisfaire \ "

■ 'pleinement les besoins des pays africains en matiere de personnel qualifies pour tous. les niveaux de la planifxcation, de la construe-.

• '•''-L tion et de 1 'administration des routes et pour les transports

routiersj ...

v) Developper rapidement les capacites humaines et institutionnelles de chaque pays eh ce qui concerne la planifioation, la construqtiori ' ■ et 1'entretieri des routes rurales, en.fonction de I1importance

accrue aooordee dans les plans nationaux de developpement des pays africaiiis att developpement rural.

c) Ob.jectifs

23* Pour ameliorer la1 cooperation ^conomique entre pays africains et en pafti—

culier leur comniercej il est essentiel de relier les Etats voisins par une route praticatle"par tous temps, au moxn • C'est cet objectif que vise la politique ayant pour objet la creation d'un reseau routier africain complete par des voies de racCordemeint.

24* Outre les cinq princxpales routes susmentionnees, le secretariat envisage la

construction de quatre autres routes transafricaines : i) Tripioli-Luanda^ ii) Nouakchott-Le Caire; iii) Niijamena-Massawa et iv) Beira^Lobxto/Luanda*

25» OeB^ neuf routes transafricaines serviraient d'oenature au reseau routier

panafricain et, sox-t simultanement, soit ulterieurement, selon que de besoin, elles seraient reliees par des routes de raccordement pour acheVer, progressive- ment, le grand reseau routier du continent.

26, A cette fin, le secretariat etablira un plan de reseau routier panafricain comme la premiere etape d'une serie de recherches qui permettrpnt de determiner , la priorite a accorder :aux liaisons routieres inter-Etats de sorte que des projets qui se justifient sur le plan economique puissent etre retenus aux fins de finan—

cemeni' iftbnformemen-t aux besoihs regibnaux et nationaux.

27* Le plan permettra~de determiner1 avec precision l'etat actuel des liaisons routieres inter—Etats, de determiner les etudes et les travaux: a entreprendre pour transformer- ces routeB eh voies praticables par tous les temps, de oalculer les ressources techniques et fxnancieres necessaires pour construire les liaisons rou tieres, $t- de determiner les prioriteg d'un programme d'investissements e"cheionne"s.

A oette fin, il est prevu i1entreprendre notamment les activites ci-apres au titre

du pro jet/-: . . - ' '

i) Recueillir toutes les donnees disponibles sur les projets de liaisons routieres inter-Etats acheve"es, en cours de construction e^ piceVues, et

■ fairs rapport sur leur etat actuel;

(8)

Page 7

ii) Faire l'inventaire des liaisons ferroviaires et voies navigables inters

.. ,. .Etats existant at prevues susceptiMes d'influer sur les liaisons rou-.

.,., tieres inter-Etats proposees, et determine- si les premieres completenf

•■-.., -.. ?-e_s liaisons routieres proposees ou leur font concurrence;

iii) Identifier les routes qui devraient* §tre> oonsiae"re"es comroe liaisons

routieres inter-Stats, compte tenu de la necessite de disposer d'une

■■ . - f^frastructure adequate aux fins du trafic; international des pays ^ans littoralj et recpmmand^r un. reseau debase de routes primaires? inter^- Etats qui doivent §tre .amelior^es de fajon a les transformer en voles praticables par tous les temps conformement a un programme d'investis- eements 6oh8loun6s :plans immediats, a moyen et a long terme;

J^eriner lesdiverses eHudes (de faisabilite, techniques, etc.) et les

travaux d'amelioration necessaires pour transformer les liaisons rou4 tieres inter-Stats en routes praticables par tous les temps;

v) Calculer les ressourqes techniques et financieres n^cessaires pour; '

construire les liaisons routieres inter-Etats et recommander les moyens

a mettre en oeuvre % cette fin;

vi) Identifier les obstacles d'ordre juridique et administratif au mouvement

des personnes et des marchandises sur les liaisons routieres intai^EU^- et formiaer des propositions tendant a eliminer ou a reduire leurs effets

,^^.ec^nees i^ernationaux afin de-permettre 1 'utilisation maximale

^es l.iaisons routieres inter-Etatso

un interSt immedxat pour les ministeres et

r°UteS et 86ra ^aleme^. communique aux

^"6 ^ hiU*^ l qui

pour 1'application de la st™.-^* *» \a

Q) PPTP.iets en cours d'examan gui seront ™*M*»« au

Phase de la Jecennie

peuvent etre suivies d'etudel techniques

(9)

E/CN. 4/C/3/He,l E/CN. 14/TRANS/136/Rev. 1

Pa era ft -

rage \J

detaillees avant que les travaux de construction necessaires puissent eowmeneer.

EtanJ. donne" que la realisation d1etudes techniques est une entreprise de longue haleine, il est souhaitable de commencer ces etudes des que possible afin de pou- voir executer les grands projets de routes transafricaines conformement aux buts.

et aux aspirations des gouvernements africains. . . . .

31. ^Les trongons. des grandes routes transafrioaines pour'lesquels il est Hecessaire de realiser des, etudes techniques et des tr&vaux de construction et pour lesquels il oomrient d'obtenir une assistance sont recapitules ci-apres :

Mombasa-Lagos Dakar-Ndjamena Lagos-Nouakchott Le Caire-Gaborone Trans-Sahara

Pro .lets de construction

Frochaine phase fen felt)

Etudes techniaues 2 163

895636 .1 841

897

Construction

3 505 1 I84 8Q5 2-747 2r454

Total 6 432 10 693

Projet Longueur (en km)

a) Route transsaharienne

iii)

iii iv

v

Algerie : Tamanrasset-frontiere nige.rienne Niger : Frontiere algerienne-Arlit

Algerie : Point Y-frontiere malienne Mali : Frontiere algerienne-Kidal Mali : Kidal-Gao ~ """

Total a) b ) Route. .Mombasa-Lagos

Mityana-Fbrt Portal Ouganda : Equator Road-Kasindi Zafire : Kisangani-Kasindi -

Eoipire oehtr-afriba^k--i

Empire centrafricain ; Bangui-Bossembele"

c) Route Total b)

Haute-Volta : Fada N'Gouma-Foetchango Niger : Foetchango-Niamey '

Total c)

420 400177 200 360 1 557

: 241 40

.195.719 147 1 342

169

120 289

(10)

E/CN.14/ECO/l38/Rev.l E/CN.14/TRAWS/136/Rev.1

Page 9

Longueur (en km) d) Route Lagos-Houakohott

i) Ghana : Axim-Frambo . 94

ii) Cote d'tvoire : Frambo-Aboisso 75

J: Total d) 169

e) Route Le Caire-Gaborone

Egypte : Aswan-Wadi Haifa 32CL

Soudan : Gedaref-Gallabat 155

Kenya : Moyale-Marsabit 250

Kenya : Marsabit-Isiolo 257

1

ii iii iv

Total e) $82

TOTAL GENERAL 4 339

Pro .jets d'etudeB techniques et de travaux de construction

• ,., Pro jet Longueur'(en fcnr)

a) Route transsaharienne Niger : Agadea-Zinder

Mali : Gao-Horabori PRO

Mali : Gao-Labezanga 200

Total a) 897 b) RouteMombasa-Lasos '

ii iii iv

v

vi

ZaSre : Kisangani-Bangassou Y19

Empire centrafricain : Bangaesou-Bambari 354

Empire centrafricain^;.,.BosseBib^le-Garo-ua-Boulai' 441

Cameroun : Foumban-Tibati Cameroun : Bamenda-Ekdk/Mfum

Cameroun : Meidougou-Garoua Boulai 98

Total b) 2 -Route; Dakar-Nd.iamena :

f

ii iii iv

itli : Kolokani-Nioro du Sahel-Nahe 664

Haute-Volta : Bobo Dioulasso-Koloko 12o

Cameroun : Potokol-Kousseri XOp

Caraeroun/Tchad : Pont du Chari

Total c) 895

(11)

E/CN«14/EGO/138/Rey.l: ' E/CN.14/TRANS/136/Rev.1

Page;10

Projet : Longueur (en km)

d) Route Lagos-ftouakchott ,,...;:.™, ... -:

ii iii

Guine*e : Dubreka-Boke 245

Guinee.: Boke-Sansale 111

Guine"e-Bissau : Sansale*-Bissau-Mpok 280 Total d) 636 e) Route Le Caire-Gaborone

Soudan : Wadi Halfa-Dongola 400

Soudan : Dongola-Khartoum 547

Ethiopie : Azeao-Metema 21?

TanzaniV i Makuyuni-Dodoma 35O

Tanzanie : Dodoma-Iringa 251

Zambie : Zimba-Livingstone 76

1

ii iii iv

v

vi

x41

g

Pcnt.du £ambeze (Kastanguia)

e>-:.-l 841 TOTAL GEHERiL""6 432

32. D!autre part certaines sections des routes de raccordemenfc-aux grandes routes transafricaines necessitent des etudes technicpies et/ou des..±iBvaux de construc tion, pour lesquels il faudra demander une assistance. '

Ressources

33* Le secretariat de la CEA, les gouvernements africains, les institutions de financement et les pays interesses coopereront pour etablir un.plan provieoire de reseau routier panafricain et pour l'appliquer.

Principales activitgs devant §tre ex^cutees' en 1978-1979

34» L'avant-projet du plan provisoire de reseau routier panafricain sera etafri

par la CEA.

35- II sera organise" une reunion sur la reduction des obstacles de caractere non physique au trafic sur les grandes routes a 1'interieur des pays de lasoua^region de lfAfrique de l'Ouest et entre ces pays, IMe reunion similaire-;ffeTa igalement convoqu^e pour la route transafricaine Mombasa-Lagos. ■ /■

TRANSPORTS MARITIMES.

G^neralites

36, Le continent africainse"compose de 49 pays et, au sud du Sahara, on compte

+ P^5 independants, dont sept sont insulaires (Seychelles, Cap-Vert, Sao Torae- et-Principe, Guinee equatoriale, Re"publique malgache, Maurice et Comores) et 13

(12)

E/CN. U/ECO/138/Rev.l E/CN. 14/TRAHS/l36/Rev. 1

Page 11

n'ont pas d'acces direct a la mer (pays sans littoral). Sur ces 38 pays, neuf sont situes sur la cote orientals de l'Afrique et 18 sur la cote occidentale.

Quatre des pays sans littoral (Mali, Haute-Volta, Siger et Empire centrafrioain) utilisent des ports de. la c8te occidentale, cinq (Malawi»;Burundi, Rwanda,

Ouganda et Souaziland) utilisent ties ports de^a-cSrte orientale et deux pays (Tchad et Zambie) utilisent des ports,situes sur llune ou l'autre cSte. Le Lesotho et le Botswana sont desservis par les ports de 1'Afrique du Sud 1/.

37. Sn 1972, le trafic maritime des marchandises de ces trois sous-regions (en milliers de. tonnes metriques) etait le suivant :

Afrique de I1 Est Afrique de I1Quest Afrique du Centre

Total

Exportations 17

133 26

909603 642

Importations 18

■16 6

200 504642

Total' 36 150 33

109 107 284

178 154 41 346 219 500

3&V. II ressort des estimations dont on dispose actuellement que 90. p.. 100 du trafic international de l'Afrique est achemine par voie maritime et que, sur

cette proportion, 97,5 P« 100 est achemine par des navires sous pavilion etranger, en sorte que 2,5 p* 100 seulement de ce trafic est achemine par la flotte a£ri- caine* Lee statistiques font e*galement apparattre que l'Afrique ne detient que 0,7 p. .100 de la totalite de la flotte marchande mondiale, alors que sa part du trafic maritime mondial etait de 13,7 P« 100 en 1975»

Tonnage .

39« Le port en lourd d,e la flotte marchande internationale pour les trois sous—

regions 6fait le suivant en 1975 : Sous—region de l!Afrique de l'Est Sous-region de l'Afrique de l'Ouest Sous-region de l'Afrique du Centre

Total

424 090 tonnes de port en lourd

617 774 "■ " "

186. 961 " " "

1 228 S25 de port en lourd

40. Bien que la demande africaine de transports maritimes soit superieure de quatre fois a l'offre, les pays africains n'ont pris. aucune mesure veritable en vue d'ameliorer la situation. En revanche, les pays; developpes cpntinuent de r^aliser des progres substantiels dans le domaine de la technologie des transports maritimes et de renforcer la capacite de leur flotte, si Men que, selon toute vraisemblance, la part que detiendra 1 '.Afrique a^l'avenir dans 1'ensemble de la flotte marchande mondiale et dans l'acheminemenjt; du trafic international ira en diminuant faute d'une action collective concertee.

1/ Mission maritime mixte - Afrique 1975, page

(13)

tf.14/ECO/l38/Rev.l . 14/TRANS/l36/Rev,l

Page 12

41• On compte environ; 25 aompagnies de transports maritimes pour 1'ensemble de l'Afrique situee txv. su<i du Sahara, dont la plupart ont des dimensions relativement reduites et assurent Sexploitation de 1 a 5 navires au maximum. Eii raison de leurs faibles dimensions et des ressources financi^ree limite"es dont elles disposent, les modalites de gestion de ces societes sont gene ralemerit tres simples ett dans la plupart de*B cas, les responsables de ces compagnies n'ont pas de connaissances- specialises ni de competences en matiere de gestion des services de transports maritimes. II nrest done pas surprenant que la situation financiere de la plupart . des compagnies africaines de transports maritimes soit preoaire et que le plus

souvent, ces dernieres ne subsietent que grace a 1'octroi de subventions nationales*

En outre, il n'existe pasdans la re*gion de.services satisfaisants de formation de cadres et de techniciens a la gestion et a 1'exploitation des transports maritimes»

si bien que ces compagnies ont des difficultes a former leur personnel ou S, recruter du personnel qualifie* et competent en Afrique.

Ports

42. Les:cotes africaines comptert plus de 80 ports maritimes, dont 35 environ sont de grands ports internatiohaux. tin petit nombre seulement de ces ports sont bien:

ger#e. et explpites efficaoemeiit, tandis que1 la plupart d'entre euz souffrent d'une exploitation fprtement defectueuse.. "■-...""'."

43- Les pays sans littoral de l'Afrique de l'Ouest sont desservis par les ports de Dakar, d'Abidjan, d'Aocra, de Cotonou et de Lome", tandis que les pays sans littoral de l'Afrique du Centre et de l'Afrique de l'Est sont desservis par les ports de Doualaj de Beira, de riacala et de Mombasa, pour xi^en citer que quelques—

uns. II va sans dire qu'une mauvaise exploitation de 1'un quelconque de ces ports tend a avoir des repercussions beaucoup plus directes et graves sur l'eco—

nomie des pays sans littoral desservis par ce port que sur 1'Etat maritime propre- ment dit. Gette situation montre bien les effets muTfcinationaux qu'exerce

1'exploitation de ces ports. ,

44* Deux etudes recentes etablies par la Commission et par la CiTOED \j ont conolu l'une et 1'autre que la frequence--de 1'encombrement des ports en Afrique etait bien davantage imputable a une exploitation inefficace des installations portuaires qu'a 1'absence ou a 1'insuffisance des postes d'accostage. II ressort de ces

etudes que 1'amelioration de certains aspectsde la gestion et de I1exploitation n ' des installations portuaires permettrait de doubler pour le moins i'actuel dibit des ports africains sans quril soit ne*cessaire d'effectuer des investissements ( supplemantaires pour creer de nouveaux postes d!accostage. '""'"'"

45* II est done clair ique l'efficacite g^nerale dee transports maritimes depend '., en pa-rtie'de l!efficacite des operations portuaires en Afrique et n'est pas '' ..

entierement liee a la construction de postes d'accostage supplementaires.

1/ Document e/cn.14/tRAMS/iwf/19 en date du 8 avril 1976, de la CEA et

document TD/b/c.4/152 du 5 juillet 1976 de la CNUCED.

(14)

E/CN-14/ECO/l38/Rev.1 E/CN,14/TRAWS/l36/Rev.1

Page 13 46# II y a. lieu de noter qu'en raison de la nature diffuse et interdisciplinaire dss transports maritimes en general et dufait que la Commission est de"pourvue de connaissances spe"cialisees specifiques dans ce domaine et doit s'eri remettre a ■ d'autres institutions specialises des Nations Uhies, telles que l'OMCI, la CNUCED, l'OUUDI, l'OIT, etc., pour executer les programmes correspondents de la Commission, on ne dispose generalement que de peu de renseignements precis et a jour sur ohaque programme aux niveaux national et regional.

47 • Confortneraent au paragraphe 3 de la resolution 32/160 de 1'Assembled gene"ra;Le, qui.recommande la fourniture d'une assistance aux Etats africains en vue de "; ;

l!#J.aborfttian d'un.plan detaille d'action pour la Deoen&ie, et en application.de

!& Solution 29l(XIIl) de la CEA qui prevoit 1 Elaboration et I'e'xeoutiond'une strategic globale pour le developperaent des transports et des communications en Afrique, on trouyera Ci-apres les projets de propositions par sous-secteur soumis pour la D^cennie aux niveaux national et regional.

48* Pres de 90 p. 100 du trafic africain de biens et de marchandises Eeffeci actuellement par voie maritime; 97*5 P- 100 de ce trafic^ maritime est lui-mSme

assure par des conferences maritimes non africaines qui se sont partage"es ^ensemble du continent, en zones sur lesquelles elles exercent un quasi-monopole, fixant

seul^,,l©s taux de;fret.des differents .produits !et determinant-de fagon-unliaterale

les conditions de transport, sans consultations ou tres peu avec les char^urs et les pays* Chaque "conference" .constitue en fait une sorte "de club ferml'1 46oid6 a maintenir coute que eotlte ses privileges et ses multiples ^vantages, ei utllisant toutes- sortes de moyens pour limiter I1 intervention des pays qu'elles'xiesseVvent, ainsi le Code de conduite des conferences maritimes prepare sous les auspices de la CWDCED rencontre: 1'opposition de nombreux pays developpes maritimes. Ce Code de oonduite tres; favorable aux pays leur perraet d'acheminer ^par; Ifeurs propres moy^._4C p. 100 de leurs frets maritimes et de laisser-20 p. 100 aux campagnies

maritimes des pays tiers.

49.^ Mais m§me lorsque ce code sera ratifi^ par 1'ensemble des Membres des Nations IMes, son application necessitera que les pays en developpemeht aient leurs propres vaisseaux, et disposent de techniciena, d'administrateurs pour gSrer^aaininistrer et faire fonctionner eux-mSmes.le.ure services-de -transports '

maritiinea; ~~

Ob.iectifs

50. a) ^1 aooent particular devra Stre mis sur le developpement et 1'ara^nage-

ment des ports en Afrique. Uune des difficulty, sinon la plus iniportaiite des transports maritimes, est la mgdiocrite et I'insuffisance des infrastructures portuair^B, et des liaisons de.radiocommunications entre les bateaux en haute '

t D dii re les bateaux en haute

: ports. Des dispositions devraient Stre prises pour r^duire le temps'

de aechargement des bateaux.- ...

b7;.£xamen de problemes relatifs £t 1'adoption de moyens modemes de trans

ports umtanses et developpement du transport multimodal et du cabotage.

(15)

E/CN. U/ECb/138/Rev. 1

E/CN. i4/THANS/l36/RQv.li

Page 14 ■ ■■■■•■■-■ - - -

, . ;■-./$)■. '.Au■•cptars. de la Hecennie, une attention particuliere devrait §tre

apport^3.aux bespins en. mati&re.de transports raariiimes des pays en develops

pementd'Afrique sans.,littoral. .. A-:;. , ; . ... >,:■■:.

■:. ,,d ) r. PoursTiiyre la creation de. centres .sous-regionaux et- regianaux pour W'

formation de spepialistes des transports .maritimes»:i . ." -. ' = -

e) Creation de compagnies de navigation maritime regionales et/ou sous- regionales pour pexmettre aux pays d'etre en mesure d'appliquer les disposi tions du Code .de oondwite des; oon^erenpeis ^ritimes. La creation d1 une entre-*' VT*BQ^Q transports mritimes dotee de vaiaseaxuc et d'un personnel technique et' aa^iin^stratif requiert de tres gros investissemettts et done prSsente de grands risquesi en effet, la. rentabilite_de tels investissements est ^troitement liee^

, a la ma^niere dpnt ils sont gereset aux volumes de marohandises transportees; ' au-dessous d'un certain seuil de transport de produits, les vaisseaux operent gene"ralement a perte; et ceci justifie amplement que les pays doivent raettre en cpipmun leurs ressouroes, leurs moyens techniques et creent des oompagnies multizaationales quit assurant Ie quota de plusieurs pays, seront certainement

rentables* ;

f) Harmonisation des formalites administratives et douanieres aux ports '

et adoption.de nomenclatures identiques pas? tous les pays, Cela permettra notanraient d'harrooniser les. statistics portuaires, ce qui devrait permettre la creation d!une banque de donnees et faciliter une planification et line analyse operationnelle rationnelles.

f) Au C0U?B de.la..Decennie, il ;faudrait tout faire pour deoo'urager les

investisseraents dans les: navires a immatriexdation ouverte et,'par consequent encoura^er.ae.developpement. des oompagnies de navigation riationales oM regionales,

h) Les gouvernements africains devraient @tre encourages a adopter les

conventions _maritiinee.internatioiial.es negocides sous les auspices de la CNUCED

et ae I'OIKIjl

A* ,*-\ propositions-oonne^nant les transports maMtimes au niveau national-

51. La plupart des pays africains n'ont pas exploite leurs possibilites de commerce exterieur soit entre eux soit avec d-autres regions en developperaent- ■-- du raonde parce qu'ils ne disposent pas des connaissances voulues sur les aspects

L^^C^3 ?°™*TGia™:^ on* *»it aux transpbrts,- non plus que sur les '

categories d6 produits ressortisssnt a ce commerce.

issancevtres.^ague des pays en^cause, des categories et

oes Pro^^ ainsi que des incidences de ce comLrce f2? vJS des transports maritimes. Afin d*obtenii« les renseigne

indispensables pour foumir une assistance aux divers pays, la Division

8^011800111111!1^19198 Qt financieres internationales dev

rs pays, la Division

^ li

m^^^^*!8 Qt financieres internationales devra coop^rer pleine-

ment et tftpq^oip,^ aveo la CNUCEI> :en Vue1 d'analtfser les possitoitS de flux .

(16)

. 14/ECO/138/W, 1 14/TRAJB/136/Rev. 1

, , . Page 15

commerciaux et, d'autre part, la Division des transportsi des communications et^du to«risme...collatoj?Qra1^ayec l'OMCIf. la- CMJCED et d'autres institutions specialises afin d'analyser les problemes relatifs aux transports maritimes.

52. Les pays africains situes au sud du Sahara comptent environ 25 compagnies de navigation maritime et, si l*on englobe l'Afrique du Nord, le continent africain compte au total au moine 30 compagnies de navigation maritime. La capacity totale de ces compagnies et la proportion de 1'ensemble du trafic africain international qu'elles acheminent demeurent insignifiantes et menacent ro§me de de"cliner. La plupart de ces compagnies sont caraoterisees par le fait qu^elles ont^ete mal concues a l'origine, qu'elles sont a present gere"es de facon tres mediocre, qu^elles ne peuvent obtenir des itineraires et.des horaires favorables dans le oadre du-commerce maritime international et qu'elles exeroent une ponction' but les ressources nationales du fait des subventions dont elles b6nefi<^ient au lieu deh contribuer au developpemeht de l'economie nationale:.

F&ute pour ces compagnies d'obienir une assistance en vue de leur d^veloppement et de leur gestion, il est tres douteux qu'elles puissent continuer a subsister, qu'elles apportent une contribution utile a l'economie nationale dans l'avenir ou qu'elles parviennent^ a soutei'.r reellement la concurrence avec les puissantes compagnies internationales de navigation maritime des pays developpe"s. On ne;

dispose pas de;renseignembnts a jour sur les compagnies de navigation maritime nationales, sur les resultats de leur exploitation^ sur leg 4omaines sp^ci- "

fiques dans lesquels elles ont besoin d'une assistanae. La prqsente mission de la GEDEAO s'efforcera d'obtenir des renseignemezite da ce type pour l'Afrique de 1'Ouest et une autre mission devrait effectuer utt bref sejour dans les pays ' mantimes de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique en Nord qui exploitent des '" ' oompagnies nationales de navigation maritime afin d^y obtenir ces mgmes ren-

seignements,

53* Au oours de la Becennie, les gouvernements africains devraient s'effbrcer de contr5ler les mouvements de marchandises et, au niveau intergouvernemental. ;

^t^^j*0^™^™* deS condi*i°^ te transports, .de facon a proteger les

des chargeurB africains, , ^ e 54. IX convient d'encourager et de promouvoir :le developpement et le fonctibn- nememt efficace des compagnies de navigation. ";•'■'? ' ' •

55. II est propose d'encourager, au cours de M Decennie, 1'organisation de

consultations au sujet de la mise en place de Conseils de chargeurs et de groupes d enquete sur les transports maritimes (charges d'elaborer des eHudes sur les mouvements des marchandises, d'analyser les besoins en matiere de services et a1examiner~les mouvements des navires).

56. II comriendrait d'etablir des etudes sur les transports maritimes de pro- 2 2 1 1^,l& b0lSf le caoutchouc et les autres produits primaires africains

presentant de l'amportance. .

(17)

//

Page 16

ii) Propositions oonoernant les transports marltimes au niveau. regional ...

57. Au niveau regional/multinational, les problemes ont etS identifies et un certainnombre.de programmes ont. ete mis au.point afin.de renforcer et comple"ter, les activites:nationales dans tous les cas ou il en resulterait des avantages ; que ne permettraient pas d'ohtenir les seuls programmes nationaux.

580 Afin d,e renforcer.les competences dans le domaine des techniques modernes d'exploitation des transports-maritimes, il.faut que les.cadres et le personnel de gestion recoivent une formation adequate aux, jnethodes d' exploitation Sconomique et de gestion des services de. transports maritimes* Les resultats mediocres

obtenus,., par oertaines compagnies,africaines de navigation maritime, sinon par la plupartd'enire e.lles, peuvent etre en partie attribues a la penurie.d'economistes et d'expioitants comp^tents ayant re9u une formation specialised aux techniques

du transport maritime* II n'existe pas en Afrique d'institut de formation de ce genre et:la plupart des Etats maritimes ont fermement exprime, ledesir que soit ere! un te,l. institut'regional de facon a pouvoir tirer parti des'economies d'echsjlie. On iie dispose pas pour l'instant de, renseigneraents suffisants et a jour sur la gamme des activites, ie cotH et l'emplacement d'un tel.institut et il - est propose d• engager, des consultants et de les charger d'executer une etude de

visant a determiner ces parametres.

59. Etant donne I1 expansion'envisage des activites, de transport maritime, il eet

indispensable de fournir des auxiliaires de navigation ad^qua.ts et modernes pou- vant Stre utilises sur les vpies d'eau africaines. L'O^KJI sera invitee a collaborer avec la Commission pour .1* execution d'une-^etude xtsgionale visant a determiner

l'ampleur de I'assistarice necessaire. . -

60. Malgre" 1'existence en Afrique de plusieurs. compagnies nationales de navigation maritime, la propcrtioii.du conaaerce exterieur'de,,ka region aoheminee. par les flottes nationales n!a pas. sensiblement augmente. En outre, les compagnies nationales ont.

tendance a se faire conourrene'e ainsi qu!a rivaliser avec les puissantes compagnies membres d'une conference maritime des pays developpes. Afin de remedier a cette situation^ ii serait souhaitable de cr^er des ..oompagnies multinationales de naviga tion maritime de faQoh a renforcer les installations et les activites .de plusieurs compagnies nationales. Une mission se rendrait dans les pays maritimes afin d'e"va- luer l'inte"r§t suscite par la creation de compagnies multinationales de navigation maritime et de d^terMner l'ampleur de 1'assistance1 necessaire. . -. ; ■ ..:■

61* Bien que la capacite de production n'ait pas enooref ete developpee, il^est :.-.

certain que le transport cte diverses matieres premieres et produits semi-ouvr^s ' entrant dans la composition du commerce intra-^africain et du commerce international n^cessite des installations speciales, de transport telles que transporteurs: d^e .. ; vrac et petrolierso '^Afin &$ permettre a la Commission de tionner des; conseijls/ ■

1

utiles1 aux; Etats africains, on engagera des consultants qui seront charges .d'^tudier

les aspects economiques, techniques et operationnels de 1'exploitation des transpor- teurs de vrac et des pe"troliers, en particulier compte tenu des possibilites de la region.

(18)

E/CN.l4/ECO/l38/Rev.1 E/CN. 14/TRAMS/l36/Rev. 1

Page 17

myetme'.le" transporteurs africains n'ont que des connaiasances **. .- lrI ^f"^ d! v^cr'i1 engagements de fret et de corrtrats

PTSnt en cons^uence tirer parti de oes poesibilites. II

ees d'etud t d i

Jf T ^ence tirer parti de oes poes

4'opgMiBer des journees d'etudes et des semnaires regional Sur oes

SSSSTde dispenser ^^

63. Le. region africaine continue de dependre entierement des chantiers aavals

fr^xmes connexes. La region aura du mal a realiser des^rogrfes

1W..T1 .o»t doM,. a. Ml. U.toU.tt«.° I.

B* i' Propositions ooncernant lea ports au niveau nati

n

■nwnw

sr

(19)

E/CN. 14/ECO/l38/Rev. 1 E/CN. 14/TRAHS/l36/Rev.l

Page 1^ ■;■;;.■■ " .: . ''■/';;..

66. Le manual de planification portuaire actuellement a 1'impression pourrait

servir de base pour Vorganisation de.semiraires et de jourae" ;s d'etudes dans les «me**egians du continent. Une attention, particulie^e pourrait etre accorde*©

a devaluation des investIssemsnts portuaires.

67. Collfecte de donnees normalisees dans les sous-regions; raise en place tie f

syst&mes ^information portuaire dans certains pays africains. On escompte due- I1execution du projet commun CEA/CNUCED RAF/78/oil, finance par le PHUD sur la modernisation des statiatiques portuaires en Afrique de 1'Ouest et en Afrigue du Centre d^butera vers le milieu de l'annee 197S. ...

68. II oonviehdrait de consaorer une etude aux ports afrioains afin de deceler

les points faiblea. ; .

H) Programmes portuaires au niveau regional .. : ;

ll%JtTt d0^qUe,1^-Pa?f-afri°ai^ sans littoral et semi-enclavds continent l«inr^f^e *l*+^^*> * des retards et a des frais de transport anorma-'

lement Sieves au titre de.leur trafic international aohemine par l'intermediaire- de leurs voisins maritimes, en^ partie en raison de l'encombrement. portuaire dont ■

souffrent^-les Etats mari'times, il importe de trouver me solution relativement "

^b?^a T q f*" ^ ^^ ^^onal« En »i»on de la nature dynamique des

probl&mes, 11 Be peut que les connaissances preceMemment acqui.ses ne soient plus

l tltl "E?S t ^ tl*PTT d6 rensei^^^ * jour. La mission de e T?tre ^ JOUr le8 rensei^ments relatifs au Mali, au

, et les renseignements concernant les autres pays sans

d°iVent §tre bt ^ l de n

lal.^i^^^-!? f°rm! deJ0Ur^es d'etudes organises i l^ohelou ' i f^e to+deblt des posies k qiai. Unfc experience analogue a deja « en HOaiBie-et en JamaSque, et «ne autre est,prevue pour le ^ique.

danE i'^emble de la region tietoent

f ^^^! cas> J» Politique, la plaiiification et

d'S!! 1 P!rS'Mt gSneralement oompletement dissooiees et que/

-oSfS 21 °PlnlOn l6S °OnSeUS dSS U8a«MB des -"yens de transport ne

sont ra sollicites ni pw en consideration aux niveaux de 1-elaboration des

lTL L15^"0^0^011 de 1'^1°^^' Si 1 -on veut meUre en

Si 1 -on veut

o+suuve™mems aincains seraient encourages et aides a harmoniser les et trais.de port sur une base regionale. .-..-■ .-;- - C- Transports multimodaur

., .^ v .. la convention

(20)

E/CN.14/EC0/l38/Reva . ., E/CN. 14/TRAiJS/l36/Rev. 1.

Page 19

74» II faudrait proce"der a une analyse economique,comparative des-differentes meHhodes'de roanutention des marchandises par unites-de charge sur certaijies

^^Iv0?^61^168 (4frique de 1» Quest-Europe et plus tard Afrique de l'Est-

EuropeJ. ■..,...

75- II faudrait adopter au cours de la Decennie une approche regionale envers la question de la mise au point de normes pour les conteneurs.

76« II convieMrait d'accorder uiae assistance technique pour les transports

multimodaux et U conteiieurisation, notamment en organisant des seminaires de

formation.

D* Legislation maritime

77. Il;faudrait fournir une aide pour 1'elaboration de codes maritimes nationata,

y compris ceux concernant l.es assurances maritimes. Le mieux serait de le fairs ■ dans le oadre de projets d!assistance technique.

E. Pollution marine

78. La'pollution marine est devenue un problreme important a 1'echelon mondial,

qui entrafne de graves, consequences dans le domaine economique et social. On a

?SX? ^f0??1011 ^^nal on regional pour laborer en Afrique des .mesures le Cadre de S°n Weru** regional sur les me

?

q s

TO a llllT*?% ^l/ ^ Weu** regional sur les mers, SL P~+l I 6tUde de U par Situ^s autour du Solfe de Quince et dans ^ ,

aTT<*?l +* adjacentes en 1976. La mission a presente des propositions" "en' lont^ 1 l<la£~*1*n *1™Q convention destinee a prot^ger .1'environnement marin

centre la pollution.et des directives pour la prevention de la pollution marine

S T ^* °? T^" Win deS ^nnaissances Uniques^ rt dT2^

pour cr€er des centres £

P. Coordination

rtlen?ra ^U CM' a lt0MCI' a la CNUCED et au* associations

de gestion des ports de se concerter pour coordonner les acti

sous-secteur des questions marines. rao^r acti

--o w «.w B*o uAwu nee yurts ae se concerter

relevant du sous-secteur des questions marines.

TRANSPORTS AERIEMS G|ni_ralite

role des transports aeTiens doit Stre un service de

ou ferroviaxres, qui

(21)

/N.14/EC0/l38/Rev.1 E/CN.14/TRAN5/136/Rev.1

Page 20 vr\.

81. Les pays africainsise aont rendus compte depuis longtemps que le secteur,..

des transports ae>iensne peut Streque dgficitaire si on n* attaint pas un , ., ., coefficient suffisant dfutilisation"des installations ae*ronautiqueset de fern-" ..

plissage des avions* Bien que quelques compagnies aeriennes multinationales aient eprouve" des difficulty d'ordre politique, la principale tendance est a l!action collective. Les compagnies aeriennes africaines membres de 1!APRAA s'efforcent actuellement de mettre au point des'arrangements en vue de 1'exploi- tation en oommun des lignes, et de la mise en oommun de 1'entretien, de la for mation et du personnel; La CAFAC poursuit les mSmes objectifs et encourage

Sgalemeht la constitution de compagnies airienne^ raultinational'es. Ces efforts . devraient permettre de mieux utiliser les ressources disponibles et de rendre les transports ae"riens africains plus comp^titifs. Un autre problem? .r^sulte de la mauvaise repartition des itineraires aeriens s certains pays" sOTtt"relics' quotidiennement a 1'Europei a l!Am6rique du^Nord et mSme a l'Asie, raais.rL'ont que"tr&s peu, voire pas du tout de liaisons aeriennes ayec certa^nes. soysr -:

regions du continent; d*autres pscys ne sont desservis qu'irr^gulierement, ce qui fait qu'il est souvent impossible de s'y rendre rapidement. Cest en par- ticulier le cas de certains pays sans littoral dont les compagnies aeriennes . ne desservent pas les pays strangers. Un autre aspect important du develbppement des transports ae"riens en Afrique est la n§cessit^ d'ameliorer les installations et lep services de la navigation ae>ienne« A lfheure actuelle, moins de la mo it ie" ..des installations requises par le plan de navigation a^rienne de- l'OACI pour I1Afrique ont et€ raises en place. ;

Ob.iectifs

82* Bans le cadre "de la BScennie des transports et des communications en Afrique, il conviendrait d'attacher une importance particulierea la recherche et-X1application de solutions a ces problfemes vitaux. II conviendrait notamment

au cours de la Decennie : .

a) d'encourager les Etats et les compagnies aeriennes d'Afrique h proroouvoir une meilleure utilisation des installations et des services de transports'"aeriens en adoptant des conventions bilate*rales et multilat^rales ayant les objectifs suivants : J": -■.= " ■- - ... ■' '" ' . lm ' ' .. = ... .■■■•

i) exploitation en commun des lignes;

ii) exploitation en commun du materiell?-

iii) creation et exploitation en commun de centres de formation; . .-. •-■

iv) exploitation ou creation en commun d1installations . ,

d.'entretien et de reparations; ":-... ■ •' '

v).. schange de personnel et normalisatio.n de ia formation; _

■.!..■■."'.■■ et des conditions de delivrance de.lice.no.es; , . '

',^vi) liberalxsatipn des droits d!exploitation de lignes entre les

. Btats africains; .: ,; . ■ ■ : .:•■..'-"

- mise en place efj le cas e"oheant, exploitation en commun des installations et services de la navigation a^rienne;

(22)

E/CN* 14/ECO/l38/Rev. 1 E/CN, 14/TRAJiS/l36/Rey, 1

'"V .-■ '■■■

b) d'encourager les Etats afrioaine a rechercher la creation de compagnies

nnes multinationales;) g s ae'rxennes multinationales;

) rer Etats africains" i'"iWB»woir'-i»hp^wnlBation- du

int€rieur| intra-africain et international;

d) d'encourager les Etats et lee compagnies ae"riennes d'Afrique a pro-

mouvoir le.deVeloppement dee transports 4e fret:par avion et ds-la poste • \ agrxenne' 6n Afri.gue* .' .,.-, ,.,.JT...., r .■ ■• ■■■■■.■:: ' ■ - ■ .'.--...■ .■■-

pour la mise en oeuvre des actxviteB au cours de la Deoennie

83' Po^1 afeliorer I'efficacitg et acqrpStre la rentabilite1 des socle"War-wn-

caines de transports ae*riens,. il est indispensable que les Btats et les oompagniea aSriennes cooperent dans pratiqueraent tous les domaines de 1'aviation civile en vue d'.assurer une utilisation rationnelle des diverses ressources des transports aerxerte. Cette cooperation doit viser a accrottre la rentabilite des diverses ! oompagnies a^riennes mais, surtout, a entratner la formation eventuelle de oompagnies a^riennes multinationales - qui disposeraient de ressources plus impprtantes et qui pourraient done non seuleraent ameliorer leur efficacit^ mais aussi resadre le transport aerien africain plus concurrentiel. :

84. Pour atteiiidre des objectifs ci^essusf il est indispensable que les Etats

africains recoxvent une aide aux niveaux national et multinational dans les domaines smvants :

a) Kise en place d'installations et de services adequats de navigation

a^rienne^en partxculier dans les .pays sans littoral, les pays les Wins ' '

avanoes^et l6Ei pays.insulaires; , : . ; l: :u

b) 2tormalisatTon des appareils et de \'e"quipement au so^ j

^ des forraalites et des services lies aux transports des

et du fret; . :.,, -,

d) Exploitation en comnmn des lxgnesr;dTi: materiel et des installations:

ml« .^xJ?10"**10? de touteB l6/S 9>8Bibili«s de fret aerien c-ss divers

mis en evidence par le preset RAF/74/02I realist en 6oftmun par le PMH) et:

V EtUd6 p^limina*re du Potentiel- de fret aerien pour les oays qui ne

pas concernes par le projet PNUd/oacI; "

g) Ameliorationid^ services et ins.tallatibns des ae"roports. '

Sga^ACS+^\^■$&& ?UW ieyrait gtre assuree par '1 'APRAA et

llo^LJl t^er^re .^OTdonnerait l,es, activity des gouvernements et l-AKRAA

ooordonneraxt cellds des compagnies aeriennes en vue de 1'execution des stra^

(23)

E/CN. U/ECO/138/Rev. 1 E/CN. 14/TRAMS/136/Rev. 1

Page 22 .

Pro.iets et propositions gui sont actuellement a 1'etude et qui devraient etre mis enoeuyre au cours de la premiere phase de la Decennie '/

86\ Gn trouvera ci-apres la liste de ces projets et propositions :

a) La CAPAC et l'OUA sont convenes de creer deux centres multinationaux ■

de formation de pilotes et de technioiens de l!entretien des aironefs, 1'un a Franceville; au Gabon »et 1'autre a Addis-Abeba, en Ethiopie; . ,.

b) L1 AFRAA a elabore des programmes de formation normalises pour tous les instituts aeronautiques. La CAPAC envisage d'adopter les memes documents ■ qui seront utilises pour la normalisation des procedures de delivrance de.licence?

c) La CAPAC et l'APRAA ont entrepris de faire approuver par les Etats des

dispositions plus liberales devant oonduire les Etats africains a s'accorder mutuelleraent la "cinquieme liberte*" ooncernant les droits de trafic; '

-d) hes compagnies aeriennes membres de 1!APRAA mettent au point des accords

en vue^de la mise en commun des activite"s techniques, notamment la reparation du materielj la mise en commun des pieces detachees et la normalisation de

I'equipement;

e) Les compagnies aeriennes africaines membres de 1!APRAA ont entrepris

d'adopter un accord en vue de I1exploitation en commun des lignes;

f) La CEA et 1!QACI continueront a aider les divers pays africains a

^valuer leur potentiel en matiere de fret aerien en vue d'acorottre la capacity

de chargement;

g) L'OACI a elabore un grand nombre de projets qui attendant l'approbation

des gouvernements et qui concernent une assistance que le PNtlD et 1»OACI pourraient apporter en matiere de navigation aerienne et de formation du personnel;

h.) .L'OACI et le PNUD continueront a apporter une assistance aux pays afri

cains pour le developpement des aeroports.

Activi'tes prevues en 1^78 et

87. Les activites oi-apres eont prevues pour 1978 et 1979 s

a) Assistance aux Etats en vue d'une etude pHliminaire des rapports entre

le fret aerien et le developpement du commerce entre les' pays en de"veloppement;

b) Examen par l'OACI de la planification et de 1 •utilipajfeion''dip installa-

xions et- sprvices de la navigation aerienne, au niveau de la region;

i -v lln APp?-ication .*«■la recommandatio-n de 1*AFRAA cohcernant la "cinquieme

liberty relative aux droits d<exploitation des lignes et du systeme recommande

de grille pour 1'ecoulement du trafic;

(24)

Page 23

d) Activites en vue de la creation des centres multinationalise de formation /

\PJ .Mise au point-piar 1'AFRAA de specification communes concernant . .,

l'Squipement' --.. :

.... . TRANSPORTS iFERROVTAIRES .'"\ '

Ob.iectifs . .■■ - t ■•.■■■■

88. La plupart des re"seaux ferroviaires africains ont £te" concus pour trans porter dds minerals et d'autres produits de l'inteYieur du pays vers les ports,*

Les re"seaux ferroviaires ;de plusieurs pays africains ont des'caract^ristiqu6s ;;

teohniques differentes et ne sont pas interconnectss*

89. Pour repon4re a\ix besoina de lfAfrique en d^veloppement, les rgseaux fer- * roviaires .actuels doivent subir une s^rie de modifications, en ce qui conberne , les.qapaqit^st la direction et les routages* II est en outre n^cesisaire.d'uti- . \ liser pleinement les reseaux ferroviair©^ actuels, Au cours de la Decennier. il . conviendrait d'accorder la praorite aux pfolilemes suivants i

a) Formation de specialistes de la gestion et de la planification en yue

du fonQtionnement efficace des cnemins de fer.

■ t rib);. Normalisation du materiel utilise sur les reseaux africains et coordi

nation des regies et pratiques d^operation.

90. Au. cours de la Decennie, il conviendra auesi d'etudier attentivement et de mener ohaque fois que cela sera possible, leef activity suivantes :

^V «" point d^change pour le trafio entre des reseaux adjacents

et aussi pour.les transports multimodaux. ' ' .

b) Beveloppement des reseaux jusqu'aux points de raccordement dans les

pays voisins. ...

c) .Construction d»un reeeau ferroviaire; transafricain,

B. Situation aotuelle '

91. Le r^aeau ferroviaire africain est '-de density tres faible. Pour 29 600-000 km2, le co^ti^eat ;a%4.c*in ne dispose que de 78 060 km de voies fences, soit unp deWit€

moyenne de fa6$. km pour 1 000 km2, alors ^ue par exemple l'Europe qui dispose >n". •"

. outre (i^utres. moyens de transport de surface (routes, fleuves, canaux.*.') tr&s

developp^s a un re>eau de pres de 300 000 km pour 4 7i?0 000 km2,soit plus de 60 ion

pour 1 000 km2.

Références

Documents relatifs

Veuillez déposer votre cv + lettre de motivation au format PDF sur le site ACLOE (https://portail.ac-creteil.fr/acloe/), dans la catégorie « Sciences », dans la discipline «

Dans les pays du Sud, les paiements pour services environnementaux (PSE) dédiés à la préservation de la diversité biologique devraient se multiplier à la faveur de la mise en place

Représentant 70 % des usagers totaux du mode, les utilisateurs exclusifs du deux-roues moteur dominent très largement vis-à-vis des deux autres groupes d’usagers,

Les coordonnées d'un point d'eau peut être saisies dans divers systèmes de projection:. - UTM (fuseaux 29 à 33) - Géographique grades - Géographique degrés -

Dans certains pays (notamment l^es pays cStiers)/ le probleme de 1 emploi des jeunes ayanV reguune formation secondaire s'est trouve accru en dimensions par la

Au début du XX° siècle, 20% de la population mondiale avait un revenu environ trente fois supérieur à celui des 20% les plus pauvres. De nos jours, en 2001, le

L’importance relative de chacun des pays émergents dans le commerce total avec l’ASS est très variable : les échanges restent modestes dans le cas de l’Argentine,

Une marque pour qualifier l'offre touristique durable des territoires des parcs nationaux 2/ Quelques actions significatives mises en œuvre depuis la signature de la