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SUIVI D INSERTION PROFESSIONNELLE DES DIPLOMES DU BEATEP

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(1)

Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports Languedoc-Roussillon

Observatoire Régional des Métiers de l’Animation et du Sport (ORMAS)

SUIVI D’INSERTION PROFESSIONNELLE DES DIPLOMES DU BEATEP

Jurys de janvier, avril, juin, novembre 2003

Brevet d’Etat d’Animateur Technicien de l’Education Populaire

Janvier 2005

(2)

Le BEATEP est un Brevet d’Etat destiné à former des techniciens professionnels de l’animation. Cette qualification est référencée dans la Convention Nationale de l’Animation socioculturelle, pour les emplois de niveau IV.

LE CONTEXTE DE L’ENQUETE

Cette étude s’inscrit dans le cadre des travaux de l’ORMAS (Observatoire Régional des Métiers de l’Animation et du Sport) de la DRDJS Languedoc-Roussillon, dont l’une des missions est le suivi d’insertion professionnelle des diplômés de la Jeunesse et des Sports. L’objectif est d’apprécier la situation des jeunes diplômés sur le plan professionnel, et vis-à-vis de la formation.

Cette enquête a été lancée six mois après l’obtention du diplôme, c'est-à-dire entre juin 2003 et avril 2004, car les jurys considérés ont eu lieu en janvier, avril, juin et novembre 2003.

LA REPRESENTATIVITE DE L’ENQUETE

173 personnes ont obtenu leur BEATEP en 2003, dont 40 dans le cadre des 3 jurys BEESAPT-BEATEP spécifiques aux emplois-jeunes (20/03/03, 24/06/03, 21/10/03).

L’enquête suivante ne concerne que les 133 diplômés des 4 autres jurys, ce qui porte le taux de participation à près de 50% puisque 66 questionnaires ont pu être dépouillés. Pour 2003, la répartition par jury des participants à l’enquête est la suivante :

Jury Nbr de diplômés Nbr de participants Taux de participation

23/01/03 32 15 46,8

10/04/03 25 12 48

26/06/03 37 19 51,3

06/11/03 39 20 51,3

Total 133 66 49,6

Il est à noter que depuis 2001, le taux de participation est assez important ce qui garantit une bonne représentativité des résultats obtenus : 70% en 2001, 44% en 2002, 50% en 2003. Cette année, on compte douze retours de questionnaires vierges ou non parvenus à leurs destinataires.

LE SEXE ET L’AGE DES PARTICIPANTS

Contrairement aux deux années précédentes, la population représentée dans l’enquête est majoritairement masculine (53%). Alors qu’en 2001 et 2002, les femmes représentaient respectivement plus de 64% et 61% de l’échantillon, elles ne comptent plus que pour 47%.

Année % de femmes participantes % d’hommes participants

2001 64,4 35,6

2002 61,2 38,8

2003 47 53

(3)

Cette même tendance est observée au niveau de l’ensemble de la population diplômée ; en 2003, 96 hommes et 77 femmes ont obtenu leur BEATEP (67 garçons, 66 filles si l’on considère les 4 jurys représentés dans l’enquête). Alors que jusqu’ici, la profession était plutôt à dominante féminine, on assiste ces dernières années à une masculinisation du panel de diplômés, même si l’on devra pondérer ce constat au regard des options (cf. p5).

La répartition par âge est par contre assez proche en 2003 de celle de 2002. On observe néanmoins une légère baisse des deux classes d’âge les plus représentées au profit des plus jeunes. 61% environ des participants ont entre 26 et 35 ans, pour 67,8% l’an passé, alors que les 20-25 ans représentent plus de 18% de l’échantillon. Le suivi de ces trois dernières années met en avant l’absence de participants de moins de 20 ans.

Age 2003

2001 (%) 2002 (%) Nbr de participants Taux de participation (%) - 20 ans 0 0 0 0

20-25 ans 13,2 13,8 12 18,2 26-30 ans 39,7 33,9 21 31,8 31-35 ans 19,8 33,9 19 28,8 36-40 ans 8,3 4,6 5 7,6 41-50 ans 14 10,8 7 10,6

+ 50 ans 2,5 3 2 3 Sans réponse 2,5 0 0 0

Total 100 100 66 100

REPARTITION DES REPONSES PAR OPTION

Le BEATEP se décompose en 3 spécialités, qui regroupent chacune plusieurs options proposées par les différents centres de formation agréés de la région Languedoc-Roussillon :

• Activités sociales et vie locale (ASVL)

• Activités scientifiques et techniques (AST)

• Activités culturelles et expression (ACE).

Le suivi sur 3 ans permet d’attester de la prédominance de la spécialité ASVL, puisqu’elle concerne 59 personnes sur 65 en 2002, et 63 participants sur 66 en 2003. Cette sur-représentation se retrouve au niveau de l’ensemble des diplômés : sur les 173 BEATEP délivrés en 2003, 164 concernent cette spécialité, contre 7 AST et 2 ACE.

En 2003, sur la spécialité AST, une seule option a été suivie par deux des participants : il s’agit de l’option « Animateur nature – conduite de projet d’éducation à l’environnement » (centre de formation : LEGTA St Chely d’Apcher).

La spécialité ACE est sous-représentée avec 1 seul participant à l’enquête sur l’option « Arts Plastiques » (comme en 2002).

Les 63 autres participants ont choisi, comme l’an passé, 17 options différentes de la spécialité ASV.

On peut donc affirmer la diversité des options du BEATEP représentées dans l’enquête, ainsi que la prise en compte dans ce suivi, des animateurs diplômés issus des différentes formations agréées proposées au niveau régional.

(4)

Répartition par option

Options

Centres de formation

%

2002 (1) 2003

2003 % de

réponses

Nbr de réponses Animation jeunesse IFAD Institut

(34)

15,4 9,1 6 Animation jeunes – conduite

de projets socioculturels

FRMJC (11)

1,5 4,6 3 Information et Animation des

enfants et des jeunes

FRANCAS (66) 3 1,5 1

Temps libre – Loisirs quotidiens des enfants et des

jeunes (TLQJ)

FRANCAS (34+66)

4,6 12,1 8

Enfance Jeunesse VAE 12,3 1,5 1

Animateur technicien de

quartier IFAD

(34) 4,6 1,5 1

Animateur en milieu médicalisé

IFAD (34)

9,3 6,1 4 Animateur auprès des

personnes âgées

CEMEA (34)

6,2 7,6 5 Animateur de ferme

pédagogique et des jardins

Récréaferme (11)

1,5 10,6 7

Pêche – Milieu aquatique – Environnement

CREPS (48)

7,7 9,1 6

Tourisme Environnement Patrimoine

GRAINE LR (34)

9,3 10,6 7 Environnement et activités de

pleine nature

Le Merlet (30)

3 7,6 5 Animateur du Patrimoine

culturel d’hier et d’aujourd’hui

IDEM (66)

4,6 3 2 Animateur touristique culturel

(2) IDEM

(66)

0 3 2 Animateur relais – politique de

la ville (2)

CEMEA (34)

0 1,5 1

Agent de liaison sociale (2) FRANCAS LR 0 1,5 1 Politique sociale et éducative

publique (2)

FRANCAS LR 0 4,6 3

Animateur nature Conduite projet d’éducation à

l’environnement (2)

LEGTA (48) St Chely d’Apcher

0 3 2

Arts Plastiques 1,5 1,5 1

(1) 2 options non représentées en 2003 : Animateur relais – vie locale / Patrimoine et culture occitane.

(2) Options non représentées en 2002.

La répartition des participants à l’enquête par option est, en 2003, assez proche de celle de 2001. Comme il y a deux ans, l’option la plus représentée est « Temps Libre – Loisirs quotidiens des jeunes et des adolescents » (TLQJ) : elle réunit 12,1% des participants (8 pers/66) en 2003. Viennent ensuite des options plus spécifiques du point de vue de la technique d’animation et/ou du public ; cette année, il s’agit des options « Animateur de ferme pédagogique et de jardins » et

(5)

« Tourisme Environnement Patrimoine » avec chacune 10,6 % des participants, suivies de près par les options « Pêche – milieu aquatique – environnement » et

« Animation Jeunesse » (9,1%). Cette dernière option, qui en 2002 arrivait en première place avec 15,4%, n’est plus qu’en troisième position en 2003.

En regroupant les nombreuses options selon les cinq catégories suivantes, on obtient une répartition générale des participants à l’enquête en 2003, qui fait apparaître la prépondérance des formations dans le domaine environnemental ou patrimonial :

• 31 participants sur 66 (47%) ont suivi une option en relation avec l’environnement et le patrimoine,

• 19 participants (28,8%) ont suivi une option en relation avec la politique Enfance - Jeunesse,

• 9 en relation avec un public spécifique notamment celui des personnes âgées,

• 6 en relation avec le champ social,

• 1 en relation avec un domaine artistique.

La répartition par sexe et par option permet de caractériser la tendance observée plus haut de masculinisation de la formation, peu perceptible toutefois si l’on considère seulement l’ensemble des diplômés de 2003 hors jurys BEESAPT- BEATEP (67 hommes / 66 femmes). Sur les 133 diplômés et 22 options considérées, seule l’option « Pêche - milieux aquatiques - environnement » enregistre une nette prépondérance des hommes : les 14 diplômés sont exclusivement masculins.

STATUT ET SITUATION PAR RAPPORT A L’EMPLOI

Le tableau page suivante présente la situation par rapport à l’emploi des 66 personnes ayant participé à l’enquête après avoir obtenu leur BEATEP en 2003.

49 participants sur 66 sont en situation d’emploi en CDD (40,9%) ou CDI (33,3%), ce qui atteste cette année - comme les précédentes - du fort taux d’emploi dans l’animation (74,3%). Ce taux était de 75% en 2001 et de 85% en 2002.

Le taux d’emploi en 2003 est ramené à 82% si l’on considère les travailleurs occasionnels (4 personnes) et la personne ayant un statut de vacataire.

0 10 20 30 40 50 60 70

2001 2002 2003

CDI CDD

demandeurs d'emploi

Par rapport aux deux années précédentes, on observe sur le graphique ci-dessus un certain équilibre entre CDI et CDD en 2003.

(6)

Statut et situation par rapport à l’emploi

Options

Demandeur d’emploi

CDI CDD Autres

FPT EJ TC TP EJ TC TP

Animation jeunesse 2 1(4) 1 1 1 1 Animation jeunes – conduite

de projets socioculturels

1 1 1

Information et Animation des enfants et des jeunes

1

Temps libre – Loisirs quotidiens des enfants et

des jeunes (TLQJ)

1 2 1 2 2(1)

Enfance Jeunesse 1

Animateur technicien de quartier

1(4) Animateur en milieu

médicalisé

1 (CDI TP) 2* 2

Animateur auprès des personnes âgées

2 1 2

Animateur de ferme pédagogique et des jardins

2 1(4) 1 2 1*(2) 1(3)

Pêche – Milieu aquatique – Environnement

1 (handicap) 1 2 1 1(4)

Tourisme Environnement Patrimoine

3 (1 CDD TP) 1 3 1

Environnement et activités de pleine nature

3 (2+RMI) 1 1(5) Animateur du Patrimoine

culturel d’hier et d’aujourd’hui

1 1(6)

Animateur touristique culturel

1 1 Animateur relais – politique

de la ville

1*

Agent de liaison sociale 1 Politique sociale et

éducative publique

1 2 Animateur nature

Conduite projet d’éducation à l’environnement

1 1*

Arts plastiques 1

Total 16 6 4 9 3 12 10 5 3

16 22 27 3

* : personnes ayant plusieurs emplois

(1)1 en cours de titularisation FPT (3) accident du travail (5)CES

(2) CEC + 100h (4)travailleur occasionnel (6)vacataire

(7)

Comme nous l’avons vu, les CDI en 2003 sont presque aussi nombreux que les CDD, ce qui est une caractéristique nouvelle par rapport aux deux années précédentes, où ces derniers étaient largement prépondérants.

→ Parmi les personnes en CDI, 27% appartiennent à la Fonction Publique Territoriale, sachant qu’un CDD est également en cours de titularisation. 86,4% des CDI travaillent à temps complet, 13,6% à temps partiel.

→ Concernant les personnes en CDD, 81,5% sont à temps complet, 18,5% à temps partiel. Parmi les CDD à temps complet, un participant précise que son contrat d’un an devrait déboucher sur un CDI. Un autre, qui travaille dans un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), présente le concours de la Fonction Publique Hospitalière ; enfin un troisième diplômé intervenant dans une collectivité territoriale précise être en cours de titularisation.

Enfin, les emplois-jeunes ne concernent que 16 participants à l’enquête en 2003, soit 24,3%. Ce taux est largement inférieur à ceux observés en 2001 et 2002, respectivement de 45% et 49,2%, ce qui s’explique par la fin de ces contrats.

Constat rassurant : le taux d’emploi n’enregistre pas une baisse proportionnelle à celle des emplois-jeunes en 2003, bien qu’il soit inférieur à celui des deux ans précédents. Néanmoins, l’étude ne permet pas une analyse du devenir des nombreux emploi-jeunes créés dans l’animation. Une enquête ciblée sur les personnes ayant bénéficié d’un CEJ est nécessaire pour évaluer la pérennisation des emplois.

Le tableau suivant synthétise les principaux résultats du suivi sur 3 ans des situations d’emploi des diplômés du BEATEP :

Situation p/r à l’emploi 2001 2002 2003 Demandeur d’emploi (1) 25,6% 15,4% 24,2%

En situation d’emploi 80% 84,6% 74,3%

En emploi dans l’animation

75% 100% 100%

En CDI dont :

Temps plein Temps partiel FPT

23,9%

82,8%

17,2%

13,8%

23%

86,7%

13,3%

26,6%

33,3%

86,4%

14,6%

27%

En CDD dont :

Temps plein Temps partiel

52,9%

62,5%

37,5%

61,5%

90%

10%

40,9%

81,5%

18,5%

En emploi-jeune 45% 49,2% 24,3%

(1)Certains demandeurs d’emploi travaillent à temps partiel dans le champ de l’animation, voire hors de ce secteur ; d’autres sont travailleurs occasionnels.

Cette synthèse cache des situations professionnelles parfois complexes.

Par exemple en 2003, 5 des 66 participants (7,6% environ) cumulent plusieurs emplois : il s’agit de 3 CDI et 2 CDD, tous à temps partiel. Dans 2 cas sur 5, une MJC figure en employeur secondaire. Notons également qu’une des personnes en CDI est inscrite comme demandeur d’emploi, et que seuls deux participants sont en formation ou poursuite d’études.

(8)

La situation d’emploi par option :

Le tableau ci-dessous présente les taux d’emploi par option pour le suivi 2003.

Comme pour les deux années précédentes, les résultats obtenus sont à nuancer au regard du petit nombre de participants par option.

De même, aucune affirmation ne peut être faite à partir de l’interprétation des taux d’emploi par option sur les trois années de suivi proposée plus loin (p9).

Situation d’emploi par option Options Nbr de

Participants A l’enquête

Demandeurs d’emploi

En situation d’emploi

Taux D’emploi

/ option

(%)

Animation jeunesse 6 2 4 66,6

Animation jeunes – conduite de projets socioculturels

3 1 2 66,6

Information et Animation des enfants et des jeunes

1 1 0 Temps libre – Loisirs

quotidiens des enfants et des jeunes (TLQJ)

8 1 7 87,5

Enfance Jeunesse 1 1 100

Animateur technicien de quartier

1 1 0 Animateur en milieu

médicalisé

4 1 (CDI TP) 4 100

Animateur auprès des personnes âgées

5 5 100

Animateur de ferme pédagogique et des jardins

7 2 4 57,2

Pêche – Milieu aquatique – Environnement

6 1 (handicap) 4 66,6

Tourisme Environnement Patrimoine

7 3 (1 CDD TP) 5 71,5

Environnement et activités de pleine nature

5 3 2 40

Animateur du Patrimoine culturel d’hier et

d’aujourd’hui

2 1+

(1 vacataire)

50 100 Animateur touristique

culturel

2 2 100

Animateur relais – politique de la ville

1 1 100

Agent de liaison sociale 1 1 100

Politique sociale et éducative publique

3 3 100

Animateur nature Conduite projet d’éducation

à l’environnement

2 2 100

Arts Plastiques 1 1 100

Total 66 16 49+(1)

(9)

Le tableau suivant présente le taux d’emploi par option sur les trois années de suivi.

Les options sélectionnées sont celles pour lesquelles on dispose de données sur les trois ans, ainsi que l’option TLQJ qui intéresse un nombre assez important de diplômés.

Suivi sur trois ans de quelques options

Options

Taux d’emploi / option (%)

2001 2002 2003

Animation jeunesse 100 100 66,6

Animation jeunes – conduite

de projets socioculturels 100 100 66,6

Information et Animation des enfants et des jeunes

100 100 0 Temps libre – Loisirs

quotidiens des enfants et des jeunes (TLQJ)

_ 100 87,5

Enfance Jeunesse 75 100 100

Animateur technicien de quartier

62 66,6 0 Animateur en milieu

médicalisé

62 66,6 100 Animateur auprès des

personnes âgées

78 75 100 Animateur de ferme

pédagogique et des jardins

75 100 57,2 Pêche – Milieu aquatique –

Environnement

100 100 66,6 Tourisme Environnement

Patrimoine

100 66,6 71,5 Environnement et activités

de pleine nature

60 50 40

Rappelons que ces résultats sont à manipuler avec précaution car l’enquête ne concerne souvent que peu de personnes par option.

LIEU DE VIE

Sur les 66 participants à l’enquête, 17 vivent hors de la région Languedoc- Roussillon, dans 14 départements différents(1). Cela représente près de 26% de l’échantillon, soit plus que les taux observés en 2001 et 2002 (cf. tableau suivant).

Au sein de la région, la répartition géographique des diplômés confère, cette année encore, une place privilégiée à l’Hérault où vivent près de 35% des participants à l’enquête et 47% des diplômés résidant en Languedoc-Roussillon. Viennent ensuite les Pyrénées Orientales et le Gard avec, chacun, plus de 16% des participants et 22,5% de ceux vivant en région.

(1) départements : 04,12,25,29,33,35,42,44,59,63,65,67,71,81

(10)

Seuls quatre diplômés participant à l’enquête vivent dans l’Aude. Comme en 2002, aucun participant ne réside en Lozère.

Répartition géographique 2001-2002-2003

Lieux de vie En %

2001 2002 2003

En Languedoc-Roussillon 83,4 80 74

Hors L-R 15 18,5 26

Non réponse 1,6 1,5 0

Au sein de la région

Aude 11 17,3 8

Gard 17 25 22,5

Hérault 55 44,2 47

Lozère 3 0 0

P-O 14 13,5 22,5

LIEU D’EXERCICE ET EMPLOYEUR Le lieu d’exercice

Lieu d’exercice 2003

2001 (%) 2002 (%) Nbr %

Association 37,5 51 19 38

Collectivité territoriale 16,7 21,8 13 26

Centre social 1 5,4 4 8

Maison de retraite 7,3 3,6 5 10

Service hospitalier 2,1 1,8 1 2

Etablissement E.N. 12,5 16,4 3 6

MJC 7,3 0 1 2

MPT 3,1 0 2 4

FJT 1 0 0 0

FR 2,1 0 0 0

Autres 9,4 0 2 4

100 100 50 100

Les 50 personnes comptabilisées en 2003 correspondent aux 49 CDD et CDI, auxquels s’ajoute un vacataire.

Si l’on ajoute aux 19 personnes dont le lieu d’exercice est une association, celles qui donnent une double réponse -1 « MPT + association » et 2 « centre social + association »-, le taux des personnes travaillant au sein d’une association est ramené à 44%. Il en va de même pour celui des collectivités territoriales : 2 personnes donnent une double réponse, l’une exerçant dans un centre social, l’autre dans une MJC, ce qui porte le taux à 30%.

(11)

Comme en 2001 et 2002, le lieu d’exercice le plus fréquent des diplômés du BEATEP est donc une association. Si l’on considère les réponses doubles, on peut estimer que près de la moitié des diplômés sont concernés. Les collectivités territoriales sont, elles, en hausse constante depuis 2001 : près d’un tiers des participants en 2003 exercent leur métier d’animateur au sein d’une collectivité territoriale. Cette tendance devrait se confirmer dans le cadre de la décentralisation.

On observe par ailleurs l’augmentation des personnes exerçant au sein d’une maison de retraite ou d’un centre social, et la diminution du taux de celles travaillant pour l’Education Nationale (liée probablement à la disparition des aides-éducateurs). Parmi les premières, une personne donne une double réponse

« maison de retraite + service hospitalier ».

La catégorie « Autres » est représentée en 2003 par 2 lieux d’exercice particuliers : un Institut de rééducation et un EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

On remarque également une certaine cohérence entre les options suivies et les lieux d’exercice : milieu médicalisé – service hospitalier ; personnes âgées – maison de retraire ; politique sociale et éducative publique – centre social…

L’employeur

Bien qu’il n’y ait pas une adéquation exacte entre les lieux d’exercice et les employeurs, on note une certaine corrélation entre les deux, déjà observée dans les suivis précédents.

Employeur % 2001 % 2002 % 2003

Association 50 54,5 56

Collectivité territoriale 27,1 27,3 30

Education Nationale 12,5 16,4 6

Fonction Publique hospitalière 0 0 8

Organisme Commercial Privé 3,1 1,8 0

Autres 7,3 0 0

Total 100 100 100

En 2003

Les 28 employeurs associatifs correspondent aux 19 lieux d’exercice associatifs, auxquels il faut ajouter 2 centres sociaux, 1 maison de retraite, 1 Institut de rééducation, 1 MPT, 1MJC et 3 personnes exerçant leur emploi dans une collectivité territoriale bien qu’étant salariées d’une association.

Les collectivités territoriales sont au nombre de 13 en termes de lieux d’exercice et de 15 en termes d’employeurs ; cela s’explique par l’emploi d’une personne au sein d’une maison de retraite gérée par une collectivité, et d’une autre exerçant son emploi au sein d’une MPT.

La Fonction Publique Hospitalière est en 2003 l’employeur de 8% des participants à l’enquête en situation d’emploi, alors qu’elle était absente les deux années

(12)

précédentes. Elle emploie 2 personnes en maison de retraite, une dans un EHPAD, une dernière dans un service hospitalier.

Au contraire, l’Education Nationale qui employait en 2001 et 2002, respectivement 12,5 et 16,4% des diplômés, enregistre une nette baisse cette année puisqu’elle n’emploie plus que 6% des participants en situation d’emploi.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

2001 2002 2003

Autres EN coll terr assoc

LE SECTEUR D’ACTIVITE

Depuis 2001, le secteur d’activité le plus représenté est le secteur socioculturel, cité cette année par 28 personnes sur les 50 en situation d’emploi (56%). Ce taux était de 56,5% en 2001 et de 54% en 2002.

socioculturel socio-sportif sport

tourisme prévention formation culture

environnement loisirs

autres

Le secteur des loisirs, qui arrivait en seconde position ces deux dernières années, est concurrencé en 2003 par celui de l’environnement qui concerne 11 personnes (22%), et qui avait déjà enregistré une nette progression en 2002. 18%

des participants travaillent donc cette année dans le secteur des loisirs, contre 29%

en 2002 et 28% en 2001.

(13)

En 2003, 6 personnes sur les 9 classées dans la catégorie « autres » interviennent dans le champ du médico-social qui concerne donc 12% des diplômés en situation d’emploi. Les lieux d’exercice sont variés (institut de rééducation, centre de long séjour hospitalier, maison de retraite…), et le secteur d’activité est en progression.

Les 3 autres personnes de la catégorie sont l’une dans le social, l’autre dans l’éducatif, la dernière dans l’éducation spécialisée.

Enfin, viennent ensuite par ordre d’importance, la prévention (4 personnes/50, soit 8%), la culture (6%), la formation et le tourisme (4%), le sport et le socio-sportif (2%

ou 1 personne/50).

Le tableau suivant qui présente le suivi sur trois ans des secteurs d’activité des diplômés du BEATEP met en évidence :

• La prépondérance et le maintien à plus de 50% du taux de personnes intervenant dans le champ socioculturel ;

• La nette progression du secteur de l’environnement ;

• La diminution du nombre de personnes travaillant dans les secteurs des loisirs, de la culture, et socio-sportif.

Secteurs d’activité : suivi sur trois ans

2001 2002 2003

Secteur d’activité % % % Nbr de fois cité

Socioculturel 56,5 54 56 28

Socio-sportif 11,5 5 2 1

Sport 3,5 3,5 2 1

Tourisme 5 7 4 2

Prévention 10 10,5 8 4

Formation 3,5 5 4 2

Culture 13,5 10,5 6 3

Environnement 6,5 28 22 11

Loisirs 28 29 18 9

Autres 23,5 24,5 18 9

En 2003, 14 personnes sur 50 font une réponse multiple à la question du secteur d’activité, soit 28%. Les réponses sont le plus souvent doubles, une seule personne cochant simultanément 6 secteurs d’activité sur les 9 proposés, une autre 4/9.

La plupart des diplômés (72%) témoignent donc intervenir sur un seul champ d’activité. Cette tendance était déjà observée l’an passé : 66 % des participants en emploi faisaient une réponse unique, alors qu’en 2001, les réponses multiples étaient les plus nombreuses.

L’ACTIVITE, LES FONCTIONS D’ANIMATION

L’histogramme page suivante présente la répartition des différentes fonctions occupées par les diplômés du BEATEP en emploi depuis 2001.

(14)

0 10 20 30 40 50 60

2001 2002 2003

Animation Formation Coordination Gestion Montage projet

Le graphique suit globalement en 2003 la même courbe que les deux années précédentes : la fonction principale des diplômés du BEATEP reste l’animation directe auprès du public, suivie de la conception et de la conduite de projet.

En 2003, 36 personnes sur 50 ont pour fonction principale l’animation directe avec un public, soit 72% des participants en situation d’emploi. Le montage de projet concerne 29 personnes ou 58%.

Viennent ensuite, comme en 2001 et 2002, la gestion d’un lieu ou d’un service (15 personnes, 30%), la coordination d’équipe (13 personnes, 26%), la formation (8 personnes, 16%).

A propos de la coordination d’équipe, 8 personnes sur les 13 concernées précisent l’importance de leur équipe : de 3 à 15 personnes.

La catégorie « autres » concerne 5 participants dont les fonctions sont, pour 2 d’entre eux, la prise en charge et l’accompagnement d’un public ; un autre est

« assistant de vie », un autre encore « éducateur » ; un dernier a une fonction de médiation.

Sur les 50 diplômés concernés en 2003 :

• 36 font une réponse unique quant à leur fonction, soit 72% ;

• 15 proposent une double réponse, soit 30%. Parmi eux, 8 cochent le couple

« animation directe » + « conception et conduite de projet ».

• 17 personnes font trois réponses et plus, soit 34%.

LE PROFIL DE POSTE

La liste exhaustive des dénominations des profils de poste des personnes en emploi en 2003 est jointe en annexe. Elle atteste, comme en 2001 et 2002, de l’extrême diversité des dénominations figurant sur les contrats de travail des diplômés du BEATEP. Cette année, on compte 41 appellations différentes pour 60 personnes en emploi ; ce ratio est à peu près identique à celui observé l’an passé (41 pour 57).

L’analyse rejoint, elle aussi, celle des années précédentes. Le terme générique le plus fréquemment cité reste celui d’ « animateur-trice » (22 fois), toujours accompagné de qualificatifs divers (territorial, socioculturel, permanent…).

On trouve également des « accompagnateurs, adjoints, agents, auxiliaires, coordinateurs, coordonnateurs, référents, moniteurs, directeurs… », de « fin de vie, d’animation, de développement, d’adultes… ». Malgré ces appellations diverses, on note l’absence d’ « animateur technicien de l’éducation populaire » en référence à l’intitulé du BEATEP, et ce depuis 2001.

(15)

LE SALAIRE

L’analyse de la rémunération mensuelle des participants à l’enquête en 2003 confirme les observations des années précédentes : la tranche de salaire la plus courante est celle qui va de 915 à 1220 euros (soit de 6000 à 8000 francs), tendance qui s’accentue depuis 3 ans. Cette année, 68% des personnes en emploi sont concernées.

Par contre, on observe en 2003 une répartition des rémunérations très homogène sur les autres tranches de salaire : 8% des diplômés perçoivent un salaire mensuel compris entre 305 et 610 euros, 8% entre 610 et 915, 8% entre 1220 et 1525 euros.

Globalement, 16% des personnes touchent donc moins de 915 euros par mois, tandis que 8% touchent plus de 1220 euros.

Le suivi des rémunérations sur 3 ans fait apparaître l’absence de salaire mensuel supérieur à 1525 euros (1 seule personne concernée en 2002).

Rémunération : suivi sur 3 ans Salaire mensuel

(euros)

2001

%

2002

%

2003

% nbr

- 305 3,2 3,7 0 0

305 à 610 17,8 1,8 8 4

610 à 915 24,2 34,5 8 4

915 à 1220 45,2 54,5 68 34

1220 à 1525 3,2 3,7 8 4

1525 à 1830 0 0 0 0

+ 1830 0 1,8 0 0

Non réponse 6,4 0 8 4

Total 100 100 100 50 Si l’on interroge maintenant le lien employeur-salaire, on note que :

• Parmi les salaires les plus élevés, 2 personnes sont salariées d’une collectivité territoriale, 2 autres d’une association. L’une de ces dernières cumule plusieurs emplois avec un CDI à temps partiel.

• Les plus bas salaires sont perçus par des personnes travaillant à temps partiel, 2 en CDI, 2 en CDD dont une en CES ;

0 10 20 30 40 50 60 70

2001 2002 2003

- 305 euros/mois 305-610

610-915 915-1220 1220-1525 1525

(16)

DIPLOME ET SITUATION PROFESSIONNELLE

En 2003, sur les 50 personnes en situation d’emploi :

38 pensent que l’obtention du BEATEP a été déterminante par rapport à leur situation professionnelle,

• 11 pensent qu’elle ne l’a pas été,

• 1 ne répond pas à la question.

Curieusement, 6 demandeurs d’emploi répondent également de manière positive à la question « Votre diplôme a-t-il été déterminant par rapport à votre situation professionnelle ? ». L’un précise que l’obtention du diplôme est déterminante en ce sens qu’elle lui permet de changer de secteur d’activité ; un deuxième envisage de créer sa propre activité d’éducation à l’environnement ; enfin les quatre autres mentionnent l’accès à un poste plus élevé et l’amélioration des conditions de travail comme intérêts à l’obtention du diplôme malgré leur situation de non emploi.

Aux 11 personnes en emploi pour lesquelles l’obtention du diplôme n’est pas déterminante, il faut ajouter 5 des 10 personnes sans emploi régulier. Cela porte à près d’un quart le taux de diplômés qui considèrent que l’acquisition du BEATEP a peu de conséquence sur leur vie professionnelle.

Le tableau suivant montre une certaine stabilité des taux sur les trois années de suivi. Globalement, les deux tiers des diplômés pensent que l’obtention du diplôme est déterminante ; un quart à un tiers pense le contraire.

Incidence du diplôme sur la situation professionnelle : suivi sur 3 ans

Diplôme/emploi 2001 2002 2003

% % % nbr

Le diplôme est déterminant par rapport à la situation professionnelle

62,8 69,2 66,6 44 Il n’est pas déterminant 30 20 24,3 16

Non réponse 7,2 10,8 9,1 6

Total 100 100 100 66

Le graphique ci-dessous présente maintenant les raisons pour lesquelles les 38 personnes en emploi en 2003 considèrent l’obtention du diplôme comme déterminante :

accès 1er emploi accès poste + élevé maintien sur poste hausse salaire

amélioration conditions travail changem ent secteur d'activité autres

(17)

L’amélioration de la rémunération est la raison la plus souvent évoquée (19 personnes / 38), suivie de près par l’accès à un poste plus élevé (18/38).

Viennent ensuite l’accès à un premier emploi et le changement de secteur d’activité, deux raisons citées chacune par 8 des 38 participants concernés.

6 personnes pensent que l’obtention du diplôme a été nécessaire au maintien sur leur poste, 5 autres à l’amélioration de leurs conditions de travail.

Les 2 personnes classées dans la catégorie « autres » évoquent deux raisons particulières : pour la première, le BEATEP lui a permis de changer de structure, d’employeur ; pour la seconde, fonctionnaire de la Fonction Publique Territoriale, le diplôme était une condition obligatoire pour passer le concours de catégorie B.

Les réponses des diplômés en 2003 se rapprochent donc davantage de celles faites en 2001 qu’en 2002. Néanmoins, les réponses sont le plus souvent multiples, et aucune raison n’apparaît comme réellement prépondérante par rapport à une autre. Tout au plus peut-on affirmer que la raison la moins évoquée sur les 3 années de suivi est l’amélioration des conditions de travail.

FORMATION COMPLEMENTAIRE

56 personnes sur les 66 diplômés participant à l’enquête en 2003 n’ont pas suivi de formation complémentaire, soit près de 85%. Ce taux s’élève à 94% si l’on y ajoute les 6 personnes qui ne répondent pas à la question (dont 5 sont sans emploi).

Seuls 4 participants affirment avoir bénéficié d’une formation complémentaire, soit 6%. Parmi eux, trois sont en situation d’emploi, un autre est demandeur d’emploi. Ce dernier a suivi une option « Environnement et activités de pleine nature » et une formation d’Accompagnateur Moyenne Montagne. Les autres ont suivi des formations différentes : AFPS (1) + SB (2) + Permis bateau pour un diplômé salarié de la Fédération de Pêche de l’Aveyron ; formation au concours pour un agent d’animation du Conseil Général des Pyrénées Orientales. La dernière personne a obtenu dans le cadre de la VAE un Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Social (DEAVS).

De manière générale, le suivi sur trois ans permet d’évaluer que la part des diplômés bénéficiant de formation complémentaire est réduite : 12,5% en 2001, 18,5% en 2002, 6% en 2003.

BESOINS EN FORMATION

Parmi les 16 personnes sans emploi, 9 expriment des besoins variés en formation : AFPS , Accompagnateur Moyenne Montagne, BAFD, BE Escalade ou VTT, DEFA, sont autant de formations citées. On trouve aussi des besoins en informatique- multimédias, et des besoins de spécialisation dans un champ d’intervention (en l’occurrence, l’environnement et le tourisme) ou par rapport à un public (personnes âgées).

Si l’on considère les personnes en situation d’emploi, 32 d’entre elles expriment également des besoins variés en formation, soit 64%. 13 n’ont pas de besoin, et 5 ne répondent pas à la question.

(1) AFPS : Attestation de Formation au Premier Secours

(2) SB : Surveillant de baignade

(18)

Parmi les 32 personnes susvisées, 8 participants expriment le besoin d’approfondir leurs connaissances en comptabilité, gestion, réglementation. 5 souhaitent entrer en formation au DEFA, 2 sont intéressées par des brevets sportifs, 2 autres par des formations de formateurs. D’autres attentes particulières sont formulées, en fonction du secteur d’activité dans lequel le diplômé intervient et/ou de son public : BTS GPN, psychologie de l’enfant, formation spécialisée dans certaines pathologies, prévention – santé, arts plastiques …

Au total, plus de 62% des diplômés participant à l’enquête en 2003 souhaitent poursuivre leur formation professionnelle. Ce taux est en nette augmentation depuis 3 ans puisqu’il était de 28% en 2001 et de 54% en 2002.

(19)

Synthèse, Conclusion et préconisations

En premier lieu, on retiendra que :

le taux de participation à l’enquête est assez important depuis 2001, ce qui garantit une bonne représentativité des résultats obtenus : 70% en 2001, 44% en 2002, 50% en 2003.

Néanmoins le suivi d’insertion professionnelle des diplômés du BEATEP en 2003 vient parfois infirmer certaines tendances observées en 2002 et 2001, ce qui nous conduit à rester prudent quant à la généralisation des résultats des enquêtes.

Il est donc essentiel de poursuivre le suivi d’insertion professionnelle sur plusieurs années, en tentant d’augmenter encore le taux de participation, pour s’assurer de la validité et de la stabilité des tendances observées.

► LE PROFIL DES DIPLOMES

Le suivi sur trois ans (2000 - 2003) fait apparaître deux constantes :

• Les 20-35 ans constituent la tranche d’âge la plus représentée ; personne n’a moins de 20 ans, alors que 2 à 3% des diplômés ont plus de 50 ans.

La plupart des diplômés vivent et travaillent en Languedoc-Roussillon, en particulier dans l’Hérault. Viennent ensuite le Gard, les Pyrénées Orientales et l’Aude, plus ou moins représentés selon les années, tandis qu’aucun des participants à l’enquête en 2002 et 2003 ne réside en Lozère.

Par contre, la prédominance féminine observée lors des deux premières années de suivi ne se confirme pas en 2003 : cette année, 53% des participants sont des hommes. Cette tendance à la masculinisation de la profession s’observe également au niveau de l’obtention du diplôme, puisque 55,5% environ des diplômés du BEATEP en 2003 sont de sexe masculin (BEESAPT-BEATEP inclus).

(20)

► LA REPARTITION PAR OPTION

La répartition des diplômés par option est, en 2003, assez proche de celle de 2001.

Comme il y a deux ans, l’option la plus représentée est « Temps Libre – Loisirs quotidiens des jeunes et des adolescents ». Viennent ensuite des options plus spécifiques du point de vue de la technique d’animation et/ou du public.

Le classement des nombreuses options selon les catégories suivantes met en évidence la prépondérance des formations dans le domaine environnemental ou patrimonial :

• 47% des participants ont suivi une option en relation avec l’environnement et le patrimoine,

• 28,8% ont suivi une option en relation avec la politique Enfance – Jeunesse,

• 13,7% en relation avec un public spécifique notamment celui des personnes âgées,

• 9% en relation avec le champ social,

• 1,5% en relation avec un domaine artistique.

► LA SITUATION PAR RAPPORT A L’EMPLOI

Le suivi sur trois ans fait apparaître un fort taux d’emploi dans l’animation. Ce taux est de 75% à 85% selon l’année et les statuts considérés (travailleurs occasionnels, vacataires...). La quasi-totalité des personnes en emploi ont un emploi unique ; seuls quelques diplômés travaillant à temps partiel peuvent éventuellement cumuler deux emplois.

En 2003, 74,3% des participants sont en situation d’emploi (82% si l’on considère les 4 travailleurs occasionnels et 1 vacataire) ; on observe un certain équilibre entre CDI (33,3%) et CDD (40,9%), ce qui est une caractéristique nouvelle par rapport aux deux années précédentes, où ces derniers étaient largement prépondérants. La plupart des contrats sont à temps complet (plus de 80%) tandis que 27% des personnes en CDI appartiennent à la Fonction Publique Territoriale.

(21)

Les emplois-jeunes ne représentent en 2003 que 24,3% des participants en situation d’emploi, contre 45% en 2001 et 49,2% en 2002. Il peut être rassurant d’observer que le taux d’emploi n’enregistre pas une baisse proportionnelle à celle des emplois-jeunes en 2003, alors que ces contrats aidés arrivent à leur terme.

Néanmoins, l’étude ne permet pas une analyse du devenir des nombreux CEJ créés dans l’animation.

Une enquête ciblée sur les personnes ayant bénéficié d’un contrat emploi-jeune est nécessaire pour évaluer la pérennisation des emplois créés dans le cadre de ce dispositif.

► LE LIEU D’EXERCICE

Comme en 2001 et 2002, le lieu d’exercice le plus fréquent des diplômés du BEATEP est une association (près de la moitié des diplômés sont concernés). Les collectivités territoriales sont, elles, en hausse constante depuis 2001 : près d’un tiers des participants en 2003 exercent leur métier d’animateur au sein d’une collectivité. Cette tendance devrait se confirmer dans le cadre de la décentralisation.

On observe par ailleurs l’augmentation des personnes exerçant au sein d’une maison de retraite ou d’un centre social, et la diminution du taux de celles travaillant pour l’Education Nationale (liée probablement à la disparition des aides-éducateurs).

On remarque également une certaine cohérence entre les options suivies et les lieux d’exercice.

► L’EMPLOYEUR

Bien qu’il n’y ait pas une adéquation exacte entre les lieux d’exercice et les employeurs, on note une certaine corrélation entre les deux, déjà observée dans les suivis précédents. La majorité des employeurs sont donc des associations (56%

en 2003) ; 30% sont des collectivités territoriales.

La Fonction Publique Hospitalière est en 2003 l’employeur de 8% des participants à l’enquête en situation d’emploi, alors qu’elle était absente les deux années

(22)

précédentes. Au contraire, l’Education Nationale qui employait en 2001 et 2002, respectivement 12,5 et 16,4% des diplômés, enregistre une nette baisse cette année puisqu’elle n’emploie plus que 6% des participants en situation d’emploi.

► LE SECTEUR D’ACTIVITE

Le suivi sur trois ans met en évidence :

• La prépondérance et le maintien à plus de 50% du taux de personnes intervenant dans le champ socioculturel ;

• La nette progression du secteur de l’environnement ;

• La diminution du nombre de personnes travaillant dans les secteurs des loisirs, de la culture, et socio-sportif.

72% des personnes en emploi en 2003 font une réponse unique à la question du secteur d’activité.

► LA FONCTION

La fonction principale des diplômés du BEATEP reste l’animation directe auprès du public (72% des participants en emploi en 2003), suivie de la conception et de la conduite de projet (58%). Là encore, 72% des participants en emploi font une réponse unique, 30% proposent une double réponse.

► LE PROFIL DE POSTE

Par ailleurs depuis 2001, l’étude des dénominations des profils de poste met en évidence l’extrême diversité des appellations utilisées par les employeurs. Cette année, on compte 41 appellations différentes pour 60 personnes en emploi ; ce ratio est à peu près identique à celui observé l’an passé (41 pour 57).

L’analyse rejoint, elle aussi, celle des années précédentes. Le terme générique le plus fréquemment cité reste celui d’ « animateur-trice », toujours accompagné de

(23)

qualificatifs divers (territorial, socioculturel, permanent…). On trouve également des « accompagnateurs, adjoints, agents, auxiliaires, coordinateurs, coordonnateurs, référents, moniteurs, directeurs… », de « fin de vie, d’animation, de développement, d’adultes… ». Malgré ces appellations nombreuses et diverses, on note l’absence d’ « animateur technicien de l’éducation populaire » en référence à l’intitulé du BEATEP, et ce depuis 2001.

► LE SALAIRE

L’étude de la rémunération mensuelle des participants à l’enquête en 2003 confirme les observations des années précédentes : la tranche de salaire la plus courante est celle qui va de 915 à 1220 euros (68% des personnes en emploi), tendance qui s’accentue depuis 3 ans. On observe par contre cette année une répartition des rémunérations très homogène sur les autres tranches de salaire : 8% des diplômés perçoivent un salaire mensuel compris entre 305 et 610 euros, 8% entre 610 et 915, 8% entre 1220 et 1525 euros. Le suivi des rémunérations sur 3 ans fait apparaître l’absence de salaire mensuel supérieur à 1525 euros (1 seule personne concernée en 2002).

► LE LIEN « OBTENTION DU DIPLÔME – SITUATION D’EMPLOI »

Globalement et ce depuis trois ans, les deux tiers des diplômés considèrent que l’obtention du diplôme est déterminante par rapport à leur situation professionnelle au moment de l’enquête ; un quart à un tiers pense le contraire.

Les réponses des diplômés concernant les raisons pour lesquelles l’obtention du diplôme apparaît comme déterminante en 2003, se rapprochent davantage de celles faites en 2001 qu’en 2002 : l’amélioration de la rémunération est la raison la plus souvent évoquée, suivie de près par l’accès à un poste plus élevé .

Les réponses sont le plus souvent multiples, et aucune raison n’apparaît comme réellement prépondérante par rapport à une autre. Tout au plus peut-on affirmer que la raison la moins évoquée depuis 3 ans est l’amélioration des conditions de travail.

(24)

► L’ACCES A UNE FORMATION COMPLEMENTAIRE

S’agissant de l’accès à des formations complémentaires, le suivi sur trois ans permet d’évaluer que la part des diplômés bénéficiant de formations est réduite : 12,5%

en 2001, 18,5% en 2002, 6% en 2003.

Pourtant plus de 62% des diplômés participant à l’enquête en 2003 souhaitent poursuivre leur formation professionnelle. Ce taux est en nette augmentation depuis 3 ans puisqu’il était de 28% en 2001 et de 54% en 2002.

Pour conclure,

il paraît indispensable de poursuivre le suivi d’insertion professionnelle des diplômés du BEATEP, car les analyses conduites ces trois dernières années font apparaître des constances mais aussi des évolutions, des changements. Plusieurs éléments du contexte agissent en effet sur la situation d’emploi des diplômés : la décentralisation et le transfert de certaines compétences aux collectivités territoriales qui emploient de plus en plus d’animateurs, la fin des contrats emplois-jeunes et des aides- éducateurs de l’Education Nationale, le développement de l’emploi dans de nouveaux secteurs tels ceux de l’environnement et du patrimoine, ou vers de nouveaux publics en particulier les personnes âgées. Néanmoins, on retiendra que le taux d’emploi dans l’animation des personnes diplômées, bien qu’en léger recul en 2003, reste important (75 à 85%), et que pour la première fois, le nombre de CDD se rapproche de celui de CDI.

(25)

ANNEXE

Liste exhaustive des dénominations des profils de poste Des diplômés du BEATEP 2003

Participant à l’enquête et en situation d’emploi

1. Accompagnateur en fin de vie (!) 2. Adjointe pédagogique

3. Agent d’animation (2)

4. Agent d’animation des relations intergénérationnelles 5. Agent d’animation et de sensibilisation

6. Aide - éducateur 7. Agent de coordination

8. Agent de développement éducatif 9. Agent de développement du lien social 10. Animateur (2)

11. Animateur Action culturelle et loisirs 12. Animateur Adulte relais

13. Animatrice Contrat Temps Libre 14. Animateur coordonnateur (2) 15. Animateur coordinateur CEL 16. Animatrice culturelle

17. Animateur Jardinier 18. Animatrice Jeunes 19. Animateur Médiateur 20. Animateur Pêche

21. Animateur Pêche et conseiller piscicole 22. Animateur permanent (2)

23. Animatrice permanente d’activités liées à la découverte de l’environnement 24. Animatrice de proximité - jeunesse

25. Animateur socioculturel

26. Animateur socioculturel et chargé de formation 27. Animateur territorial – guide de station rurale 28. Animation Vie scolaire polyvalence

29. Assistant Animateur en lieu de vie

30. Auxiliaire de vie – aide aux personnes handicapées

31. Chargée d’évaluation et de suivi social + formatrice occasionnelle 32. Chargé de mission pour la sauvegarde des batraciens

33. Coordinatrice

34. Coordinatrice Activités sociales et culturelles – services de gériatrie et maison de retraite du Centre hospitalier

35. Coordinatrice Contrat Temps Libre – secteur Enfance- Jeunesse et Culture 36. Coordinateur Service Enfance - Jeunesse

37. Directrice Centre de loisirs et accueil périscolaire 38. Moniteur - éducateur (2)

39. Moniteur d’atelier (2)

40. Référent public adolescent – secteur Nord Perpignan 41. Responsable ferme pédagogique du CLSH de Pézenas

Non réponse : 2

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