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Quelques noms de famille de la région d Enghien

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Academic year: 2022

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de la région d’Enghien

L’interaction entre noms de famille (anthroponymes) et noms de lieu (toponymes) est double. Dans un premier stade, c’est le nom de résidence ou d’origine (nom de lieu) qui a permis de

« baptiser » une personne, puis sa famille. Ce principe a été uti- lisé jusque fort tard entre autres pour attribuer un nom aux enfants trouvés(1).

Dans un second temps, les noms de famille ont permis d’in- dividualiser certaines réalités : ainsi sont nés certains noms de maisons, de rues, de parcelles, etc. Les toponymes dont l’élé- ment déterminatif est un prénom, un anthroponyme ou un sur- nom sont légion.

Cet article s’intéresse à la première interaction. Il cherche à fournir une explication toponymique de certains noms de famille rencontrés dans la région d’Enghien. Pour la ville d’En- ghien même, ces noms mettent en lumière la dynamique de migration et l’attrait qu’a exercé la cité naissante sur la popula- tion environnante.

Cette courte contribution cadre dans un projet plus vaste de compléments et de correctifs au dictionnaire des noms de famille de Fr. Debrabandere. Elle montre qu’avec des études généalogiques bien fondées et un corpus microtoponymique détaillé, il est possible d’identifier avec précision des lieux d’origine parfois très fréquents tels que « pont », « breucq »…

En raison des nombreuses « traductions » des noms de famille, le classement alphabétique ne tient pas compte des particules

« de », « du », « van », « vanden », « vander ». Nous nous sommes

(1) Ainsi, la petite fi lle trouvée dans le portail de l’église d’Hérinnes le matin du 29 novembre 1730 a tout simplement été appelée Maria Uijt het portael (Roobaert 1978).

doi: 10.2143/TD.84.0.2189633. All rights reserved.

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limité aux noms dont l’explication était pratiquement certaine.

En outre, nous n’avons pas cru utile de fournir systématiquement l’explication du toponyme d’origine proprement dit. Si la citation n’indique pas de nom de lieu, c’est qu’il s’agit d’Enghien.

Martine van Blyenberghe, citée en 1546 à Oetingen (Tytgat 1982, 14) ; il existe un toponyme Blijenberg à Oetingen et à Her- felingen (Tytgat 1980, 250, 254 ; Debrabandere 135).

Jan Boenhauwe, cité en 1426 (Tytgat 1987, 120) et Christian Boenhouwe, cité vers 1498 (Tytgat 1985, 460) pourraient tirer leur nom du toponyme Bonhouwe à Leerbeek (Chaltin, 36). La lecture « Beenhouwers » proposée par J.-P. Tytgat n’est pas à retenir.

Colart du Boisdenghien, cité en 1524, et Nicollas Dubois- denghien, cité en 1566 (Keustermans 1988, 21, 46) ; l’origine est sans doute le grand bois d’Enghien sur Marcq (Keustermans 1988, 43 ; Debrabandere 146).

Claes de Bonte, cité en 1426 (Tytgat 1987, 120), Mathijs van Bonte, connétable de Saint-Jean-Baptiste en 1505 (Tytgat 1985, 460) ; le nom pourrait provenir du lieu-dit Bonte à Hérinnes, où se trouvait la grande ferme appelée Hof te Bonte ( Billiet 1955, 57). Dans ce cas-ci, ce n’est ni un qualificatif, ni un patronyme, mais bien un toponyme « Bonte » = lieu bas (Debrabandere 153)

Merten vanden Borreken (†), ses frères et soeurs, cités en 1426 (Tytgat 1987, 120), possèdent une maison dans la Goessen Borrestraat à Enghien (Billiet, n° 87). Il est possible que leur patronyme soit dérivé de cette fontaine (Debrabandere 158).

Trude van Boutersbrugge, dame du béguinage d’Enghien en 1394 (Tytgat 1987, 119) ; l’origine est la grande ferme de Boutersbrugge à Bogaarden (Lindemans 1951, 10). Un Rengotus de Boutersbrugge est cité dès 1184 (Roobaert 2002, 170-171 ; Roobaert 2005, 281-283).

Jan vander Bruggen, mambour de l’église d’Hérinnes, cité en 1379 (Tytgat 1985a, 197), Joese Vander Brughen, cité en 1426 (Tytgat 1987, 120) et Josse vander Brugghe, cité en 1451 (Tytgat 1985, 462) ; selon Goffin, la famille serait originaire d’Hérinnes (Goffin II, 293). Il existe en effet à Hérinnes une

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Cense ter Bruggen (Roobaert 2002, 173-174 ; Debrabandere 196).

Gillis Bruyunebroecq, cité en 1546 à Oetingen (Tytgat 1982, 114) ; il existe un hameau Bruinsbroek à Gammerages (Roobaert 1996, 185).

Bernard Descrolliers, cité en 1499, Christophel Descrol- liers, cité en 1532 (Tytgat 1985, 467) ; il existe un lieu-dit Cro- lière sur Hoves et Petit-Enghien (Temperman 78 ; Debrabandere 317).

Jan Claus gezegd van Eijlembossche, cité en 1499, Cathelyne Eylembosch, citée en 1599 (Tytgat 1982, 111, 117) et Jean Eylembosch, cité en 1609 (Delannoy 1984, 256) ; la famille est originaire de Castre, où existe le lieu-dit Ijlenbos (Tytgat 1980, 242, 244).

Debrandere rattache à tort à ce NF Heylenbosch le NF Hellen- bosch (Debrabandere 605).

Il existe à Vollezele un nom de lieu Hellebos et Hellebosmeer : 1326 Colardo de Heldeboucsme(re) ; 1339 Magriete femme de heldebosmere ; 1353 Johannis de Heldeboutsmere ; 1657 helle- boschmerre

Il s’agit du NP germanique Heldebout, devenu par la suite NF (De Brouwer 1954, 49)

Steven van Grootendale, tapissier cité en 1604 (Tytgat 1990, 60) ; il existe un lieu-dit Grootendaal à Hérinnes (Billiet 1955, 81)

Gilles van Habbeke, tapissier enghiennois (XVIe s) ( Delannoy 1978, 475), pourrait être originaire d’Herfelingen, où existe le toponyme Habbeek (Tytgat 1980, 247).

Jan vander Hofstadt, cité en 1500 (Tytgat 1985, 471), Sébastiaan Van Der Hoffstadt, cité en 1567 (Tytgat 1987, 130) ; le nom pourrait provenir de Castre ou de Gooik, où l’on trouve le toponyme Hofstad(2). Cependant, ce toponyme est tel- lement fréquent (Van Loon 229, 239) qu’il existe sans doute d’autres possibilités dans la région (Debrabandere 615).

(2) Archives Luc De Weerdt.

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Anna Honskalle, citée en 1552 (De Lattre 1952, 36) et Jean Honscalle, cité en 1609 (Delannoy 1984, 258, 259) ; il s’agit du hameau de Hondskalle à Saint-Pierre-Capelle (Roobaert n° 306).

Jan et Pieter Van Der Hopt, Enghiennois cités en 1396 comme bourgeois forains de Grammont (De Brouwer, 59) ; l’origine est à rechercher à Pepingen, au hameau Trop, primiti- vement ter Haapt (Chaltin 1972, 95, 304).

Guillaume de le Cortembossche, cité vers 1534 (Tytgat 1985, 465), et maître Jacop vanden Cortembossche, prêtre à Herfelingen en 1553 (Tytgat 1982, 114) ; il existe un lieu-dit Kortenbos à Hérinnes (Billiet 1955, 115).

Estienne de Craynem, recepveur particulier d’Enghien et de Hérines en 1455 (Delannoy 1988, 68), cité comme Steven van Craijnem en 1468 (Tytgat 1985a, 198) et Rasse van Craynem, cité en 1609 (Delannoy 1984, 264) ; bien qu’il existe un lieu-dit Kraainem à Tollembeek (Peremans, 55), il s’agit sans doute de Kraainem à Vollezele (Verheyden, 142 ; Roobaert  2001, 128 ; Debrabandere 282).

Jehan de Langherode, cité en 1503 (Keustermans 1988, 15) et Jan van Langherode, cité en 1589 (Tytgat 1987, 132) ; le patronyme provient du toponyme et fief de Langerode à Marcq (Goffin IV, 253 ; Roobaert 2003, 39).

Clare de le Lienne, citée en 1423 (Keustermans 1988, 10), Merten vander Leene, dit Vandenzande, cité en 1455 (Tytgat 1987, 123) et Jacob de le Sande, cité en 1503 (Keustermans 1988, 13) ; la famille tire son nom du lieu-dit Leene à Hérinnes, où se trouvait la Cense ten Leene, également appelée Cense de Zande (Billiet 1955, 123, 184 ; Debrabandere 745, 1349).

Pieter vande Leene dit van Quaethem, cité en 1502 (Tytgat 1985, 473), provient du hameau de Kwatem à Hérinnes (Billiet 1955, 120 ; Roobaert 2001, 115-116).

Wouter vander Marken est cité en 1410 (Tytgat 1992, 134).

Jehan dele Marke déclare en 1426 tenir un fief appelé la maison de Marcq (Keustermans 1988, 11). Il s’agit de la seigneurie de la Marcque à Marcq, avec maison, terres, bois, eau et moulin, qui a donné son nom à la famille (Goffin IV, 271-272 ; Verbesselt 1996, 260-261 ; Debrabandere 820).

(5)

Claus de Melliloe, cité en 1353 (Tytgat 1992, 133), Mertin van Melleloe, cité en 1438 (Tytgat 1987, 121) et Claes van Mello, cité en 1567 (Tytgat 1987, 130) ; le nom provient du lieu-dit Mell(el)o, à cheval sur Hérinnes, Tollembeek et Volle- zele (Billiet 1955, 131 ; Debrabandere 838).

Jehan de Mille est receveur d’Enghien en 1480-1482 ( Delannoy 1988, 69) ; Jehan de Mille, cité en 1524 ( Keustermans 1988, 21) et Nicolas van Milst, cité en 1649 (Tytgat 1987, 146) ; le lieu d’origine est Milst à Marcq (Keustermans 1988, 10, 41, 47).

Debrabandere (854-855) ne fournit pas ce NF, qu’on trouve dans la région d’Enghien sous les formes Van Mille, Van Milst.

Jan van Mottingen, cité en 1521 ; Lysbeth van Mottinghen, citée en 1511 (Goffin III, 5, 164 ; IV, 318 ; VII, 294) ; la famille tire son nom du lieu-dit Mottingen à Tollembeek, où elle pos- sédait la Cense de Mottingen avec moulin à eau, incendiés pen- dant les Troubles (Peremans, 25 ; Roobaert 2001a, 124).

Pierre Nechelputte, cité en 1580 (Tytgat 1984, 210) ; bien que, d’après Goffin, la famille serait originaire de Saint-Pierre- Capelle (Goffin V, 161), il n’y existe pas de toponyme sem- blable. On trouve par contre un Nechelput à Hérinnes (Billiet 1955, 136 ; Debrabandere 892).

Joos van Nouwenaken, cité en 1509 (Tytgat 1985, 477) ; il s’agit sans doute du nom de village d’Audenaken (Roobaert 2008, 487 ; Debrabandere 929).

Gille de Padebroucq, cité en 1454 (Delannoy 1978, 466), Jehan Pattebruecq, cité en 1503, Colin Padebroecq, cité en 1526 et Colart Paddebruecque, cité en 1534 (Keustermans 1988, 14, 23, 32) ; l’origine est à rechercher dans le toponyme Paddebroek à Marcq (Keustermans 1988, 18, 20, 31). NF Pab- bruwe (Debrabandere 934-935).

Henry Peeterbroucq, cité en 1690 (Tytgat 1982, 123) ; il existe un lieu-dit Peeterbroek à Vollezele (Verheyden, 143 ; Debrabandere 961).

Claes de Penebek, cité en 1503 (Tytgat 1985, 478) ; le nom est sans doute originaire d’Enghien même, où l’hydronyme Pennebeek n’est pas attesté, mais où existe une Rue de Pennebecq (Billiet n° 232 ; Roobaert 2007, 390).

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Le patronyme de le Planque (Sohier de le Plancque, cité en 1503 (Keustermans 1988, 15) ; Machiel Vander Plancken, cité en 1576 (Tytgat 1987, 131), pose lui aussi problème. Ce lieu-dit est très répandu : une planque (plank en néerlandais) était un petit pont ou une passerelle en bois (Van Durme 189). D’après Goffin, l’origine de la famille serait à rechercher à Bassilly (Goffin VI, 235). Ce n’est pas impossible, car on y trouve en effet les lieux-dits Planque et Planquette (Yernault, 206-207 ; Debrabandere 977).

Jaspar van Repinghen, cité en 1517 (Tytgat 1985, 480), pro- vient à n’en pas douter du hameau Repingen à Vollezele ( Roobaert 2001a, 125-126 ; Debrabandere 1023).

Jan van Scepdaele, cité en 1525 à Herfelingen (Tytgat 1982, 112) ; il existe dans cette commune un toponyme Schepdaal (Tytgat 1982, 110 ; Debrabandere 1095).

Marguerite Schibbeecs, fille de Gilles, citée en 1355 (Tytgat 1987, 119), est à mettre en rapport avec le hameau de Schibbeek sur Hérinnes et Tollembeek (Billiet 1955, 158-159), avec la sei- gneurie et la ferme de Schibbeek (Goffin II, 83, 294, 304 ; IV, 25, 359-360, 361 ; VII, 360-361).

D’après Goffin, le patronyme Schockaert serait « un très ancien prénom, devenu surnom » (Goffin VII, 109). Il ne fournit malheureusement aucune référence pour étayer cette affirmation.

Avec Billiet, nous croyons par contre qu’il s’agit d’un toponyme largement répandu dans les régions de langue flamande ; Schok- kaard, « sol mouvant » (terres marécageuses). Ce lieu-dit existe à Hérinnes (Billiet 1955, 160-161), à Tollembeek ( Peremans, 55) et à Vollezele (Verheyden, 28 ; Debrabandere 1102).

Catheline van Ste-Amandscapelle, grand-dame du Bégui- nage d’Enghien en 1355 (Tytgat 1987, 119), tire sans aucun doute son nom de la Chapelle de Saint-Amand à Smeiersmark, sur Hérinnes, citée dès 1148 comme l’un des appenditia de l’église de Hérinnes (Billiet 1955, 162 ; Verbesselt 1993, 22-23, 98, 101- 102). La chapelle semble avoir disparu avant le XVIIIe siècle.

Pasquier Speltdooren, cité en 1644 (Tytgat 1984, 215) ; le nom provient sans doute du nom de lieu Speltdoren à Gamme- rages (Lindemans 1935, 386 ; Debrabandere 1151).

(7)

Hendricq Steenborres, cité en 1478 ; le nom se rapporte sans doute au lieu-dit Steenborreveld attesté en 1499 à Castre (Tytgat 1982, 111).

Mathieu de Strihout, cité en 1425 (Delannoy 1963, 409), et Joos van Strythoudt, cité en 1499 (Tytgat 1985, 484) ; le patronyme fait penser immédiatement à Strijdhout (Strihoux) à Petit-Enghien (Soumillon  1997), mais il en existait d’autres, notamment à Saint-Pierre-Capelle (Roobaert n° 700). Le même lieu-dit à Tollembeek, cité en 1575, est suspect, car il pourrait déjà provenir du patronyme ; un Jan van Strijthout habitait à Nedermark en 1438 (Peremans, 56).

Le cas du patronyme Vlieguit (Gheert Vlieghuyt, cité en 1528 (Tytgat 1985a, 204) ; Claes Vligvuyt, cité en 1609 (Delan- noy 1984, 262) est plus difficile. Il existe bien un nom de lieu Vlieguit à Hérinnes (Billiet 1955, 177) et Tollembeek(3), mais également à Grammont (Francq, 125). En outre, il existait une monnaie appelée « vlieghuyte » (Verbesselt 1955, 286).

Jehan de Watrelos, cité en 1528 (Keustermans 1988, 28), comme Jan Watreloix en 1534 (Tytgat 1992, 136) et Jehan de Waterloes en 1535 (Keustermans 1989, 150), peut-être le même que le Jan van waterlos, receveur du béguinage cité en 1551 (Tytgat 1987, 129) ; le nom semble provenir du lieu-dit Wattreleux (anciennement Waterloix) à Hoves (Temperman, 110 ; Van Durme 429 ; Debrabandere 1304).

Jan Wayemberch, cité en 1573 (Tytgat 1982, 115) ; le patro- nyme peut avoir plusieurs origines. En effet, il n’existe pas moins de 6 toponymes Waaienberg dans la région d’Enghien, à Gammerages(4), Haute-Croix (Torfs, 149), Herfelingen ( Tytgat 1980, 248, 249), Hérinnes (Billiet 1955, 179), Hoves (Temperman, 111) et Saint-Pierre-Capelle (Roobaert n° 748 ; Debrabandere 1293).

(3) AGR, Chambre des comptes 1116, f° 425r.

(4) AGR, Greff es scab. arr. Bru. 3398, 45.

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Abréviations, sigles et bibliographie ACAE Annales du Cercle Archéologique d’Enghien ACHEB Annales du Cercle d’Histoire Enghien-Brabant AGR Archives Générales du Royaume, Bruxelles

BCTD Bulletin de la Commission (Royale) de Toponymie &

Dialectologie

ESB Eigen Schoon & De Brabander

HOLVEO Het Oude Land van Edingen en Omliggende

Communes anciennes (fusionnées) : Bassilly (Silly), Castre (Gooik), Enghien, Gammerages, Haute-Croix (Pepingen), Herfelingen (Hérinnes), Hérinnes, Hoves (Silly), Marcq (Enghien), Pepingen, Petit-Enghien (Enghien), Saint-Pierre-Capelle (Hérinnes), Tollem- beek (Gammerages), Vollezele (Gammerages)

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Bernard Roobaert

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