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INTRODUIRE L INSPIRATION DANS NOTRE TRAVAIL QUOTIDIEN

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Academic year: 2022

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INTRODUIRE L’INSPIRATION DANS NOTRE TRAVAIL QUOTIDIEN

Chers amis,

Nos vies peuvent sembler quelconques et mortellement identiques, jour après jour. Pourquoi nous sentons-nous ainsi, quand nous avons toute la création autour de nous pour enflammer notre sens de l’émerveillement ? Qu’est- ce qui nous rabaisse à ce niveau d’expérience et, le plus important, qu’est-ce qui inversera ce processus ? Ce sont là des questions qui vont nous aider à obtenir une

nouvelle compréhension de ce que servir veut dire. Il n’est pas suffisant de se dire en faveur du concept du service en déclarant : ‘’Oui, je sers les gens en permanence’’, si nous exécutons nos taches

mécaniquement, sans aucun examen de ce que nous faisons réellement. Ce n’est pas suffisant d’être dans les ‘’professions d’aide’’ et cependant d’être stressé et grognon tout le temps. Pourtant, tant d’entre nous le sont. Tant d’entre nous vivent leur routine quotidienne comme s’ils passaient simplement leur temps, anxieux de rentrer à la maison pour y passer plus de temps ! Ainsi, la routine s’est installée et il semble que nous ne puissions pas faire grand-chose, une fois que c’est le cas. Combien nous avons tort !

TOUJOURS REGARDER EN SOI

La clé pour comprendre comment cette situation survient, c’est de regarder en soi. Si nous cherchons toujours le sens de ce que nous faisons à l’extérieur de nous-mêmes, notre

expérience sera toujours gouvernée par les circonstances extérieures. La réponse se trouve à l’intérieur, pas à l’extérieur. La réponse est toujours là, nous n’avons simplement pas posé la bonne question. La réponse ne se trouve pas ailleurs que dans le Soi.

Comment ceci s’apparente-t-il à notre travail ? Simplement dit, si notre travail est une

extension de notre exploration de la réponse, alors il ouvre tout un domaine de possibilités qui sont toujours excitantes, fraîches et neuves. Quand le travail fait partie de notre voyage, alors il n’a plus la capacité de nous déprimer ou de nous transformer en automates. Le travail devient éternellement fascinant, parce qu’il crée tout le temps de nouvelles possibilités. Le travail devient une partie intégrante de notre voyage spirituel, parce qu’il a le potentiel de révéler le fonctionnement du Soi supérieur dans un contexte d’interaction avec le flux créateur.

LE TRAVAIL EST ADORATION

Sai dit que ‘’Le travail est adoration’’. Cette simple déclaration contient tellement de sagesse.

Examinons-la pour commencer à comprendre ce qu’Il veut dire. Nous considérons l’adoration comme une activité sacrée. C’est une activité pour laquelle nous réservons souvent du temps, un temps spécial. Pendant ce temps-là, nous nous concentrons sur Dieu. Ce temps-là, nous le

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consacrons à Dieu. Mais en faisant cela, n’avons-nous pas créé une séparation entre ce temps-là et tous les autres temps ? Et pourtant, à quel point sommes-nous réellement concentrés sur Dieu pendant ce temps, si nous nous examinons nous-mêmes honnêtement ? Nous pouvons nous asseoir dans l’intention de ‘’méditer’’, mais les pensées apparaissent immédiatement. Ce qu’il m’apparaît, c’est que si nous pouvons faire de Dieu le centre d’intérêt global de nos vies, alors il n’y aura pas de problème pour garder cette concentration, quand nous en arriverons à l’assise silencieuse. Dans le discours de Noël de Sai le plus récent, Il déclare : ‘’Japa (psalmodier), Tapas (pénitence), Dhyana (méditation), Yoga (communion avec Dieu),

etc., ne constituent pas la vraie Sadhana. Tout ce que vous considérez comme réel est en fait irréel. Tout ce qui est irréel doit être abandonné. Cette vérité doit être comprise en premier lieu.’’ Il mentionne ceci en termes d’attachement corporel et ceci doit être compris à la lumière du travail que nous entreprenons.

LES RÔLES QUE NOUS JOUONS

Si nous entreprenons de travailler pour une récompense, nous sommes attachés à cette récompense. C’est un attachement corporel. Si nous entreprenons le travail comme une adoration, une offrande à Dieu (que ce soit au sens dualiste, une offrande au Dieu de la Création ou que ce soit au sens non dualiste, une offrande à la Divinité que nous sommes vraiment), alors le travail ne cumule plus d’attachement. Cet attachement se produit souvent sous la forme d’une identification avec les rôles que nous jouons. Je dis : ‘’Je suis le patron’’.

Ceci engendre une forme d’égoïsme qui s’identifie avec le fait d’être ‘’le patron’’. Non seulement, je m’identifie, mais je deviens fier de mon rôle. Je suis le patron, par conséquent, j’ai un plus gros salaire, j’ai une plus belle maison, une voiture de luxe, un bateau, je passe mes vacances à l’étranger, etc., etc. Nous disons : ‘’Je suis un ‘’simple ouvrier’’. Nous nous identifions au fait d’être un simple ouvrier. C’est également une forme d’égoïsme, car nous faisons une distinction entre nous et les autres types de travailleurs. Nous n’avons pas de belle maison, de voiture luxueuse, de bateau et nous ne pouvons pas nous offrir des vacances coûteuses, mais nous aimerions bien ! Les désirs sont encore là. Le patron croit que ce sont ses propres compétences, qualifications, etc. qui lui ont permis de devenir le patron. L’ouvrier croit que c’est leur absence qui a fait de lui un simple ouvrier. La vérité est que tous deux sont dans l’illusion. Quelle est la nature de cette illusion ?

Quel que soit le rôle qui nous est donné, il nous est donné par Dieu. En fait, ce rôle est Dieu.

Le voir, le comprendre et en faire l’expérience est le but de toute vie, de toute pratique spirituelle. A la fin, que nous soyons le ‘’patron’’ ou l’ ‘’ouvrier’’ ne compte pas. C’est la divinité dans la situation qui est le véritable intérêt, car c’est en l’expérimentant que nous serons libérés des liens de l’égoïsme et du désir.

INSPIRÉ PAR LE DIVIN

En commençant à suivre cette voie du travail comme adoration, nous commençons à nous rendre compte que nous devenons l’instrument de quelque chose de plus grand que le petit

‘’je’’. Ce quelque chose nous anime de plus en plus et c’est le début de l’inspiration.

L’inspiration émane de la Divinité intérieure. Le travail inspiré par des idées et des idéaux qui

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sont le produit du mental changera avec le mental. Ce qui est un jour une bonne idée fera rapidement partie du passé.

Toutefois, les œuvres qui demeurent out toujours été inspirées par quelque chose qui est au-delà des désirs mesquins du moment. Nous pensons aux œuvres qui ont inspiré les hommes à travers les siècles. En général, elles possèdent une base religieuse ou spirituelle. Il y a par exemple, les pyramides d’Egypte, les grands temples de l’Inde et de l’Asie du Sud-est, les mosquées du Moyen- Orient, les cathédrales gothiques en Europe, les pierres levées et les tertres découverts partout dans le monde, les œuvres scripturaires de toutes les religions, les biographies des saints et des sages. La liste continue. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que notre inspiration fondamentale provient de ce qui est immuable et permanent. Ceci ne peut être que l’expression de la Divinité en nous.

Puisons de plus en plus à cette inspiration pour permettre au travail que nous faisons de devenir une véritable expression de la Divinité. C’est la voie du Karma Yoga, la voie du travail pur et désintéressé.

A présent, écoutons Swami à propos de ce que nous sommes réellement :

‘’Vous, en tant que corps, mental ou âme, vous n’êtes qu’un rêve, mais ce que vous êtes réellement, c’est l’Existence, la Conscience et la Félicité. Vous êtes le Dieu de l’univers : vous créez l’univers entier et vous y contribuez. Pour gagner l’identité universelle infinie, la misérable petite prison de l’individualité doit disparaître. La bhakti (dévotion), ce n’est pas pleurer ni aucun autre état négatif. C’est reconnaître l’Un dans tout ce que nous voyons.

C’est le cœur qui vous conduit au but, aussi, suivez votre cœur. Un cœur pur cherche plus loin que l’intellect et est inspiré. Tout ce que nous faisons réagira sur nous. Si nous faisons le bien, nous obtiendrons le bonheur et si nous faisons le mal, le malheur. En vous se trouve le vaste océan de nectar divin. Cherchez-le en vous, ressentez-le, libérez-le. C’est le Soi, pas le corps ni le mental ni l’intellect. Ce n’est ni le désir, ni celui qui désire ni même l’objet du désir.

Vous êtes au-delà de toutes ces choses qui ne sont que des manifestations. Vous devez apparaître comme une fleur souriante ou une étoile qui scintille. Qu’y a-t-il dans le monde qui vous fait le désirer ?’’

Avec amour et bénédictions, Sri Sathya Sai Baba

ADDENDA

Voici quelques petites mesures pour transformer notre travail en adoration.

Pour pouvoir expérimenter le travail comme Dieu, nous devons d’abord pouvoir nous détacher du travail. Ce processus comporte plusieurs étapes :

1. Commencez le travail en dédiant le travail au Divin.

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2. Terminez le travail en dédiant le travail au Divin.

3. Si les résultats ne prennent pas la tournure escomptée, réfléchissez à ce qui a pu provoquer cet état de fait, veillez à changer la manière dont le travail a été effectué pour que les résultats s’améliorent et reconnaissez ce qui s’est passé sans blâme ni culpabilité (mais prenez la

responsabilité de corriger la situation).

4. Si les résultats prennent la tournure escomptée et si le travail est bien fait, reconnaissez pour qui vous avez fait le travail. Vous avez fait le travail pour Dieu. Par conséquent, les résultats appartiennent à Dieu, pas à vous. Comment pouvons-nous faire ceci consciemment ? Ceci peut souvent s’accomplir, quand les gens commencent à nous louer. Nous pouvons simplement, et souvent silencieusement, transmettre la

louange à Dieu. Nous ne devons pas accepter la louange pour notre ego, bien que ce soit le désir de l’ego. Ceci peut être un acte conscient.

Si souvent nous acceptons d’être loué pour un bon travail et nous mettons le blâme d’un mauvais travail sur le dos d’autres personnes. En choisissant consciemment d’agir différemment, nous pouvons commencer à ouvrir les yeux sur la vraie réalité de la situation — tout travail est simplement le Divin qui s’exprime à travers nous.

5. Commencez à voir cette concentration sur le travail en cours comme une forme de méditation

6. Commencez à voir, non seulement votre travail, mais également le travail des autres comme étant divin.

7. Arrêtez-vous souvent pendant la journée, même pour quelques instants, et examinez à quel point vous expérimentez le Divin dans votre travail.

8. A la fin de la journée, prenons encore le temps de réfléchir à ce que nous avons accompli. Nous pouvons prier ainsi, par exemple : ‘’Oh Dieu, montre-moi comment Tu T’es manifesté à travers moi, aujourd’hui. Permets-moi d’apprendre les leçons qui doivent être apprises et de voir clairement comment je peux T’expérimenter de plus en plus dans ce travail, dans ce rôle.’’

9. Sai nous donne quelques directives concernant les relations qui valent la peine d’être notées :

a. Dites la vérité. Dites-la avec amour. Si vous ne pouvez pas dire la vérité avec amour, alors il vaut mieux vous taire.

b. Dites ce que vous pensez et faites ce que vous dites.

c. Quand vous connaissez la vérité, vous ne pouvez pas accuser les autres des infortunes du moment ; ces infortunes sont votre propre création.

d. Ce sont vos pensées et vos actes du moment qui créent votre futur. Le profil de votre chemin futur existe déjà, puisque vous avez créé son modèle par votre

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passé. Mais même ce profil peut changer et changera, conformément à vos pensées et à vos actes, avec chaque journée qui naît et qui meurt

e. Rappelez-vous Mes paroles : ‘’Débutez la journée dans l’amour, remplissez la journée d’amour, terminez la journée dans l’amour ; c’est le chemin qui mène à Dieu.’’ Ces paroles veulent réellement dire quelque chose !

f. Riez et soyez heureux. Ne vous mêlez pas aux conflits qui peuvent faire rage autour de vous. Ils ne font pas partie de vous.

g. Aimez-vous les uns les autres et aidez les autres à atteindre les niveaux supérieurs, simplement en répandant l’amour. L’amour est contagieux et la plus grande énergie curative

h. Parlez gentiment et doucement et répandez la joie et la paix autour de vous.

i. Avant que vous ne parliez, pensez : - Est-ce nécessaire ?

- Est-ce vrai ? - Est-ce bon ?

- Cela blessera-t-il quelqu’un ?

- Cela ajoutera-t-il quelque chose au silence ?

j. Si vous voulez changer le monde, ces deux principes constituent la recette : la vérité purifie le cœur. Le sacrifice transforme l’environnement physique. Par cette double transformation, le monde entier est divinisé.

k. La meilleure Sadhana, c’est : Aimer tout le monde, servir tout le monde.

Phillip Cottingham — Satyavan, Karekare, Nouvelle Zélande

Heart2Heart Juillet 2005

Références

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