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Texte intégral

(1)

TECHNIQUES D’ÉLEVAGE

ET ENVIRONNEMENT MANAGEMENT AND ENVIRONMENT

INCIDENCE DE L’AGE A LA

PREMIÈRE

MISE BAS SUR LA

PRODUCTIVITÉ

DE LA TRUIE

C. LEGAULT

J. DAGORN

Station de

Génétique quantitative

et

appliquée,

Centre national de Recherches

zootechniques

I. N. R.

A.,

., 78350

Jouy

en

Josas

Union nationale des

Établissements

de

l’Élevage,

2%300

Bernay

RÉSUMÉ

L’examen

rétrospectif

de l’ensemble de la carrière de truies réformées a été

entrepris

afin

d’étudier l’incidence de

l’âge

à la

première

mise bas sur la

longévité,

la

production

et la

produc-

tivité de ces animaux. A cet

effet,

deux

populations

distinctes ont été considérées : d’une

part,

3

145 truies de race pure

Large

White

(population A)

et d’autre

part

5443 truies

appartenant

à différentes races et

types génétiques

soumises au programme de «

gestion technique » (popu-

lation

B).

Les résultats sont très voisins dans chacune des deux

populations

et

peuvent

se

résumer ainsi :

-

L’âge

à la

première

mise bas n’a

pratiquement

aucun effet sur le nombre total de

portées

sevrées par truie ou le nombre de

porcelets

sevrés par année de !! vie active », son

augmentation

accroît

légèrement

l’intervalle entre mise bas ainsi que le nombre total de

porcelets

nés et sevrés.

-

Chaque jour

de retard à la

première

mise bas

augmente l’âge

à la réforme de i,5

jour,

l’intervalle de

génération

de 1,2

jour ; inversement,

il diminue la

productivité numérique

par

année de

présence

de 0,02à 0,03

porcelet,

le bénéfice total réalisé par truie de

1 ,8

à 2,6 F et le bénéfice réalisé par année de

présence

de la truie de i,2 à z,i F.

D’un

point

de vue

économique

comme d’un

point

de vue

génétique,

il

apparaît

clairement

que l’éleveur a tout intérêt à faire saillir ses

jeunes

truies le

plus

tôt

possible,

soit en

pratique

à

partir

de

l’âge

de 6 mois.

SUMMARY

INCIDENCE OF AGE AT THE FIRST FARROWING ON PRODUCTIVITY OF THE SOW A

retrospective

examination of the

reproductive

life span of culled sows has been carried out to

study

the incidence of age at the first

farrowing

on

longevity, production

and

productivity

of these animals. For this purpose we studied two distinct

populations :

on the one

hand,

3145

(2)

sows of the pure

Large

White breed

(population A)

and on the other hand 54+3sows

belonging to

different breeds and

genetic types subjected

to the programme of « technical

management

»

(population B).

The results are very similar for each of the two

populations

and can be summa

rized as follows :

- - The age at the first

farrowing

did not have any effect either on the total number of weaned litters per sow or on the number of

piglets

weaned per year of « active

life )’

an increase of this age

slightly prolonged

the interval between

farrowings

as well as the total number of

piglets

born

and weaned.

- Each

day

of

delay

at the first

farrowing

increased the age of

culling by

1.5

days,

the

interval between

generations by

1.2

days ; inversely,

it reduced

by

0.02to 0.03

piglets

the nume-

rical

productivity

per year of presence ;

by

i.8 to 2.6 F the total benefit realized per sow and

by

1 .

2to 2.1 F the benefit realized per year of presence of the sow.

From an economic as well as

genetic point

of

view,

it is obvious that it is to the interest of the breeders to have

matings

of young sows done as soon as

possible,

i. e. in

practice

from the

age of 6 months.

SUR

L’IMPORTANCE DU MILIEU

ENVIRONNANT (température)

DANS

L’ÉLEVAGE

DES PORCELETS.

I.

—

AMÉLIORATION

ET

CONTRÔLE

DE

L’AMBIANCE

DANS UNE

MATERNITÉ UTILISÉE

SANS PAILLE

A. AUMAITRE F. BICHON L. BINA

J.

RETTAGLIATI Station de Recherches sur

l’Élevage

des

Porcs,

Centre national de Rechevches

zootechniques,

I. N.

R..4.,

i’8350

Jouy

en

Josas

*

E. D. F. Les

Renardières,

77250 Movet sur

Loing

RÉSUMÉ

La

fréquence

de la mortalité

post-natale

est bien connue dans

l’espèce porcine.

Parmi les

principales

causes, on

peut

retenir la sensibilité du nouveau-né au froid en raison de la faiblesse de ses réserves

énergétiques

et de l’état

imparfait

du fonctionnement des mécanismes de sa

régulation thermique.

La

présente expérience

a été réalisée en vue de

tester q systèmes

de

chauffage d’appoint appliqués

aux

porcelets

au moment de leur naissance dans une

porcherie

de maternité à sol bétonné

partiellement

à

caillebotis,

utilisée sans

paille :

- une

lampe

à

infra-rouge

de zso watts en

continu ;

- un

plancher

chauffant de i5o watts muni d’une

lampe intermittente ;

- un

plancher

chauffant de 250watts muni d’un

réflecteur ;

- un

plancher

chauffant de 350 watts.

Les

performances zootechniques

concernant la mortalité et la croissance

pondérale

moyenne de la

portée.

Les

pertes

d’animaux aussitôt à la naissance sont minimales lors de l’utilisation de

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