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LA CONCURRENCE « DAJ » / « DAVAJ » EN RUSSE CONTEMPORAIN THE COMPETITION « DAJ » / « DAVAJ » IN CONTEMPORARY RUSSIAN LANGUAGE

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LA CONCURRENCE “ DAJ ” / “ DAVAJ ” EN

RUSSE CONTEMPORAIN THE COMPETITION “

DAJ ” / “ DAVAJ ” IN CONTEMPORARY RUSSIAN

LANGUAGE

Tatsiana Vavula

To cite this version:

Tatsiana Vavula. LA CONCURRENCE “ DAJ ” / “ DAVAJ ” EN RUSSE CONTEMPORAIN THE COMPETITION “ DAJ ” / “ DAVAJ ” IN CONTEMPORARY RUSSIAN LANGUAGE. Revue de Sémantique et Pragmatique, Presses de l’Université d’Orléans, 2013, pp.135. �hal-01074545�

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VAVULA Tatsiana (2013) , « La concurrence « daj » / « davaj » en russe contemporain, in

Revue de Sémantique et Pragmatique, Rhétorique et traduction, №29-30, 2011, Presses

Universitaires d’Orléans, pp. 135-150.

LA CONCURRENCE « DAJ » / « DAVAJ » EN RUSSE

CONTEMPORAIN

THE COMPETITION « DAJ » / « DAVAJ » IN CONTEMPORARY

RUSSIAN LANGUAGE

SOMMAIRE

Introduction

1. Le paradigme des constructions impératives (ImpC) 2. Formulation de l’hypothèse

3. Deux axes de recherche : verbe / particule

3.1. Contextes avec daj / davaj : verbes auxiliaires et verbes supports

3.2. L’impératif des verbes pleins daj / davaj

3.3. Analyse des particules daj / davaj 3.4. Davaj : l’interjection de politesse 4. Les contextes où daj et davaj se substituent Conclusion

Bibliographie

INTRODUCTION

Les mots-formes daj et davaj appartiennent au lexème verbal donner qui selon la convention se présente en russe sous la forme d’infinitifs dat’ (perfectif) / davat’ (imperfectif).

En ce qui concerne la forme davaj, elle est considérée comme l’impératif du verbe imperfectif davat’ (donner) composé sur la base d’infinitif [da-], avec suffixe différentiel

[-va-] et insertion de [-j]. Quant à la forme daj, elle se présente comme l’impératif du verbe

perfectif dat’ (donner) et se compose de la base d’infinitif [da-] suivi de la terminaison [-j]. À ces deux formes (daj/davaj) peut être ajouté le postfixe [-te], souvent analysé comme la terminaison verbale de la deuxième personne du pluriel marquant ainsi plusieurs interlocuteurs ou signalant le vouvoiement.

La question qui nous intéresse davantage c’est celle de la répartition de daj et davaj en classes de mots. Le problème est délicat car il n’existe pas de méthode pour régler de façon satisfaisante la question de répartition des mots en classes sur la seule base de l’observation des variations morphologiques des mots et de leurs possibilités de commutations.

Les mots-formes daj et davaj peuvent être considérés soit comme des verbes pleins en forme d’impératif perfectif et imperfectif de « donner », soit comme des auxiliaires suivis de l’infinitif d’un autre verbe, soit comme des verbes supports suivis d’un nom ou d’un groupe nominal, soit comme des particules énonciatives ou encore comme des interjections.

D’après Denis Creissels (2004), il s’agit d’ « homonymie entre les formes de type différent issues d’un même lexème à statut multiple ». Dans de tels cas, on observe que deux

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mots à la fois formellement identiques et sémantiquement apparentés ne manifestent pas les mêmes possibilités de varier et de se combiner avec des modifieurs (ou des constituants dépendants) de la phrase selon qu’ils ont, par exemple, le statut de verbe ou celui de particule. Ainsi, nous diviserons notre travail en deux parties. Dans la première nous étudierons les formes daj/davaj en tant que verbes pleins, auxiliaires ou supports, et dans la seconde nous nous intéresserons aux daj et davaj en tant que particules et interjections.

1. LE PARADIGME DES CONSTRUCTIONS IMPÉRATIVES (IMPC)

Les mots-formes daj/davaj font partie des Constructions Impératives (ImpC). Afin de déterminer ce terme, il est d’abord nécessaire, à notre avis, d’étudier sa structure au niveau sémantico-pragmatique. En nous appuyant sur la théorie de Victor Xrakovskij (1992 :7) nous baserons notre analyse sur la distinction fondamentale de trois axes :

1) L’axe prescriptif qui inclut le Prescripteur, le Récepteur de la prescription et l’Exécuteur de cette prescription.

2) L’axe communicatif incluant le Locuteur (= le Prescripteur), le(s) Allocutaire(s) (= le(s) Récepteur(s) de la prescription) et le(s) Participant(s) indirect(s) de l’acte communicatif, c’est-à-dire, la 3e personne du singulier (pluriel).

3) L’axe propositionnel qui comprend au moins une action P et son Agent (= l’Exécuteur de la prescription).

D’après Xrakovskij, une construction impérative a nécessairement une fonction causative dans la phrase que cette dernière soit affirmative ou négative. Cette idée de la fonction causative peut être interprétée d’une façon suivante :

(Non) souhaitant la (non) réalisation de l’action P pendant le moment de discours T le Locuteur (= le Prescripteur) communique à son Allocutaire (= le Récepteur de la prescription) le choix de l’Agent de l’action P (= l’Exécuteur de la prescription), en essayant de provoquer la (non) réalisation de l’action P par le fait même de la communication de ce choix. »

Ainsi, d’après cette formulation, l’objectif de toute ImpC est, soit de changer la réalité existante (autrement dit, transformer le monde imaginaire en réel), soit de la préserver de tout changement en agissant sur l’autre. Dans tous les cas, l’ImpC ayant cet aspect interventif assume une fonction pragmatique en introduisant un acte de parole dans le discours.

Revenant aux formes daj/davaj, il n’est pas évident pour tous les linguistes de les classer comme appartenant à l’ensemble des ImpC. Par exemple, l’énoncé de type :

(1) Daj-ka ja sxožu v xlebnyj magazin. Et si j’allais à la boulangerie ?

n’est pas toujours considéré comme impératif. La difficulté de classement, à notre avis, consiste en divergences de points de vue concernant la compréhension du terme Agent de

l’action P.

Par exemple, selon Anna Wierzbicka (1993), le rôle de l’Agent de l’action P (= l’Exécuteur de la prescription) peut être assumé uniquement par l’Allocutaire (= le Récepteur de la prescription). Ainsi, Le Récepteur et l’Exécuteur de la prescription se rapportent au même référent.

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Si on accepte ce point de vue, on restreint le domaine des ImpC en excluant, à regret, les énoncés où l’Agent de l’action P coïncide avec la 3e personne :

(2) Pust’ oni projdut. Qu’ils passent.

De même que les énoncés où L’Exécuteur de la prescription est le Locuteur (= le Prescripteur) lui-même :

(3) Daj posmotrju. Laisse-moi regarder. (4) Davaj pokažu.

Laisse-moi t’expliquer.

Nous partageons l’avis de Xrakovskij en considérant que tout participant de l’acte communicatif dans l’ImpC peut prendre le rôle de l’Agent de l’action P. En plus, nous ajouterons que c’est le statut de ce participant (Locuteur, Allocutaire(s), 3e personne) qui détermine et justifie en grande partie l’emploi concurrentiel de daj/davaj.

2. FORMULATION DE L’HYPOTHÈSE

Nous allons partir d’une hypothèse selon laquelle la forme daj entre en concurrence avec davaj dans les contextes qui se différencient selon la distribution du rôle fondamental de toute construction impérative, celui de l’Agent de l’action P.

Les termes que nous allons appliquer à chaque ImpC étudiée relèvent de trois domaines correspondants aux trois axes étroitement liés : prescriptif, communicatif et propositionnel. Sachant que les mots daj еt davaj forment chacun un noyau sémantique de l’ImpC correspondante et ne se rencontrent jamais ensemble dans la même proposition, on peut supposer que c’est leur entourage énonciatif, c’est-à-dire, d’autres constituants relevant du même contexte qui déterminent tel ou tel emploi de la forme impérative.

Les constituants dont nous parlons prennent chacun des rôles différents tels que - Locuteur-Prescripteur, Locuteur-Exécuteur, Allocutaire-Récepteur, Allocutaire-Exécuteur, Allocutaire-3e personne, etc. – et c’est précisément leur combinaison dans le but de devenir l’Agent de l’action P qui explique, dans la plupart des cas, la différence des emplois de daj /

davaj.

La question d’appartenance de daj / davaj aux catégories, ou classes de mots différentes (verbes pleins, supports, auxiliaires), particules, interjections) a toute sa place si l’on considère que cette distribution catégorielle relève directement des fonctions sémantico-syntaxiques des formes étudiées.

Nous étudierons neuf contextes différents contenant les formes daj / davaj sans oublier de préciser, néanmoins, que ces neuf contextes font partie d’au moins 17 possibilités logiques pour tout constituant de l’ImpC de prendre le rôle de l’Agent de l’action P.

Le tableau suivant regroupe ces 17 cas, suivis d’exemples de l’ImpC, où le rôle de l’Agent de l’action « chanter » est assuré par un Locuteur-Exécuteur (= L), un Allocutaire-Exécuteur (= A), des Allocutaires-Allocutaire-Exécuteurs (= As) ou / et 3° sg/pl-Exécuteur(s) :

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Agent de l’Action Exemple en russe Exemple en français

1 L (1° sg) Daj spoju Laisse-moi chanter/ Et si je chantais

2 A (2° sg) Spoj Chante 3 As (2° pl) Spojte Chantez 4 3° sg Pust’ on spoët Qu’il chante

5 3° pl Pust’ oni spojut Qu’ils chantent 6 L +A (1°sg + 2°sg) Davaj pet’ (spoëm) Chantons (toi et moi)

7 L + As(1°sg + 2°pl) Davajte pet’ (spoëm) Chantons (vous et moi) 8 L + 3° sg Daj ja s nim spoju Et si je chantais avec lui

9 L + 3° pl Daj ja s nimi spoju Et si je chantais avec eux 10 A + 3° sg Spoj s nim Сhante avec lui

11 A + 3° pl Spoj s nimi Chante avec eux 12 As + 3° sg Spojte s nim Chantez avec lui

13 As + 3° pl Spojte s nimi Chantez avec eux 14 L + A + 3°sg Davaj spoëm s nim Chantons avec lui 15 L + As + 3°sg Davajte spoëm s nim Chantons avec lui

16 L + A + 3°pl Davaj spoëm s nimi Сhantons avec eux

17 L + As + 3°pl Davajte spoëm s nimi Сhantons avec eux

Ce tableau peut être élargi jusqu’à 22 possibilités logiques si, à la spécification du rôle de l’Agent de l’action chanter on ajoute la différenciation du nombre d’Allocutaires (Récepteurs de la prescription) dans les lignes 1, 4, 5, 8 et 9.

Ainsi, en première ligne, on aura une opposition Daj spoju (Laisse-moi chanter) /

Dajte spoju (Laissez-moi chanter) selon le nombre (singulier ou pluriel) d’Allocutaires non

Exécuteurs. Pour les lignes 8 et 9, d’après les mêmes critères l’opposition est suivante : Daj ja

s nim(i) spoju (Laisse-moi chanter avec lui(eux) / Dajte ja s nim(i) spoju (Laissez-moi chanter avec lui(eux). En ce qui concerne les lignes 4 et 5, il n’y a aucun changement visible, la

particule pust’ étant invariable.

D’après le tableau, il existe six contextes dans lesquels on rencontre les formes daj /

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déterminés par le nombre et les combinaisons de rôles attribués aux participants de l’acte communicatif.

On emploie la forme davaj lorsque l’Agent d’une action (l’Exécuteur) se présente sous le groupe constitué d’un Locuteur, de son Allocutaire et, éventuellement, de tierce(s) personne(s), cette (ces) dernière(s) ne participant pas directement à l’acte communicatif.

On retrouve la forme davajtе dans les mêmes contextes avec une précision sur le nombre non singulier d’Allocutaires-Exécuteurs. Ainsi, le Locuteur afin d’exécuter sa propre prescription sollicite l’aide d’au moins deux Allocutaires.

En ce qui concerne la forme daj , elle est utilisée lorsque le Locuteur n’a pas besoin de son Allocutaire, mais sollicite, dans certains cas, l’aide d’une ou de plusieurs tierces personnes pour effectuer une action.

L’emploi de la forme dajtе dans le même contexte indique que le nombre d’Allocutaires-Récepteurs et non Exécuteurs est supérieur à un.

Ces observations nous permettront d’expliquer, dans l’analyse de notre corpus, la possibilité ou l’impossibilité de substitution de daj(te) à davaj(te) et vice-versa.

3. DEUX AXES DE RECHERCHE : VERBE / PARTICULE

Nous poursuivons notre intention de départ en organisant le travail autour de deux grands chapitres :

1) Daj / davaj – verbes ;

2) Dаj / davaj – particules et interjections.

Nous supposons que, du point de vue fonctionnel, la différence entre davaj en tant que particule et davaj en tant que verbe auxiliaire réside dans le degré de nécessité d’emploi pour l’expression de l’impératif.

Pour être plus précis, disons qu’on emploie l’auxiliaire davaj avec l’infinitif imperfectif d’un autre verbe dans le but de spécifier la fonction impérative en formant l’impératif composé. Dans ce cas là, l’omission de l’auxiliaire est impossible.

On parle de la particule davaj lorsqu’elle est employée devant ou après la forme impérative d’un autre verbe et ne sert qu’à renforcer la construction impérative n’y étant pas nécessaire :

(5a) Davaj odevat’sja, pora idti v školu.

[auxiliaire + infinitif = impératif composé]

Allons nous habiller, il est temps d’aller à l’école. (5b) Odevajsja davaj, pora idti v školu.

[impératif + particule = impératif]

Habille-toi, allez, il est temps d’aller à l’école.

Dans l’énoncé (5a), le verbe auxiliaire davaj est obligatoire pour l’expression d’incitation à une action commune ayant cette fonction impérative que l’infinitif imperfectif employé seul n’est pas capable d’assurer dans ce contexte :

(5c) *Odevat’sja, pora idti v školu.

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Quant à la particule davaj, elle a une mobilité syntaxique plus élevée et peut être supprimée (5d) ou déplacée (5e) :

(5d) Odevajsja, pora idti v školu.

Habille-toi, il est temps d’aller à l’école. (5e) Davaj, odevajsja, pora idti v školu.

Allez, habille-toi, il est temps d’aller à l’école.

3.1. Contextes avec daj / davaj : verbes auxiliaires et verbes supports

En se combinant avec des formes impersonnelles ou infinies (infinitifs) d’autres verbes, perdant ainsi leur sens plein et ayant pour fonction l’expression d’un aspect du procès,

daj et davaj peuvent être classés dans le rang des auxiliaires de temps, ou de semi-auxiliaires.

En construisant sa phrase avec l’auxiliaire davaj suivi d’un infinitif imperfectif, le locuteur exprime son envie de s’associer à son (ses) allocutaire(s) dans le but d’effectuer une action. Autrement dit, au moyen de davaj le locuteur s’apprête à prendre la place de l’Agent d’une action P.

(6) – Davajte ubirat’ so stola, – predložila xozjajka gostjam.

– Débarrassons la table, – proposa la maîtresse de maison aux invités.

En ce qui concerne le verbe auxiliaire daj, suivi d’un infinitif perfectif, il est souvent

traduit en français par les verbes auxiliaires factitifs « laisser » et « faire » à l’impératif : (7) – Ty daj ob’’jasnit’, a potom už sprašivaj ! – povysil golos Egor.

– Laisse-moi d’abord t’expliquer, et après tu pourras poser ta question ! dit Egor en haussant le ton.

Daj et davaj sont considérés comme des verbes supports lorsqu’ils « se combinent

avec un nom, un adjectif ou un groupe prépositionnel pour construire une forme complexe fonctionnellement équivalente à un verbe ».

Les verbes supports sont des « marqueurs de prédicativité », ce terme montrant bien qu’ils permettent d’actualiser, de verbaliser un nom prédicatif.

Pour être « verbes supports », daj / davaj suivis de nom, adjectif ou groupe prépositionnel dans les constructions telles que daj zvonok (appelle-moi) /vs/ dajte zvonok

(appelez-moi), daj slovо (promets-moi) /vs/ dajte slovo (promettez-moi), davaj zadnij xod (fais marche arrière) /vs/ davajte zadnij xod (faites marche arrière) n’en restent pas moins

des verbes, ce sont eux qui portent les marques de catégorie propres au verbe : personne, nombre, temps, mode, aspect.

C’est pourquoi nous nuancerons l’affirmation de Gaston Gross (1996 : 54), selon laquelle « l’actualisation des prédicats dépend de leur catégorie morphologique : désinences verbales ou verbes auxiliaires pour les verbes, verbes supports pour les noms ».

3.2. L’impératif des verbes pleins daj / davaj

En employant la forme impérative du verbe plein « donner » - daj ou davaj - le locuteur a pour le but de susciter la réaction de son allocutaire. Cette réaction se manifeste par une Action P. La réalisation ou la non-réalisation de l’Action P exigée par le locuteur peut être précédée, éventuellement, par une réaction discursive de l’allocutaire. Ce dernier, au

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moyen des formules d’accord « budet sdelanо (ça sera fait), slušajus’(à vos ordres), xorošo

(bien), ladnо (d’accord), etc. » ou celles de désaccord « nе dumaju (je ne pense pas), ni za čtо (pour rien au monde), etc. » soit confirme sa résolution d’effectuer une action, soit refuse de

réaliser, ou de contribuer à la réalisation de l’action demandée.

L’absence de réaction quelconque de la part de l’allocutaire à la suite de l’expression impérative, souvent à la forme perfective daj, paraît peu naturelle et suscite la répétition de l’ordre par le locuteur au moyen de la forme imperfective davaj.

Notons un point important dans la distinction de l’impératif imperfectif davaj du perfectif daj qui concerne la prescription d’effectuer une action. On observe que la forme imperfective davaj est souvent choisie lorsque :

a) la prescription découle du contexte antérieur et, en conséquence, s’avère attendue par son Récepteur ;

b) la réalisation de la prescription commence juste après le moment de discours ou à un moment bien précis et explicitement déterminé par le locuteur ;

c) la prescription accentue le début de l’action, attire l’attention sur sa phase initiale. Effectivement, dans l’exemple suivant, la demande du locuteur (utilisant le pronom anaphorique : donne-les-moi) est prévisible, attendue par l’interlocuteur car se rapporte au contexte précédent comportant, d’ailleurs, l’antécédent du pronom les (= quelques cadeaux).

(8) – Gospodin direktor, ja vot xotel by sdelat’ koe-kakie podarki dlja artistov.

– Da-da, molodec, davaj ix sjuda. (Kio, 1999 :185)

– Monsieur le Directeur, je voudrais faire là quelques cadeaux pour les artistes.

– Oui, oui, c’est bien, donne-les-moi.

L’action de donner doit être effectuée par l’interlocuteur tout de suite après le moment de discours. Enfin, c’est la mise en action qui est exigée par le locuteur. C’est la phase initiale de l’action « donner » qui est valorisée au moyen de l’imperfectif davaj.

De l’autre côté, la forme perfective daj est privilégiée dans les cas où : a) la prescription ne découle pas du contexte antérieur ;

b) la réalisation de la prescription commence à n’importe quel point sur l’axe temporel après le moment de discours ;

c) la prescription accentue la phase finale de l’action.

L’exemple (9) approuve l’utilisation de daj. En effet, la présupposition n’est pas obligatoire pour l’emploi de la forme perfective, l’interlocuteur est libre de réaliser l’action de donner à n’importe quel moment après la réception de la prescription, et c’est essentiellement le résultat final de l’action, le don lui-même qui intéresse le locuteur.

(9) Daj mne v kredit odin rubl’, ja tebe vesnoj dva vernu, a v zalog ostavljaju tebe svoj topor.

Prête-moi un rouble, je t’en rendrai deux au printemps, et comme gage, je te laisse ma hache.

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3.3. Analyse des particules daj / davaj

Dans la grande majorité des contextes, la particule davaj est employée avec un verbe à l’impératif (futur), 1ère

pers. pl., pour exprimer à l’égard de l’interlocuteur l’invitation ou l’incitation à une action commune avec le locuteur formant ainsi la forme impérative de l’action commune :

(10a) Plyvut po reke dva krokodila, a na beregu sidit obez’jana. Odin krokodil govorit vtoromu : - Davaj sprosim, zamužem li ona.

Deux crocodiles se déplacent dans l’eau et voient une guenon. Un crocodile dit à l’autre : - Allons lui demander, si elle est mariée.) Dans cet exemple, l’impératif 1ère

pers. pl. sprosim est précédé de la particule davaj qui peut être remplacée par la particule enclitique [-kа] cette dernière, traduisant une idée soudaine, qui traverse l’esprit du locuteur en renforçant sa résolution d’agir :

(10b) Plyvut po reke dva krokodila, a na beregu sidit obez’jana. Odin krokodil govorit vtoromu : - Sprosim-ka u neë, zamužem li ona.

Le Locuteur-Prescripteur (« le premier crocodile ») propose à son Allocutaire-Récepteur (« le second crocodile ») d’effectuer ensemble une action P (demander). Ainsi, nous avons deux Agents potentiels de cette action P. La réalisation de P demande une autre action préalable R : se déplacer pour demander, les deux actions ayant le lien de causalité.

R → P

Cette idée de déplacement est traduite en français par le verbe auxiliaire allons qui, selon Damourette et Pichon (1940 : 51) « indique une spontanéité, un élan personnel par lequel le sujet entreprend et accomplit le mouvement ».

Pour la particule daj, nous nous référons au Dictionnaire explicatif de la langue

russe de Vladimir Morkovkin (2003 : 51), qui donne la définition suivante :

« Daj » est une particule qui relève du langage parlé. Employée avec le verbe au futur de la 1ère personne du singulier, elle marque une tentative, une décision d’effectuer une action ou le début de sa réalisation.

Le verbe le plus souvent employé avec la particule daj est un verbe modal dumat’ (penser) mis au présent et suivi d’un ou de plusieurs verbes au futur. Cela nous paraît tout à fait justifié car la particule daj, elle-même marque déjà une réflexion venant du locuteur et précédant l’accomplissement d’une action P. Le verbe dumat’ ne fait que souligner cette idée soudaine venue à l’esprit du locuteur et déjà exprimée au moyen de daj, en l’incitant à entreprendre, à essayer de réaliser une action P.

En effet, on pourrait traduire la combinaison daj, dumaju… par je me suis dit : et si

j’essayais de…. Ainsi, et en tant que la marque du don d’un ajout est nuancée par si

renvoyant à l’hypothèse, à une supposition :

(11) А poskol’ku ja už vsë ravno ostanovilsja i telefon byl pod rukoj, daj, dumaju, pozvonju.

Puisque je me suis déjà arrêté et en plus, j’avais le téléphone sous la main, je me suis dit : et si j’essayais de l’appeler ?

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On voit dans cet exemple, que le locuteur essaie de justifier sa décision d’entreprendre une action. Il a besoin de conditions préalables favorables avant d’agir. Cette idée qui traverse l’esprit du locuteur naît du contexte situationnel dans lequel il se trouvait juste avant le moment de discours. Le locuteur explique à lui-même, ou à son (ses) allocutaire(s) pourquoi il décide de réaliser une action P en indiquant le facteur déclenchant une telle décision (un processus relevant du contexte antérieur, incitant le locuteur à entreprendre une action).

L’énoncé de ce type reproduit la ligne du temps : le passé qui précède le moment de discours (le facteur déclenchant = ja ostanovilsja, telefon byl) laisse la place au présent (daj suivi de verbe dumat') pour s’ouvrir ensuite sur le futur (l’action P = pozvonju ) :

Passé Présent Futur

Facteur déclenchant Daj + (dumaju) Action P

Prenons un énoncé sans verbe dumat’, mais avec le sujet explicitement exprimé en position postposée par rapport à daj :

(12) Daj ja skažu i poedu, a ty tut budeš’ rassuždat’.

Laisse-moi dire ce que j’ai à dire et je vais m’en aller, et toi, tu pourras continuer à réfléchir.

Remarquons que la particule daj n’a pas tout à fait le même emploi que dans le cas précédent. Le locuteur s’adresse maintenant à son allocutaire en le soumettant à sa décision de réaliser l’action P. C’est l’expression du sujet (ja) qui met en évidence le fait déjà marqué par la particule daj – le fait que le rôle de l’Agent de l’action P soit assuré par le Locuteur lui-même.

Dans ce cas-là, la particule daj peut exprimer l’intention du locuteur de commencer la réalisation d’une action. Au moyen de daj, le locuteur interrompt son allocutaire en lui expliquant sa résolution d’entreprendre un acte ou en lui demandant la permission d’effectuer une action.

D’autres particules peuvent intervenir dans la Construction Impérative avec daj, en renforçant le marquage de la volonté du locuteur de prendre dessus sur les envies de l’allocutaire. Par exemple, la particule xot’ (au moins) évoque cette idée de « compromis » possible entre les interlocuteurs mais qui convient surtout au locuteur :

(13) Da ladno, daj ja na tebja posmotrju xot’.

D’accord, mais attends que je te regarde, au moins. (= D’accord, mais laisse-moi te regarder au moins.)

Grâce à la traduction de l’énoncé ci-dessus, nous pouvons remarquer que le sens de cette Construction Impérative avec la particule daj n’est pas loin de la sémantique du verbe auxiliaire daj suivi d’un infinitif. D’ailleurs, on pourrait transformer cet énoncé sans nuire à son sens général avec une contrainte d’ordre syntaxique – l’omission du sujet ja (je) :

(14) Da ladno, daj na tebja posmotret’ xot’.

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3.4. Davaj : l’interjection de politesse

La forme davaj peut être considérée comme l’interjection injonctive ayant un caractère volitionnel mais aussi comme l’interjection de politesse employée pour dire « Au revoir ! » :

(15) – Nu vsjo, davaj, poka ! Nu davaj ! – Bon, allez, salut ! Ben, salut !

Selon Anatolij Lomov et Igor’ Raspopov (1984 : 170), l’interjection davaj est équivalente dans cet emploi-là à « une formule brève d’adieu utilisée dans le discours social conventionnel ».

A la différence d’autres interjections, l’emploi de l’interjection de politesse selon les mêmes linguistes, relève non pas de la sphère émotionnelle de la langue mais de sa sphère intellectuelle. En effet, le locuteur a besoin d’une réflexion préalable avant de formuler ses adieux.

C’est peut être, pour cette raison que l’interjection davaj est précédée par la particule

nu, un autre connecteur logique, et a pour fonction d’assurer une liaison des énoncés dans le

discours. Effectivement, nu et davaj renvoient à la réplique précédente et, en même temps reprennent le fil de la discussion en fonctionnant en guise de conclusion. Cela confirme, une fois de plus, le caractère présuppositionnel de davaj dont l’interprétation découle du contexte discursif antérieur. Par ailleurs, c’est précisément ce signe distinctif de davaj opposé à daj qui justifie son emploi en tant que l’interjection de politesse.

Notons que l’interjection davaj suivie ou non (mais jamais précédée) par un autre mot désignant « au revoir », devient de plus en plus fréquente dans les échanges conversationnels rapides et familiers, notamment dans les discussions téléphoniques et concerne davantage le public jeune.

4. LES CONTEXTES OÙ DAJ ET DAVAJ SE SUBSTITUENT

D’après Serge Karcevski (2004 :125), « l’opposition des aspects s’efface lorsqu’il s’agit non pas de la réalisation matérielle d’un acte mais du désir de le tenter ». Les contextes que nous allons étudier permettent à un locuteur russophone de substituer la forme perfective

daj à la forme imperfective davaj sans provoquer le moindre changement grammatical dans la

structure de l’énoncé.

(16a) Postoj, ved’ segodnja voskresenje ! Daj-ka ja uberu komnatu! Tiens, au fait, c’est dimanche ! Et si je faisais ma chambre ? (16b) Postoj, ved’ segodnja voskresenje ! Davaj-ka ja uberu komnatu! Tiens, au fait, c’est dimanche ! Tu sais, et si je faisais ma chambre ?

Cependant, même si la substitution syntaxique des particules daj et davaj est possible, du point de vue sémantique, les effets de sens apportés par ces dernières à l’énoncé ne doivent pas être négligés. Ainsi, l’énoncé utilisant davaj-ka est plus orienté vers l’Allocutaire (non-Exécuteur de l’action) que celui avec daj-ka. C’est pour cette raison que nous avons décidé de rajouter l’appellation tu sais à la traduction de l’énoncé (16b).

Malgré la possibilité des deux variantes, la formule avec daj-ka, à notre avis, reste la plus naturelle, la plus employée mais aussi, la moins marquée. Ce n’est pas étonnant, car le locuteur s’adresse à lui-même, il se propose d’agir en assurant par conséquent le rôle de

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l’Agent de l’action en cause (faire sa chambre). Il suffit de modifier l’orientation de cette proposition ou demande d’agir, et voilà que l’emploi de daj s’avère grammaticalement incorrect :

(16c) Postoj, ved’ segodnja voskresenje ! *Daj-ka ty uberëš’ komnatu ! Tiens, au fait, c’est dimanche ! Et si tu faisais ta chambre ?

C’est la forme davaj qui prend la place de daj marquant ainsi l’entrée en jeu de l’Allocutaire en le désignant comme Agent de l’action P :

(16d) Postoj, ved’ segodnja voskresenje ! Davaj-ka ty uberëš’ komnatu ! Tiens, au fait, c’est dimanche ! Et si tu faisais ta chambre ?

Revenons à l’énoncé (16a). Si la forme daj y serait plus naturelle, davaj me paraît plus marquée. En effet, elle inclut d’une façon implicite l’accord de l’allocutaire souhaitable pour le locuteur avant qu’il se mette à réaliser l’action P. L’utilisation de davaj suppose toujours la présence d’un Allocutaire, alors que la forme daj ne l’évoque pas nécessairement.

L’exemple suivant montre que davaj suivi ou non du postfixe « –kа » peut se révéler plus pressant que daj :

(17a) А raz ty takoj xitryj, Denis, daj ja zadam tebe zadaču.

Puisque tu es si malin, Denis, si je te donnais un problème à résoudre ? (17b) А raz ty takoj xitryj, Denis, davaj ja zadam tebe zadaču.

Puisque tu es si malin, Denis, faisons ceci : je te donne un problème à résoudre.

Effectivement, si au moyen de daj le locuteur s’apprête à réaliser lui-même l’action

donner un problème à résoudre et communique sa résolution à l’allocutaire sans exiger de ce

dernier une collaboration quelconque, grâce à davaj le locuteur tout aussi résolu à effectuer l’action en cause, demande à son allocutaire une réaction positive quant à la proposition de commencer à effectuer cette action. Davaj est quasi équivalent à faisons ceci.

Les résultats d’analyse d’autres exemples du corpus montrent que la particule davaj inclut d’une façon implicite l’accord de l’allocutaire souhaitable pour le locuteur avant qu’il se mette à réaliser l’action P. L’allocutaire se sens obligé d’accepter la proposition du locuteur via une collaboration imposée. C’est pour cette raison que la particule davaj s’avère plus pressante, exactement comme le verbe imperfectif davat’employé après le verbe perfectif pour exprimer une forte insistance.

CONCLUSION

En conclusion, nous aimerions souligner une grande variété propre aux emplois des formes daj et дavaj d’où la difficulté de trouver une règle commune adaptée à toute la diversité de contextes.

Néanmoins, après avoir analysé plusieurs exemples, nous pouvons en tirer quelques observations. Tout d’abord, notre hypothèse de départ selon laquelle daj / davaj entrant dans les constructions impératives et n’étant pas des verbes pleins ont une distribution qui dépend de la capacité ou incapacité commune du Locuteur et d’Allocutaire à assurer le rôle de l’Agent de l’action P.

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Ainsi, la forme davaj s’emploie généralement lorsque le Locuteur invite son Allocutaire à effectuer ensemble une action, ce qui permet de leurs attribuer le rôle d’Agents-Exécuteurs de cette action.

En revanche, la forme daj ne marque pas la présence obligatoire de l’Allocutaire dans le rôle de l’Agent de l’action P, mais indique l’orientation de la Construction Impérative sur le Locuteur lui-même, Prescripteur et Exécuteur de sa propre prescription.

Ensuite, l’emploi de telle ou telle forme dépend en grande partie de son statut, la rapportant à la classe des verbes ou celle des particules/interjections. Les verbes auxiliaires

daj et davaj assurent la fonction impérative en formant l’impératif composé avec l’infinitif

qui suit, alors que les particules daj et davaj ne servent qu’à renforcer la construction impérative déjà actualisée n’y étant pas nécessaires.

Tout en renforçant la construction impérative dont elle fait partie, la particule davaj rapporte en plus la nuance d’insistance, de pression sur l’interlocuteur. Quant à la particule

daj, elle exprime la résolution du Locuteur d’entreprendre une action, ou traduit la demande

de permission d’effectuer cette action. Souvent interprétée en français par « et si » où « et » peut être considéré comme marque du don, d’un ajout, et « si » renvoie à une hypothèse, à une supposition, la particule daj passe de son statut d’injonction à celui de condition devenant équivalente à la formule « a čtо еsli » (et si j’essayais de…). Ainsi, elle traduit une idée soudaine d’agir, cette idée qui vient à l’esprit du locuteur grâce à un facteur déclenchant issu du contexte antérieur.

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