Document 1 : Plan de Grenoble avec les bâtiments prévus pour les JO de 1968, ADI, 1 FI 2027.
Document 2 : Photomontage des principaux aménagements de Grenoble pour les JO (1966), ADI, 3514 W 14.
G R E N O B L E 1 9 6 8
A l ’ h e u r e d e s j e u x
A T E L I E R 2 : u n c h a n t i e r p o u r l e s p o r t
QUESTIONS :
Relevez et classez dans le tableau suivant les nouveaux bâtiments réalisés pour les JO (docs. 1 et 2)
Catégorie Nom du bâtiment
Culture
Communication
Administration
Sport
Questions :
Dans quelle partie de la ville sont concentrées les nouvelles infrastructures sportives ?
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Quelle en est la raison à votre avis ?
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Document 3 : Photographie d’un chantier, Grenoble (1966), ADI, 3514 W 14.
Questions :
Quelle partie de Grenoble aperçoit-on à l’arrière-plan ?
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Quels grands bâtiments d’habitation en construction apparaissent au 3e plan ?
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En utilisant les réponses précédentes et le plan (doc. 1), identifiez quel est le bâtiment sportif au second plan et celui en chantier au premier plan.
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Document 4 : Article de presse, Le nouvelliste martigny (Suisse, 8 décembre 1967), ADI, 3464 W1.
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Une pluie de roses dans le ciel grenoblois
Une pluie de trente mille roses – l’emblème de Grenoble – lâchées depuis trois hélicoptères, marquera le point culminant des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques, le 6 février prochain, à partir de 15h 30.
Les cérémonies commenceront dès l’arrivée du général De Gaulle, qui s’installera, avec le président du comité olympique à ses côtés, à la tribune officielle. La Garde républicaine exécutera une première fois la Marseillaise puis jouera l’Ouverture olympique pendant que défileront les athlètes rangés derrière leurs drapeaux nationaux. A partir de 16 heures, le chef de l’état déclarera les Jeux ouverts.
Le drapeau olympique montera alors lentement le long d’un mât de trente mètres et d’une cinquantaine d’autres le long des mâts disposés autour du stade. Les maires d’Innsbruck et de Grenoble prononceront leurs allocutions avant que ne commencent à tomber du ciel des milliers de roses. A 16 h. précises le porteur de la flamme olympique apparaîtra sur le stade et gravira les marches montant à la vasque qu’il allumera. Un athlète français, sans doute Léo Lacroix, prêtera le serment olympique. Une seconde marseillaise sera exécutée et le général De Gaulle quittera la tribune vers 16 heures 40. En fin de soirée, un feu d’artifice marquera la fin des cérémonies qui se dérouleront devant environ 60 000 personnes dans un stade grand comme la place de la Concorde. »
Document 5 : Article de presse, Le confédéré martigny (Suisse, 7 février 1968), ADI, 3464 W1.
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La cérémonie d’ouverture, véritable image de l’esprit de grandeur français
Mardi après-midi plusieurs centaines de millions de téléspectateurs, près de 600 millions, sans compter les dizaines de milliers de spectateurs présents à Grenoble, ont vécu la grandiose cérémonie d’ouverture des Xmes Jeux Olympiques d’hiver.
Grandiose, cette cérémonie le fut. Elle le fut exactement dans l’état d’esprit français qui entend bien être un grand parmi les grands.
A-t-elle été réussie ? A-t-elle atteint son but ? QUESTIONS (Document 4) :
Pourquoi les organisateurs choisissent de lâcher des roses lors de la cérémonie d’ouverture ?
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Le stade olympique est un stade provisoire de 60 000 places. Localise-le sur le plan (doc. 1) et indique ou il se situe :
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C’est en Normand que nous devons répondre. La cérémonie a été réussie, car elle a impressionné les foules. La cérémonie n’a pas atteint son but, car en même temps qu’elle nous prouvait sa grandeur, elle nous montrait que les barrières racistes que le sport, du moins dans l’esprit de feu le baron Pierre de Coubertin, entendait faire tomber, sont toujours solides. Nous en avons eu la preuve lors du défilé de la délégation anglaise qui a ostensiblement mis bas son drapeau et n’a pas salué le Général de Gaulle, imitant en cela bien quelques autres nations. De ce côté-là, la cérémonie d’ouverture n’a pas atteint son but, et c’est bien dommage !
Un confrère, avec qui nous bavardions de cette cérémonie d’ouverture des Jeux de Grenoble ne m’a pas caché que, esprit guerrier mis à part, la grandeur de cette cérémonie a rappelé étrangement la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympique de l’été 1936 à Berlin. On se souvient de la suite !
Ces Xmes Jeux Olympiques d’hiver sont donc ouverts. Le général de Gaulle a prononcé la formule rituelle.
Allumé par Alain Calmat, le fameux patineur français, la flamme brûle à Grenoble. Chamrousse, Autrans, Alpe d’Huez, Villard de Lans et St. Nizier.
A l’occasion de cette ouverture, 30 000 roses en papier, parfumées, ont été lâchées sur les 55 000 spectateurs présents dans l’enceinte.
C’était beau, c’était merveilleux, c’était grandiose !
Durant ce temps, une guerre implacable se livrait dans les coulisses des J.O. entre M. Brundedge, d’une part, il est président du comité olympique international, la fédération internationale de ski et les concurrents d’autre part, guerre relative à la publicité sur les skis. Nous ne voulons pas revenir sur cette malheureuse affaire, que nous avons évoquée dans notre précédente édition. Cependant, force nous est d’admettre, aujourd’hui, que la décision prise était la seule valable si on voulait éviter de torpiller les J.O.
Ainsi, les coureurs pourront concourir avec leurs skis marqués. En revanche, ils ne pourront pas se laisser photographier avec leurs skis à la main montrant leurs marques. Cette solution satisfait tout le monde.
Pas nous, car nous estimons qu’il faudra tôt ou trad se prononcer et selon la tradition que les vieux clubistes du comité olympique international prendront, ils condamneront à mort ces mêmes Jeux qu’ils
déclarent vouloir protéger aujourd’hui. P. Anchisi »
QUESTIONS :
Selon cet article suisse, que veut montrer la France à travers cette cérémonie d’ouverture ? Relève une expression qui l’indique
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Avec quel pays les relations françaises semblent tendues ?
Montrez que les J.O. sont également l’objet d’enjeux économiques :
