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SIMON VOUET EN ITALIE
Prefacede Pierre
ROSENBERG
PRESSES
IAM HSU
'\IIIKSDK RKINM
SCharles Mellin et Simon
Vouet en Italie
Philippe
MALGOUYRKS
* Lcirscju'il futen
balk [Simon
Vouet] avoll alors auprcs deluy Charles Mcslin dii le Lorrain ecriv.iiiAndre
Felibien en1679
'.Quelqucs
annees plus tard, ilajoutain Charles Meslin dii le
Lorain;
FrancoisDupuis
d'Auvergne,&
Jacques['Homme, que
jcviens de nornmer, avoient etudie aRome
sousSimon
Vouet~. iDe
la presencedcccs artistesauprcs deVouet, seulecelle de Charles Mellin a rate certainc lisibilite.CVst
pcut-ctre partequil nequitta pas (Italic, etneconnur
pasla rupturebrutale
du
rctouren France,dansun
milieu, pourhrillantqui! lut, bicn different en termesde
commandicaires, dechanticrsetdepcrsonnalitesartisttques,Malheureuscmcnt, « latelier romain de
Simon
Vouet • nest pas line appellation qui aetc utilisccjusquicidune
manicretrcsconstructive;cllesertcommodement
a cataloguer unites sortes de tableaux plus
on moins
vouetesqucs, avce le presup- poseque
lepmblcmede
leur attributionest insoluble.C
estunc
question qui n estjusrement pas cvoquce dans Fexposition. Ht de fait, Charles Mellin, qui devrait scrvir
de
point d'apputpour commencer
ce travail, ny
est cvoqueque
parun
portrait,
unc
ceuvreindependanreetnon un
travail «datelicr . Lultime paradoxeest
que
cecie amvre, pour laquellc la patcrnitede Mellin nc lair pour nous pas de doute, est ainsicommeniee
dans le catalogue: » Foutcfois, ii nest pas impossible quelle puisse revenir aun
autre Francaisde Rome
donrnous
connaissons encore mal. voire pasdu
tout,louvre
3. » Le seul collaborates de Vouet identifiable dc ccs annees italienncs est ainsi cvoque parun
seul tableau qui apu
etre peint par n imporre qui, et plus particulicrcmcnt parun inconnu
4..-Charles Mellin nefut surcment pas<• IclevedeVouet - ausens strict
du
termc;ils sont de la
meme
generation et les premieres ccuvresde
Mellin rcvelcntune
culturebien plussedimentee, plus
complcxc que
cclle qu'il auraitpu
acquerir dansle seul atelier
de
Vouet; de ce point de vue, il est rres different d'autres peintres issus de cememe
milieu, tous marques,conime
Vouet lui-memc, par la peinture caravagesque. Lesdeux mentions dc
Mellin par Felibien sont a distinguer: laseconde, plus gcnerale, linclut eftcetivemem dans
une
liste d'elevcs mais dans lapremiere, lorsqu'il parle
de
Vouet lui-mcme, il precisequ
il avak Mellin « aupres de lui », La formuledestgne plutotun
collaborateurou
tin associequ un
apprenciDom
Calmet, dans Fcnrrec consacreea notrc artiste\
le dit eleve de Vouet etdu
M
PHILIPPE MA
I (. II I V R 1Dominiquin. Cest une
voix tsolce, laconiquc et tardive mais la possibility d'unc formation auprcsdu Dominiquin
estcorroboree par I evidence desoruvrcs. Mellinfcilisi des copies dessinecs dapres
da
compositionsde
Zampieri \ et probable-ment
anmoins une
copie peinre . Ses oeuvres portent sou vent lamarque
dc son admiration pour Ic Bolonais.On
pourrait aussi verser audossier de cette possible formation la predilection de Mellinpour
laplume
et Ic lavis, technique qui peutcire
d
oxiginc Florentine, mais aussi pratiquee par leDominiquin
crapparcm-
mem
jamais parSimon
Vouct; ['absencede
dessins a la picrre noire eiiea Mellin, techniqueque
Vouetmania
avec Ic brioque Ton
safe, est aussi remarquable. Les occasions decontacts nemanquaicnr
pas. puisquc Mellin partagcait la maison dc Jacques Sarrazin, alorsque
celui-ci travaillait avec IcDominiquin
8.Avant
de
revenir sur la placede
Mellin dans ['atelier romain de Vouct,nous
souhaiierionseVoquerun
episode immcdiaicrnent posterieur: les tableaux realisesen collaboration (?) avec les fils
du
marquis Muti.Ces
tableaux,documented
parles entrees successtves dans les invertraires Barberini ont etc a juste tirrc rappro- ches
du
jeune Mellin, alors residant au palais Muti. place des SS, Apostoli''. lis SOfllevidemmenr fondamentaux pour
reconstruirc. a partirde
1627. la premiere aetivitede Mellin hors de larclicrde
Vouet. Toutcfois, sll est clairque
lamain dc
Mellin sedUsimulc
derriere ces oruvrcs supposces des Muti, tl ne nous par.iit pas possible dy
voir Iteuviedu
seul Mellin.Cw
quclques tableaux asscz rapproches dans letemps montrem
line grande varictcdc
style etde
faeture qui doit inciter a la prudence: les comparaisons avecTun ou
I'aurre dc ces tableauxne
sont pas toujour* des plus pertinentes pourproposerou
infirmertelleou
telleattribution a Mellin.On
nepeut rotalement evacuerlenom
desMuti, surtout sanslesconnairrc parailleurs. J'ai mis I'accent sur leur respon.sahilitedans Tinvention plusque
dans (execution: il n\>ndemeure
pasmoinsqu
ilsdurcm
aussi parf'ois tenir lepinceau.Si toutes les rcuvrcs des deux frc-rcs craieut dues a Mellin, ellesdevraienrorTrir
un
aspect
homogcuc.
ee qui nest pas Ic cas. VApollon est le premier inventorie en aout 1627
: sa realisation coincideapeu
prcsavec Icdepartdc
Vouet ,0.Quelques
semaincsplus tard est oftenun
grand tableau,dont la conception et ia realisation sontbcaucoup
plusam
bitictuses, et qui dut ctrccommence
alorsque
Voucf ctaitencorea
Rome: la PaixttltsAm
l ' {fig. 1),unc
composition clairementenrappon
avec YAl&goriecapitolincdeVouet. II faur soulignerlagrandedi(Terencede
qualirc dans lexecution des visages: celui de la Paix (fig, 1) large, charnu, sensuel est inconrcst.tblemem de Mellin tandisque
celui dek femmequi
jouedu huh ncn
est
que
rimkation insipide. Lestypesphysiques,la formede
la bouelie, des veux, Ic caractereclass icisant et unpersonneldu
visage renvoiem austyledu Dominiquin;
lanalogie avec 1'une des Syhille, dont Mellin posseda
une
copie, est flagranteEn
1630, Giovanni Battista
Muti
oftritson Ravisstmentdtsaint Urbain12,un
i.il Ique nous
ne trouvons pas si mcllinicn, en dehorsdu
traitement tres onctueux deI
aube du
pontile et dc quelques details largement brosses.Em
re1626
et 1631 entra cgalernem dans les collectionsdu
cardinal Francescoun
SaintSthastitn quititnt Us fUrhrs a ia main, tableau qui nest pas idemifie13. I.'image decrirc par linventaire
cvoque
le tableaude
ia SarahCampbell
Blaffet Foundation {fig. 2),unc
aruvrcde
qualitc qui, a noire connaissance,n
a pasere prise encompte
parlaC
H
A K L ft S M i I 1 i nEl SIMON
\ o i' I i B N I I A L I Efdknitte*frirtducavatirr.U«« •, Ij I'jKctletAm,
ftffmr. GallfiJmtztfltuilfaArt*AntieadiRpma. l\tUzu>RotIh
71
: I I r i' t
M
A L GO
I i, iFfpatZ
Entouragetif
n Mrillh
nUttNtdkr
Musi,\<. Sjinl
5ct>jitten.
Mmrum
a/Ftnt Ant, Sjnth Foundation.critique rcecntc.
On
a proposed'y rcconnaitrele tableauvendu
rrcntcccusromaim
a l'abbe*Corseni par FabrizioValguartienfa qui estcirc lors
du
proccsdecc
dernier, le28
jutllet 1631.Fcrromc
de Carlo fail reference a -Un
S. Scbastiano in telanu-y/a rii;iii,i
dd m
ituraJe dimanodi Monsu
I Kttto'
" • I e tableau rfesi pas tout
a fait
dc
Vouet, ni tout a hit de Mellin, niais saparcme
avec certains traits de laSainieAnnt
{fig.
3h
lc raccourcidu
visage, le type physique, la formedu
nez, lesdoigts fusclcs, nous parait iroublanie.
Ce
dernier tableau a aussi one provenance Barbcrini ct semble a mettreen
rapport avecGiovanni
BattistaMuti
l\
II est difficilea jugercorrectement aujourd'hui a Lause de son etat dcconservationpeu
satistaisaw et nous pensons
meme
qu'il ne lot pas rotalcmcni achevd.C H A R I t v M I' I I I N I I S I
M ON 'll
T A IfirurrJ.
I
nam Www
rlGiovannilitnitu ntc
.tin.
Melon, vouf.t et les demi-figuhi
Sl.c
problcme
dcs tableaux dc demi-figurcs lm .i>surcmcnt lc plus cpincux dcI'aaivire italicnnc dcVouet.
Au
debutdc
noire travail sur Mellin,nous
csperiojis identifier samain
parmiccue
cohorre hctcrodite, rendueplus confuse encore parlcgrand
nombre
dc copies cxisiames.Hormis
quclqucs types caravagesqucs assozpeuoriginaux,ceiu productionest majoFicairemcncconstitute
d
images dcsalutes.A
grinds traks, il sagit roujnurs dc jeunesfemmes,
aux vies stmi-legendancom me
Agnes, Lucie. Ursulc. Margueriteou
Catherine dAlcxandrie. Pasone
sainre agee. pas
une
rcligicusc, pas tin honirncnon
plus! ta drapcrie, lccostume
et lesorncmencs occupentune
placeconsiderabledansFcconomie dc
cetre peinuire.En
depit dc Icur sujet, dies n"appartienncm pas a lapeimure
religicusc16, mais73
PHILIPPE MAI. noirYRES
s'insertvent dans tine production plus vastc, ccllc des figures a
mi
-corps alors sipopulaires,
femmes
fortesdolAmiquiic
etde la Bible, Sibytlcs,etc.Nous
ne nions pas l:i devotion dont certain?* de ces samtes faisaient encore J'objcr afcpoque
modeme
(encore quelle fut sur son declin auXVH*
Steele) mais clles sont tcSpluicw de brillarues figures de lantaisies avant la lettrc
quedes
tableaux destines ala devotion, Souvent, ["atrribur est rellenient vague
que
I'on peine a les identifier.Tous
ces tableauxdedemi
-figures fonctionnent de lanieme
maniere: cc sont des tableauxde
galcricou de
cabinet qui evoquent des figures rcmarquables de fhis- toireancienne, quellesoil paVenne, juive ou chrcticnnc. t \.ne chemarique et cetttproduction nappartienucnt pasau milieuearavagesque: avant Vouct,
GuJdo
Kcni,Dominiquin
et dautres peintres de lameme
scnsibilitesen
fircntune
spedalirc.A
ce propos. nous voudriun* rappeler I'imporrancc siirement sous evaluecdansce domainede
I'cruvrcd'Antiveduto(jramatka, predecesseurmalhcurcux deSimon
Vbuci a la ictc de TAccademi:! di San I.uca.Dans
cetxe masse qui reste encore a eiudier de maniere systemariquc,nous
it\ivons pas pit
ou
pas su reconnaiire lamain
deMellin, qui apparalt en revanche avecune
ccrtainc claric dans dautres productions de I'atclicrde
Vouei. l^rcas Icplus tangent emit celui des deux sainres d'Harrford, Saintr Marguerite
{fig. 4) et Stiinte Ursula . Arnauld Brejon de Livergnee avait propose le
nom du
cavalierMuti
]H. ce quievidemmeni
pose routes sortesde
problemes, puisque ses oeuvresconnues
semblent en grandc partie peimes par Mellin. Ceci placencanmoins
lestableaux dans son entourage, Lesdeux tableaux, exposes sous le
nom
de Vouct en 1982, avaicm etcprecedemment
public*comme
revenant a des <« elevesou
des imitateursnon
identifies ». lis furenr.recemment
etudies par Hilliard Goldtarb*qui les rapprochejustcment de YAugeitlalame, qui nous semblepcint par Mellin.
dependant, comme
ildue
encore la serte des anges Filomarinu vers 1615, les tableaux nesonr pasdu
tout replaces dansle eontextedeTatelier romain de Voucr des annccs1625-1627
,9.Le nom de
Mellin nenous
semblait pas tout a faitconvainquant pourla paire, et n'ayantpas revules tableauxdcpui.s troplongtcmps,
inn.]'- ks
w
ionscataloguescomme
entouragede Simon
vbuci '" .Nousavons
eu la chance de les voir apres le colloquc"1 et cct
cxamen
direct nous pernietde
revenir sur cette position.
La
grandc similitudedu
type facial,du
colons etde
la composition nous avaicnt implicitement suggere qu'il s'agissait d'une paire. II n'en est rien, et, en brcf, la Salute Untile rcvicnt bien a
Simon
Vouet tandisque
la SainteMarguerite est de la
main
de Mellin,comme
nous 1 avions imagine, J,apremiere est
pemie
ires hardimeiu. avec des rouelies delincrement visible* (sur Icnez par exemple). Cette maniere culotr.ee de peindre, aliaprima, esi revendiquce par Vouct, qui a adopte la technique laravagesque de dessincr avec la
hampe du
pinceau dans la preparation,une
csquisse ires visibledans Ic visage et la chevelure de la sainrc.En
revanche. Sainte Margtterite* moellcuse a souhait. est rypiqucde
la maniere
dc
Mellin, dansletrahemem
plus transparentdes ombres, la pare plus Muide. le traitement des textiles, le dessinde
labouchc
et cettemain
suave CIdesarticulec qui est prcsque
une
signaturede
Iartiste.Nous sommes,
finalement, dansune
configuration assez proche desAngesFilomarino sur lesquels nousallons revenir, une serie probablementcommandec
a Vouct etconcue
par lui mais dontC II A R I I N w r I. I I s
n
I 1M O
H VO
« t- 1 L N J T A I 1 t(execution a pu etre
completcmem
dclcguec.Lc
plus celebrc de ces tableaux de demi-figurc soulignctoutes lesambiguitcsdc
ccgenie: il S'agiidu
jeune Hailfhardierdu musce d
1Alger desormais sol Louvre,Nous
y avion5 consacrcune
notice sur laquellcnous ne rcvenonspas":
le tableau ne saurait represcntcr saint Guillaume d'Aquitaine nisaint llieodorcH
probabtementaucun
dessaintsdu
paradis.ToutesIcsanalogiessontafaircaveedes Tableauxqui font allusiona Ihistoireantique
ou
a rhistoirc tout court.(Nomine ila dejaetcdit, il sagitp
rindpalemem du
ILillcbttrditrdc Dayton
qui scmble son pendant-\du
messagcrdc la Saphonishv vie Kasstrlou du
portrait deGaucher
de t h.'uillon dans la galcrie desHommcs
illusuesdu
fmirr-i
:
>n.Saimc
MarratetltE,
Ashe/.*
Is*
I" 11 I I I l*
PI
M A L <. 41 I 'i wPalais-Cardinal"-. I'image s
+
inserc facilemcnt dans la categoric dc tableaux issue
de la peinture caravagesque ensuke qualificcde rro/ixrdans Ic milieu neerlandais, qui indut les figures de genre, les portraits travestis ct les expressions oil trees
ou
les grimaces.
LA PARTICIPATION Dl MELLIN DANS LES COMMANDO DE D£C0R
Si le
nom de
Mellin ncparaii pas utilepourmet
irede Fordredanseerte produc-tion scduisanie ct
un
peu scriclle, il apparait plus pertinent dansd'autres sectcurs dc lactivite de (atelier de Vouet, en paniculicr aurourdu
decor. Charles Mellinetait irescjuisteei lesprintipales
cummandes
qu'il executa, pourlaplupartdetrulr.es, ctaicnt des realisations dans cc domainc. Vouet,apparemmem,
ne pciguit jamais a Iresque et dut faire appel a des collaboratcurs pour realiser les parties dc decor mural dansecrtctechnique- Pendant sesanneesromaiucs, lenom de
Mellin scmble s'imposcr.On
pourraitmemescdemandersi
('association desdeuxartistesne reposa pas d'abord sur uiu repartition des tjches de ce type, L'obientinn decommandes
plusvastes
ou
pluscomplexesimpliquait detoute facon lemploi d'assistants. cequi nest pas ncccssalrcmcnt le cas pour la peinture dechevalct.Lexamen
cles cruvres conservecs va dans cc sens; dans les chamiers diriges par Vouet, les elements de peinture muralc reviennem clairement a d'autres, qui sunt plusou moms
fidclcs ati styledu
maitrc.A
San \joxtmo in Lucina, la voute de la chapelle AlaJeoni presenrcun
decor de compartrincnts peints encadresde
stucs: quaere sont carres, ctmontrent
laNiuatwct tit- la Vkr%ptS& Presentation
au
I&mpfc, VAnnoncmtiontx CAtsomptton] lissont separes par des quatrc comparttments circulates avec des anges musieiens;
dans
un cinquicmc au
centre apparaitDieu
le Pere bcuissant*• La voute est soutenue par quatrc pendentifs avec les evangclistes et llanqucc dedeux lunettes, leManage
deU
Viergeet la Visitation, Lecontrat fut passeparmonseigneur
Paolo Alaleoni avecVouet le 17
scptembre 1623
ctlachapelleconsacrceen 1624. Jacques Thuillicr a propose de voir lamain
dc Mellin dans lecompartiment montrani
I'
Assumption
, ct il est vraique
sa drapcrte voltigeantc enforme dc
coquille scrait bien dans le styledu
I.orrain. La Visitation affichcune
ccrtaineparente avet ceile peinre par Mellin a Saint-Lou
is-des- Francais. Les copieuses draperies des rvvangcltsics scraicnt aussi bien dans sa vcine. Quoiqu'il en soil de la parcrnitcdc
tcl
ou
tel compartiment, Ximcrventiondu
Lorrain sur cc type de chantierparaii plusque
probable. La difference de repertoire et de technique cntrc les toilcs et la voute estfrappamc
et souleve la question plus generatedc
la place de Mellin auprcs de Vouet a parttr des annees1624-1625,
pcriodeou
le roledu
Lorrain devient de plus en plus visible, peut-crrc simplcmcnt a causedu
succcs de Vouetet de I'augmentation
du nombre
descommandes.
("est
pour
nous aussi le cas a la voute de la chapelle de laVicrgea S. Francesco a Ripa.ou
les parties peintes a Iresqucs (voute et pendenrits) sont manifestc-ment
I'ocuvrcde
collaboratcurs. La rcccnte rcstauration de cc decor rend encore- plus cVidcntc la distorsion stylistique norec par Salerno*
cntrc la iresque et lestoilcs empruntes
dun
caravagismc decoratif. Sur la voute, les contrasres, lesefFetslumineux, en depir
dune
execution assex gauche, sontbcaucoup
plus moderncs,CH All H
M I' I t I N t T S I M O N V < IIN
I ( * I « 'et
annonecnt
la generation suivante,Ce
decor,recemment
retrouvc Ct restaure,semble a peine appanenir an nmiule ik- Vouet. I es draperies largcsct gonflantes, les raccourds.les jcux des Mrt*»ct la gloirc saturcc
de
jaunc sont des elements qui appartiendront ensuite en propre a Charles Mellin. la: colorisdeja ncovenitien, [evidencereferenceaux realisationsdeLanfranco,ctcaiicin faiteavec plusd'emhou-
siasmcque
d'habilete, nous semble hien cadrcr avecceque
nous savons ensuite de Mellin.En
fail, pourquoi ne pas Ic redirc, nous ne croyons pasa Iexistence d'unc phase caravagesque ehcz Mellin qui seraitencorea redccouvrir~l>
.
Son
parcours,sonstyle,sacarriere
ne
sunten rieusimilaircs a cellcsdesautres peintres ctrangcrsacrirs aRome
dans les annees 1620-1630, Pent-ctre reparaitraun
four quclquc tableau caravagesque; quinen
a pas fait? Mais, dans I'ctar de noire connaissance,une
tellephase nest pas necessaire pourexpliquerle
dcvcloppcmcnt
desa personnalitc.( ertaines
commandes
s'apparentent au decor mural par leurtailleei leur impor- tance: cest le casde
la Crucifixiondu Gesu
a Genes, tableaudune
execution incgalc-10.Son
aspect ddecvant n'esc pas settlementdu
aun
ctat de conservation insatisfaisant mais aune
realisation en panic delegucc.Nous
avons propose de reconnaltreMellin dans cei assistant: les largesdraperies, lalouche genercusc,une
ccnaineincertitudedansledessinainsique
la referencealanfranconous semblent miliccrdanscesens.Cccicproposition nefill pasaccueilliepar lx>renzo Perieolo*1 maisdoit malgre tout etre aujourd'hui reconsiderce a la lumicre des elements de chronologic apportes par Viviana Farina.On
savaitque
le tableau avait etc realise aprcs le retour de Vouet aRome,
ct il etaitdone
date vers 1622. Ijcs recherchesde
Viviana Farina sur les travauxdamenagcrnent de
la chapclle outmoncrc qu
ileiait probablement de
deux
ans posterieur,Une
datevers1624-1625
nous semble plus cohercnte ct parfaitement en accord avec la periodeon
Factivitc de Mellin devient identifiable chez Vouet.Bien
que
qualificcs daudacieuses32, nos propositions eonecrnant Mellin chcz Vouet nous semble avoir plutot peche par timidite: nous souhairians reconstruirc I'ceuvrcdu
Lorrain sans 1'habiUcr des depouilles de Vouet, tel Ic gcai de la table,Mais
il nous semble desormaispossibled'allcr plus loin. L'une descommandes
lesplus importantcs
que
rec.utSimon
Vouet pendant son sejourromain lutun
decorpour
Saint-Pierre, Importanceparleprestige, maisaussiparla taille, puisqu il sagit d'unepontine
muralede
plusde
vingt cinq metres carrcs, ctqui dut requerir la aussi ^assistancede
collaboratcurs.Ce
decor, une iiuee avec les anges portant lesarnia Christi^, servait d'ecrin a la Pitta de Michel-Angc: ce sont les vicissitudes
du
displacementde
cetic sculpture qui sont a Toriginede lacommande
-'*. ( xtte H iilpturesc- trouvait depuis1568
sur1'autcldelachapclledu
chceurdeschanoines:
lorsqu il lut detruit en
1609
dans le cadre des travaux de la basilique, la Pietii fut deplaceeverslechoeurprovisoire.A Pachcvement
de la nouvelJechapclleen 1624,les cardinaux de la labriquc decidercnt de placersur laurel
un
retableconsacre a saint Pierre pour completer le cycle de la basilique etcommanderent un
retableaSimon
Vouet, Saint Pierregnerissant les maiddesdeson omhrt. Les chanoines, qui voulaicnt recuperer la Pietii,sopposcrem
a ccttedecision et obtinrcnr finalement gain decauseapres Parbitragc d'UrbainVI
11. La Pietii deMichcl-Ange
tut placee pendant Pete 1625 dans lenouvcau
cnecur deschanoines et le decorcommande
—
r M I I I J- p fc
MALGOUYRE5
a
Vouct
installc en septembre3\
Lc choixde
faire executcrun
decor pcinr pour presenter line sculpture n'est pa> nouvcau, mats rcstc inhabituel.On
pnurrail ajoutcrque
la Ph'titscsufFisait aclle-mexneet n'avaitguere besoin dc sonographic.CcttC solution oilrait
un compromis
qui pcrmcuait aux chanoincsd
'avoir leur sculptureeiauxcardinauxdela Fabriquc d'honorerleur ennrrarvis-a-visde
Vouct, La modification de lacommande
rue mal recue par lc pcintrc, alorsprotege par lafamille
du
pontile: il detail probabiement pasquestionde
la lux retircr routa fait!11 rallait arcendre lachcvenient
de
la peinturc pour pouvoir merrre en place lasculpture, Le
22
avril 1626, lechapirrcer UrbainVIII vinrent examinerlapeinturect Laurel Furconsacre le 22 juiller.
Ce
decor, disparu auX\
rlllcsiecle(avant 1747),
est
connu
parune
esquisse rapideetquatremorceaux
d'un grandmodele K
\
Ce
futI
une
desgrandesreusskesdePcxposition de Nantes et Besanconque
de rcunirces cinqccuvrespour
la premiere fois. Stir1'esquissc, nous ne feronsquune
remarquc, dans le sillagcdune
observation d'lirich Schlcicr: e'est la seulc esquisseconnue
dansPocuvrcitaJicndeVouet. Lecaractcrcexceptionnellementcomplex?
delarachc peur a lui scut Fexpliqucr.Nous
voulons ajouterque
Charles Mellin esrFun
des seuls pcintrcsde
sa generation fhormis quclquesLombards)
a faire rcgulierement des csquisscs pcintes,une
habitude qui ne nous surprend guere aujourd'hui parla banalisation
du
procede au coursdu
XVI1C Steele, Ccttc pratique, a cette date, est exccptionncllc.Nous
avons fail IVxperience d'agrandir Vesquisse a la tailledu
grandmodele
aujourd'huidecoupe pour comprendre comment
les fragments de cedernierpeuvent sy
inscrcr {fig. 5). La compositionest extremcuicni fidete et lesvariances minimes. ce qui indique
que
ccrteesquisse nest pasune
simple etape dereflexion maisle
modele
dcriniufa partirduquel travaillcrentlesmembres
delate-lier,
commc un
peintreconrcctionnantun
cartondetapisseriea partird'un tableau, la hdelitedu
grandmodele
a fesquisse eclairc la function decelle-ci: elle permcr justemcru aSimon
Vouct dc deleguer toutou
partiede ('executiondu modele
en grand. L'cxamen direct des quatre fragments lors de ('expositionma
confirme ce qui netaitquunc
impression: differences mainssont a Fccuvre. LVInigncmcnr depes dirrercnts morceaux* leur ctat deconservation variable sembtaient seul devoir expliqucr
une
certaineheterogeneite.Sans entrcrdansune
discussion serrceSUE ces quatre fragments,nous
nous contenteronsd
examiner lesdeux morceaux
de Los Angeles, qui sont conserves ct restaurcs de manierehomogenc.
L'ange vetu d'un drape orange, dans lcmorceau
dcgauche
est peintdune
maniere assez froide, Itssc et dessinec; scs doigts sonc osseux, Celui enmauve
derrierc lui aun
type inhabituel ehc/. Vouct,dune
qualite interieurc a la plupart des autres visagesdu
grand modele.Dans
le fragment de droitc, Pangc vetude
vertamande
est dansune
position similaire a celui en orange, ct peut lui circimmediatement compart
{fig. 6"). Les
ombres
sont rnonrecs dans les rouges, la touche est molle et parfois vague (sur la cheville par exemplc) ct les doigts roses ont cet aspect dcsarticule pour nous typique de Mellin. [.amain dc
celui en rose, est aussimodelee com
mi- celle de Fallegoric dc la Paix{fig. /)
ou
cellede YAngr portam k
Luce.Son
ne/.rose, scs levrcsourlccs, ToeLl legerement saillani, I'accent rose surle ne/. sont tour aussi caracfcrisriqiics,
commc
dans lestableauxcitesplus haut,Au
dessus, levisage raecourei est celui qu'emploie quelque temps plustard Mellin pour la compositionC H A R 1 I ! M I I I I S £ T
SIMON
VO
U I TEN
ITAIN
v5,
SimonVoturtrt CitiUhortiSenn,
\n«nportanr
Human*
tieIjI'j.wiim, I'harantonuge (nquiuen
f'trurr 6. ColLtbtmtifh
(Jut/faMttiinfl Quilfc atigo, /jmAngrin,LasAitgeli
ryMuseumofAn.
-9
P M
III M
A i ' R I Saccuciluni une uCkl,
ftumr. i-J THniti
dn mtnttf.
infinntrir.
de Id voutc de rinfirmcric
de
la chapellc de laTrinitc desMoms
[fig, 7). Si nous avians la liberrc dc dccouvrir CC tableau en ignorant sa tnuction et son histoirc, tnnjs prononcerions Icnam
dcM
tilin sansaucun douu\
Lc
soul exanicn dc la chronologicdc
lacommando
ordu
chantiermet
en evidence les delais ires sores enrre la conception* I'approbarion et rexecution.I cstjuissc, qui lut.
on
lo voit, fidelemem suivic, fin pent cire soumise a 1'appro- bation des chanoines. II derail intcressam d observer les guirlandes do tensionstir cettc demicre pour sassurer quelle
na
pas eie coupee en bas. Vouet auruh-ilconeu
line esquisseabounc
pour soilcmcntla panic supcrioircdc
lacomposition.en omcitant saint Francois et saint Antoine
de
Padouc, les deux franciscams quisv tcnaicnt an pied
de
la croix?Quant
ailmodele
adomic
grandeur aujounTbui depece. quelle etaii s.i toruiion ? f-ournii une snrtc dc carron a dt mi-echellepom
delcgucr panicderexecution? Faire
un
cssai, ///situ,memo
aechelle reduite, pour jugerde
relict I La pe'mture murale est aujourdlun perdueciIon
ncsaura jamais qui put y contribuer, mais il est lmp< > ible, etantdomic
le pen dctemps dom
Vouet disposaii. quil neconfiat pas
une
panic dela realisation a ses assistants. La soigneuse preparationdu
projet en parte tcmoignage.Mil UN ET LES TABLEAUX
l>HCHFVAI
I IDt SIMON VOl'M
La
eommande
d'une scrie dedouze angesponant
les instrumentsde la Passion parlecardinalAscanio Ftlomarino en I627
entrainaaiissi une repartitiondu
travailati sein de I'aielier,
pour
lesmemos
raisons: I'ampleurdc
la (ache et le delaibid
CHARLES
M E t I I N ¥ TSIMON
V I I A I I Ipour
y repondrc. Vouet dcvant rcntrcr a Paris.Nous
avons propose Icnom
de Mcllin pour I'un des anges, eclui portantlemanteau
de pourprcct la lance ' . Cette proposition a ereunanimement
accepter- s ct ccpremier pa*, rranchi,on
peut voir sousun
jourdifferentlesdeux
angesde
Minneapolis3**: il nV
a pluslieu depenserqifils nappartieimcni p$S i OCttc seric parcc qu'lla [M fuvCQI pas peine pai
VoUCt
La participation deMedio
est aussi patente dans certains tableaux dc cheva-Ict: nous avons public, a 1'instigation d'Erich Schleier,
un
tableau represcntanr Vinusct I'Amourau
hitiuw
qui inhisscmblcun
exemplecaractetistiquc
de
tableaurealise a plusteurs mains dans latelier de Vouet"". Cctte proposition, desormais largement accepter, ouvre denotivclles perspectives: il
nc
s'agit pas de rctirerun
tableau I Vewet
pom
le dormer a Mellin mais dtcomprendn
cercaines modalites dc fonctionncment dc ccr atelier.Meme
pourun
tableau d'importance limitec\une
coILibo
ration eiaii envisageahle. Ccct doitnous
inciter a la prudentI utilisation des critcres
de
styleci dequalitcquand
il est questionde
la chronolo- gic des ceuvres italiemics de Vouet, aumoms
a panirde 1624.Un
autre tableauiiYt
mment
apparustir Ic marclie de Ian nous scmblcrelcver delameme
logique.I I
5*agil
dun
portraitdhomme
en pied". Avant d'en discuterla manicrc, il tauts'interrogerstir ladatedece portrait. IIest public
commc
avant6
peine a
Genes
et pouvant representerun membre
de la lamille
Dona
{Jig, 8). I c style nous parair postcricur,el [ imaginequTrieh
Sdlleier, PierreRosenberg
on Dominique
Jaiquot, qui accep- tent I attribution a Vouetcom me
en fait etat lanotice
du
catalogue dc la galerie. sont proba- blement d'accordsurcc point.Une
dare autour de l624-l626convicndraitbeaucoup
mieux. la dace pluspn
pose appaxexnxnerusurdeux
indices.
D"mie
part ['analogic avec Ic portraitilt ( liovanni < irlo Doria
du
Louvre, qui nous paraitaucomraire rresdifferent etbien superieur.D
'autre part, lecostume
plusque demode
quiplace le portrait plus tot. Mais
meme une
date autour de 1620
nesauraiicorresponds
au port de CC pourpoini lallladeet dccc typedeculotte.C"l-si avec un
costume
de cc typeque
Charles Mellin habillelambassadeur
qui aecoinpagncsaint Francoisde Pauledans larresque
du
cloiircdelaTrinirc-des~Monts4
\
Li rresqueest realises vers1628
etTcvcncment
depcini se deroulc...en 1482. Artemisia Gcniilcschi
costume de
lameme
manicre Assuerus dans 1'Evtuwuissematsd
'fatherdu
MetropolitanMuseum
". ( e genrede costume
etaitdone
alorsassezarchatquepour eonrcrcrun
cachet histotiqueaunecomposition.figureif.
(aitribuf
.;', IVirrrju il'fi.immc.
vituotmue
81
r H I I I P P F
M
A I G o u V ft i sPour en revenirail tableau, il faudrair alors penser quil s'agit
dun
portrait rcrros- peciif, peut-ctre imaginaire. Cctte hvpothese nous scmble renfortee par plusicurs elements, d'abord iLonographiqucs: la presencedu hcaumc,
clatrcmenrarchaiquesil nestpas
un
clementd'hcraldiqucetceliedu
bandagesurlegennu. quis'explique sil fait referenceaquclque anecdote hisrorique, maisscmble inimaginable dans lc portraitdune
personnc vivante. Et puis, il y a le portrait lui-meme, qui est loin d'avoirlapresence des .nitres portraitsde Vbuet:on
n'a pas le sentimentimmediat
dc se trouver face aune
personne rcellc,un
cflfer pourtantcentral dans la questiondu
portrait a cettedate* mais devantune
imageassczvague,seduisante,decorative maisnon
sans faiblcssc. l.c dessinde
lamain
gauche est l»urd, le placementde
la
jambe
droite mccrtain.Le
traitementdu
visagenous
parait particulierement proche de Mellin: Peril luisant et inexpressif, laforme
des paiipieres, labouche
ourlee dont Pouvcrture est suggcrec par
une
sorte d'acxolade peinte sur le dessin des Icvrcs.Ces
habitudes, u-> tics apparaissenr. dans dautres a-uvres de lameme
pcriode,
HSrodiad?^
\JueTu* et PAllegoric de la Paix deja citee.
Ces
quclques rcmarques pcrmettent, nous Pesperons. decomprendrc que
laplace reellc
dc
Mellin dans lc fonctionnement des dernieres annees de Paielierromain de
Vbuet
est encore a evaluerd une
maniere mcrhodique.Notes
1. FELIBIENA.,
Nona
des peintresletplus cetebreset Itsplus eotmusam
tens etmodernes. Paris,1679,p.
4a
: Fl I IHII N
An
I'nrrctienssurUsvieseirlesouvntgesdesphisexcellentpeintresaucietts ftmodernes, Paris, 1685. IV* panic, scpricnie cjurciicii (vie tU Simon Vbuet),p. 86.3. K/k/l-ROUNl G, in Simon Vouet (Lesanneesitaltritnts 1613/1627), cat.cxp. Nantes, ntuscc des
Beaux-Am
et Bcsancon, musecdesBeaux-Am
et dArcheologic,2008-2009. p. ]l)6.4. La question encore difficile dc Charles Mellin porrrairiste a etc reccmineut cinhrouiltcc par les etudes sur Gianlnrcn/o Bernini peintre. Nous avons tcntc de rendre cornptc des propositions dc Francesco Perrueci dans son ouvragc paru alors que notre catalogue erait
deja en cams dc fabrication (PETRUCCI R, Berninipittore, Daldisegnn al- mann;
eompasto *, Rome, 2006). En revanche, nous avons etc ires surpris par le catalogue dc Imposition Berninipittore (Rome, Palazzo Rarbcrini. 2007-2008) oil Tomaso Montanari
cite en note noire monographicsur Mellin mais sans jamais en discuter le contenu (voir en particulier p, 71-75), Il propose d'attribucr des portraits.1 Mellin que nous avonsdeja rcjere,sans indiqucreeladans labibliographicdccestableaux (enparticulierlcSaintjactfues [ibidem, ft R18, p. 162] qui est noire IUV.
MALGOUYRES
R, CharlesMellin. un LornunenrreHomeetNaples, cat, cxp.Nancy,
m
usee des Beaux-artsetCaen, musecdes Beaux-arts, 2007p. 283-284).5.
CALMET
A.t Histoirede Lorraine: qui eomprend ce qui sestpasse tiephn memorabledam
I'ArchevtchedeTreves, etdarnlesHveehesdeMetz, Toutet Verdun, depuisIentreedeJutes Char
dam
les Gaides. justpta la cession de la Lorraine, arrivee en 1737. im/usivemenr, Nancy:A.Leseure,rV(1751),col.653
6. La Rencontre de I'eniperrur Othon III et de saint Nil et la Construction de t'abbaye de Grwttafermta, fureni copicc* par Mellin fl taarJem, Tcylcrs
Museum;
inMAMIOUYRES
R, op. at, n°D
l)3ct94, repr. p. 37).7. Dansson invcntaireaprcsdcccs(d\
MALGOUYRES
P,ftp, err,p.319)i-unquadrodi4 palmi, copiada Domcnichino.duna
Sibilta -*; lerbrmardeccrrecoptcpourrair indiqucrqiVil s'agitde laSibyttel^iquedc laWallace Collection {in