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LA VENDÉE LITTORALE : ÉTUDE DE GÉOMORPHOLOGIE

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LA VENDÉE LITTORALE : ÉTUDE DE

GÉOMORPHOLOGIE

Mireille Ters

To cite this version:

Mireille Ters.

LA VENDÉE LITTORALE : ÉTUDE DE GÉOMORPHOLOGIE. Imprimerie

(2)

Mireille

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ÉTUDE

DE GÉOMORPHOLOGIE

Ouvrage publié

avec

le

concours du Centre National

de la

Recherche Scientifique

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Mireille Ter s

Docteur ès-Lettres

LA VENDÉE

LITTORALE

ÉTUDE

DE GÉOMORPHOLOGIE

Ouvrage publié

avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique

et honoré d'une subvention du Ministère de l'Education Nationale

(8)

A Monsieur le Professeur

Fr a n c i s R U E L L A N

(9)

Table des Matières

AVANT-PROPOS... 1

INTRODUCTION... 3

I. — SITUATION DE LA VENDÉE LITTORALE. LIMITES DE LA RÉGION ÉTU D IÉ E ... 3

II. — SUBDIVISIONS NATURELLES ET APERÇU RÉGIONAL. LES TRAITS DOMINANTS DU PAYSAGE. PRINCIPAUX PROBLÈMES POSÉS PAR LA RÉGION... .. 5

1. Le Bocage sur les te rrain s g ran itiq u es... ... . . 7

2. Le Bocage sur les te rrain s cristallophylliens... . ... 7

3. L a plaine m éridionale liasique et ju rassiq u e... 12

4. Le bassin crétacé de Challans-Com m equiers et le golfe redonien de P a lh ia u .. 13

5. L a frange côtière e t le P la te a u co n tin en tal, au large de la V endée. ... 15

6. Les problèm es te c to n iq u e s... 1.0 7. Les problèm es clim a tiq u e s... 1.7 III. — LES MÉTHODES EMPLOYÉES... ... A. .... L ’étude du te r r a in ... ... .. B. ....■L’étude des photographies aériennes, en vision stéréoscopique... C. ..- L ’étude q u a n tita tiv e du relief e t du réseau h y d ro g ra p h iq u e, D. — L ’étude sédimentologique... .. ,K. — L a recherche des trac es de paléo-clim ats e t l’utilisation des données de la pédologie... "...

F. ■..-- L a perspective h isto riq u e ... 18 18 10 20 21 28 28 PLA N D U TR A V A IL 25

Première partie

GRANDS TRAITS DE LA STRATIGRAPHIE

ET DE LA STRUCTURE DU MASSIF ANCIEN DANS

LA RÉGION LITTORALE VENDÉENNE

Chapitre I

LE BRIOVÉRIEN DE LA RÉGION LITTORALE VENDÉENNE

A. Stratigraphie... .. 30

1. Coupe S-N. de la Chaume à S au v eterre. ... .. 80

2. Coupe S-N. de la Garlière ù L andcvicille. . . . . . . . . . . . . , . . . . . , . . . 30

(10)

3. Coupe SW -N E, de la Mine à N ieul-le-D olent ... . 31

4, A u N de la région de L ande vieille, ju sq u ’à Saint-M ichel-C hef-C hef. . 32

B. — Les roches métamorphiques briovériennes... ... 32

C. — L a bande synclinale comprise entre les deux anticlinaux hercyniens. L a direction tectonique E .- W ... ... ... 34

D. —- L e granite d' O lonne. ... ... 36

Chapitre II

LES FORMATIONS PRIMAIRES DU BOCAGE VENDÉEN

Chapitre III

LA PHASE HERCYNIENNE

DE MÉTAMORPHISME ET D’OROGÉNÈSE

A. — L'anticlinal des Sables-d' Olonne... 39

1. La zone taillée des Sables-d’O lonne... 39

2. La zone de bro y ag e et d ’étirement, d ’Olonne au Caillola. ... 40

B. — L 'anticlinal de Saint-N azaire-M ervent ... 41

C. -— Les granites hercyniens... 42

D. ■—• Conclusion. Structure briovérienne et structure hercynienne en Vendée littorale ... ... ... ... 42

Deuxième partie

LA GENÈSE DU RELIEF

Chapitre I

LA SURFACE D’APLANISSEMENT PRIMORDIALE,

DANS LE BAS-BOCAGE VENDÉEN

I. — EXISTENCE D ’UNE HAUTE SURFACE D ’A P L A N ISSE M E N T .... 45

1. Étude de quatre coupes... .. 45

2. Étude des cartes en courbes... .. ... ... . 49 II. II. — DATE DE FORMATION ET GENÈSE DE LA SURFACE D ’APLA­ NISSEMENT PRIMORDIALE... ... .. 56

A. — Dernières form ations datées, antérieures à l'aplanissem ent... 56

B. —■ Les dépôts de couverture les p lu s anciens... 56

C. — A m pleur de l'érosion post-hercynienne... 56

D. •— L a genèse de la plate-form e... 58

1. Les mouvements hercyniens en Vendée... '... 58

2. Les périodes d’érosion des montagnes hercyniennes en Vendée... 58

(11)

a. Le Carbonifère... 58

b. Le Permien. ... ... . 61

c. Le Trias... ... ... .. 61

d. Le Rhétien... 62

8. L’élaboration de la plaine d’érosion post-hercynienne. . . . ... 62

III. — LA CONSERVATION DES TÉMOINS DE LA PLAINE D ’ÉROSION PRIMORDIALE : LA FOSSILISATION SOUS LE LIAS ET LE JURASSIQ UE... 66

IV. — LA DÉGRADATION DE LA HAUTE SURFACE, APRÈS SON EXHUMATION... 69

V. — LES DÉFORMATIONS DE LA PLAINE D ’ÉROSION... 70

A. — L'état p rim itif ..... 70

B. — La déformation d’ensem ble.... 70

C. ■—■Les grands accidents... 71

1. La faille de Chantonnay... 71

2. La faille de Pouzauges... 74

3. Le horst de M ervent... 74

4. La faille de Palluau... 74

D. — U affaissement périphérique... 75

VI. ~~ CONCLUSION D ’ENSEMBLE... 77

Chapitre II

LA SURFACE PRÉLIASIQUE

I... LES TÉMOINS DE LA TRANSGRESSION LIASIQUE ET LEUR SIGNIFICATION GÉOMORPHOLOGIQUE... 80

II. — LES VALLÉES PRÉLIASIQUES SUR LE MASSIF D ’AVRILLÉ ET SA B O R D U R E ... ... 82

1. La vallée du Troussepoil... ■... ... 85

a) Analyse du profil longitudinal... ... ... .. 85

b) Analyse du profil transversal, au droit du village des Forêts... 88

2. La vallée du ruisseau de la Dultière. Analyse du profil longitudinal... 98

3. La vallée de PAllière... .. 97

4. Signification des argiles rouges hettangiennes... .. 98

5. Recherches concernant l’authenticité de quelques témoins basiques douteux 100 III. III. — RAPPORTS ENTRE LE RELIEF PRÉLIASIQUE ET LE RELIEF ACTUEL... 103

A. —■Vallées précharmouthiennes et vallées d'aujourd'hui... 108

1. Comparaison entre le profil longitudinal du ruisseau du Troussepoil et celui de la vallée préliasique... ... 103

2. Profondeur comparée des vallées précharmouthiennes et des vallées actuelles... ... ... 103

8» Réseau hydrographique précharmouthien et réseau actuel.. . . 105

(12)

B. — Les dépressions préliasiqnes dans les Deux-Sèvres, en N orm andie et dans

le Nord de la F ra n ce... .. ... 106

IV. — L E S D É FO R M A TIO N S D E LA SU R FA C E P R É L IA S IQ U E ... 107

1. Failles, flexures, blocs basculés, fossés te cto n iq u es... ... .. 107

2. Ondulations' synclinales et an tic lin a le s. . ... .. 109

3. R em arques sur la p e n te de la surface p réliasique. ... 109

V. — CONCLUSIONS. L E D OM AIN E D E LA M O R P H O L O G IE P R É L I A ­ S IQ U E .. . ... ... 111

Chapitre III

LES FORMES DU RELIEF PRÉCÉNOMANIEN

I. I/É T A T DE LA SU R FA CE DU T E R R A IN , AVANT L ' A R R I V E E DE CA MER CÉNOMANI E NNE . LES P A L É O -S O L S ... 113

IL LES DÉPÔ TS CRÉTA CÉS EN V E N D É E L IT T O R A L E ... 115

A. Le Cénomanien du bassin de (iudlaus-Com ntei/uiers... 117

R. Le Cénomanien des vallées du Fulleron. de la Logne. du Ligneron. de la l i e . du Ja u n a y et de IW u za n ee... ILS C. Le Cénomanien (?) de la bordure septentrionale du bassin d \ Iffu ila in e. . . . 12*2 D. -— Le Crétacé supérieur... 125

1. Les calcaires tu ro n ie n s ... 125

2. Les gisem ents de silex c ré ta c é s... ... 125

3. Le S énonien. . . ... ... .. ... ... 126

E . — C o n clu sio n s... 126 III. I I I . L E S IN É G A L IT É S D E LA SU R FA C E E N S E V E L IE : L E R É S E A U H Y D R O G R A P H IQ U E P R É C É N O M A N IE N ... 127

A. Etude de quelques profils transversa/ux... 129

■ 1. U ne coupe fondam entale ; la coupe tran sv e rsale de la vallée du L igneron, au SW de Saint-C hristophe (d ’après un levé à' la pl a nc he t t e ) . . . 129

2. Coupe tran sv e rsale de la vallée du Ligneron, e n tre le M oulin de la Cave et le P e tit B ourg, à 2 km à. l’E de S ain t-C h risto p h e... 145

3. Coupe tran sv e rsale de la vallée -de la Vie, en tre les A thuis e t la M égrière, à 1 km à LE de la C h apelle-P alluau. ... .. 147

4. Coupe tran sv e rsale de la vallée du J a u n a y , en tre la B rio n n iè re e t le Moulin du P o n tre a u , selon le m éridien de M a rtin e t... 148

5. R ésu lta ts d ’ensem ble e t conclusions... 149

R. — Etude de quelques profils long itu d in a u x. 151 1. Profils de la vallée du L ig n e ro n ... 151

2. Profils de la vallée de la V ie... 153

3. Profils de la vallée d u J a u n a y . . . . ... 153

4. R é su lta ts d ’en sem b le... . ... 154

C. :.. - Le cas de la vallée du L ig n ero n ... ... ■... 155

D. — U épigénie du cours inférieur de la V ie ... ... ... 158

E. •.. - Le domaine d e . la morphologie■ précénom anienne. . . , • . . . 160

(13)

IV. — C O N D ITIO N S D E CO N SER VA TION D E LA M O R P H O L O G IE

P R É C É N O M A N IE N N E ... ... 161

1. Les dépôts de c o u v e rtu re ... . . . ... .. 161

2. Les périodes de su b m ersio n ... .. 162

V. — L E S D ÉFO R M A TIO N S D E LA SU R FA C E P R É C É N O M A N IE N N E . . . . 163

VI. — R A P P O R T S E N T R E L E S FO R M ES DU R E L I E F P R É C É N O M A N IE N E T LES FOR M ES A C TU ELLES L ’É V ID E M E N T D ES D É P R E S S IO N S P R É C É N O M A N IE N N E S ... . 164

V II. — M O R P H O L O G IE P R É C É N O M A N IE N N E E T M O R P H O L O G IE P R É -L IA S IQ U E ... 16T V III. — CONCLUSIONS ... . 170

Chapitre

IV

U N PALÉO-SOL DE LA FIN DU CRÉTACÉ... m

Chapitre

V

LES SURFACES ÉOGÈNES EN VENDÉE LITTORALE

I. — L E S D ÉPÔ TS M A RIN S É O C È N ES , E N V E N D E E L IT T O R A L E E T E N L O IR E -A T L A N T IQ U E ... 175

IL — L E R E L I E F P R É L U T É T IE N , L E LONG D E LA BA N D E C Ô T IÈ R E , E N T R E LA P O IN T E SAIN T-G ILD A S E T S IO N -S IJR -L ’O C É A N ... 179

I II . L E S TÉM O IN S D E LA SU R FA C E É O G È N E ... 187

A. — Valeur des « grès éocènes » pour i 'interprétation du relief, ... 187

1. Le repérage des b lo c s... ... ... 188

2. L ’âge du m atériel sa b le u x . ... 188

3. Genèse du phénom ène de cim entation."... ... . 190

4. D ate du phénom ène de c im e n ta tio n ... .. 191

5. Signification géom orphologique des g rè s... ... 191

B. — Signification géomorphologique de la croûte ferrugineuse des environs de La, Roche-sur-Yon ... .. ... . . . . 192

C. — Les calcaires lutétiens meuMérisés et les concrétions siliceuses du M o u lin de la N a tio n ... ...■... .. 197

IV. — CONCLUSIONS ... ... ... .. 1.98

Chapitre VI

LES FORMES DU RELIEF AU MIOCÈNE

L N IV E A U S T R A T IG R A P H IQ U E DES F A L U N S D E LA V E N D É E O CC ID EN TA LE ... ' ... ______________ . . . . . . . 202

(14)

II. — SITUATION MORPHOLOGIQUE DES GISEMENTS H E L V É T IE N S . . 203

III. — RAPPORTS D U R ÉSEA U HY DRO G R A PH I QUE P R É H E L V É T IE N , D U RÉSEAU PRÉCÉNOM ANIEN ET D U R É SE A U A C T U E L ... 207

IV. — AMPLEUR D E L ’ÉROSION, EN T R E LE R ETRA IT D E LA MER CÉNOM ANO-TURONIENNE ET L ’AR R IV É E D E LA MER H E L V É - TIEN N E . SES CAUSES : ... 208

a) Altitude et relief... 211

b) Les paléo-climats tertiaires... ... 213

c) La stabilité du socle... ... 215

V. — L ’ÉROSION CONTEMPORAINE D E LA PÉR IO D E H E L V É T IE N N E 215 VI. — LES DÉFORMATIONS TECTONIQUES E N V EN D ÉE LITTO RA LE, AU COURS D U MIOCÈNE... 219

V U . — C O N C LU SIO N S... 220

Chapitre VII

L ’ É V O L U T I O N D U R E L IE F A U P L I O C È N E I. — LES TRACES D E LA MER PLIOCÈNE EN V E N D É E ... 221

1. Gisement de P a llu a u ,... ... ... 221

2. Gisement du P a s... . . ... ... ... 222

3. Autres gisements « pliocènes » en Vendée... 223

— le tertre de F ontain e ... ... 223

— la butte de Beauvoir... ... 224

— les gisements de Maillezais et de M aillé... 224

II. — LES PROBLÈMES POSÉS PA R LE REM BLAIEMENT R E D O N IE N . . . 225

III. — LA GRANDE PH A SE D ’ÉROSION P O N T IE N N E ... 226

IV. — LES VALLÉES P R É R E D O N IE N N E S ... 228

V. — L ’ALTITUDE MAXIMUM D E LA MER R E D O N IE N N E ET L E SENS DE SON A R R IV É E A P A L L U A U ... 229

VI. — L ’ÉROSION AU COURS D U PL IO C È N E ... 232

1. La « surface de 100 m »... .. 232

2. Les conditions climatiques de l’érosion, au P liocèn e... 233

V II. — CONCLUSIONS ... ... ... ... ... 234

Chapitre VIII

C O N D I T I O N S D E L A P E R M A N E N C E D E S G R A N D E S V A L L É E S E N V E N D É E L I T T O R A L E ... 236

(15)

C hapitre IX

L’ÉVO LU TIO N M O RPHO LO G IQ UE AU QUATERNAIRE

I. — LA NAPPE A BLOCS DE LIAS SIL IC IF IÉ ... 240

II. — LES TERRASSES FLUVIATILES QUATERNAIRES. LEUR IMPOR­ TANCE DANS LES FORMES ACTUELLES DU RELIEF. ... .. 243

A. -—■G énéralités... 243

B. — La haute terrasse. ... 245

C. — La basse terrasse... A ... 260

III. — L’EMPATEMENT GÉNÉRAL DU RELIEF PAR LES NAPPES DE SOLIFLUXION ... 263

A. - Rôle morphologique des eoidées... 263

B. - Date de formation des eoulées... 264

1. Rapports avec* la terrasse de la Pironnière et de la Michelière... 264

2. Rapports des eoulées de solilluxion avec* la plate-forme d’abrasion de -|- 2 à -(- 5 m (Tvrrhénien II I)... 265

3. Rapports avec*, le limon éolien... 266

IV, — LE MANTEAU DE LIMON ÉOLIEN... 266

A. - Rôle morphologique, répartition géographique et nature des limons éoliens 266 B. Etude sédimentologiqne des lim ons... 270

1. Préliminaires... 270

2. Etude eolorimétricpie des limons... 272

3. Etude morphoseopicpie des grains de sable des limons. . ... 273

4. Origine des grains de sable... 274

5. Etude oranuIométric|ue des limons... 276

6. Etude minéralogique de la partie line des limons... 278

7. Minéraux lourds des limons... 280

C. Age des lim ons... .... ... 283

D. .... C onclusions... .. 284

Y. LE REMBLAIEMENT FLANDRIEN DANS LES VALLÉES... 285

VI. — L’ÉVOLUTION CONTEMPORAINE... 286

(16)

Troisième partie

L’É TA T PRÉSENT DES FORMES D U RELIEF, É T U D E

D ’ENSEMBLE DES BASSINS H Y D R O G R A P H IQ U E S

Chapitre I

FORME ET O RGANISATION INTERNE

DES BASSINS DE DRAINAGE

I. — C A R A C T ÉR IS T IQ U E S G É N É R A L E S ... 295

Dimensions, o rientations, form es e t indices d ’hom ogénéité des bassins IL O R G A N ISA TIO N D E S BA SSIN S D E D R A IN A G E ... ... 298

1. D irections des cours d ’e a u ... 298

a) Versant ouest... ... 298

— la V ie... ... ... 298

— le J a u n a y ... ... 29 9 -— l’A uzance... ... 301

■— les ruisseaux de B rétignolles e t du M a ra is-G ira rd ... 301

b) Versant s u d ... ... ... ... 301

— le P a y r é ... ... ... 301

—- le ruisseau de J a r d ... ... ... ... 304

— le ruisseau du T roussepoil... ... ... 3 0 4 — les ruisseaux de T an c h ette, du Caillola, de S ain t-Je a n e t de la M ine. . . . 3 0 4 le ruisseau des S ab les... ... . 3 0 6 e) Conclusions... ... ... 306

2. Im p la n tatio n des affluents sur les troncs p rin c ip a u x ... .. 30 6 3. Types de d ra in a g e ... 30 7 4. Indices de d issy m é trie ... 308

5. C aractéristiques num ériques des bassins de d ra in a g e ... 309

I I I . — CONCLUSIONS. ... 3 1 0

Chapitre II

ANALYSE HYPSOMÉTRIQUE

DES BASSINS HYDROGRAPHIQUES I.

I. ~~ IN T R O D U C T IO N .-... , ... . . . 311

A. — Les b u ts de l ’analyse h y p so m é triq u e... ... 311

B. — Procédés de réalisation. Problèm es posés p ar la m é th o d e ...•... 313

(17)

II. — INTERPRÉTATION DES COURBES HYPSOGRAPHÏQUES... 315

A. — Bassins du versant su d. . ... ... ... .. • • • 315

1. Bassin du ruisseau de Jard ... 315

2. Bassin du Payré ... 318

3. Bassin du ruisseau de la M ine... 319

4. Bassin du ruisseau du Cailloïa... 320

5. Bassin du ruisseau de Saint-Jean d’Orbestiers ... 320

0. Bassin du ruisseau de Tanchette ... 320

7. Bassin du ruisseau des Sables-d’Olonne... 321

8. La courbe hypsographique d’ensemble des bassins du versant su d . . . 321

. ip — Bassins du versant ouest... 323

1. Bassin de la Vie... 323

2. Bassin du Jaunay... 323

3. Bassin de l’Auzance... 325

4. La courbe hypsographique d’ensemble des bassins du versant ouest. . . 325

C, Courbe Itypsograpltif/ue générale de ta région... 325

III. COMPARAISONS DES DIFFÉRENTS TYPES DE, COURBES IIYPSO-G R A PIIIQ U ES... 320

A. Comparaison des courbes des bassins seuls (type \h) et des bassins auxquels sont rattachés tes triangles d'aval (type 2b). partagés selon la ligne de faite entre les deter bassins adjacents... 320

1. Versant sud... ... 326

2. Versant ouest... '... 327

B. Comparaison des courbes des versants ouest et sud ... 327

C. ) 'aleur comparée des intégrales des différents bassin s... 328

I). Situation du point d'injteivion... 329

E. Remurtpics sur Ut forme des faisceaux de courbes... 330

IV. VALEURS NUMERIQUES URÉE,S DE I./AN A LYSE I.IYPSO-MÉTRIQUE ... 330

a) Les votâmes racheter... 330

b) Les attitudes moyen nés... 330

c) Les indices de massreité... 330

d) lé indice d'érosion... 331

1. 'Méthode (revaluation de l'indice d'érosion, dans les bassins hydro­ graphiques... 332

2. Critiques possibles à la notion d'indice d'érosion... 334

3. Interprétation des indices d'érosion... 330

I. Conclusion... 337

V. .ÉTUDE DE LA RÉPARTITION DES SUPERFICIES ION FONC TION DES ALTITUDES. DANS CHAQUE B A SSIN ... 337

VI. SITUATION DE LA MÉDIANE DES SUPERFICIES, PAR RAPPORT A L’ALTITUDE MAXIMUM DES BASSINS... 339

Vil. CONCLUSIONS. FÉCONDITÉ DE L’ANALYSE HYPSOMÉTRIQUE 340

(18)

ÉLÉMENTS D’ U N E ANALYSE M O R PH O M ÉTR IQ UE

DES VALLÉES

I. — IN T R O D U C T IO N ... 3 4 3 I I . — LA L O N G U E U R D E S V A L L É E S ... 3 4 4 I I I . — LA D E N S IT É D E S T A L W E G S ... . 34 5 IV. — L E S O R D R E S D E R I V I È R E S ... 3 4 6 V. — CO N C LU SIO N S... 3 5 0

Chapitre IV

ÉTUDE DES PROFILS EN LONG DES P R IN C IP A U X

COURS D’EAU

I. —- M É T H O D E E M P L O Y É E ... 851 IL — LO N G U E U R S C O M PA R ÉES D E S R IV IÈ R E S A C T U E L L E S , A M ÉA N D R ES * D IV A GANTS, E T D E S V A LL É E S A M É A N D R E S E N C A IS S É S . ... ... 8 5 3 I I I . — P E N T E S M O Y E N N E S D ES R I V I È R E S ... 3 5 4 IV. — L E S T R O IS S E C T E U R S D ES P R O F IL S E N L O N G ... 3 5 5 V. — L E S R U P T U R E S D E P E N T E D E S P R O F IL S E N L O N G ... 3 5 6 1. Profil lo n g itu d in al de la V i e ... ... 3 5 6 2. Profil lo n g itu d in al d u J a u n a y . ... 3 5 8 3. Profil lo n g itu d in al de F A u z a n c e ... 3 5 9 4. Profil lo n g itu d in al d u L ig n e ro n ... 3 6 0

5. Profil lo n g itu d in al de la Ciboule... 3 6 1

6. P rofil lo n g itu d in al de la V e rto n n e ... 3 6 1

7. Profil lo n g itu d in al du P a y r é ... 36 1

8. Profil lo n g itu d in al du ruisseau de T a n c h e tte .. . . ... 3 6 2

9. Conclusions ... 3 6 2 VI. VII. VIII. IX.

VI. — R A P P O R T S E N T R E L E P R O F IL D U T A LW E G A C T U E L E T C E L U I D U FO N D R O C H E U X ... ... 3 6 4 A. — L a nature du rem blaiem ent... 3 6 4 B. —• Date de form ation du profil actuel. ... .. 3 6 6 C. — C o n clu sio n ... ,... 3 6 6 V II. —- P R O F IL S E N L O N G E T E U S T A T IS M E ... .. . 3 6 7 V I I I . — É T U D E D ES P R O F IL S E N LONG, R É D U IT S E N % ... 3 6 8

IX . — CON CLU SIO N S... 37 1

Chapitre 111

(19)

ÉTUDE DES PROFILS TRANSVERSAUX

DE QUELQUES VALLÉES

1. Profil tran sv e rsal de la vallée d u Troussepoil, e n tre Jo lly -su r-R ab re tière

e t le G iv r e ... ... ‘... .. 374

2. Profils tra n sv e rsa u x des vallées de la R in aie et du ruisseau de la D ultière ... 381

3. Profil tran sv e rsal de la vallée du G ra o n ... ... ... 382

4. Conclusions ... 386

Quatrième partie

LA BANDE CÔTIÈRE ET LE PLATEAU

CONTINENTAL AU LARGE DE LA VENDÉE

Chapitre I

GÉNÉRALITÉS ET PROBLÈMES POSÉS

... 3 9 i

Chapitre II

LE TALUS R O C H E U X

DE 60 A 30 m ET LES BASSINS DE BORDURE...

393

Chapitre III

LA COTE ET LA STRUCTURE

... 397 I. — G É N É R A L I T É S ... 397 II. — L ’IN F L U E N C E D ES D IR E C T IO N S T E C T O N IQ U E S M A J E U R E S __ 398 A. — U orientation tectonique E - W , ... ... .. ' 398 B. — L'orientation sud-armoricaine (60 à 65° W ) ... .. 399 C. — L'orientation N .N W - S . S E ... ... ... ... 401 I I I . — CONCLUSIONS ... ... 401

CHAPITRE IV

FALAISES ET ESTRANS

I. — LES COTES A F A L A IS E E T E S T R A N R O C H E U X ... 403 A. — D escription d é ta illé e ... 403 Chapitre V XVII

(20)

B. — Rôle m orphologique de la plate-form e d ’abrasion préliasique, le long

de la côte v e n d é e n n e ... ... ... .. 411

I I. — R O L E M O R P H O L O G IQ U E D E S D É P Ô T S D E S O L IF L U X IO N T R A N C H É S P A R LES F A L A IS E S ... ... .. 415

Origine des nap p es de solifluxion. D ate de form ation des coul ée s . . . 420

C onclu sio n ... ... 421

I I I . — L E S COTES B A S SE S B O R D É E S D E D U N E S ... 422

L a Baie des S ables-d’O lo n n e... .. . 426

CHAPITRE V

LA QUESTION DES H A U TS -N IV E A U X

MARINS QUATERNAIRES

I. — L E N IV E A U D E 25 - 30 M È T R E S (T Y R R H É N IE N I ) ... 429

A. — L a levée de blocs de la M ichelière... .. . 429

B. —• U n niveau de 20 - 25 m ètres sur File d ’Y e u ? ... 480

II. — L E N IV E A U D E 10 - 15 M È T R E S (T Y R R H É N IE N I I ) ... 431

1. L a terrasse de la P ointe du P a y r é ... ... .. 481

2. Le rem blaiem ent du Q uairy -P ig eo n . ... 431

3. L a frange sableuse du golfe d ’ïle d ’O lo n n e... 433

4. L a m icro-falaise de B rétignoîles... 433

5. Le dépôt des H autes-M ers... ... 434

6. Les argiles de Maillezais e t de M aillé... 434

I I I . — L E N IV E A U D E + 2 à + 5 M È T R E S (T Y R R H É N IE N I I I ) ... 435

IV. — L E S SU R FA C ES D ’A PL A N IS SE M E N T L IT T O R A L E S ... 435

V. — L ES D É PÔ T S F L A N D R IE N S ... 439

A. — Les form ations de p la g e ... 439

B. — Les to u rb e s... 440

V I. - C O N C LU SIO N S... 441

CHAPITRE VI

LE PLATEAU C O N T IN E N TA L ET LES ILES AU LARGE

DE LA VENDÉE...

443 I. I. — LA M ARGE IN T E R N E D U P L A T E A U C O N T IN E N T A L E T L E S IL E S V E N D É E N N E S ... 444

1. L a bande m a ritim e de 0 à -—20 m . . . ... .. 444

2. Les abords de File d ’Y e u , ... .. 445

3. L ’île d ’Y e u ...'... .. 447

4. L ’île de N o irm o u tie r... ... 451

(21)

I I. — L E P L A T E A U C O N TIN EN TA L, A U -D ESSO U S D E — 20 M ... 457

1, Les p e n te s ... . . . ... ... . 457

2. Le rev êtem en t allu v io n n a ire ... .. 458

I I I . — BAS-BOCAGE E T P L A T E A U C O N T IN E N T A L . L ES V A LLÉES S U B M E R G É E S ... ... ... 459

IV. — CONCLUSIONS ... ... .. 461

C O N C L U S I O N S . . . 465

A N N E X E S

I. — M inéraux lourds des argiles rouges e t v ertes présum ées h e tta n g ie n n e s. . . . 487

II. — M inéraux lourds des form ations corrélatives. Vallées du Troussepo.il e t du G ra o n . . ... ... .. 488

I I I . — M inéraux lourds des form ations corrélatives. Vallées du Ligneron e t de la R ê n elière... ... 489

IV. — R em arq u es sur les m inéraux lourds des form ations corrélatives du profil tra n sv e rsa l du L igneron.-... ... .. . 490

V. — Courbes m orphoscopiques des sables inclus dans les lim ons éoliens de V endée, dans les sédim ents de la h a u te terrasse du L igneron et dans quelques a u tre s d é p ô ts ... 491

VI. — É tu d e des courbes canoniques des lim ons éoliens de Vendée l i t t o r a l e . . . 492

— sédim ent com plet (0,05 \i -f à 10 m m ). ... .. 492

•... p artie fine ( < 82 \i)... .. ... 495

...- p a rtie grossière (0,1 à 10 m m )... ... 496

BIBLIOGRAPHIE

490 A rticles e t o u v ra g e s... 508

P hotographies aérien n es... ... ... ... 544

C artes to p o g ra p h iq u e s... ... 545

C artes géologiques ... 546

C artes m a rin e s... 547

IN D E X

... 549

TA BLES T able des d ép lian ts. ... 578

Table des figures. ... ■... 575

Légendes des p h o to g ra p h ie s... 577

(22)
(23)

A V A N T P R O P O S

C'est pour moi un devoir, à la fois im périeux et agréable, de consacrer les prem ières lignes de ce travail à exprim er à M. le Professeur R U E L L A N toute m a reconnaissance. Sans la confiance qu’il m ’a tém oignée, sans l’aide qu’il m ’a apportée, l’œ uvre de recherche que j ’avais entreprise depuis. de longues années n’aurait jam ais pu être menée à son terme. Encouragée et guidée. par lui, j ’ai essayé, dans cet ouvrage, de m ettre en œ uvre les principes fo n d a m en ta u x de son enseignem ent ; la rigueur et la p récisio n . L ’em ploi des techniques les plus m odernes de la géomorphologie, préconisé par M. le P rofesseur R U E L L A N , a largement contribué à enrichir l’ensemble des résultats obtenus. Je ne saurais oublier quelle dette de reconnaissance j ’ai ainsi contractée.

Je prie également M . le Doyen A. CHOLLEY, de vouloir bien agréer Vexpression de ma vive gratitude pour son aimable soutien, son accueil toujours encourageant et ses pénétrants conseils.

Mes rem erciem ents iront aussi à M. le P rofesseur M E YN IE R qui a bien voulu porter un in térêt constant à ce travail, au cours des années écoulées. J’ai trouvé dans son. am abilité, dans sa large com préhension des problèm es particuliers que j ’avais à résoudre, un puissant stim ulant.

Par son enseignement si vivant et si substantiel, M. le Doyen Yves

MLLON m ’a initiée à la recherche géologique, sans laquelle ce travail

n’aurait pas été possible. L ’aide qu’il m ’a consentie et ses pénétrantes cri­ tiques m ’ont été des plus utiles.

Je suis heureuse également d’exprim er à M. Jean DRESCH, Professeur à la Sorbonne, toute m a gratitude pour sa grande bienveillance à m on égard et pour les encouragements qu’il n’a cessé de me donner.

Je n ’aurais garde d’oublier le parfait accueil que j ’ai.reçu dans diverses

adm inistrations : au Service H ydrographique de la Marine, a ux Services

des Ponts et Chaussées et du Génie Rural, aux Archives départementales de la Vendée.

Aux Professeurs et Instituteurs vendéens qui ont rivalisé de bonne grâce pour me rendre service, à tant de cu ltivateurs qui m ’ont indiqué

(24)

quelque carrière cachée, dans les champs, à tous les am is de Vendée d o n t le concours scientifique, F aide matérielle ou Vaimable hospitalité m ’o n t perm is de m ieux connaître leur pays, je redis merci, du fo n d du c œ u r . Je souhaite que cet ouvrage, consacré à la terre vendéenne, ne les déçoive pas trop.

E n ce qui concerne F illustration, le talent de Mesdames M allet e t

Palazol, de M ademoiselle Hinsinger, m ’a été particulièrem ent p ré c ie u x .

Mon dernier m ot ira à ceux de ma fam ille qui ont su faire que c e tte étude p û t être entreprise et menée à bien. Mais il va sans dire que ce travail n ’aurait jam ais vu le jour, sans Faide m atérielle p uissante que m ’a fo u rm e le Centre N ational de la Recherche Scientifique et F ensem b le d e F Université française, à qui j ’exprim e ma profonde reconnaissance.

(25)

INTRODUCTION

I. — SITUATION DE LA VENDÉE LITTORALE LIMITES DE LA RÉGION ÉTUDIÉE

(Cf. fîg. 1, p. 6, dépliant I, p. 31 et fig. 2, p. 33)

Région basse, au relief faible et m onotone et où, de surcroît, le couvert bocager masque sans cesse l’horizon, la Vendée littorale ne semble pas présenter, tout d’abord, un intérêt particulier pour le géographe. Aucun relief un peu vigoureux ne s’élève au-dessus de ses plaines, de ses plateaux bas et de ses larges vallées évasées. Nulle p a rt, dans le Ras-Rocage, l’altitude ne dépasse 120 m et à l’W du m éridien de la Roche-sur-Yon, tout lé-pays est situé à m oins de 90 m; aucune dénivellation n ’y atteint 65 m : terre ingrate, en apparence, pour une étude de géomorphologie... Mais l’in té rêt de cette région vient de ce q u ’elle occupe ' une position exceptionnelle, au lieu de rencontre de trois unités fondam entales :

1. Le socle précam brien de Vendée, constitué par des roches cristallin es et qui forme le lien entre la péninsule de'Rretagne et le M assif Central ; ce bâti, vieux de plus d’un dem i-m illiard d ’années, a été localem ent affecté par les événem ents hercyniens.

:2. Le Bassin d’A quitaine, dont les sédim ents surtout calcaires retrac e n t l’histoire des transgressions m arines du Secondaire et du T ertiaire, sous lesquelles fut submergée une grande p artie plu m assif ancien.

3. Le Plateau continental, qui descend lentem ent sous- les eaux de

l’océan Atlantique et qui relaie, vers- l’W, sur 170 km de largeur, • le vaste glacis du Ras-Rocage, auquel il se rattache presque sans solution de continuité.

La Vendée littorale est lim itée, au N, p ar les zones affaissées du Marais de Rourgneuf et du Lac de G rand’Lieu; au NE, p ar un pli satellite de l’anticlinal des Cornouailles; ce dernier suit la côte de R retagne, de la Pointe du Raz jusqu’à Chantenay, tandis que le pli satellite va de Saint- Nazaire à Mervent. Vers l’E, les h au teu rs cristallines du Haut-Rocage vendéen s ’élèvent au-dessus de la région littorale; au-delà, Pensellem ent du seuil du Poitou sépare la Vendée et les Deux-Sèvres de cette .autre p artie du dom aine'hercynien. : le Lim ousin. . .

(26)

, Au S, la Vendée litto rale devient terre de plaine et te rre de m a ra is, aux confins des pays charentais. A l’W, Pocéan A tlantique baigne la côte du N-NW au S-SE.

A ppliqués à la Vendée, les vocables de H aut et de Bas-Bocage so n t pleinem ent justifiés p ar la b ru talité du contraste entre les deux 'régions, si im pressio n n ant lorsque, du Moulin des Alouettes (à 231 m) ou de S aint- Michel-Mont-Mercure (à 288 m ), on observe la vaste étendue du Bas-Bocage qui s ’étend à plus de 120 m en contre-bas (1). (Fig. 2, p. 33.) (1 b is).

Puissam m ent bouleversé par l’orogenèse hercynienne, puis a p lan i, le Haut-Bocage a été. soulevé lors d ’une phase tectonique te rtia ire suffi­ sam m ent récente pour que s a 'b o rd u re occidentale, étagée en g rad ins, a it conservé un relief de faille encore assez frais et vigoureux (2). E n te r r a in granitique, les reprises d ’érosion consécutives à ce soulèvem ent ont en g end ré un modelé de hautes collines arrondies, tandis que dans les te rra in s p r i­ m aires fortem ent redressés en plis aigus au Carbonifère (3), s’est développé un relief appalachien très prononcé, de direction sud-arm oricaine (Cheffois, la Meilleraie).

P a r contre, l’ensem ble■ du Bas-Bocage est resté en grande p a rtie à l’abri des actions tectoniques hercyniennes et te rtia ire s; la s tru c tu re de son socle n ’est pas la m êm e et une grande partie des fo rm atio n s y est restée peu inclinée (3 b is) .

Notre étude géom orphologique concerne spécialem ent la m oitié occi­ dentale du Bas-Bocage, lim itée .à l’E par le m éridien de la R oche-sur-Y on, au N p a r une ligne allant de Bois de Cené à Rocheservière et au S par la pointe occidentale du marais poitevin. Ainsi délimitée, la région en question correspond sensiblement à l’étendue des cartes d’Etat-Major des Sables-d’Glonne et de P alluau. Cette bande litto rale a 62 km du N au S et 56 km d ’E en W. Elle s ’étend entre 3° 30' et 4° 36' de longitude, ouest et entre 46° 20' et 47° de latitude nord.

Les lim ites que nous avons choisies' sont app arem m en t a rb itra ire s , car elles n’encadrent pas une région naturelle. Cependant, vers le m éridien de la Roche-sur-Yon, se tie n t une im portante ligne de p artag e des eaux à partir de laquelle un long versant descend d’E en W jusqu’à l’Océan. Légèrement abaissé sur son bord septentrional et sur son bord méridional,

(1) Le H a ut -B o ca g e c u l m i n e a 205 m, au Pu y -C r ap e a u, près de P o u za u g es .

(1 b i s ) Les termes de H a ut -B o ca g e et de Ba s- Bocage, u s it é s d a n s la la n g u e c o u r a n te , ont été in t ro d u it s da n s ta littérature g éo lo g iq u e par le P r o fe s se u r O. \ t . \ T i m u \ d a n s ses t r a v a u x su r da Vendée.

(2) Entre le Moulin des A lo ue tt es et les Herbiers, sa pente m o y e n n e est de f> (:/(.. D u m ê m e m o u l i n à la P r im e li è r e (à 800 m au S), elle atteiid 0,0 f/r.

(3) G. Ma t h i e u, 1037.

(3 b i s ) Les effets de la tec to ni q ue h e r c y n ie n n e se sont su r to ut fait s en ti r le lo n g des p l i s a n t i c l i n a u x de R o ch ese rv ièr e et de s S a h l e s - d ’Olonne ; les terra ins affect és par la t e c t o n iq u e s e c o n d a i r e et ter tiaire forme nt une c o ur o nn e a u t o u r du Ba s- Boc ag e.

(27)

ce versant, fa it Vunité de la région littorale vendéenne. P ar ailleurs» cette

étendue est to u t .entière m arquée p a r la proxim ité de la ligne de rivage : les form es caractéristiques de son relief et la plus grande p artie de son histoire découlent de cette situation.

Mais il sera bien souvent nécessaire de so rtir de ces étroites limites» pour ra tta c h e r la région littorale aux secteurs qui ont avec elle de n o m ­ breuses' analogies ou qui lui sont liés p ar une évolution com m une; c’est ainsi que d ’im po rtan ts développem ents concernent» dans ce travail» l ’en­ semble du Bas-Bocage ju sq u ’à la. faille de Chantonnay, à l’E. En outre» il sera im possible de négliger l’étude du bassin de Maehecou!» situé au N» et que ta n t de liens géographiques rattachent- à la région choisie.

Les dim ensions relativem ent réduites de la Vendée littorale ont p erm is d ’ap p o rter beaucoup d ’attention aux recherches de détail» dont la sig n i­ fication p eu t avoir cej)endant une grande portée générale.

II. — SUBDIVISIONS NATURELLES ET APERÇU RÉGIONAL

LES TRAITS DOMINANTS DU PAYSAGE

PRINCIPAUX PROBLÈMES POSÉS PAR LA RÉGION

Même en dehors de la côte, la diversité des form es du te rra in est relativem ent grande : cette région com prend plusieurs petites u n ité s m orphologiques ;

1. Le bocage» installé su r socle cristallin (granitique ou cristallophyl- lien) ;

2. La plaine m éridionale, sur les calcaires liasiques et ju ra ssiq u e s; 3. Le bassin crétacé de C hallans-Com m equiers;

4. La frange côtière; 5. Les m arais (4).

Notre but n ’est pas de faire de chacune d ’en tre elles une d escrip tion particulière ; d ’excellentes études ont déjà paru sur une p artie de cette région : l’ouvrage de L. Papy (1940), qui concerne spécialem ent la bande littorale, ainsi que le tra v a il de M. Gautier (1949) : la partie descriptive y occupe une large place; on trouvera» aussi, bien des rem arques utiles d ans la thèse d’A. Bouhier (5). Notre propre travail a essentiellem ent p o u r objet la description quan titativ e et l’in te rp ré ta tio n génétique du relief de l’ensem ble de la région.

(4) Je n ’en f e ra i p a s u ne étude spéciale» c a r ils fo n t l ’o b je t d e rech erch es im p o rta n te s de

F. Verger; m a is il en sera q u e stio n à p r o p o s de b ie n des p ro b lè m e s.

(5) La façad e m a ritim e du su d -v en d ée n . Thèse d ’tJn iv e rs ité , Poitiers» 1956.

(28)

Schéma régional de la Vendée Littorale

(29)

1» Le Saccage sur les te rra in s g ranitiques (Fig. 1.)

E n tre les m éridiens de Palluau et de la Roche-sur-Yon, la Vendée litto rale est constituée p ar de petits batholites granitiques, séparés p a r des couloirs schisteux : les m assifs de Legé, de P allu au à Belleville, de B eaulieu au T a b lie r et d’Avrillé. Leur surface som m itale s ’étend entre 60 et 90 m. Ils o n t des contours à l ’em porte-pièce et ont subi' la poussée hercyn ienn e qui a d o n né à certains d’entre eux et aux dépressions interm édiaires une o rie n tatio n sud-arm oricaine.

A fa n a tu re granitique du socle correspondent certaines form es du m odelé; les plateaux, .rongés de tous côtés p a r les vallons qui en descendent, ont des contours très dentelés et lobés; des cols de flanc creusés en b erceau isolent des buttes et des dômes à contours à peu près circulaires -et aux form es arro n d ies; les élém ents du paysage qui occupent la plus large superficie, sont les vallées; m ais seule la partie; am ont des cours d ’eau est installée su r les m assifs g ranitiques. D ’am ont en aval, le modelé des .versants se transfo rm e progressivem ent selon des processus à peu p rès c o n stan ts : ; aux doux vallonnem ents des sources succèdent des berceaux largem ent ouverts qui se creusent de plus en plus, puis il se form e des ta lu s à pente u n 'p e u plus raide. Q uant au. fond de la dépression qui dessinait, au dép art, un berceau très ouvert, il devient rapidem ent presque plat.

2* Le Bocage sur les te rra in s erisfallophylliens*

Les schistes, les m icaschistes et les gneiss form ent une longue ban de orientée N-S, entre les m assifs g ranitiques à TE, ■ la côte et les m a ra is à l’W ; l’altitude d’ensemble y est un peu plus faible que dans la région précédente et la plus grande p artie du terrain est située entre 60 et 70 m. Dans ce secteur moins proche des sources, le co ntraste est plus fra p p a n t entre les form es propres aux plateaux et celles qui caractérisent les vallées.

La rép artitio n des interfluves est étonnam m ent régulière m algré leu r dissection; ils sont orientés sensiblem ent E-W et restent parallèles les u n s aux a u tre s (llg. 28, p. 267) ; on distingue ainsi : l’éperon bifide de B eauvoir- Saint-U rbain, le plateau de la Robinière, le plateau du Moulin des R eliques, le p lateau de Saint-Révérend à la Boule,., le p lateau de Landevieille-Vairé- Saint Ju lien des Landes, le plateau de Saint Mathurin-la Mothe Achard-le Girouard et le plateau d ’Olonne au M oulin de la Gaillotière. Leur form e et leur o rien tation ressortent n ettem en t su r cette figure qui représente les hautes surfaces couvertes de limon éolien.

La ligne de faite des interfluves est p ratiq u em e n t rectiligne et presq u e horizontale. Transversalem ent, ils form ent des dos de terrain très p lats dont les retom bées latérales ont des pentes extrêmement faibles. (Cf. le

(30)
(31)

profil transversal de la Vallée du Ligneron, dépliants V, p. 131, VI, p. 137 et III, p. 47.)

Ces p lateau x sép aren t les très larges dépressions où coulent les p r in ­ cipales rivières actuelles : le Falleron, le Ligner on, la Vie, le J a u n a y , l’Auzance, la Ciboule et la Vertonne; ils ont des contours très disséqués, festonnés ou lobés : celui de la Robinière est appelé dans le pays ; « le. plateau aux 17 sources ».

L orsque l’on p a rco u rt ces interfluves, on ne p e u t saisir d ’u n seul coup

d ’œil l oute leur é t e n d u e , si m o n o t o n e , c a r la végétation de ce pays de

bocage s' oppose avec o p i n i â t r e t é a u x vues d ’ensembl e ; le r e g a r d se h e u r t e

c o n s t a m m e n t à de s h a i e s , e t il f a u t s ’estime]- h e u r e u x si Ton voit d e u x

ou trois c h a m p s en enfilade. On est d ’a u t a n t pl us a gr éabl eme nt s u r p r i s

quand, d u rebord e x t é r i e u r de ces pl at es-formes, en h a u t du talus q u i

les limite, on aperçoit soudain devant soi u n e dépression d ’une l a r g e u r

i n at te n du e (photo 1 ) ; il n ’est pas t o u j ou r s facile d'en r e connaî t re l’o r g a n i ­ sation, et ce relief bas qui mou t on n e parait bien compl i qué ; on y devi ne de mul ti pl es dépressions, des dos de terrain orientés en tous sens; de plus, l’ensembl e des formes esl estompé, brouillé par la végétation; coupés p a r des haies, les replats qui longent les ver sant s perdent l eur n et t et é; cependant , trois faits d om i n e n t t ou j o u rs la vision que l’on peut avoir du paysage, à p a r ti r des points h a ut s : la gra nde ét endue des dé p r es si o n s situées en cont re-bas (les plateaux, leur faible prof ondeur, et le t rac é r e m a r q u a b l e m e n t droi t de la ligne d ’horizon.

Si, d u h a u t de l’intertluve, on se rend vers les points bas, le pays age est cont inuel lement changeant . Vers sa source, c h a q u e ruissclet se camouf l e au fond d ’une étroite entaille4, dans un vallon très doucement relevé s u r les bords (photos 2 et 3 ) ; â mes ure que la vallée s ’avance4 vers l’aval, des talus se dre s se nt et enc adre nt le fond qui reste t ouj our s s e n s i b l em en t plat (photos L5 ). A ejuelepies kilometre's de4 la côte, les vallées s ’e n c ai s s en t dava nt a ge et l’un des ver sant s peut forme4!4, au- dessus des eaux s t a g n a n t e s de la rivière, un m u r vertical, témoin d ’ime époque4 où le travail des ea ux cour ant es était plus violent qu' aujour el ' hui ; clans ce secteur, les é p e r o n s in ter 11 uves sont taillés en facettes f or te me nt inclinées (photo (>).

Vers la côte, dans le domai ne des roches erist aî l ophyl l iennes, les vallées pre nnent une gr a nde a m p l e u r ; à la sortie du massi f granitiepie, à Maedié, l’entaille axiale de la vallée de la Vie at t ei nt déjà 1,6 km de largeur, t a n d i s q u ’à l'aval, à Saint-Maixent, elle s ’étale s ur 3 km. A la Chaize-Giraud, celle du J a u n a y a une o u ve r tu re compar abl e. Mais la l argeur totale des dépressions est bien plus forte4 emeore4 : au méri di en de Sai nt -Chri st ophe , l’en taille axiale de la v allée du Ligneron n'a ejue 3 km, t andis q u ’e n t r e le4s lignes de faîte des deux inlerlluves, la gouttière at tei nt 7,2 km.

(32)

4. V allo n de hi P a y n iè r e . Le fo nd de la v a ll é e est p 1 a t , ni a i s 1 e s 1)0rds se r e lè v e n t en b e r e e a u . L e m i s s e a u e o n l e s u r u n é p ais r e m ­ b l a ie m e n t. b. V a l i é e (1 U r u i s s e a u d e l a Pinière. Ep eron interfluve taillé à facettes. Le rem* bl ai em ent de fond de vallée est pres­ que plat. L'en- l a i 1 I e d u l i t mineur n'a qu'un mètre de largeur.

(33)

Toutes les grandes vallées du v ersant ouest présen ten t les m êm es caractéristiqu es d ’ensemble : très grande largeur et faible p ro fo n d e u r (généralem ent inférieure à 50 n i); v ersants à pente faible (0,3 à 5 % ). C’est vers., l’aval que l ’on observe localem ent quelques talus plus raid e s; mais leur inclinaison dépasse, très rarem en t 15°.

Dans ces larges auges, bien des rem blaiem ents se sont succédé; actuellem ent, outre certains restes de sédim ents de l’ère secondaire, ce sont su rto u t les dépôts des terrasses q uatern aires qui em pâtent les v ersants' et d éterm inen t la form ation de replats. D ans la p a rtie m oyenne et basse des vallées, le fond de ces larges dépressions est to u jo u rs très p lat; l’entaille du lit m in eu r attein t 2 à 5 m de largeur et la p rofondeur n ’en est que de 1 à 2 m. T out à fait à l’aval, les interfluves s’estom pent, et la p lu p a rt des rivières aboutissent à un m arais littoral.

Ainsi, en pays cristallophyllien, les plateaux co n stitu en t de h a u te s surfaces de form e grossièrem ent elliptique, parallèles et nettem ent isolées les unes des autres p ar de très larges vallées, alors que sur les m assifs granitiques, vers l’am ont, les plateaux se prolongent en tous sens p a r des digitations plus ou. moins larges.

L’existence de ces plateaux interfluves assez étendus et p resq u e dépourvus de pente pose bien des problèm es : aucun relief ne les dom ine et, p ar ailleurs, toute la surface est occupée p a r des vallées. Non seulem ent, chacun d ’eux se profile su r l’horizon selon une ligne droite, m ais to u s p o u rraien t s ’intégrer dans un plan idéal com m un, tan g e n t aux lignes de faîte. Com m ent se fait-il q u ’aucune crête, aucun piton, aucun dôme ne s ’élève au-dessus de ces plates-form es ? On peut se dem ander si ces interfluves, séparés p ar de larges vallées et actuellem ent tout dentelés, ont eu une genèse com m une ou si. au co n traire ils se sont form és séparém ent ou successivem ent.

On serait tenté, à .première vue, d’y voir le ré su lta t d ’aplanissem ents m arins ■ très étendus et vraim ent p a rfa its; m ais à y bien regarder, on constate que ces hautes surfaces planes sont des surfaces d ’érosion t r a n ­ chant des couches redressées et que l’épaisseur visiblem ent enlevée n ’est pas com patible avec une telle hypothèse, car elle représen te des m illiers de m ètres. Quelle m er au rait, su r toute cette étendue, enlevé une telle épaisseur de roches? Faut-il donc envisager une érosion de type co n tin en tal, pour rendre compte d ’une ablation aussi considérable ? On p o u rra it adm ettre, cependant, que l’érosion m arine ait parachevé l’ap lanissem en t d ’une surface élaborée p a r . d ’autres processus.

D’autre p a rt, il serait d ’un grand in térêt de connaître la date de façonnem ent de ces hautes surfaces planes.

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Enfin, dans l’interprétation des form es du relief, il est essentiel d e déterm iner si le creusem ent des vallées est con tem porain de la g e n èse des plates-form es, ou s’il résulte de la destruction p artielle de celles-ci.

L ’un des tra its les plus rem arquables, de ce réseau, su r le long v e r s a n t occidental de la région, est certainem ent son o rien tatio n s y s té m a tiq u e d ’ensem ble E-W. Sur le v ersan t m éridional, une légère inclinaison a m è n e les rivières à prendre une direction N-S, tand is q u ’au N, ils vont en se n s inverse. Cette triple orien tation peut avoir de m ultiples causes et il n o u s fau d ra dém êler la p art qui revient aux influences stru c tu ra le s, te c to n iq u e s et autres.

L’examen de la carte stru ctu rale et de la carte géologique’ rév èle, en outre, que le tracé d ’ensemble du réseau h y dro g rap h iq u e m a n ife s te une indifférence presque totale à la stru ctu re, alors que, dans le d é ta il, le jeu de l’érosion différentielle ap p araît clairem ent (D épliant I).

De l’examen des cartes aussi bien que de l’étude du te rra in , r e s s o r t l’im pression que la superficie occupée p ar les vallées l ’em porte s u r celle que représen tent les plateaux. P ar ailleurs, les vallées du v e rsa n t o u e st s o n t beaucoup plus larges et plus longues que celles du v ersan t su d; ce f a i t est rem arquable et l’explication n ’en ap p araît pas tout d ’abord; le g r a n ite d ’Avrillé serait-il plus difficilem ent entam é que les gneiss d ’A p re m o n t ?

Une au tre question se pose, concernant l’ancienneté de ces vallées s i nom breuses et relativem ent si larges, m ais peu profondes; celles qui p a r ­ courent la plaine basique et ju rassiq u e se sont-elles form ées en m ê m e tem ps que celles qui descendent du m assif g ranitiq u e, et quelles o n t p u être les étapes de leur creusem ent ? Les variations périodiques du n iv e a u de base m arin ont probablem ent exercé une influence su r ces c o u rte s vallées littorales et leur creusem ent peut req u é rir des explications d ’o r d r e eustatique et peut-être m êm e glacio-eustatique. Enfin, des re m b la ie m e n ts divers, m arins ou continentaux, n ’ont-ils pas joué un rôle im p o rta n t dans l’histoire de ces dépressions ? A priori, la proxim ité de la ligne de rivage n’a pu m an q uer d ’avoir des répercussions im p o rtan tes sur ré v o lu tio n d u réseau hydrographique.

3. La plaine méridionale basique et jurassique. (D épliant I et fig, 8,

p. 82.)

A l’E des Sables-d’Olonne, entre Saint-Jean-d’Orbestiers et M areuil-sur- le-Lay, le m assif ancien est recouvert par le Lias et le Jurassique, au S d’u n e ligne p assan t par Talmond et Avrillé. Ces form ations seront spécialem ent étudiées, à plusieurs reprises, en raison de leur intérêt p aléo g éo g rap h iq u e. J ’évoquerai ici quelques-unes seulem ent des form es de relief p ro p re s à c e

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bassin : des surfaces stru c tu ra le s sont parfois re présenté es sur les p la t e a u x et la superficie relative de ces derniers, p a r r a p p o r t à celles des vallées, est b ea u co u p plus im p o rta n te que dans le Bocage. Le réseau h y d r o g r a ­ phique y est moins dense et moins encaissé. Sa disposition s u r t o u t est re m a rq u a b le : su r le flanc nord du m assif d ’Avrillé, les cours d ’eau c o u l a n t

su r le g ra n ité descendent co n fo rm ém en t à la pente, du N au S ou du N-N E

au S-SW. En a b o rd a n t les te r r a i n s basiques, ils d ev ien n e n t su b s é q u e n ts . Un relief de (‘ôte est bien développé au N de Longe vil le, à la lim ite du Lia.s s u p é r ie u r et du Ju ra ss iq u e , s u rto u t le long d ’une bande p a s s a n t p a r les Aires, S ain ld liîaire -h i-F o rét, le B e rn a rd et Le Breuil. Une a u tre f o r m e typique des pays calcaires est représentée p a r la b u tte-tém o in de F o n ta i n e qui dom ine, de ses 30 m d ’altitude, un très vaste en se ml) le : au S, la vue s’étend su r le m ara is poitevin, mais elle est a rre té e par le long c o r d o n de dunes plantées de pins (pii borde la côte. A l’W , le bassin j u r a s s i q u e de Longe vil le forme une basse et m onotone étendue, tan dis q u ’a u N, d o m in a n t la plaine, s’élève le talus som bre du Bocage...

4. Le bassin crétacé de Challans-Commequiers et le golfe redonien

de

Palluau.

(Fig. 1 et fig. 10, p. 116.)

Sur la lisière occidentale de la région, entre La Garnache au N et Saint-Hilaire-de-Riez au S, s’étend un bassin sédimentaire, d ’aspect tout différent du précédent; les dépôts sont d’âge crétacé, éocène et m iocène. Us form ent un ensemble continu de 15 km de long sur 10 km de large; de nom breuses ram ifications en p a rte n t vers LE. L’altitude en est faible :

au m éridien de Commequiers, la surface du rem blaiem ent sableux atteint 35 m, m ais elle s’incline rapidem ent vers l’W et s ’enfonce sous le m ara is.

C’est de l’éperon interfluve du Moulin des Reliques, à 1 km au NE de Commequiers, que l’on saisit le m ieux l’originalité de ce petit bassin sédim entaire. La dénivellation entre le som m et du prom ontoire schisteu x et la surface du Crétacé n ’est p o u rta n t pas très im po rtante (20 à 30 m) et cependant le contraste est très net entre l’allu re bosselée du m assif ancien et la surface beaucoup plus plane du rem blaiem ent secondaire, dans son ensem ble; les vallées y sont encore plus évasées que d an s le Bocage, les talus moins hauts, les form es m ollem ent arrondies.

E n tre Challans et Soullans, la surface des sables cénom aniens, p lan tée de bois de pins, est presque p arfaitem ent plane (photo 7). La grande p e rm é a ­ bilité de ce terrain raréfie les sillons hydrographiques, qui resten t peu profonds. Rien n ’est plus m onotone que cette plaine de sable sur laquelle, l’été, on peu t à peine m archer, tant le sol est brûlant, si ce n ’est la p lain e de cailloutis qui s’étend au SE de Challans, au tou r du Château des Chênes.

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7. - - E n v i r o n s de Soullans. La p l a i n e (1 (‘ re ni - blaiemeni eéno- inanieiine. Quoique^ (*ul tu n-s et des bois de pins sont i n s t a l l é s sur {•('s sables et ees

cailloul is.

Vers LE, le golfe ■ de Challans se prolonge p ar une large et longue digitation, qui va ju s q u ’à l’H erbretière, Le rem blaiem ent cénom anien, large de 1 km, est lim ité au N et au S p ar les versants schisteux de la vallée du Ligneron. C’est à l’W de Saint-Christophe que l’aspect de cette petite plaine de rem blaiem ent est le plus typique : elle est très allongée, presque plane et bordée par deux talus rocheux en pente rela tiv e m e n t

forte (photos 11 et 12, p. 120).

Un au tre petit bassin sédimentaire existe à l’E de Touvois : le C rétacé y est représenté, ainsi que le Miocène; m ais sa faible étendue ne lui d o n n e pas une grande im portance géographique.

Aux environs de Palluau et sous une partie de cette ville s’étend u n golfe pliocène; le rem blaiem ent redonien form e une cuvette à fond trè s plat dont l’influence su r la topographie est toute locale; en rev anch e, l’in térêt de ce gisem ent est grand pour l’histoire de la vallée de la P e tite Boulogne.

La présence d ’im p ortants dépôts du Secondaire et du T e rtia ire s u r le socle ancien soulève m aintes questions. Le Lias et le Ju ra ssiq u e fo rm e n t un bassin su r la lisière m éridionale de la région littorale vendéenne; des silex résiduels jalo n n en t sa bordure orientale et septen trio nale; en a p p a ­ rence, la p artie centrale et occidentale du Bas-Bocage ne su p p o rte p a s, elle aussi, de tém oins de cet âge. Les transgressions du début du Secondaire n’auraient-elles pas recouvert l’ensemble du Bas-Bocage ? Il p eu t p a ra îtr e hors de propos avec l’étude du relief de rechercher dans quelles co n d itio n s a pu se produire la grande transgression Basique; m ais on v e rra , a u contraire, que le rôle de la surface préliasique fossilisée est encore pri­ mordial, pour l’interprétation des form es actuelles du terrain .

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Si le Lias et le Ju rassiq u e m anquent sur la côte occidentale (5 bis), en revanche c’est là que se trouve le bassin crétacé» éocène et m iocène de Challans-Com m equiers, Les causes de cette rép artitio n n ’ap p araissent pas de prim e abord» mais l’étude géomorphologique de ces bordures est p eut- être susceptible de fo u rn ir une réponse à cet im p o rta n t problème. Des cond i­ tions locales n ’ont-elles pas favorisé renvahissement de certains secteurs p a r telle ou telle transgression m arine ?

La com préhension du relief actuel requ iert de solides données paléo ­ géographiques et il n ’est pas du to u t indifférent de savoir si toutes les tran sg ressio n s sont bien venues du S ou de l’W. Le m anque de relief de la Vendée littorale p o u rrait faire supposer que d ’im p o rtants aplanissem en ts ont résulté du passage de plusieurs m ers sur une partie notable de la région; m ais ces ennoiements passagers n ’ont-ils pas eu d ’autres effets» beaucoup plus durables ?

5. La frange côtière et le Plateau continental, au large de la Vendée* (Dépliant XI» p. 457.)

C’est de m anière très variée q u ’a lieu le contact entre le co n tin en t et la m er; ta n tô t une falaise relativem ent haute se raccorde à angle d ro it avec F estran rocheux, tantôt les terrain s de la bordure littorale s’a b aissen t lentem ent vers la mer et passent sur l’estran sans former de ressaut; sur certaines parties de la côte» la ligne de falaise» très sinueuse, m an q u e souvent de netteté : des chicots rocheux, alignés dans le prolongem ent des caps, se dressent sur Festran. Ailleurs, la côte est bordée de dunes qui dom inent de cinq à six m ètres un large estran rocheux très plat. Enfin» en avant des marais» les plages sableuses passent cm continuité au cordon dunaire.

Dans les falaises qui bordent une partie de la côte vendéenne» il est facile d ’observer de m ultiples petits accidents tectoniques : fossés d ’effon­ drem ent encadrés par des failles» blocs basculés» décrochem ents de quelques m ètres d ’am plitude verticale... La présence d’une co u v ertu re sédimentaire plaquée sur le socle ancien, le long d’une grande p a rtie de la bord ure côtière» facilite beaucoup la reconnaissance et l’analyse de ces dislocations. Celles-ci aideront à préciser la genèse de la ligne de côte actuelle, les raisons de son orientation, les causes de la présence des îles d’Yeu et de Noirmoutier. J ’ai déjà signalé la vaste superficie occupée par les marais» profondém ent enfoncés au cœ ur de la région littorale. Ne peut-on évoquer» pour expliquer leur existence» des mouvements d ’affaisse­ m ent locaux ou des phénomènes de subsidence ?

D’a u tre part, des surfaces bien aplanies bordent une p a rtie du

(5 bi s) A rexeeptio.il de l ’im portant tém oin de Champ-clou.

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