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Les formes de la déforestation en Côte d'Ivoire

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Les formes de la déforestation en Côte d'Ivoire

DAO, Quoc-Hy

Abstract

Le présent article se propose de montrer en quoi les formes de la déforestation en Côte d'Ivoire sont symptomatiques du développement de l'économie de plantation et comment les formes des reliquats forestiers actuels nous renseignent sur leur avenir possible. Une analyse spatiale permet d'illustrer une relation non linéaire entre la déforestation et l'évolution de la population. Quant à la diffusion de la déforestation du centre du pays vers le sud-est puis le sud-ouest, elle rend compte de l'épuisement progressif de ressources forestières. Enfin, l'analyse de la fragmentation des reliquats forestiers montre des situations contrastées et parfois paradoxales : grands blocs présents à proximité de zones très peuplées, zones peu accessibles mais très défrichées. Si la taille et la forme d'un bloc de forêt a une signification écologique, ses chances de survie sont essentiellement liées à son mode de gestion et à la défense par l'Etat de son statut de protection.

DAO, Quoc-Hy. Les formes de la déforestation en Côte d'Ivoire. In: Brachet N. & Martin Ph.

GEOPOINT 2004 : La forme en géographie . Avignon : Groupe Dupont, UMR ESPACE, 2004. p. 69-73

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:24384

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Dao H. 14/04/2005

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Les formes de la

déforestation en Côte d’Ivoire

Dao Hy 1

1 Dép. de géographie, Université de Genève, 40 bd du Pont d’Arve, 1211 Genève 4, Suisse

Abstract

This article proposes to show how the forms of deforestation in Ivory Coast are symptomatic of the development of the plantation economy and how the current forest remainders inform us about their possible future. A spatial analysis makes it possible to illustrate a nonlinear relation between deforestation rates and the population growth. The diffusion of the deforestation from the center of the country towards the south-east and the south-west follows the progressive exhaustion of forest resources. Lastly, the analysis of the fragmentation of the forest remainders shows contrasted and sometimes paradoxical situations: large blocks of forest can be found near very populated zones, whereas poorly accessible areas are completely deforested. If the size and the shape of a block of forest have an ecological significance, its chances of survival are primarily related to its type of management as well as to its legal status.

Résumé

Le présent article se propose de montrer en quoi les formes de la déforestation en Côte d’Ivoire sont symptomatiques du développement de l’économie de plantation et comment les formes des reliquats forestiers actuels nous renseignent sur leur avenir possible. Une analyse spatiale permet d’illustrer une relation non linéaire entre la déforestation et l’évolution de la population. Quant à la diffusion de la déforestation du centre du pays vers le sud-est puis le sud-ouest, elle rend compte de l’épuisement progressif de ressources forestières. Enfin, l’analyse de la fragmentation des reliquats forestiers montre des situations contrastées et parfois paradoxales : grands blocs présents à proximité de zones très peuplées, zones peu accessibles mais très défrichées. Si la taille et la forme d’un bloc de forêt a une signification écologique, ses chances de survie sont essentiellement liées à son mode de gestion et à la défense par l’Etat de son statut de protection.

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I. Introduction

Pays autrefois réputé pour l’étendue et la richesse de ses forêts tropicales, la Côte d’Ivoire a vu son couvert forestier pratiquement disparaître en moins d’un demi- siècle, en raison de la mise en place de ce qu’on a nommé l’économie de plantation. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, mais au prix de la disparition de sa forêt dense humide. En effet, après des années pendant lesquelles la Côte d’Ivoire a détenu le record mondial de déforestation avec un pic estimé à 7%

par an dans les années 1970 (FAO 1995), moins de 20%

des 155’000km2 de forêts denses originelles ont survécu à l’économie de plantation.

Le présent texte est basé principalement sur les résultats de la thèse de doctorat de l’auteur réalisée dans le cadre d’une recherche des Conservatoire et jardin botaniques de Genève financée par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique.

II. Réalité matérielle et réalité sociale de la déforestation

A. Le concept de territoire

Le concept de territoire (Hussy 1998) permet de définir tout objet géographique comme une réalité bifaciale (Figure 1) composée d’une part d’un monde matériel, visible et physique, objet d’étude des sciences de la nature et, d’autre part, d’un monde invisible, social constitué par les projets, les valeurs, les relations des sociétés humaines.

Territoire

Espace (matériel) Projets, relations, valeurs, finalités

Figure 1 : Les deux faces du concept de territoire.

The tow faces of the concept of territory.

Les sciences humaines s’attachent à étudier cette face invisible du territoire, ou plus exactement, à étudier la manière de connaître et de pratiquer la réalité matérielle en fonction des finalités, projets, valeurs, etc. Ce monde invisible est cependant visualisable par des techniques de représentation comme la cartographie. Par exemple, un fait socio-culturel comme la diversité ethnique peut être cartographié au moyen de plages de couleur représentant des taux de répartition de la population par ethnies.

L’approche géographique permet de mettre en évidence les caractéristiques morpho-fonctionnelles du territoire, c’est-à-dire de mettre en relation des éléments

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physiques, des formes du territoire avec les fonctions, les finalités qui leur sont liées. Pour Raffestin (1980), les pratiques des acteurs territoriaux s'impriment dans le territoire selon trois types d’implantation universaux, ou

“ invariants géographiques ”, reposant eux-mêmes sur les formes spatiales de base que sont les points, les lignes et les surfaces:

™ les nœuds (points) : pax ex. une ville dans un réseau commercial

™ les réseaux (lignes) : par ex. une route

™ les maillages (surfaces) : par ex. un découpage administatif

Ces éléments territoriaux sont donc le résultat du croisement entre des projets, des intentions humaines et une réalité matérielle (Raffestin 1980) qui rend possible, concrétisent ces projets humains.

B. Occupation et utilisation du sol

Dans le cas de phénomènes surfaciques tels que la déforestation, le territoire peut être analysé à travers deux concepts : l’occupation du sol et l’utilisation du sol.

L’occupation du sol désigne les aspects physiques, matériels du territoire (couverture foliaire, espèces, etc.).

L’utilisation du sol désigne quant à elle la façon dont l’espace matériel est utilisé. On peut y distinguer les aspects d’affectation et les aspects techniques (Figure 2) :

Concepts Exemple

Occupation (couverture du sol) forêt

Manière, technique coupe d’arbres sélective Utilisation

Intention, affectation exploitation forestière

Figure 2 : Les concepts d’occupation et d’utilisation du sol.

The land-cover and land-use concepts.

Les aspects descriptifs de l’occupation et de l’utilisation du sol ont été largement abordés en géographie, notamment par l’écologie du paysage. Le projet « Land-use and land-cover change » (LUCC) propose un cadre conceptuel intéressant pour l’approche des dimensions explicatives, spatiales et temporelles de l’occupation/utilisation du sol (Turner et al. 1995).

Trois types de facteurs (« driving forces ») sont identifiés :

™ les facteurs socio-économiques, comme par exemple la croissance démographique, des choix politiques, économiques, etc.

™ les facteurs bio-physiques, comme le climat, la géomorphologie, etc.

™ les facteurs proximaux, qui sont les facteurs concrets, aggravants d’un processus engagé par des facteurs humains ou bio-physiques plus profonds. Exemple : la présence d’un réseau routier, techniques de défrichage par le feu, etc.

Ces facteurs sont liés entre eux, et influent sur les formes d’utilisation et d’occupation du sol observables notamment à l’aide de la cartographie et des systèmes d’information géographique. Mais les changements d’utilisation et d’occupation du sol ont aussi des répercussions sur les facteurs (changement climatique, bouleversements socio-démographiques et économiques, etc.).

III. Causes de la déforestation en Côte d’Ivoire

A. Les activités en cause : l’agriculture et l’exploitation forestière

La disparition de la forêt ivoirienne s’explique principalement par l’exploitation des essences forestières commercialisables et le besoin en terres pour les cultures de rente (cacao, café, ananas, banane, …), les produits de ces activités étant destinés à l’exportation. De plus, avec la croissance très forte de la population, le défrichement pour les cultures vivrières ainsi que les feux de brousse ont aussi exercé une pression sur la forêt (Arnaud et Sournia 1980).

Plus fondamentalement, c’est donc au niveau des choix politiques et économiques d’un développement basé sur les cultures d’exportation qu’il faut chercher les causes de la déforestation en Côte d’Ivoire. A partir de 1950, une véritable économie de plantation s’est mise en place, avec des caractéristiques foncières, sociologiques, économiques, démographiques, techniques en rupture avec l’économie traditionnelle de subsistance qui prévalait jusqu’alors et qui permettait une régénération de la forêt (Amin 1967). Les stratégies et les formes de colonisation de l’espace qui en découlent expliquent la vitesse à laquelle le paysage de la Côte d’Ivoire s’est transformé.

B. Conditions de la course à la terre

Le développement des cultures de rentes destinées à l’exportation s’est fait dans des conditions propres à la Côte d’Ivoire : un milieu écologique favorable, des options politico-économiques orientées vers les cultures d’exportation, un système productif basé sur des exploitations familiales.

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D’après le CIRES (1979), le développement fulgurant de l'économie de plantation est dû à la synergie de trois facteurs (Figure 3):

™ le besoin de main d’œuvre important sur les plantations ; celle-ci peut être fournie contre salaire ou par la famille prête à travailler gratuitement ;

™ les nouveaux arrivés travaillent comme employés en attendant d’avoir un capital nécessaire pour vivre pendant la période initiale où la plantation, qu’ils projettent eux-mêmes de créer, n’est pas encore productive ;

™ ce système pyramidal n’est possible qu’avec d’importantes réserves de terres permettant de faire miroiter à la main d’œuvre l’espoir d’une prochaine installation.

Occupation de grandes surfaces

Besoin de main d’œuvre nombreuse Ouvriers : terres

pour vivriers, puis propres plantations

Réserves de main

’œuvre (savane) d

Réserves de terres (zone forestière)

« La terre appartient à celui qui la cultive »

Figure 3 : Facteurs proximaux du développement de l’économie de plantation.

Proximal factors of the development of the plantation economy.

Plus les manœuvres accèdent au statut de planteur, plus les besoins en main d’œuvre s’accroissent et, par là même, les besoins en terres. Ceci explique l’accroissement exponentiel des surfaces forestières converties à l’agriculture pendant les années 1960-70.

IV. Formes et relations

A. Surfaces forestières

Il est possible de tracer spatialement la progression de la déforestation tant au niveau des villages autour desquels les cultures de rente ont progressivement gagné du terrain sur la forêt (Boni 1982), qu’au niveau de l’ensemble de la Côte d’Ivoire où on a assisté à une diffusion de l’économie de plantation à partir du centre du pays, d’abord vers le sud-est dès 1945-50, puis en direction du sud-ouest (à partir des années 1970) où subsistent actuellement les principaux reliquats forestiers.

D’après une cartographie à partir d’images satellitales (Dao 1999, Chatelain et al. 2003), il restait en

1993 env. 20’000 km2 de forêt denses ou 12% de la surface d’origine (Figure 4). Les régions administratives Sud-Ouest et Sud contiennent à elles seules 54% de ces forêts, qui se regroupent dans 6 blocs forestiers principaux, le reste des surfaces forestières étant considérablement fragmentées.

Figure 4 : Couvert forestier de la Côte d’Ivoire en 1993.

Forest cover in Ivory Coast as of 1993.

B. Relations avec les facteurs

Trois facteurs expliquant potentiellement l’état actuel des forêts sont présentés ci-dessous.

1. Les zones protégées

Dans la zone originellement forestière, les aires protégées (classées) représentent 1'218'000 ha dont seuls 42% sont effectivement couverts de forêt. Globalement, le statut de forêt classée n’a que partiellement protégé les forêts. Les situations varient cependant fortement d’une région à l’autre. Par exemple à Yapo (Figure 6), le taux de couverture forestière des zones classées atteint plus de 90% alors que plus à l’ouest à Divo il tombe à 0%.

2. Liens entre population et déforestation.

La densité de population est un facteur central de la déforestation. On constate cependant un décalage dans le temps (Figure 5) : à partir des années 1940, la déforestation croît d’abord plus vite que la population

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(phénomène d’accaparement des terres par déboisement, mise en culture très extensive). A partir des années 1980, les forêts disponibles deviennent rares, le déboisement diminue avec la disparition de la forêt, tandis que la densité de population continue d’augmenter.

0.0 10.0 20.0 30.0 40.0 50.0 60.0 70.0 80.0 90.0 100.0

1900 1920 1940 1960 1980

densité

2000 2020

(hab/km²)

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

boisement (%)

Densité estimée Densité de population Déboisement estimé Déboisement

Figure 5 : Relation entre croissance de la population et déofrestation en Côte d’Ivoire.

Relation between population growth and deforestation in Ivory Coast.

3. Liens entre accessibilité et déforestation

Bien que les forestiers et les planteurs aient utilisé les pistes pour pénétrer en forêt, l’état actuel du couvert forestier ne peut être expliqué uniquement en fonction de son accessibilité. La zone bien préservée de Yapo (Figure 6) est pourtant très proche d’Abidjan, elle est traversée par une route nationale et une voie ferrée.

Figure 6 : Image Landsat du sud de la Côte d’Ivoire (1990).

Landsat image of southern Ivory Coast (1990).

A l’inverse Divo est plus éloignée de grands centres urbains et de ports, mais est très sévèrement déforestée depuis de nombreuses années.

V. Conclusion

Par les exemples du chapitre précédent on voit que le lien entre les constats sur l’occupation du sol et les facteurs de la déforestation ne sont ni directs, ni linéaires ni isolés. L’aspect temporel est important : un constat statique sur les surfaces et la fragmentation des reliquats forestiers, aussi significatifs soient-ils en termes écologiques, ne renseignent pas sur la dynamique des processus. Les facteurs peuvent être par ailleurs décalés dans le temps par rapport au phénomène qu’ils sont censés expliquer (cf. démographie et déboisement). Enfin, c’est souvent une conjonction de facteurs qui permet de rendre compte du processus de déforestation, par exemple une proximité aux voies de communication, conjuguée à une forte pression démographique et à un statut de protection légale peu respecté.

L’entreprise d’identification des formes de la déforestation est néanmoins indispensable. Ces formes peuvent avoir une signification intrinsèques d’un point de vue écologique. Elles peuvent éventuellement révéler des processus sous-jacents (évolution du système agraire, de la démographie, etc.). Mais surtout elles sont la base pour une prise de conscience et une simulation de l’évolution future de la forêt ivoirienne. Avant la cartographie par satellite, l’étendue du phénomène pouvait être minimisé, ce n’est plus le cas maintenant. Il est aussi possible d’identifier les reliquats forestiers les plus menacés de par leur accessibilité ou leur fragmentation.

La connaissance de l’occupation du sol et des formes de la déforestation est sans doute la plus simple à réaliser actuellement grâce aux moyens géomatiques, mais c’est bien l’identification des facteurs sous-jacents qui permettra de modifier durablement les facteurs profonds de la déforestation qui sont liés à court et moyen terme aux équilibres socio-économiques et politiques de la Côte d’Ivoire, et à long terme, aux équilibres écologiques.

VI. Références bibliographiques.

Amin Samir 1967 - Le développement du capitalisme en Côte d'Ivoire. 330 pp. Les Editions de Minuit, Paris.

Arnaud J.-C., Sournia G. 1980 - Les forêts de Côte d'Ivoire. Essai de synthèse géographique. 93 pp.

Annales de l'Université d'Abidjan, série G (Géographie), tome X.

Boni Dian 1982 - L'économie de plantation en Côte d'Ivoire forestière. 374 pp. Thèse de Doctorat d'Etat es Lettres, Université Nationale de Côte d'Ivoire, Institut de Géographie Tropicale, Abidjan.

Chatelain C., Dao H., Gautier L., Spichiger R. 2003 - Forest cover changes in Côte d’Ivoire and Upper Guinea. pp. 15-32. In: Bongers F., Loorens P., Kouamé F. N., Hawthorne W. D. (eds.), Biodiversity of West African Forests. An Ecological Atlas of

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Woody Plant Species, CABI Publishing, Wallingford (UK).

CIRES (Centre Ivoirien de Recherche Economique et Sociale) 1979 - La mobilité de la main d'oeuvre agricole en forêt. CIRES n° 23. Abidjan.

Dao Hy 1999 - Connaissance de l'environnement et systèmes d'information géographiques: le cas de la déforestation en Côte d'Ivoire. 372 pp. Thèse de l’Université de Genève.

FAO (Food and Agriculture Organization) 1995 - Forest resources assessment 1990 : global synthesis.

102 pp. FAO Forestry Paper No. 124, Rome.

Hussy Charles 1998 - Signifier and signified : between unsignificance and operability. pp. 297-308.

Semiotica, Vol. 122 - 3/4 (1998).

Raffestin Claude 1980 - Pour une géographie du pouvoir. 249 pp. Librairies Techniques, Coll.

Géographie économique et sociale, tome XIII, Paris.

Turner B.L. et al. 1995 - Land-use and land-cover change. Science/research plan. IGBP Report, n° 35 / HDP Report, n° 7. 132 pp. Stockholm and Geneva.

http://www.geo.ucl.ac.be/LUCC/lucc.html.

Références

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