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NOS FILMS PRÉFÉRÉS

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Academic year: 2022

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Nous avons également aimé :

1917 de Sam Mendez, L’adieu de Lulu Wang, Au nom de la terre de Edouard Ber- geon, Bacurau* de Kleber Mendonça Filho, Juliano Dornelles, L’oeuvre sans auteur de Florian Henckel von Donnersmarck , El Reino de Rodrigo Sorogoyen, Sibyl de Justine Triet, Le traître* de Marco Bellocchio,Tremblements* de Jayro Bustamante

Comment avons-nous procédé ? :

La médiathèque a acheté plus de cent films sortis en salles en France entre mars 2019 et mars 2020.

Nous avons constitué un jury de dix votants pour établir cette liste des films (professionnels et usagers) et vous donner envie de les découvrir.

Les DVD sont publiés au minimum 3 à 6 mois après la diffusion au ciné- ma, certains donc seulement en septembre, d'où le délai nécessaire.

NOS FILMS PRÉFÉRÉS 2019-2020

* disponibles sur Médiathèque numérique

A COUTEAUX TIRES de Rian Johnson (Etats-Unis) avec Daniel Craig, Jamie Lee Curtis, Chris Evans

Si vous aimez le Cluedo et les petits crimes entre amis, alors ce film est pour vous ! Scénario ultra ficelé, sensation d’être roulé dans la farine par une famille machiavélique où les uns enfoncent les autres, tout est à couteaux tirés ! Jusqu’au casting génial asso- ciant le sérieux, non dénué d’ironie, de Daniel Craig en enquêteur de choc à l’élégant Don Johnson. A vous de jouer : le grand père est assassiné, tous ses descendants ont un mobile et…tous mentent ! Vous risquez bien de vous tromper !

AD ASTRA de James Gray (Etats-Unis) avec Brad Pitt, Donald Sutherland, Tommy Lee Jones

Jolie pépite dans l’univers rare du film spatial, Ad Astra surprend d’autant plus qu’il n’explore pas ce que l’on attend ! Ce n’est pas tant les étoiles ici, ni une autre forme de vie qui intéressent James Gray derrière la caméra, mais bien une introspection profonde et émouvante de son héros, fétichisant l’image d’un père qui a lui aussi consacré sa vie à la Nasa. Les très bons seconds rôles (Tommy Lee Jones, Ruth Negga, Donald Sutherland) ajoutent à ce récit énigmatique, qui déconstruit l’homme et ses faces cachées…

CAMILLE* de Boris Lojkine (France/Centre Afrique) avec Nina Meurisse, Fiacre Bindala, Bruno Todeschini

Camille est jeune, photo-reporter, passionnée, engagée. Parce que la Centrafrique l’a happée, parce qu’elle veut témoigner de la guerre civile qui s’y déroule, Camille se lance à corps perdu dans son rôle de photographe, jusqu’au bout de son destin… Film d’une grande force qui brosse le portrait tout en pudeur et détermination de cette belle idéaliste. (Dont l’histoire est “hélas” basée sur des faits réels).

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CHAMBRE 212 * de Christophe Honoré (France) avec Benjamin Biolay, Chiara Mastroianni, Vincent Lacoste On avait déjà adoré ‘Plaire aimer et courir vite” et si vous n’êtes pas porté sur le “film français d’auteur”, un brin dramatique, Honoré est une bonne porte d’entrée, plus romanesque et bien enlevée.

Ce qu’il arrive Chambre 212 est pour le moins original et servi par un casting décapant au jeu sans faute. Le quatuor Biolay- Mastroi- anni-Lacoste-Cottin fait mouche et son méli-mélo d’histoires aussi loufoques qu’au fond très humaines devrait vous émouvoir pour de bon. Cerise sur le gateau : la musique toujours très soignée.

La CHUTE DE L’EMPIRE AMERICAIN (Québec) avec Alexandre Landry, Maripier Morin, Rémy Girard

Après le “Déclin de l’empire américain” et les “Invasions barbares”

voilà le final grandiloquent (et qui peut se voir seul!) de la trilogie tordante de notre Québécois préféré: oups! Bien sûr ex aequo avec Xavier Dolan. Arcand signe ici un délice d’humour noir bien tranchant...Si vous aimez les polars version politique mais drôles, les dérives du capitalisme traitées avec intelligence et cynisme, les acteurs aussi talentueux que sortis d’on ne sait où, ce film vous fera passer un excellent moment et en plus réfléchir... Avec l’accent !

Un COUP DE MAÎTRE de Gaston Duprat (Argentine) avec Raul Arévalo, Andrea Acatto, Lucas Aranda

Une belle histoire d’amitié avec pour toile de fond le monde de l’art contemporain entre un galeriste ambitieux et un peintre sur le déclin. Nos deux compères vont être prêts à tout pour revenir sur le devant de la scène en élaborant un vrai “coup de maître”. Un film burlesque et réjouissant, un bon moment de cinéma!

Les CREVETTES PAILLETEES de Cédric Le Gallo (France) avec Nicolas Gob, Alban Lenoir, Michaël Abiteboul

Ce Road-Movie à la française ne vous laissera pas indifférent.

Un film à mi-chemin entre « Priscilla Folle du Désert » et « Le Grand Bain » ou les deux à la fois…Les personnages hauts en cou- leurs, drôles et attachants nous embarquent dans cette comédie porteuse d’un message célébrant la différence, sans jamais tomber dans la lourdeur, sa grande force. Alors on remet le maillot pour plonger dans cette aventure rafraîchissante.

SHARP OBJECTS de Gillian Flynn

Adapté du roman de Gillian Flynn (auteur de Gone Girl), cette série fait froid dans le dos. Elle surprend par sa tonalité ultra sombre et pourtant très addictive! Sur une bande son parfaite, une jeune journaliste (l’excellente Amy Adams) revient dans sa région natale pour couvrir un drame. Elle devra compter sur sa dingue de mère, jouée par la non moins géniale Patricia Clarkson, à la limite du mal- aise, douceâtre et flippante à souhait. L’intrigue est bonne, les seconds rôles (la soeur notamment) sont à couper le souffle! Si vous avez l’âme un peu dark, vous risquez bien de succomber.

TRAPPED de Oskar Thor Axelsson

Superbe série islandaise qui vous glacera de froid mais aussi d’un suspense machiavélique: on adore! Le plot n’a rien de fou au dé- part, “encore” un meurtre…Mais il a lieu sur une île perdue, dont le port est un enjeu économique plus convoité qu’il n’y paraît, subite- ment confiné par une tempête: plus aucun habitant ne peut sortir ni désormais entrer ! C’est donc l’oeuvre d’un homme, potentiel voisin, coincé au milieu de tous. Défi de taille pour la police locale dénigrée par Reyjkjavik: résoudre le mystère, qui dérange de plus en plus.

D’autant qu’une ancienne affaire émerge doucement du crime...

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The CROWN de Peter Morgan

Nous avons tous un côté Paris Match… Poids des mots, choc des photos. Si, si, ne le niez pas on est entre nous. Alors voilà une série pour assouvir ce plaisir coupable sous couvert de récit historique ! The crown nous plonge dans la grande Histoire avec une société anglaise en pleine mutation, des personnages d’envergure comme Churchill ou Kennedy, et nous dévoile l’envers du décor: le destin des Windsor. Entre fortunes et infortunes, problèmes quotidiens, couple en crise et famille « encombrante », Elisabeth II y est un monument aussi imperturbable que les présidents du mont Rush- more!

HAPPY VALLEY de Sally Wainwright

Brexit ou pas, l’art n’a pas de frontières. Et c’est tant mieux car outre Manche, les séries sont très réussies ! Happy Valley est l’une de ces pépites. Tout se passe dans les vallons du Yorkshire, en sa campagne charmante et sa rudesse. Excellent polar classique c’est aussi un passionnant portrait de femme(s). Car ne vous attendez pas à trouver en Catherine Cawood l’héroïne attendue, à la plastique irréprochable, mais une femme courageuse, déterminée, empathique, à la fois forte et meurtrie, triste et joyeuse. Elle trans- figure cette vallée maudite par son humanité ! Merci Sally !

IZOMBIE de Diane Ruggiero

Pas facile de se nourrir convenablement quand on est un zombie.

Heureusement Olivia Moore est médecin-légiste. Mais comment ex- pliquer, surtout à l’inspecteur Babinaux, la disparition des cerveaux (cuisinés aux petits oignons) et ses changements de caractère in- tempestifs? Une série policière à l’humour mordant, relevée par un peu d’horreur et de tabasco (perte de goût oblige quand on est un zombie). Et, si on peut parfois critiquer un scénario absurde, cette série n’en est pas moins originale et se laisse volontiers regarder.

The LAST KINGDOM de Anthony Byrne

Dans une Angleterre encore divisée, envahie régulièrement par les danois, Uthred, fils d’un noble saxon, kidnappé et élevé par les scandinaves, doit choisir son camp. Le choix n’est pas facile, en particulier quand ses terres et sa liberté sont en jeu. Cette série historique bien construite, rythmée à souhait et surtout très docu- mentée, peut en rappeler une autre dans le même genre, Vikings, l’histoire et les personnages étant tout aussi captivants.

The DEAD DON’T DIE de Jim Jarmusch (Etats-Unis) avec Adam Driver, Bill Murray, Tilda Swinton

Ce n’est pas qu’un énième film de zombies que nous propose Jim Jarmusch. C’est en effet avec un humour décalé, des références ci- nématographiques à gogo et un casting assez ahurissant (Iggy Pop, Séléna Gomez, et le duo Bill Murray - Adam Driver...) que le réalisa- teur aborde la question ; et le tout sous couvert de changement cli- matique ! Un film à voir et à revoir pour pouvoir en savourer chaque détail ! Et vous, combien trouverez-vous d’indices ?

DOULEUR ET GLOIRE* de Pedro Almodovar (Espagne) avec Antonio Banderas, Penélope Cruz, Asier Etxeandia

Voilà une belle synthèse du cinéma d’Almadovar : un rôle sur me- sure pour Antonio Banderas (l’un de ses plus beaux à ce jour !) qui, en véritable frère jumeau du réalisateur, explore le rapport du ci- néaste espagnol à la création, mais aussi au temps qui passe, iné- luctablement. Au gré d’un scénario inventif, ses plus intenses sou- venirs, ceux qui constituent toute une vie et en creux nos destins, de son amour des hommes à l’image portée si haute de la materni- té, toutes les couleurs de la vie sont là, finement réinventées !

DOWNTON ABBEY de Michael Engler (Grande-Bretagne) avec Michelle Dockery, Hugh Bonneville, Maggie Smith

Vous ne connaissez pas la série ? Ce n’est pas grave ! Ce film vous permet d’entrer dans un monde entre traditions et modernité. Mais aussi de rencontrer des personnages hauts en couleur tels Lady Violet Crawley (Maggie Smith), le pilier indélogeable à l’humour pi- quant, ou Lady Mary relevant de nouveaux défis pour sauver leur mode de vie tout en se préparant pour le bal royal à l’immuable éti- quette. (Envie d’en voir plus? N’hésitez pas à emprunter la série !)

Les FILLES DU DOCTEUR MARCH de Greta Gerwig

avec Laura Dern, Saoirse Ronan, Emma Watson (Etats-Unis) Ce classique est à nouveau revisité avec des partis pris intéres- sants, que ce soit au niveau du montage ou du scénario. La diffé- rence avec les anciennes versions vient aussi des actrices de ta- lent qui succèdent à Elizabeth Taylor (Amy en 1949) et à Kathe- rine Hepburn (Jo en 1933). Le seul petit bémol que l’on peut néan- moins relever est que la réalisatrice aurait pu aller plus loin dans la quête de liberté et de féminisme. (Envie de lire le roman de L. M.

Alcott? Il vous attend en jeunesse avec le film de 1995).

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J’AI PERDU MON CORPS de Jérémy Clapin (France) avec Guillaume Laurant, Hakim Faris, Victoire Du Bois

Dans cette quête de sens aux frontières du quotidien et du fant- astique, Jérémy Clapin nous plonge dans un environnement connu doté d’un personnage pour le moins atypique: une main, à la recherche de son corps, va remonter le fil de son histoire à tra- vers les méandres de Paris. Sa plastique innovante (2 et 3D) in- suffle un réalisme frappant mais non dénué de poésie. La musique et la colorisation créent une atmosphère à la limite du sensitif, une belle expérience qui éveillera vos sens.

JOKER de Todd Phillips (Etats-Unis) avec Robert De Niro, Joaquin Phoenix, Shea Whigham

Qui se cache réellement sous le masque de l’ennemi numéro un de Gotham ? Une histoire sombre, filmée de façon très inédite sur un personnage de Comics, l’ennemi juré de Batman : Joker ! Un grand film porté par l’acteur principal Joaquin Phoenix, qui nous offre une performance ahurissante à travers un personnage tortu- ré et très haut en couleurs. Un film fou, noir, sous tension, sublimé par les compositions d’Hildur Gudnadóttir. Incontournable.

LITTLE JOE* de Jessica Hausner (Allemagne/GB) avec Ben Whishaw, Emily Beecham (Primée à Cannes) Voilà un fim totalement hors sol, dont l’histoire ne ressemble à aucune autre (et Dieu que c’est rare!) Jugez plutôt : une scienti- fique -aussi fascinante que dérangeante- bichonne un prototype révolutionnaire de plante...Thérapeutique, elle rendrait l’âme heureuse. Sauf que tout est doucement transformé par cette “little joe”, aux enjeux énigmatiques et à la respiration “stridente”.

Mère flippante, gamin étrange, vous allez être aspiré au coeur de ce thriller, à l’esthétique visuelle et sonore superbement travaillée !

Les MISERABLES* de Ladj Ly (France) avec Damien Bonnard, Alexis Manenti, Djebril Zonga

On ne parierait pas toujours sur un film de violences en banlieue, à priori. Peut être parce que l’on en a un peu trop, d’à priori. Dans la lignée de la Haine de son aîné Kassovitz, Ladj Ly signe un film fort et très malin. Malgré la dureté des plans, malgré la narration parfois déroutante qui n’évite pas quelques clichés, le jeu des acteurs est bluffant. Rarement manichéén, si bien qu’on ne sait plus vraiment qui défendre ni quoi penser. A l’image de la vie, l’énergie folle ici in- terroge et nous laisse un peu sonné, mais décalé d’un beau pas.

THE AMERICANS de Joe Weisberg et Joel Fields

Je m’appelle Elizabeth Jennings. Bien sûr, ce n’est pas mon vérit- able nom. Le jour, je forme avec mon mari Phillip un couple d’améri- cains modèles. La nuit, nous sommes des agents du KGB impitoy- ables. Toute ressemblance avec des super-héros est trompeuse : nous sommes de simples mortels soumis aux contingences du quo- tidien. Mon histoire se situe entre James Bond et Mission Im- possible: courses poursuites, guerre froide, double vie, trahison, voisin membre du FBI, festival de perruques, anti héros et dilemmes moraux; en résumé un thriller d’espionnage aux petits oignons.

AU NOM DU PERE de Louise Friedberg

Une série qui doit tout au talent incommensurable de Lars Mikkelsen! Quel charisme fascinant chez ce pasteur, un rien des- potique, qui règne sur un foyer pas si solide qu’il n’y paraît. Le scén- ario tout en nuance d’Adam Price (créateur de Borgen, sans doute l’une des meilleures séries politiques jamais écrites) retrouve sa délicatesse et sa complexité d’écriture. La lutte de cet homme (et en creux de toute une tradition danoise) en proie au doute, bousculant ses fils, son épouse, est captivante. Du syndrome post traumatique des uns, aux amoures contrariées des autres, tout y est explor(s)é!

BABYLON BERLIN de Achim von Borries, Tom Tykwer et Henk Handloegten

Oubliez new-York et ses fastes années folles, c’est à Berlin que l’art, l’extravagance et les excès de la vie se jouent vraiment avant la crise de 1929. C’est aussi à Berlin qu’est muté Gereon Rath, commissaire de police et vétéran de 14-18, qui intègre la police des mœurs afin de résoudre une sombre affaire de chantage…Une série policière tirée des romans de Volker Kutsch dans laquelle les petites enquêtes rencontrent l’Histoire. Elle nous fait découvrir un Berlin souterrain et secret de la république de Weimar, ses enjeux politiques, dont nous connaissons la finalité dramatique.

CHERNOBYL de Johan Renck

Soyons clair…après l’année terrrible 2020, pourquoi s’infliger Chernobyl, une série qui raconte la catastrophe nucléaire de 1986 survenue en Union Soviétique ? Parce qu’elle fait un pari rare : celui de l’intelligence du spectateur. Elle est un précipité de cinéma : trav- elling sur la tragédie, plan large sur les interrogations des scienti- fiques, l’incurie des politiques, le poids des idéologies et puis, sur des humains qui nous ressemblent, sacrifiés et engloutis dans la déflagration.. C’est réaliste, effrayant, émouvant mais porteur d’une résilience qui peut nous aider aujourd’hui. Plongez dans le réacteur!

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NOS SÉRIES PRÉFÉRÉES

Des usagers de la médiathèque nous ont encore rejoint cette année pour sélectionner et chroniquer les films mais

aussi nos coups de cœur « Séries » !

Voici nos heureuses élues, que vous trouverez en bonne place dans les rayons !

En vous souhaitant de belles découvertes!

ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD de Quentin Tarentino avec Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie (Etats-Unis) Un casting à la hauteur du grand virtuose Tarantino, pour une épo- pée au sein du cinéma hollywoodien des années 60, humoristique et ironique à souhait ! Une œuvre pleine de références pour les amateurs de films américains de cette époque. Pour les plus jeunes, se renseigner sur l’affaire Sharon Tate est un plus pour aborder le film. A voir absolument !

PAPICHA de Mounia Meddour (France/Algérie) avec Lyna Khoudri, Shirine Boutella, Zahra Doumandji

Ecrit, produit et dirigé par la franco-algérienne Mounia Meddour,

« Papicha » ne vous laissera pas indifférent! Sous une apparente douceur, la lumière et la photographie étant particulièrement soignées, nous découvrons pourtant un combat brûlant, pour les choix les plus ordinaires dans la vie de jeunes filles confrontées à une réalité moraliste et violente. La richesse et la limite des cultures traditionnelles (de la solidarité au superbe travail de stylisme de l’héroïne, empesé par les traditions), tout est finement abordé...

PARASITE de Joon-Ho Bong (Corée du Sud) avec Song Kang-Ho, Choi Woo-Sik, Park So-dam

Véritable prouesse, « Parasite » excelle sur tous les critères : son jeu d’acteur, son rythme croissant, son esthétique sobre…Tout est méticuleusement travaillé ! Sa simplicité apparente cache une pro- fondeur subtile, qui joue sur plusieurs niveaux. L’intrigue, de plus en plus complexe atteint une apogée…époustouflante! Parasite est aussi une métaphore sociale qui touche au cœur notre mode de vie contemporain, sans pour autant devenir moraliste. Quel que soit votre niveau de lecture, « Parasite » vous surprendra!

PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU* de Céline Sciamma avec Adèle Haenel, Noémie Merlant, Luàna Bajrami (France) 1770, la jeune peintre Marianne arpente une île bretonne où un mystérieux portrait (dont le modèle ne veut pas!) attend sa main…

Esthétiquement superbe, évoquant Jane Campion et Bergman comme les tableaux de Vermeer, cette fausse histoire de peintre et de modèle bouleverse par son intelligence et sa beauté. Sciamma réinvente ici l’Amour, de son éveil à son empreinte…indélébile.

« Si vous me regardez, qui je regarde moi? ». Un « je » de regards, un scénario d’une grande finesse, tout un nouveau langage...

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ROUBAIX, UNE LUMIERE* de Arnaud Desplechin (France) avec Sara Forestier, Léa Seydoux, Roschdy Zem

Retour de Desplechin à Roubaix, sa ville natale, encore un soir de Noël mais dans un registre inhabituel, le polar. Ville sinistrée, loge- ments insalubres, un meurtre misérable et monstrueux, deux paumées aux cheveux gras et Daoud, un commissaire solaire.

Chercher une lumière, même dans un contexte sordide de misère sociale, c’est le projet totalement réussi de Desplechin. Mise en scène qui le différencie du tout aussi excellent documentaire

“Roubaix, commissariat central” de Mosco Boucault, qui l’a inspiré.

SHAZAM!, David F. Sandberg (Etats-Unis) avec Zachary Levi, Mark Strong, Asher Angel

Devenir un super-héros alors qu'on n'a rien demandé ça peut se révéler compliqué, surtout quand on a 14 ans, qu'on est en famille d'accueil et que ça nous vieillit de 20 ans! Or pour Billy c'est aussi amusant, surtout quand il essaie de deviner ses pouvoirs. Peut-il voler comme Superman ou soulever plus qu'un sac de cours? Mais seul, pourra-t'il faire face au super-méchant? Un film familial at- tachant au super-humour!

SO LONG, MY SON* de Wang Xiaoshuai (Chine) avec Jing-Chun Wang, Yong Mei, Qi Xi

Cette fresque familiale chinoise tient de la magie: dense, on ne la voit pas passer, émouvante on se surprend à sourire…Tout, absolu- ment tout convainc! Son scénario incroyable nous entraîne sur qua- rante ans de l’histoire d’un pays que nous connaissons tous sans pourtant y avoir d’accès intime. Quel cadeau: l’histoire de ce couple, vous vous en souviendrez longtemps. L’humanité, l’universalité des enjeux, la dignité exceptionnelle des acteurs (Lion d’or ex aequo à Venise) crèvent l’écran tout entier. C’est la Vie qui défile…

Le VENT DE LA LIBERTE* de Michael Bully Herbig (Allema- avec David Kross, Karoline Schuch, Friedrich Mücke -gne) Inspiré d’une histoire vraie, ce film nous plonge dans l’Allemagne de l’Est et sa frontière infranchissable. Enfin presque… C’est le pari fou que vont tenter deux familles. Sauf qu’une montgolfière, pour 8 per- sonnes, en dehors de l’énorme quantité de tissus qu’elle nécessite, est difficile à dissimuler, surtout quand son voisin travaille pour la Stasi. Un thriller poétique au suspense bien rythmé à découvrir en famille. Attention cependant, le film est en VO sous-titrée.

La VIE INVISIBLE D’EURIDICE GUSMAÕ*de Karim Aïnouz (Bré- sil)

Rio de Janeiro, 1950. L’histoire de deux sœurs inséparables que tout oppose : l’une, épicurienne, rebelle, rêve du grand amour et l’autre, plus introvertie, discrète, rêve d’une carrière de pianiste...Mais le destin va en décider autrement et les séparer...Toute leur vie, elles n’auront de cesse de vouloir se retrou- ver. Du très grand cinéma, charnel, habité et engagé. Un magni- fique mélo puissamment féministe.

WILD ROSE de Tom Harper III (Grande-Bretagne) avec Sophie Okonedo, Jessie Buckley, Julie Walters

Ce film ne pourrait porter meilleur titre avec cette rose sauvage qui s’apprivoise entre sa passion dévorante pour la country et sa vie de mère de deux enfants dont elle ne sait pratiquement rien. Sortant tout juste de prison, celle-ci doit faire des choix difficiles, lutter pour sa réinsertion, ses rêves et sa famille. Un film intéressant tant par ses problématiques que part sa réalisation – les intermèdes musi- caux apportent en plus un souffle de légèreté à l’ensemble.

YESTERDAY de Danny Boyle (Grande-Bretagne) avec Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran

Suite à un accident lors d’une étrange panne d’électricité, Jack se réveille dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé … Sa vie de musicien en galère va très vite changer lorsqu’il décide de réécrire de mémoire les chansons des quatre garçons dans le vent et de les interpréter face à un public médusé ! Une comédie pop ir- résistible et romantique, et un rôle à la mesure du talent de Himesh Patel !

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