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Pour la décentralisation artistique

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Academic year: 2021

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(1)

rw

! A Ï B I B V Ü E D E

O B S Ê T B

do 4 DECEM BKI9 1912

Le remède par excellence

pour guérir les

RHUMATISMES

c’est le

w

r h e u i w â t o l

“m

« 1 jiî Kheuraatol esi le véritable remède des affections rh u ­ matismales. Il m ’a complètement guéri d’une sciatique, qui me faisait souffrir depuis dos années. — Propager ce bon remède c'est rendre service à l ’hum anité. »

Signé :

A.

C l a u s s e , commissaire de police.

Florennes (Belgique), 17 m ars 1909. T6347 Le R h e u m a to l est la

m eilleure

friction, le remède

le plus efficace

contre les R h u m a tis m e s et les N é v r a lg ie s l Cette

préparation pharm aceutique su isse

s ’est acquise dans toute l ’Europe, tan t auprès du monde médical que chez lo public, la

m eilleure renom m ée.

F r. 1,60 lo flacon, avec le mode d ’emploi, dans t o u t e s ■— l e s p h a r m a c ie s d e GENÈVE ot de la S u i s s e r o m a n d e —- ' ■

LA VIE GENEVOISE

DANS LES SOCIÉTÉS

Société auxiliaire du Musée ri’ Histoire naturelle

-- L ’assemblée générale est convoquée pour le sam edi 14, à 1 h. % de l’après-midi, à f Athénée. Ordre .du jo u r : R ap p o rts; élec­

tion de h u it membres du com ité e t de deux vérificateurs des com ptes; propositions in ­ dividuelles.

Le «

Grillon

» à

cinq sous

La Veillée donnera, au Uaaino de St-Pierre, dim anche 8 décem bre, en m atinée, une dernière représentation populaire du Grillon, la charm ante pièce de Francm esnil. Portes à l h. % ; rideau à 2 h. 1/4 précises. Billets à 25 centimes en d ép ô t au x adresses su i­ vantes : Casino db S a in t-P ie rre ; Chouet, charcuterie, Coutance ; Mlle E; B ornet, pas­ sem enterie, Longemalle ; Photo-M arché, Chftntepoulet, 11 ; L. B erthoud, sellier, rue

Bovv-Lysberg ; Brasserie de S ain t-Jean ; Mme Bondanini, mercerie, place des Eaux- Sftves, 9 ; Tobler, bouoherie, à S t-Jean ; „G. T reyvaud, chaussures, rue des Pâquis, S ; ÿicco fils, encadrem ents, quai des Bergues, S ; Chambre du T ravail, 10, rue du Temple.

Rhododendron

Ce ch b i pin do Plainpalais aura sa pro­ chaine as.e nblée mensuelle mercredi, 4 dé- tifembre, à 8 h. % précises, au local, café «Dunant, rue Dancet.

Pédale de Saint-Gervais

Cette société au ra son b an q u et annuel le sam edi 7 co ra n t, à 8 h., au local, café du Grand-Aigle. Lie prix d u banquet, qui e st subventionné par la caisse, est fixé à 2 fr. 50. Icscriptions a u local ju sq u ’à jeudi soir, dernier délai.

Jeudi, 5 ce ' T.at, à 9 h., assemblée men- Buelle.

PH IL A N T H R O PIE

Ligue des femmes suisses centre l’alcoolisme

Le comité de la Ligue, rem ercie toutes iee personnes qui o n t participé au th é p h i­ lanthropique du 28 novem bre, qui a eu « e u au local de l’U nion des femmes, au béné- *fice de l’œ uvre de tem pérance, d u chanoine

Grogs, dans le Valais. . _ 'jâiisv. •.

Rem erciem ents t o u t —epAeieex à Mme b a d in a , Mme Ed. R . e t Mlle V., qui o n t ftien voulu agrém enter c e tte p etite m ani­ festation philanthropique p a r leurs talent» de cantatrices.

Le th é a produit la jolie somme de 300 fr., qui a été im m édiatem ent envoyée à M. le Chanoine Gross.

ro n t entendre MM. B onnard e t G rand jean rendre com pte d u voyage d ’inspection qu’ils viennent de faire d ans le sud de l’Afrique.

L a séance sera coupée en deux parties, et, p en d an t l’intervalle, ceux qui le v ou­ d ro n t pourront prendre une tasse de thé que des mem bres de l’activ ité chrétienne d e la Madeleine offriront au p ro fit de l’œ uvre m édicale poursuivie à C hikoum bâne p a r n o tre com patriote, M. le D r Ad. Séchehaye.

L E S S O I R E E S

L’Escalade à Zofingue

La section genevoise de la Société de “ le célébrera la fête de l’Escalade un b an q u et qui a u ra lieu le sam edi décembre, à 7 h. % du soir, à la salle des is de l’in stru ctio n . MM. les V.-Z. qui liresaient assister à oe b an q u et sont ifommeut 'priés de se procurer des cartes _itix, 5 fr.) jusqu’au jeudi 12 décembre, à midi, cheK MM- B run e t P riv ât, p harm a­ cie, à Longemalle.

Club Hygiénique de Plainpalais C ette société organise, pour le mercredi 11 décembre, dans la grande salle com m u­ n i e de Plainpalais, un bal costum é qui

B’annonce comme un succès. L ’orchestre Meyer m ènera la danse. Cartes chez MM. jijonget, Corraterie, 16; M égevand, rue de $ iv e , 5; M aulet, rue Leschaut, 3, e t le so:r, & rentrée.

L’Escalade au Kursaal

Les bals de l’Escalade a u K ursaal, fixés au m ardi 10, m ercredi 11 e t jeudi 12 dé­ cem bre, p ro m etten t d’ê tre plus brillants

que de coutum e.

Le prem ier soir sera consacré au concours d e costum es isolés, e t le dernier au concours f l e .. groupes. U ne illum ination féerique e s t prévue pour le bal de mercredi soir.

Le ju ry a u ra mille francs e t des flots de Cubans à sa disposition à répartir-com m e prix.

LES C O N F É R E N C E S

fia conférence qu’annonce Mme D ora Mélegari vient d’avoir le plus grand suooès £ Lausanne. Elle a Heu, rappelons-le, Al’Athénée, jeudi 5 décem bre, à 5 h. Le sujet:

B L a femme italienne », tra ité p a r une per­ sonne aussi com pétente que Mlle Melegari, n e m anquera pas d ’intéresser un nom breux ÿublic.

■*.... m i -

-N ou velles relig ieu ses

Paroisse de langue allemande E x tra its du Oemeinde-Blatt :

L’élection d ’un seoond p asteu r a u ra lieu les 14 e t 15 décembre. U n seul can d id at est Biscrit, M. E rnest Meyer, suffragant de M. le p asteu r W alter.

— L a fête de Noël de l’Ecole a u ra lieu le fiS, salle de la R éform ation; celle de la diaco- » ie le 27, dans la salle paroissiale; celle de la jparoisse, le 29, dans le tem ple de l’A uditoire; ■elle destinée aux jeunes filles, le 5 janvier.

— M. le pasteur W alter, Florissant, 12, recom m ande à ses paroissiens le cas d ’une p a u v re femme qui n’a pas do lit.

Mission romande

tf Ge soir, mercredi, à 8 h. 15, dans la Salle V entrale, les amis de cette œ uvre essentielle- Vuent suisse qu’eBt la Mission rom ande

pour-LA QUESTION DE L’ASSISTANCE PUBLIQUE

Assemblée générale annuelle des Conseils de T Eglise nationale protestante L a séanoe générale de ces Conseils (Consis­ toire, Compagnie des pasteurs e t Conseils de paroisse de tour le: can to n ) a eu lieu dim anche, 1er décem bre, à 2 h. % , au tem ple de la Fusterie. Les m em bres des dia- conies et des com ités de bienfaisance avaient été égalem ent invités, de sorte que le tem ple é ta it rem pli d ’une foule a tte n tiv e e t re­ cueillie.

Après la lecture des passages biblique, e t une prière faites p ar M. le p asteu r A. R œ hrich de Chêne, m odérateur de la Com­ pagnie, M. le professeur E.Gœ gg, président du Consistoire, a souhaité la bienvonue à l’assemblée. Il a rappelé qu’en ce jour m êm e l’U nion chrétienne des jeunes gens fê ta it son 60me anniversaire e t il fa it des vœ ux pour la prospérité de cette association qui p ar son œ uvre adm irable a bien m érité de no tre pays. Après avoir parlé de la re sta u ­ ration si bien réussie du tem ple de la Fusterie, M. Gœgg term ine son discours p ar ces m ots : J e suis heureux que no tre assemblée annuelle a it lieu en ce dim anche où la vieille Eglise de Genève a tendu une m ain secou- rable aux m alheureuses victim es de la guerre des Balkans.

M. E dm ond Boissier a présenté ensuite un excellent rap p o rt sur la questioij«s.J4#is sistanoe p a r l’Eglise ». I l se ra it i de donner ici même u n résumé de e t ’ consciencieux tra v a il qui sera m en t publié in extenso. Contento: dire que M. Boissier propose : 1. qiÿ conies ou com ités de bienfaisance appellent a u soin des m alheureux autaat-'de diacres ou de visiteurs auxiliaires que possible; qu’une délégation so it choisie pour assurer le caractère méthodique^ social, continu de l’œ uvre; que l’Eglise étende son ootroi à d’autres branches de l’œ uvre sociale. M. Boissier v oudrait aussi que les pasteurs fussent en grande p artie déchargés de l’assistance.

Le ra p p o rt de M. Boissier a été suivi d ’une intéressante discussion à laquelle o n t pris part. : MM. les pasteurs O sterm ann, A. Rœ hrich, Ferrier, Guillot e t Poulin et MM. H ochreutiner, Maréchal, Lem aître, Mégard e t P riv ât. i de

dia-UN BAS-BLEU

SELON M. ERNEST CHARLES

L ’ém inent critique parisien a continué la série de ses conférences p a r une causerie à l’A thénée sur le Bas bleu qui fu t un v é rita ­ ble feu d ’artifice d ’esprit. B on gré, malgré, ses auditrioes o n t dû sourire.F aut-il oonclure que le conférencier les a désarm ées e t qu’il les a convaincues ? P ourquoi pas ! il a parlé avec t a n t d ’équité e t de bon sens.

L ’origine du m o t Bas bleu p our désigner les fem mes qui fo n t m étier littéraire, rem onte au X V III sièole, sans q u ’il soit possible de préciser, si elle vient bien d ’un club fém inin de Londres, où faisait la pluie e t le beau tem ps a u nom m é Stillingfeet qui p o rta it des b as bleus. L a trad itio n à longtem ps représen­ té les femmes do lettres,-auxquelles on a don­ né le déplaisant surnom , comme inélégantes jusqu’a u laisser aller. Les tem ps ont bien ohangé : si la femme do lettres actuelle est incapable de donner le ton en littératu re, elle est généralem ent au prem ier rang de celles qui fo n t la mode.

Mais, il n ’en reste pas moins vrai que l’ép ith ète de bas bleu a conservé quelque ohose de blessant.

A n o tre époque, le bas-bleu sel compli­ que de professionnalisme. C’e st un fa it nou­ veau, social a v a n t d ’être littéraire, e t qui e st la oause de l’hostilité m anifestée aux femmes de lettres victim es de l’égoïsme e t de la v an ité masculins. On a d it que les femmes n ’o n t jam ais rien inventé, mais p ar­ m i les homm es qui écrivent, il y on a b eau­ coup qui leur ressem blent sans doute. Il n’est pas difficile do constater avec Joseph de M aistre que de tous les ohefs d ’œ uvre de la littératu re, aucun n ’a pour a u teu r une femme. P o u rta n t il en est qui p rétendent opposer à un tel argum ent les noms de fem ­ mes de génie. Les adversaires répliquent en p ro u v an t que do toiles femmes o n t to u ­ jours manifesté, d ’une façon ou d ’une autre, qu’elles éta ie n t des hommes m anqués, ainsi : Georges Elliot, Georges Sand, Mme de Stæl, elle-même.

Que ce soit en Europe, en Amérique, ou ailleurs, ils affirm ent que toutes les femmes rem arquables ressem blent à des hommes e t qu’elles o n t les m andibules très développés.

Le conférencier réprouve cette thèse, e t il ne la souligne que pour m ontrer ce

ROYAL W IN D SO R

r é g é n é r a t e u r d e sc h e v e u x S i vous d é sire z R E N D R E A VOS C H E V E U X G R IS L E U R CO U LEU R E T B g A U T E N A T U R E L L E S ou en

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qu’elle a d ’excessif, voire même de roque e t de rude. C ependant, les homm es o n t pour eux d ’au tres argum ents. Pourquoi les fem ­ mes écrivent-elles ? P o u r des raisons é tra n gères à la littératu re. Les unes pour am éliorer leur situ atio n m atérielle pour se rendre in' dépendantes. Les autres : p a r déception, ou, en a tte n d a n t d ’être mariées, ou encore, e t ce so n t les plus dangereuses, pour se con­ soler de ne pas l’être. I l fa u t bien convenir, si de telles raisons les poussent, qu’elles n ’écrivent que p a r une sorte d’ex altatio n d’or­ gueil.

D epuis R acine, la femme occupe la place prépondérante en littératu re. C’est plus qu’un privilège, elle dom ine to u t, parce quo l’a ­ m our est le grand mobile. I l n ’est pas jus qu’aux hommes les plus austères qui n ’écri v en t su r les sujets les plus graves avec la préoccupation d ’ê tre com pris des femmes. Elles o n t imposé des qualités d ’ordre. L eur situ atio n est enviable; aussi, quand on les vo it s’acharner à faire concurrence aux hom ­ mes, on se. sent pris d ’inquiétude affectueuse, e t on se dem ande si après être m ontées aussi h a u t, elles n ’aspirent pas à descendre.

Les femmes ne le croient pas, e t c’est pour quoi les femmes de lettres pullulent aujour d ’hui. Aussi, ceux qui n’o n t pas d ’enthou siasme d ev a n t cette invasion, sont en d roit de se dem ander ce que les femmes o n t a p ­ p o rté à la litté ra tu re , e t ce qu’elles p our­ ra ie n t lui ap p o rter :

E u philosophie, en sociologie, en histoire, les fem mes de lettres n ’o n t fait que des essais médiocres sinon inutiles.Q u’on ne nous oppose p as Arvède B arine, qui n ’a, à son aotif, que des tra v a u x agréables, sans plus. P eu t-être pourrons-nous les diriger vers des genres moins austères, plus faciles, comme le théâtre, p a r exemple.

D epuis M adam e D eshaulières au 17me siè cle, jusqu’à Georges Sand au 19me, il ne reste rien du th éâtre féminin. Mme de G irardin p a ra ît triom pher toujours dans la Joie fait

peur qui est au répertoire classique, m ais cela

n’empêche pas que cette pièce so it très m au ­ vaise, e t qu’avec St-Beuve, on soit en droit de se dem ander com m ent une personne si in ­ telligente n 'a pas su avoir la p udeur de l’es­ p rit dev an t le succès fa it à une telle œuvre. Q uant à Georges S and,au ta le n t tum ultueux elle oubliait ses personnages en route, pour finir comme elle pouvait, puis, l’in stan t d ’a ­ près, ne pensait plus à ce qu’elle av a it fait. Le public a agi de même p our ses pièces. Les ten tativ es dram atiques actuelles ne nous dé m en ten t pas.

P o u r comble, voilà que les circonstances les p rivent du genre où elles au raien t pu exceller. Elles peuvent être très bonnes épistolières, Mais la vie m oderne est organisée de telle façon que Mme de Sévigné ni Mme de Boigné ne pourraient aujourd’hui écrire leurs lettres e t leurs mémoires.

Les uns nous disent qu’il leur reste le ro ­ m an. N ’est-pas u n genre un peu épuisé de nos jours, où la vie nous donne à chaque in sta n t des spectacles si variés que les inventions des écrivains deviennent bien pâles à côté ? Serait-ce la poésie que los femmes pourraient rénover ? U ne conférencière l’a affirm é ré­ cem m ent à Genève même. C’est une nouveau­ té. On p eu t m ettre au défi quiconque de citer une seule femme nécessaire à la poésie. Saplio peut-être ? Mais que sait-on d ’elle en dehors de la légende 'l Ün nous engage à escom pter l’avenir; cependant il semble que Ju les Le- m aître a it assez dém ontré que les femmes se sont fait rem arquer dans toutes les litté ­ ratu res p a r leur in ap titu d e à exprim er poéti­ quem ent leurs sentim ents.

P o u rta n t, elles p euvent briller dans un genre qui relève bien de leurs qualités, soit la m orale e t l’éducation. Elles peuvent m on­ tre r dans la société l’accord étro it des esprits e t la division des tâches dans la fam ille : l’hom m e agissant su rto u t en dehors et la femme au dedans comme inspiratrice.

Peuvent-elles envisager sérieusem ent lift a u tre rôlç? E t pouvons-nous espérer qu’un jo u r viendra où celles qui écriront dans ce sens, dissuaderont les autres d ’écrire ? H é­ las ! l’époque est m al choisie. Le nom bre des Bas-Bleus ne fera a u ’augm enter. Les fem ­ mes se lancent dans l i littératu re, par mode, par esp rit d ’initiative, pour avoir des succès.

Mais, s’il é ta it tem ps d ’a rrê te r encore uno fem me su r la pente,si une d ’elles a v a it l’idée saugrenue de me consulter, d it le conféren­ cier, je lui dirais : « Ecrivez, mais vous ne trouverez pas dans la litté ra tu re ce que vous attendez. Les femmes do lettres form ent à l’heure aotuelle le plus douloureux des pro létariats, capable d ’apito y er le plus enragé antifém iniste. E n principe, la vie familiale est désorganisée p ar la vie littéraire; il y a incom patibilité. Celle qui se rue dans la lit­ té ra tu re à la conquête de l’argcntjjet de là gloire, do it se sacrifier to u te à son talen t ou a celui qu’elle croit avoir.

« Vous voulez être l’égale de l’homme. Il y a longtem ps que les fem mes le so n t; souvent même elles lui sont supérieures, e t il fa u t re connaître que les femmes passionnées d ’é ­ crire sont moins soucieuses de s’affirm er les égales de l’homme qu'icientiques à lui. Cela risque d ’e n traîn er à de la m onotonie. Après cela, si la femme qui m ’a u ra it consulté, conclut M. E rn est Charles, poursuivait en­ core, je lui dirais : Ecrivez, mais cependant je vous rappelle le m ot de S t-P au l pour vous l’appliquer en le transposant : « Mariez-vous ! vous faites bien ! N e vous mariez pas ! vous faites m ieux ! » « Ecrivez ! vous faites bien ! N ’écrivez pas ! vous faites m ieux ! »

J . P.

La guerre aux vandales

T rop souvent nos bons voisins de Savoie o n t eu à se plaindre do déprédations com ­ mises en hiver dans leurs ohalets de m onta­ gnes par des touristes vandales, qui parais­ saien t oublier, lorsqu’ils sont loin des gendar­ mes, les notions les plus élém entaires du res­ pect d û à la propriété d ’au tru i.

Ces gens, en p etit nom bre heureusem ent, p o rten t un grave préjudice moral au x alp i­ nistes sérieux e t il convient que ces derniors s’opposent de tous leurs efforts aux actes délictueux e t stupides qui indisposent à juste titre les h a b ita n ts des montagnes de la Savoie.

Des chalets particulièrem ent éprouvés so n t ceux de Balmes su r Orange e t cependant les aim ables propriétaires, MM. F avre Syl­ vain e t Levet, en laissent un ouvert avec du bois e t du foin à la disposition g ratu ite des am ateurs de sports d ’hiver. Il sem blerait que ceux-ci en tém oignage de reconnaissance do v raien t se com porter ave décence e t retenue dans cette maison hospitalière.

M alheureusem ent, quelques-uns ne le com prennent pas ainsi e t les propriétaires ont réolamé l’appui de la section du Mont-Blanc du Club Alpin Français, de la section gene­ voise du Club Alpin Suisse e t do la Fédération M ontagnarde Genevoise d o n t les membres so n t instam m ent priés d ’agir avec énergie contre les vandales avec lesquels ils p our­ raien t se rencontrer.

Les banquets

Cercle choral

Lo Cercle choral do Genève a eu sam edi soir dans son local de la rue du Commerce, son b an q u et annuel sous la présidence de M. P au l Lachenal.

Après u n savoureux repas rem arquable­ m ent servi p ar M. Garance, M. L achenal a o u v ert la p artie officielle et, dans u n élo­ q u e n t discours, plein de finesse e t d ’une form e très littéraire, il a souhaité la bien­ venue au x délégués des autorités e t de nom-, breuses sociétés représentées.

M. Storrer, conseiller municipal, a porté, au nom des autorités de la Ville de Genève, un to a st à la prospérité du Cercle choral.

A près lui M. Elie Mermot, ancien président de la Cécilienne, a présenté quelques paroles extrêm em ent émues rappelant les triom phes passés de la grande société genevoise e t se féiicitant do la voir brillam m ent revivre dans le Cercle choral.

O nt égalem ent pris la parole MM. L euté, au nom de l’H arm onie N autique; Egger, prési d en t de la « Concordia », T aponnier, de l’O r chestré Sym phonique; G. R enaud, de la So ciétê de gym nastique Genève-Ville; Sessler, président du B orax e t P au l Balm er, avocat, président de l’U nion musicale des E aux Vives qui, en term es élevés, a porté le toast à la patrie.

Enfin, M. Pochon, le directeur aimé e t dis­ tingué du Cercle choral,, a prononcé un vi b ra n t discours e t a émis le vœ u que le Cerle choral, qui a déjà donné de nom breux témoi gnages d ’une activité musicale e t artistique de prem ier ordre, voie so grouper au to u r de lui d ’au tres sociétés de m anière à créer à Genève u n chœ ur d ’hommes, digne de ceux qui prospèrent avec ta n t de succès ailleurs en Suisse.

E n dernier lieu, M. Lacheïlal a porté un toast à l’ancien président- du Cercle choral, M. Francis P eter, actuellem ent en Egypte, e t lui a envoyé u n message de g ratitu d e e t d ’a ­ mitié.

Le second acte a im m édiatem ent comm en­ cé et, de 11 h. ju sq u ’à 3 h. du m atin, ce fu t un b rillan t concert, au cours duquel se firent applaudir le double q u atu o r e t les meilleurs solistes de la société, citons : MM. Poncet, Spadacini, Boggi, Julliard, Zbinden e t Her- m ann dans ses inim itables productions co­ miques.

Lyre de Carouge

Cette vieille e t réputée chorale avait, sam edi soir, son banquet annuel.

La salle, superbem ent décorée p ar les soins de deux membres dévoués, MM Aug. Perrin e t Alt. Peccoud, é ta it trop petite pour contenir les 100 convives.

Il y a v a it beaucoup d ’en train , de gaîté e t de bonne amitié.

M. Félix Desbiollcs, président, a v a it à ses côtés MM. Pierre Vibert, adjoint, Joseph B ertrand, président honoraire, Teis- sier, directeur de la F anfare municipale de Genève, Léon Ludwig, d irecteu r de la Lyre, Léon Favre, sous-directeur, e t An dré Schautz.

Le menu é ta it exquis e t bien servi par M. D elaunav, tenancier du Cercle. Tous les participants se so n t déclarés absolu m ent satisfaits. Le m ajo rai de table est échu à M. Jacques B oni, très joyeux, qui donne d ’abord lecture des lettres d ’i-xcuscs de MM. D. Moriaud, maire, Ad. V autier, conseiller d ’E ta t, F. Bcsson, ancien con seiller d ’E ta t. Jam es Vibert, prof., Lassieur, H utin, et du Cercle Choral de Genève.

M. F. Desbiolles souhaite au nom de la L yre la plus cordiale bienvenue aux assistant,';. 11 remercie les artistes qui prêtent leur précieux concours à la partie récréa­ tive du b anquet, ainsi que la presse. Il re- rette vivem ent l’absence de M. lo maire loria-ud, ainsi que celle de M. A. Déprez, un vieux Lyrien, retenus tous deux par des indispositions. Il forme des vœ ux pour leur prom pt rétablissem ent.

M. Desbiolles retrace ensuite l’activité de la société. Grâce à la com pétence du directeur, M. Léon Ludwig, à l’ard eu r que m etten t lesLyriens à apprendre des chœurs judicieusement- choisis le trav ail a été fécond p endant l’année qui va s ’écouler; on p eu t bien augurer de l’avenir. M. Des biolîce parle égalem ent du 40me anniver­ saire de la Société, en 1913. Il porte son to a st a u x invités, aux membres honoraires e t passifs, à l’am itié toujours plus grande entre tous lesLyriens. ( A p p l.)

M. Pierre Vibert-, adjoint, a u ra it bien voulu assister, l’année dernière, au b an ­ quet de la Lyre, mais, m alheureusem ent, il é ta it en voyage, à New-York. Il était, cependant, de cœ ur avec ses amis. Après avoir fait un récit do son voyage, rappelé la mémoire du regretté directeur Joseph H oiler e t fait l’éloge de son successeur, M. Léon Ludwig, il a porté son to a s t à la Lyre o t à sa prospérité.

M Joseph B ertrand, président honoraire, d it to u t lé plaisir q u ’il éprouve à constater la vitalité de la Lyre.

M. Léon Favre, sous-directeur, est heu­ reux de la parfaite réussite de ce banquet. La Lyre est sortie des jours som bres e t on ne p eu t qu’en féliciter le président-, M. Desbiolles, e t le dévoué directeur, M. L. Lud>vig, sans oublier los répétiteurs. M. F av re lève son verre à la continuation de l’entrain e t du dévouem ent qui régnent actuellem ent.

P rennont encore la parole : MM. André Schautz, Champendal, Aimé G randjean ot Joseph D unand, président de la Fanfare municipale de Carouge, ce dernier p arlan t au nom de toute.-; les sociétés caroügeoises.

L a série dos toasts é ta n t term inée, M. J . Born rappelle que chaque année, une commission examine le travail des Lyriens et décerne au plus méritant- une m arque de satisfaction.

Cette année, l’honneur échoit à M. Alfred Peccoud, qui a mis son talen t de décorateur à la transform ation du local, secondé par M. Aug. Perrin, peintre distingué. Au nom do la Lyre, M. Born remercie très vivem ent MM. A. Perrin e t A. Peccoud et- offre à ce dernier uu joli servioe à café. M. A. Pcccoud se d it fo rt touché de cotte m arque de sym ­ pathie.

Puis oommonce la partie artistique e t am usante de la soirée. On a le privilège d ’applaudir successivement des artistes du chant : MM. Lecierc, O livet e t Rossi, ténors; T. Beaumc, M. Bulliod et D upont, barytons; puis MM. Prom et frères, L. Schneider et E. Collet dans leurs répertoires comiques; des instrum entistes solistes renommés, MM. Faohaux, hautboïste, Maurice D upont e t son élève Solier fils, pistons, et, enfin, MM. Depraz e t P ortier, olarinettistes. Tous ces artistes étaien t accompagnés au piano 3ar l’infatigable M. Léon Ludw ig avec to u t ‘e talen t qu’on lui connaît.

N e vo y agez p lu s sans ? ? ?

a D E L P H I N 1 N E du D r Flasschoen, qui est inoffensive et supprim e absolument

Le Mal de Mer

Le Mal de Chemin de Fer

Se trouve à Genève chez : MM. Model & M adlener, Pharm acie Centrale, rue du Mont-Blanc, 9 ; pharm acie H ahn, 18, place

Longemalle. . T3824

Dans la p artie comique, M. Cottier, dans les a Créanciers de M. Pifam brosse »; M. E. Jacques (docteur K ram ps), dans sa « Causerie su r l’homm e spectre » e t ses danses m acabres; MM. V uillot e t Castal- mick, dans leurs exercices fantaisistes sur la nouvelle organisation m ilitaire (MM. E. Jacques e t L. Prem et). E t, pour te r ­ m iner le program m e, la « Troupe Favlen’s » (MM. E. Jacques, P rem et frères, A. Peccoud, L. Born e t G- Tliion) avec leur étalon Gaïa- coll.

Tous nos complim ents à ces dévoués artistes e t spécialem ent au distingué d i­ recteur de la section littéraire de la Lyre, M. Em ile Jacques, à qui les applaudisse­ m ents e t les bans ne fu ren t pas épargnés. L a soirée s’est prolongée fo rt ta rd , au milieu d ’une gaîté débordante, comme c’est toujours le cas à la Lyre de Carouge.

E.

POUR LA DÉCENTRALISATION

ARTISTIQUE

Le comité qui s’est formé à Genève pour ouvrir au th éâtre d’idées une nouvelle voie avait tenu à tém oigner sa reconnaissance à M. Ernest-Charles, l’homm e de lettres d istin ­ gué, qui est venu de Paris pour faire connaître aux Genevois l’œuvre d’un des leurs : Ma- thias M orhardt.

Il l’a fa it samedi soir en un repas très in­ tim e, fo rt bien servi à l’hôtel du Lac.

A la table d ’honneur, no tre hôte parisien, puis M. A drien Lachenal, ancien président de la Confédération, M. le prof. F. Favre, p ré­ sident du comité d ’organisation, MM. Daniel Baud-Bovy, Jam es V ibert, H enssler, pré sident de la société des Amis de l’instruction Vuille, avocat. Des lettres d ’excuses sont parvenues de MM. W. Rosier, président du Conseil d ’E ta t; C hauvet, président du Conseil adm inistratif; G ustave Ador, conseil 1er national, R aisin, Cartier, de Mlle Marcelle E yris e t de M. Addor, chancelier de l’E ta t vaudois, am i de M orhardt.

M. Henssler fonctionnait comme m ajor de tab le e t a d it que ia société des Amis de l’instruction s’é ta it fa it un devoir d ’adhérer à la société de décentralisation e t ferait l’impossible pour aider au succès dans sa tâche honorifique de prem ier interprète de M atthias M orhardt.

M. Louis F avre remercie très heureusem ent M. Ernest-Charles.

Les cam arades do collège de M orhardt (volée de 1879) presque tous présents au b anquet ont senti que M. E rnest-C harles a v a it pénétré à fond leur ami. Après avoir d it encore sa g ratitu d e à tous ceux qui ont donné leur adhésion à la jeune société de dé­ centralisation, e t à la tête desquels se trou v en t : MM. Adrien Lachenal, B ernard Bou vier e t F erdinand H odler, M. F av re évoque le tem ps où M orhardt, to u t jeune, m anifes­ ta it déjà au milieu de ses amis de la « P e r­ venche », le grand talen t qui est en train de m ûrir. I l rappelle les débuts à la Tribune, le d é p a rt pour P aris e t il justifie l’ami, qui pour avoir dem andé la naturalisation fran ­ çaise, n’en est pas moins resté genevois, p a r sa m entalité.

Au printem ps prochain, les ami» représen­ teront- A la gloire d'aim ir et probablem ent, aussi L a princesse Hélène. Q uant à la Mort

du- lioi, le grand acte u r K rauss s'en est

chargé avec une troupe qu'il a le rutée. M. E rnest-C harles au rait bien voulu té ­ m oigner sa g ratitu d e pour l’accueil ch arm an t qui lui est fa it en gardant- le. silence. Ce­ pendant, il ne peut taire que ce qui le frappe dans la m anifestation en l’honneur de M orhardt, c’est que c’est plus une tête du cœ ur que de l’intelligence.

Les Genevois im poseront M orhardt e t P a ­ ris, qui l’appréciera eniin comme il convient, leur en sera reconnaissant.

M. Ernest-Charles lève son verre à la jeune société de décentralisation e t au grand dram aturge, M. M orhardt.

M. Adrien Lachenal, dans un langage élevé, d it aussi sa reconnaissance à l’hôte de ce soir auquel nous devons d ’avoir vraim ent com­ pris M orhardt.

Il boit à M. Ernest-Charles, à M orhardt e t à Paris.

M. l’avocat Vuille a rom pu avec ses habi­ tudes pour venir à ce banquet. Il a connu e t apprécié M orhardt a v a n t son départ pour P aris e t il tien t à dire sa grande reconnaisan- ce à M. Ernest-Charles qui nous l’a ram ené e t révélé. I l un it dans son to a st la France e t la p atrie genevoise.

Au cours de la soirée est arrivée de la p art du groupo littéraire la «Violette» un respec­ tueux homm age à l’adresse de M. Ernest- Charles « le prince de la critique française qui a eu la gloire d ’a ttire r su r lui la haine des médiocres e t des mercantiles. »

T andis quo les assistants sig n a e n t une lettre à M atthias M orhardt, le te le g i-±<. e ap p o rta it de sa p a rt e t p ar l’interm édiaiie de M. A. Lachenal, ces m ots : « J e vous prie d ’exprim er m a profonde g ratitu d e à M. E rn est - Charles e t au x am is réunis a u to u r do lui ce soir. Le tém oignage d ’affec­ tueuse sym pathie que vous m ’avez donné d u ra n t ces trois jours m’est infinim ent précieux, mais perm ettez-m oi d ’en reporter l’honneur à m a cité natale, d o n t j’ai suivi fidèlem ent les fortes traditions.»

La soirée s’est gentim ent term inée avec le concours dos meilleurs diseurs des Amis de l’in stru ctio n , MM. Armleder, D uparc, Pclligot, Berlie, etc., e t de M. Munier, un poète de talont.

Dais la Colonie étrangère

FRANCE

On a appris avec re g re t.d a n s la colonie française do Genève le décès de M.Alphonse P erret, architecte.

M. P e rre t é ta it un mem bre assidu du Cercle français e t de la C ham bre de com­ merce française.

ALLEMAGNE

La Société de secours allem ande de Ge­ nève (D eutscher Hilfsverein, Gcnf) a renou­ velé son comité. Le président e st M. Eugène H aerlin, au Petit-Saconnex ; le secrétaire, M. Eugène W eber. à Plainpalais, e t le tré ­ sorier, M. O tto Hosé, à Genève.

THÉÂTRES ET CONCERTS

G rand Théâtre.

Ce soir, mercredi, relâohe, p our répé­ tition générale de Tannhauser, qui sera, on le sait, exécuté avec le concours d ’une q u a­ rantaine de chanteurs du Liederkranz, qui renforceront les chœ urs d ’hommes, fo rt im portants dans ce dram e lyrique.

Jeu d i, Paillasse e t M iss Helyett. Vendredi, reprise do Tannhœuser. Samedi, 3me concert d ’abonnem ent. Dimanche, en m atinée, Carmen: le soir,

Le Roi d 'Y s e t Mam'zelle Nilouche. ***

A la Comédie.

Ce soir, à 8 h. y2, e t tous les soirs ju s ­ qu’à samedi, Denise, l’ém ouvante comédie de D um as fils, d o n t no tre chroniqueur a d it la rem arquable interprétation.

D em ain jeudi, après-midi, prem ière m a­ tinée classique : Andromaquc, avec cau ­ serie de M. B ernard Bouvier.

A l’étude : Les Marioneltes, de Pierre

Wolf.

Les abonnem ents au x m atinées du jeudi. 2me série, so n t encore reçus, a u bureau du passage des Lions, ju sq u ’à samedi.

L a location pour le jeudi 12 sera ouvert lundi. *** A l’Apollo. Ce soir, spectacle. J ** * Au Casino-Théâtre.

Cela devient presque une banalité de dire que la salle du C asino-Théâtre est archicomble tous les soirs pour les repré­ sentations du Vieux Marcheur, de l'acad é­ micien Lavedan. Ce vaudeville, si am usant, renferm e des scènes d ’un h a u t comique telles que celle du couronnem ent de la rosière, avec fanfare de scène, défilé des enfants des écoles, de gym nastes, dis­ cours ministériel, etc. C’est fo rt bien réglé, et M. Fleury, qui joue le rôle du sénateur Labosse, m ontre un réjouissant entrain.

Le bureau de location est ouvert tous les jours, de 10 à 8 h. Téléphone, 2037.

T ram w ays à la fin du spectacle. ***

Au Trianon-Lyrique.

Dornay, le populaire comique du Trianon, triom phe chaque soir d ev an t une élégante e t nom breuse assistance. Cet h ilaran t ar­ tiste, qui provoque le , ,u-rire, a l'a v a n ­ tage de pouvoir être entendu de tous, chose rare dans uu music hall.

A lui seul, ce num éro m érite une visite au coquet établissem ent de l’avenue du Mail, oit l'on p eu t encore adm irer Willo, le sensationnel équilibriste sur chaises, la senorita Alvarez, intrépide trapéziste, Micot-ti e t ses merveilleux chiens acrobates, ainsi que d ’autres attractio n s non moins intéressantes, mais tro p longues à énumérer.

***

Cinéma M ont-Blanc, 11, lue de Berne. R oyal Biograph, 11, rue du Marché. Cinéma C entral, 23, C-hantepoulet. Excelsior Cinéma, Corraterie.

Cinéma Moderne, 3, place des Eaux-V ives. Idéal Cinéma, place du Marché, Carouge.

*** R écital Marie Panthès.

R appelons que c’est ce soir, mercredi, à 8 h. 1/4, qu’a lieu, au Conservatoire, le récital de piano donné par Mme Marie Panthès.

*** Récital W ladim ir Cernicoff.

Rappelons le concert que donnera dem ain soir jeudi 5, a 8 h. 1/4 au Conservatoire, le brillant pianiste W ladim ir Cernicoff avec un très intéressant, program m e comprenant- des œ uvres de Liszt, Bach. Fiosco, Goasec, Mozart, R œ ntgen, S chubert, Balakirew.Hol- land, Chopnin, etc.

' ***

Victoria-Hall.

D im anche 8 décembre, concert donné p ar l 'H arm onie N autique do Genève sous la direction de M. A uguste Pieyre, avec le gracieux concours de Mlle Alice G raebner, pianiste, diplômée du Conservatoire de Genève ; Mlle Marcelle Kist-er, élève de Mme Rœsgen-Liodet, professeur de l’Académie de musique.

Program m e : Benveuuto Cellini, ouverture, Berlioz ; Sonate, op. 78. Mlle Alice Graebner, B eethoven ; A ir de la Reine de Saba, Mlle Marcelle K ister, G ounod ; Sélection sur la

MaladeUa, P. Vidal ; Le Tasse, poème sym ­

phonique, Liszt ; Scherzo N o 3, Mlle Alice G raebner, Chopin ; a) Voudrais-lu, b) A ir

d'U ta, de Sigvrd, Mlle Marcelle K ister, Gndard, R eyer ; La Reine de Sabu, marche

et cortège, Gounod.

Au piano Mme Rœ sgen-Liodet.

MM.les mem bres non-exécutants ont droit d ’entrée au concert su r p résentation du coupon No 10.

*** Concert de Zitlier.

Mme El. Luscher, le distingué professeur de zither, annonce un concert populaire avec un groupe de ses meilleurs élèves, pour le dim anche, 8 décem bre, à 5 heures précises, dans la nouvelle salle d ’audition de l’Ecole p o ­ pulaire de musique. 19 G rand’Rue, où l’on peut se procurer des billets à un franc, dès au jo u rd ’hui. Moitié prix pour les élèves de l’école populaire.

***

Nous informons le public que, pour cas de force m ajeure, la 3me des 6 séances de sonates, piano e t violoncelle, données par MM. Je a n Charron, violoncelliste, e t Jo lin n y A ubert, pianiste, qui d ev ait avoir lieu le jeudi, 5 décem bre, sera reportée quelques jours plus tard .

*** Concerts annoncés.

Jeu d i 5 décem bre, au Conservatoire, récital W ladim ir Cernicoff.

Vendredi 0, 5me concert Risler.

V endredi 13, 2me séance du q u atu o r H eerm aim -Stavenhagen. .

»**

A Marseille, M. Lapelleterie triom phe dans la Dame Blanche. Au même th éâtre s’est fa it entendre, dim anche, dans Paillasse, e t au pied levé, pour rem placer un malade, dans la Favorite, un au tre ténor des classes

( T

Les Suites

de Refroidissements

seront facilement surmontées si on prend de l’Emulsion Scott et procure ainsi de nouvelles forces internes au corps. L a puissance effective de l’Emulsion Scott d’huile de foie de morue est tellement reconnue que nombre de personnes, adultes et en­ fants, en prennent régi'L'vement pen­ dant les temps sujets à produire des refroidissements ou avant la période des frimas, afin de prévenir les refroi­ dissements et les toux. La force de résistance du corps augmente, par là, extrêmement, une circonstance par­ ticulièrement désirable pour les per­ sonnes délicates, qui sont, par les changements de température, sujettes aux refroidissements.

Prix : 2 tr. 50 et 5 fr. dans toutes pharmacie». Vs________________________ J

K etton, M. L am b ert-Jan et.

Il y

a fort bien réussi,

**«

O tto B rahm , d irecteur du Lessing-Theater de Berlin, est m o rt des suites d’une opé ratio n de l’appendicite.

Avec lui d isp araît une dea personnalités les plus intéressantes, les plus m arquantes du th é â tre à Berlin. Il é ta it arrivé à la scène p ar le chem in de la critique littéraire, car B rahm n’é ta it pas seulem ent un homm e de th éâtre, u n directeur avisé ; il é ta it avant to u t un lettré.

*** U n Peau-R ouge ténor.

C’est un vrai Peau-R ouge et, paivît-il, du type le plus p u r de cette race indienne agonisante. Ce n’est pas dans une baraque de foire qu’on p eu t aller l’adm irer, mais bien à l’Opéra royal de Berlin, où il va débuter, bientôt, comme prem ier ténor.

Il est le fils du chef de la tribu des Tchip. peyonas. Il fu t élevé au collège indien et se fit inscrire ensuite à la Faculté do méde­ cine de rU n iv crsité américaine de Yale. Mais il a délaissé la médecine pour le chant car il possède une voix d ’une extension e t d ’une souplesse merveilleuses.

A Vienne, où il ch an ta récemment, ou ne l’appelait que le « Caruso rouge u

Ingénue.

Elle est su rto u t jolie. Des yeux pleins d'aurore, u n p e tit nez m u tin ousqu’il pleuf de la rosée, des lèvres en fraises des bois, des dents couleur d ’am andes fraîches, un sourire de belle-au-bois se réveillan*- à la clarté du jour. Avec ça, s’a ttiffa n t bien, chiffonnée comme une m arquisette. Mais aucune conversation : on l’appelle le peti‘ Saxe aphone. Ün T utilise dans des tour­ nées, pour de m enus rôles de parade; est si fraîche à regarder !

U n de ses contem plateurs lui faisait visite, ces jours-ci. Après m aints propos atm osphériques, e t comme la conversation languissait, il avisa su r une console n i o biscuit » d ’après l'an tiq u e : quelque Aphro d ite flanquée de son Eros ou au tre thè-“ de conversation :

— A ndrom aque ? fit-il pour dire quel­ que chose.

Alors, vivem ent, e t avec son sourire 1“ plus musqué, le p e tit Saxe de répondre

— Pardonnez-m oi, monsieur ! C’est "•

Sèvres !... .

^ > N l / o i : A ' n u i \ a M ER C R ED I

Musée Rath. — 10 h. à midi e t 2 b. A

5 h., exposition de partels e t d ’eau x -fo rt^ do M. Rodolphe Piguet.

Athénée. — 10 h. à G h., exposition Charlir

Déléaval.

Sou '[tour le relèvement moral. — 4 h.,

salle de l’Etoile, Molard, 15, causerie d ' Mme Germond.

Mission romande. — 8 .h 15, Salle Cen­

trale, conférence de MM. B onnard e t Grand-

jean. .

Croix-Bleue. — 8 h. 15, 27, rue d'A ive;

la Printanière, Bellevue : réunions publique»

Conférence. — 8 h. y2, salle de gym nas­

tique de Servette-Ecole : «L e val d ’Abon­ dance p ar M. le pasteur Louis Maystre.

Section d'industrie de l'in stitu t. — 8 hv

Université, salle 46, conférence de M. p Robert.

Société militaire. — 8 h. % , causerie

sur la guerre des Balkans, p ar M. le eolono1 Camille Favre.

Cours agricoles. — 7 h., Céligny, salle

de réunion, conférence de M. I. Anken. ingénieur-agronome.

Cours pultlics. — 8 h. Aula de l’Univer­ sité. conférence de M. F. de R abours, avocat : « Les grands procès du 18me siècle. »

Cllub alpin Rhododendron. — 8 h. s.-, café D unant, assemblée.

P arti radical suisse, v— 8 h., café Mamin.

Longemalle, assemblée.

Christian Science Society. — 8 h. 15, Casino

de St-Pierre, 1er étage, meeting. JE U D I

Musée Rath. — 10 h. à midi e t 2 h. à 5 h.,

exposition de pastels e t d ’eaux-fortes deM . Rodolphe Piguet.

Conférences. — 8 h. 15, salle Centrale, Ma­

deleine: « L a renaissance religieuse en F ran­ ce », p ar M. le pasteur Hirsch, de Paris.

— 8 h. 15, école des Pervenches : « Les usines du Creusot », p ar M. le professeur E. Démolis.

—• 8 h. 15, 6, rue des Voisins : « L ’inven­ tion des chemins de fer », p ar M. Auguste Morsier (projections).

Croix-Bleue. — 8 h. 15, 12, rue Calvin, sec­

tion allem ande; Chêne-Bougeries e t Versoix, salle paroissiale; réunions publiques.

Association des intérêts de Plainpalais. —

8 h. y2, maison com m unale de Plainpalais, as­ semblée publique du comité.

Société de photographie. — 8 h. 15, séance.

L’envoi gratuit

de la

TRIBUNE DE SENEVE

sera fait dès ce jo u r au 31 décembro 1912 à tout nouvel abonné pour 1913.

Abonnemonts d 'u n a n : Suisse, 18 f r . ; E tranger, 33 fr.

Abonnements annuels réduits (S uisse,

12 fr. ; E trangor, 22 fr.), pour cafés, restau­

rants, hôtels, salons do coiffure, cercles, sociétés, salles de leoture, pâtisseries, pon- sionnats, personnel onsoignant, praticiens, pharm aciens, voyageurs, fonctionnaires et omploy&s fédéraux, cantonaux, m unicipaux

e t Les journaliers, ‘

BULLETIN D’ABONNEMENT

Je soussigné d é c la r e m 'a b o n n e r à LA T R IB U N E DE G E N È V E p o u r l ' a n n é e 1913. S ig n a tu r e...

A d re s s e...

Détacher ce bulletin ot l ’euvoyer sous onvoloppa à l ' Adm inistration de

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T R IB U N E , 6, ruo Bartholoni, Genève. Compte do chèques postaux I 489.

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Le

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d e

V I A L , par son

heureuse composition, est le

tonique le plus énergique pour

les Convalescents,

Vieillards

,

F em m es, Enfants

,

et toutes

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Grâce

à

son emploi, on voit

disparaître rapidement tous les

éta ts de longueur, d’amaigris­

sement et d’épuisement nerveux

auxquels les tempéraments sont,

de nos jours, si prédisposés.

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CT DANS TOUTES I I S P H Ü R M A S IIS DE SUISSE

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