Risques d’effondrements écologiques
Correctif des exercices
Réponse question n°1
Anthropocène
Epoque où l’être humain est devenu une force capable de modifier le système Terre (à une échelle
macroscopique -> exemples niveaux d’eau des océans, constitution de l’atmosphère, température moyenne du globe, taille des calottes glacières etc.)
L’anthropocène est caractérisée par des courbes exponentielles de l’évolutions des paramètres de notre société.
(PIB, population, utilisation d’eau, gaz à effet de serre, température, autres éléments de pollution)
Réponse question n°1
Réponse question n°1
Modèle Meadows
Modèle commandé par le Club de Rome en 1972. Il analyse les interactions entre les principaux paramètres globaux du monde, dont les 6 plus importants sont la population, la production industrielle, la production de services, la production alimentaire, le niveau de pollution et les ressources non-renouvelables.
Le modèle décrit l’évolution de tous ces paramètres sur 150 ans.
Réponse question n°1
Schéma ci-contre -> « scénario business as usual »:
L’économie et production agricole stagnent puis chutent à partir des années 2020, ce qui fait chuter la population dans un second temps.
Presque tout les scénarios alternatifs testés mènent à des effondrements -> il faudrait agir sur tous les facteurs
simultanément pour éviter l’effondrement global (exemples: découverte de nouvelles ressources, stabilisation de la population et de la production
industrielle, limitation de la pollution etc.). De plus, selon le rapport, il aurait fallu agir dès 1980.
Attention: Ne pas voir ce modèle comme prédictif mais comme indicateur d’instabilité et de risques encourus.
CCL : Une croissance exponentielle n’est pas possible dans un monde fini pendant un temps infini
Réponse question n°2
Anthropocène -> utilisation exponentielle des ressources -> utilisation exponentielle du sable
Mais les ressources de sable ne sont pas infinies (d’autant plus que le sable du désert n’est pas utilisable par l’industrie)
L’utilisation exponentielle du sable nous rapproche du pic de production. Une fois ce pic atteint, le risque de pénurie sera très fort sans solution de substitution. En attendant, l’extraction de sable causes des dégâts
irrémédiables au système terre (modification d’écosystèmes suite à l’érosion des bords de mer)
• Récession = diminution du PIB (PIB = production sur un territoire = la consommation
• Corona virus -> confinement -> baisse de la consommation ->
récession
• Soutien économique massif des états et de l’UE
➢ Pour maintenir les prêts bancaires et éviter des faillites
➢ Pour relancer la consommation (c’est-à-dire la croissance du PIB)
Réponse question n°3
Pourquoi ?? -> explication d’une spirale récessioniste
Réponse question n°3
Réponse question n°3
Conclusion
Le capitalisme de libre marché ne peut être stable. Soit il conduit à une hausse de la consommation (croissance économique) soit il s’écroule (récession). Malheureusement, dans notre système économique, la croissance est indispensable pour assurer le bien-être de la population. On se trouve face à un théorème d’impossibilité, d’un côté la croissance n’est pas compatible avec les limites de notre planète. De l’autre, la décroissance conduit à une spirale récessionniste destructrice.
Réponse question n°4
Le verrouillage apparait lorsque de nouveaux systèmes n’arrivent plus à émerger à cause du système dominant qui ne laisse plus d’espace à la liberté.
Les verrouillages reposent notamment sur deux principes :
- La dépendance au sentier (path dependant) : nous sommes coincés dans les choix technologiques ou économiques de nos ancêtres
- Les rétroactions positives qui renforcent les systèmes
Dépendance au sentier -> choix de la voiture comme moyen de transport numéro 1
On a construit des routes qui desservent tous les endroits rapidement -> incitation à utiliser la voiture (et à disperser l’habitat) -> plus y a de voitures plus il faut faire de routes (mais on taxe les voitures pour
pouvoir le faire) -> on finit par enlever les autres transport devenu inutiles comme le tram dans certaines villes -> on ne sait plus s’en passer (ex. Namur)
Des changements restent possibles (mais cela constitue un défi): exemple Grand place & piétonnier à BX
Réponse question n°4
Autres exemples:
-> Etude – Travail – Prêt hypothécaire
-> Délocalisation de la production industrielle en Belgique
Réponse question n°5
Produire plus avec moins = peut se limiter à un découplage relatif
Découplage relatif : C’est faire plus avec moins, plus de biens et services avec moins de pollutions et d’énergies fossiles par unité de production.
Le découplage relatif désigne une baisse de l’impact écologique par unité de PIB produite. Dans le cas du découplage relatif, pour chaque unité produite, on pollue moins et on consomme moins d’énergie fossile.
Mais cela ne veut pas dire qu’au total, l’impact écologique est en diminution, car on vend de plus en plus de ces unités. L’impact écologique peut augmenter mais il augmente moins vite que le PIB.
Découplage absolu : La pollution et la consommation d’énergies fossiles diminuent réellement, alors que l’économie augmente.
Un découplage absolu est indispensable pour limiter le réchauffement
climatique à +2°C par rapport à l’époque préindustrielle.
PIB mondial =
consommation mondiale Production de CO2 si zéro efforts
écologiques
Production de CO2 si
découplage relatif
Production de CO2 si
découplage absolu
Réponse question n°5
Evolution de la consommation de combustibles fossiles et du PIB : 1980-2007
Réponse question n°5
Le monde a connu une augmentation de 40% des émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2010. Depuis les années 2000, ces émissions augmente à un rythme annuel supérieur à 3%. Si certains progrès ont été faits dansl’utilisationdes ressources, nous ne sommes
« absolument » pas sur la voie menant aux 2°C maximum de réchauffement climatique. Pour se faire, il faudrait que les émissions diminuent de 4,9% annuellement.
Seules les données mondiales comptent
Il faut se méfier des données présentées par certains pays au niveau de leur impact écologique. Dans notre économie mondialisée, les pays les plus riches ont tendance à délocaliser leur activité industrielle dans les pays émergeants. Ce phénomène tend à diminuer la pollution et la consommationd’énergies fossiles pour les pays riches mais cela ne change rien àl’échellemondiale.
Le réchauffement climatique et la limite des ressources sont des phénomènes qui doivent être étudiés à l’échellemondiale. Les statistiques par paysn’ontque peu de sens.
I = P x A x T Cette équation dit très simplement que l’impact écologique (I) des activités humaines est le produit de trois facteurs : la taille de la population mondiale (P), son niveau d’abondance (A) exprimé sous la forme du revenu par personne, et un facteur technologique (T), qui mesure l’impact écologique associé à chaque dollar que nous dépensons (par exemple l’intensité en CO2 de l’activité économie -> gCO2/ $)
Entre 1990 et 2007, la production de CO2 par $ créé a diminué de 0,7% par an annuellement. C’est une bonne nouvelle, mais dans le même temps, la population a augmenté de 1,3% et le revenu moyen par habitant a augmenté de 1,4%. Autrement dit, les progrès réalisés par l’industrie pour émettre moins de CO2 ont été très largement balayés par
l’augmentation des revenus et de la population.
Pour parvenir aux objectifs du GIEC en termes de CO2 d’ici 2050, il faudrait que T diminue de 7%
annuellement, soit à un rythme 10 fois plus élevé qu’actuellement.
Définition de rétroaction :
Une rétroaction est un « un effet de retour ». Il a lieu dans un système cause- conséquence lorsque la conséquence agit directement ou indirectement sur la cause qui l’a créée. La conséquence « répond » à la cause.
Si la réponse du système amplifie le phénomène, on parlera alors de rétroaction positive. Si elle l'atténue, on parlera à l'inverse de rétroaction négative.
On parle plus souvent de boucle de rétroaction que de rétroaction seule. Une boucle est un cycle de processus qui agissent en chaîne.
