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Sur la dérivée relative d'un vecteur ; application au théorème de Coriolis

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Academic year: 2022

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. S UDRIA

Sur la dérivée relative d’un vecteur ; application au théorème de Coriolis

Nouvelles annales de mathématiques 5e série, tome 2 (1923), p. 265-267

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1923_5_2__265_1>

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[Rld]

SUR L4 DÉRIVÉE RELATIVE D'UN VECTEUR ; APPLICATION AU THÉORÈME DE GORIOIJS ;

PAR J. SUDRIA.

Dans un grand nombre de questions où inter- viennent des vecteurs fonctions de paramètres, il est commode de distinguer Fune de l'autre la dérivée

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absolue d'un tel vecteur (c'est-à-dire la dérivée prise dans un système de référence fixe) et la dérivée rela- tive (prise dans un système de référence mobile).

Cette notion de dérivée relative présente un intérêt didactique; si elle est voisine de celle de vitesse rela- tive, elle diiïère de celle-ci, non seulement par les paramètres intervenant dans la question, mais aussi par ce fait que la dérivée d'un vecteur est la différence des vitesses de l'extrémité et de l'origine de ce vecteur.

Parmi les très nombreuses applications qui peuvent être faites de cette notion, nous citons la démonstra- tion du théorème de Coriolis que l'on verra plus loin.

Généralités. — Rappelons que la dérivée d'un vec- teur U fixe dans le système de référence entraîné est le produit externe [Q, UJ, Q étant la rotation instan- tanée de ce système, et le paramètre variable jouant le rôle de temps. Il suffit de faire la figure montrant les positions d'un vecteur à l'époque t et à l'époque t -\- At ainsi que la position, à ce dernier instant, du vecteur du système entraîné coïncidant à l'époque t avec le vecteur considéré, pour démontrer les principes sui- vants :

>

1. La dérivée absolue -p— d'un vecteur U, fonction du paramètre p est égale à la dérivée -7- relative à un système de référence mobile, augmentée de la dérivée du vecteur coïncidant, d'où :

2. Si pour une valeur du paramètre variable unvec-

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teur s'annule, pour cette même valeur la dérivée absolue et la dérivée relative de ce vecteur sont équi- pollentes.

DÉMONSTRATION DU THÉORÈME DE CORIOLIS.

Soient Mo et N les positions d'un point mobile aux époques t0 et £, M la position à l'époque t du point du système de référence entraîné, qui coïncidait avec le mobile à l'époque t0. Rappelons que les dérivées abso- lues (première et seconde) de M0N sont respectivement la vitesse et l'accélération absolue Ya et Ja, celles de

>- > -v

M0M, la vitesse et l'accélération d'entraînementVc et J6., tandis que les dérivées relatives de MN sont la vitesse

> • >

et l'accélération relatives Vr et ir- On a

MJ\ « M0~M -4- MN.

Prenons les dérivées absolues des deux membres en utilisant pour le vecteur MN le principe 1 ; il vient :

Va = V<f-+-Vrf-li2, MNj.

Prenons encore les dérivées absolues et, faisant t=t0, utilisons pour le dernier terme le principe 2 :

Finalement :

Ja= Je-f- J;.-f-2[ü, V/(J. c. Q. F. D

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